Un peu de baume au cœur de la Résistance mondiale à l’établissement du Nouvel Ordre Mondial…

Suffisamment rare pour le dire, sans pour autant entrer dans une quelconque arrogance. Gardons la tête froide, le nez dans le guidon et poussons encore plus fort sur les pédales…

Un des chantres, théoricien et stratège du Nouvel Ordre Mondial outre-Atlantique, Zbigniew Brzezinski, ancien conseiller à la sécurité (NSA) du président Jimmy Carter (1977-1981), créateur avec Robert Gates (ancien ministre de la défense sous Bush et Obama) d’Al Qaïda en Afghanistan dans les années 1978-79 et au delà, administrateur dans le gouvernement Reagan, protégé avec Henry Kissinger de David Rockefeller, pour qui il créa la commission trilatérale, penseur et stratège du Nouvel ordre mondial, auteurs de deux livres sur celui-ci: « Between two ages: the role of America in the technotronic era » et son chef d’œuvre géopolitique en 1997: « Le Grand Echiquier », qu’il faut avoir lu pour comprendre ce qu’il se passe aujourd’hui dans le monde, conférencier pour le CFR, think-tank néoconservateur et fer de lance de l’idéologie du capitalisme monopoliste et membre éminent du groupe Bilderberg; Brzezinski donc, faisant écho aux propos de la harpie Hillary Clinton qui déclarait en 2010 devant une commission sénatoriale: « Il y a une guerre de l’information et nous sommes en train de la perdre », vient de dire, lors d’une conférence en Pologne,  que la résistance des peuples de plus en plus éveillés politiquement et reluctants par nature à toute forme de contrôle, est en train d’empêcher les poussées de l’agenda de l’imposition du Nouvel Ordre Mondial au monde.

Camarades de la résistance francophone !... Ce compliment nous est adressé par le sommet de l’oligarchie, prenons-en acte et surtout, surtout… Ne relâchons en aucun cas les efforts !… La tête dans le guidon et on pédale.. tous… encore plus fort !

Merci à tous ceux qui relaient l’information. Au bout du compte, empêcher cette ignominie dictatoriale de la gouvernance mondiale est une question de survie, mais au-delà… Nous ne voulons pas survivre… NOUS VOULONS VIVRE !…

Nous sommes la résistance tous autant que nous sommes… Vive la Résistance !

— Résistance 71 —

 

Brzezinski: Une “Resistance Populiste” fait dérailler le Nouvel Ordre Mondial

 

La montée d’un “activisme populiste” est une menace au “contrôle extérieur”

 

Paul Joseph Watson


 

Le 26 Novembre 2012,

 

url de l’article original: avec vidéo en anglais

http://www.infowars.com/brzezinski-populist-resistance-is-derailing-the-new-world-order/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Durant un discours récent en Pologne, l’ancien conseiller à la sécurité nationale Zbigniew Brzezinski a prévenu ses coreligionnaires élitistes qu’un mouvement de “résistance” mondial mené par un “activisme populiste” contre “le contrôle extérieur” est en train de menacer de faire dérailler la poussée vers le nouvel ordre mondial.

Notant au passage que la notion du XXIème siècle devant être le siècle américain est une “folie partagée”, Brzezinski a déclaré que la domination américaine n’était plus possible du fait d’un changement social allant en s’accélérant par le moyen “de communication de masse instantannée telle la radio, la télévision et l’internet”, qui ont ensemble stimulés cumulativement  “un réveil universel de la conscience politique de masse”.

L’ancien conseiller à la sécurité a ajouté que “cette montée d’un activisme populiste mondial prouve être insensible à une domination extérieure du même type que celle qui a prévalu dans l’âge du colonialisme et de l’impérialisme.” Brzezinski a conclu en disant que “la résistance populiste persistante et hautement motivée de la part de gens politiquement éveillés et historiquement hostiles à tout contrôle extérieur est de plus en plus difficile à supprimer.”

Bien que Brzezinski a expliqué tout ceci d’une voix neutre, le contexte de l’environnement dans lequel il a fait ces déclarations, ajouté à ses commentaires précédents indiqueraient que ceci n’est pas du tout une célébration de la “résistance populiste”, mais bien une lamentation au sujet de l’impact que cette résistance a sur le type de “contrôle extérieur” dont Brzezinski fut un avocat de la première heure.

Ces remarques furent faites au cours d’un évènement de l’European Forum For New Ideas (EFNI), une organisation qui se fait l’avocat de la transformation de l’Union Européenne en un super-état fédéral anti-démocratique, le type même de “contrôle extérieur” bureaucratique dont Brzezinski disait dans son discours, qu’il était en danger.

Dans ce contexte, il doit bien être compris que Brzezinski montre que la “résistance populiste” est un obstacle majeur à l’imposition d’un nouvel ordre mondial et ceci doit être plus pris comme un avertissement que comme une célébration.

Considérons également ce que Brzezinski a écrit dans son livre: “Between two ages: America’s role in the Technotronic Era”, livre dans lequel il se faisait l’avocat du contrôle des populations par une élite politique au moyen d’une manipulation technotronique (NdT: technocratique + électronique).

Il écrivait: “L’ère technotronique implique l’apparence graduelle d’une société bien plus sous contrôle. Une telle société serait dominée par une élite qui ne serait plus contrainte par des valeurs traditionnelles. Bientôt il sera possible d’exercer une surveillance presque continue sur tous les citoyens et de maintenir des fichiers mis à jour contenant jusqu’aux informations les plus personnelles de chaque individu. Ces fichiers pourront être consultés de manière instantannée par les autorités…”

“Dans la société technotronique, la tendance sera vers l’agrégation du support individuel de millions de citoyens incoordonnés, qui seront des proies faciles pour des personnalités attractives et magnétiques (NdT: du genre Obama ??..), exploitant les toutes dernières techniques de communication afin de manipuler les émotions et de contrôler la raison”, écrivait-il dans le même livre.

La préoccupation soudaine de Brzezinski au sujet de l’impact d’une population mondiale politiquement éveillée n’est pas née d’une quelconque notion qu’il s’identifie avec la cause de cette population, bien au contraire. Brzezinski est l’ultime initié élitiste, l’homme de l’intérieur, le fondateur de la puissante commission trilatérale (NdT: aux ordres de son maître David Rockefeller, financier derrière la trilatérale et le CFR), un membre éminent du Council on Foreign Relations (CFR) et un participant très régulier des réunions du groupe Bilderberg. Il fut décrit par le président Obama comme étant “un de nos meilleurs penseurs”.

Ce n’est pas la première fois que Brzezinski se plaint du bourgeonnement d’une opposition populiste à la domination d’une élite infinitésimale.

Pendant son discours du CFR à Montréal en 2010, Brzezinski avait mis en garde les mondialistes que “le réveil politique mondial”, combiné avec les luttes intestines au sein de l’élite même, menaçaient de faire dérailler la poussée vers le gouvernement mondial.

 

43 Réponses to “Un peu de baume au cœur de la Résistance mondiale à l’établissement du Nouvel Ordre Mondial…”

  1. NouvelOrdreNational Says:

    Je n’ai pas tout lu, manque de temps mais j’y reviendrai.

    Concernant l’info, sur internet elle est illimitée, ce qui signifie en quelque sorte la vraie démocratie puisque chacun peut s’exprimer librement, bref le cauchemar des mondialistes. C’est curieux qu’ils n’y aient pas songé. À moins qu’ils fassent payé plus beaucoup cher l’accès ou qu’ils fassent voter des lois pour interdire les accès etc, ils faut qu’ils réagissent vite, car effectivement une info qui part sur la toile et elle rebondit de manière exponentielle à travers la toile mondiale, donc de manière très rapide!!! Et çà c’est cool, parce qu’on peut penser que le bon sens peut s’y faire une place parmi les milliards de conneries vues mais dont on se lasse vite, et finalement monopoliser de plus en plus de monde qui viendrait à s’éveiller, donc à saper tout leur boulot minutieux de destruction mentale…

    Il y a encore des récalcitrants qui ne préfèrent pas utiliser leur conscience et qui disent que « sur internet y’a beaucoup de conneries », mais là encore l’effet boule de neige changera peu à peu les mentalités…

    Moi perso j’envoie tout ce que je peux, même aux adresses que je connais pas ! 😀

    • Sur la toile, il faut utiliser son jugement et son intelligence également et ne pas tomber dans les pièges tendus par l’oligarchie et ses poseurs dont le but est de décrédibiliser et diaboliser la dissidence à la pensée unique du consensus oligarchique. Ce n’est pas bien compliqué avec un minimum d’expérience.
      En anglais par exemple, il n’y a qu’une bonne dizaine de sites fiables qui ont fait leur preuve au fil des années de diffusion d’info alternative. Nous ne sommes pas politiquement alignés avec bon nombre d’entre eux, mais l’info diffusée va au delà du paradigme bidon « gauche-droite » de la matrix usuelle.
      Ce qu’il y a de très intéressant, c’est que la lutte contre le nouvel ordre mondial va au delà des limites fictives politiques, culturelles et sociales.
      Dans la résistance, comme dans toute résistance on trouve toutes les tendances, réunies pour vaincre le fascisme sous toutes ses formes (de soi-disant droite et de soi-disant gauche). C’est pour cela que nous vaincrons, que les peuples prévaudront sur la fange oligarchique.
      Ce que nous ferons de nos sociétés après nous être débarrassés des parasites du haut de la pyramide, çà… c’est une autre histoire !

      • NouvelOrdreNational Says:

        Nous vaincrons à force de résistance oui, à condition de ne pas se tromper d’ennemi, donc de perdre du temps et du terrain pendant que l’ennemi, le véritable en gagne!
        C’est tout le problème de l’esprit naïf mal formé qui va croire ou se laisser emporter par un truc qui l’aura vu sur internet.
        Mais je pense que celui qui est animé par la recherche de la vérité la trouve!

        En ce qui concerne la question du « quoi faire de nos sociétés après nous être débarrassés des parasites », elle n’a pas de sens, car de tout temps des parasites ont essayé de corrompre les esprits faibles pour les dominer.
        Il ne faut pas attendre de s’en débarasser, ni même lutter contre eux, il faut créer un contexte sociétal dans lequel ils ne pourront plus dominer, c’est-à-dire de les tenir écartés de l’intérêt général ou Bien Commun. Le meilleur exemple de ce type de société (le seul?) est celui de la démocratie athénienne, où le peuple est maître de sa destinée, tout en évacuant les faux-derches qui tenteraient de s’immiscer (par des procédés techniques de vérifications).

        À ce sujet, voyez le travail d’Étienne Chouard, et comme vous disposez d’un média (pertinent je dois dire), pourquoi ne pas en relayer sa pensée? Je pense que pour le coup, le plus de gens doivent être au courant de cette autre possibilité! 🙂

        • Nous respectons Etienne Chouard et respectons son cheminement de pensée positif, simplement notre modèle de société est anarchiste. Chouard veut conserver l’état et le décentraliser, c’est un mieux, mais ce n’est pas suffisant…
          En ce qui nous concerne, l’état doit totalement disparaître, il n’a absolument aucun lieu d’être si ce n’est de servir les intérêts de la classe dominante; le pouvoir doit être dilué dans le peuple qui s’autogèrera en communes libres fédérées, jusque là c’est assez similaire à ce que peut dire Etienne Chouard, mais nous pensons que la fonction de l’état est la préservations des intérêts de la propriété, qui comme le disait Proudhon (reconnu et cité par Chouard) « est le vol ». La propriété privée ou étatique des moyens de production, de distribution et de services doit être éradiquée ainsi que son garde-chiourme: l’état.
          Nous n’aimons pas beaucoup nous « situer » dans une mouvance, car tout est en mouvement et change perpétuellement, mais nous serions plus proches idéologiquement du communisme libertaire kropotkinien mâtiné de municipalisme libertaire à la sauce Bookchin: société non pyramidale, anti-autoritaire, autogérée et confédérée.
          Il y a néanmoins pas mal de points communs il est vrai. Dans une société anarchiste, pas de « tirage au sort », mais un roulement, certaines fonctions de délégation temporaire et révocable sont prises à tour de rôle, comme certaines tâches ingrates.

          Nous sommes plus proches de ceci: Modèle (bien sûr imparfait, mais c’est une démarche progressiste et adaptatrice….) d’Isaac Puente mis en pratique par la CNT espagnole durant la révolution de 1936-1939, le texte datant lui de 1932.
          https://resistance71.wordpress.com/2012/11/14/marasme-socio-politique-la-solution-des-communes-libres-et-autogerees/

          Toute discussion avec Etienne Chouard et son entourage serait sûrement très intéressant sur bien des points.

          Une chose est sûre: le système actuel se meurt.. Achevons-le !

    • Dieuswalwe Says:

      Yes t’as tout bon,MERCI=
      ton post m’a aider a répondre a une question que je me posais aussi
      Bien sur il y’a des essais d’interdiction
      Style hadopi , l’autre gros fake aussi…
      Bref mais avec le matos qu’ils ont
      POURQUOI ils ne nous ont pas fermé le
      Robinet : silence des satellites
      Cibles sur ceux qui transmettent
      ILS L’ONT FAIT EN SYRIE =PLUSIEURS JOURS SANS RIEN pas d’infos
      Bon je m’égare JE PENSE QU’ILS NE LE FONT PAS PARCEQU’ILS N’ONT PAS DE
      DOSSIER POLITIQUE COHÉRENT
      ces cons là ont mis en places des traitres
      A la petite semaine pour cibler les téléchargements (payés)une misère
      Et sans bureau fixe
      Mais ils tombent sur (nous?)par hazard
      Avec les tristes équipes de facebrout
      Qui vont te saquer sur un dessin sans rien de particulier– ou sur un copyright (supposé )
      (RUSSE :où le mec se fout de la tronche des US A EN LEUR DISANT QU’ILS N’ACCEPTENT PLUS LES ONG Américaines en Russie) mdr
      Donc ils ne sont pas operationnels
      Donc merci d’avoir posté

    • Dieuswalwe Says:

      Ils ne sont pas prêts
      A force de manœuvres a court terme
      Ils nous ont donné le web pour qu’on achète
      Plus ,pour faire plaisir aux VENDEURS
      Ils se sont aperçus que ça teléchargait gratos et que des circuits de vente leur niquait leurs marges
      Et les majors film et disques lesONT CHAUFFÉ A BLANC —-> précipitation adopi
      1 mec derrière chaque internaute
      Et ils n’ontPAS BIEN ÉVALUÉ LE POUVOIR
      (Du cœur) DE LA RELATION HUMAINE
      PARCE QU’ILS NE SONT PLUS HUMAINS MAIS LOBOTOMISÉS PAR LE SYSTÈME QU’ILS ONT MIS EN PLACE
      On croit TROP QU’ILS SONT INTELLIGENTS
      MAIS quand se dévoile ; petit a petit,
      ,D’idees parano ,en idée megalo ,L’ampleur
      du désastre ‘auto destructeur ´basée sur un faisceau d’incertitude (de la part du concepteur )dont la seule composante
      Serait la contrainte EST UNE PARFAITE ILLUSION
      ET ELLE NE VERRA MÊME PAS LE DÉBUT DU COMMENCEMENT SI UN TIERS DES GENS SORTENT DE LA DUPERIE ET VOIENT CLAIR

  2. Les peuples sont riches et forts de leurs différences.
    Ainsi, une union forcée et une annihilation de ces différences flingue les identités. Or les individus en ont besoin.
    L’Union Européenne est un fiasco dans tous les sens et en est une illustration flagrante.
    Nul besoin d’un parlement bruxellois pour s’entendre et coopérer à merveille avec un croate, un allemand, un ce que l’on voudra.
    Etant donné, je pense, qu’un contrôle global passe entre autres par la suppression des différences, la marche vers une hégémonie globale est perdue d’avance. Je l’espère en tout cas.

  3.  » propos de la harpie Hillary Clinton qui déclarait en 2010 devant une commission sénatoriale: « Il y a une guerre de l’information et nous sommes en train de la perdre », vient de dire, lors d’une conférence en Pologne, que la résistance des peuples de plus en plus éveillés politiquement et reluctants par nature à toute forme de contrôle, est en train d’empêcher les poussées de l’agenda de l’imposition du Nouvel Ordre Mondial au monde. »

    Oui, c’est une évidence et le mérite en revient aux « activistes » de l’information qui houspillent, mettent en cause, réclament auprès des journaleux et des politiques une autre information.

    C’est une évidence sur les politiques qui nous concernent mais des sujets comme la Palestine ou la colonisation ont connu, en quelques semaines des avancées majeures et même sur les OGM
    à voir le nombre de scientifiques que les chimistes en tous genres ont mobilisé pour démolir ces succés !

    il faut continuer dans relache, mais la tache est immense et tous les domaines sont concernés, car il faut refaire complétement l’histoire, ne serait ce que dans ce domaine, et mettre à bas ce qu’on nous inculque depuis des siècles et ceci depuis les origines.

  4. Personnellement, ce qui m’étonne dans cette info, c’est le fait qu’ils dévoilent, comme ça, aux quatre coins de la planète, la difficulté qu’ils rencontrent face au déroulement de leur plan. La démarche n’a rien de logique. Alors, quelle est la stratégie ?

    Ces gens-là sont de la pire espèce. Et il faut en être bien certains : le PIRE sera leur solution, pour vaincre la résistance qu’ils rencontreront.

    • Nous n’avons pas la réponse à votre question, tout au plus une hypothèse:
      Brzezinski a été très vocal ces derniers jours, ici encore il s’exprime dans une interview où il déclare que « Les Etats-Unis ne suivront pas Israël dans une guerre comme des mules » (http://rt.com/usa/news/brzezinski-us-israel-obligations-851/ )

      Les oligarques sont arrogants, ils pensent pour la plupart que nous ne sommes que des insectes décérébrés grouillant à leurs pieds sans but ni fonction. La sous-estimation de l’adversaire est chronique et endémique à la caste des inutiles qui « dirige » les opérations.
      Brzezinski est un porte-parole, en plus du stratège reconnu de l’oligarchie qu’il est, il fait partie ne l’oublions jamais du cercle protégé de David Rockefeller, tout comme Henry Kissinger. Brzezinski était le conseiller en politique étrangère d’Obama avant son élection en 2008. Il est l’homme de la guerre par proxy, le faucon furtif si on veut…
      Dans son discours, il met en garde l’oligarchie, du moins une certaine partie de celle-ci. Il est évident que depuis plusieurs mois, il y a une lutte intestine au sommet de la pyramide, si les intérêts des multi-milliardaires monopolistes oligarques convergent, certaines méthodes ne font manifestement pas l’unanimité au sein des parasites d’en haut. Brzezinski est le porte-parole du faction très puissante, celles des Rockefeller et il avise dans son discours certaines personnes qu’elles feraient bien de se réveiller à la réalité de terrain, qui est: les peuples s’éveillent politiquement et les regards se braquent sur nous.
      Bon nombre des oligarques et de leurs fifrelins n’ont qu’une idée toute relative de ce qu’il se passe vraiment, ils vivent de manière complètement déconnectée avec la réalité et le boulot des gars comme Brzezinski et Kissinger est de faire maintenir le cap.
      La Syrie vient de couper totalement l’accès à internet à travers la nation… Il est très possible que l’oligarchie prépare la même mesure à l’échelle mondiale, cela fait longtemps qu’elle en cherche les moyens afin de museler la dissidence et les voix de celle-ci, la nôtre à notre humble niveau parmi les dizaines de milliers d’autres…
      Le sénateur Jay Rockefeller avait déclaré il y a 3 ou 4 ans devant une commission sénatoriale: « Nous n’aurions jamais dû inventer l’internet »… Quel aveu d’impuissance !

      Nous sommes d’accord avec vous, l’oligarchie est réactionnaire par nature, elle cherche à détruire.
      C’est bien pour cela que nous avons souligné: pas de gloriole… le nez dans le guidon et on pédale encore plus fort !… Il faut redoubler les efforts et surtout commencer à sérieusement nous unir pour envisager l’après… Abattons le capitalisme monopoliste et son garde-chiourme, bâtissons le contre-pouvoir autogestionnaire !

      Méfiance et vigilance de tous les instants.

      Hasta la victoria siempre

      • Le truc, c’est que couper internet au niveau mondial reviendrait à priver les peuples de leur soma – la pilule bleue – et que cela reviendrait à réveiller les gens, y compris ceux qui vivent encore dans les illusions. L’élite est coincée avec ce problème qui n’a pas encore de solution.

        Couper internet = réveil brutal et révolte populaire
        Garder internet = outil de coordination et d’information populaire

        Dans les deux cas, ils ont des soucis à se faire. Mais ne sous-estimons pas, nous non plus, l’intelligence et la perversion de l’élite : eux aussi se servent d’internet, et ils disposent de moyens technologiques que nous ignorons. Restons très vigilants.

        Cordialement,
        Morpheus

        • Juste… L’internet les a piégé, même s’ils le contrôlent quand même en grande partie.
          Ce n’est pas pour rien que Jay Rockefeller, membre du congrès yank a déclaré lors d’une commission sénatoriale il y a 3 ans: « Nous n’aurions jamais du inventer l’internet… »
          Il y a des aveux dont la candeur est éloquente parfois.

          La vigilance doit être de tous les instants…
          Fraternellement

  5. Merci pour cet échange.

    Je comprends votre démarche politique. Mais quand je vois ce qu’est notre monde, je me demande si l’avènement d’une telle société est réalisable. La propagande à flot continu, qui se fait sans relâche depuis plus de deux cents ans maintenant, a fait et continue de faire des ravages. Ce combat-là aussi est très difficile et compliqué.

    Mais oui, il faut résister, de toutes les manières possible, chacun au niveau qui lui est accessible.

    Au passage, merci également pour le travail d’information et de traduction que vous faites. Grand merci à vous et votre équipe.

    • Notre plaisir, toujours heureux de savoir que ce que nous faisons est apprécié.

      Pour ce qui est d’une société autogérée, non-autoritaire, en communes libres confédérées, cela a déjà été fait avec succès dans l’histoire. Le problème résidait dans le climat de guerre (civile) qui régnait autour de ces expériences sociales.
      La révolution sociale n’est ni un mythe, ni une utopie… L’escroquerie, l’ersatz de démocratie dans laquelle nous sommes forcés de vivre est une utopie, qui ne peut perdurer que par la propagande et par le contrôle des nantis minoritaires sur la masse par la coercition et l’exploitation étatique et privée.

      Ne pensez jamais que nous sommes impuissants, nous sommes hyper-puissants et l’oligarchie le sait très bien, c’est pour cela qu’elle s’évertue depuis des siècles et des siècles à nous diviser. Les parasites du haut de la pyramide ne sont puissants que par notre division.
      L’union d’un peuple agit sur les oligarques comme la lumière du jour sur les vampires: çà les dissout…

  6. christiane Says:

    Cela rejoint ce que le luciférien illuminat Albert Pike disait déjà en son temps :  » …finalement notre complot ( ..!..) sera
    dévoilé. Les nations se retourneront contre nous avec esprit de
    revanche et notre domination sur elles ne sera jamais réalisée. » D’autre part Victor Hugo a écrit :  » Aucune armée ne peut vaincre une idée dont l’heure est venue.  »
    Alors, continuons le combat avec détermination, car tous les peuples se battent pour le même motif : celui de vaincre le pouvoir des multinationales liées au mondialisme broyeur des peuples, nous gagnerons. Il ne faut en aucun cas capituler, c’est le pouvoir en place qui doit s’écrouler et, gare aux
    vaincus !

  7. Concernant Étienne Chouard, vous faites une erreur d’analyse et vous jugez mal son combat et ses convictions (ceci dit sans volonté de vous agresser).

    Chouard défend non pas un état qui serve les intérêts d’une classe dominante, mais une nation démocratique au vrai sens du terme. C’est mal connaître les rouages de la vrai démocratie que de croire qu’un « état démocratique » (réel) serait au service d’une classe dominante. L’absence totale d’état que vous préconisez est la situation dans laquelle étaient les celtes, les ibères, et tous les autres peuples européens lorsqu’ils ont été conquis pas les romains dans l’antiquité : désunis et dispersés, en proie à des luttes de clans. Un état n’est au service d’une classe dominante que si sa constitution et ses institutions sont écrites et dominées par une oligarchie ou une aristocratie (ce qui est le cas actuellement). Ce n’est pas le cas dans le cadre d’une démocratie véritable, ou le peuple reste réellement souverain, c’est-à-dire conserve le principal pouvoir : celui de voter ses lois. Le contrôle des représentants, tel qu’il était notamment pratiqué à Athènes, et le tirage au sort, sont des mesures qui permettent que ces représentants restent des serviteurs du peuple, et ne puissent abuser de leur pouvoir pour faire émerger ou servir une classe dominante.

    Concernant la propriété, Chouard fait sans cesse référence aux travaux de Bernard Friot, qui dénonce la propriété lucrative et propose une propriété d’usage (voyez les vidéos de Friot à ce sujet), ce qui est en rupture complète avec l’effet pervers du droit de propriété tel qu’il fut inscrit dans les droits de l’homme et naturellement maintenus par les pseudo révolutionnaires bourgeois afin de faire valoir le capital mobilier sur le capital foncier (les marchands contre la noblesse). La propriété d’usage est également en rupture avec l’approche communiste, qui étatise la propriété afin d’établir un productivisme centralisé déshumanisant. Cette approche de la propriété d’usage est une vrai bonne idée pour défendre les intérêts de tous, tout en empêchant l’abus de ce droit pour exploiter autrui. Je vous invite à étudier ces idées et à vous en emparer, elles sont robustes pour nous défendre contre les exploiteurs et les oligarques, qu’ils soient capitalistes, communistes ou fascistes.

    Je suis également anarchiste, et je définis l’anarchie de façon précise : l’anarchie est le contraire de la hiérarchie. Dans l’anarchie, le pouvoir est répartit horizontalement, et non verticalement. Il responsabilise et met tout le monde au même niveau. L’anarchie c’est l’égalité politique. L’anarchie refuse toute forme de pouvoir centralisé et autoritaire. En d’autres termes, la démocratie et l’anarchie sont interdépendants : sans anarchie, une démocratie se transforme rapidement en oligarchie ; et sans démocratie, l’anarchie devient rapidement l’anomie, c’est-à-dire l’absence d’ordre et le chaos dont on fait, trompeusement, la définition de l’anarchie pour la discréditer.

    Notre meilleur allié actuellement se trouve donc bien être Chouard lorsqu’il répand l’idée de la vrai démocratie.

    Cordialement,
    Morpheus

    • Merci de ton intervention.
      L’état n’est pas la société. La société est antérieure à l’état qui n’existe en sa forme actuelle (état-nation) que depuis le XVIème siècle. La société s’autogère par nature et n’a pas besoin de représentants, ni d’institutions pour fonctionner. L’état n’est qu’un outil de coercition et d’oppression dominé et vendu aux privilégiés. Sa fonction est de les protéger.
      Chouard a une vision intéressante, mais il est très difficile de prendre la société antique athénienne pour sinon modèle du moins référence.
      Nous diffusons et/ou traduisons des textes qui peuvent servir de fil conducteur pour une émancipation sociale future. Que pense Chouard du communisme libertaire, du concept de municipalisme libertaire comme le pensait Murray Bookchin par exemple ?
      L’état ne peut en aucun cas être une solution et parler de « tirage au sort », de constitution, reste dans le domaine de l’étatisme qui de manière inéluctable repartira sur la voie oligarchique et autoritaire, ce n’est que reculer pour mieux sauter.
      Toutes les expériences anarchistes, aussi imparfaites qu’elles aient pu être au vu de la conjoncture historique de guerre dans laquelle elles se sont déroulée, ont prouvé que le pouvoir est totalement soluble dans le peuple.

      La société doit trouver le voie de l’autogestion anti-autoritaire dans une société non hiérarchique (donc effectivement non-pyramidale) par le moyen des communes libres fédérées. Ces communes seront gérées par des assemblées générales, des délégations représentatives temporaires et révocables seront parfois attribuées pour siéger dans les assemblées fédérales, mais la dilution du pouvoir sera totale. Les citoyens de chaque commune seront en charge de leur vie de tous les jours.

      Pour ce que tu nous dis et ce que nous disons, il ne semble pas y a voir de très grosses différences. La question de l’État, le temps venu, demeurera une grosse question à résoudre. Car si nous devons nous concentrer à virer l’oligarchie, ce que nous arriverons à faire à un moment donné… que faire ensuite ? Comment garder l’unité, car pour l’heure, la vaste majorité des mouvements alternatifs pédale dans le même sens avec un but commun: virer l’oligarchie et rendre sa vie aux peuples. Quand ce sera fait, la question est de savoir, comment transformer la société pour que cela ne se reproduise plus ?..
      Seul moyen: stopper les conflits d’intérêt. Comment ? Abolition de l’état, abolition de la propriété privée des moyens de production, de distribution et de service, abolition du salariat et de la monnaie. Plus d’étiquette de prix sur rien. Tout est mis à plat, plus moyen de « s’élever » par cumul, exploitation et spéculation.
      Vaste programme, mais pas si difficile que cela. Quand plus rien n’a un prix, cela facilite bien des choses !

      • Chouard se dit aussi anarchiste (il faut le savoir) ; quand à ses sources, elles sont diverses (il a une incroyable bibliothèque, il faut voir le documentaire de Arrêt Sur Image en visite chez lui, c’est éloquent). Je crois qu’il a sans doute lu Proudhon, mais également les anarchistes russes, dont Kropotkine, qu’il a déjà mentionné.

        Concernant l’État, je crois qu’il faut aussi considérer que c’est un mot, et je reconnais volontiers que c’est un mot piège. Par exemple, il faut noter un détail révélateur au sujet de la traduction du titre d’un document d’Aristote, qui a longtemps été traduit par « la constitution d’Athènes », ce qui constitue un abus, car la véritable traduction devrait être « la constitution des athéniens ». Ce détail n’en est pas un si l’on considère la portée conceptuelle qu’il emporte avec lui : les athéniens ne se considéraient pas comme une entité indivisible, mais comme un ensemble d’humains vivants dans une même cité. La notion d’État, entité impersonnelle et unique, n’existait pas. On essentialisait pas Athènes, et on faisait seulement référence aux athéniens. Il y a une grande différence à parler de « La France » et à parler « Des Français », ou « Du Peuple Français ». Cette différence a été effacée, en effet, par le mot et la notion d’État, et en cela je rejoins votre critique. Le mot « nation » est plus juste, si l’on se réfère à son sens étymologique qui viens de « gens » (naissance, génération). Ce terme – nation – recouvre l’ensemble des gens qui forment ensemble, par leur union volontaire, un peuple.

        Je crois que vous parlez de confédération de communes libres, et Chouard parle de fédération de communes démocratiques (donc libres également). Il n’y a pas une grande différence dans l’objectif, et à mon sens, vous, moi ou Chouard évoquons la même idée, le même idéal. Il faudrait encore m’instruire sur la différence entre confédéralisme et fédéralisme, car en toute honnêteté, je n’ai pas encore bien compris la nuance (au temps pour moi).

        En ce qui me concerne, ce qui différencie encore ma propre approche de celle de Chouard (et peut-être la votre, je ne sais pas), c’est une tout autre question – mais que je considère fondamentale – c’est celle de l’économie. Là où Chouard travaille encore beaucoup à des solutions de réforme de la monnaie, j’en suis à remettre complètement en cause le principe même d’économie fondée sur la monnaie, que je considère comme intrinsèquement pervers dans son paradigme (gestion et perpétuation de la pénurie, plutôt que gestion de l’abondance, dont nous avons absolument besoin). Il n’a pas encore pris le temps de travailler cette approche, mais je ne désespère pas le convaincre d’aborder ce sujet bientôt.

        Cordialement,
        Morpheus

        • Oui les différences semblent moindre en effet. Nous adhérons tout à fait avec ton dernier paragraphe. Le problème sociétaire se résoudra socialement (et donc économiquement) et non pas politiquement. Toutes les branches anarchistes s’accordent la dessus pour le moins.
          Le sujet de la monnaie est directement lié à celui de la propriété, de son mode spéculatif et intrinsèquement à celui du salariat. En cela, même si nous rechignons à étiqueter les tendances, car la société étant organique et en perpétuel mouvement, tout « isme » est automatiquement voué au dogmatisme (encore un « isme » le suprême…) et donc au cercle vicieux de la stagnation / régression, nous serions proche à ce sujet du communisme (au sens de commune bien sûr) libertaire kropotkinien et de l’abolition du salariat en même temps que de l’état.

          Au sujet du fédéralisme et du confédéralisme. Ces mots ont été galvaudés par la société étatique et le droit civil et international. Proudhon étant le premier à avoir parlé de fédéralisme, référons-nous à sa vision de la chose: le fédéralisme est le contrat politique passé entre cellules libres. Le confédéralisme est l’ensemble des communes / états liés librement par un pacte d’entr’aide et de solidarité.

          Note de Proudhon dans son livre de 1863: « Du principe fédératif »: « Ainsi une confédération n’est pas précisément un État: c’est un groupe d’états souverains et indépendants, ligués par un pacte de garantie mutuelle. Une constitution fédérale n’est pas non plus ce que l’on entend en France par charte ou constitution et qui est l’abrégé du droit public du pays, mais c’est le pacte qui contient les conditions de la ligue, c’est à dire les droits et obligations réciproques des états. Ce que l’on appelle Autorité Fédérale enfin, n’est pas d’avantage un gouvernement, c’est une agence créée par les états, pour l’exécution en commun de certains services dont chaque état se déssaisit et qui deviennent des attributions fédérales. »

          Tu as soulevé un excellent point avec la confusion induite sur ces termes et nous avons décidé de mettre en ligne une compilation « tutrice » pour le sujet. Il est en effet très important que les citoyens réalisent aussi à quel point le terme de « fédéralisme » a été récupéré par le système, qui en a fait un monstre centraliste, comme cette supercherie d’Union Européenne ou le « fédéralisme » falsifié américain que Proudhon déjà en son temps attaquait. Du reste les cadors du Nouvel Ordre Mondial pensent que la gouvernance mondiale sera un état mondial fédéral, qui bien sûr est aux antipodes de ce que Proudhon avait initialement pensé. Merci d’avoir soulevé ce point important.

          Pour en revenir à Chouard, c’est un prof d’économie à la base non ? Il demeure donc dans le leurre du paradigme monnétaire qui est non seulement à notre sens absolument irréformable, mais doit en plus être aboli pour faire enfin sauter ce gros verrou qui bloque le chemin de l’émancipation sociale. Nous pensons que tu as parfaitement raison d’essayer de la sensibiliser plus avant sur ce fait, c’est absolument vital !

          Merci de tes contributions.

          Fraternellement

  8. je crois que dans la bataille que nous devons mener, tout le monde est utile, tous ceux qui s’attaquent à cet ultra libéralisme, quel que soient les moyens qu’ils emploient, car il s’agit d’un nouvel ordre mondial qui nous est imposé du sommet à la base.

    il ne sert à rien de continuer à nous diviser et de mettre en exergue pour chacun d’entre nous nos préférences ou nos mentors.

    Quand l’horizon sera dégagé alors que nous sommes dans les prémisses d’un changement fondamental, chacun choisira son camp, mais pour l’instant nous sommes tous englués dans un esclavage qui nous concerne tous.

    Et une internaute soulignait : « pourquoi ils se dévoilent ? parce que ils y sont contrants et ils sont obligés dans la société civile d’enrégimenter tous ceux qui sont à leur service, comme on l’a vu avec les OGM, alors que Séralini a obtenu planétarément une attention toute particulière et des noyaux de scientifiques se sont aussi levés à ses côtés pour le défendre.

    Nous n’en sommes qu’au début cependant !

  9. Chouard n’est pas professeur d’économie, il est professeur de droit (et d’initiation à l’informatique, il me semble). Au départ, il a une formation de juriste, pas d’économiste. Il est très critique à l’égard du monde financier et bancaire (il dénonce les banquiers voleurs, la privatisation de la création monétaire, la FED ou la BCE, bref, il est pour une création monétaire nationale, pour la sortie de l’UE, pour un protectionnisme raisonné, et il est anticapitaliste. Il est aussi contre les partis politiques, même s’il accepte de parler et de débattre avec des militants ou des leaders de parti (jusqu’ici, seuls les petits partis – ceux qui ne comptent pas – acceptent de parler avec lui). Il revendique sa liberté de parole et sa liberté de débattre avec qui il veut. Il revendique également son droit d’inventaire sur ce que les uns ou les autres ont dit ou écrit (par exemple, le fait de lire untel et de citer un passage d’un ouvrage ne signifie pas qu’il souscrit à tout ce que l’auteur a dit ou écrit). Bref, il est – et il se veut – réellement libre penseur. J’ai la même démarche que lui.

    Cela étant, Étienne Chouard est selon moi un exemple de probité citoyenne, mais c’est d’avantage son travail et son message qui m’intéresse, que sa personne : je déteste toute forme d’idolâtrie de telle ou telle personnalité. Le plus important, à mon sens, c’est qu’il a mit le doigt sur une cause déterminante qui explique la raison de notre absence de pouvoir en tant que citoyen : le conflit d’intérêt pattant dans lequel les juristes et politiciens se trouvent lorsqu’ils s’emparent de la rédaction de la Constitution. Le raisonnement de Chouard à ce sujet est robuste et implacable. Si la Constitution est un texte visant à protéger le peuple contre tous les abus de pouvoir, et constitue le « droit du droit », il est logique que ce texte ne peut pas être écrit par quiconque se destine, de quelque façon, au pouvoir. C’est son combat N°1 : une Constitution désintéressée dont les membres de l’Assemblée Constituante doivent être tirés au sort parmi la population, et dont les juristes (pouvoir législatif et judiciaire), les politiques (pouvoir exécutif), les journalistes (pouvoir d’information) et les banquiers (pouvoir financier) sont exclus d’offices, et dont les membres tirés au sort s’excluent de facto d’exercer le pouvoir. C’est robuste comme principe. Il met donc l’accent non seulement sur l’importance de la Constitution (un texte dont tout le monde se fout, sauf les voleurs de pouvoirs !), mais sur le processus de la constituante. Et ça, c’est assez nouveau dans l’analyse des causes, je n’avais jamais lu ça nulle part.

    Son projet de Constitution vaut la peine d’être étudié : http://etienne.chouard.free.fr/wikiconstitution/index.php?title=Accueil

    A noter que c’est un wiki, ouvert à tous et à toutes.

    Fratenellement,
    Morpheus

    • Merci du complément d’information.
      Le wiki est intéressant dans sa démarche certes, mais, toujours et encore: L’état ceci, l’état cela, les assemblées, les partis politiques blablabla…

      Il n’y a pas de solutions au sein du système, qui est au-delà de toute rédemption. Il faut en sortir COMPLETEMENT. Tergiverser en changeant / réformant des structures, des institutions existantes c’est cataplasme sur une jambe de bois, ce n’est que reculer pour mieux sauter. L’entité étatique n’existe que pour préserver des privilèges, garder le principe d’état, c’est entériner de facto la corruption.
      En supprimant l’état et les institutions d’emblée, en abolissant la propriété privée des moyens de production (et de distribution et de service) qui seront remis à ceux qui les font tourner dans un cadre mutualiste et la mise en place d’une société non pyramidale, non hiérarchique, cela dissoudra complètement le pouvoir dans le peuple et impliquera celui-ci dans une forme de démocratie directe effective car totalement participante.

      Pourquoi repartir dans une énième « réforme » qui ne pourra pas fonctionner parce que les institutions en place sont conçues pour la corruption ?

      Penser à construire le contre-pouvoir autogestionnaire nous paraît être plus pertinent, car par l’action directe et la désobéissance civile grandissante, il rendra assez vite le pouvoir en place et ses institutions décadentes obsolètes. Les structures pour l’autogestion existent déjà, les gens seront responsabilisés en œuvrant pour le bien commun DIRECTEMENT, sans détour ni intermédiaire. Les communes libres s’accordent et échangent, la confédération née sur un principe fédéraliste réel.

      Fraternellement

      • Sortir du système oligarchique actuel, d’accord, mais il faut comprendre qu’une fois sorti du système, nous allons devoir en reconstruire un autre (en fait, nous avons intérêt à avoir une bonne idée de ce que nous voulons reconstruire, sinon ce sera le chaos). La réflexion n’est donc pas inutile, au contraire. N’oublions pas que la nature a horreur du vide. Nous sommes d’accord qu’il ne s’agit pas de réformer le système, mais d’en changer. Or, un tel changement nécessite une réflexion en profondeur, à commencer par une analyse des failles du système (ne fut-ce que pour pouvoir le mettre à bat).

        Vous évoquez avec justesse la nécessité d’un contre-pouvoir, et c’est précisément ce qu’une Constitution (digne de ce nom, c’est-à-dire écrite par et pour le peuple, contre les abus de pouvoir et les oligarques) a pour objectif.

        En outre, l’autogestion nécessaire pour le XXIe siècle implique une prise en compte d’enjeux globaux. L’abondance nécessaire à la paix des peuples implique de fonder des structures décentralisées, reliées par un réseau de partage (et non d’échanges – logique marchande) à l’échelle globale.

        Lorsque vous parlez de supprimer l’État, parlez-vous aussi de supprimer la nation ? Parce qu’alors je me demande comment le peuple pourra se défendre contre ses ennemis dans un contexte d’économie ultra-libérale. Nous ne voulons pas balkaniser nos pays, n’est-ce pas ? Et nous savons que c’est exactement ce que ferait l’Empire si jamais nos pays se divisaient en structures non solidaires. Il y a donc là une réflexion qui mérite toute notre attention pour pouvoir réaliser nos vœux communalistes, tout en préservant notre défense et notre indépendance vis-à-vis des autres. La fédération (craie) est une piste, mais il s’agit de bien construire ces institutions neuves, afin qu’elles soient robustes.

        En tout cas, la wiki constitution est un outil dont nous devrions nous emparer, il me semble.

        Fraternellement,
        Morpheus

        • D’où l’idée de construire le contre-pouvoir autogestionnaire maintenant ! Il est bien évident qu’il ne faut pas attendre que le système disparaisse (de lui-même… plus que douteux…) ou contraint, pour se demander ce qu’on va faire !!
          L’idée est que les citoyens s’organisent localement et commencent l’autogestion en voisinage, voire même sur les lieux de travail ce qui amènera peu à peu le court-circuitage de l’autorité « officielle », la rendra obsolète et fera prendre conscience aux gens que oui, ils peuvent s’organiser entre eux localement sans avoir recours aux institutions et en ignorant le système, à un moment donné, la désobéissance civile sera inévitable pour pousser plus avant… L’état ne pourra jamais lutter contre une désobéissance civile massive, contre l’organisation progressiste des citoyens disant haut et fort STOP ! Halte à la connerie, nous refusons de jouer le jeu truqué, nous faisons sécession. C’est cela construire le contre-pouvoir autogestionnaire, à un moment donnée, l’expropriation des entités privées et étatiques des organes de travail deviendra une évidence et les travailleurs le feront, à ce moment là, il n’y aura quasiment plus de résistance du système qui aura été en grande partie court-circuité par une société parallèle dynamique, organique et progressiste.
          Le temps des barricades est révolu. Devant l’avance technologique des forces de coercition, il faut imploser le système de l’intérieur, c’est la coopération mutualiste et l’entr’aide associées au boycott partiel puis progressivement total du système qui sont les armes absolues contre la répression et le pouvoir coercitif inné de l’état et des instances protégeant l’oligarchie en place.
          Lorsque l’état tombera comme une pomme pourrie qu’il est, il sera remplacé par des confédérations de communes qui coopéreront entre elles de manière naturelle tout comme elles se constitueront entre elles de manière naturelle sur des bases géographiques, exemple pour abonder dans ton sens: les communes wallonnes libres se fédéreront naturellement avec des communes libres proches de langue française, ce qui n’empêchera pas les échanges avec des communes tout aussi libres flamandes, qui elles entreront en confédération avec des communes libres hollandaises à la différence que les pays n’existeront plus. Les besoins d’échanges, dont les modalités se règleront dans la pratique et seront établis dans le contrat politique de la fédération, feront que les confédérations seront interdépendantes entre elles, ne disons plus « économiquement », mais c’est le sens.
          Que faire de l’argent, de l’échange monétaire, du salariat ? Grosse question c’est évident. Plusieurs tendances divergent. Nous pensons que comme durant la révolution espagnole de 1936, cela se résoudra essentiellement en pratique. Notre position est l’abolition du salariat qui est une entrave à la liberté. Bakounine préconisait le maintien d’une forme de salariat, Kropotkine préconisait son abolition totale… En Espagne, ils ont fait les deux, malheureusement, l’expérience n’a pas duré assez longtemps pour pouvoir mesurer les effets dans le temps. La confrérie des étatistes alliés, fascistes bruns franquistes (assistés par Hitler et Mussolini) et fascistes rouges communistes staliniens ainsi que les « démocraties-sociales » dont le front populaire foie jaune, tous salariés des cartels banquiers et industriels transnationaux, a réagi pour sauvegarder le pouvoir oligarchique coûte que coûte et ses gardes-chiourme naturels que sont l’église et l’état. La société libertaire est le SEUL ennemi mortel de l’oligarchie et de ses protecteurs que sont l’église et l’état. Toute velléité libertaire a toujours été historiquement écrasée par l’état, c’est une réaction naturelle d’auto-défense du parasite. Cela ne peut pas toujours durer !
          Entretenir une énième « réforme » de l’état n’est que pisser dans un violon car l’état par nature est corrompu et l’instrument de la préservation des privilèges du petit nombre. Le préserver est comme préserver des cellules cancéreuses pour un futur cancer. Réformer l’état est une mesure politique, le changement ne viendra JAMAIS du politique mais du SOCIAL ; à ce titre c’est la structure de la société qu’il faut modifier et ceci en outre-passant l’état et son immobilisme social réactionnaire induit.
          C’est toute la proposition de la construction interne du contre-pouvoir autogestionnaire…

          Fraternellement

  10. Le nouvel ordre mondial ( économique, cela va sans dire ) est planétaire. A quoi servirait d’en sortir sur un seul Etat, grand ou petit soit il, car d’une part ils ont les moyens de le récupérer et toutes les voies sont ouvertes aujourd’hui ( le moyen le plus approprié qu’ils emploient ) c’est d’utiliser et de récupérer constamment, on l’a assez dit à l’échelle planétaire tout ce qui compte comme hauts responsables, présidents mais également hauts fonctionnaires à l’échelle d’un continent ou hauts responsables d’un Etat ‘ ce qu’on appelle conflits d’intérêts ) mais également en donnant les moyens à tous les gens de pouvoirs de s’enrichir, les exemples les plus flagrants mais ils sont légion dans tous les pays ( Berlusconi Mohamed VI et tant d’autres et de s’appuyer sur eux ensuite pour prendre le pouvoir ou le renverser.

    C’est ce que nous voyons aujourd’hui ! et de se servir des médias avec tous les personnages secondaires mais influents pour déverser jour après jour leur propagande.

    Donc, à ce niveau et c’est déjà commencé, c’est de leur ôter le pouvoir économique et de mettre en cause dans chaque pays la classe politique, droite et gauche confondues qui leur permet de garder ou de pérenniser ce pouvoir.

    Et l’affaire est engagée aussi, à ce niveau !

    • L’avantage de la France, si elle entreprenait une telle démarche, c’est qu’elle dispose de l’arme nucléaire, ce qui lui donne un argument de poids pour faire respecter ses choix – et ainsi créer un précédent. Il est clair que si c’était, par exemple, la Belgique, qui entreprenait cette démarche, nous nous ferions sprotcher sans coup férir …

      Cordialement,
      Morpheus

  11. A la lecture des réponses à ce fil, je vous trouve, résistance71, très peu réceptif aux arguments de Morphéus, pourtant mesurés.
    Pourtant je lis souvent et avec intérêts vos écrits et traductions 😉

    Quand vous dites « Pour en revenir à Chouard, c’est un prof d’économie à la base non ? Il demeure donc dans le leurre du paradigme monétaire… », vous lui faites un procès d’intention sans connaître ni le bonhomme, ni ses travaux, et je trouve ça bien dommage, d’autant que je suis assez longuement passé sur son site, et il y a vraiment de bonnes choses à y prendre !

    Morphéus a d’autre part très judicieusement défini le mot anarchie (Chouard lui-même prête beaucoup d’attention à l’utilisation des mots et à leur juste définition…), le mettant en parallèle de l’anomie.
    Le point fort de la réécriture d’une Constitution, par et pour le peuple, en particulier par usage du tirage au sort, a pour but de formaliser de manière simple, compacte, univoque, compréhensible par toutes et tous (qualificatifs peu appropriés à l’actuelle, on est d’accord !) la règle du jeu du ‘vivre ensemble’ du peuple qui l’écrit. Avec en point de mire le contrôle des pouvoirs.

    Tant que vous n’aurez pas admis ça (non pas le contenu, mais la démarche de son écriture), il me paraît illusoire de vouloir aller plus loin dans la lutte pour anéantir le système actuel : si (heureusement) vous aboutissiez, rien ne serait prêt, et du coup la porte serait ouverte à tout et n’importe quoi : l’anomie et non l’anarchie ! vous croiriez avoir gagné, et vous aurez perdu 😦
    A vous de convaincre le plus grand nombre d’interdire toute notion de hiérarchie dans la Constitution !
    là-dessus, je suis d’accord avec vos propos 😉

    • Merci de votre intervention. Ne nous méprenez pas, nous respectons beaucoup Chouard, c’est quelqu’un de très intéressant et qui a le mérite de penser un changement en passant par une éducation de l’auditoire, sans quoi tout n’est que verbiage dogmatique, bravo à lui, mais si nous respectons sa démarche, nous ne pouvons pas l’endorser, voici pourquoi.
      Une constitution régit un État. L’État et les institutions ne sont pas la solution au problème de la société, mais une grosse partie du problème… On ne réforme pas l’irréformable. La fonction de l’État est une fonction de garde-chiourme des privilèges, on peut réduire dans une certaine mesure son aspect néfaste (comme Chouard le voit justement), mais à terme ce seras toujours reculer pour mieux sauter.
      Nous ne comprenons pas la volonté de conserver en réformant un système totalement obsolète.
      La solution part de la base, les structures d’autogestion existent déjà sur les lieux de travail et les lieux d’habitations, c’est une question d’organisation locale qui radie vers l’extérieur par le moyen de la fédération des communes libres. Celles si seront régies par le droit naturel, quand on supprime état et institutions, la propriété privée des moyens de production, de distribution et de services, le salariat, 99% des règlementations et lois tombent d’elles-mêmes. Question simple: comment voler ce qui appartient à la communauté ?
      D’après ce que nous avons lu (pas en détail il est vrai) sur le projet de Chouard, la « nouvelle constitution » régirait également les « partis politiques » etc… Rien qu’à lire cela, c’est déjà la fin des haricots… Entretenir l’illusion oligarchique et divisionnaire des partis politiques en les légitimants est vouer le système « réformé » à l’échec à terme. L’oligarchie ne peut exister que sur la base de la division et de la coercition, entretenues par les idioties religieuses et de partis politiques (ce qui revient exactement au même…), qui eux défendent en apparence le beefsteak de classes sociales induites artificiellement.

      Il faut éliminer le problème à la source: la propriété (qui est le vol comme chacun sait depuis Proudhon… 😉 ) et donc l’inégalité sociale. Le système préconisé par Chouard tendrait à rende la société plus politiquement égale, mais ignore quasi totalement l’égalité économique, qui d’après ce que nous avons compris (on se trompe peut-être…) pour Chouard demeure naturelle et inéluctable. Si c’est le cas, il n’adresse pas le problème essentiel. Quand dans toute constitution oligarchique on y voit écrit noir sur blanc que la propriété est un droit… Alors, ce n’est même plus la peine de lire plus loin… cela du reste arrive en général dès le premier ou second article de la constitution.

      Les peuples ont été conditionnés à penser cela et l’ont assimilé à la « démocratie ». Grave !
      Où en est Chouard avec cela ?

      • christiane Says:

        Je ne comprends pas votre aversion d’abord pour la constitution définie par Etienne Chouard qui d’après moi se conforme à ce que nous pouvons attendre d’une démocratie, et ensuite de la propriété qui loin d’être un vol est un garant de la liberté, car l’ Etat s’approprierait de tout.
        D’une part, il me semble que la propriété est une forme de récompense pour une vie de labeur. Je ne vois pas pour quelle raison une personne qui se contente d’être un assisté social toute sa vie, donc entretenue par les impôts des travailleurs auraient les mêmes droits. D’autre part, comment peut-on définir une société qui se dérobe à toute forme de hiérarchie avec un chef à sa tête ?
        Dans toutes les disciplines sportives ou récréatives il y a des règles auxquels les participants doivent se conformer
        pour leur bon déroulement. Chez les indiens d’Amérique du
        Nord, avant l’arrivée des Européens, chaque tribu avait un chef. Expliquez -moi votre vision d’une société en Europe
        de nos jours. Est-elle réalisable sans que la créativité de chacun et sa liberté en pâtissent.
        J’ai du mal à envisager une société  » anarchique » ou
        « libertarienne » quand je constate que les opposants au projet d’aéroport de Notre Dame des Landes — que, je comprends et que je soutiens de loin — sont méprisants et refusent le soutien de ceux qu’ils se permettent de traiter de « fascistes  » alors que leur combat, sous bien des aspects, est dirigé contre le même ennemi. Je regrette de dire que, d’abord ils attribuent des définitions sans en comprendre le sens et que dans un combat, il faut savoir qui est l’ennemi et quels sont vos amis, même si les mouvances politiques ne sont pas exactement identiques. Est-ce que je me trompe ?

        • Ne confondez pas propriété et possession…

          Toute constitution représente l’État. Celui-ci est l’outil oligarchique de l’oppression. Il est une étape de la société qui doit disparaître. Notre vision de la société est expliquée tout au long des articles de fonds de ce blog. Lisez notre dernière « saga » à épisodes sur la société, l’État, la désobéissance civile etc…
          1ère partie:
          https://resistance71.wordpress.com/2013/01/01/resistance-politique-en-savoir-plus-sur-la-societe-letat-la-desobeissance-civile-et-la-commune-libre-pour-mieux-agir-1ere-partie/
          Les indiens d’Amérique ont traditionnellement des chefs qui n’ont pas de pouvoir ou un pouvoir très limité. Le « chef » est une figure représentative, celui « qui parle », mais les décisions sont prises par l’ensemble et à l’unanimité. Le système des sociétés sans État est à étudier de près, nous avons impliqué les recherches de l’ethnologue, anthropologue politique français Pierre Clastres dans notre 1ère partie ci-dessus… A lire avec attention.
          La société égalitaire n’a pas de « chef » à sa tête, le pouvoir est dilué dans la société qui interagit directement en assemblées et qui au niveau fédératif, envoie des délégués temporaires, révocables à tous moments, qui n’ont aucun pouvoir exécutif, mais ne sont que des portes-parole des communes libres qui les envoient pour un but très précis. Bref plus de parasites de la politique etc…
          Rien « d’anarchique » mais anarchiste dans notre démarche, encore moins « libertarien » (qui est un courant de pensée ultra-libéral, prônant certes moins de gouvernement, mais une régulation totale par les « marchés »… Nous ne sommes pas de ce bord…), mais libertaire.

          L’ennemi des peuples: c’est l’inégalité sociale et politique, la division induite fabriquée par l’oligarchie économique et financière qui contrôle maintenant le politique et qui a toujours contrôlé l’état comme son garde-chiourme. Voilà où est l’ennemi. L’état tend au fascisme si les monopoles s’installent, cette tendance fluctue avec la conjoncture. A l’heure actuelle tous les états occidentaux sont entrés en phase fascisante. Nous prenons le mot « fasciste » au sens mussolinien du terme à savoir celui de la fusion de l’état et des grosses entreprises industrielles et financières, la fusion de l’état et des cartels. Si cela reste dans le domaine privé, nous sommes sous un fascisme brun, si cela se passe dans le domaine étatique où l’état contrôle les moyens de production, nous sommes dans un fascisme rouge, quoi qu’il en soit, les deux faces de la même pièce capitaliste monopoliste, comme il a été expliqué à maintes reprises sur ce blog…

          Merci du débat.

          Il est temps de sortir de la torpeur étatique, de l’enfumage oligarchique de la pseudo-démocratie. Voter n’est pas garantie de démocratie. Nous ne vivons pas en démocratie, nous vivons en oligarchie, en ploutocratie même ( le pouvoir à la minorité riche qui préserve ses intérêts coûte que coûte).

          Il n’y a pas de solutions au sein du système, il faut démolir la pyramide et reconstruire. Ce n’est pas si difficile, car la structure autogestionnaire existe déjà sur les lieux de travail et les lieux d’habitations, il suffit de repenser sans l’état et les institutions, sans la finance, les banques et tout le système parasite à mettre à bas.

  12. Vous dites : « Il faut éliminer le problème à la source: la propriété (qui est le vol comme chacun sait depuis Proudhon… ) et donc l’inégalité sociale. »
    Proudhon déclara d’abord que « la propriété c’est le vol », mais affirma enfin que « la propriété, c’est la liberté » (je reprends Wikipedia).
    Proudhon était non violent. Exclure la violence, c’est exclure la révolution (avant tout une perte énorme sans assurance du résultat, la preuve en 1789) et opter pour l’évolution. Non pas détruire, mais construire.
    Pour que vos idées ne tournent pas à un autre totalitarisme, il vous faudra bien avoir l’assentiment de la majorité… Cela passera forcément par un écrit. Cet écrit fondamental s’appelle constitution.
    Pour Chouard, je ne suis pas un inconditionnel, mais je reconnais la valeur de sa démarche. La constitution qui figure sur son site n’est que le résultat des débats de ceux qui y participent, selon le principe démocratique qu’il prône : je ne crois pas que cette constitution puisse lui être attribuée, elle n’est qu’un exemple de ce qui peut être fait. C’est intrinsèquement une évolution.
    Je termine avec cette citation d’Alain (Propos sur les pouvoirs) :
    « La démocratie n’est pas dans l’origine populaire du pouvoir, elle est dans son contrôle. La démocratie, c’est l’exercice du contrôle des gouvernés sur les gouvernants. Non pas une fois tous les cinq ans, ni tous les ans, mais tous les jours. »
    Vous êtes trop dogmatique pour moi, dorénavant je me contenterai de vous lire.

    • Wikimachintruc ferait bien de relire les classiques.. Proudhon a bien dit que la propriété était le vol, pas la possession, deux choses différentes.
      citons Proudhon dans le texte dans « Qu’est-ce que la propriété »: « Le droit à la propriété fut l’origine du mal sur terre, le premier maillon d’une longue chaîne de crimes et de malheurs que la race humaine a enduré depuis sa naissance… »
      puis
      « La possession individuelle est la condition de la vie sociale, cinq mille ans de propriété le démontre. La propriété est le suicide de la société. La possession est un droit , la propriété est contre le droit. Supprimez la propriété en maintenant la possession et par la simple modification de principe, vous révolutionnerez la loi, le gouvernement, l’économie,. les institutions, vous bouterez le mal hors de la terre. »

      La majorité est une dictature. Le pouvoir dilué dans le peuple s’exerce à l’unanimité. Du reste sur bien des points essentiels l’unanimité serait obtenue.

      Le dogme est dans l’état. La constitution est son garant !
      Libre à vous de ne plus débattre. Bonne continuation.

  13. […] RAPPEL :  Brzezinski : une « résistance populiste » fait dérailler le Nouvel Ordre Mondial La montée d’un « activisme populiste » est une menace au « contrôle extérieur » […]

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