Cuba no… Cuba si !…

Résistance 71

20 décembre 2014

 

Nous n’allons pas répéter en détail ce qui a été rappelé en long, en large et en travers ces derniers temps au sujet de Cuba. Grandes lignes:
1959: Un groupe emmené par Castro et Guevara renverse l’oligarque pro-US Batista et libère le pays.
1961: L’empire essaie de reprendre la main et échoue dans le fiasco de la Baie des Cochons.
1962: Le monde frise nous dit-on, la guerre nucléaire avec la crise des missiles soviétiques de Cuba.
Depuis lors, embargo états-unien sur l’économie du pays… Politique qui depuis 52 ans, échoue, alors que Cuba est devenu un pays dont les véritables efforts humanitaires dans le monde sont réellement respectés et dont l’économie en quasi-autarcie (forcée) laisse bon nombre d’initiatives au peuple.
L’empire du goulag levant (ex-USA) vient d’annoncer soi-disant la fin de cette politique. A voir… Obama vient de dire que les sanctions ne seront pas levées dans l’immédiat. Les relations diplomatiques vont être rétablies. Ah bon ?

Honnêtement, il ne vaudrait mieux pas… pour Cuba ! Que va t’il se passer ? Nous pouvons anticiper avec une quasi-certitude que le rétablissement des relations diplomatiques ne va pas se produire sans attaches. Exemple: la réouverture d’ambassades. Les yanks vont revenir à La Havanne et ouvrir un nid d’espions comme partout ailleurs, avec le renfort de la cohorte habituelle de sa 5ème colonne d’ONG travaillant pour l’USAID/NED/CIA/Soros ayant pour mission de pourrir la société de l’intérieur et à terme de la diviser pour mieux manipuler les factions sensibles vers une « révolution colorée » comme en Ukraine, Georgie, Tunisie, Egypte, Ukraine de nouveau, Hong Kong (liste non exhaustive).

Ce que l’oligarchie n’a pas réussi à faire de l’extérieur elle le fera de l’intérieur à grand renfort de propagande en faveur de la société de consommation. Quand Coca Cola, Pepsi, MacDonald’s, Monsanto et autre pourriture de l’industrie agro-alimentaire mettront les pieds à Cuba, l’arrêt de mort sera signé. Rien à faire d’autre que d’attendre que la gangrène fasse son œuvre. Si Cuba refuse les conditions qui viendront nécessairement avec le « package deal » et nul doute que la création d’une banque centrale inféodée à Wall Street et la BRI de Bâle fera partie des conditions afin d’endetter le pays, condition sine qua non de l’esclavage des nations modernes,  alors la « guerre économique » (ou pire) continuera.

La question est donc de savoir: Les Cubains sauront-ils éviter le piège tendu, par ce que cela en a vraiment l’air ? Le (vieux) leadership cubain va t’il « en croquer » et trahir son peuple après tant d’années ?

Autre question qui vient à l’esprit: Pourquoi maintenant ? Que se cache t’il derrière ce timing ? Finalement… Qu’en pense Fidel aussi ? On entend Raul, mais Fidel ?…

Affaire à suivre de près dans les semaines, mois à venir…

4 Réponses to “Cuba no… Cuba si !…”

  1. Obama/soetero a dit : qu’il était temps de changer de stratégie envers Cuba – quel altruisme !!!

    il a quel âge ce Soros – lui aussi il est temps d’aller voir ailleurs … Mais là aussi il est capable  » de foutre la merde »

  2. Je suis complètement d’accord avec votre analyse…
    Y’a pas à ce poser de question, ils exécutent le Plan et rien n’est dû au hasard, rien, nada…

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