Résistance politique: les alliances extrêmes-orientales se redessinent…
Peu ou pas annoncé dans la pressetituée occidentale, le Japon semble être sur une voie de rapprochement avec les pays de l’Organisation de la Coopération de Shangaï (OCS) et essayer de sortir (bien lui en prend) du giron impérialiste occidental et du pays du goulag levant.
La géostratégie extrême-orientale se redessine alors que le pays du goulag levant décide d’envoyer sa flotte dans le Pacifique pour « pacifier » la zone, à savoir, tenter d’isoler la Chine. Beaucoup de pays voient maintenant clair dans le jeu de l’empire. Affaire à suivre…
— Résistance 71 —
Tokyo envisage la construction d’un gazoduc vers la Russie
RIA Novosti
Mai 2012
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http://french.ruvr.ru/2012_05_04/73701558/
Le Japon étudie la possibilité de construire un gazoduc qui le relierait à la Russie, a annoncé jeudi Seiji Maehara, président du conseil de recherche politique du Parti démocrate du Japon (PDJ) et ex-ministre nippon des Affaires étrangères.
» Nous étudions de nouvelles possibilités de construction d’un gazoduc, mais son itinéraire est encore à définir « , a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse, précisant que le futur pipeline pourrait intégrer un tronçon sous-marin.
Selon M. Maehara, les recherches effectuées dans ce domaine ont montré la faisabilité technique du projet.
» Tout dépend du montant des investissements que le Japon pourrait engager, ainsi que des perspectives de développement du nucléaire nippon « , a ajouté le responsable du PDJ.
Le Japon, qui se classe au quatrième rang mondial pour la consommation d’énergie, ne possède pas de ressources nationales en hydrocarbures. Le pays consomme près de 80 milliards de m3 de gaz par an, soit 14 % de son bilan énergétique. Le Japon importe également l’intégralité du gaz naturel liquéfié (GNL) qu’il consomme.
En mars dernier, le Premier ministre Vladimir Poutine a enjoint aux autorités compétentes russes d’accélérer la mise en œuvre de projets prévoyant la production d’hydrocarbures dans l’Extrême-Orient. Cette décision s’explique par la fermeture des centrales nucléaires au Japon après le séisme dévastateur du 11 mars 2011.
A l’heure actuelle, le conglomérat russe Gazprom et le groupe Japan Far East Gas réunissant les sociétés nippones Itochu, Japex, Marubeni, Inpex et Cieco étudient un projet de construction d’une usine de liquéfaction de gaz naturel dans la région de Vladivostok (Extrême-Orient russe).
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Moscou veut associer le Japon à des projets dans l’extrême-orient russe
RIA Novosti – Mai 2012 –
Le président de la Douma (chambre basse du parlement russe), Sergueï Narychkine, a invité les sociétés japonaises à prendre part à des projets dans l’Extrême-Orient russe.
» L’Extrême-Orient et la Sibérie sont riches en ressources naturelles. Nous cherchons à les utiliser pour mettre en place des productions faisant appel aux hautes technologies. Grâce à la participation à nos projets, le Japon pourrait assurer sa sécurité économique et énergétique « , a déclaré M. Narychkine aux journalistes à l’issue d’une visite de deux jours au Japon.
Il a précisé que la Russie était prête à coopérer non seulement dans le secteur énergétique, mais aussi dans d’autres domaines: logistique, transformation de bois, agriculture.
Le président de la Douma a également fait savoir que le PDG du géant russe Gazprom, Alexeï Miller, se rendrait prochainement au Japon.
Dimanche 10 juin, M. Narychkine a pris part à l’ouverture du traditionnel Festival de la culture russe au Japon. Lundi, il a rencontré des députés et des responsables politiques japonais. Le président de la Douma a accordé une attention particulière à l’intensification des liens interparlementaires entre les deux pays.
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