En France, le petit soldat rothschildien Macron a bien entendu emboîté le pas de ses maîtres et a menacé Maduro et le peuple vénézuélien. La ligne de scission géopolitique (fictive répétons-le) se dessine toujours mieux avec la Russie et la Chine soutenant Maduro et le peuple vénézuélien. Tout est en place pour la phase 2 de l’opération Condor 2.0 en Amérique du sud et dans les Caraïbes avec toujours bien entendu les criminels de la finance pétrolière aux manettes, entité dont le quartier général est la City de Londres.
Là réside le cœur de l’hydre, ses têtes elles s’étendent dans le monde entier y compris en Chine.
Du reste la Banque d’Angleterre (reine de la City de Londres, gérée depuis bien longtemps par la famille Rothschild) vient de refuser de rendre au Vénézuéla son or à hauteur de 1,2 milliards de dollars ! Le blocus financier contre le peuple vénézuélien se met en place. (https://www.bloomberg.com/news/articles/2019-01-25/u-k-said-to-deny-maduro-s-bid-to-pull-1-2-billion-of-gold )
Il n’y a pas de solutions au sein du système et ne saurait y en avoir. Chavez et Maduro peinent parce qu’ils tentent des réformes à terme IMPOSSIBLES, il ne faut pas chercher à rendre le système plus “vertueux” il faut s’en DEBARRASSER et créer la société des sociétés sur la base des communes libres. Chavez aurait pu mettre en place tout cela et rediluer le pouvoir dans le peuple totalement, rendre l’état totalement obsolète, il ne l’a pas fait par manque de vision ultime au bout du compte et malgré son charisme et ses bonnes intentions, il n’a fait que gérer la merdasse systémique étatico-capitaliste qui doit être abolie et non pas réformée. Maduro lui a emboîté le pas, mais à sa décharge, il n’avait pas/plus le choix. Notons à preuve de cela le nombre de fois dans l’article ci-dessous où Dean Henderson emploie le mot “réforme” ou “réformer”… Avec un esprit programmé “réforme”, on ne fait que le jeu de l’oligarchie qui peut tout corrompre à souhait, ce n’est qu’une question de temps.
Il est évident qu’il faille soutenir le peuple vénézuélien, mais il faut aussi reconnaître les erreurs commises pour cesser de les commettre. Le peuple vénézuélien, tous les peuples du monde ont un exemple à adapter à leurs besoins et leurs cultures, celui qui nous est montré depuis 1994 au Chiapas mexicain avec cette expérience zapatiste, qui ne demande qu’à être étendue dans le principe à travers le monde. C’est à nous de jouer.
Quoi qu’il en soit nous faisons tous partis d’un vaste réseau planétaire de résistance et de rébellion international. En cela nous sommes tous inter-reliés !
A bas l’État, à bas la marchandise, à bas l’argent, à bas le salariat (esclavage moderne). Tout le reste, à terme, n’est que pisser dans un violon !
Solidarité ! Union ! Persévérance ! Réflexion ! Action !
Pour une humanité SUPRA humaine.
~ Résistance 71 ~

La NED et associés derrière la guerre contre le Vénézuéla
La guerre de Rockefeller contre le Vénézuéla continue
Dean Henderson
24 janvier 2019
url de l’article original:
https://hendersonlefthook.wordpress.com/2019/01/24/rockefeller-war-on-venezuela-continues/
~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~
Hier, quelques heures après que le président Trump ait reconnu le leader de l’opposition vénézuélienne Juan Guaido comme le nouveau président du pays, le président élu dans son second mandat Nicolas Maduro a rompu toute relation diplomatique avec les Etats-Unis les accusant de soutenir un coup d’état contre son gouvernement et a donné à tout le personnel américain 72 heures pour quitter le pays. Maduro n’a été investi à la présidence qu’il y a à peine deux semaines.
La Russie a prévenu que la tentative de coup d’état américaine, qui sera par la suite soutenue par les gouvernements de droite de la Colombie, du Brésil et du Canada, résulterait en une effusion de sang si elle était poursuivie. Le porte-parole du Kremlin Dimitri Peskov a déclaré que toute interférence extérieure au pays est “inacceptable” et que parler d’intervention militaire américaine est “dangereux”.
Eduqué à l’université Georges Washington, nid d’espion de la CIA, Guaido n’est devenu que le président de l’assemblée nationale du Vénézuéla le 5 janvier courant. Il a immédiatement déclaré que Maduro n’était pas le président du pays et a incité à la rébellion au sein de l’armée.

Nicolas Maduro de chauffeur de bus à président
Maria Iris Vadela Rangel, une leader du parti politique de Maduro du Parti Socialiste Unifié a tweeté au sujet de la sédition: “Guaido, j’ai déjà préparé ta cellule avec le bon uniforme et j’espère que tu nommeras ton cabinet rapidement afin de savoir qui te tiendra compagnie, imbécile de sale gosse.”
Des hauts-fonctionnaires américains ont dit au New York Times (NdT: une des voix de la CIA de longue date…) qu’ils voyaient en Guaido un “nouveau visage” et le vice-président Pence l’a déjà publiquement soutenu. Madura a déclaré dans une adresse télévisée: “Qui choisit le président su Vénézuéla ? Mike Pence ? Je suis le seul président légitime du Vénézuéla. Nous ne voulons pas retourner au XXème siècle, période de l’intervention gringo et des coups d’état.”
En 2017, Maduro a fait organiser des élections pour une assemblée constituante. Plus de 8 millions de personnes participèrent, créant un rampart de protection pour la révolution socialiste bolivarienne contre la violence constante de l’oligarchie vénézuélienne basée à Miami en Floride. (NdT: tout comme l’opposition terroriste cubaine…).
Le 9 octobre 2012, le président vénézuélien Hugo Chavez avait été réélu pour la 3ème fois en 14 ans, battant le champion de l’opposition Henrique Capriles avec 54% des voix. Le bouillant Chavez, qui venait de critiquer sévèrement le harcèlement de l’OTAN sur le gouvernement syrien d’Assad, devait servir un autre terme présidentiel de six ans.
Mais le 25 mars 2013, Chavez décéda d’un “cancer” ultra rapide, plus que probablement administré par des agents des banquiers de la City de Londres.
(https://hendersonlefthook.wordpress.com/2014/08/28/did-the-cia-poison-hugo-chavez/)
La réélection de Chavez fut remarquable considérant le fait que moins de deux ans auparavant, l’oligarchie vénézuélienne et ses soutiens de la CIA/Big Oil propageaient des manifestations à Caracas sous le terme “d’opération Vénézuéla”. Ces évènements qui furent bien contrés par les supporteurs de Chavez, marquèrent l’anniversaire du remplacement de Marcos Perez Jimenez au Vénézuéla en 1958.
Mais, comme avec toutes les révolutions orange/de velours/du cèdre fomentées par la CIA, la contradiction se situe dans le livre d’histoire. Jimenez voyez-vous, était un dictateur d’extrême droite, à l’opposé de ce qu’était Chavez le socialiste.
En 1914, la succursale de la compagnie pétrolière de la Royal Dutch Shell: Caribbean Petroleum, découvrit le vaste champ pétrolier du Mena Grande au Vénézuéla. Les compagnies pétrolières étrangères commencèrent à affluer dans la région. Lorsque fut découvert du pétrole au lac Maracaibo en 1922, le dictateur local Juan Vincente Gomez autorisa les Etats-Unis à écrire les lois pétrolières pour le Vénézuéla.
Le 27 novembre 1948, le premier président vénézuélien démocratiquement élu Romulo Gallegos fut renversé par un coup d’état mené par des sbires de Jimenez. La démocratie ne fut pas restauré avant 1958 lorsque Jimenez fut renversé. Le président Romulo Ernesto Betancourt Bello remporta l’élection cette année là. Le populiste Betancourt avait été président de 1945 à 1948. Il avait transféré le pouvoir au romancier Gallegos peu de temps avant le coup d’état fasciste.
Jimenez a privatisé l’économie du Vénézuéla tout en ruinant Caracas avec les grattes-ciel des multinationales et des banques. Il était en termes très étroits avec l’homme le plus riche du pays, Gustavo Cisneros et Creole Petroleum. Cisneros est un lieutenant des Rockefeller qui siège à la banque Nova Scotia (Banque de Nouvelle-Ecosse, canadienne), une des 5 plus grosses banques canadiennes. Cette banque a possédé quelques 200 tonnes d’or qui furent exfiltrées des sous-sols du WTC après les attentats du 11 septembre.
Creole Petroleum est une succursale d’ExxonMobil (Rockefeller) et fut fondée par la CIA. Creole Petroleum et la CIA partagent le même espace de bureaux à Caracas. L’entreprise ExxonMobil des intérêts Rockefeller EST la CIA au Vénézuéla (NdT: et au Qatar, petit pays qui est un protectorat ExxonMobil, mieux même: ExxonMobil est le propriétaire du Qatar). L’entreprise Bechtel a construit l’oléoduc Mena Grande pour servir les intérêts pétroliers de Creole Petroleum du lac Maracaibo.
Peu de temps après les élections de 1958, le vice-président Richard Nixon visita le Vénézuéla pour tenter de conserver Betancourt dans le giron de Big Oil et du FMI. Nixon fut accuelli par des millions de manifestants en colère. Betancourt, qui avait déjà tiré au forceps un partage des bénéfices 50-50 avec Big Oil lors de son premier mandat, prit alors un autre virage à gauche. Il commença à financer les révolutionnaires de Castro à Cuba et tenta de nationaliser complètement le pétrole vénézuélien.
Betancourt s’embarqua dans un programme ambitieux de réforme agraire et parla de soutenir les rebelles de gauche des FARC en Colombie voisine. Plus tard en 1960, il survécut à une tentative d’assassinat par des agents de Rafael Trujillo, le dictateur de la République Dominicaine installé par la CIA. Il est très probable que l’agence elle-même fut impliquée.
Le président américain Dwight Eisenhower répondit en introduisant des quotas sur le pétrole vénézuélien tout en donnant la préférence au pétrole brut mexicain et canadien. Betancourt contra cela en septembre 1960 lorsque le Vénézuéla rejoignit l’Iran, l’Irak et l’Arabie Saoudite et le Koweit dans une réunion à Baghdad qui lança l’organisation de l’OPEP en tant que cartel des producteurs de pétrole pour contrer la main mise globale sur l’économie des 4 cavaliers de l’apocalypse pétrolière (NdT: ExxonMobil – Royal Dutch Shell – Texaco et BP Amoco) et leurs tentacules variées.

Dans les quatre décennies qui s’ensuivirent, le Vénézuéla entreprit une re-privatisation de son secteur pétrolier et de son expansion, devenant la source principale du pétrole des 4 cavaliers à destination des Etats-Unis. Lorsque le cours des prix du pétrole s’effondra dans les années 90, le Vénézuéla, un temps la nation la plus moderne de l’Amérique du Sud, souffrit d’un effondrement économique. Sa classe moyenne auparavant si aisée fut largement prolétarisée. Ce fut un pénible réveil.
En 1998, le candidat de la 5ème république Hugo Chavez fut élu président avec le soutien des ouvriers et des paysans vénézuéliens. Il fustigea l’hégémonie américaine sur le pays, annonça qu’il vendrait du pétrole à son ami Fidel Castro de Cuba en des termes favorables et établirait des relations diplomatiques avec l’Irak. Il annonça un programme de réforme agraire et installa des économistes marxistes à la tête de PDVSA, la compagnie pétrolière nationale vénézuélienne. Chavez parla de détourner la richesse issue du pétrole vénézuélien hors de portée des grandes banques occidentales et vers le développement d’un grand programme pour l’Amérique du Sud. Le talentueux et érudit secrétaire général de l’OPEP jusqu’en 2002 fut le ministre vénézuélien du pétrole, Ali Rodriguez.

Au début 2002, l’élite dominante du Vénézuéla, emmenée par le sbire des Rockefeller Gustavo Cisneros et la clique de la banque of Nova Scotia, tentèrent de renverser Chavez. Il y eut des rapports d’une implication navale et aérienne américaine. En avril, Chavez partit. En quelques jours, après des manifestations massives de la classe travailleuse du pays, il revint au pouvoir. Le général pro-américain qui mena cette tentative de coup fut accusé de trahison.
El jeffe se sauva en Colombie où il fut accueilli par le gouvernement du narco-terroriste Uribe, soutenu par les Etats-Unis. En octobre, l’oligarchie vénézuélienne attaqua de nouveau Chavez. Une fois de plus le putsch échoua. Le 5 décembre 2002, Chavez déclara que les troubles au Vénézuéla faisaient partie d’un complot “pour s’accaparer les richesses et l’industrie pétrolières du pays”.
Le 16 janvier 2003, Chavez quitta le Vénézuéla au milieu d’une grève par l’oligarchie des exécutifs du pétrole. Il demanda de l’aide à l’ONU où il rendit le leadership du groupe radical des G-77 des pays en voie de développement au Maroc. Fin février, après avoir tenu durant la grève, Chavez, sachant parfaitement qui était derrière elle et les grévistes, demanda au gouvernement américain de “cesser toute influence néfaste”.
Le 17 avril 2003, le directeur général de l’armée Melvin Lopez proclama dans le journal USA Today, que le gouvernement des Etats-Unis avait été directement impliqué dans la tentative du putsch manqué de février et qu’il avait la preuve que trois hélicoptères Faucons Noirs américains furent aperçu dans l’espace aérien vénézuélien durant cette période.
Le jour de Noël 2005, Chavez fit un discours à la nation dans lequel il dit alors: “… minorités, des descendants de ceux qui ont tué Jesus Christ, contrôlent les richesses du monde”. Il y proclama également que les attentats du 11 septembre 2001 à New York étaient un boulot, une trahison de l’intérieur.
En juin 2007, Chavez ordonna à Big Oil d’accepter le rôle d’associés mineurs dans l’entreprise PDVSA ou alors de quitter le Vénézuéla. ExxonMobil et Conoco Philipps partirent toutes deux. Il devint l’ami de l’Iran et une vague d’amis présidents de gauche arrivèrent au pouvoir en Amérique du Sud. Les plus radicaux furent Evo Morales en Bolivie, Rafael Correa en Equateur et le sandiniste Daniel Ortega au Nicaragua. Ensemble, ils utilisèrent la manne du pétrole vénézuélien pour lancer la tant attendue Banco del Sur en tant que contre-mesure à l’hégémonie du FMI sur leur continent.
Alors que l’attitude de Chavez devint de plus en plus frontale envers les banquiers internationaux, les 4 cavaliers commencèrent à acheter du pétrole de nations plus facilement corruptibles comme le Mexique et la Colombie. En 1990, Exxon obtenait quelques 16% de son pétrole de Colombie, tandis que Chevron produisait 26% de son pétrole brut à destination des USA du Mexique.
Un rapport datant de mai 2010 documentant une assistance étrangère à des groupes politiques au Vénézuéla, commissionnés par la tristement célèbre NED ou National Endowment for Democracy (NdT: une façade connue de la CIA…) a révélé que plus de 40 millions de dollars étaient envoyés à des groupes anti-Chavez d’agences américaines. Le fondateur de la NED Allen Weinstein se vanta dans le Washington Post: “Ce que nous faisons aujourd’hui [avec la NED] était fait secrètement par la CIA il y a 25 ans…”
En janvier 2011 l’administration Obama révoqua le visa diplomatique de l’ambassadeur à Washington après que Chavez eut rejeté la nomination de Larry Palmer comme ambassadeur américain à Caracas. Palmer était ouvertement critique de Chavez et avait un CV pour le moins barbouzard.
Il avait travaillé avec celui qui devait être l’assassin de Betancourt Rafael Trujillo en république dominicaine et était comme cul et chemise avec des dictateurs uruguayens, paraguayens, du Sierra leone, de Corée du Sud et du Honduras. Palmer devait remplacer Patrick Duddy qui était impliqué dans la tentative de coup d’état sur Chavez en 2002.
Le pierre suivante du programme “du socialisme du XXIème siècle” de Chavez fut de réformer le secteur financier, depuis longtemps dominé par le cartel des banques transnationales. L’assemblée nationale vénézuélienne avait passé une loi qui définissait le secteur banquier comme un service public.
La loi requiert que les banques au Vénézuéla contribuent plus aux programmes sociaux, aux efforts de construction de l’habitat et autres besoins sociaux. Elle protège les dépositaires en imposant aux institutions superintendantes de la finance de travailler dans l’intérêt des clients des banques plutôt que de celui des actionnaires.
Dans une tentative de contrôler la spéculation, la loi limite à un maximum de 20% de capital que les banques peuvent avoir en crédit. La loi aussi limite la formation des groupes financiers et interdit aux banques d’avoir un quelconque intérêt dans les entreprises boursières et les compagnies d’assurance. La loi Glass-Steagal datant de la grande dépression (1929) avait fait la même chose jusqu’à ce que le président Clinton ne la révoque en 1995.
La loi vénézuélienne stipule également que 5% des bénéfices des banques vont aux projets approuvés par les conseils communaux tandis que 10% du capital des banques doivent être investis dans un fond pour payer les salaires et les retraites en cas de banqueroute.
D’après le Wall Street Journal “Chavez a menacé d’exproprier les grandes banques dans le passé si elles n’augmentaient pas les prêts aux petites affaires et aux gens désirant devenir propriétaires de leur maison, cette fois-ci il augmente la pression publiquement pour montrer sa préoccupation concernant le manque d’habitation pour les 28 millions de Vénézuéliens.”

Avant sa mort, Chavez était devenu bien plus vocal dans son opposition à l’intervention de l’occident au Moyen-Orient, s’alliant avec l’Iran et la Syrie tout en faisant l’éloge du socialisme arabe. Il appela le président syrien Assad “un humaniste et un frère” et décrivit le président socialiste libyen Mouammar Kadhafi comme étant “un ami”.
Quant aux banksters, Chavez confirma la plus grande peur de leur porte-voix du WSJ en disant: “Toute banque qui dérape… Je vais l’exproprier…” Les banquiers ont tué Hugo Chavez et ont essayé d’empêcher l’élection de Maduro en 2013 et la mise en œuvre en 2017 d’une assemblée constituante populaire.

La City de Londres aux commandes…
En désespoir de réinstaller leur monopole pétrolier sur la nation par l’axe Rockefeller/Rothschild via la filière ExxonMobil / Royal Dutch Shell, la reconnaissance par Trump du bon écolier Guaido comme président n’est juste que la dernière manœuvre en date à cet effet.
Mais ces sbires des Rockefeller et consort continuent de sous-estimer le peuple vénézuélien, qui continuera sa lutte (r)évolutionnaire et demeurera le phare de l’espoir pour le reste du monde.
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Lecture complémentaire:
Dean Henderson NOM 4 cavaliers apocalypse pétrolière et familles banquières de l’oligarchie

Vénézuela et Opération Condor 2.0

Solidarité avec le peuple vénézuélien