Résistance politique: Vol de terres indigènes au Québec… Restituera, restituera pas ?…

Perdants, pleurnicheurs

 

Mohawk Nation News

 

29 Juin 2013

 

url de l’article original:

http://mohawknationnews.com/blog/2013/06/29/losers-weepers/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Les maires de quatre communautés de Montréal South Shore bloquent la décision de la province du Québec de restituer un plot de 300 acres de terre volés aux Mohawk de Kanawakeh. Ces terres furent saisies pour construire l’autoroute 30 sur un territoire qui ne fut jamais cédé. Les maires ont dit que “deux mauvaises choses ne font pas une bonne chose”. Rendre la propriété volée est juste la chose à ne pas faire ! Ils ont de grands plans pour cet espace immobilier, qui est en ce moment une zone agricole.

Les Mohawks ont vu leur territoire de Kanawakeh fondre comme neige au soleil pour faire la place à des voies de chemins de fer, des ponts et des autoroutes. Pendant la construction du passage maritime du St Laurent, des milliers de tonnes d’argile furent drainées et déversées à Kanawakeh, rendant les terres impropres à l’agriculture, aucune consultation à ce sujet n’a jamais eu lieu.

Le 17 Août 2008, les Femmes Légataires des Terres de la Nation Mohawk (Women Title Holders of the Mohawk Nation) ont publié une notice d’objection au sujet de la construction illégale de l’autoroute 30 sur les terres de Kanawakeh. Cette objection écrite fut envoyée par courrier AR au Canada, Québec et leur conseil Mohawk marionnette de Kanawakeh.

Les “gardiens de la porte orientale” nordiste de la Confédération Iroquoise ont le devoir de protéger le territoire, les villages anciens, les lieux et sites funéraires et les voies navigables. Les permis de construction québecquois sont illégaux. Le conseil Mohawk de Kanawakeh est une entité appartenant à l’entreprise Canada (NdT: Established 1867 et dûment enregistrée à cet effet en 1867 à Washington D.C…). Ce conseil et ses membres ne peuvent pas prendre de décision pour la Nation Mohawk.

D’après le Wampum 44 de la Grande Loi de la Paix (Constitution de la Confédération Iroquoise), les femmes sont les protectrices de la terre, de l’eau et de l’air pour les générations futures de l’île de la grande tortue. Les lois étrangères, l’usurpation du territoire Kanionkehaka (Mohawk) et des ressources a toujours été résistée.

Ces droits sont affirmés dans la loi du British North America Act de 1867, Sections 109 et 132, par les clauses internationales sur les droits civils et politiques, par la déclaration universelle des droits de l’Homme, la Convention de la Prévention du Génocide, la Convention des Nations-Unies sur les droits économiques, sociaux et culturels et bien d’autres instruments légaux internationaux dont le Canada est signataire.

La résolution de l’Assemblée Générale de l’ONU 1541 [XV] requiert le consentement informé des personnes avant qu’elles ne soient inclues dans un autre état, une autre nation; la cour internationale de justice a affirmé ceci dans le cas du Sahara Occidental; de plus les personnes indigènes n’ont jamais formellement consenties vouloir faire partie du Canada.

Le Canada, le Québec, le conseil Mohawk de Kanawakeh et tous leurs agents ont violé l’autorité inhérente Mohawk. La Nation Mohawk est l’autorité légale telle qu’elle est confirmée par la loi de la terre, Kaia’nere:kowa (NdT: la Constitution de la Confédération Iroquoise). Tout individu ou entités étrangères désirant discuter de sujets s’y rapportant, doivent le faire en suivant le chemin diplomatique approprié.

Les visiteurs peuvent faire un en pensée avec nous en suivant les racines blanches de l’arbre de paix jusqu’à sa source et venir s’assoir dessous avec nous. Ce cycle d’abus, renforçant une jurisdiction illégale sur les Mohawks et des constructions illégales, doit cesser. La dignité, l’égalité et une voix pour tous les peuples sont offertes. Comme les Beatles le chantèrent: “retournez, retournez, retournez où vous apparteniez autrefois. Retournez, retournez, rentrez chez vous.”

Get Back

L’Iran défend les droits des natifs canadiens (article de Press TV sur les déclarations du président de l’assemblée nationale iranienne):

Iran defending Native Canadians rights

=  =  =

“Les peuples des premières nations et la décision des Canadiens de les soutenir, détermineront l’avenir de la planète.”

—The Guardian, UK

 

3 Réponses to “Résistance politique: Vol de terres indigènes au Québec… Restituera, restituera pas ?…”

  1. lafleuriel S. Says:

    mais en Syrie le pillage le brigandage les ventes illégales de tous bien s : personnels maisons, commerces et usines avec ou sans le matériel déjà embarqué en Turquie et fermes ou terrains c’est systématique et du fait de l’Armée libre en premier ! et sans doute avec la bénédiction des Obama hollande et fabius dont le motif est de faire de la Syrie un second irak appauvri et terrorrisé
    mon témoignage personnel ? la ferme et l’usine d’un gendre de mon beau-frère, la minoterie de mon beau frère et la propre maison de famille située dans le quartier historique de la citadelle et des souks côté souk du coton à Alep et souk Adhiliyé (lui pillé) occupée par ces voleurs de Armée libre qui ont pillés et l’usine et la maison, et essaient maintenant de trouver des acheteurs pour la maison entière ou découpée et par exemple l de vendre au plus offrant le décor de salon peint ottoman inscrit au patrimoine! de la Vieille Ville !!

  2. Ghislain Miville Says:

    Le respect des traités pourra se faire que si les premières nations s’unissent ensemble dans la même direction.Pour cela les Mohawks sont des leaders qui doivent l’être comme accompagnateur au même titre que les autres nations sans préconiser une forme de supériorité envers les autres nations mais bien en démontrant uniquement une association honnête dans un but de la protection du territoire dans son ensemble(Île de le Tortue).Pour se faire il faut un plan global à présenter à l’ensemble de la population sur tout le territoire(plan indien).Présenter ce plan indien en référendum afin d’éviter tout conflit entre les peuples vivant sur l’Île(guerre civile),si le résultât est en défaveur,une étude approfondit du résultat serait à envisager à savoir les raisons du refus afin de revoir les plans pour un avenir le plus proche possible à un 2ième référendum et si le résultat est positif et bien on tient là la possibilité d’obtenir la décolonisation et le retour des terres aux premières nations tout comme la prophétie à prédit.

    • Oui.. Mais un referendum ne peut se concevoir que pour les colons, les nations natives ne fonctionnent pas de cette manière. Le « referendum » est une institution colonialiste importée.
      Pour qu’il y ait un « referendum » honnête au sein de la population coloniale, il faut que tous les tenants et aboutissements soient clairement établis; c’est à dire qu’il y a d’abord un énorme travail éducatif à faire pour que la population coloniale (canadienne et états-unienne, ainsi que sud-américaine) soient VRAIMENT au courant de ce qu’il s’est passé au cours des 500 dernières années, au delà du sempiternel: « In 1492, Colombus sailed the big blue sea »…
      Bref, il y a une révision historique complète à faire pour que les gens puissent ne serait-ce qu’envisager de voter pour ce referendum de manière informée. A défaut, ce ne serait qu’une fraude supplémentaire au résultat forcément biaisé.
      On en est bien loin, mais de plus en plus de gens une fois de plus prennent conscience.
      De plus, si les colons devenaient éclairés sur la véritable histoire de la colonisation, il n’y aurait plus besoin de « vote », un ralliement de masse se ferait pour une restitution et la continuité d’une relation de nations à nations selon le seul traité valide que nous avons évoqué sur ce blog: le traité wampum à deux rangées.

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