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Guerre contre l’humanité et tangente évolutionniste : Terra Incognita (Zénon)

Posted in actualité, altermondialisme, autogestion, guerres hégémoniques, militantisme alternatif, pédagogie libération, philosophie, politique et social, politique française, résistance politique, société des sociétés with tags , , , , , , on 30 mars 2023 by Résistance 71

“Il n’y a aucune possibilité chez un peuple, de satisfaire le besoin de vérité si l’on ne peut trouver à cet effet des hommes qui aiment la vérité.”
~ Simone Weil ~

“L”antagonisme entre la vie et la conscience peut être dissipé de deux manières : par un changement de vie ou un changement de conscience et il semblerait qu’il n’y ait pas de doute quant à ces alternatives. Un homme peut cesser de faire ce qu’il pense être mauvais, mais il ne peut pas cesser de considérer mauvais ce qui est mauvais, faux ce qui est faux.”
~ Léon Tolstoï ~

“On ne demande plus à la science de comprendre le monde ou d’y améliorer quelque chose ; on lui demande de justifier instantanément tout ce qui se fait… La domination du spectacle a fait abattre l’arbre gigantesque de la connaissance scientifique à seule fin de s’y faire tailler une matraque. […] On remarque aussi vite que la médecine aujourd’hui n’a bien sûr, plus le droit de défendre la santé de la population contre l’environnement pathogène, car ce serait s’opposer à l’État, ou seulement à l’industrie pharmaceutique.”
~ Guy Debord, 1988 ~

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Terra incognita

Dernières convulsions du vieil ordre mondial

« On ne peut se libérer de sa tristesse que si on aime cette Terre d’une passion inébranlable, dit Don Juan. Un guerrier est toujours heureux parce que son amour est inaltérable et que sa bien-aimée, la Terre, l’embrasse et lui octroie des cadeaux inestimables. La tristesse n’appartient qu’à ceux qui détestent ce qui les abrite. »
~ Carlos Castaneda – Histoires de pouvoir ~

La guerre menée contre l’Humanité ne date pas d’hier. Pogroms, croisades, génocides, camps de concentration n’en sont que quelques échantillons. L’empoisonnement de l’air, de la terre, de l’eau et de la nourriture marque un développement plus récent et plus raffiné de la volonté d’une certaine caste d’éradiquer tout ce qui relève de la nature pour lui substituer un ordre artificiel, entièrement sous son contrôle. Il ne s’agit ni d’une « théorie », le programme dont il est question, si délirant soit-il, ne saurait être plus pragmatique, ni à proprement parler d’un « complot » : toutes ces attaques sont ouvertement admises et même revendiquées par leurs auteurs afin d’en obtenir notre consentement – même implicite.

Mais depuis le début de cette décennie, les adorateurs du Veau d’or ont accéléré leur agenda pour lui donner le tour de l’offensive tous azimuts que nous observons : diffusion d’un virus à travers le globe et mesures concertées d’ingénierie sociale visant à faire accepter l’injection d’un poison génétique au plus grand nombre. Escalade à n’en plus finir d’un conflit en Ukraine faisant comme toujours les affaires de la haute finance et des marchands d’armes. Records d’inflation et de bénéfices. Casse sociale à tous les étages. Destruction de l’enseignement et théorie du genre inculquée dès la maternelle. Agitation de l’épouvantail climatique pour nous entraîner dans le suicide collectif du « zéro carbone » cher au forum de Davos. Et dernière trouvaille en date, krach délibérément orchestré par les banques centrales pour précipiter le basculement de l’économie vers le verrouillage total des monnaies numériques.

La stratégie désormais bien connue de l’ordre par le chaos est plus que jamais d’actualité. Elle continuera de s’intensifier jusqu’à la disparition complète de l’environnement et des repères dans lesquels nous avions vécu. C’est sans doute la seule certitude, en cette année 2023, que nous puissions avoir concernant l’avenir. Certes, l’Occident ne parviendra probablement pas à entraîner dans son autodestruction les nations du reste du Monde. Mais la mafia globaliste est prête à tout plutôt qu’à voir échouer son projet. Il n’est donc pas impensable qu’un holocauste nucléaire soit son ultime échappatoire à la vindicte populaire, voire le détonateur déjà prévu du passage en force à l’ère transhumaniste.

Rien ne nous épargnera d’aller au fond du problème ni de connaître cette fin de cycle. Le temps des lanceurs d’alertes et des vendeurs d’espoirs, officiels ou alternatifs, est terminé. Pour ce qui concerne la politique, la droite affecte de défendre la liberté d’entreprendre et le Capital d’une emprise tentaculaire de l’État. La gauche promeut pour sa part l’État comme un prétendu rempart contre les abus de pouvoir du Capital. Les Anarchistes ont compris depuis plus d’un siècle qu’État et Capital marchaient main dans la main pour opprimer les peuples. Tandis qu’aujourd’hui, la mafia financière et le léviathan étatique s’unissent à nouveau dans la plus pure tradition du fascisme, de la part de qui pouvons-nous attendre un quelconque salut, si ce n’est de nous-mêmes ?

Devant la montée en puissance, de plus en plus manifeste, d’officines comme le FMI ou l’OMS, ou de fonds spéculatifs omnipotents comme BlackRock, le réflexe d’appeler à un retour de la souveraineté nationale est compréhensible. Mais les instances soit-disant « représentatives » sont toutes vendues au plus offrant. La corruption systémique, la subversion extérieure et en dernier ressort, le recours à la force armée empêcheraient tout dirigeant intègre d’affranchir son pays de l’influence globaliste, comme l’ont enseigné toutes les tentatives d’émancipation africaines. Une véritable souveraineté collective ne saurait émaner que de l’union d’individus préalablement affranchis de toute coercition physique, financière, mentale ou spirituelle.

Ce travail ne passe donc pas par un bulletin dans l’urne ni par des banderoles dans la rue. Il résulte d’une exploration au cours de laquelle découvrir que la vie n’a ni commencement ni fin, que l’Être est sans limite, notre personnalité illusoire et la mort une simple continuité de l’évolution. Seul ce cheminement intérieur peut nous libérer de toutes les peurs et toutes les croyances par lesquelles nous manipuler. Seul un détachement total vis-à-vis de toute chose connue permet la connexion aux plans supérieurs et la créativité nécessaires à l’avènement d’une ère nouvelle. Les menaces guerrières de l’ancien système ne doivent pas nous troubler : elles ne sont que les vaines tentatives de nous entraîner dans sa folie pour se survivre.

Le courageux refus du chantage à l’injection de la part des soignants les plus intègres, le taux d’abstention toujours plus élevé à chaque suffrage, les vagues de démissions aux État-Unis et leur apparition en Europe, ou cet exemple d’étudiants ingénieurs en agronomie choisissant d’aller mettre les mains dans la terre au lieu de pantoufler dans les placards dorés d’officines mondialistes, ne sont que les premiers signes d’une grande désertion dont nous assistons aux prémices. D’un refus de plus en plus conscient et affirmé d’investir le champ de bataille où l’on voudrait nous entraîner. Plus les globalistes exprimeront leur mépris des masses laborieuses et autres « bouches inutiles », plus nombreux seront les individus refusant d’endosser le rôle auquel on aura voulu les assigner.

La résistance passive, la quiétude de l’intériorité, la ferme affirmation de choix personnels ou l’abandon de toute identification pour une meilleure connaissance de soi sont des ressources d’autant plus puissantes qu’elles n’offrent aucune prise à une quelconque répression. Nul ne peut véritablement forcer notre libre-arbitre, ni nous contraindre à nous sentir concernés par les pseudos-sujets agités dans la sphère médiatique. Nul ne peut décider pour nous à quelle œuvre ou quel centre d’intérêt consacrer notre attention et notre énergie. Les manipulateurs n’ont à leur disposition que la suggestion et une bonne connaissance de la psychologie des foules. Ils ne posséderont jamais les clefs de notre nature profonde, car celle-ci échappe à tout calcul et toute analyse. Elle relève d’une dimension seulement accessible à l’Être animé de joie au lieu de désirs, de simplicité au lieu de connaissances et d’amour au lieu de passions.

Plus nous nous effacerons derrière le théâtre d’ombres des apparences, plus le pouvoir ivre d’orgueil se crispera sur les derniers oripeaux de sa matrice. Ses représentants redoubleront d’efforts pour alimenter les guerres, déclencher cataclysme sur cataclysme, semer partout la misère et la famine. Mais ce déchaînement d’hubris ne sera que le symptôme avant-coureur d’un échec écrit d’avance. La géo-ingénierie ne fera que renforcer le caractère imprévisible du climat. Les intelligences artificielles ont déjà une furieuse tendance à exprimer tout haut ce que les globalistes préféreraient étouffer. La biotechnologie est l’exemple-type du bidouillage bancal voué au désastre : la fusion de l’Homme et de la machine repose sur le postulat que le vivant puisse être encodé et reprogrammé, mais rien de contrôlable ne saurait être fondé sur une base en perpétuelle évolution. Quant aux monnaies numériques, elles seront davantage à la merci de pirates informatiques que ne l’était l’argent liquide des faux-monnayeurs.

Cet orgueil prométhéen s’effondrera sur lui-même dès lors qu’il ne trouvera plus rien sur quoi s’affirmer ni aucun miroir dans lequel se contempler. La perversion narcissique ne s’alimente que des regards captifs, et aura tôt fait de muer en neurasthénie quand la croûte terrestre fera s’effondrer les gratte-ciels et que les éléments déchaînés rappelleront à l’espèce humaine sa juste place sur cette planète. Nous nous souviendrons alors pourquoi le Groenland est nommé ainsi et pourquoi on trouve des coquillages en haute altitude. La végétation repoussera entre les craquelures de béton et nous serons forcés d’admettre qu’en définitive, la Terre a toujours le dernier mot.

Quelques vestiges porteront témoignage à nos descendants d’une civilisation qui aura voulu s’élever plus haut que le ciel, et qui aura chuté par là même où elle avait péché. Cela s’est déjà produit par le passé. Et cela se reproduira jusqu’à ce que nous fassions corps avec cette Terre et toutes les formes de vie qu’elle abrite. Alors seulement nous sera permise l’élévation : non plus celle d’un individu ou d’un pays sur un autre, mais celle de notre individualité vers les plans supérieurs. Tel est le seul chemin d’évolution possible à notre espèce. Nous avons beau nous en défendre et remettre toujours à plus tard ce grand saut dans l’inconnu : sa finalité est inéluctable et sera notre véritable commencement.

Zénon – mars 2023

Le texte en format PDF téléchargeable dans une superbe mise en page de Jo :

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Terra Incognita citation Castaneda 280323

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Épiphanie (Zénon)

Posted in actualité, altermondialisme, autogestion, crise mondiale, démocratie participative, guerres imperialistes, militantisme alternatif, pédagogie libération, philosophie, politique et social, politique française, résistance politique, société des sociétés, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , on 23 janvier 2020 by Résistance 71

 

« Tu es roi. Vis tout seul. Sur ton libre chemin
Va donc où te conduit librement ta pensée,
Enrichissant le fruit des meilleures idées,
Et pour un bel exploit sachant n’exiger rien.
Tout est en toi. Tu es ton tribunal suprême.
Plus rigoureux qu’autrui tu juges ton poème.
En es-tu satisfait, artiste sourcilleux ?”
~ Alexandre Pouchkine ~

“Oui, il a été inventé là une mort pour les multitudes, une mort qui se vante d’être la vie: en vérité un fier service rendu à tous les prédicateurs de mort. J’appelle État le lieu où sont tous ceux qui boivent du poison, qu’ils soient bons ou méchants… État le lieu où le lent suicide de tous s’appelle… la vie.”
“Là où cesse l’État, c’est là que commence l’Homme, celui qui n’est pas superflu : là commence le chant de ce qui est nécessaire, la mélodie unique et irremplaçable. Là où cesse l’État — regardez donc mes frères ! Ne les voyez-vous pas, l’arc-en-ciel et les ponts du surhumain ?”
~ Friedrich Nietzsche, “De la nouvelle idole” ~

 

 

Épiphanie

 

Zénon

 

« Nous irons ensemble vers ce nouvel ordre mondial, et personne, je dis bien personne, ne pourra s’y opposer. » Nicolas Sarkozy (16 janvier 2009)

Bienvenue dans le crépuscule de l’ancien Monde. La décennie commence à peine que déjà les signes d’une phase nouvelle de notre Histoire s’écrivent en lettres de sang, de la poussière des sables d’Irak aux trottoirs de nos technopoles ultra-connectées. Répression féroce, propagande et contre-feux médiatiques, loterie vaccinale, tittytainment, ingénierie climatique et déploiement de la 5G : aucun dispositif n’est négligé par les zélateurs du globalisme, tandis que les peuples pris à la gorge se soulèvent d’Amérique latine à Hong-Kong en passant par la vieille Europe. Hier encore, cette situation pouvait s’apparenter à un simple durcissement de la lutte des classes. Mais à mesure que nous apparaissent les contours et points de convergence d’un totalitarisme définitif, ce qui relevait pour certains d’abstraites chimères complotistes devient une réalité vécue chaque jour plus en profondeur par les citoyens de tous les pays.

Comme l’a tardivement reconnu François Mitterrand, une guerre sans morts apparents, mais une guerre totale et sans merci est menée par une caste de prédateurs envers les populations-cibles. S’il désignait à l’époque les États-Unis comme instigateurs de cette entreprise, il ne subsiste aucun doute aujourd’hui sur le caractère nomade et apatride des requins de la finance et de leurs supplétifs. En effet, cet insatiable appétit de pouvoir ne saurait se contenir entre des frontières établies. Casse programmée de l’hôpital public, du système de retraites, du salariat sous ses classiques bases contractuelles, disparition prochaine de l’argent liquide, manifestants et grévistes traités sur les ondes et dans la rue en terroristes, ne constituent que les pans visibles d’une attaque tous azimuts envers l’être Humain à travers chaque aspect de sa vie.

Rappelons quelques éléments bien connus. La banque d’Angleterre avec à sa tête les Rothschild ont engrangé des milliards de profits en soutenant les belligérants de chaque conflit depuis les guerres napoléoniennes. Les places financières de Wall Street et de la City ont repris le concept lors des première et seconde guerres mondiales, tout en faisant littéralement main basse sur la création monétaire par l’intermédiaire de la FED aux États-Unis, puis de la BCE en Europe. Ceci conduisant de fait à la soumission des États aux diktats du cartel bancaire international. Depuis lors, quelques fortunes parrainées par ces charitables institutions se sont peu à peu accaparé les grands secteurs de l’industrie : exploitation pétrolière, armement, pharmaceutique, alimentaire, ainsi que la quasi-totalité des groupes médiatiques. Partout des groupes d’influence s’efforcent, dans tous les domaines d’activité, de promouvoir auprès des décideurs officiels l’idéologie et les intérêts mondialistes. Les multinationales soutiennent via leurs fondations, et à ce titre orientent la recherche scientifique à leur strict bénéfice. À ce propos, les roupies de sansonnet aujourd’hui allouées à la protection de l’environnement serviront de passeports diplomatiques les autorisant à polluer tant qu’ils voudront leur future dictature « verte ».

Parvenus à ce point, nous serions bien tentés de nous rassurer en considérant que l’empire déjà immense dont ils disposent devrait leur suffire. Ce serait, hélas, sous-estimer le caractère aussi dangereux qu’addictif d’un tel pouvoir entre les mains d’une étroite oligarchie.

Les agents de cette mafia globaliste ont déjà bradé les biens nationaux. Permis la surexploitation sans contrepartie de nos ressources naturelles. Ils ont mis le Moyen-Orient et l’Afrique à feu et à sang, organisé les conditions d’un exode massif de peuples déracinés vers les cités tentaculaires où traditions et cultures se perdent au lieu de se rencontrer. Ils ont géré l’immigration de sorte à rendre l’intégration presque impossible, car l’utopie du village global ne devra concerner qu’une poignée de leurs serviteurs triés sur le volet. Quant à ceux confinés dans les ghettos périurbains, ils serviront d’armée de réserve au choc des civilisations théorisé par Huntington. Ils substituent à l’enseignement et à l’aiguisement de l’esprit critique un formatage auquel désobéir équivaut à se placer en situation de mort sociale. Inversent continuellement l’usage et le sens des mots afin de rendre inintelligibles leurs politiques, ainsi que d’en tuer dans l’œuf toute critique. Mais ce ne sont pas encore là les plus virulentes atteintes qui nous sont portées.

Ils ont façonné, sous couvert de divertissement, un inconscient collectif complètement imprégné de mentalité marchande : individualisme, culte de soi, consumérisme. Une société à leur image de psychopathes et de pervers narcissiques. Ils ont infiltré chaque foyer par l’intermédiaire du premier cheval de Troie occulte que fut la télévision, grâce au tube cathodique mis au point par William Crookes, de sinistre mémoire membre de la Golden Dawn et de la Royal Society. Ils ont bombardé d’images subliminales quatre à cinq générations de spectateurs des programmations d’Hollywood. Plus tard, ils ont obtenu notre consentement à l’esclavage d’enfants Africains dans les mines de cobalt, et Chinois dans les usines de fabrication de smartphones utilisés – paradoxe des paradoxes – par d’innombrables dénonciateurs des méfaits du capitalisme.

Au cours des siècles, les globalistes ont investi les loges, les syndicats, les partis politiques et les religions. Ils n’ont épargné de leur influence aucun espace d’action ou de concertation publique. Ils ont relégué au rencart les technologies susceptibles d’alléger la peine des travailleurs tout en développant, sous couvert d’applications civiles, un arsenal capable de nous détruire au cas où le contrôle viendrait à leur échapper. Ils ont tronqué l’Histoire pour écrire à leur guise l’avenir. Renversé les gouvernements refusant de se plier à leurs directives. Ont fomenté coup d’État sur coup d’État jusqu’au coup d’État permanent. Ils ont enfermé l’Humain dans l’illusion qu’il n’était qu’une pièce de leur machine. Et l’ont conditionné à croire qu’il n’existait aucune alternative à ce vaste système de prédation en bande organisée. Ils incarcèrent, mutilent ou assassinent ceux qui osent remettre en question leur autorité. Détruisent peu à peu le langage en vue d’isoler toujours davantage les individus dans l’incommunicabilité de leurs ressentis. Ils sèment à force d’images, de phrases-chocs, le trouble dans les consciences égarées dans un brouillard électromagnétique. Croyez-vous, sincèrement, qu’ils renonceront à tel ou tel stratagème, ou qu’ils nous laisseront la moindre liberté si nous continuons de leur obéir ?

S’ils s’en prennent ainsi à nos âmes autant qu’à nos corps et nos biens, c’est parce qu’ils savent que vibre en nos cœurs quelque chose qu’ils ont perdu. Ils connaissent parfaitement la nature de notre lumière intérieure, et craignent son irruption par-dessus tout. Le pouvoir créateur de nos esprits, notre capacité d’amour et d’émerveillement surpassent en tous points ce qu’ils ont laissé imaginer. Chacun de nous est en faculté d’illuminer, par un seul sourire, la nuit la plus noire dans laquelle ils entendent nous plonger. Leur projet de nouvel ordre mondial consiste précisément à enfermer toute étincelle de vie dans un gigantesque kolkhoze numérique, à base de bio-contrôle et de cybernétique. S’ils rencontraient trop de résistance à leur dessein mortifère, nos dirigeants n’hésiteraient pas à intensifier les fronts allumés un peu partout jusqu’au prochain conflit global, ni à déclencher une crise financière majeure ; prétexte au passage de l’actuel système d’emprise monétaire à un auto-flicage citoyen de toute transaction, au moyen par exemple des blockchains.

L’enjeu de notre époque décisive consiste à ne plus tomber dans le piège d’une solution externe, qu’elle soit politique ou technologique. À ne pas céder au chant des sirènes du transhumanisme, même à l’approche de la mort et quelles que soient leurs promesses. Car l’existence ne saurait se laisser prédire ou diriger par des algorithmes, car chacun d’entre nous vaut mieux que sa simple productivité nominative, car nous sommes ici présents pour expérimenter la magie, et non nous soumettre à une servitude plus odieuse encore que tout ce que l’Humanité a connu : refusons de participer ou d’apporter notre caution à tout élément d’aliénation qui nous est vendu… La tâche est ô combien ardue : il s’agit de nous déconditionner de nos peurs et de nos instincts égotiques, d’identifier nos vieux démons jusqu’à nous en libérer. Une fois recouvrée la conscience de notre responsabilité individuelle, de l’incommensurable portée de chaque intention et chaque geste, il devient possible de transmuter même la plus douloureuse expérience en enseignement porteur d’espoir. Nous sommes alors transparents à cette force qui nous traverse sans pour autant nous appartenir. Des funambules à mi-chemin de la Terre et du Ciel avec l’intuition pour seule guide.

Le désidentification à l’ego ouvre les portes d’un univers où nos intentions se manifestent sur les plans subtils. Le phénomène est bien connu et pratiqué sous différentes formes dans toutes les traditions. À présent qu’il se voit débarrassé de ses oripeaux religieux, il nous est possible d’en redécouvrir l’art et la manière déjà inscrits en nos gènes. Unissons-nous donc dans une volonté commune de nous affranchir, et aucune barrière physique ou métaphysique ne saura nous faire obstacle. Le paradis sur Terre existe déjà et n’a nul besoin de sauveur pour nous être restitué. Sa potentialité réside en chaque espace de silence intérieur qu’il nous revient d’habiter, au-delà des séductions et des errements de notre pensée. Chaque instant nous offre la chance d’embrasser la vie de toutes nos forces. À nous d’y insuffler suffisamment d’Amour pour faire s’abattre les murs de Babylone.

Nous voici arrivés au dernier acte d’une lutte multiséculaire entre les puissances de l’ombre et de la lumière. Ce combat se déroule, consciemment ou non, aussi bien au-dedans qu’en-dehors de nous. Et bien que son enjeu dépasse de loin notre entendement, nous sommes, où que nous nous trouvions, parfaitement placés pour jouer notre partition dans la symphonie créatrice des univers. Quoi qu’il en soit, les dés sont lancés, camarades. Ni leur spirale involutive ni notre prise de conscience ne connaîtront de marche arrière. Rien ne peut plus désormais arrêter l’inévitable levée des voiles. Nous avons le choix de continuer à suivre ou de nous extraire du bal tragique de leur système. Certes, il peut paraître plus confortable de rester inféodé à la voie majoritaire. Mais celle-ci nous mène l’un après l’autre à l’abattoir, et tous ceux qui l’ont éprouvé le savent : un seul jour de liberté vaut plus qu’une vie d’esclavage. Gardons courage, avec l’intime conviction que de magnifiques rayons de soleil salueront tôt ou tard la délivrance des peuples.

Joyeuses révélations à tous. Et bon voyage sur le chemin de l’éveil à la résilience.

Zénon – Janvier 2020

 

Ce texte de Zénon en format PDF, mise en page par Jo:

Zenon_Epiphanie

 

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