Le “Honey Boo Boo” [**] à l’américaine
Mohawk Nation News
3 Octobre 2013
url de l’article original:
http://mohawknationnews.com/blog/2013/10/03/us-honey-boo-boo/
~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~
[**] Le “Here Comes Honey Boo Boo” est une émission de “télé-réalité” yankee mettant en scène des enfants, dopés aux boissons énergétiques et poussés à faire du grand-guignol de spectacle obscène et décadent, le fin fond de la “culture poubelle” made in USA. Sévèrement critiquée par les gens conscients, cette émission télé poubelle est regardée par des millions de gens à travers Yankland.
Voici une critique faite par l’´émission “The Young Turks” pour vous donner un aperçu du niveau abyssal de cette insulte à l’intelligence humaine qu’est la “télé réalité” en général et cette ignominie de Honey Boo Boo en particulier…
Vidéo en anglais, activez le sous-titrage (approximatif mais suffisant) en français…
http://www.youtube.com/watch?v=o6hMDs4rBmw
L’exposition sur le Learning Channel d’un enfant de 6 ans de basse classe et de toute sa famille dans toute la “splendeur” de leur pauvreté et de leur indécence n’est pas nouveau pour les autochtones. Les visiteurs (d’Europe) ont toujours été des “beaufs, gros cons, racistes” (NdT: ce qui se traduit de mieux pour “fat red necks”….). Aujourd’hui ils sont des objets vendus sur l’étale de l’amusement public afin qu’ils se moquent d’eux-mêmes. Leur rêve américain est un monde de bouillie pailletée, obscène et dégoulinant de commodification et de sexualisation. Tout peut-être exploité pour satisfaire la veûlerie et la vanité.
Ils vinrent d’Europe, maladifs, maltraités, mal-nourris et ignorants. Leur culture sans véritable racine a été camouflée. L’effondrement de l’économie américaine fait sortir la vérité du qui ils sont vraiment. Leur sytème est un opportunisme léthal sans scrupule de parasitisme sur notre dos. Nous avons transporté ces parasites depuis qu’ils sont arrivés ici. L’émission “Here Comes Honey Boo Boo” pulvérise la fausse image scrupuleusement façonnée des Etats-Unis blancs, qui sont en fait profondément racistes, homophobes et superficiels. Ils s’appellent les “ordures blanches” (NdT: “ordures” ici pris au sens littéral de “détritus” dans l’expression typiquement nord-américaine “white trash”…).
Les règles de comportement moral sont mises à l’écart. Les contestantes de concours de beauté pour enfants en bas âge comme dans l’émission poubelle “Toddlers and Tiaras” et autres, exhibent leurs petits bambins pour la satisfaction sexuelle de (télé)spectateurs morbidement malades. Les pédophiles adorent regarder les parents prostituer leurs propres enfants. Honey Boo Boo est totalement focalisé sur le sexe, la drogue et l’argent. Tout est à vendre, même leurs bébés. Leurs gamins “mannequins” boivent des mixtures de Red Bull mélangé au Mountain Dew (NdT: boisson cocktail excitante qui hyper-active les gosses, une forme de dopage de la connerie donc…), portent des chaussures Go-Go et gigotent leurs hanches pour exciter sexuellement les juges.
Onowaregeh, l’île de la grande tortue, est plombée d’inégalité de masse, de racisme et d’impérialisme pour abreuver les besoins de l’entreprise de guerre des banquiers. Ils ont autorisé leurs dirigeants, leurs maîtres à les manipuler, à les déséduquer depuis l’école maternelle jusqu’à l’âge “adulte”. Leur pop culture de “rêve américain” factice et illusoire est changée quotidiennement par les Dr pirouettess de la relation publique et de la propagande.
Honey Boo Boo n’est pas un stéréotype négatif et exagéré criminel de sous-classe au chômage. Elle représente le véritable Américain qui tue et abuse le monde entier afin d’avoir une bonne part du fric de tout le monde. La corruption est mise à nu.
Honey Boo Boo exprime la véritable mentalité des Américains. Ils sont venus ici pour faire de l’argent, pas pour travailler et aussi pour aider à tuer et à voler les peuples d’origine de ce territoire. Sous la surface, ils sont des Jack Daniels inéduqués, tatoués en prison, vivant dans des camping cars. Il y a plus de gens qui regardent Boo Boo que la convention nationale du parti républicain !
Nous avons eu pitié d’eux et nous les avons aidé. Nous n’avons pas voulu de leur mentalité d’esclave qui permet à leurs entreprises de les exploiter pour le sexe, l’argent et la drogue.
Nous n’avons aucune haine, seulement une grande déception envers ces colons qui se sont installés sur nos terres. Ils continuent de détruire notre environnement à tous, sans aucun scrupule. Ils ont renié leur promesse de vivre selon la Grande Loi de la Paix. Ceci les mène à leur perte et leur auto-destruction.
SE NE RI TA IEN: [traduction du Mohawk] “N’approchez pas de nos enfants si vous savez ce qui est bon pour vous !”
La pédophilie fait de longue date partie de la pop culture américaine, comme le montre la popularité de Shirley Temple alors âgée de 5 ans lorsqu’elle chantait dans les années 1930:
“I’ve thrown away my toys/Even my drums and trains/I want to make some noise/with real live airplanes. Some day I’m going to fly/how would you like to be my crew”.
“J’ai jeté mes jouets/Même mes tambours et mes trains/je veux faire du bruit/avec de vrais avions/un jour je volerai/voulez-vous être mon équipage?”
Shirley Temple. “On the Good Ship Lollipop”.