Opération Ouragan / Déluge d’Al Aqsa : Kibboutz Be’eri, l’armée israélienne tue sans distinction commandos palestiniens et civils israéliens (témoignage d’une survivante Yasmin Porat, VT, médias israéliens)

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Les forces israéliennes ont tiré sur leurs propres civils, explique une survivante d’un Kibboutz

VT

20 octobre 2023

Url de l’article original :

https://www.vtforeignpolicy.com/2023/10/israeli-forces-shot-their-own-civilians-kibbutz-survivor-says-2/

NdR71 : l’intégralité de la transcription de l’entretien de l’ex-otage israélienne sur le programme radio est en fin d’article (en anglais)

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

Une Israélienne qui a survécu à l’assaut du Hamas sur les colonies près de la frontière avec Gaza le 7 octobre dernier dit  que des civils israéliens  furent “sans aucun doute” tués par leurs propres forces de sécurités.

Cela s’est produit lorsque les forces armées israéliennes dépêchées sur place ont affronté les combattants palestiniens dans le Kibboutz Be’eri et ont tiré de manière tout à fait sans retenue à la fois sur les combattants palestiniens et sur leurs prisonniers israéliens.

“Ils ont éliminé tout le monde, incluant les otages” a t’elle dit sur un programme radiophonique israélien. “Il y a eu un feu croisé très très nourri” et même des tirs d’artillerie provenant de chars.

La femme, une mère de trois enfants, âgée de 44 ans, Yasmin Porat, a dit qu’avant cela, elle et d’autres civils ont été prisonniers des Palestiniens pendant plusieurs heures et traités “humainement”. Elle avait fuit la rave voisine “Nova”.

Un enregistrement de son entretien du programme radio Haboker Hazeh (“Ce matin”) avec l’hôte Aryeh Golan sur la chaîne de diffusion nationale Kan, a circulé abondamment sur les réseaux sociaux.

L’entretien a été traduit de l’hébreu par l’Electronic Intifada. Vous pouvez l’écouter avec un sous-titre anglais et lire la transcription intégrale à la fin de cet article (NdT : en anglais, nous ne l’avons pas traduit intégralement…) :

L’entretien a peut-être été censuré par Haboker Hazeh dans sa version en ligne du à sa nature explosive sur les révélations faites.

Porat, qui est de Kabri, une colonie proche de la frontière libanaise, a de toute évidence subie une terrible expérience et a vu de nombreux non-combattants être tués. Son propre partenaire, Tel Katz, est parmi les tués.

Néanmoins, son témoignage met a mal la version officielle israélienne de l’assassinat de masse délibéré par les combattants palestiniens.

Bien qu’il n’existe plus sur le site de Kan, il ne peut y avoir de doute sur l’authenticité de l’enregistrement de l’entretien.

Au moins un rapport en langue hébraïque a posté une partie de l’entretien sur Twitter, maintenant X, et a accusé Kan de fonctionner comme “un média au service du Hamas”.

תקשורת בשירות החמאס:
ניצולה שמספרת שהמחבלים לא פגעו בה והרבה מאהובינו נהרגו ע”י חיילינו, מופצת כעת ברשתות החמאס:
“השדר הישראלי, אריה גולן, ראיין עדת ראייה שנכחה בקונצרט בהתנחלות בארי. ההתנגדות לא רצתה להרוג אותנו, אלא טיפלה בנו בצורה אתית והרגיעה את מצב הטרור שבו חיינו”
🤬🤬🤬 pic.twitter.com/Gq2pRm5YBW

— Jack Russell 🐶 (@JackRussell2022) October 15, 2023

Porat a aussi donné son témoignage au journal israélien Maariv. (gave her account)

Mais l’histoire du Maariv, posté le 9 octobre, ne fait pas de mentions spécifiques sur des civils tués par les forces israéliennes.

Dans une longue interview d’une demie-heure sur la chaîne 12 israélienne jeudi dernier, Porat parle de tirs intenses juste après l’arrivée des forces armées israéliennes. Elle-même a reçu une balle dans la cuisse.

Traités “humainement”

Non seulement Porat explique sur Kan que des Israéliens furent tués par la lourde contre-attaque israélienne, mais elle dit qu’elle et d’autres prisonniers civils furent très bien traités par les combattants palestiniens.

Porat a participé à la rave “Nova” lorsque l’assaut du Hamas a commencé avec des tirs de missiles et des parapentes motorisés. Elle et son partenaire Tal Katz se sont échappés en voiture vers le Kibboutz Be’eri où beaucoup des évènements qu’elle décrit dans les médias se sont produits.

D’après l’entretien de Porat avec Maariv, elle et Katz ont cherché refuge dans la maison d’un couple nommé Ami et Hadas Sagan. Une fois que les combattants palestiniens les eurent trouvés, ils les emmenèrent dans une autre maison, où huit personnes étaient déjà détenues et une personne était décédée.

Porat ajoute que la femme du mort “nous a dit que les combattants palestiniens essayèrent d’entrer, l’homme a essayé de les en empêcher en retenant la porte. Ils ont tiré sur la porte et il a été tué. Ils ne l’ont pas exécuté.”

“Ils n’ont pas abusé de nous. Ils nous ont traité avec beaucoup d’humanité,” a expliquer Porat à un Golan très surpris durant l’entretien sur Kan radio.

“Par cela, je veux dire qu’ils nous ont gardé,” a t’elle dit. “Ils nous ont donné à boire de temps en temps. Quand ils nous virent nerveux, ils nous calmèrent. C’était une expérience très effrayante mais personne ne nous a traité violemment. Heureusement rien de ce que j’ai entendu dans les médias ne m’est arrivé.”

“Ils ont été très humains envers nous,” a dit Porat dans son entretien sur la chaîne 12. Elle se rappelle qu’un Palestinien qui parlait hébreu lui a dit “Regardez-moi bien. Nous n’allons pas vous tuer. Nous voulons vous emmener à Gaza. On ne va pas vous tuer. Restez calmes, vous n’allez pas mourir.” “C’est ce qu’il m’a dit, en ces termes.”

“Je suis restée calme, parce que je savais que rien allait m’arriver,” a t’elle ajouté.

“Ils nous ont dit que nous n’allions pas mourir, qu’ils voulaient nous emmener à Gaza et que le lendemain nous serions ramenées à la frontière,” a dit Porat à Maariv.

Dans l’entretien sur la chaîne 12, Porat élabore sur le fait que bien que les combattants palestiniens avaient des armes chargées, ils ne les avaient jamais vus tirer sur des prisonniers ou les maltraiter avec leurs armes.

En plus de donner à boire aux prisonniers, elle a aussi dit que les combattants les laissaient aller dehors sur la pelouse parce qu’il faisait chaud, spécifiquement parce que l’électricité avait été coupée.

Jeunes et appeurés

Environ huit heures après le début de l’attaque du Hamas et environ une demie-heure après que Porat eut appelé la police, les forces de sécurité israéliennes sont arrivées et le chaos s’en est suivi, a dit Porat sur l’émission Kan.

“Au début, il n’y a eu aucune forces de sécurité israéliennes avec nous”, s’est rappelée Porat, notant au passage que les premiers appels à la police ne reçurent pas de réponse. “C’est nous qui avons appelé la police avec nos kidnappeurs parce que ceux-ci voulaient que la police vienne. Leur objectif était de nous emmener à Gaza.”

“Ils comprennent que les soldats ne vont pas tuer des otages. Ils veulent que nous sortions avec eux et que la police l’autorise”, a dit Porat à la chaîne 12.

Bien que les prisonniers israéliens n’étaient à cet endroit que d’une douzaine, Porat fut instruite de dire à la police israélienne que 40 personnes étaient détenues par les combattants du Hamas, qui eux-mêmes étaient au nombre de 40 ou 50 combattants, la plupart âgés d’une vingtaine d’années, d’après l’estimation de Porat. Elle a déclaré à la chaîne 12 que ces combattants étaient jeunes et avaient peur.

Un combattant que Porat a décrit comme étant un officier d’une trentaine d’années, a demandée de parler à la police et fut mis en liaison avec un officier de police israélien parlant arabe.

Après leur brève conversation, la cinquantaine de combattants palestiniens et leur douzaine de prisonniers israéliens attendirent l’arrivée de l’armée ; quelques unes des personnes se situant dehors à cause de la chaleur de l’après-midi.

Volées de balles, obus de chars et de mortiers

“Les forces israéliennes signalèrent leur arrivée avec des volées de balles tirées sur nous par la YANAM (unité israélienne) et nous prenant tous par surprise, combattants palestiniens inclus. Nous avons tous commencé à courir pour nous protéger”, a dit Porat à la chaîne 12.

Porat a dit qu’elle se rendit aux forces israéliennes une demie-heure après le début de la féroce bataille qui s’était engagée et qui consistait en “des centaines, des milliers de balles et d’obus volant dans les airs,” et qu’un des commandants palestiniens décida de se rendre et l’utilisa comme bouclier pour ce faire.

“Il commence à se déshabiller”, explique Porat à Aryeh Golan du programme Kan. “Il m’appelle et commence à quitter la maison avec moi, sous le feu. A ce moment là, je crie aux commandos israéliens, quand ils peuvent m’entendre, de cesser le feu.” 

“Ils m’ont entendu et cessent de tirer, ajouta t’elle. “Je vois des gens du Kibboutz sur la pelouse. Il y a 5 ou 6 otages allongés au sol dehors. Comme des moutons à l’abattoir, entre les tirs des commandos et des terroristes.”

“Les terroristes les ont abattu ?” Demande Golan

“Non, ils ont été tués dans le feu croisé”, répond Porat. “Comprenez qu’il y avait un feu croisé très très nourri.”

Golan insiste : “Alors il se peut que nos forces les aient tués ?”

“Sans aucun doute”, répond l’ex-otage et ajoute “Ils ont éliminé tout le monde, incluant les otages, parce qu’il y avait un feu croisé très très nourri.”

“Après tous ces feux nourris, deux obus de char furent tirés dans la maison. C’est une petite maison de Kibboutz, pas bien grande”, explique Porat.

Porat et l’homme qui l’a faite prisonnière ont tous les deux survécus. Le Palestinien fut fait prisonnier par les forces israéliennes ; mais d’après Porat, à peu près tout le monde dans cet endroit fut tué, blessé ou a disparu, on pense que ces personnes seraient à Gaza.

Porat a dit à Kan qu’elle a perdu des douzaines d’amis qui étaient à la rave, des gens qu’elle voyait régulièrement dans d’autres parties de la scène de transe israélienne.

“Je suis en colère après l’état, et très très en colère après l’armée”, Porat a dit à Maariv. “Pendant 10 heures le Kibboutz a été abandonné de tous.”

L’effort combiné israélo-américain de dépeindre le Hamas comme étant pire que Daesh (NdT : l’EIIL ou Daesh étant une création à 100% des services yankees et britanniques depuis les prisons militaires d’Irak) afin de justifier le génocide déployé par Israël contre la population civile de Gaza. Ce narratif dépend de ce que le public international ne voit ni n’entende jamais les témoignages comme celui de Porat (NdT : d’où notre traduction et diffusion bien entendu…)

Les leaders israéliens, déjà sous le feu d’une critique intense pour avoir échouer dans l’anticipation de l’évènement et d’empêcher l’offensive du Hamas, ne voudront pas non plus que leurs échecs catastrophiques soient renforcés par la connaissance que beaucoup d’Israéliens qui sont morts dans cette attaque, furent tués par “des tirs amis” dans ce qui fut une désastreuse contre-attaque israélienne.

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La directive Hannibal ?

Saleh Al-Arouri, commandant d’expérience du Hamas, a directement traité de ce qu’Israël affirme que ses combattants ont tout fait pour qu’il y ait le plus de victimes civiles possibles.

La campagne de propagande israélienne a inclus d’atroces histoires pour lesquelles aucune preuve n’a jamais été montrée, que les Palestiniens ont décapité des douzaines de bébés israéliens (NdT : vous vous rappelez du mensonge des fameuses couveuses du Koweït ??…) et que des femmes furent violées.

Al-Arouri a dit dans un entretien avec la chaîne Al-Jazeera jeudi, que les combattants de la force militaire de son organisation, les brigades Qassam, étaient soumis à un très strict protocole de ne pas blesser les civils.

Mais Al-Arouri a aussi dit qu’après que la division israélienne Gaza, l’unité militaire qui encercle la bande de Gaza, se soit effondrée bien plus rapidement que prévu, des gens de Gaza se sont précipités au dehors dans la zone des colonies après avoir su qu’une brèche dans le mur avait été ouverte et que ceci avait causé le chaos. Il a ajouté qu’il est plus que possible que d’autres personnes armées ne faisant pas partie des brigades Qassam s’y soient déplacées.

Al-Arouri a dit que ceci a provoqué l’engagement des combattants des brigades Qassam avec des soldats, des gardes de sécurité des colonies et certains colons armés, ce qui mena à des pertes civiles.

Al-Arouri a aussi évoqué la possibilité qu’Israël ait utilisé la soi-disante “Directive Hannibal”, un protocole qui permet aux forces armées israéliennes d’utiliser une vaste puissance de feu pour tuer un ou plusieurs de leurs soldats capturés plutôt que de les laisser être prisonniers.

La logique derrière cette directive Hannibal est d’éviter de permettre à l’ennemi de prendre des soldats captifs et de les utiliser ensuite pour des échanges de prisonniers après négociations.

Mais dans ce cas, si la directive fut mise en pratique par les forces armées israéliennes, celle-ci serait devenue active contre des civils.

Al-Arouri a dit à Al-Jazeera, “Nous sommes certains que de jeunes combattants furent bombardés avec les prisonniers qui étaient avec eux.”

Le témoignage de Porat, parmi d’autres, souligne le besoin d’une enquête indépendante, ce qu’Israël ne permettra jamais.

Le narratif actuel de propagande a simplement trop de valeur pour les génocidaires de Tel Aviv (NdT : et de Washington, Paris et Londres…)

Ali Abunimah est directeur exécutif de The Electronic Intifada.

David Sheen est l’auteur de : Kahanism and American Politics: The Democratic Party’s Decades-Long Courtship of Racist Fanatics.

= = =

Lire notre dossier “Ouragan / Déluge d’Al Aqsa”

Extra : entretien de Saleh Al-Arouri avec le Centre Palestinien d’information en avril 2019, entretien très intéressant qui clarifie à l’avance certains points précis concernant le Hamas. (En français)

https://french.palinfo.com/news/2019/4/11/Saleh-Al-Arouri-Le-Hamas-est-le-v-ritable-obstacle-devant-le-pr-tendu-accord-du-si-cle

Les entretiens de Yasmin Porat sur la chaiine 12 israélienne en fin d’article (en hébreu) : “les forces israéliennes ont tiré sur leurs propres civils dit une survivante d’un kibboutz”

https://www.thelibertybeacon.com/israeli-forces-shot-their-own-civilians-says-kibbutz-survivor/

Lire le Communiqué de Résistance 71 du 13 octobre 2023 sur la situation en Palestine occupée

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6 Réponses to “Opération Ouragan / Déluge d’Al Aqsa : Kibboutz Be’eri, l’armée israélienne tue sans distinction commandos palestiniens et civils israéliens (témoignage d’une survivante Yasmin Porat, VT, médias israéliens)”

  1. vidéo triste d’enfants palestiniens tués
    https://crowdbunker.com/v/yjPQ4Wi1dN

  2. Voici tous les hôpitaux qu’Israël a bombardés
    https://crowdbunker.com/v/QkaLk5ZEMK

  3. Un journaliste palestinien qui relayait les photos à un journal français a été bombardé dans sa maison à Gaza, sa femme et sa fille sont hospitalisés
    « Les bombardements de l’armée israélienne dans la bande de Gaza ont fait plus de 4600 morts en quinze jours, selon le ministère de la Santé du Hamas. Parmi ces victimes se trouve Roshdi Sarraj, fixeur de Radio France. Ce journaliste palestinien jouait un rôle crucial dans notre mission d’information.

    Le journaliste palestinien Roshdi Sarraj est mort dimanche dans un bombardement israélien sur le quartier de Tel Al Hawa, un quartier de Gaza Ville.

    Roshdi Sarraj, 31 ans, était ce qu’on appelle un « fixeur » de Radio France. Un métier essentiel qui consiste à accompagner les journalistes qui arrivent sur un terrain de reportage particulièrement compliqué, à les guider, à trouver des interlocuteurs et parfois à traduire les échanges. Ceux qui ont connu Roshdi Sarraj et travaillé avec lui saluent un journaliste hors pair.

    Un fixeur essentiel

    À Gaza, Roshdi Sarraj travaillait avec les correspondants et envoyés spéciaux de Radio France depuis mai 2021. Son rôle dans notre mission d’information consistait à trouver les bons interlocuteurs pour les reportages, à traduire leurs propos de l’arabe vers l’anglais, à regarder les médias arabes ou encore à décrypter la situation. C’est grâce à son travail que la vie des Palestiniens et l’horreur de la guerre étaient racontées sur l’antenne de France Inter.

    Son rôle était d’autant plus important que la situation à Gaza est très difficile à couvrir pour les journalistes, qui ne peuvent pas entrer librement dans l’enclave. « Il était celui qui nous informait en premier, celui qui risquait sa vie pour ça, au moment où personne ne peut entrer », souligne sur X (anciennement Twitter) la journaliste Alice Froussard, qui travaille pour Radio France.
    Un journaliste déterminé

    À l’origine photo-reporter, Roshdi Sarraj avait fondé avec son épouse et plusieurs amis l’agence de presse Ain Media, qui emploie des rédacteurs, cameramen, photographes, monteurs, éditeurs visuels.

    « Malgré les dangers encourus en temps de guerre, il avait préféré rester chez lui dans le nord de la bande de Gaza, expliquant que sa famille avait fui Jaffa en 1948 et qu’il ne voulait pas revivre une deuxième Nakba [exode forcé des Palestiniens, NDLR] », explique l’ancien correspondant de Radio France à Jérusalem Frédéric Métézeau. Il lui avait confié qu’avec sa femme et son bébé de onze mois, il préférait rester chez lui et mourir dignement dans un lieu familier plutôt que dans la poussière au bord d’une route. Sa femme et sa fille d’un an ont été blessées dans le bombardement, ce dimanche.

    Roshdi Sarraj continuait à informer sur la situation à Gaza en publiant des photos des bombardements sur les réseaux. Il déplorait encore mardi dernier « un manque de couverture médiatique depuis Gaza à cause de la mort de plus de 12 journalistes, des bombardements et des pannes d’électricité et d’Internet ».
    https://www.radiofrance.fr/franceinter/guerre-israel-hamas-le-journaliste-roshdi-sarraj-fixeur-palestinien-de-radio-france-tue-a-gaza-7458839
    https://www.nouvelobs.com/monde/20231023.OBS79872/le-journaliste-palestinien-roshdi-sarraj-tue-dans-le-bombardement-de-sa-maison-a-gaza.html?utm_source=pocket-newtab-fr-fr

    • L’objectif de la pourriture sioniste est aussi qu’il n’y ait plus de voix, plus de témoins oculaires, plus de caméras, rapportant les faits de terrain, en éliminant les gens physiquement et en coupant les communications possibles. Une fois un black out institué, les seules infos seront celles des merdias usuels étatico-marchands et donc ils diront et feront ce qu’ils veulent, plus que maintenant encore…
      Nous sommes tous des palestiniens ! Gaza est le modèle pour le monde !
      Il ne tient qu’à nous de dire NON ! retirons leur notre consentement tacite, boycott de tout et pour tout !
      L’heure est venue pour le soulèvement des peuples et le rétablissement de notre humanité via la société des sociétés des associations libres.
      A bas l’État ! A bas la marchandise ! a bas l’argent ! A bas le salariat ! Partout !
      Tout le reste n’est que pisser dans un violon !!
      Hoka Hey !

  4. […] considération et de la bien traitance que les commandos du Hamas ont fait preuve à leur égard. Une femme israélienne prisonnière fut témoin oculaire du carnage dans le kibboutz Be’eri, massacre qui fut l’œuvre des forces d’occupation qui ont tiré de manière indiscriminée sur […]

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