Comment le mouvement BLM aux Etats-Unis, sans être anarchiste, reflète certaines idées et méthodologie de l’anarchie en mouvement 1ère partie (CrimethInc)

Nous pensons que si le mouvement BLM a été récupéré politiquement par l’establishment yankee (et ailleurs, surtout en France…), néanmoins cela ne veut pas dire qu’il soit sous contrôle partout puisqu’il est décentralisé et impossible à contrôler dans son intégralité. L’analyse faite par CrimethInc ci-dessous demeure valide, même s’il convient d’émettre quelques réserves et de toujours demeurer prudent envers les mouvements de masse dont le leadership et la structure sont prônes à être infiltrés et pilotées par le système, de l’intérieur, pour toujours servir la même fonction du diviser pour mieux régner. Donc sur ce qui suit, oui sur le papier, prudence sur le terrain, chaque cellule ayant ses caractéristiques propres.
Ceci dit et de manière générale, les huit points  de similitudes valides entre les mouvements BLM , Justice pour George Floyd et les mouvements anarchistes abordés dans cette émission radiophonique américaine sont les suivants : l’auto-détermination, la décentralisation, le combat contre la suprématie blanche, l’entraide, l’infrastructure du mouvement social, la diversité des tactiques, le changement systémique et la suprématie du peuple sur la propriété et le profit. Analyse intéressante et à partager.
~ Résistance 71 ~

“Obéir, non ! Et gouverner ? Jamais !”
~ F. Nietzsche (Le gai savoir #33) ~

TEW1

L’anarchie en mouvement : les huit points sur lesquels le mouvement Black Lives Matter (BLM, aux Etats-Unis du moins, NdT) et de justice pour George Floyd reflète les idées anarchistes en action

Extrait du poscast # 79 de la radio anarchiste The Ex-Worker / CrimethInc (USA)

Source de la transcription intégrale :
https://crimethinc.com/podcasts/the-ex-worker/episodes/79/transcript

Traduit de l’anglais par Résistance 71

Avril 2021

1ère partie

2ème partie

INTRODUCTION: Repenser l’anarchie

Quelle est la vérité au sujet des anarchistes d’aujourd’hui ? En particulier, comment devrions-nous comprendre la relation entre les anarchistes ou l’anarchisme et les rébellions qui se sont produites ces six derniers mois ? Pour offrir une vision sur la question, nous allons ci-dessous partager un article que nous avions publié en conjonction avec le projet anarchiste Agency en juin dernier. D’un côté, comme nous l’avons déjà clarifié, il rejette la notion que des anarchistes sont derrière le mouvement de protestation, le menant ou le contrôlant. D’un autre côté, il reconnaît que la forme des rébellions a pris quelques caractéristiques d’une vision anarchiste d’un grand changement social.

Ceci peut parfaitement et simplement être compris, donc soyons le plus clair possible : nous ne sommes pas en train d’essayer d’affirmer que le mouvement Black Lives Matter (BLM) est un mouvement anarchiste, ni d’étiqueter ses participants comme “militants anarchistes”, alors qu’un grand nombre d’entre eux ne choisissent pas ce label pour eux-mêmes. Les étiquettes n’ont aucune importance. Nous parlons plutôt de résonances, de parallèles et de valeurs partagées.. Nous parlons de ces mouvements comme expressions en pratique de ce que bien des anarchistes ont appelé en théorie. Alors que nous ici sur la radio Ex-Worker sommes nous mêmes de manière évidente anarchistes, nos visions pour un changement social ou un monde idéal ne sont pas basés sur la volonté de faire de tout le monde un anarchiste. C’est ce qui nous démarque totalement des gauchistes autoritaires et de bien des autres mouvements du spectre politique. Nous n’avons que faire de recruter [pour un parti], nous nous préoccupons de trouver un cadre de travail dans lequel nous pouvons fonctionner hors de toute hiérarchie pour briser le pouvoir autoritaire. Ainsi lorsque des critiques cherchant à minimiser le mouvement [BLM] le qualifie “d’anarchie”, nous somme là pour dire “oui !” et c’est ce que nous devons célébrer à son sujet. Lorsque des millions de personnes dont la très vaste majorité n’a jamais rencontré un anarchiste ni même ne sait ce qu’est l’idée anarchiste, se liguent et se rejoignent pour défier directement l’injustice au sein de réseaux horizontaux et décentralisés, quel que soit le nom que vous voulez lui donner, c’est quelque chose que nous, les anarchistes, pouvons célébrer.

Voilà l’anarchie : huit façons par lesquelles BLM et les manifestations en faveur d’une justice pour George Floyd reflètent les idées anarchistes en action

Depuis que la police de Minneapolis a brutalement assassiné George Floyd dans la rue le 25 mai 2020, des manifestations se sont produites à travers les Etats-Unis et le monde. Des millions de personnes sont descendues dans la rue pour demander justice pour George Floyd et Breonna Taylor ainsi que la fin de la terreur et de la violence policières, soulignant la nécessité d’éradiquer le racisme systémique en changeant profondément la société. Dans les 24 heures qui ont suivi les premières manifestations, le président des Etats-Unis (Trump) a affirmé que des anarchistes et des “antifas” étaient responsables des troubles qui ont éclaté dans les villes à travers le pays. Ce blâme mit sur les anarchistes vise à discréditer ces révoltes populaires tout en diabolisant et en isolant les participants. Pourtant les voies de cet ordre qui nous a trompé pratiquement tous sont devenues bien claires et transparentes. La rage et la protestation ont émergé  et se sont étendues bien au-delà de toute idéologie de groupe particulière. Alors que des dizaines de milliers de personnes remplissent les rues des villes de la nation, il est bien clair que ce ne sont pas les anarchistes qui organisent tout cela. Les manifestations et les troubles qui les accompagnent représentent une réponse organique à un grand besoin qui se fait sentir de plus en plus largement. Dans le même temps, cette source de mouvement de terrain organique, fondé sur des tactiques connues que tout le monde peut reproduire et employer, incarne les modèles anarchistes pour le changement de société. Beaucoup des principes et des pratiques utilisés de manière fondamentale par le mouvement sont des principes et pratiques anarchistes de très longue date dans le mode organisationnel.

Ici, nous explorons les racines anarchistes de huit principes qui ont été essentiels au succès des mouvements BLM et JGF et de leurs manifestations, en cherchant à centrer des initiatives de ces mouvements qui réfléchissent des valeurs anti-autoritaires. Pour un historique du mouvement anarchiste noir, nous recommandons l’ouvrage de Lorenzo Kom’boa Ervin “Anarchism and the Black Revolution” ou la plus récente déclaration d’Anarkata, dont les liens sont disponibles sur notre site.

Auto-Determination

Une de bien des choses que les politiciens essaient de cacher et d’obscurcir en insistant sur le fait que “des agitateurs externes” sont responsables de la révolte qui a commencé à Minneapolis est que les communautés opprimées aux Etats-Unis sont déjà occupées et exploitées par des gens de l’extérieur. Ceci a commencé avec la colonisation de l’Amérique du Nord par les colons européens qui sont de fait les “agitateurs extérieurs” originaux et cela continue aujourd’hui avec la propriété de la vaste majorité de la terre et du foncier ainsi que des entreprises dans les voisinages noirs, indigènes et immigrants par des non-résidents n’ayant le plus souvent que peu ou pas de liens avec ces communautés, sans parler de la gouvernance et de la police de ces communautés effectuées par des policiers tels que Derek Chauvin (NdT: l’assassin de George Floyd) qui ne vit pas dans la zone et commute dans les districts que lui et ses collègues terrorisent.

En opposition à ces occupations, les anarchistes appellent à l’auto-détermination, argumentant qu’individus et communautés devraient contrôler leur propre corps et conditions de vie et déterminer leur propre destinée plutôt que de vivre sous l’imposition du pouvoir d’état, qui est construit pour servir les besoins pressants du plus petit nombre privilégié plutôt que les besoins de tous. Comme les horribles assassinats de George Floyd et de Breonna Taylor le montrent, reconquérir le contrôle sur l’espace public des mains des forces de police qui tiennent les communautés noires américaines en otage, est un grand pas vers l’auto-détermination.

De la même manière, les anarchistes pensent que que ceux qui sont directement affectés par une situation doivent être ceux qui décident quelle réponse y apporter. En prenant l’initiative de répondre à l’assassinat de George Floyd par eux-mêmes et selon leurs propres termes plutôt que de s’en référer aux “leaders de la communauté” ou de pétitionner le gouvernement pour que le tort soit redressé, les gens de Minneapolis ont rendu leur demande d’autonomie absolument claire comme de l’eau de roche. Dans les rues de leurs voisinages, dans leurs écoles et sur leurs lieux de travail, des gens ordinaires en révolte trouvent du soutien en provenance des anarchistes dans leurs efforts d’atteindre une véritable auto-détermination pour leurs communautés.

Comme Kali Akuno de la Coopération de Jackson l’a dit : “Nous devons utiliser la plus grande puissance que nous avons, qui est celle du contrôle de nos corps, du contrôle de notre travail, de façon à rendre la situation absolument ingouvernable et intenable pour les Etats-Unis et le faire de manière systémique et organisée.

La décentralisation

Contrairement à ce que dit la propagande des théoriciens de la conspiration de l’extrême-droite, il n’y a pas eu une simple force, une organisation ou ne idéologie qui ont mené ces manifestations. Les démonstrations publiques pour la justice et contre la violence policière se sont déroulées dans 50 états et dans près de 50 autres pays ces dernières semaines et ce sans aucune organisation centralisée que ce soit.

En contraste avec tout effort venant d’en haut de manière centralisée, cette éclosion d’initiatives de la base caractérise parfaitement une approche anarchiste du changement social. Tout comme le mouvement Occupy Wall Street, que les activistes anarchistes et leurs tactiques ont aidé à lancer, les manifestations locales peuvent prendre différentes formes en accord avec le contexte tout en amplifiant le message général. La liaison horizontale entre les participants permet une certaine flexibilité d’action, permettant aux gens de s’impliquer de la manière qu’ils perçoivent la mieux adaptée au moment. Ce modèle a gagné des victoires historiques comme par exemple celle de la mobilisation contre le sommet de l’OMC à Seattle en 1999 durant laquelle les anarchistes et autres groupes ont débordé la police grâce à une structure de réseau d’affinité de groupes autonomes qui travaillèrent de concert pour complètement court-circuiter la ville.

Aujourd’hui, les activistes de BLM emploient également une approche décentralisée, permettant au mouvement de s’étendre organiquement et de s’assurer qu’il ne puisse pas être contenu ni coopté. (NdT: c’est ce qui s’est aussi passé avec le mouvement des Gilets Jaunes dès novembre 2018, mouvement qui n’a jamais été infiltré ni coopté car fonctionnant de manière horizontale quasiment instinctivement. Les rares “leaders” corrompus ou corruptibles ayant été rapidement mis à l’écart ainsi que les merdias et les politiques…)

La lutte anti suprématie blanche

En tant que promoteurs de l’égalité, les anarchistes s’opposent à la suprématie blanche et au fascisme. (NdR71 : pour ceux qui pensent et disent que le fascisme n’existe plus car un fait unique du passé et de l’histoire italienne, l’idéologie qui le régissait, telle que le définissait Mussolini en disant que le fascisme était la fusion de l’État et de la grosse entreprise, est toujours bien vivace et on ne peut que constater que le projet en marche du Nouvel Ordre Mondial est cela : une fusion qui est déjà en grande partie accomplie. Mussolini fut la réponse d’une bourgeoisie terrifiée aux conseils ouvriers autonomes italiens de 1920. Le résultat en sera une fusion étatico-corporatrice supranationale…) Ceux qui subissent la violence coloniale se sont toujours défendus contre la violence raciste ; les anarchistes agissent toujours par solidarité même lorsqu’ils ne sont pas la cible. Dans une des plus anciennes expressions de l’anarchisme aux Etats-Unis, l’influent abolitionniste William Lloyd Garrison connecta son rejet des institutions gouvernementales et de la propriété à son opposition à l’institution de l’esclavage. Dans les années 1980-90, les anarchistes à travers l’Amérique du Nord formèrent des sections de lutte anti-racisme pour lutter contre les organisations néo-nazies. Aujourd’hui, les soi-disants groupes “antifas” font partie de cette longue tradition de défense des communautés contre le racisme et la violence d’extrême-droite. Historiquement, l’organisation anarchiste avec en fer de lance les Afro-Américains et autres groupes de couleurs, a joué un rôle crucial dans la poussée des mouvements sociaux contre le racisme systémique. De Ferguson à Charlotesville en passant par Minneaopolis aujourd’hui, des anarchistes de toute ethnicité ont été sur la ligne de front dans le combat contre l’extrême-droite et la prévention de la montée du néo-nazisme et du néo-confédéralisme (NdT: se référant au sécessionisme sudiste de la guerre de sécession) et autre suprémacisme blanc visant à nuire aux gens de manière générale.

Les efforts du président Trump, du ministre de la justice Barr et des médias d’extrême-droite pour déclarer le mouvement “antifa” organisation terroriste sont une trame transparente pour minimiser et diaboliser ce soulèvement populaire, distraire et induire les supporteurs en erreur. Le Ku Klux Klan (KKK), l’organisation terroriste la plus létale de l’histoire des Etats-Unis, ne reçoit jamais tant de condamnation, ni les groupes qui ont radicalisé les racistes et qui ont assassiné Heather Heyer à Charlottesville, ni le gang suprémaciste blanc dont le symbole / logo fut exhibé par un flic du NYPD la semaine dernière durant une manifestation de BLM. Le gouvernement Trump étiquette ceux qui s’opposent au suprémacisme blanc et au fascisme comme “terroristes”. (NdT: on est toujours le “terroriste de quelqu’un… N’oublions pas que les troupes d’occupation allemandes durant la guerre, appelaient les résistants français “Terroristen”, tout comme les partisans, la résistance russe…)

Note de Résistance 71 : Tout ceci, qui est une réalité sociale aux Etats-Unis depuis leur fondation, est parfaitement exposé dans le film devenu culte de John Landis “The Blues Brothers” (1978), Jake (John Belushi) and Elwood (Dan Ackroyd) représentant le contre-pouvoir et le pouvoir de l’humain dans sa lutte contre l’oppression, la discrimination, l’exploitation et le racisme. Jake et Elwood Blues sont les “anars” pieds nickelés qui dament le pion au système et à la déviance sociale, du reste le dernier tiers du film voit les forces étatiques (police locale corrompue et d’état), les red necks racistes représentés par le groupe de Country Music et les néo-nazis en uniforme, se liguer à leur poursuite, ce qui se termine par le plus grand carambolage de voitures (non-cgi) de l’histoire du cinéma et la victoire de nos pieds nickelés, qui sauvent leur ancien orphelinat de la fermeture. Cette coalition est un clin d’œil cinématographique à l’histoire qui, de la Commune de Paris à la révolution sociale espagnole de 1936 en passant par Cronstadt, a vu toutes les forces, si antagonistes étaient-elles supposées être, se liguer contre toute velléité de défier la norme étatico-marchande en place, prouvant par là même que tout cela n’est que pure mascarade et que le système se ligue toujours même avec ses plus antagonistes forces d’apparence, pour écraser toute velléité d’émancipation et de rébellion.
“The Blues Brothers”, à voir, revoir et… à écouter sans aucune modération !

-[]-

“Pour tout changer, un appel anarchiste”, CrimethInc, 2015, rév.2020

Il n’y a pas de solution au sein du système, n’y en a jamais eu et ne saurait y en avoir ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

+

4 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

A suivre…

circlingthedrain

17 Réponses to “Comment le mouvement BLM aux Etats-Unis, sans être anarchiste, reflète certaines idées et méthodologie de l’anarchie en mouvement 1ère partie (CrimethInc)”

  1. Patrisse Cullors, qui a créé en 2013 le mouvement Black Lives Matter, aurait acquis une maison à 1,4 million de dollars dans un quartier huppé à la population majoritairement blanche. L’activiste se définit elle-même comme «marxiste».

    https://fr.sott.net/article/36963-Tartufferie-marxo-racialiste-la-fondatrice-de-BLM-critiquee-pour-avoir-achete-une-maison-dans-un-quartier-chic-de-Californie

    Quand on achète une maison à ce prix là…
    Peut-on être fondamentalement contre l’état…
    Qui est le seul à même de pouvoir protéger cet investissement capitaliste avec sa police et son système judiciaire…?

    • eh non… Mais tous ne sont pas des profiteurs / exploiteurs de situation… En France, la plupart des mouvements « anti-racistes », « antifas », et « anarchistes » bouffent au râtelier du système directement ou indirectement et sont donc contrôlables et contrôlés. Certains en croquent mais tous n’en croquent pas… Toujours les mêmes histoires: celle du bain, du bébé et de l’eau… et celle de la fumée et du feu… 😉
      Dans l’esprit de Cheval Fou

      • 😉

        Dés que l’homme ou la femme peut s’extraire de la nasse…
        Peu importe la couleur…il le fait…
        Donc…
        L’homme est-il réellement fondamentalement bon…?
        Il est impossible en tout cas d’en faire une généralité.

        • parce qu’il/elle en a la possibilité, parce que le système fait en sorte que cela se passe et doive se passer ainsi. La nature humaine n’est pas assujettie à « sortir de la nasse », la nasse a été créée en premier lieu, ainsi que la ou les façons d’en sortir. C’est une construction sociale et comme toute construction… elle peut être totalement déconstruite et reconstruite, radicalement différemment. Selon la véritable nature humaine par exemple, qui est faite de coopération, de partage et de jouissance collective (rien de sexuel là dedans… 😉 )
          C’est lorsqu’il ne sera plus possible de se conduire de la sorte (comme la pétasse de BLM) que l’humain verra et reconnaîtra sa véritable nature.
          L’humain comme tout animal et toute partie de la nature n’est ni bon ni mauvais. Le bien et le mal sont des constructions sociales également qui n’existent qu’en rapport à des référentiels tout aussi construits.
          La société des sociétés, comme Nietzsche l’avait bien compris, celle de la « surhumanité », qui nous verra dépasser notre condition fabriquée à tous les niveaux, se fera par delà le « bien » et le « mal »

          “Là où cesse l’État, c’est là que commence l’Homme, celui qui n’est pas superflu : là commence le chant de ce qui est nécessaire, la mélodie unique et irremplaçable. Là où cesse l’État — regardez donc mes frères ! Ne les voyez-vous pas, l’arc-en-ciel et les ponts du surhumain ?”
          ~ Friedrich Nietzsche, “De la nouvelle idole” ~

          • « comme la pétasse de BLM »

            Là mon ami…
            N’oublies pas de mettre les deux genoux à terre pour te faire pardonner…et le poing en l’air bien sûr…😀

            • Ah on ne respecte rien. 😉 mais à ce niveau de foutage de gueule… y a pas d’autre mot… Les leaders « reconnus » sont faits et créés pour pourrir toute résistance de l’intérieur, le pain béni de l’oligarchie et quand il n’y a pas de leader, l’oligarchie en crée un ou une via ses merdias, on l’a vu avec les Gilets Jaunes et c’est tout à l’honneur de la masse des GJ qui ne s’est pas laissée bernée.

              On a ressorti ce texte de l’IS de 1966 sur les organisations révolutionnaires avant-hier… était-ce par hasard ?… 😉
              Dans l’esprit de Cheval Fou

            • sortons des cas de personne, le podcast d’Ex-worker parle de l’approche de terrain des groupes et ne mentionne même pas les « leaders » à juste titre. Que les militants fassent le tri et agissent en conséquence. Décentralisation et autonomie du mouvement, de tout mouvement politique d’action directe, c’est la seule voie vers le succès, c’est pour cela que les Zapatistes du Chiapas durent depuis 1994…

  2. Dans l’esprit de cheval fou…

    Nandi Bushell…
    La nouvelle Jimmy Hendrix…
    En plus balèze…

    • sympa, mais on est loin, loin du Jimmy quand même.. 😉
      très à l’aise la petite, sera t’elle pourrie par le système ?… à suivre…

    • Ça…
      Saura t’elle résister à la came…

      • question intéressante : qui avait intérêt à détruire la « love generation » subversive qui, à terme, a forcé l’empire à se retirer du Vietnam, qui avait intérêt à voir disparaître les Jimmy Hendrix, Janis Joplin, Jim Morrison, John Lennon, dans la foulée des JFK, Martin Luther King Jr, Malcom X etc ??…
        Qui contrôle la drogue en amont et en aval ? Qui la contrôle toujours aujourd’hui ?

        • Le mouvement love génération sans les narcotiques et autres psychotropes aurait il été ce qu’il était…?
          L’expérience militaire Woodstock…
          https://reseauinternational.net/woodstock-le-festival-du-verseau-de-la-cia/

          Sans consommateurs leurs réseaux s’effondreraient…
          La seule chose qui pourrait démontrer le contraire de ce que je suis en train de dire…
          C’est les médicaments légaux de l’industrie pharmaceutique à base d’opiacés créant une dépendance au produit…
          Nécessitant de trouver un produit illégal de substitution lors de l’arrêt du traitement…
          La spécialité d’une très riche famille américaine…qui par le plus grand des hasards a la confession religieuse qu’il faut…

          En bout de chaînes de la consommation « récréative » il y’a des gens qui trouvent la volonté ou non de prendre ou non un produit…

          Il suffit de dire non…

          Il se passe aujourd’hui une manipulation du taux de THC dans le cannabis…
          Qui n’est pas dû au fruit du hasard…
          Le cannabis qui n’a jamais été une drogue douce l’est encore moins aujourd’hui…
          Le cannabis étant la porte d’entrée des mondes artificielles…et la première came des jeunes…

          C’est dramatique.

          • Tout est manipulation. Double avantage : le contrôle et la dépendance, la destruction d’une jeunesse et bien entendu le fric, les milliards que cela représente et la capacité de financer les black ops et contrôler politiciens et méandres du pouvoir d’État.
            Il est de notoriété publique que les plus gros narco-trafiquants sont les états et un état en particulier : les Etats-Unis, eux-mêmes une succursale de la City et de la… Compagnie des Indes, cette bonne vieille institution responsable de deux guerres de l’opium pour le contrôle du marché au XIXème siècle et du contrôle de la Chine… On en est toujours là, rien n’a changé. 😉

            • Le problème…
              Comment des gens qui ne savent pas dire non à ça…
              Pourraient dire non au reste…?
              Je fais allusion à votre préconisation pour renverser le système…

              Comment expliquer ça à la jeunesse…
              Surtout en ces temps psychologiquement difficiles…?
              Et c’est loin d’être fini…

              https://www.europe1.fr/sante/de-plus-en-plus-fort-en-thc-le-cannabis-comporte-plus-de-risques-quavant-4038196

              L’empirisme de Bacon…
              « la science véritable est la science des causes »…

              La sagesse ne peut provenir que de l’expérience…
              Malheureusement…l’expérience de ces substances n’est aujourd’hui plus la même que celle qu’à pu être la nôtre…
              Elle est bien plus addictive…
              Et l’époque se charge de créer un besoin de décompression…

              L’expérience de Woodstock a été étendue au monde entier…

              Au niveau européen…le marché de la drogue c’est 30 milliards d’euros par an…

              « Les 30 milliards d’euros dépensés par an pour la drogue au détail font du marché de la drogue une source de revenus majeure pour les groupes criminels organisés de l’UE, souligne l’OEDT. 39% de ces dépenses sont consacrées au cannabis, 31% à la cocaïne, 25% à l’héroïne et 5% aux amphétamines et à la MDMA (3,4 méthylènedioxy méthamphétamine). »

              Pas de marché de la drogue sans consommateurs…

            • « Jacob’s ladder » (le film) à l’échelle planétaire… mais l’humanité prévaudra et s’émancipera, il suffira d’un déclic à un moment donné et tout basculera. L’arrogance des ordures de la domination et de l’exploitation les perdra, le processus est déjà engagé. Ce n’est qu’une question de temps, qui ne joue plus pour eux, et ils le savent, d’où le tout et n’importe quoi actuel.
              Pour cadenasser le merdier, ils vont devoir jouer avec le feu beaucoup plus dangereusement que prévu et ça les emmerde grandement, faut pas croire… parce qu’ils se rendent compte que plus ça va et plus ls y laisseront un paquet de plumes, voir tout le plumage… 😉

            • la bande organisée du crime c’est les États, rien, absolument rien ne peut se faire sans leur aval, complicité… contrôle. Les plus grands trafiquants officient depuis les bureaux feutrées des ministères et autres banques blanchissant le fric sale.

              A lire: « Crossing the Rubicon » de Michael Ruppert, ex-flic des stups de LA passé lanceur d’alerte et « suicidé » il y a quelques années et « Drugs, Oil and War » du Canadien Peter Dale Scott, deux excellents bouquins très très bien documentés sur le sujet.

Répondre à parabellum666 Annuler la réponse.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.