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Coupe du monde de rugby: Lueur sur un sombre océan marchand…

Posted in actualité, presse et média, sport with tags , , , , on 4 novembre 2019 by Résistance 71

Note: ces lignes de présentation sont écrites par un ancien rugbyman de la grande époque amateure.

[] Alors bien sûr le sport de haut niveau a été transformé en jeux du cirque, en fantasmagorie de gladiateurs de l’ère marchande moderne, détruisant et annihilant par le pouvoir du fric et de la gloriole les valeurs profondes réelles de l’activité sportive quelle qu’elle soit. Aujourd’hui, le sport de haut niveau nuit à la santé mentale et physique des athlètes (pression de réussir, sponsors, fric, dopage etc…)
Néanmoins, les quelques lignes ci-dessous, parues sur le plus gros site internet de rugby britannique méritent d’être lues, car elles fournissent un éclairage sur la raison du succès du rugby sud-africain en 2019, alors qu’il était au 36ème dessous il y a encore 2 ans et demi et sur un certain lâcher-prise qui s’est opéré chez les joueurs après une prise de conscience de ce qu’ils étaient ou étaient devenus. Certaines valeurs demeurent parce qu’elles touchent à l’universel et le sport, débarrassé des oripeaux marchands dont on l’a affublé, a toujours été et reste une grande école de l’abnégation et de la coopération afin de parvenir à un but commun dans un environnement devant être celui d’une saine émulation et non pas de futile compétition.
Kolisi et Erasmus ont tenté de ramener leur sport au niveau du peuple, avec un certain succès semble t’il, indépendamment du fait qu’on aime ou pas le rugby ou qu’on aime ou pas l’Afrique du Sud comme équipe. En ce sens, ils ont marqué l’histoire du rugby de manière indélébile et effacé (en partie) la sale histoire de la première victoire sud-africaine de 1995 en terre sud-africaine, qui poussa le système à empoisonner leurs opposants (néo-zélandais) deux jours avant la finale, pour que l’inadmissible ne se produise pas: perdre…
La cloture de la coupe du monde de rugby au Japon s’est déroulée noyée dans les discours dégoulinants à la gloire de l’argent et du succès commercial de l’évènement et des portes juteuses ouvertes pour le futur, bref le cap commercial a prévalu sur les valeurs du sport. Raison de plus pour apprécier ces quelques lignes ci-dessous, paroles d’espoir dans un océan de médiocrité et de turpitudes marchandes, ad nauseam.

~ Résistance 71 ~

 


Siya Kolisi, des bidonvilles à la légende…

 

“On peut tout faire quand on travaille ensemble” (Siya Kolisi)

 

Planet Rugby

 

3 novembre 2019

 

url de l’article original:

https://www.planetrugby.com/we-can-achieve-anything-if-we-work-together-siya-kolisi/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Le capitaine des Springboks a dédié à la nation sud-africaine la victoire finale exceptionnelle de son équipe dans la coupe du monde de rugby aux dépends de l’équipe d’Angleterre.

Kolisi, le tout premier capitaine noir de l’équipe d’Afrique du Sud a donné l’exemple alors que les Springboks remportaient leur troisième titre de champion du monde après les titres de 1995 et de 2007.

Depuis que je suis en vie, je n’ai jamais vu l’Afrique du Sud comme ça.” a t’il dit. “Avec tous les défis et problèmes que nous avions, l’entraîneur (Rassie Erasmus) nous a dit que nous ne jouions plus pour nous-mêmes, mais que nous jouions pour tous les gens à la maison et c’est ça que nous avons voulu faire aujourd’hui. Nous sommes extrêmement reconnaissants de tout le soutien que nous avons eu de tous les gens dans les tavernes, dans les shebeens, les fermes, les sans abris et tous les gens des zones rurales. Merci à tous, nous vous sommes tous reconnaissants, nous t’aimons Afrique du Sud et nous pouvons parvenir à tout ce qu’on veut si on travaille ensemble, comme UN.

Je ne peux honnêtement pas expliquer ce que j’ai ressenti en voyant la joie sur les visages de mes équipiers, car je sais combien ce fut dur et combien nous et les entraineurs avons travaillé. Nous avons du croire en les uns et les autres et nous avons du croire dans le plan établi. Il (Erasmus) nous a continuellement dit combien nous étions bons et il nous a emmené dans des endroits où aucun de nous avait été auparavant…

Dès notre toute première rencontre (entre les joueurs de l’équipe nationale et l’entraîneur Erasmus) à Johannesbourg, tout fut particulièrement franc et cartes sur table. Il nous a exactement expliqué ce que nous faisions en tant que joueurs : nous faisions et pensions à l’argent, faisions plein de trucs hors du terrain et que nous n’avions pas le rugby comme préoccupation. Il nous a dit que tout ça devait changer, que les Springboks étaient bien plus importants que nos objectifs et gains personnels. Il nous a rappelé que beaucoup de gens perdaient une journée, parfois des journées de salaire pour venir nous voir jouer. Ceci changea du tout au tout notre façon de voir les choses, nous avons grandement coupé nos temps dans les médias et réseaux sociaux et nous avons mis notre esprit, notre cœur et nos tripes sur le terrain. Il a toujours été des plus honnêtes avec nous. Chacun savait toujours à tout moment où il en était et nous lui en sommes extrêmement reconnaissant.

Erasmus, qui prît les rênes de l’équipe en mars 2018 insiste sur le fait que les pressions existantes à jouer pour l’Afrique du Sud sont un privilège. Il a ajouté: “En Afrique du Sud, la pression est de ne pas avoir de travail, d’avoir un parent ou un ami proche qui est assassiné. Le rugby ne devrait pas créer de pression, il devrait créer de l’espoir. Nous avons un privilège à colporter, pas un fardeau.

L’espoir naît quand vous jouez bien et que les gens regardent le match au cours d’un brai (barbecue) et ce quelque soit les convictions politiques ou religieuses, les différences qui nous animent, pendant ces 80 minutes, vous êtes tous d’accord là où vous êtes souvent en désaccord.” Erasmus a aussi donné tribut au capitaine Kolisi de 28 ans, qui fut nommé capitaine des Springboks en mai 2016 et qui a maintenant levé au dessus de sa tête le plus grand prix attribué au rugby à XV.

C’est toujours facile de parler de la traversée de périodes très difficiles et de devoir se battre pour avoir des opportunités, mais c’est certainement la réalité quand il y a des jours où vous n’avez pas à manger ou ne pouvez pas aller à l’école ou que vous n’avez pas de chaussures à mettre aux pieds,” a dit Erasmus.

Quand vous faites une pause et que vous y réfléchissez bien, il y a eu une période où Siya n’avait pas de nourriture et oui, il est le capitaine de l’Afrique du Sud et il a levé cette coupe, Siya, c’est ça,

[…]

 


Kolisi, enfant des Townships, au sommet du rugby

Sport spectacle, enfumage et scandale procédurier de l’exclusion des athlètes russes des JO de Rio…

Posted in actualité, désinformation, ingérence et etats-unis, média et propagande, N.O.M, politique et lobbyisme, politique et social, presse et média, résistance politique, sport, terrorisme d'état with tags , , , , , , , on 16 août 2016 by Résistance 71

Scandale du dopage olympique russe: le rapport McLaren a impliqué des athlètes propres

 

Alexander Mercouris

 

8 août 2016

 

url de l’article original en français:

http://arretsurinfo.ch/scandale-du-dopage-olympique-russe-le-rapport-mclaren-a-implique-des-athletes-propres/

 

La presse australienne a rendu compte des profondes divisions apparues entre le CIO (Comité International Olympique) et l’AMA (Agence Mondiale Antidopage) sur le scandale du dopage russe. Deux articles ont été publiés sur le site web The Australian. Un des articles, dont l’accès est payant, rapporte des conversations confidentielles avec des responsables du CIO. L’autre article, en accès libre, donne la version du professeur McLaren. Il fait allusion à l’article payant et reproduit une partie du texte.

La chaîne internationale d’actualités RT cite l’article payant :

« …Il y a des membres au sein du Comité international olympique (CIO) qui croient que la publication du rapport McLaren à la veille des Jeux Olympiques a été conçu pour déclencher une sorte « d’option nucléaire » en émettant une interdiction de la Russie aux Jeux ».

Ceci est très similaire à ce que je disais dans un article que j’ai écrit il y a quelques jours. Je disais que la manière dont la campagne avait été menée ainsi que les dates de publication des rapports de l’AMA, montre que le but était d’obtenir l’expulsion des Jeux de l’ensemble des équipes russes. Voici ce que je disais :

« Le programme de la campagne anti-dopage contre la Russie est assez clair. Il semble que la décision d’expulser la Russie du mouvement olympique a été prise probablement à l’époque de l’échec de la campagne de boycott des Jeux olympiques d’hiver à Sotchi en 2014. Toutes les diverses allégations de dopage en Russie qui ont circulé depuis 2010, et même avant, ont ensuite été passées au crible pour monter une argumentation de toute pièce. Le tout a été mis dans un dossier et épicé avec des témoignages de gens comme Stepanova et Rodchenkov. Ensuite, une série d’articles malveillants et des documentaires ont été publiés dans les médias occidentaux, relançant ainsi les pires allégations. Une série de rapports de l’AMA a ensuite suivi en succession rapide à partir de l’automne 2015, juste à temps pour produire un impact maximum et laisser le moins de temps possible pour une vérification indépendante des faits ou pour toutes autres mesures à prendre avant le début des Jeux de Rio. De cette façon, les allégations ne pouvant pas être correctement et indépendamment évaluées, aucun arrangement équitable ne pouvait être conclu pour permettre l’admission des athlètes russes indiscutablement propres. Les Jeux de Rio étant sur le point de commencer, le CIO pouvait présenter sa demande pour une interdiction générale. »

Dans mon article, je disais aussi sur la base de certains commentaires faits par le président du CIO Thomas Bach, que le CIO était furieux contre l’AMA pour sa conduite de toute l’affaire. Encore une fois le résumé de RT le confirme :

« Une fois qu’il a été clairement établi que le CIO n’allait pas soutenir une interdiction complète, l’auteur du rapport, l’avocat canadien Richard McLaren, a remis les noms des athlètes russes cités dans son document aux 28 fédérations. Ces noms n’avaient initialement pas été publiés lorsque le rapport a été rendu public le 18 juillet. Cependant, les sources du papier auraient relaté que l’AMA a maintenant un problème car il n’avait pas suffisamment de détails pour justifier certaines sanctions contre les athlètes. »

« Ils se sont débrouillés pour améliorer le rapport et le rendre plus attractif, ce qui est « fou » parce que maintenant l’ensemble du rapport est sous supervision et je suis sûr ce rapport est tout à fait exact. Il met juste des points d’interrogation là où ils ne devraient pas y en avoir » a déclaré un fonctionnaire du sport.

Le président du Comité olympique australien, John Coates, qui est aussi un vice-président du CIO, aurait écrit au ministre australien de la Santé Susan Ley, en disant que le CIO avait un « manque de confiance dans l’AMA. »

« McLaren a dit qu’il y avait des preuves que 170 athlètes russes, la majorité d’entre eux sélectionnés pour Rio, avaient déjà eu des tests de dopage positifs et que ces tests avaient été détruits par le laboratoire de Moscou contre le dopage. Après de nouvelles analyses des échantillons effectués au laboratoire de Moscou, il a été constaté que les échantillons russes ont été divisés en quatre catégories distinctes de gravité. Une de ces catégories était pour les échantillons considérés comme peu ou pas graves du tout. »

« On nous a demandé de porter un jugement sur des concurrents russes sur la base du rapport McLaren, mais sans avoir aucun détail pour mieux comprendre ce qui les a amenés à être nommé dans ce rapport, » a déclaré un haut fonctionnaire du sport cité par The Australian. « Maintenant, pour ce qui est des quatre catégories différentes – pourquoi n’avons-nous pas été averti de cela au début ? C’est un gâchis et c’est la faute de l’AMA. »

La citation exacte de RT est confirmée par l’article en libre accès :

« Des responsables sportifs ont accusé l’AMA de ternir le cas des athlètes russes en remettant aux fédérations sportives les noms des concurrents alors qu’ils n’avaient aucune preuve contre eux et d’invoquer « l’option nucléaire » d’expulser la Russie des Jeux. Mark Adams, porte-parole du CIO, a déclaré hier que la confusion a montré les dangers de travailler avec un rapport inachevé : « Avoir quelqu’un qui n’a pas commis une infraction de dopage, mais le compter en tant que tel est une chose dangereuse. Nous encourageons le professeur McLaren à nous fournir un rapport complet avant que nous puissions prendre des décisions franches et définitives. »

Le rapport de McLaren étant « inachevé » et la nécessité d’un « rapport complet » fait référence à quelque chose d’autre comme je l’ai dit dans un autre article écrit que j’ai écrit il y a une semaine :

« Ce qui aurait dû se passer dans un monde rationnel lorsque les allégations de Rochenkov et Stepanova sont devenues publiques est qu’une enquête complète et adéquate auraient dû être mise en place, les témoins examinés et représentés par un avocat, et les preuves médico-légales examinés par un panel d’experts scientifiques, qui auraient pu être contre-interrogés et dont les rapports auraient été rendus publics. Puisque cela aurait pris du temps – un an au moins – des arrangements auraient dû être mis en place dans l’intervalle par le CIO pour s’assurer qu’il n’y avait pas de tricheries de la part des athlètes russes à Rio. Compte tenu de l’ampleur des allégations et des soupçons d’implication de l’Etat dans le dopage, les athlètes russes déjà soupçonnés de dopage auraient dû être retirés de la compétition à Rio. A la fin du processus, l’enquête aurait remis un rapport correct – pas comme le rapport défectueux fourni par McLaren – confirmant ou réfutant les allégations, et formuler des recommandations spécifiques pour éviter que le problème ne se reproduise. »

Le CIO est évidemment en droit de se plaindre puisqu’il a été invité à prendre une décision sur la base d’un rapport incomplet fourni seulement 2 semaines avant que les Jeux de Rio ne commencent. Toutefois, compte tenu de ses actions dans la préparation de son rapport et la façon dont il l’a présenté, le professeur McLaren est évidemment la mauvaise personne pour préparer un rapport complet.

L’article en libre accès dans The Australian montre la mesure dans laquelle McLaren et l’AMA ont été jetés sur la défensive. Il rend compte de McLaren se plaignant que :

« Le centre d’intérêt a été perdu et la discussion ne porte pas sur les laboratoires russes et les Jeux Olympiques de Sotchi, qui étaient sous la direction du CIO. Ce qui se passe maintenant est une chasse aux personnes censées s’être dopées, mais cet aspect de la question n’a jamais fait partie de mon travail, même si ça commence à le devenir. Mon rapport sur le dopage sponsorisé par l’état russe s’est transformé en une poursuite des athlètes. »

Je ne comprends pas comment le professeur McLaren peut penser qu’un rapport au sujet d’un soi-disant système de dopage financé par l’Etat ne devrait pas aussi se pencher sur les preuves de dopage des athlètes. Ce sont précisément les cas individuels de dopage qui sont la preuve qu’il y avait un système de dopage parrainé par l’Etat.

L’enquête menée par le professeur McLaren a duré 57 jours. De toute évidence, ce temps était trop court pour examiner correctement chaque allégation de dopage. Conduire une enquête appropriée dans un délai si court était impossible. Le professeur McLaren aurait dû l’admettre et demander plus de temps pour mener son enquête correctement, laissant à l’AMA et au CIO le soin de mettre en place les dispositions nécessaires pour empêcher une tricherie possible par les athlètes russes aux Jeux Olympiques de Rio. Ce n’est pas ce qu’il a fait. Au lieu de cela, il a livré un rapport incomplet et déficient et a exigé une interdiction générale des russes sur cette base. Le seul objectif du professeur McLaren était probablement de prouver la culpabilité des russes. A en juger par ce que les responsables du CIO auraient dit à The Australian, il semble que ce soit aussi leur opinion.

Une autre confirmation de cet objectif est fournie par la façon dont l’AMA essaie maintenant de se dissocier de la manière dont McLaren a « impliqué » des athlètes russes dans son rapport. Le directeur général de l’AMA, Olivier Niggli, est cité par The Australian dans ce que l’on peut appeler une explication plutôt tordue des faits.

« Chef de la direction de l’AMA, Olivier Niggli dit que la confusion a surgi parce que les responsables sportifs n’avaient pas compris ce que le mot « impliqué » voulait dire. Le professeur McLaren a donné, pour chaque sport, une liste des athlètes qui ont été impliqués. C’est le mot utilisé par le CIO. Maintenant, nous abordons la partie confuse. Il a donné aux fédérations internationales tout ce qu’il avait, chaque nom. Pour certains noms, il n’y avait pas d’information au sujet du dopage, mais les fédérations sportives ont pensé que les personnes qui portent ces noms étaient impliquées et qu’elles devraient retirer ces athlètes et, suivant les directives du CIO, ils devraient aussi les retirer de la compétition des Jeux olympiques. »

Ce professeur McLaren (qui est un avocat) a « impliqué » des athlètes de manière à jeter la suspicion sur eux ; ceci me semble franchement absurde. Maintenant, il commence à présenter ses conclusions de manière à créer l’impression qu’il y avait beaucoup plus de preuves au sujet des athlètes russes impliqués dans le dopage que ce qui était effectivement le cas.

Tout cela apporte de l’eau au moulin des avocats des athlètes russes. Certains auteurs de commentaires sur le fil de l’article dans lequel je discutais de ces affaires judiciaires doutent qu’ils auront beaucoup d’effet. Au contraire, c’est précisément parce que ces affaires judiciaires sont présentées devant une cour de justice que le CIO et l’AMA sont maintenant publiquement en désaccord les uns avec les autres. Ce que l’on peut voir dans ces échanges teintés de colère et de récriminations sont les étapes frénétiques des deux organes sportifs qui essaient désespérément de couvrir leurs positions en prévision des cas judiciaires qui viennent maintenant. En outre, dans tous les cas, il y a une obligation légale de divulgation complète que les athlètes russes peuvent utiliser pour exiger la présentation de toute la correspondance (y compris les transcriptions téléphoniques et les e-mails) qui ont conduit à la décision de les exclure. Je m’attend à ce que leurs avocats vont leur conseiller d’utiliser ce droit sans restriction. Cela commence à ressembler à une débâcle. Comme je l’ai dit avant, cette affaire n’est qu’à son début.

Par Alexander Mercouris, 5 août 2016

Article original: http://theduran.com/russian-olympic-doping-scandal-mclaren-report-sexed-implicated-clean-atheletes/

Traduit par Michael Rubin pour Arrêt sur Info

Source: http://arretsurinfo.ch/scandale-du-dopage-olympique-russe-le-rapport-mclaren-a-implique-des-athletes-propres/