Archive pour Sea Shepherd protection baleines

Environnement: La Japon assigné au tribunal international par l’Australie au sujet du braconnage de baleines dans L’Antarctique…

Posted in actualité, altermondialisme, écologie & climat, militantisme alternatif, résistance politique, sciences et technologies, technologie et totalitarisme, terrorisme d'état with tags , , , , , on 18 juillet 2013 by Résistance 71

La « Chasse scientifique » devient la « Chasse culturelle »

 

Par le Captain Paul Watson

 

6 Juillet 2013

 

url de l’article en français:

http://www.seashepherd.fr/news-and-media/edito-20130704-fr-02.html

 

La décision finale de la Cour Internationale de Justice à La Haye suite à la plainte déposée par l’Australie contre la chasse baleinière du Japon dans le Sanctuaire Baleinier de l’Océan Austral pourrait avoir des conséquences terribles, bien au-delà du problème des baleines.

Le Japon prétend qu’il n’a pas besoin de justifier sa « recherche scientifique », et que la CIJ n’a aucune autorité sur ses activités dans les eaux internationales. Il prétend que c’est un problème culturel, et que les autres pays du monde n’ont aucun droit d’imposer quoi que ce soit au Japon sur ce qu’il présente comme de la « culture alimentaire ».

Le Japon sait très bien qu’il ne pourra jamais justifier le massacre des baleines par des raisons scientifiques.

Ils vont parler de droit culturel, de souveraineté, de liberté des océans, et ils soutiendront qu’aucun pays ni aucun organisme international n’ont le droit de s’ingérer dans leur exploitation de biens communs.

La vieille façade de la « chasse baleinière scientifique » est en train de se métamorphoser en nouvelle façade de la « chasse baleinière culturelle », laissant entendre que toute opposition à cette nouvelle définition serait considérée comme du racisme et un manque de respect pour leur culture.

Si le Japon arrive à imposer cet argument, cela aura des conséquences terribles non seulement pour les baleines, mais pour tout ce qui vit dans l’océan. Cela ouvrira grand la porte aux exigences des autres pays pour l’exercice de leur « droit » à exploiter les espèces et ressources marines.

Nous avons constaté ce qu’une exploitation sans limite a fait à de nombreuses espèces. L’effondrement commercial de la pêche à la morue dans les Grands Bancs de Terre-Neuve en est une illustration. Les pays qui pêchaient la morue avaient fixé individuellement leurs propres quotas, sans prendre en compte les quotas des autres pays.

C’est ce qu’on a appelé la « tragédie des biens communs ». Les flottes espagnoles savaient qu’elles prenaient trop de morue, et que les populations diminuaient, mais leur position était que, si ce n’était pas elles qui prenaient le poisson, le Canada, la Russie, le Portugal, Cuba et d’autres pays s’empareraient de toute façon de « leur » prise. Et ils ont fini par tuer la poule aux œufs d’or.

Les Européens et les Africains font pareil aujourd’hui avec le thon rouge, les pêcheries commerciales européennes et asiatiques sont en train de piller les côtes africaines dans une frénésie pirate pour s’emparer de tout le poisson qu’ils peuvent prendre le plus vite possible.

Environ 90 millions de requins sont exterminés chaque année, principalement pour leurs ailerons, pour satisfaire la demande « culturelle » de la Chine.

Dès qu’une pêche s’effondre, une autre espèce devient la cible de l’exploitation.

Auparavant je plaisantais souvent en disant qu’un jour, nous en serions réduits à manger de la méduse, et il y a quelques années, lors d’une manifestation sponsorisée par l’Aquarium de Vancouver, j’ai été témoin de chefs préparant une salade de méduse.

Il n’y a aucune espèce dans l’océan qui soit à l’abri de la prédation humaine. Le plancton est récolté à échelle industrielle comme source de protéine bon marché pour l’alimentation du bétail. Il y a un marché pour les concombres et les limaces de mer, les ailerons de requins, les œufs de tortue, et ce que les hommes ne mangent pas, ils l’exploitent pour se divertir, comme par exemple les millions de poissons récifaux qui sont capturés vivants chaque année pour le marché des aquariums domestiques.

L’humanité est en train de dévorer les océans

S’ajoute à ces excès le fait qu’environ 40% de la vie marine prise dans l’océan n’est pas consommée directement par les hommes, mais qu’à la place elle sert à nourrir du bétail comme les porcs, les poulets, les saumons d’élevage, et d’autres animaux domestiques comme les chats et les chiens. Désormais, en Islande, les rorquals communs, en danger d’extinction, sont tués pour que l’industrie japonaise en fasse de la nourriture pour chiens. Les poulets mangent plus de poisson que les macareux et les albatros. Les porcs mangent désormais plus de poisson que les requins et les thons. Nous donnons du thon et du saumon à manger à nos chats.

Même la surexploitation des algues a un effet dévastateur, car elle prive les écosystèmes marins d’une source importante de nutriments.

Et, en retour, nous déversons dans la mer des centaines de millions de tonnes de plastique, du pétrole, des produits chimiques et des déchets nucléaires.

C’est la folie de l’humanité qui dévaste nos océans depuis plusieurs dizaines d’années, et elle va encore s’accélérer si le Japon arrive à faire valoir ses arguments à La Haye.

Cela fait plusieurs années que les équipages de Sea Shepherd sont témoins des activités de la flotte baleinière japonaise dans le Sanctuaire Baleinier de l’Océan Austral. Ce à quoi nous avons assisté, ce n’est pas de la science, c’est un massacre aux fins commerciales, et de la mise sous emballage de viande de boucherie. En janvier de cette année, une baleine de Minke a été hissée à bord et « traitée » en quarante minutes. Il n’y avait aucun scientifique visible sur le pont, seulement des ouvriers d’abattoirs, concentrés sur le dépeçage de la baleine. Toute l’opération était rigoureusement identique au traitement commercial éhonté des rorquals par l’Islande.

Il est possible que, si le Japon gagne à La Haye, le prétexte de « chasse scientifique » soit complètement écarté, et que le Japon proclame ouvertement son « droit » à prendre tout ce qu’ils veulent, que ce soit des baleines, des thons, ou toutes autres espèces.

Le procès de La Haye peut se terminer de quatre façons. La première, c’est que l’Australie gagne, et que le Japon accepte de ne pas retourner tuer les baleines dans l’Océan Austral. La deuxième, c’est que l’Australie gagne, mais que le Japon retourne par défi dans l’Océan Austral, malgré le verdict. La troisième, c’est que le Japon gagne, il retournera dans l’Océan Austral et très probablement il intensifiera ses activités. Et la quatrième possibilité, c’est que La Haye trouve une solution « diplomatique » reconnaissant la validité des arguments des deux pays, sans prendre réellement de décision, ce qui nous ramènera au point de départ, en maintenant le statu quo de la mascarade japonaise de la « chasse baleinière scientifique ».

Sea Shepherd Australie est prête à retourner dans l’Océan Austral une fois encore, à défendre pour la dixième année consécutive les baleines en danger d’extinction et protégées du Sanctuaire baleinier de l’Océan Austral, et ses bateaux iront au sud si le Japon décide d’aller au sud.

« Nous n’abandonnerons pas les baleines », a déclaré Jeff Hansen, directeur de Sea Shepherd Australie. « Le Japon tue des baleines dans un sanctuaire baleinier reconnu par la communauté internationale, et nous défendrons ce sanctuaire. Le monde ne peut pas plaquer les mots « sanctuaire baleinier » sur une charte et proclamer qu’il est protégé. La protection implique qu’on la fasse respecter, et, tels des bergers, nous avons l’intention de défendre notre troupeau. Ce ne sont pas des baleines japonaises bonnes à tuer, c’est notre bien commun, que nous voulons protéger ».

La flotte de Sea Shepherd se trouve actuellement à Williamstown près de Melbourne. Sea Shepherd a par ailleurs deux sièges réservés dans la salle d’audience de la CIJ à La Haye. La campagne de l’océan austral pour la saison 2013/2014 est appelée Opération Relentless (Implacable), et c’est un projet organisé et dirigé par Sea Shepherd Australie sous la direction de Jeff Hansen et de Bob Brown.

Sea Shepherd assigne les braconniers japonais de l’institut de Recherche sur les Cétacés (ICR) devant la cour suprême des Etats-Unis !…

Posted in actualité, écologie & climat, militantisme alternatif, politique et lobbyisme, résistance politique, sciences et technologies, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , on 14 février 2013 by Résistance 71

Sea Shepherd emmène la bataille contre l’Institut pour la Recherche sur les Cétacés ( ICR, Japon) devant la cour suprême des Etats-Unis

 

Sea Shepherd

 

Le 13 Février 2013

 

url de l’article original:

http://www.seashepherd.org/news-and-media/2013/02/13/sea-shepherd-takes-battle-against-icr-to-us-supreme-court-1486

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Dans une conférence de presse Lundi au National Press Club de Washington D.C, la Sea Shepherd Conservation Society a annoncé qu’elle avait enregistré une demande judiciaire devant la cour suprême des Etats-Unis contre l’Institute for Cetacean Research (ICR, Japon), une entreprise commerciale déguisée en institut de recherche et subventionnée par le gouvernement japonais. Cette action intervient en réponse à une injonction hautement irrégulière délivrée en Décembre dernier par la cour d’appel des Etats-Unis de la 9ème chambre de l’état de Washington  en faveur de l’ICR, qui ordonne à Sea Shepherd de ne pas “naviguer à proximité”, ni “d’attaquer physiquement” les vaisseaux de la flotte baleinière ni même de les approcher à moins de 550 yards (450m).

“Nous pensons que la cour du 9ème district a rendu son arrêté de manière irrégulière sans qu’aucune des parties ne demandant qu’un tel ordre fut rendu et sans publier un avis écrit expliquant le pourquoi de cette injonction,” a dit le conseiller légal principal de Sea Shepherd aux Etats-Unis, Me Charles Moure. “Cette irrégularité n’a amené absolument aucune opportunité pour résoudre l’affaire légale et a donné des arguments contre cette injonction.” A t’il dit. “Elle a aussi ignoré un rendu de justice raisonable en faveur de Sea Shepherd par la cour de district en Février 2012 et n’a pas demandé à l’ICR de donner ses obligations pour sécuriser une injonction en instance, ce qui est une procédure standard et est généralement requis devant la loi quand un tiers obtient une injonction. Sea Shepherd cherche une suspension de l’injonction en attendant une opinion de la 9ème chambre”, a t’il conclu.

Moure était accompagné de personnels du QG de Sea Shepherd USA et d’un invité très spécial, l’avocat emblématique de l’environnement et président de la Waterkeeper Alliance: Robert F. Kennedy Junior, fils du politicien  Robert F. Kennedy. Kennedy a teléphoné au cours de la réunion dans un élan de solidarité avec Sea Shepherd et son estimé fondateur, le capitaine Paul Watson, pour demander expressément que les Etats-Unis soutiennent le groupe conservationiste dans son travail. Il devait être physiquement présent à la conférence de presse, mais son avion fut empêché de voler à cause du brouillard en dernière minute, il s’est donc adressé aux participants de l’assemblée par voie téléphonique.

“C’est une mission qu’eux seuls sont capables de remplir et ceci est absolument vital pour le renforcemet des accords internationaux en haute mer, qui ne sont pas autrement mis en application”, a dit Kennedy Jr aux journalistes présents. Se référant aux trouble légaux qui ont maintenus le capitaine Watson en mer afin d’éviter d’être extradé vers le Japon sur des accusations qui sont politiquement fondées, Kennedy Jr a appelé l’ICR japonais “une organisation pirate déguisée en groupe de recherche scientifique”. Il a déclaré: “Nous ne devons pas entraver Paul Watson et Sea Shepherd, nous devrions lui donner des lettres de cachet (NdT: en référence aux lettres de cachet que les rois européens délivraient à leurs capitaines corsaires. Les corsaires étant des pirates travaillant pour les États, tandis que les pirates eux, travaillaient pour leur compte…) afin de soutenir et de reconnaître la valeur extrêmement importante de ses activités pour notre pays et pour la communauté mondiale, bataillant une organisation pirate (NdT: comme quoi on est toujours le “pirate” ou le “terroriste” de quelqu’un…) qui est en violation des lois internationales. Il remplit un immense service public pour nous tous…” Kennedy Jr et le capitaine Paul Watson ont tous deux été nommés “Héros de la Planète” par le magazine Times.

Susan Hartland, directrice administrative de Sea Shepherd a dit que Sea Shepherd est guidé par la Charte des Nations-Unies pour la Nature et est la seule organisation au monde dont la mission est de faire appliquer les réglementations environnementales en haute mer. “L’ICR a non seulement le culot de défier la loi internationale pour braconner des baleines dans un sanctuaire désigné comme tel, mais il vient également ici aux Etats-Unis avec ses lobbyistes et ses avocats grassement payés et ose attaquer en justice une organisation charitable  501(c)3 ayant pignon sur rue et n’ayant aucun problème avec la justice, soutenue par des citoyens non seulement des Etats-Unis mais du monde entier.”, a t’elle dit. “Si les Etats-Unis faisaient leur travail de faire respecter les accords maritimes existants, nous ne serons pas dans cette position”, a t’elle ajouté.

Malgré le rendu préliminaire de la 9ème cour d’appel demandant à Sea Shepherd USA de ne pas agir en défense des baleines dans sa campagne dans l’ocean du grand sud, Scott West, directeur du renseignement et des enquêtes de Sea Shepherd a dit que les baleiniers japonais sont “les criminels et les agresseurs” dans ce scenario. “Le fait est que cette injonction de la 9ème chambre est des plus irrégulière et constitue de manière possible un rendu illégal. C’est pourquoi nous avons fait appel devant la cour suprême des Etats-Unis. Nous demandons à la cour suprême de ramener la 9ème chambre à la raison et d’empêcher cette chambre de chouchouter ces criminels et donc d’annuler l’injonction à l’encontre de Sea Shepherd.” A t’il conclu.

Sea Shepherd USA a renforcé l’intégrité du sanctuaire baleinier internationalement reconnu et établi dans l’Océan du Grand Sud contre les baleiniers japonais durant 8 saisons consécutives, le faisant légalement, efficacement et avec une sécurité record et immaculée. Cette saison, la 9ème, est gérée par Sea Shepherd Australie, une entité séparée.

Le 2 Octobre 2012, le New York Times a rapporté que Sea Shepherd a coûté aux baleiniers 20,5 millions de dollars juste pour la saison 2010-2011. L’efficacité de l’organisation en a fait la cible d’une campagne de 30 millions de dollars par le gouvernement japonais, utilisant l’argent de ses contribuables ainsi que des fonds siphonnés sur les dons faits pour les victimes du tsunami, argent qui fut donné au japon par des gens du monde entier pour aider les citoyens japonais affectés par le désastre, dont beaucoup sont toujours dans le besoin, et non pas pour subventionner une industrie baleinière destructrice et en banqueroute. Les Etats-Unis, ainsi que l’Australie, la Nouvelle-Zélande et les Pays-Bas ont déclaré publiquement “s’opposer résolument” à la chasse à la baleine (incluant des espèces en danger d’extinction) dans un sanctuaire, mais les Etats-Unis ont peu fait pour soutenir en pratique leur réthorique. Le cas enregistré maintenant à la cour suprême des Etats-Unis va forcer la main de cette affaire dans l’espoir d’amener cette bataille incessante à une juste et bonne conclusion pour les baleines et le futur de nos océans.

Résistance écologique: Sea Shepherd… Opération Tolérance Zéro… C’est parti !!

Posted in actualité, altermondialisme, écologie & climat, militantisme alternatif, résistance politique with tags , , , , , , , on 7 novembre 2012 by Résistance 71

En tant que soutien actif de Sea Shepherd, nous pensons que cette saison est la saison la plus propice pour mettre un terme à cette barbarie. Les Japonais sont sous perfusion étatique, ils ont perdu des dizaines et dizaines de millions de dollars ces dernières saisons, seule une partie  des fonds détournés de l’aide pour le tremblement de terre et le tsunami les maintient à flot (environ 30 millions de dollars…). L’affaire n’a pas pu être étouffée longtemps et fait scandale au Japon. Les braconniers ont la queue entre les pattes avant de partir… L’estocade finale devrait être pour cette année.

Les tactiques de Sea Shepherd pourrait parfaitement être appliquée contre nos oligarchies, une poignée de femmes et d’hommes décidés font basculer l’Histoire, les exemples sont nombreux… De fait les grands chambardements historiques n’arrivent le plus souvent jamais par la masse déferlante, mais par l’action  initiale d’une poignée de résistants déterminés…

Hoka Hey à tous les équipages de Sea Shepherd !

— Résistance 71 —

 

Sea Shepherd lance l’Opération Tolérance Zéro

 

Sea Shepherd

 

Le 5 Novembre 2012

 

url de l’article original:

http://www.seashepherd.org/news-and-media/2012/11/05/sea-shepherd-launches-operation-zero-tolerance-1462

 

– Traduit de l ’anglais par Résistance 71 ~

 

Ce matin, le capitaine Siddharth Chakravarty a mené le Sea Shepherd Ship (SSS) Steve Irwin hors de Seaworks, Williamstown, Australie, afin de lancer officiellemnt la nouvelle campagne anti-baleinière de Sea Shepherd “Opération Tolérance Zéro”, ceci constitue la neuvième campagne anti-baleinière antarctique. Le Steve Irwin est le vaisseau amiral de la flotte de Sea Shepherd.

Chakravarty est un jeune marin de Maharashtra en Inde et ceci sera sa seconde campagne de défense des baleines dans l’Antarctique avec Sea Shepherd. “Le but est de mettre fin aux opérations baleinières. Nous voulons metter un terme définitif à la chasse à la baleine  illégale dans le sanctuaire baleinier de l’océan du grand sud, qui est protégé par un moratoire international”, a t’il dit.

Le capitaine du SSS Bob Barker, Peter Hammerstedt a déclaré : “Le plan de notre flotte est de venir à la rencontre de la flotte japonaise dans le Pacifique Nord au large du Japon. Nous plannifions d’amener en fait la bataille très près du Japon lui-même. Nous gardons secrets l’endroit et l’identité de notre nouveau vaisseau “SSS Sam Simon” dans l’espoir que la première fois que les baleiniers japonais le verront, ce sera lorsqu’il arrivera sur le rail de chargement de poupe de leur navire amiral le Nisshin Maru, ce qui aura pour effet de complètement fermer leur possibilité de chasse illégale pour la saison.”

En ce moment amaré au quai de la Marina Del Rey en Californie, pour son tout premier voyage aux Etats-Unis, notre vaisseau de reconnaissance rapide le SSS Brigitte Bardot, partira lui le 11 Novembre et rejoindra rapidement le reste de la flotte de Sea Shepherd.

Hammerstedt a poursuivi en disant: “Nous nous attendons à ce que le fondateur et président de la Société Sea Shepherd, Paul Watson, apparaisse aux commandes d’un de nos navires lorsque l’action commencera.” Le capitaine Paul Watson s’est tenu dans un endroit secret depuis le 22 Juillet, date à laquelle il a quitté sa mise en résidence en Allemagne pour éviter d’être extradé sur des accusations mensongères vers le Costa Rica puis le Japon.

Le directeur australien Jeff Hansen a dit: “Ceci est notre plus forte flotte jusqu’ici, avec quatre navires et plus de 100 membres d’équipages bénévoles représentant 23 nations pour défendre le sanctuaire baleinier de l’océan du Grand Sud. L’Opération Tolérance Zéro va être la campagne la mieux équipée et préparée jusqu’ici. Ceci est un moment historique pour Sea Shepherd: nous avons une tolérance zéro pur le braconnage des baleines. Notre objectif cette année est de 100%. Nous allons essayer de les intercepter le plus vite possible et essayer de faire en sorte que cette année aucune baleine ne soit tuée.”

“Nous n’avons jamais été aussi forts et les baleiniers japonais n’ont jamais été aussi faibles, nous devons saisir cet avantage de nos forces et de leurs faiblesses et nous devons porter cette campagne chez eux… proche du Japon”, a dit le capitaine Watson.

Action directe environnementale: magouilles en eaux troubles pour la Japan – Costa Rican connection du braconnage international…

Posted in actualité, écologie & climat, documentaire with tags , , , , , , , , , on 3 juillet 2012 by Résistance 71

Le complot du riz et de la banane: La Japan / Costa Rica connection

 

Sea Shepherd

 

Le 27 Juin 2012,

 

url de l’article original:

http://www.seashepherd.org/news-and-media/2012/06/27/the-rice-and-banana-conspiracy-the-japancosta-rica-connection-1400

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Chronologie:

Octobre 2011: L’Institut japonais pour la recherche sur les cétacés, alias l’industrie baleinière japonaise reçoit environ 30 millions de dollars des fonds d’aide pour le désastre du tsunami afin de donner une sécurité à sa flotte pour faire opposition aux efforts de Sea Shepherd d’interrompre les opérations baleinières illégales japonaises dans le sanctuaire baleinier du grand sud. Référence ci-dessous.

Du 6 au 10 Décembre 2011: La présidente du Costa Rica Mme Laura Chinchilla visite le Japon

Le 8 Décembre 2011: D’après un communiqué officiel de la Casa Presidencial du Costa Rica : Le Jeudi 8 Décembre 2011, à partir de 6:30 du matin et pour environ 30 minutes, le premier ministre japonais Mr Yoshihiko Noda a eu un entretien avec son excellence Mme Laura Chinchilla Miranda, présidente de la république du Costa Rica.

Le 8 Décembre 2011. L’institut japonais de recherche sur les cétacés enregistre une plainte contre la Sea Shepherd Conservation Society demandant une injonction pour arrêter les navires de Sea Shepherd de déranger les opérations illégales japonaises dans le sanctuaire baleinier du grand sud. Sea Shepherd reçoit la notification administrative le 9 Décembre.

Le 8 Mars 2012: La flotte baleinière japonaise bat en retraite du sanctuaire baleinier antarctique deux semaines pleines avant la fin de saison et n’ayant pris que seulement 26% de leur quota ciblé (267 baleines tuées). Sea Shepherd a évité le massacre de 768 autres baleines. L’année précédente, la flotte japonaise avait battu en retraite le 18 Février, un mois et demi avant la fin de leur saison, après n’avoir pris que 17% de leur quota (172 baleines tuées). Sea Shepherd a empêché le massacre de 863 baleines supplémentaires. Au total les interventions antarctiques de Sea Shepherd on permis de sauver 3 690 baleines des harpons nippons, ce qui a coûté aux baleiniers la perte d’une somme colossale d’argent.

Le 19 Mars 2012: L’ordre refusant la tentative d’injonction de Sea Shepherd par l’Institut japonais de la recherche sur les cétacés est émis le 19 Mars 2012 par une cour de justice de Seattle, USA.

Le 13 Mai 2012:  La capitaine Paul Watson est arrêté à l’aéroport de Francfort en Allemagne suite à un mandat délivré par le Costa Rica sur des accusations d’avoir mis en danger la vie de pêcheurs costa ricains en Avril 2002.

L’incident, datant de 2002, n’a causé aucun dommage physique ou matériel quelconque et fut le résultat d’une intervention contre une opération de braconnage aux ailerons de requins par un navire costa ricain, le Varadero I,  dans les eaux territoriales guatémaltèque. Le gouvernement guatémaltèque autorisa l’intervention et l’incident fut filmé dans sa totalité par l’équipe du film primé internationalement “Sharkwater”.

Le 21 Mai 2012: Le capitaine Alex Cornelissen (de Sea Shepherd) rencontre le ministre de l’environnement costa ricain, qui exprine son intérêt quant à voir Sea Shepherd venir protéger les eaux autours de l’île de Cocos.

Le 26 Juin 2012:  Le Japon donne 9 millions de dollars à l’Institut costa ricain du tourisme (ICT) et au ministère de l’environnement et de l’énergie (MINAET). “Nous célébrons ce don substantiel du gouvernement japonais”, dit le gérant principal de l’ICT Carlos Borbon.

Ainsi, dans les 6 mois qui ont suivis la rencontre de la présidente costa ricaine et le premier ministre japonais, le Capitaine Paul Watson a été arrêté sur un mandat costa ricain sur des faits remontant à plus de 10 ans et le Costa Rica reçoit 9 millions de dollars du Japon pour ses parcs nationaux.

Quelques questions sans réponses.

1. Le cas du capitaine Watson impliquant Sea Shepherd et le navire Varadero I a t’il été abordé lors la réunion de la présidente Chinchilla et du premier ministre Noda le 8 Décembre 2011 ?

2. Pourquoi le Costa Rica a t’il émis un mandat d’amenée dix ans après l’incident et aux alentours de la date à laquelle cette réunion a eu lieu ?

3. D’où viennent les fonds aloués ?

4.Quand la décision a t’elle été prise de les alouer au Costa Rica ? Les fonds du ministère de la pêche japonais faisaient ils partie des 30 millions de dollars détournés du fond d’aide du tsunami ?

5. Quelles conditions étaient-elles attachées à ce don de 9 millions de dollars, contribution du Japon au Costa Rica?

6. Le Japon a t’il exercé des pressions sur le Costa Rica pour que celui-ci émette la demande d’extradition pour le capitaine Paul Watson ?

Nous n’attendons aucune réponse du Costa Rica ou du Japon, mais il y a certainement des preuves circonstantielles pour suggérer que la pression japonaise a eu une influence sur la décision du Costa Rica d’avoir le capitaine Watson arrêté et détenu en Allemagne en attente de son extradition.

References aux fonds du Tsunami L’ Institute for Cetacean Research a admis ce fait.

Cliquez sur les liens ci-dessous pour lire des articles de sources extérieures aux parties impliquées, soutenant nos dires:

Japan says some tsunami reconstruction funds going to whaling (CNN)

Japan using tsunami funds for whaling hunt (USA Today)

Use of Government Recovery Funds Stokes Japan Whaling Row (Wall Street Journal)

Japan funding whaling hunt with disaster budget (Seattle Times)

Japan tsunami relief funds go to save — whaling (San Francisco Gate)

Japan whaling fleet accused of using tsunami disaster funds (The Guardian)

Japan Admits Tsunami Funds Used to Defend Whaling Fleet (Mother Jones Magazine)

Sea Shepherd: les baleiniers braconniers japonais en fuite, ils retournent au bercail plus tôt que prévu…

Posted in actualité, écologie & climat, militantisme alternatif, résistance politique with tags , , , , , on 9 mars 2012 by Résistance 71

Sea Shepherd représente un des plus beaux exemples d’action directe collective d’un groupe indépendant et décidé entreprenant une mission contre une opération de braconnage illégale sponsorisée et politiquement soutenue par le gouvernement d’une des nations les plus riches de la planète: le Japon. Ce petit groupe d’individus, bien organisé et autogéré a gagné de nombreuses victoires environnementales, pas seulement sur les braconniers baleiniers, mais dans bien d’autres domaines.

Puisse la solidarité, la ténacité et l’intelligence de terrain dont font preuve ces activistes se propager sur terre, parmi nous. C’est de cela dont nous avons besoin pour en finir avec le fascisme mondialiste.

« La seule stratégie dans un conflit contre les puissances politiques et corporatives , la propagande des médias de masse et les attitudes anthropogéniques, est l’attaque et la retraite. N’oubliez jamais: les environnementalistes ne doivent avoir aucune illusion au sujet d’une victoire décisive ou même d’une victoire définitive dans le temps qui nous est imparti dans nos vies. Tout ce que nous faisons n’est que gagner du temps pour le futur. »

== Capitaine Paul Watson « Earthforce ! An earth warrior’s guide to strategy » (Chaco Press, 1993) ==

« Avant chaque décision que nous prenons, nous devons nous demander quel en sera l’impact sur les sept prochaines générations. » (Proverbe Iroquois)

 

— Résistance 71 —

 

Les baleiniers rentrent à la maison!

 

La flotte baleinière japonaise quitte le sanctuaire baleinier de l’océan du grand sud

 

Le 8 Mars 2012,

 

url de l’article original:

http://www.seashepherd.org/news-and-media/2012/03/08/the-whalers-head-home-1352

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

L’opération “Vents Divins” est terminée ! Les baleiniers japonais retournent au bercail !

La flotte baleinière japonaise a quitté le sanctuaire baleinier de l’océan du grand sud et ils ont pris la direction de la maison. “Dès que le capitaine Peter Hammerstedt et son équipage du navire Bob Barker se rapprochèrent du vaisseau usine baleinier Nisshin Maru le 5 Mars, leur saison était définitivement terminée”, a dit le capitaine Paul Watson à bord du vaisseau amiral de Sea Shepherd le Steve Irwin, récemment retourné à quai à Willianstown, Victoria, Australie.

Depuis le 1er Mars, le Bob Barker a suivi le Nisshin Maru alors qu’il faisait route vers le nord-ouest. Les navires harpon japonais avaient cessé de suivre le Bob Barker. La flotte a quitté les eaux du sanctuaire baleinier du grand sud, d’après le capitaine Hammerstedt. Le navire de sécurité du gouvernement Shonan Maru # 2 a été identifié par des navires de pêche 30 degrés sud, ce qui est bien à l’Est de Brisbane, Australie, indiquant que le navire est bel et bien sur la route du retour au Japon.

Ce fut une longue et difficile campagne et bien qu’handicappé dès le départ par la perte temporaire du baterau rapide de reconnaissance le Brigitte Bardot, les navires Steve Irwin et Bob Barker ont été capables de chasser la flotte baleinière nipponne sur plus de 17 000 milles nautiques (NdT: soient quelques 31 500 km !…), ne leur donnant que très peu de temps pour s’adonner à leurs activités de chasse et de meurtres de baleines. De plus, deux des trois navires harpons de la flotte ont passé le plus clair de leur temps à suivre les navires de Sea Shepherd (pour les empêcher de se rapprocher du navire usine Nisshin Maru) qu’à tuer des baleines.

“Les chiffres du massacre ne seront pas diffusés au Japon avant Avril, mais à mon avis, ils ne feront pas au dessus de 50% de leur “quota” pour sûr et ma prédiction est qu’ils n’ont pas pris plus de 30% de leur ‘quota’. Pas aussi bien que la saison dernière (NdT: où ils n’avaient fait que 17%), mais bien mieux que toutes les années précédentes.” A dit Paul Watson. “Ce fut une campagne réussie. Il y a des centaines de baleines en vie nageant librement dans la sanctuaire baleinier du grand sud; celles-ci seraient mortes si nous n’avions pas été là-bas ces trois derniers mois. Ceci nous remplit de joie bien évidemment.”

Le Bob Barker va retourner à Hobart en Tasmanie, le Brigitte Bardot est en réparation à Fremantle et le Steve Irwin est maintenant à quai à Williamstown.

En Décembre 2012, si la flotte japonaise retourne dans le sanctuaire baleinier du grand sud, la Sea Shepherd Conservation Society lancera l’opération “Cetacean Justice” avec quatre navires (au lieu de trois actuellement), deux hélicoptères (au lieu d’un actuellement), quatre aéronefs télécommandés – drones – (au lieu d’un cette année) et 120 volontaires d’équipage.

“Si les baleiniers japonais retournent là-bas, Sea Shepherd y retournera. Nous sommes complètement dédié à la défense du sanctuaire baleinier de l’océan du grand sud”, a dit le capitaine Paul Watson. “Aucune importance du temps que cela prendra, peu importe les risques et les coûts. Le mot “sanctuaire” veut dire quelque chose pour nous et c’est quelque chose pour laquelle cela vaut la peine de se battre.”