Résistance politique: Détruisons la société du spectacle mortifère…

La guerre sur rollers

 

Mohawk Nation News

 

22 Septembre 2013

 

url de l’article original:

http://mohawknationnews.com/blog/2013/09/22/roller-war/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Le but des dirigeants autocrates entrepreneuriaux est de tuer le plus de gens possible, le plus vite possible afin de mettre les nations en banqueroute et ainsi de les vaincre. Quelques états “majeurs” multinationaux contrôlent des secreurs variés de chaque économie: les transports, l’agro-alimentaire, les communications, le logement, les produits de luxe, l’énergie et sa distribution.

La société entrepreneuriale est le consommateur. Des guerres se font jour partout. Des rêves sont créés et les masses les ingurgitent. Les politiciens, les stars du show-biz et du sport vivent la dolce vita et le glamour pour elles. On fait choisir aux gens entre de “belles choses” en échange de ce qu’ils abandonnent leur liberté. Les dirigeants entrepreneuriaux ont besoins de la guerre afin d’éviter de devoir donner ce dont les gens ont vraiment besoin, comme la nourriture et le logement.

Ce “monde de rêve” s’effrite. Le “véritable monde” est en fait les multinationales, les villes en banqueroute et cessation de paiements, le sexisme, les différences et préférences de classes, le 1% qui contrôle les 99% et regarder la violence dans des programmes comme Night Hockey Canada ou Monday Night Football (NdT: Le “Football” au Canada et au pays du goulag levant est soit le football américain, soit sa variante: le football canadien…)

Parfois, une guerre de grande envergure coûte trop cher. Des films comme “Hunger Games” montre les gladiateurs du sport dans un combat à mort entre “ceux qui n’ont rien”, pour le plus grand plaisir ludique d’une élite.

Les sports où le sang coule et les spectacles de meurtres aux heures de grande écoute donne le goût à la guerre et la violence. Des gens mettent en joue en permanence avec des armes, il y a des cadavres partout, des brutalités envers les femmes, les enfants et de la violence par procuration. On nous conditionne d’avoir peur de nos besoins innés, qui nous dit-on, sont barbares.

Des champions élitistes athlétiques sont créés pour faire la diversion nécessaire et nourrir l’appétit de la société. On leur demandera éventuellement de se battre à mort, spécifiquement lorsque le contrôle psychologique des masses par les dirigeants autocrates est menacé. Si le jeu est trop tendre, on change les règles pour générer toujours plus de violence. On ne pénalisera plus les fautifs. Les limites de temps seront retirées. Le jeu prendra fin lorsque tout le monde sera mort.

Lorsque la vie devient plus dure par design, ces jeux violents deviennent de plus en plus vitaux. Marquer un but et se battre redirigent la violence vers le spectacle. Aujourd’hui des jeunes se retrouvent physiquement et mentalement détruits ou blessés à vie dans le magma des sports organisés.

L’élite est préoccupée de ce que leurs stars grassement payées deviennent encore plus exigeantes. Même ces vedettes veulent la liberté et des valeurs humaines de base. On “s’occuppe” de ceux qui sortent de la “ligne du parti”.

Le sport n’est que la guerre entouré par des règles, une piste ou un terrain ou un stade. Changer les règles du jeu montre la faiblesse des dirigeants. Quand les règles de l’entreprise ne peuvent plus diriger la violence, le jeu et la société en sont infectés; alors les règles disparaissent, la violence devient totale. Les gens détruisent et tuent. Des bagarres se déroulent dans les gradins et dans les rues. La violence devient futile, tout azimut, complaisante. Il n’y a plus de contrôle. Le schéma dans les flingages de masse est similaire: un homme armé solitaire, flingant à tout va des personnes désarmées dans un lieu public, puis la mort du tireur. Le tout télévisé !

 

Les lois naturelles ne changent pas. Traditionnellement nos sports sont spirituels. Nous sommes compétitifs. Même dans les soi-disantes guerres indiennes, nous ne tuions pas. Compter les coups n’est pas meurtre. Il s’agit de courir vers l’ennemi et de le toucher. La nature n’a aucun goût pour la mort !

Note du traducteur:

Le concept des “guerres indiennes” devra être abordé plus avant, car nous sommes loin de ce que la ligne de l’anthropologie dominante (euro-centriste, cherchant à justifier ses concepts malthusiens et sociaux-darwinistes…) veut nous faire croire. Les guerres entre nations indiennes avant leur exposition aux Européens (donc pré-1492) étaient à la fois rares et peu coûteuses en vie humaine. Pour des raisons naturelles, aucune des nations ne visaient à l’extinction de la nation opposante du moment, à l’opposé des guerres européennes, de domination génocidaire. Dans ces sociétés d’abondance, les “raids” guerriers étaient rares, souvent motivés par la vengence d’un parent tué ou dans un souci de capturer des ennemis à des fins adoptives. L’adoption était courante car il fallait remplacer les “disparus”. Il y avait toujours un souci d’équilibrer la nature des choses. Les sports indigènes comme les jeux de balle et lacrosse furent souvent employés pour résoudre des conflits, ainsi que des cérémonies de destruction de biens matériels en échange de pardon comme cela pouvait se passer dans les potlach indiens.

Chez les Iroquois, le conseil des femmes essaient de résoudre tout conflit potentiel par trois fois avant qu’un conflit armé ne soit décidé. En bien des cas, les différents sont résolus par les femmes, bien avant d’en arriver aux mains.

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