Média et propagande: affaire Wikileaks (suite): interview d’un des fondateurs John Young

Suivi de « l’affaire Wikileaks », ici avec une interview sur le Alex Jones Show, traduite par nos soins, d’un des créateurs de Wikileaks John Young, qui a quitté l’organisation en 2007. Il est le fondateur de cryptome.org faisant sans publicité le même type d’action directe que Wikileaks.

Pour nos lecteurs, les liens actifs menant aux sources pour cette article sont sur l’article original en anglais (voir ci-dessous). De plus sur la page originale, la fin de l’article écrit est suivie de l’interview de John Young par Alex Jones, durée totale: 40 minutes (en anglais).

Nous conseillons vivement a ceux qui comprennent l’anglais d’écouter cette interview qui en dit plus long que l’article la résumant ci-dessous. John Young a plus de 70 ans aujourd’hui, c’est un  vieux briscard du chiffrage et du déchiffrage a des fins privées et ses informations sur le groupe des cypherpunks a ce sujet est extrêmement intéressante.

– Résistance 71 –

D’apres le créateur de Wikileaks, de plus grosses bombes informatives sont a venir

John Young de Cryptome.org, le fuiteur originaire a la création de wikileaks avertit qu’Assange est en train d’être fabriqué comme le bouc-émissaire afin de lancer une offensive massive vers la censure de l’internet.

Paul Joseph Watson
Infowars.com
Friday, December 10, 2010

Url original de l’article:

http://www.infowars.com/wikileaks-founder-bigger-bombshells-on-the-way/

Un des membres originaux de Wikileaks nous avertit qu’une série de plus grosses révélations médiatiques sont en préparation et que la crise montante et arrangée contre le groupe et son chef de file Julian Assange est en train de graisser les rouages d’un agenda liberticide de cyber sécurité afin de réguler et de censure l’internet. Le fondateur de cryptome.org, que le New York Observer a récemment qualifié d’original wikileaker, a expliqué dans l’émission radio du Alex Jones Show comment il s’était porté volontaire pour enregistrer Wikileaks en son nom en décembre 2007 et ce pour garantir l’anonymat des membres de Wikileaks qui désiraient rester anonyme, avec la compréhension préalable que le site était un site d’utilité publique. Young est devenu très suspicieux apres qu’on lui ait annoncé que le but était de lever des fonds a hauteur de 5 millions de dollars pour les premiers six mois.

« J’ai dit, attendez une minute, ceci ne ressemble pas a une opération publique pour moi, ceci ressemble plus vraisemblablement a un programme financé de haute valeur », dit Young, disant que cela ressemblait a une opération a la Georges Soros. « Ceci était une opération commerciale et non pas une opération d’utilité publique, et il s’avéra que cela était juste cela. » dit Young, coroborant le fait que Wikileaks fut introduit dans l’arène publique par Cass Sunstein dans un éditorial du Washington Post. Ceci est important, car dans une note de la maison blanche en 2008, Sunstein, qui est maintenant le tzar de l’information d’Obama a a Maison blanche, déclara que des entités du gouvernement se devaient de poser comme des « théoriciennes du complot » comme faisant partie d’un plan clandestin de discréditer la voix des médias indépendants et éventuellement détruire la liberté d’expression sur l’internet.

Young a dit que Wikileaks a donné le prétexte parfait pour que le gouvernement leve des fonds pour l’infrastructure de la  cyber sécurité qui sera éventuellement utilisée pour faire taire la liberté d7expression et réguler l’internet. « Quelques enthousiastes de Wikileaks semblent opérer de concert avec ses opposants, il me semble qu’ils sont imbriqués l’un dans l’autre, a déclaré Young, notant que le fiasco annoncé était une mise en scène théâtrale afin de tester si l’agenda pour la cyber sécurité est prêt a être accepté. En considérant le fait que les républicains sont déjà en train d’introduire une législation ayant pour but de criminaliser Wikileaks, les circonstances indiquent clairement que la crise est exploitée pour pousser la censure de la toile.

Bien que la société open Society Institute de Georges Soros dément avoir quelque connexion que ce soit avec Wikileaks, Young a personnellement eu des conversations avec les fondateurs de Wikileaks qui lui ont avoués leurs efforts de sécuriser des fonds de cette organisation, a ce point Young démissionna de Wikileaks. Young a dit que Wikileaks était financièrement au 36eme dessous quand ils étaient indépendants, mais ont maintenant « sécurisé des millions en se positionnant a l’intérieur ».

Quant a savoir qui est réellement derrière Wikileaks a part Assange lui-même, Young a fait référence a une liste de Wikipédia de « cypherpunks ». Des gourous de l’internet, dont certains a l’heure actuelle ont des positions très importantes dans des compagnies majeures d’informatique, et qui étaient responsables d’une liste électronique commencée en 1992, pour les gens qui étaient intéressés au secret privé et a la cryptographie.

Young a dit que Wikileaks n’était pas une organisation indépendante, ni contrôlé non plus par un gouvernement, mais plutôt un « concept, une inspiration, un but.. pas quelque chose que l’on peut éliminer avec des moyens conventionnels », c’est pourquoi Young prédit que Wikileaks ne sera pas anéanti. Néanmoins, il a mis en garde sur le fait que Wikileaks  rédigeant maintenant des documents était un signe qu’ils ont été largement éloignés du concept de base.

« Si on vous offrait un million de dollars de pots-de-vin a 39 ans sans avoir d’autre source de revenus, pensez-y, cela s’appelle un contrat gouvernemental », a dit Young, impliquant qu’Assigne a été acheté a un certain moment.

« Je m’attends a ce qu’il y ait un modele de crise continu avec le cas Wikileaks », a déclaré Young, ajoutant que des documents a la valeur dommageable de pus en plus importante seront publiés dans le futur et que cela permettra aux dissidents comme Assange ainsi qu’aux gouvernements d’augmenter de concert leur puissance et leur financement.

« Cela va continuer pendant un moment, avec l’argent qui inondera de tous les côtés », a dit Young qui ajouta que la situation était escaladée en une crise ressemblant a une crise de guerre, ainsi donnant l’opportunité au gouvernement américain de déclencher des atteintes a la cyber sécurité et augmenter sa propre autorité.

« En ce moment ils sont juste en train de tester les réactions du public avec ces révélations d’un bas niveau dans l’échelle du secret, mais plus de choses viendront », a dit Young, pointant sur le fait que ce n’est pas parce que les câbles fuités et publiés étaient classifiés secret, ne voulait pas dire qu’ils étaient la vérité. De fait, beaucoup de ces câbles font état d’une rhétorique discréditée sur la guerre contre le terrorisme et font vraiment peu pour nuire aux intérêts et objectifs impérialistes des états-unis, parce que beaucoup d’entr’eux émergent de la chambre d’écho de la propagande géopolitique.

Young prédit qu’une série de « bombes médiatiques » vont continuer a émerger a la fois de Wikileaks et de son fondateur Julian Assange, spécifiquement a propos de l’accusation fantaisiste de viol le concernant, que le but n’est que de nous mettre l’eau a la bouche en ce moment et que plus d’infos sortiront; certaines listées par Young:

– Des informations a propos des affaires internes de la Bank of America

– Des fichiers sur des armes de destructions massives

– Des plans de guerre de toutes les nations, pour ou contre les unes les autres

– Des rapports sur une littérature de l’entraînement concernant les prisons secretes et les chambres de torture

– Des fichiers sur des agences de renseignement clandestines et leurs agents

– Des infos sur des abus de droits de l’Homme

– Des infos sur les turpitudes et interférences politiques des milliardaires

– Des infos sur des agences de taxation globales

– Des infos sur le vatican interférant dans les affaires politiques globales

– Une information a propos de la fondation Clinton, bien que ceci soit la seule info sur laquelle Young n’a pas de certitude.

2 Réponses to “Média et propagande: affaire Wikileaks (suite): interview d’un des fondateurs John Young”

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