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Syrie et 3ème guerre mondiale: L’empire reste sur le sentier de la guerre…

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, France et colonialisme, guerre iran, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, média et propagande, N.O.M, neoliberalisme et fascisme, politique française, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , on 18 septembre 2013 by Résistance 71

Excellente analyse comme à l’accoutumée de Pepe Escobar. Nous adhérons tout à fait avec cette analyse. Il ne faut pas relâcher la pression publique, car les imbéciles criminels qui nous gouvernent veulent cette guerre coûte que coûte, une guerre de grande envergure, non thermo-nucléaire est ce que recherche l’oligarchie par le truchement de ses marionnettes politiques.

Pour les peuples, ce n’est pas le moment de mollir…

— Résistance 71 —

 

Les ennemis de la Syrie ne s’arrêteront pas sur le sentier de la guerre

 

Pepe Escobar

Press TV

 

18 Septembre 2013

 

url de l’article original:

http://www.presstv.ir/detail/2013/09/18/324563/syrian-enemies-wont-give-up-on-war/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Le journaliste d’enquête Pepe Escobar dit que les ennemis de la Syrie ne cesseront pas de pousser pour la guerre et avertit que les militants entraînés par la CIA sont déjà entrés dans le pays.

Escobar, qui travaille avec le quotidien Asia Times Online, basé à Hong Kong (et Bangkok), a fait ces remarques pendant un entretien avec la chaîne Press TV Mardi.

Lundi, l’ONU a publié un rapport de ses enquêteurs, qui ont dit que le gaz sarin a été utilisé dans une attaque qui a de manière supposée tuée quelques centaines de personnes dans la grande banlieue de Damas le mois dernier. Le mandat de mission de l’équipe de l’Onu ne comprenanit pas la tâche de définir qui était à blâmer pour l’attaque.

Le secrétaire de l’ONU Ban Ki-Moon a condamné l’utilisation des armes chimiques en Syrie comme un “crime de guerre” et a demandé que les perpétrateurs de cette attaque mortelle soient amenés devant la justice.

Escobar a dit que les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne “veulent une résolution des Nations-Unies impliquant le chapitre 7 de la charte qui induit la possibilité de lancer une guerre contre la Syrie si elle n’obéit pas aux injonctions et ils ne précisent pas de quel type de refus d’obtempérer il s’agirait !…”

“En fait, ils veulent un chapitre 7 du style de l’Irak avec possibilité de résolution pour attaquer. Cela ne passera pas le conseil de sécurité. Nous le savons déjà tous. La russie et la Chine y mettront un veto et les Américains, Français et Britanniques le savent très bien. Donc il s’agira probablement d’une résolution en deux étapes.” A t’il ajouté.

“La seule possibilité d’avoir une résolution maintenant est d’avoir une résolution non contraignante. Plus tard, s’il y a une attaque fausse-bannière, si les inspecteurs de l’ONU sont attaqués par les rebelles par exemple, des tirs de tireurs d’élite, cela est déjà arrivé auparavant, alors tout le monde retourne à l’ONU et son CS et il y aura alors une seconde résolution,” a noté Escobar.

Depuis Mars 2011 la Russie et la Chine ont mis leur veto trois fois au CS de l’ONU contre des propositions de résolutions par les Etats européens menaçant d’une action militaire et de sanctions contre Damas.

Escobar a aussi dit que les forces spéciales qataries et israéliennes sont sur le terrain en Syrie et que l’Arabie Saoudite et la Turquie donnent un soutien logistique aux militants.

“Les gens qui sont entraînés en Jordanie par la CIA ont déjà traversé la frontière, ils sont déjà près de Damas ainsi que les armes soi-disant non-létales dont parlait le gouvernement Obama, cela a déjà commencé.”

“Donc, il y a un flot d’armes vers la Syrie et les rebelles sont reconstruits de fond en comble, depuis la frontière syro-jordanienne jusqu’à la frontière turco-syrienne en passant par la proche banlieue de Damas. Ces gens veulent la guerre, ils n’abandonneront pas. C’est aussi simple que cela,” a conclu Escobar.

Une étude récente de la défense britannique montre qu’il y a plus de 100 000 mercenaires étrangers en Syrie, fragmentés en quelques 1000 différents groupes et qui se battent en Syrie contre le gouvernement et le peuple syriens.

Des extraits de cette étude du ministère de la défense britannique ont été publiés lundi par le consultant de la défense IHS Jane.

L’analyse dit aussi qu’un grand nombre d’extrémistes de pays étrangers sont aussi actifs en Syrie.

La Syrie est troublée par des combats mortels depuis mars 2011. D’après certains rapports, les puissances occidentales et leurs alliés régionaux, spécifiquement le Qatar, l’Arabie Saoudite et la Turquie, soutiennent les militants agissant de l’intérieur de la Syrie.

D’après l’ONU, plus de 100 000 personnes ont été tuées et plus de 7,8 millions ont été déplacées à cause des violences.

Guerre en Syrie: Pourquoi ? (raison économique)

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La nation Mohawk nous remet sur la voie de la véritable raison de la volonté de guerre et du bellicisme généralisé (des états et non pas des populations qui commencent à sérieusement comprendre de quoi il retourne…).

La guerre perpétuelle est nécessaire, car le capitalisme EST la guerre perpétuelle, il ne peut survivre que de prédation et de racket généralisé. De fait, le dollar américain n’est plus indexé sur l’or depuis la mesure de Nixon en 1973 (année de la loi Pompidou-Giscard-Rotschild sur la Banque de France très bizarrement…). Par quoi est-il donc garanti depuis lors puisqu’il est la monnaie de réserve mondiale ?

Réponse: Par deux choses…

  • le pétrodollar: Les Etats-Unis ont stoppé leur production de pétrole et ont promis à l’Arabie Saoudite de leur acheter leur pétrole, non sans au préalable avoir fait monter les prix au cours du choc pétrolier des pays de l’OPEP en… 1973, tiens, tiens… En échange de cela, l’Arabie et la famille royale investissait dans la dette américaine. Une donne similaire fut faite avec la Chine sur l’industrie, la Chine en échange de l’opportunité, achetant la dette yankee, pour devenir aujourd’hui le premier créditeur de l’empire… Situation bizarre, sur laquelle joue l’empire et qui nous a toujours fait dire que contrairement à la Russie, la Chine a bien plus à perdre de la chute de l’empire et pourrait donc être plus susceptible de s’allier avec celui-ci à terme.
  • L’armée impérialiste américaine: Qui s’est développée au point de devenir le shériff absolu du monde dont la fonction est de terroriser les mauvais payeurs et ceux qui veulent « sortir » du système économico-financier imposé. L’armée américaine est le bras super-armé qui permet à l’empire d’extorquer et de racketer le monde depuis 1945. C’est ce que dit clairement l’agence de notation Standard and Poors dans l’article ci-dessous… Même si la puissance militaire de l’empire est sérieusement essoufflée, elle n’en demeure pas moins hyper-dangereuse et capable de lourds méfaits pour ses maîtres banksters de la City de Londres et de Wall Street.

Solution ? Boycott intégral du système et création d’un contre-pouvoir populaire autogestionnaire, à la manière traditionnelle des Indiens d’Amérique qui ont prouvés historiquement la fonctionnalité politique de la société non coercitive anti-étatique. Balayons le colonialisme et prenons la main tendue offerte par nos frères amérindiens, qui ont quelques clefs pour solutionner les problèmes de nos sociétés. Il est grand temps que nous apprenions à être enfin à l’écoute…

Mitakuye Oyasin (Nous sommes tous inter-reliés)

 

— Résistance 71 —

 

Bâtons & cailloux

 

Mohawk Nation News

 

9 Septembre 2013

 

url de l’article original:

http://mohawknationnews.com/blog/2013/09/09/sticks-stones/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

L’Indian Trust Fund a été fondé en 1704. (NdT: Un  fond géré par la Banque d’Angleterre où 40% des dividendes résultant du commerce entre la couronne / Banque d’Angleterre et les colonies, dominion des provinces “canadiennes” de l’empire britannique, étaient et sont déposés… L’entreprise commercial “canada” en est maintenant la gérante) En 1867 et en 1876 les entreprises “canada” et “Etats-Unis” furent créées sous la loi de l’amirauté des mers et furent placées illégalement sur notre territoire. Le Canada s’est illégalement nommé fiduciaire de nos fonds et nos décisions, nous donnant quelques centimes de notre propre argent du “partage du revenu des ressources indigènes”. Le Canada couvre sa dette à l’aide de L’Indian Trust Fund toujours croissant de l’ordre de 390 000 milliards de dollars.

Une réunion s’est tenue en 2004 entre l’avocat autochtone Art Manual, Naomi Klein et l’entreprise de Wall Street Standard and Poors. Poors est l’agent de crédit qui délivre au Canada sa note parfaite du AAA afin d’assurer aux investisseurs que le pays peut payer sa dette. Les peuples autochtones, leur terre, ressources et fonds de trésorerie sont de fait, l’économie du Canada. Poors est d’accord. “Bien sûr, la dette entière vous est dûe, mais quelle armée pourra forcer le paiement ? Comment allez-vous le récupérer de chez nous ?”

Au lieu de la payer, le Canada a développé des plans pour “éliminer” l’obstacle autochtone, avec l’aide de leurs conseils de bandes/tribus entrepreneuriaux, corrompus et leurs vendus “d’injuns” nationaux.

Les banquiers ne veulent pas sortir de leurs bureaux feutrés pour nous rencontrer dans la nature afin de discuter du paiement total de leur dette aux indigènes.

En 2005, nous avons objecté à la réalisation de quelques énormes projets comme par exemple la grille énergétique du nord de l’état de New York et l’expansion du passage fluvial du St Laurent sur notre territoire. Nous avons envoyé des copies de nos objections aux bourses du monde, leur disant que nous sommes les peuples naturels de ces endroits et que nous n’avons jamais cédé nos terres et nos ressources à quelque moment que ce soit et oû que ce soit sur l’île de la grande tortue. Par conséquent, qui lève des financements en plaçant nos terres et nos ressources en gages pour l’investissement, commet une fraude. Les marchés boursiers doivent protéger leurs investisseurs. Ainsi la grille énergétique de l’état de New York et l’expansion du St Laurent Seaway n’ont jamais eu lieu.

Les Etats-Unis doivent commencer une guerre pour “sauver” leur économie ! Le monde est maintenant au courant de cette escroquerie.

$50 Cent dit les choses telles qu’elles sont sur ces gansters de Wall Street: “I got a lot of living to do before I die
And/I ain’t got time to waste”. 50 Cent. “Wangsta”.

http://www.theguardian.com/environment/true-north/2013/apr/26/indigenous-rights-defence-canadas-resource-rush

Guerre en Syrie: Pourquoi ? (raison géopolitique)

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Voilà pourquoi l’Amérique veut agresser la Syrie

 

Ghaleb Kandil

 

9 Septembre 2013

 

url de l’article:

http://french.irib.ir/analyses/articles/item/274045-voilà-pourquoi-l-amérique-veut-agresser-la-syrie,-par-ghaleb-kandil

 

 

La décision de Barak Obama de déclarer la guerre à la Syrie ne vient pas de nulle part.

Elle est le résultat d’une série de facteurs qui, du point de vue du président américain, constituent une dernière tentative pour éviter la fin de l’hégémonie unilatérale de l’empire américain sur le monde. L’impasse des Etats-Unis reflète aussi celle d’Israël, qui voit croitre, avec impuissance, la force de dissuasion régionale de l’axe de la résistance, dont le maillon central est la Syrie. C’est ce qui explique largement l’argument de la « sécurité nationale américaine », avancé par Obama pour vanter la guerre contre la Syrie.

Le premier de ces facteurs est l’échec de la guerre indirecte menée depuis deux ans pour détruire l’Etat syrien. Un échec d’autant plus retentissant que des moyens colossaux ont été mobilisés par les Etats-Unis et leurs agents pour atteindre cet objectif. Mais l’Etat syrien a résisté, sous le leadership de son président Bachar al-Assad, et toutes les tentatives se sont heurtées à la solidité de l’Armée arabe syrienne, qui a repris l’initiative sur le terrain et a absorbé puis repoussé les vagues successives lancées par des dizaines de milliers de mercenaires étrangers venus de 80 pays. La dernière vague venait de Jordanie, où le prince saoudien Bandar Ben Sultan, le véritable chef d’Al-Qaïda, a massé 20000 extrémistes, entrainés pendant des mois par des troupes spéciales américaines, françaises et britanniques. Les groupuscules d’Al-Qaïda en Syrie sont le principal outil des Américains. Leur dernier plan consistait à opérer une percée à Damas. Mais les vagues de jihadistes-takfiristes se sont brisées sur le rempart de l’armée syrienne, qui a lancé un offensive préventive. autour de la capitale.

Deuxième facteur: Il est clairement apparu que la résistance de l’Etat syrien tout ce temps a été le principal catalyseur pour l’émergence de nouveaux équilibres internationaux. Cette résistance a servi de levier aux pays opposés à l’hégémonie unilatérale des Etats-Unis, comme la Russie, la Chine et plus généralement les membres des brics, qui ont fait preuve de dynamisme. Lors des différents épisodes de l’agression contre la Syrie, Washington a dû se plier aux exigences d’un nouveau partenariat international en acceptant, du moins théoriquement, les arrangements conclus avec la Russie, notamment les accords de Genève 1 et 2. Mais très vite, les Etats-Unis ont tenté de vider de leurs contenus ces arrangements, avant d’essayer de les torpiller. L’agression directe contre la Syrie reste donc, pour les Etats-Unis, la seule et dernière voie pour tester leurs capacités de renverser la table, de protéger et de renouveler leur hégémonie unilatérale sur le monde, et de se retourner sur le partenariat qu’ils ont fait semblent d’accepter. Car la fin de l’hégémonie signifie la fin des privilèges et des intérêts que les Américains ont accumulé ce dernier quart de siècle, en tant que puissance unique sur la scène mondiale, depuis l’effondrement de l’Union soviétique. Accepter un monde multipolaire conduira, forcément, à une révolution dans les rapports internationaux et à un changement de la structure des Nations unies, instrumentalisées toutes ces années par Washington pour servir ses intérêts.

Troisième facteur: Le sort d’Israël et des Etats-fantoches arabes se situe au cœur de l’agression contre la Syrie. En effet, l’alliance constituée par l’Occident, Israël, les pétromonarchies rétrogrades et la Turquie, sait pertinemment que la victoire de la Syrie et du président Bachar al-Assad va déclencher une vague nationaliste arabe hostile au mouvement sioniste et aux forces colonialistes dans la région. Cette victoire va renforcer la Syrie, l’Iran et les mouvements de résistance, qui ont déjà réussi à briser la force de dissuasion israélienne lors des guerres successives, notamment celle de juillet 2006, au Liban. C’est, d’ailleurs, le véritable objectif de l’agression contre la Syrie depuis mars 2011. Quatrième facteur: Une éventuelle victoire de la Syrie constituerait un danger stratégique pour les Etats-Unis et leurs auxiliaires, surtout à l’ère des changements décisifs qui sont en train de s’opérer en Egypte, après la chute retentissante des Frères musulmans. Une telle victoire resserrerait forcément l’étau sur Israël. L’Amérique et ses agents n’ont donc plus qu’une dernière carte à jouer: celle de l’intervention militaire directe en Syrie. Mais la Syrie n’est pas seule sur le terrain. Contrairement à l’Irak de Saddam Hussein et à la Libye de Moammar Kadhafi, elle est au cœur d’un axe régional qui a enregistré des victoires successives sur Israël depuis 1982 dans quatre guerres majeures, en plus de dizaines d’autres affrontements militaires et bras de fer politico-diplomatiques. Cet axe est aujourd’hui soutenu par une grande puissance, la Russie, longtemps humiliée par les Etats-Unis, et qui est aujourd’hui déterminée à retrouver sa place centrale sur la scène internationale. Dans ce nouveau bras de fer, imposé par l’Amérique, l’axe de la résistance et ses alliés internationaux font preuve de solidité. C’est surtout la résistance de la Syrie, de son président, de son peuple et de son armée, qui les encourage à ne pas céder aux menaces de l’Amérique. Et lorsque ces menaces se concrétiseront en acte, les Etats-Unis et leurs auxiliaires seront surpris par la capacité de riposte de cet axe qui s’étend de Téhéran à Moscou, en passant par Bagdad, Damas, Beyrouth et Pékin.

 

3ème guerre mondiale: L’empire attaquera t’il ?

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Nonobstant le fait que de sérieux psychopathes gouvernent l’occident à la dérive, nous avons tendance à être d’accord avec cette analyse du journaliste libanais Ghaleb Kandil sur le situation récente en Syrie.

Ci-dessous, une des analyses les plus pertinentes que nous ayons lu ces dernières heures…

— Résistance 71 —

 

Les menaces américaines visent à couvrir les défaites de Bandar bin Sultan !

 

Ghaleb Kandil

 

27 Août 2013

 

url de l’article:

http://french.irib.ir/analyses/articles/item/272066-les-menaces-us-visent-à-couvrir-les-défaites-de-bandar-sultan-par-ghaleb-kandil

 

La nouvelle affaire des armes chimiques provoquée par la coalition composée des puissances occidentales, d’Israël, des monarchies rétrogrades du Golfe, et exécutée par la mouvance takfiriste, a fait long feu à cause de la vigilance de l’alliance syro-russo-iranienne. Les satellites russes sont en effet très actifs au dessus de la Syrie et les informations recueillies par le commandement militaire syrien prouvent que le « film chimique » vise à servir de prétexte à une agression contre la Syrie, pour compenser les pertes essuyées par les gangs terroristes venus de Jordanie. Ces pertes sont estimées à des milliers de morts et de blessés, tombés dans des embuscades et des contre-offensives menées par l’armée syrienne, notamment autour de Damas et dans le région de Lattaquié, où les troupes régulières ont repris les villages occupés par les terroristes, après y avoir massacré des centaines de civils.

Les médias américains ont répandu des informations sur le déploiement de navires de guerre supplémentaires en Méditerranée et des propos attribués à Barak Obama sur l’examen de diverses options, y compris militaires en Syrie. Pourtant, le président américain et son staff avaient clairement fait comprendre à leurs alliés l’incapacité des Etats-Unis à supporter le prix humain, militaire et financier d’une intervention en Syrie. En outre, une attaque terrestre de l’Otan constituerait une maladresse qui couterait aux Américains beaucoup plus cher que ce qu’ils sont capables de supporter.

Le rôle d’Israël dans l’incitation à une agression contre la Syrie est apparu au grand jour. Le Premier ministre Benyamin Netanyahu et le président Shimon Peres ont clairement appelé à une intervention directe, affirmant qu' »il est temps de sortir les armes chimiques de Syrie ». Des arguments qui prouvent que les pays du Golfe et l’Etat hébreu se trouvent, encore une fois, dans la même tranchée. L’étroitesse des choix dont disposent les Etats-Unis et leur alliés est avant tout due à la résistance de l’Etat syrien face à la guerre universelle dont il est la cible. Mais aussi à la détermination de ses alliés. La présence de la flotte russe sur le littoral syrien et en Méditerranée, et le soutien multiforme de l’Iran sont des éléments essentiels. D’ailleurs, ce soutien ne s’est pas démenti ces dernières heures.

Réagissant à une éventuelle opération militaire contre la Syrie, le commandant Massoud Jazayeri, adjoint du chef de l’état-major des forces armées iraniennes, a prévenu que « si les Etats-Unis franchissent cette ligne rouge (en Syrie) il y aura de dures conséquences pour la Maison Blanche ». Toutes ces gesticulations occidentales ont pour but de rehausser le moral des gangs terroristes, dominés par les takfiristes, après que l’Etat syrien eut réussi à ramener dans son giron des milliers de combattants rebelles. Elles visent aussi à cacher la véritable fonction de la réunion des états-majors militaires d’une dizaine de pays en Jordanie, la semaine prochaine, pour intensifier l’intervention des services de renseignements en Syrie.

Les informations qui circulent dans les coulisses diplomatiques assurent qu’un délai a été accordé jusqu’à la fin de l’année au chef des services de renseignements saoudiens, Bandar Ben Sultan, pour tenter de modifier les équilibres en Syrie. C’est pour cela qu’il ordonne des attentats au Liban dans l’espoir de pousser le Hezbollah à retirer ses combattants de Syrie, où leur participation a permis à l’armée syrienne d’enregistrer des succès importants. Dans le même temps, Bandar tente de mobiliser le plus grand nombre de takfiristes possible après que des milliers de mercenaires eurent été tués. Les quatre prochains mois seront caractérisés par une grande escalade militaire et politique, mais celle-ci ne sera pas capable de provoquer des changements majeurs à l’échelle stratégique.

L’Etat syrien, son armée et leurs alliés ne sont pas prêts de perdre l’initiative, malgré l’ampleur des moyens utilisés par la « coalition du mal », conduite par les Etats-Unis. Les takfiristes sont rejetés par le peuple syrien et ce changement dans l’état d’esprit populaire est apparu il y a un an et s’enracine de jour en jour. De plus, la « coalition du mal » se trouve dans une impasse en Egypte, au Yémen, en Irak, tandis que la Turquie a vu ses ambitions impériales s’effilocher, alors qu’Israël est incapable de mener de nouvelles guerre. L’embuscade tendue par la Résistance contre une patrouille des troupes d’élite israélienne, qui a pénétré en territoire libanais, le 7 août, est venu lui rappeler son impuissance.

Les prochains mois prouveront que Bandar Ben Sultan aura réussi à prolonger la durée de la guerre en Syrie. Mais il montreront que sa défaite inaugurera une période de troubles à l’intérieur du royaume wahhabite, qui verra que ses tentatives de s’acheter un rôle à coup de milliards de dollars en Egypte ne l’aidera pas à compenser sa cuisante défaite en Syrie.

Ingérence impérialiste en Syrie: Le massacre de Houla trouve t’il ses bases dans l’Opération Northwoods ?..

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , on 30 mai 2012 by Résistance 71

Tuer des civils innocents en Syrie fait partie d’une opération secrète américaine afin de mobiliser un soutien populaire pour une guerre contre la Syrie

 

Par Professeur M. Chossudovsky

Le 30 Mai 2012

 

url de l’article original:

http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=31122

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

 

La doctrine militaire américaine envisage le rôle central “d’évènements produisant un nombre important de victimes” et dans lesquels des civils innocents sont tués. Les meurtres sont perpétrés de manière délibérée comme partie intégrante d’opérations secrètes. L’objectif est de justifier un agenda militaire sur une base humanitaire. Cette doctrine date de 1962 avec l’opération Northwoods.

Dans un plan secret du pentagone datant de 1962 appelé l’opération Northwoods, des civils cubains de la communauté de Miami (Floride) devaient être tués dans une opération secrète. Le but était de déclancher une “vague d’indignation utile dans la presse américaine”. Les assassinats auraient été blâmés sur le gouvernement cubain de Fidel Castro. L’objectif de ce sinistre plan, que le ministre de la défense Robert McNamara et le président J.F. Kennedy, refusèrent de mettre en action, était de gagner le soutien de l’opinion publique pour une guerre contre Cuba:

“Au début des années 1960, les chefs militaires des Etats-Unis dressèrent des plans pour tuer des personnes innocentes et pour commettre des actes terroristes dans des villes états-uniennes,ce  afin de créer un soutien public pour une guerre contre Cuba.

Sous le nom de code d’Opération Northwoods, les plans incluaient les assassinats possibles d’émigrés cubains, le coulage des bateaux de réfugiés cubains en haute mer, le détournement d’avions, l’explosion d’un navire américain et même l’orchestration d’attentats terroristes dans des villes américaines.

Ces plans furent développés afin de tromper le public américain et la communauté internationale afin qu’ils supportent une guerre qui mettrait fin au pouvoir du nouveau leader de Cuba, le communiste Fidel Castro.

Les pontes de l’armée américaine avaient même contemplé causer des pertes dans les rangs de l’armée américaine en écrivant: “Nous pourrions faire exploser un navire de guerre dans la baie de Guantanamo et blâmer Cuba” et “les listes des victimes dans les journaux américains causeraient immanquablement une vague d’indignation très utile.”

… Les documents montrent “que le chef d’état-major fît et approuva des plans qui sans aucun doute furent les plus corrompus jamais créés par le gouvernement des Etats-Unis”, écrit Bamford. (U.S. Military Wanted to Provoke War With Cuba – ABC News  Ce document secret du pentagone a été déclassifié et peut-être consulté (See Operation Northwoods, See also National Security Archive, 30 April 2001)

Le document de l’Opération Northwoods de 1962 avait pour titre: “Justification pour une intervention militaire à Cuba”. “Le memorandum secret décrit les plans des Etats-Unis pour créer secrètement des excuses variées qui justifieraient une invasion de Cuba. Ces propositions, parties d’un programme secret anti-Castro appelé Opération Mangouste, incluaient les assassinats de Cubains vivant aux Etats-Unis, développant ainsi une fausse “campagne de terreur communiste cubaine dans la région de Miami, dans d’autres villes de Floride et à Washington”, ceci incluait également “de couler des bateaux de réfugiés cubains (réellement ou de manière simulée)”, imiter une attaque des forces aériennes cubains contre un avion de ligne civil et concocter un incident “souvenez-vous du Maine” en faisant sauter un vaisseau américain dans les eaux territoriales cubaines et ensuite blâmer l’incident sur un sabotage cubain. Bamford écrit lui-même que l’opération Northwoods “est probablement le plan le plus pourri jamais créé par le gouvernement américain.”

(http://www.gwu.edu/~nsarchiv/news/20010430/doc1.pdf, emphasis added)

Avancée dans le temps, Cuba 1962, Syria 2012… 

Alors que la réalisation pratique de l’opération Northwoods fut mise au placard, sa base fondamentale d’utiliser les décès de civils comme prétexte à une intervention (sur des bases humanitaires), a été appliquée à plusieurs reprises.

La question fondamentale: L’assassinat de Mai 2012 des civils du village de Houla était-il partie intégrante d’une opération secrète, ayant pour intention de battre les tambours du soutien public pour une guerre contre la Syrie ? Les morts sont blâmées sur le gouvernement Al-Assad avec “la liste des victimes publiée dans les journaux américains provoquant une vague d’indignation utile”. Dans le même temps, plusieurs pays européens ainsi que le Canada et l’Australie ont coupé leurs relations diplomatiques avec la Syrie.

Le massacre de Houla était-il partie intégrante d’une sinistre opération secrète portant les empreintes digitales de l’opération Northwoods ?

Il n’y a absolument aucune preuve que le gouvernement syrien soit derrière ces meurtres. Il y a des indices ainsi que des preuves documentées que depuis le début de l’insurrection en Mars 2011, des terroristes soutenus par des puissances étrangères ont été impliqués dans les assassinats de civils innocents. Des sources du renseignement israélien d’Août 2011 confirment un processus organisé de recrutement de combattants terroristes par l’OTAN:

Le QG de l’OTAN à Bruxelles et le haut commandement turc sont en train de faire des plans pour leurs premiers pas militaires en Syrie, qui est d’armer les rebelles avec des armes pour combattre les tanks et les hélicoptères.

Nos sources nous rapportent qu’est également discutée à Bruxelles et Ankara, une campagne de recrutement de milliers de volontaires musulmans des pays du Moyen-Orient et du monde musulman pour aller se battre aux côtés des rebelles syriens. L’armée turque hébergerait ces volontaires, les entraînerait et assurerait leur passage en Syrie.