Au cœur du Nouvel Ordre Mondial: Wall Street et la montée en puissance d’Hitler (Professeur Antony Sutton)… 2ème partie.

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= Traduit de l’anglais par Résistance 71 =

 

Chapitre 4

La Standard Oil fournit le carburant pour la seconde guerre mondiale

“Dans deux ans, L’Allemagne fabriquera suffisamment de pétrole et de gaz depuis le charbon pour pouvoir soutenir une longue guerre. La Standard Oil de New York lui procure des millions de dollars en aide.” (Rapport de l’attaché commercial de l’ambassade américaine de Berlin de Janvier 1933 au département d’état à Washington D.C)

Le groupe de compagnies de la Standard Oil, dans lequel la famille Rockefeller possède un quart des intérêts de contrôle, fut d’une importance critique pour l’aide apportée à l’Allemagne nazie dans sa préparation de la guerre. Cette assistance en préparation militaire vînt à propos car les ressources insuffisantes de l’Allemagne en matière de produits pétroliers, ne lui permettaient pas de pouvoir soutenir une guerre mécanisée moderne; en 1934 par exemple, environ 85% des produits finis à base de pétrole étaient importés. La solution adoptée par l’Allemagne nazie fut de produire du pétrole et du carburant synthétiques à partir de leur ressource importante de charbon. Ce fut le processus d’hydrogénisation pour produire de l’essence synthétique et les propriétés iso-octane dans cette essence qui permit à l’Allemagne de conduire la guerre en 1940. Ce processus d’hydrogénisation a été développé et financé par les laboratoires de la Standard Oil aux Etats-Unis en partenariat avec IG Farben […]

[…] De manière regrettable, les comités du congrès américain n’explorèrent pas plus avant l’aspect évident de la collusion entre la Standard Oil et IG Farben, à savoir qu’à cette époque, les directeurs de la Standard Oil du New Jersey n’avaient pas seulement des affiliations stratégiques de guerre avec IG Farben, mais avaient également d’autres liens avec l’Allemagne hitlérienne, jusqu’à la contribution par l’intermédiaire de compagnies sous-traitantes allemandes, au financement personnel d’Heinrich Himmler et de membres affiliés au cercle des amis de Himmler jusqu’aussi tard que 1944.

Pendant la seconde guerre mondiale, la Standard Oil du New Jersey fut accusée de trahison pour ses alliances d’avant-guerre avec IG Farben, alors même que ses activités continuelles au sein du cercle des amis d’Himmler durant la guerre demeuraient inconnues. Les accusations de trahison furent démenties véhémentement par la Standard Oil […]

[…] En Avril 1929, Walter C. Teagle, président de la Standard Oil du New Jersey, devint un des directeurs de la nouvellement formée IG Farben USA, pas parce que Teagle était intéressé par l’industrie chimique, mais parce que:

“Il a savouré ces dernières années des relation étroites avec certaines branches du secteur de la recherche d’IG Farben Industrie, recherches qui sont très liées avec l’industrie pétrolière.”

[…] En Novembre 1929, la nouvelle compagnie jointe Standard Farben Research fut établie sous la gestion de la Standard Oil compagny of New Jersey et toutes les recherches et patentes relevantes à la production de pétrole depuis le charbon tenues conjointement par Standard et IG, furent misent en commun…

La nouvelle compagnie Standard IG Company fut officiellement créée en Décembre 1929. F. A. Howard en fut le président et ses directeurs allemands et américains furent annoncés comme suit: E.M Clark, Walter Duisberg, Peter Hurll, R.A Reidemann, H.G Seidel, Otto von Schenk et Guy Wellman.

La majorité des parts étaient détenue par la Standard Oil…

Les résultats des recherches furent mis aux services d’IG Farben et devinrent la base de développement du programme d’Hitler “pétrole pour charbon” qui rendit possible la seconde guerre mondiale[…]

[…] En 1944, une note confidentielle d’IG Farben appellée le “Farben memorandum”, répondit à une question clef: Qu’est-ce qu’ IG Farben acquît alors de la Standard Oil qui fut “si vital pour conduire la guerre” ? Le memo examine en détail les produits cités par Haslam (NdT: étude citée pour la défense de la Standard Oil) comme par exemples: l’iso-octane, le tuluol, l’oppanol-paratone and la buna et démontre qu’au contraire de ce que déclarait publiquement la Standard Oil, leur technologie provînt en grande partie des Etats-Unis et non d’Allemagne […]

Ethyl de plomb pour la Wehrmacht

Un autre exemple de l’assistance importante de la Standard Oil à l’Allemagne nazie et ce en coopération avec la General Morors, furent les livraisons d’ethyl de plomb. Ce fluide est un composant anti-choc à la fois utilisé par les carburants de l’aviation et des engins au sol, celui-ci permet d’éliminer les chocs et coups internes répétés dûs à la combustion et ainsi permettant d’augmenter l’efficacité des moteurs, sans ces composants anti-choc la guerre moderne mobile serait beaucoup moins pratique…

Jusqu’en 1935, la fabrication de ces produits ne se faisait qu’aux Etats-Unis. En 1935, Ethyl Fasoline Corporation (NdT: une entreprise jointe de la Standard Oil et de la General Motors créée en 1924), transferra son savoir-faire en Allemagne pour le programme de réarmement nazi. Ce transfert de technologie fut fait malgré les protestations du gouvernment américain […]

[…] Les dossiers d’IG Farben saisis à la fin de la guerre confirment l’importance de ce transfert technologique particulier au profit de l’armée allemande:

“Depuis le début de la guerre nous avons pu produire du tétraethyl parce que peu avant le début de la guerre, les Américains avaient établi chez nous des usines toutes prêtes pour la production et nous ont fourni toute l’expérience nécessaire. De cette façon, nous n’avons pas eu à effectuer tout le lourd travail de recherche et de développement et nous pûmes ainsi commencer directement la production sur la base du transferts d’expérience que les Américains avaient accumulé depuis des années.”

La Standard Oil du New Jersey et le caoutchouc synthétique

Le transfert de technologie de l’ethyl de plomb à l’Allemagne nazie fut répété avec le caoutchouc synthétique. Il ne fait aucun doute que la capacité de l’armée allemande à pouvoir conduire la guerre dépendait du caoutchouc synthétique, tout comme de l’essence synthétique, simplement parce que l’Allemagne n’avait pas de caoutchouc naturel et que la guerre aurait été simplement impossible sans la capacité de Farben à produire du caoutchouc synthétique. Farben avait un quasi monopole sur la fabrication et le programme pour en fabriquer les vastes quantités nécessaires étaient totalement financé par le Reich […]

[…] En conséquence, l’assistance de la Standard Oil à l’Allemagne nazie ne fut pas limitée au pétrole depuis le charbon, bien que ceci fut de fait lew transferts de technologie le plus important; non seulement le processus technique de fabrication de tétraethyl fut transféré à IG Farben et une usine fabriquée en Allemagne même, en co-propriété IG Farben, Standard Oil et General Motors, mais également aussi tard qu’en 1939, la branche allemande de la Standard fît une usine pour la production du carburant synthétique pour l’aviation. Du tétraethyl fut exporté en urgence depuis les Etats-Unis pour la Wehrmacht et une assistance majeure fut donnée pour la fabrication du caoutchouc butyl, tout en maintenant secret aux Etats-Unis le processus d’IG Farben pour le buna, agent de fabrication du caoutchouc synthétique.

En d’autres termes, La Standard Oil du New Jersey, d’abord sous son président W.C. Teagle puis sous son président W.S. Farish, aida continuellement la machine de guerre nazie tout en refusant d’aider les Etats-Unis.

Cette séquence d’évènement ne fut pas un accident. Le président Farish argumenta que ne pas avoir donné cette assistance technique à la Wehrmacht “aurait été injustifié”. L’assistance était faite en connaissance de cause, s’est produite sur plus d’une décennie et fut si substantielle que sans elle l’armée allemande n’aurait pas pu entrer en guerre en 1939.

La Deutsche Amerikanische Petroleum A.G (DAPAG)

La succursale de la Standard Oil en Allemagne la Deutsche Amerikanische Petroleum A.G (DAPAG) était propriété a 94% de la Standard Oil du New Jersey. La DAPAG avait des bureaux à travers l’Allemagne, une rafinerie à Brême et son QG à Hambourg. Par la DAPAG, la Standard Oil était présente dans les cercles intimes du nazisme, dans le cercle Keppler et le cercle des amis d’Himmler. Un des directeurs de la DAPAG était Karl Lindemann, également président de la chambre de commerce en Allemagne et directeur de plusieurs banques incluant la banque de Dresde, la Deutsche Reichsbank et de la firme supportrice des nazis la banque C. Melchior… Lindemann fut un membre du cercle Keppler jusqu’en 1944 et fut un représentnat de la Standard Oil au cœur même du nazisme.

Ainsi la Standard Oil avait deux de ses membres au sein du cercle Keppler. Les paiements au cercle de la compagnie subsidiaire de la Standard Oil continuèrent jusqu’en 1944, c’est à dire un an avant la fin de la guerre.

Chapitre 5

International Telephone and Telegraph (ITT) travaille pour les deux côtés de la belligérance

“Bien que les avions Folcke-Wolfe d’ITT bombardaient les navires alliés et que les lignes d’ITT passaient des informations aux sous-marins allemands, les traceurs de direction d’ITT sauvaient d’autres navires des torpilles.” (Anthony Sampson, the Sovereign State of ITT, New York, Stein & Day, 1973, p.40)

La compagnie multinationale International Telephone and Telegraph (ITT) fut fondée en 1920 par l’entrepreneur des Iles Vierges Sosthenes Behn. Durant toute sa vie, il fut le modèle de l’homme d’affaire politisé, faisant des profits et bâtissant l’empire ITT plus par des manœuvres politiques que par sa supériorité dans la concurrence du marché. En 1923, par sa dextérité politique, il acquît le monopole de la téléphonie espagnol, Compania Telefonica de Espana. En 1924, soutenu dès lors par JP Morgan, acheta ce qui devint plus tard International Standard Electric, un groupe de construction de centrales électriques à travers le monde.

Le comité directeur d’ITT reflétait les intérêts de la maison JP Morgan avec les associés de Morgan, Arthur Anderson et Russell Leffingwell […]

[…] En 1930, Behn acheta la holding allemande Standard Elekrizistäts A.G, contrôlée à 62% des actionnaires votant par ITT, AEG avec 81% des actionnaires votant et Felton et Guilleuame, 6% des actionnaires votant […]

Le baron Kurt von Schroder et ITT

Il n’y a aucune trace qu’ITT fît des versements directs à Hitler avant sa prose de pouvoir en 1933. Par contre, un certain nombre de versements furent faits à Himmler à la fin des années 1930 et durant la seconde guerre mondiale, et ce par les succursales allemandes d’ITT. La première entre Hitler et les responsables d’ITT fut reportée, aussi loin que nous sachions, en Août 1933, lorsque Sosthenes Behn et le représentant allemand d’ITT Henry Manne, rencontrèrent Hitler à Berchtesgaden. Suivant ce meeting, Behn prît contact avec le cercle Keppler (voir chapitre 9) et par son influence, la baron nazi Kurt von Schröder devînt le gardien et garant des intérêts d’ITT en Allemagne. Schröder devînt le canal de financement par lequel l’argent d’ITT parvenant à Himmler et son organisation SS jusqu’en 1944, alors que la guerre se déroulait et que les Etats-Unis étaient en guerre avec l’Allemagne.

Par l’intermédiare de Schröder, Behn et ITT eurent accès aux profits de l’industrie de l’armement allemande et acheta des parts subastantielles dans ces entreprises d’armement incluant la compagnie aéronautique Focke-Wolfe…

[…] Le réinvestissement des profits dans l’industrie de l’armement allemande suggère que la déclaration de Wall Street qu’elle était innocente de fautes de collaboration dans le réarmement allemand, et qu’elle ne connaissait en fait pas les intentions d’Hitler, n’est qu’une fraude. De manière spécifique, l’achat substantiel de parts dans l’industrie Focke-Wolfe par ITT veut dire, comme l’a très bien dit Anthony Sampson, qu’ITT produisait en fait des avions qui étaient utilisés pour tuer des Américains et leurs alliés, et qu’ITT fît de surcroi d’excellents bénéfices de cette entreprise.

Avec Kurt von Schröder, ITT avait accès au cœur même de l’élite nazie au pouvoir. Qui était-il ?… Né en 1889 dans une vieille famille de la finance allemande; un membre de la famille émigra plus tôt en Angleterre et changea son nom en Schroder et créa l’institution financière J. Henry Schroder à Londres et la J. Henry Schroder Banking Corporation à New York. Kurt von Schröder fut aussi un associé de la banque privée de Cologne, J.H Stein & Company…

Immédiatement après la prise de pouvoir d’Hitler en 1933, Kurt von Schröder devint le représentant de la BIS, que Quigley appelle le cœur du système de contrôle international, ainsi que chef d’un groupe de banquiers privés qui conseillait la Reichsbank. Heirich Himmler nomma Schröder comme chef de groupe SS […]

[…] Vers le milieu des années 1930, un autre lien fut forgé entre Wall Street et Schröder, cette fois-ci au travers des Rockefeller. En 1936, les affaires de sous-traitances de la J. Henry Schroder Banking de New York furent fusionnées dans une nouvelle firme d’investissement la Schroder, Rockefeller & Co, Inc sise au 48 Wall Street. Carrlton P. Fuller de la Schroder Bank Corp. devint le président et Avery Rockefeller, fils de Percy Rockefeller (frère de John D. Rockefeller) en devint le vice-président et directeur de la nouvelle firme.

Westrick, Texaco et ITT

ITT avait un autre contact sûr au sein de l’Allemagne nazie en la personne de l’avocat Dr. Gerhard Westrick. Westrick était un des membres d’un groupe sélectionné d’Allemands qui avaient espionné pour le compte de l’Allemagne aux Etats-Unis durant la première guerre mondiale. Ce groupe comprenait non seulement Kurt von Schröder et Westrick, mais aussi Franz von Papen, que nous reverrons en compagnie de James Paul Warburg de la banque de Manhattan dans le chapitre 10 et du Dr. Heinrich Albert. Celui-ci, ancien attaché commercial de l’Allemagne pendant le première guerre mondiale, était en fait le responsable du financement du programme d’espionnage de von Papen…

Juste avant la seconde guerre mondiale, l’opération d’espionnage Albert-Papen et Westrick aux Etats-Unis commença à se répéter, mais cette fois-ci, les autorités américaines furent plus alertes. Westrick revînt aux Etats-Unis en 1940 avec la couverture d’attaché commercial, mais était en fait le représentant personnel de von Ribbentrop (NdT: ministre des affaires étrangères de l’Allemagne nazie de 1938 à 1945, fut reconnu coupable de crimes contre l’humanité et condamné à mort au procès de Nüremberg, exécuté en 1946) […]

[…] Parmi les contrats négociés par Westrick, il y avait un contrat pour que Texas Oil Company (Texaco) fournisse du pétrole à la marine allemande, chose qu’il arrangea avec Torkild Rieber, chairman du comité directeur de Texaco.

En 1940, Rieber négocia un contrat de livraison de pétrole avec Hermann Goering, et Westrick aux Etats-Unis travaillait pour la Texaco. Sa voiture fut achetée avec l’argent de Texaco, et le formulaire de demande de permis de conduire de Westrick donnait l’adresse de Texaco comme son adresse de travail. Ces activités apparurent au grand jour le 12 Août 1940. Rieber dût démissioner de Texaco et Westrick retourna en Allemagne.

Deux ans plus tard, Rieber devînt le président des chantiers navals de Caroline du Sud et un des directeurs de la compagnie Barber Asphalt Corporation and Seaboard Oil Company de l’Ohio.

ITT dans l’Allemagne en guerre

[…] En bref, durant la seconde guerre mondiale, la firme américaine ITT faisait des transferts de fonds au chef de la SS Heinrich Himmler. Ces paiements permettaient à ITT de pouvoir protéger son investissement dans l’industrie Focke-Wolfe, une entreprise aéronautique qui fabriquait des avions de combat qui étaient utilisés contre les Etats-Unis.

L’interrogatoire de Kurt von Schröder le 19 Novembre 1945 démontre la nature délibérée de la proche et fructifiante relation entre Sosthenes Behn d’ITT, Westrick, Schröder et la machine de guerre nazie durant la seconde guerre mondiale et que ceci était surtout une relation délibérée et en toute connaissance de cause. (NdT: suit ici dans le livre un extrait de l’interrogatoire  de Kurt von Schröder) […]

[…] C’est cette histoire de la coopération d’ITT et de l’Allemagne nazie pendant la seconde guerre mondiale et l’association d’ITT avec Kurt von Schröder, qu’ITT voulait cacher; elle y parvînt presque.

Chapitre 6

Henry Ford et les Nazis

Dans une interview avec le New York Times en 1938, Ford déclara:

“Quelqu’un a dit un jour que soixante familles ont présidé au destin de la nation. On pourrait bien dire que si quelqu’un voulait bien focaliser les lumières de la rampe sur les vingt-cinq personnes qui s’occupent des finances de la nation, nous mettrions en exergue les véritables faiseurs de guerres du monde.” […]

[…] Ce fut Henry Ford qui dans les années 1930 construisît la toute première usine moderne automobile en URSS, localisée à Gorki et qui produisît dans les années 50 et 60 les camions utilisés par les nord-vietnamiens pour transporter leurs armes et munitions à utiliser contre les Américains. Au même moment, Ford était également le soutien le plus célèbre d’Adolf Hitler; il fut récompensé dans les années 1930 de la plus haute distinction de l’ordre nazi pour un étranger, pour son long et indéfectible soutien […]

Henry Ford premier soutien étranger d’Hitler

Le 20 Décembre 1922, le New York Times rapporta que le manufacturier automobile Henry Ford finançait les mouvements nationalistes et antisémites d’Adolf Hitler à Munich… Le portrait d’Henry Ford était disposé sur les murs du bureau personnel d’Hitler[…]

[…] Le financement de Ford fut utilisé par Hitler pour fomenter la rebellion bavaroise. Celle-ci échoua et Hitler fut capturé […]

[…] Hitler fut condamné à une peine mineure de prison qu’il mît à profit pour rédiger son livre “Mein Kampf”. Le livre d’Henry Ford “Le juif international”, fut auparavant circulé par les nazis, qui le firent traduire dans une douzaine de langues; Hitler utilisa des sections complètes verbatim de ce livre pour écrire “Mein Kampf”.

Nous verrons plus tard que le soutien d’Hitler dans les années 1920 et 1930 venait plus des cartels industriels de la chimie, de l’acier et de l’électricité que d’industriels. En 1928, Ford fusionna ses biens allemands avec le cartel chimique d’IG Farben… Simultanément aux Etats-Unis Edsel Ford rejoignît le comité de direction d’IG Farben USA.

Henry Ford est décoré par les Nazis

En Août 1938, Henry Ford dut décoré de l’ordre de la grande croix de l’aigle allemand, une décoration nazie pour leurs soutiens étrangers distingués[…]

La compagnie Ford Motors assiste l’effort de guerre allemand

Un sous-comité du congrès enquêtant après la guerre sur le soutien américain à l’effort de guerre nazi, décrivit la manière par laquelle les nazis réussirent à obtenir l’assistance financière et technique des Etats-Unis comme étant “assez fantastique” […]

[…] D’après les preuves présentées à ce comité, Ford-Werke A.G fut techniquement transformée en compagnie allemande dans les années 1930. Tous les véhicules et leurs pièces de rechange furent produits en Allemagne, par des ouvriers allemands utilisant du matérial allemand, sous une direction alemande et étaient exportés dans les territoires européens et outre-mer aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne. Toutes les matières premières, caoutchouc et métaux non-ferreux, furent obtenus par la compagnie Ford. L’influence américaine fut plus ou moins convertie en une position de soutien logistique (hilfsstellung) pour les usines allemandes de Ford[…]

[…] Bien qu’il existe des preuves que que les usines européennes propriétés de partis intéressés de Wall Street ne furent pas bombardés par l’US Air Force dans la seconde guerre mondiale, cette restriction n’atteignît apparemment par le commandement britannique. En Mars 1942, la RAF bombarda l’usine Ford de Poissy en France. Dans une lettre qui suivit le raid de la RAF, Edsel Ford commenta à son gérant en chef Sorenson: “des photos du l’usine en feu ont été publiées dans des journaux américains, mais fort heureusement aucune référence ne fut faite concernant la compagnie Ford Motor.”

Quoi qu’il en soit, le gouvernement de Vichy paya 38 millions de francs à Ford en compensation des dégâts infligés à l’usine de Poissy. Ceci ne fut pas rapporté dans la presse américaine et n’aurait pas du tout été apprécié par les Américians en guerre avec le nazisme […]

[…] En bref, il y a des preuves documentées que Ford Motor Company travailla pour les deux cotes de la belligerance durant la seconde guerre mondiale. Si les industriels nazis qui furent traduits en justice au procès de Nüremberg étaient coupables de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, alors il en va de même avec leurs collaborateurs dans la famille Ford, Henry et Edsel Ford. Mais l’histoire de Ford fut cachée par Washington, comme tout ce qui du reste aurait pu porter préjudice au nom et à la réputation de l’élite financière de Wall Street.

Chapitre 7

Qui finança Adolf Hitler ?

[…] Le financement d’Hitler et du mouvement nazi se doit toujours d’être exploré de manière plus exhaustive.

Quelques soutiens d’Hitler de la première heure

Nous savons pour sûr que d’importants industriels européens et américains finançaient tous les groupes totalitaires de cette époque, que ce soit les communistes ou les groupes fascistes et nazis. Le comité américain Kilgore enregistra:

“Dès 1919, Krupp donnait déjà un soutien financier à un des groupes politiques réactionnaires, qui semèrent les graines de l’idéologie nazie présente. Hugo Stinnes était un contributeur financier de la première heure du parti NSDAP (National Socialistische Deutsche Arbeiter Partei ou nazi en abrégé). Dès 1924, d’autres industriels et financiers importants comme Fritz Thyssen, Albert Voegler, Aldolph Kirdorf et Kurt von Schröder, donnaient secrètement des fonds aux Nazis. En 1931 les membres de l’association des propriétaires de mines de charbon dont Kirdorf était le directeur, s’engagèrent à payer 50 pfennigs sur chaque tonne de charbon vendue; les fonds ainsi collectés allaient à l’organisation qu’Hitler était en train de construire.”

Le procès d’Hitler à Munich en 1924 donne les preuves que la parti nazi reçut l’équivalent de 20 000 dollar US de la part d’industriels de Nüremberg. Le nom le plus intéressant à noter dans cette ériode est celui d’Emil Kirdorf, qui fut auparavant l’homme par qui fut permis le financement allemand de la révolution bolchévique en Russie […]

[…] Au début des années 1930, l’assistance financière à Hitler commença à être plus fluide et régulière. Il y eut une série de réunions en Allemagne, documentés de manière irréfutable par plusieurs sources, réunions entre des industriels, Hitler et plus souvent des représentants d’Hitler comme Hjalmar Schacht et Rudolf Hess. Le point critique est que les industriels allemands qui finançaient Hitler étaient de manière prédominante, des directeurs de cartels avec des associations, avaient des titres de propriété, des participations ou certaines formes de sous-traitances avec des firmes américaines. Les soutiens financiers d’Hitler n’étaient pas loin s’en faut, des entreprises d’origine purement allemande ou représentant des familles du monde des affaires allemand. Mis à part Thyssen et Kirdorff, il y avait dans la plupart des cas des entreprises allemandes multinationales, comme par exemple IG Farben, AEG, DAPAG, etc; qui avaient été construites avec des prêts américains dans les années 1920 et qui dans les années 1930, avaient des directeurs américains et une participation financière américaine très importante […]

[…] De manière similaire en France (le 11 Janvier 1932), Paul Faure, ancien député, accusa l’entreprise industrielle française Schneider-Creuzot de financement d’Hitler et impliqua Wall Street de manière incidentelle dans d’autres réseaux de financement […]

[…] L’usine Skoda de Pilsen, dit alors Faure, était contrôlée par la famille française Schneider et ce furent les directeurs de Skoda Von Duschnitz et von Arthaber qui firent les versements à Hitler, Faure conclut:

“.. Je suis dérangé en constatant que les directeurs de Skoda, contrôlée par Schneider, soutient la campagne électorale de Mr Hitler; je suis dérangé de voir vos entreprises, vos financiers, vos cartels industriels s’unir avec le plus nationaliste des Allemands…”

La compagnie Fritz Thyssen et W.A. Harriman de New York

Un autre cas élusif est celui du financement rapporté d’Hitler par Fritz Thyssen, le magnat de l’acier allemand, qui s’associa avec le nazisme au début des années 1920.

Interrogé en 1945 dans le cadre du projet Dustbin (Ndt: “dustbin” = ramasse poussière), Thyssen se rappelle qu’il fut approché par le général Lüdendorf en 1923, au moment de l’occupation française de la Ruhr. Peu de temps après cette réunion, Thyssen fut introduit auprès d’Hitler et débloqua des fonds pour les nazis qui furent attribués par le truchement du général Lüdendorf. En 1930-31, ce fut Emil Kirdorff qui approcha Thyssen et qui envoya Rudolph Hess pour négocier plus de fonds pour le parti nazi. Cette fois, Thyssen arrangea un crédit de 250 000 Reichsmark à la banque Voor Handel en Scheepvaart N.V de Rotterdam en Hollande, banque qui fut fondée en 1918. Cette banque était une sucursale de la banque August Thyssen d’Allemagne, connue auparavant sous le nom de: Banque von der Heydt A.G. C’était l’institution banquière personnelle de Thyssen et elle était affiliée avec les intérêts financiers de W.A. Harriman de New York […]

[..] Les associés américains de Thyssen étaient bien sûr des membres importants de l’establishment financier de Wall Street. Edward Henry Harriman, la magnat des chemins de fer du XIXème siècle, avait deux fils: W. Averell Harriman (né en 1891) et E. Roland Harriman (néen 1895). En 1917, W. Averell Harriman était un des directeurs de la Guaranty Trust Company et fut impliqué dans la révolution bolchévique […]

[…] Le financier nazi Hendrik Josef Kouwenhoven, un co-directeur avec Roland Harriman de l’Union Banking Corporation de New York, était le managing director de la banque Voor handel en Scheepvaart N.V (BHS) de Rotterdam. En 1940, la BHS tenait a peu près 2,2 millions de dollars dans l’Union banking Corporation, qui en retour faisait la plupart de ses affaires avec la BHS. Dans les années 1930, Kouwenhoven était aussi le directeur du Vereinigte Stahlwerke AG, le cartel de l’acier fondé avec les fonds de Wall Street dans les années 1920. Tout comme le baron von Schröder, il était un grand supporteur d’Hitler…

[…] Cette affiliation entre les intérêts d’affaires mutuelles d’Harriman et de Thyssen ne suggèrent pas qu’Harriman finança directement Hitler. Par contre, elle montre que les Harriman étaient intimement liés avec des nazis importants tels Kouwenhoven, Groeninger et une banque façade du financement nazi, la banque voor Handel en Scheepvaart de Rotterdam. Il y a toutes les raisons de penser que les Harriman connaissaient le soutien de Thyssen pour les nazis. Dans le cas des Harriman, il est important de toujours garder à l’esprit leur relation intime et de longue durée avec l’URSS et la position des Harriman au centre de la politique de la Nouvelle Donne de Roosevelt et du parti démocrare américain. L’évidence suggère que quelques membres de l’élite de Wall Street sont connectés avec et ont certainement eut une influence avec tous les groupements politiques significatifs de monde contemporain s’impliquants dans le vaste spectre de l’idée socialiste, que ce fut le socialisme soviétique, la national socialisme hitlérien ainsi que le socialisme du new deal rooseveltien.

Le financement d’Hitler pour l’élection de Mars 1933

En Mai 1932 se tînt “la réunion Kaiserhof” entre Schmitz d’IG Farben, Max Ilgner d’IG Farben USA, Kiep d’Hamburg America Line et Diem du trust allemand Potash Trust. Plus de 500 000 Reichsmark furent collectés à cette réunion et déposés à La Deutsche Bank sur le compte de Rudolf Hess. Il convient ici de noter, à la lumièrre du “mythe Warburg” décrit dans le chapitre 10, que Max Ilgner d’IG Farben USA contribua de 100 000 reichsmarks, soit 20% du total de la somme collectée…

Il existe des preuves documentées irréfutables d’un rôle encore plus prominent des banquiers internationaux et des industriels dans le financement du parti nazi et du Volkspartei pour l’élection allemande de Mars 1933. Au total, 3 millions de Reichsmarks furent contribués par d’importants hommes d’affaire et entreprises, fonds “lavés” de manière utile au travers d’un compte à la banque Delbrück Schickler pour ensuite passer entre les mains de Rudolf Hess pour l’utilisation par Hitler et le NSDAP. Ce transfert de fonds fut suivi par l’incendie du Reichstag, l’abrogation des droits constitutionnels et la consolidation du pouvoir nazi. L’accès au Reichstag par les criminels s’opéra par un tunnel depuis une maison où restait Putzi Hanfstaengel; cet incendie fut utilisé par Hitler comme un prétexte pour abolir les droits constitutionnels. Ainsi, dans les semaines qui suivirent le gros financement d’Hitler, il y eut une chaîne d’évènements majeurs: le financement substantiel venant de banquiers et d’industriels importants pour l’élection de 1933, l’incendie du Reichstag, l’abolition des droits constitutionnels et la saisie du pouvoir par le parti nazi.

La réunion de levée de fonds fut organisée le 20 Février 1933 dans la maison de Goering, qui était alors le président du Reichstag, avec Hjalmar Horace Greeley Schacht agissant comme l’hôte officiel. D’après le témoignage de von Schnitzler d’IG Farben, il y avait présent à la réunion: Krupp von Bohlen qui était en 1933 le président de la Reichsverband der Deutschen Industrie Reich, association de l’industrie allemande, le Dr. Albert Voegler de Vereinigte Sthalwerke, von Loewenfeld, Dr. Stein, patron de la Gewerkschaft Auguste-Victoria, une mine qui appartien à IG Farben […]

[…] Après qu’Hitler eut parlé, Krupp von Bohlen exprima concrètement le soutien des banquiers et des industriels rassemblés sous la forme d’une donation de 3 millions de RM pour le financement politique de la campagne. Cela s’avéra même être de trop pour s’emparer du pouvoir puisque 600 000 RM demeurèrent après les élections […]

[…] Brièvement, 45% de la totalité des fonds de la campagne électorale de 1933 provinrent d’IG Farben. Si nous regardons qui étaient les directeurs d’IG Farben USA, la sucursale américaine d’IG Farben, nous touchons très près de la racine de l’implication de Wall Street avec Hitler. Le comité de direction d’IG Farben USA à cette époque avait à bord quelques uns des plus beaux fleurons des industriels américains tels Edsel Ford de Ford Motors, C.E. Mitchell de la banque de la réserve fédérale de New York et Walter Teagle, directeur de la banque de la réserve fédérale de New York, de la Standard Oil du New Jersey (NdT: à dominante Rockefeller) et président de la fondation Franklin D. Roosevelt Georgia Warm Springs.

Paul M Warburg, le premier directeur de la banque de la réserve fédérale de New York et PDG de la banque de Manhattan, était un directeur de Farben et en Allemagne, son frère Max Warburg était aussi un directeur d’IG Farben. H.A. Metz d’IG Farben était aussi un des directeurs de la banque Warburg de Manhattan et finalement, Carl Bosch d’IG Farben USA était aussi un des directeurs de Ford Motor Company AG en Allemagne.

Trois membres du comité directeur d’IG Farben USA furent jugés coupables au procès de Nüremberg: Max Ilgner, F. Ter Meer er Hermann Schmitz. Comme nous l’avons déjà noté, les membres américains, Edsel Ford, C.E. Mitchell, Walter Teagle et Paul Warburg , ne furent pas inculpés ni déférés devant le tribunal et aussi loin que les archives soient concernées, il apparaît qu’ils ne furent même pas questionnés sur leur connaissance de la provenance des fonds de la campagne électorale d’Hitler.

Les contributions politiques de 1933

Qui sont donc les industriels et les banquiers qui mirent des fonds de campagne à a disposition des nazis en 1933 ? La liste des contributeurs et la somme de leur contribution est comme suit:

Contributions financières à Hitler: 23 Février au 13 Mars 1933

(Le compte de Hjalmar Schacht de la banque Delbruck-Schickler)

  • Verein für die Bergbaulichen Interessen (directeur: Kirdorf) => 600 000 US$
  • IG Farbenindustrie (directeurs: Edsel Ford, C.E. Mitchell, Walter Teagle et Paul Warburg) => 400 000 US$
  • Automobile Exhibition, Berlin => 100 000 US$
  • AEG, General Electric Allemagne (directeurs: Gerard Swope, Owen Young, CH Minor et Arthur Baldwin) => 50 000 US$
  • Osram GmbH (directeur: Owen Young) => 40 000 US$
  • Telefunken Gesellschaft => 85 000 US$
  • Accumulatoren-Fabrik AG (sucursale AEG) => 25 000 US$
  • Total reçu de l’industrie: 1 310 000 US$

Plus les contributions politiques d’hommes d’affaires privés:

  • Karl Hermann => 300 000 US$
  • Directeur A. Steinke de BUBI AG) => 200 000 US$
  • Directeur Karl Lange de l’industrie de la machinerie industrielle => 50 000 US$
  • Dr. F. Springorum, PDG de la Eisen-und Sthalwerke Hoeasch AG) => 36 000 US$
  • Total des fonds individuels privés: 586 000 US$

Comment pouvons-nous prouver que ces versements ont bien eu lieu ?

Les versements de fonds pour la dernière étape du chemin de Hitler vers le pouvoir et la dictature nazie furent effectués par le biais de la banque privée Delbruck-Schickler. Cette banwue était une sucursale de la Metallgesellschaft AG (“Metall”), un g´ánt industriel, la plus grosse entreprise de métaux non-ferreux d’Allemagne et l’influence dominante mondiale dans le commerce des métaux non-ferreux. Les principaux actionnaires de “Metall” étaient IG Farben et la British Metal Corporation. Notons au passage que les directeurs britanniques de “Metall” Aufsichsrat étaient Walter Gardner (Amalgamated Metal Corporation) et le capitaine Oliver Lyttelton (aussi dans le comité directeur d’Amalgamated Metal et paradoxalement plus tard durant la seconde guerre mondiale, devint le ministre britannique de la production).

Les bordereaux bancaires de transfert de fonds existent dans les archives du procès de Nüremberg, transferts émanant de la branche bancaire d’IG Farben et des autres firmes citées, à la banque Delbruck-Schickler de Berlin, informant la banque du transfert de fonds de la Dresdner Bank et d’autres banques sur leur compte de la Nationale Treuhand (trust national). Ce compte fut débité par Rudolf Hess pour les dépenses du parti nazi durant les élections. (NdT: suit la traduction d’un des bordereaux de transfert du département financier d’IG Farben, daté du 27 février 1933 et à destination de la banque Delbruck Schickler).

A ce point de l’analyse nous devons prendre note sur les efforts qui ont été faits pour diriger notre attention ailleurs que sur les financiers américains (et les financiers allemands connectés avec des entreprises affiliées américaines) et qui étaient impliqués dans le financement d’Hitler. En règle générale, le blâme du financement d’Hitler retombe toujours sur Fritz Thyssen ou Emil Kirdorf […]

[…] Comme nous l‘avons vu la preuve concernant le soutien politique et financier d’Hitler pour sa prise de pouvoir à un moment crucial en Allemagne, est irréfutable; de plus le discours d’Hitler aux industriels révéla clairement que la prise de pouvoir et la coercition qui s’en suivit furent intentionnelles et préméditées.

Nous savons exactement qui contribua, de combien et par quelle voie. Il est à noter que les plus grands contributeurs IG Farben, General Electric Allemagne (AEG) et sa sucursale Osram et Thyssen, étaient affiliés avec les financiers de Wall Street. Ces financiers de Wall Street étaient au cœur même de l’élite de la finance internationale et ils étaient très influents dans la vie politique américaine du moment. Gerard Swope de la General Electric a été l’auteur du New Deal de Roosevelt, Teagle fut un des administrateurs de pointe du NRA, Paul Warburg est ses associés d’IG Farben USA étaient les conseillers de Roosevelt. Peut-être cela n’est-il pas qu’une simple coïncidence que le New Deal de Rossevelt, qui fut appelé une “mesure fasciste” par Herbert Hoover, ressembla si fort au programme d’Hitler pour l’Allemagne et qu’à la fois Hitler et Roosevelt prirent le pouvoir le même mois de la même année: Mars 1933.

A suivre …

11 Réponses to “Au cœur du Nouvel Ordre Mondial: Wall Street et la montée en puissance d’Hitler (Professeur Antony Sutton)… 2ème partie.”

  1. En clair, en Allemagne, les américaIns avaient déjà trouvé l’idiot utile, HITLER entouré de généraux qui ne souhaitaient qu’une chose, faire la guerre et des entreprises qui avaient des formidables débouchés à conquérir, d’autant plus que la guerre commencée en Espagne avec Franco à qui Hitler avait apporté son soutien et sans lequel il n’aurait pu l’emporter lui fournissait un socle solide avec 2 états Franco, Salazar déjà acquis.

    La France fournissait une opportunité, une extrême droite très active, des gouvernements de gauche divisés.

    Et Mussolini en contrepoint qui apportait également son soutien.

    il suffisait de faire de l’agit prop dans les journaux et le tour était joué.

    Une guerre entreprise par les industriels et au profit des industriels.

    D’ailleurs, on fait le lien avec la classe d’industriels français qui avaient eu aussi des intérêts à ce que cela se passe ainsi et dont on souligne la politique de collaboration.

    • Absolument, c’est tout à fait cela oui !

    • Nous traduirons également l’autre bouquin de _Sutton « Wall Street and the Bolshevik Revolution » et nous verrons que ces mêmes financiers avaient déjà avant Hitler payés pour la revolution russe de 1917..
      Lénine et Trotsky était des agents de Londres et de Wall Street… Clair et net, Sutton l’a démontré par les archives sans contestation possible…
      rien ne fut jamais contesté du reste !

  2. Disons que lorsqu’on voit des idiots utiles, comme Sarkozy, Cameron étant déjà acquis avec Tony Blair, il est facile d’entrainer avec une Europe extrême droitisée le reste du bataillon et ces gens qui tirent les ficelles depuis Wall Sreet n’ont plus qu’à attendre, le printemps arabe n’étant qu’un sous produit de leur action.

    j’avais acheté ce DVD sur la guerre de 1945, et j’avais été émerveillée par les 11 épisodes qui étaient passé sur Arte en 2010. mais à la lumière des évènements de cette année, je n’étais plus en mesure et je n’ai plus eu le moindre intérêt à le visionner et je me suis dit, l’histoire officielle, c’est Hollywood et on a fait de ces généraux français, anglais, américains, russes des icones qui n’ont rien à voir avec la réalité mais qu’Hollywood a aidé à mettre en place dans l’imaginaire collectif.

    je crois néanmoins qu’il faudrait regarder ces épisodes avec cet esprit critique, car ce que j’ai compris néanmoins à l’époque c’est que la guerre du Pacifique avait permis aux américains et aux français à poursuivre leur implantation sur ces pays Viet Nam, Cambodge Malaisie enfin sur toute l’Asie.

    Ce n’était plus l’envoi de missionnaires comme au début du siècle, comme on est dans la 3è phase dans le siècle des conquêtes sous des formes différentes, ce sont les entreprises du CAC 40 qui ont été envoyé après la guerre, tout en déclarant une guerre de moindre envergure au Viet Nam et après en Algérie.

    On peut tout reconstituer Et les USA s’occupait eux de l’arrière cour l’Amérique latine pendant qu’on mettait sous le boisseau les indépendances de la manière que l’on sait en Afrique.

    • Oui c’est exactement cela… A lire également l’excellent bouquin de John Perkins: « Confessions d’un assassin économique ».. Tout y est expliqué de l’intérieur. Le schéma est toujours le même depuis la seconde guerre mondiale:
      1- Les « économistes conseillers » sous couvert de boîtes privées arrivent dans le pays et poussent le schéma classique du FMI et / ou de la Banque Mondiale
      2- La dette devient insupportable et ces mêmes personnes (les assassins économiques) pousse le bouchon plus loin pour le pillage en règle du pays
      3- Le gars à la tête du pays a deux possibilités:
      a) Il plie et la privatisation s’empare de tout: nombreux exemples en Amérique latine et en Afrique, Asie
      b) il ne plie pas et les « assassins économiques » se retirent et les chacals entrent (barbouzerie, CIA, MI6, DGSE ou autre) pour éliminer le récalcitrant: c’est ce qu’il s’est passé avec Saddam Hussein d’après Perkins
      c) dernière étape, si les chacals échouent… l’invasion militaire est de mise sous un prétexte quelconque…

      très bien expliqué ici par l’intéressé:

      http://www.dailymotion.com/video/xa636d_john-perkins-confessions-dun-corrup_news

    • Celui-ci est encore mieux, c’est un dessin animé de 2min30 qui explique exactement comment cela se passe: la voix est celle de John Perkins.
      Pour comprendre de l’intérieur comment cela se passe, il faut lire son bouquin « Confessions d’un assassin financier ».

      dessin animé qui en dit plus long en 2 min que 10 ans de TF1 et autres fadaises écrites ou audio-visuelles…

      http://www.youtube.com/watch?v=n7Fzm1hEiDQ

      A voir et diffuser sans modération, les images parlent d’elles-mêmes, pas besoin de sous-titres.

    • « envoi de missionnaires » – vous voulez parler des jésuites – vous devriez gratter un peu …………..

  3. Secret services Says:

    N’oubliez jamais deux choses… fondamentales. La farouche concurrence depuis le 17eme et 18eme siècle (dates de créations des grandes banques) entre les grandes familles bancaires protestantes nobles comme bourgeoises (originaires d’Allemagne, d’Angleterre, puis forcément après immigration aux USA) et les grandes familles bancaires juives. (particulièrement lors des crises boursières majeures ou les réseaux se battent pour survivre) et n’oubliez pas non plus que la couronne d’Angleterre actuelle est originaire autant d’Allemagne que d’Angleterre puisqu’il s’agit de la « maison de Wettin ». (celle ci règne actuellement sur la Belgique et l’Angleterre et régna aussi sur de nombreux duchés allemand dont celui de …. saxe-weimar) cela vous évitera lors de nos recherches de tomber dans l’esotérisme de pacotille et les complots occultes qui n’existent que dans l’imagination des internautes et ne constituent qu’un « decorum » ou un « folklore » pour les grandes familles protestantes très pieuses (les Wasp) qui s’en servent pour frapper l’imagination de leur rejetons (sur l’air du « tu appartiens à une vieille, puissante, noble lignée donc forcément pleine de traditions et de mystères). C’est ce folklore que l’on retrouve au coeur de Yale (la prestigieuse université archi WASP américaine) et notamment chez les skull & Bones, la secte pseudo-secrête (tout le monde la connait) des étudiants archi bourgeois de cette université. Un folklore qui puise ses racines dans les sectes philosophico-religieuses allemandes du 17eme siècle comme par hasard. Pour finir ce cours résumé d’une réalité bien plus simple et évidente (mais plus puissante aussi) que l’ensemble des théories du complot de pacotille qui circule sur le net : L’argent et l’influence des réseaux de grandes familles pèsent sur le monde pour deux raisons : leur fortune et leur influence et pas besoin de sectes pour cela. Posez vous la question de savoir pourquoi les principaux soutiens de Hitler en provenance des Etats Unis de 1926 a 1942 (certains versements financier se sont poursuivis jusqu’en… 1944) venaient de grandes familles bourgeoises protestantes… tels les Bush (Prescott) à travers l’UBC (l’Union Banking Corporation ou la fameuse Consolidated Silesian Steel Company produisant de l’acier pour les armée du Reich ) ou les Frères Harriman, Roland et William Averell (banque Brown Brothers Harriman & co dans laquelle ils étaient associé avec… le frère de l’épouse de Prescott Bush George Herbert Walker), la famille Rockefeller (à travers la Standart Oil et sa filiale La Ethyl Gasoline Company qui finança des recherches sur l’essence synthétique pour les nazis), ou encore Henry Ford et son Fils Hedsel proches soutien du groupe chimique allemand IG Farben (BASF, Bayer et Agfa) qui travaillera pour le Reich du début à la fin. tous ce petit monde sortait de Yale. En clair ne cherchez pas tant le coté ésotérique que la lutte d’intérêt financiers et les collusions entre vieilles familles anglo & saxonne protestantes contre les intérêts concurrents juifs voir dans certains cas catholiques. Bien à vous tous.

    Quelques références utiles : http://questionscritiques.free.fr/Bush/Prescott_Bush_Hitler.htm http://fr.wikipedia.org/wiki/Maison_de_Wettin http://mai68.org/textes/PrescottBush.htm
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Union_Banking_Corporation

    Au cœur du Nouvel Ordre Mondial: Wall Street et la montée en puissance d’Hitler (Professeur Antony Sutton)… 1ère partie.

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