Résistance politique: Origines de l’anarchie
A voir: « Histoire de l’anarchie » (documentaire)
Les origines de l’anarchie
~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~
L’anarchie ne tire pas ses origines de recherches scientifiques ou d’un système de philosophie. Les sciences sociales et sociologiques sont loin d’avoir acquis le même niveau de précision que la physique, les mathématiques ou la chimie. Même dans l’étude du climat et de la météorologie, nous ne sommes pas encore capable de prédire avec précision le temps à un mois voire une semaine d’intervalle, il serait donc prétentieux de prétendre qu’en sciences sociales, qui doivent prendre en compte bien plus de paramètres que pour prédire la pluie ou le vent, nous pourrions prédire scientifiquement les évènements. Nous ne devons pas non plus oublier que les érudits et universitaires ne sont que des gens ordinaires et que la vaste majorité appartient à la classe des possédants et que par conséquent ils partagent les préjugés inhérents à cette classe. Un grand nombre est même directement salarié de l’État. Il est donc de ce fait parfaitement évident que l’anarchie ne provient pas des universités ni du corps enseignant.
Tout comme le socialisme en général et comme tout autre mouvement social, l’anarchie est né du peuple, parmi les gens et il maintiendra sa vitalité et sa force créatrice seulement dans la mesure où elle restera dans le peuple.
Historiquement, deux courants ont été en conflit dans la société humaine. D’un côté les masses, le peuple a développé sous la forme de coutumes, une multitude d’institutions nécessaires pour rendre l’expérience sociale possible: pour maintenir la paix, pour régler les différents et pour pratiquer l7entraide en toutes circonstances requérant des efforts combinés. Les coutumes tribales des peuples sauvages, puis plus tard les communautés villageoises et encore plus tard les guildes des corps de métiers et industrielles et les cités médiévales, qui établirent les fondations du droit international, toutes ces institutions furent développées non pas par des législateurs, mais bien par l’esprit créateur des masses.
D’un autre côté, il y a eu les magiciens, les shamans, les sorciers, faiseurs de pluie, oracles et prêtres de tout poil. Ceux-ci furent les premiers enseignants d’une connaissance (rudimentaire) de la nature et les premiers fondateurs des rites d’adoration religieux, ceux du soleil, des forces de la nature, des ancêtres etc… et des différents rites qui étaient utilisés pour maintenir l’unité des fédérations tribales.
A cette époque, les premiers germes de l’étude de la nature (l’astronomie, la prédiction de la météo, l’étude des maladies), marchaient la main dans a main avec des superstitions des plus variées, exprimées par différents rites et cultes. Le début de tous les arts et des artisanats ont aussi eu leur origine dans l’étude et la superstition et chacun avait une formule mystique qui n’était donnée qu’aux initiés et étaient soigneusement cachée aux masses.
Avec ces premiers représentants de la science et de la religion, il y eut aussi des hommes comme les bardes, les brehons d’Irlande, les diseurs de loi des peuples scandinaves etc, qui furent considérés comme des maîtres de la voie coutumière et des traditions anciennes, qui devaient être utilisées pour les règlements de disputes et de désaccords. Ils gardèrent la loi en mémoire (parfois au moyen de l’utilisation de symboles, qui furent les germes de l’écriture9 et en cas de disputes, ils agissaient en tant qu’arbitres.
Finalement, il y avait aussi ces chefs temporaires des bandes militaires, de guerriers, qui étaient supposés détenir le secret magique du succès guerrier, ils disposaient aussi des secrets des armes empoisonnées et autres secrets militaires.
Ces trois groupes d’hommes ont toujours formé entre eux des sociétés secrètes pour garder et transmettre (à l’issue d’une longue et fastidieuse période d’initiation) les secrets de leurs fonctions sociales ou de leurs arts et si parfois, ils se combattaient, ils se sont toujours entendus sur la longue durée ; ils se sont unis et se sont soutenus afin de dominer les masses, de les réduire à l’obéissance, de les gouverner et de faire en sorte que ces masses travaillent pour eux.
Il est de fait évident que l’Anarchie représente le premier de ces deux courants, c’est à dire la force créatrice et constructive des masses qui a développé les institutions de droit coutumier pour se défendre contre la minorité dominante. (NdT: Au moyen-âge par exemple et dans bien des endroits, quand un chevalier et ses troupes en armes, suzerain ou vassal du seigneur local, arrivaient dans un village, il était accueilli par une délégation de paysans qui avaient des fleurs dans une main et des outils/armes de fortune dans l’autre. La délégation demandait au chevalier s’il comptait lors de son séjour respecter la loi et la coutume locales ou s’il venait pour imposer la loi féodale. S’il répondait par la première option, les fleurs étaient offertes, la seconde option voyait les paysans le combattre…) C’est aussi par la force créatrice et constructrice du peuple, aidée par toute la force de la science et de la technologie moderne, que l’anarchie pousse maintenant pour mettre en place les institutions nécessaires pour garantir le développement libre de la société, en contraste de ceux qui mettent leur espoir dans des lois créées par une minorité dominante et régnante et imposées aux masses par un système disciplinaire rigoureux (l’État).
Nous pouvons donc dire qu’en ce sens il y a toujours eu des anarchistes et des étatistes. De plus, nous trouvons toujours que les institutions (sociales), même les meilleures d’entre elles, celles qui furent originellement faites pour maintenir l’égalité, la paix et l’entraide, se sont pétrifiées en vieillissant. Elles ont perdu leur objectif initial, elles sont tombées sous la domination d’une minorité ambitieuse et elles ont fini par devenir un obstacle au plus grand développement de la société, puis des individus, plus ou moins isolés, rebelles. Mais tandis que quelques uns de ces mécontents, en se rebellant contre l’institution devenue répugnante, ont pensé à la modifier dans l’intérêt de tous, et par dessus tout en renversant toute autorité, étrangère à toute institution sociale (les clans, la tribu, la commune de village, la guilde etc…), d’autres ont seulement pensé à se séparer et à se mettre au dessus de ces institutions afin de dominer les autres membres de la société et de s’enrichir aux dépends des dominés.
Tous les réformateurs politiques, religieux, économiques ont appartenu à la première des deux catégories et parmi eux, il y a toujours eu des individus qui, sans attendre leurs concitoyens ni même une minorité d’entre eux être imbibée des mêmes idées qu’eux, sont allés de l’avant et se sont soulevés contre l’oppression, dans des groupes plus ou moins petits, voire même seuls si personne ne les suivait. Nous avons eu des révolutionnaires dans toutes les périodes de l’histoire.
Mais ces révolutionnaires avaient aussi deux aspects différents. Certains, bien que luttant contre l’autorité qui s’est développée au sein de a société, ne cherchèrent pas à détruire cette autorité, mais résolurent de la prendre pour eux-mêmes. Au lieu d’un pouvoir oppresseur,, ils cherchèrent à en constituer un nouveau, qu’ils détiendraient et ils promirent, souvent de bonne foi, que la nouvelle autorité aurait le bien-être et le bien commun à cœur, qu’ils seraient leur véritable représentant, promesse qui plus tard fut trahie ou oubliée. Ainsi furent constitués les autorités impériales dans la Rome des Césars, l’autorité de l’église catholique dans les premiers siècles de notre ère, le pouvoir dictatorial des cités médiévales durant leur période de déclin (NdT: fin XIIIème et XIVème siècle, après plus de 300 ans de rayonnement en Europe), etc. Le même mouvement fut utilisé pour établir l’autorité royale en Europe à la fin de la période féodale. La foi en un empereur “pour le peuple”, un César, n’est toujours pas morte, même de nos jours.
Mais à côté de ce courant autoritaire, un autre courant s’est affirmé avec le temps lorsque changer les institutions établies s’avéra nécessaire. De tout temps, de la Grèce antique à aujourd’hui, il y a eu des individus et des courants de pensée et d’action qui n’ont pas cherché à remplacer l’autorité par une autre, mais de détruire l’autorité qui fut greffée artificiellement sur des institutions humaines et populaires et ce sans qu’une autre autorité ne prenne sa place. Ils proclamèrent à la fois la souveraineté de l’individu et du peuple et ils tentèrent de libérer les institutions existantes des excroissances d’autorité qui les pourrissaient.. Ils œuvrèrent pour rendre une liberté complète à l’esprit collectif des masses de façon à ce que le génie populaire une fois de plus reconstruise les institutions de l’entraide et de la protection mutuelle, en harmonie avec les nouveaux besoins et les nouvelles conditions de l’existence. Dans les cités de la Grèce ancienne et spécifiquement dans les cités médiévales comme Florence, Pskov, Laon, Novgorod, Fribourg (NdT: Freiburg en allemand = ville libre…), on trouve de nombreux exemples de ces conflits.
Nous pouvons donc dire que les jacobins et les anarchistes ont toujours existé parmi les réformateurs et les révolutionnaires.
De formidables mouvements populaires, estampillés d’un caractère anarchiste, se sont plusieurs fois déroulés dans le passé. Des villages et des villes se sont soulevés contre le principe même du gouvernement, contre les organes de l’État, ses tribunaux, ses lois et ils proclamèrent la souveraineté des droits de l’Homme. Ils refusèrent toute loi écrite et affirmèrent que tout Homme devait se gouverner selon sa propre conscience. Ils essayèrent ainsi d’établir une nouvelle société basée sur le principe de l’égalité, de la liberté totale et du travail. Dans le mouvement chrétien en Judée sous Auguste, contre la loi romaine, l’état romain et la moralité ou plutôt l’immoralité de cette époque, il y avait incontestablement bien des éléments de l’anarchie. Petit à petit ce mouvement dégénéra en un mouvement d’église, façonné d’après l’église hébraïque et la Rome impériale elle-même, ce qui naturellement tua tout ce que le christianisme possédait d’anarchiste, y donna une forme romaine et bientôt cela devint le soutien principal de l’autorité, de l’État, de l’esclavage et de l’oppression. Les premières graines “d’opportunisme” qui furent introduites dans le christianisme sont déjà visibles dans les évangiles et les actions des apôtres, ou du moins, dans les versions de ces écrits qui constituent le nouveau testament.
De manière similaire, le mouvement baptiste du XVIème siècle qui inaugura et amena la réforme de l’église de Rome, avait aussi une base anarchiste. Mais celle-ci fut écrasée par ces réformateurs qui, sous la tutelle de Martin Luther, se liguèrent avec les princes contre les paysans rebellés, le mouvement fut éradiqué par un grands massacres de ceux-ci et de celles des “basses classes” des villes. Puis l’aile droite des réformateurs dégénéra petit à petit jusqu’à ce qu’elle devint une compromis entre sa propre conscience et l’État qui existe aujourd’hui sous le nom de protestantisme.
Ainsi, pour résumer, l’anarchie est née dans le même mouvement de protestation et de critique révolutionnaires qui donna naissance au socialisme de manière générale. Mais une portion des socialistes, après avoir atteint l’étape de la négation du capital et d’une société fondée sur la mise en esclavage du travail au profit du capital, s’arrêta là. Ils ne se déclarèrent pas contre ce qui constitue la véritable force du capital, l’État et son principal soutien; la centralisation de l’autorité, la loi (toujours faite par une minorité au pur profit de cette même minorité) et une forme de justice dont le but principal est de protéger à la foi l’autorité et le capital.
Quant à l’Anarchie, elle n’exclut pas ces institutions de ses critiques bien au contraire. elle lève même sa main sacrilège non seulement contre le capital mais aussi contre ces porte-flingues du capitalisme.
This entry was posted on 18 septembre 2017 at 7:03 and is filed under actualité, altermondialisme, autogestion, militantisme alternatif, philosophie, politique et social, politique française, résistance politique, société libertaire, terrorisme d'état with tags anarchie, désobéissance civile, dissidence a l'oligarchie, guerre contre le terrorisme d'état, les origines de l'anarchie, oligarchie financiere, pierre kropotkine "origines de l'anarchie", résistance politique, société état et démocratie, société libertaire. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0 feed. You can leave a response, or trackback from your own site.
28 Réponses to “Résistance politique: Origines de l’anarchie”
Laisser un commentaire Annuler la réponse.
Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.
18 septembre 2017 à 9:52
Ce texte répond à nombres de questionnements très actuels ; En France, comme partout ailleurs…
Confondant.
Jo
18 septembre 2017 à 11:50
comme bien d’autres… à lire et diffuser sans modération… 😉
18 septembre 2017 à 2:25
Ouaip, je m’attèle d’ailleurs à le relayer !
18 septembre 2017 à 3:38
merci 😉
18 septembre 2017 à 3:39
Il suscite du reste un très bon intérêt… cool !…
18 septembre 2017 à 5:59
Oui, comme quoi ça répond pleinement à un questionnement.
18 septembre 2017 à 6:44
les brehons d’Irlande = c’est bien brehons ?
19 septembre 2017 à 1:40
oui, c’est un mot celtique.
18 septembre 2017 à 6:45
Cela est semblable à la Loi de Brehon ?
19 septembre 2017 à 1:49
oui…
https://1tierschemin.wordpress.com/2015/09/26/la-propriete-collective-originelle-de-la-terre-en-irlande-p-w-joyce/
19 septembre 2017 à 1:59
Les Irlandais et les Écossais. de souche celte, ont la même vision ancestrale.
Ceci est parfaitement illustré dans la remarquable chanson d’Iron Maiden (2001) « The Clansman »:
« The Clansman »
Wake alone in the hills
With the wind in your face
It feels good to be proud
And be free and a race
That is part of a clan
And to live on highlands
And the air that you breathe
So pure and so clean
When alone on the hills
With the wind in your hair
With a longing to feel
Just to be free
It is right to believe
In the need to be free
It’s a time when you die
And without asking why
Can’t you see what they do
They are grinding us down
They are taking our land
That belongs to the clans
Not alone with a dream
Just a want to be free
With a need to belong
I am a clansman…
Freedom [x4]
It’s a time wrough with fear
It’s a land wrough with change
Ancestors could hear
What is happening now
They would turn in their graves
They would all be ashamed
That the land of the free
Has been written in chains
And I know what I want
When the timing is right
Then I’ll take what is mine
I am the clansman
And I swear to defend
And we’ll fight to the end
And I swear that I’ll never
Be taken alive
And I know that we’ll stand
And we’ll fight for our land
And I swear that my bairns
Will be born free
And I know what I want
When the timing is right
Then I’ll take what is mine
I am the clansman…
Freedom [x4]
[x2]
No, no we can’t let them take anymore
No we can’t let them take anymore
We’ve the land of the free
No, no we can’t let them take anymore
No we can’t let them take anymore
No we can’t let them take anymore
We’ve the land of the free
Oh, oh-oh-oh-oh, oh-oh-oh-oh
Oh, oh-oh-oh-oh, oh-oh-oh-oh
Oh, oh-oh-oh-oh, oh-oh-oh-oh
Freedom [x4]
It is right to believe
In the need to be free
It’s a time when you die
And without asking why
Can’t you see what they do
They are grinding us down
They are taking our land
That belongs to the clans
Not alone with a dream
Just a want to be free
With a need to belong
I am a clansman…
And I know what I want
When the timing is right
Then I’ll take what is mine
I am the clansman…
Freedom [x4]
And I know what I want
When the timing is right
Then I’ll take what is mine
I am the clansman…
Ici, la meilleure version, live in concert à Rio (mai 2001):
http://www.youtube.com/watch?v=f1rUSuYGWa0
19 septembre 2017 à 11:58
Ah ouais = Excellent ce live !
Vous connaissez Malicorne ?
Y z’avaient utiliser des instruments, très anciens, notamment sur des balades d’inspiration gaéliques vraiment intéressant.
Le nom m’échappe là tout de suite, perso, j’avais adoré.
Comme vous connaissez Ange qui est beaucoup plus structuré que Malicorne et j’avoue qu’il y a rien à jeter chez Ange…
20 septembre 2017 à 12:20
oui bien sûr on connaît, mais Ange a une autre dimension…
20 septembre 2017 à 9:52
Oui, incontestablement, pour ceux qui aiment, rien n’est à jeter avec Ange.
Aurélia par exemple… J’adore !
20 septembre 2017 à 12:01
Au delà du délire ; Godevin le Vilain, et le petit con se fait ►
20 septembre 2017 à 12:21
Au delà du délire… peut-être leur meilleur album ?…
20 septembre 2017 à 9:53
Le cimetière des arlequins aussi…
20 septembre 2017 à 12:12
Sinon y’a bien évidemment le « Prince qu’en mains tenez » de Tri Yann. Et je crois bien qu’il est sorti en 1977 celui-là non ?
20 septembre 2017 à 12:21
dans ces eaux là oui…
18 septembre 2017 à 8:27
Normal, trop fort Kropotkine sur ce coup là !
Tenez, je me suis éclatée, et je pense que ça va se voir ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2017/09/18/la-mere-peinarde-au-populo/
Et dans les PDF pour prolonger la lecture, j’ai rappelé votre excellent Petit Précis entre autres…
Merci à vous !
Jo, la mère Peinarde !
19 septembre 2017 à 1:45
TB.. c’est bien d’avoir cité la tortue taoïste Oogway (du film « Kung Fu Panda » à la fin…
19 septembre 2017 à 10:20
Je l’avais relevé, il y a pas très longtemps, mais sans savoir que c’était la Tortue taoïste Oogway.
Je le rajoute en section com, des fois qu’elle me réclamerait des DDA la Tortue !
Hi, hi…
19 septembre 2017 à 2:24
😀 😀
18 septembre 2017 à 5:45
un billet en lien est trop loin, je vous le laisse là.
http://www.moonofalabama.org/2017/09/trumps-insurgency.html
le donald, toujours moins pire que killary? oui 🙂
The insurgency that brought Trump to the top was defeated by a counter-insurgency campaign waged by the U.S. military. (Historically its first successful one). The military has taken control of the White House process and it is now taking control of its policies.
19 septembre 2017 à 1:19
peste bubonique ou ebola.. c’est le choix… la réponse est: l’État doit partir et sans lui le pouvoir rentre dans le rang, dans le peuple, tout le reste n’est que blablatage futile.
18 septembre 2017 à 8:21
[…] Traduit de l’anglais par Résistance71 ► URL de l’article ► https://resistance71.wordpress.com/2017/09/18/resistance-politique-origines-de-lanarchie/ […]
19 septembre 2017 à 2:02
Pour Jo et tout le monde, on remet çà en commentaire séparé pour meilleure appréciation:
Les Irlandais et les Écossais. de souche celte, ont la même vision ancestrale.
Ceci est parfaitement illustré dans la remarquable chanson d’Iron Maiden (2001) « The Clansman »:
« The Clansman »
Wake alone in the hills
With the wind in your face
It feels good to be proud
And be free and a race
That is part of a clan
And to live on highlands
And the air that you breathe
So pure and so clean
When alone on the hills
With the wind in your hair
With a longing to feel
Just to be free
It is right to believe
In the need to be free
It’s a time when you die
And without asking why
Can’t you see what they do
They are grinding us down
They are taking our land
That belongs to the clans
Not alone with a dream
Just a want to be free
With a need to belong
I am a clansman…
Freedom [x4]
It’s a time wrough with fear
It’s a land wrough with change
Ancestors could hear
What is happening now
They would turn in their graves
They would all be ashamed
That the land of the free
Has been written in chains
And I know what I want
When the timing is right
Then I’ll take what is mine
I am the clansman
And I swear to defend
And we’ll fight to the end
And I swear that I’ll never
Be taken alive
And I know that we’ll stand
And we’ll fight for our land
And I swear that my bairns
Will be born free
And I know what I want
When the timing is right
Then I’ll take what is mine
I am the clansman…
Freedom [x4]
[x2]
No, no we can’t let them take anymore
No we can’t let them take anymore
We’ve the land of the free
No, no we can’t let them take anymore
No we can’t let them take anymore
No we can’t let them take anymore
We’ve the land of the free
Oh, oh-oh-oh-oh, oh-oh-oh-oh
Oh, oh-oh-oh-oh, oh-oh-oh-oh
Oh, oh-oh-oh-oh, oh-oh-oh-oh
Freedom [x4]
It is right to believe
In the need to be free
It’s a time when you die
And without asking why
Can’t you see what they do
They are grinding us down
They are taking our land
That belongs to the clans
Not alone with a dream
Just a want to be free
With a need to belong
I am a clansman…
And I know what I want
When the timing is right
Then I’ll take what is mine
I am the clansman…
Freedom [x4]
And I know what I want
When the timing is right
Then I’ll take what is mine
I am the clansman…
Ici, la meilleure version, live in concert à Rio (mai 2001):
http://www.youtube.com/watch?v=f1rUSuYGWa0
19 septembre 2017 à 7:11
I like it, man, I like… 😉