Étude sur le climat : la période romaine bien plus chaude qu’aujourd’hui, les volcans grands facteurs de changement climatique (JoAnn Nova)

Etna_volcans_climat
L’Etna s’amuse…

2500 ans de changement climatique sauvage dans l’Europe du sud : il faisait plus chaud au temps des Romains que maintenant

JoAnn Nova

13 septembre 2023

Url de l’article original :

https://joannenova.com.au/2023/09/2500-years-of-wild-climate-change-in-southern-europe-it-was-warmer-in-roman-times-than-now/

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

Absolument rien dans l’ère moderne ne sort de l’ordinaire

Merci à David Whitehouse de NetZeroWatch qui a déniché ce remarquable article : Pyrenean caves reveal a warmer past

La nouvelle étude sur les stalagmites dans des grottes des Pyrénées (Espagne stalagmites in caves of the Pyrenees) montre que le changement climatique moderne n’est rien comparé aux fluctuations normales des 2500 dernières années, lorsque ce fut à terme, plus chaud, plus froid et plus volatile. Des changements très rapides entre les températures étaient communs.

Les chercheurs ont étudié 8 stalagmites dans 4 grottes et niveaux d’un lac local, mais ils ont aussi comparé leurs résultats avec d’autres endroits de reconstruction de température européenne ainsi que les cycles consistants à travers la région. La période chaude romaine fut bien plus chaude qu’aujourd’hui et ce pendant des siècles, alors même que les centrales thermiques au charbon se faisaient bien rares à l’époque. Il y avait apparemment une raison pour laquelle les romains s’habillaient de toges.

Ces âges furent très froids, spécifiquement entre 520 et 550, ce qui peut être lié à ce que les chercheurs appellent une éruption volcanique “cataclysmique” qui a eu lieu en Islande en 536. Ce fut suivi par deux autres éruptions massives en 540 et 547. Ceci est apparemment visible dans les anneaux arboricoles européens qui ont montré “un refroidissement géographiquement synchronisé de longue durée sans précédent.”

En fait, les chercheurs déclarent que les volcans et la variabilité solaire paraissent être les pilotes principaux des variations climatiques en Europe du Sud-Ouest.

Ainsi finalement, nous voyons une longue série continue d’archives par procuration des temps de la Grèce antique jusqu’à 2010. La grande question est de savoir pourquoi ce type de recherches n’est-il pas fait partout et tout le temps. Ce n’est pas que nous manquons de grottes et de stalagmites à analyser. Si le climat était vraiment “la plus grande menace existentielle sur la planète” pourquoi donc ces extraordinaires sources de données ne sont-elles pas la top priorité sur la liste de chaque institution qui affirme se préoccuper du climat ?

Il y aura bien plus à dire sur ce remarquable article

Quelques passages de l’article discutent du comment ces résultats sont concordants avec d’autres études européennes :

L’évènement froid vers 540 de notre ère (la plus froide des archives spélépothem) peut être lié à une éruption volcanique cataclysmique qui s’est produite en 536 et qui a craché des cendres à travers l’hémisphère nord, combiné à l’effet de deux autres éruptions massives en 540 et 547 (Sigl et al., 2015). Un refroidissement sans précédent et de très longue durée, géographiquement synchronisé  fut observée dans les archives d’études des anneaux arboricoles en association avec ces grandes éruption volcaniques, correspondant à la période LALIA (Büntgen et al., 2016).

Quells passages de l’article discutent du comment ces résultats comparent avec d’autres études en Europe et avec des moments distinctifs de l’histoire.

5.2.2. La variabilité de la température en Europe occidentale et la Méditerranée de l’ouest durant les derniers 2500 ans
Il y a peu d’archives speleothem de haute résolution en Europe couvrant l’ère commune (Comas-Bru et al., 2020). Nous comparons le composite du speleothem du centre pyrénéen avec neuf archives speleothems sélectionnées en Europe et en Afrique du Nord, ce qui couvre une robuste chronologie et résolution décadale des 2500 dernières années. (Fig.5) une de ces archives est interprétée comme variable NAO (Baker et al., 2015), trois sont des reconstructions des précipitations paléolithiques (Ait Brahim et al., 2019; Cisneros et al., 2021; Thatcher et al., 2022) et les cinq autres sont des variations réflectives de température paléolithique (Affolter et al., 2019; Fohlmeister et al., 2012; Mangini et al., 2005;  Martín-Chivelet et al., 2011; Sundqvist et al., 2010). Considérant ces différences dans l’interprétation et le fait que ces données archivales proviennent de différentes régions ayant des climats différents (de la Suède au Maroc), des profils différents de variabilité paléo-climatique peuvent être attendus. Pourtant, certaines caractéristiques sont comparables et peuvent être discutées pour obtenir une image super-régionale.

A. La période romaine en Europe et Méditerranée occidentale 

En Europe, et particulièrement dans la région méditerranéenne, la période romaine est bien connue pour avoir été une période particulièrement chaude (e.g., McCormick et al., 2012). La température de la surface de la mer en Méditerranée occidentale était 2oC plus chaude que la température moyenne des derniers siècles (Margaritelli et al., 2020). Notre composition, avec de hautes valeurs de valeurs 180 normalisées pendant toute la période romaine et particulièrement entre 0 et 200 de notre ère, est en accord avec le scenario de températures élevées (Fig 5i.) Les données speleothem des îles Baléares (Cisneros et al., 2021) indiquent une transition de conditions humides vers des conditions sèches durant la période romaine ibérique. La période sèche à la fin de la période romaine dans les archives de données des Baléares, apparait en accord avec un nouvel enregistrement speleothem du nord de l’Italie (Hu et al., 2022), suggérant que la période sèche observée ait eu une contribution possible à l’effondrement de l’empire romain en 476. Des données du Maroc au contraire (Ait Brahim et al., 2019), marque une période humide à la fin de la période romaine (Fig. 5d). De manière similaire, une augmentation de l’humidité fut observée dans le sud de la péninsule ibérique pendant la période romaine ibérique (Jiménez-Moreno et al., 2013; Martín-Puertas et al., 2009) reflétant ainsi une grande homogénéité géographique des précipitations pendant la période romaine en comparaison avec les mesures du nord et du sud du bassin méditerranéen.

REFERENCES

Bartolomé, M., Moreno, A., Sancho, C., Cacho, I., Stoll, H., Haghipour, N., Belmonte, Á., Spötl, C., Hellstrom, J., Edwards, R. L., and Cheng, H.: Reconstructing land temperature changes of the past 2,500 years using speleothems from Pyrenean caves (NE Spain), Clim. Past Discuss. [preprint], https://doi.org/10.5194/cp-2023-54, in review, 2023.

= = =

Lire notre page “Escroquerie du réchauffement climatique anthropique”

Les PDF :

“Manuel du sceptique climatique”, Tome I, Tome II

eruption_climat

Les deux pilotes essentiels de changement climatique…

zenon_ex-machina

8 Réponses to “Étude sur le climat : la période romaine bien plus chaude qu’aujourd’hui, les volcans grands facteurs de changement climatique (JoAnn Nova)”

  1. Mis en lien dans Chroniques du Presque Dr. T’Ché-RIEN pour plein de raisons…

    CHRONIQUES DU PRESQUE DR. T’CHÉ-RIEN

    Jo

  2. Avec de nouvelles créations d’images ;

  3. Cette dernière issue de son Testament Politique et Moral ;

  4. Ce conseil d’un RIEN qui tombe à pic !

    Écoutons notre cœur… il a souvent raison…

  5. Ils ont osé ! et Marco NIUS qui lit absolument tout a retrouvé cette perle de stupidité…:
    Marco Nius :

    « On savait qu’ils y viendraient DAVOS affirme que le changement climatique provoque des tremblements de terre et des éruptions volcaniques. Les gens vont gober ça tranquille »

    https://www.weforum.org/agenda/2023/08/climate-change-trigger-earthquakes-volcanoes/

    Depuis l’annonce selon laquelle les pets des vaches réchauffaient le climat, je n’avais rien lu d’aussi CON. »

    Et maintenant le changement climatique provoque des tremblements de terre et des éruptions volcaniques !

    « les chercheurs en climatologie ayant accès à des milliards de dollars de fonds gouvernementaux et de fonds de think tanks travaillent volontiers sur l’HYPOTHÈSE que les émissions causent le réchauffement, alors qu’ils n’ont en fait aucune preuve pour l’étayer »
    « L’histoire du climat terrestre est vaste et il y a eu de nombreuses périodes de réchauffement beaucoup plus accentué qu’aujourd’hui. Tous ces réchauffements se sont produits à des périodes où les vies animale et végétale était florissantes et où l’industrie humaine n’avait aucun reproche à se faire. »

    « L’épouvantail climatique n’est rien d’autre qu’une nouvelle arnaque Covid, un moyen de prendre le pouvoir et d’abolir nos libertés. Il n’y a aucune menace, et même s’il y en avait une, les humains ne pourraient rien y faire puisque nous n’avons aucune influence sur l’évolution des températures de la planète. Le climat de cette dernière change depuis des millions d’années et il n’y a aucune différence entre les changements d’aujourd’hui et ceux du passé.

    Les mondialistes savent que pour parvenir au “Nouvel ordre mondial” ou à la “Grande Réinitialisation” qu’ils appellent de leurs vœux, il faut qu’une large partie de la population soit acquise à leur cause. Et comme la plupart des gens ont une certaine conscience et un intérêt personnel, leur asservissement doit être présenté comme quelque chose de positif. Il faut leur faire croire qu’en acceptant d’être esclaves, ils sauvent la planète et la vie des autres.

    Rien de tout cela n’est vrai, naturellement, mais tant que la population pense agir pour le bien, elle peut être manipulée au service d’un mal immense. »

    « Les mondialistes semblent avoir largement sous-estimé la résistance potentielle à leur projet, en particulier aux Etats-Unis où plus de 50 millions de citoyens armés étaient prêts à entrer en guerre contre les restrictions drastiques »
    « C’est là que de nombreux conservateurs, indépendants et des dizaines d’Etats rouges (à ma grande surprise) ont pris position, et soudain, comme par magie, l’hystérie Covid s’est évanouie. La campagne de propagande médiatique s’est calmée (par rapport aux deux années précédentes) et les obligations ont été abandonnés dans la plupart des pays du monde. Les mondialistes n’étaient pas prêts à prendre le risque d’une insurrection massive. »

    Du Covid au changement climatique : les instruments de la dictature mondiale

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.