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Entrefilet sur la guerre du gaz… Gazprom augmente sa production au premier semestre 2018 (RT)

Posted in actualité, écologie & climat, économie, colonialisme, guerre iran, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, militantisme alternatif, neoliberalisme et fascisme, politique et lobbyisme, résistance politique, terrorisme d'état, Union Europeenne et nouvel ordre mondial with tags , , , , , , , , , , , , , , , , on 4 juillet 2018 by Résistance 71

Petit entrefilet d’information sur RT qui, mine de rien, a son importance mais passe sous le radar de l’info occidentale . La guerre du gaz fait rage depuis des années, la destruction de la Syrie et celle à venir de l’Iran par l’empire (du moins est-ce le projet…) est directement liée au contrôle de la production et de l’acheminement du gaz vers l’Europe pour torpiller les intérêts russes (et iraniens) ainsi que de contrôler parmi les plus grosses réserves mondiales. 

Nous rappelons qu’en 2009, Bachar al-Assad a refusé le passage d’un gazoduc devant passer du Qatar à la Turquie via l’Irak et la Syrie. Moins de 2 ans plus tard, la guerre (du gaz) par procuration commençait en Syrie. Le Qatar est la “propriété” d’Exxon-Mobil (Rockefeller) qui possède aussi environ 30% de parts d’ARAMCO en Arabie Saoudite, la Royal-Dutch Shell (Rothschild) en étant un autre gros actionnaire. L’ex-PDG d’Exxon-Mobil fut choisi par Trump comme ministre des affaires étrangères… Coïncidence ?

Le gaz naturel, qui comme le pétrole, est d’origine abiotique et non pas “fossile”/biotique, et donc quasiment inépuisable à l’échelle humaine, est le gros enjeu de contrôle spéculatif et géopolitique dans cette région du monde.

Pour en revenir à Gazprom, il est aussi prévu que Poutine y aille “pantouffler” en tant que CEO après sa carrière politique, surtout pour assurer que l’entreprise reste bien dans le giron russe et ne parte pas en sucette pompée par l’empire…

Les vieux gaziers sont sur le pont… tandis que l’enfumage des opinions publiques continue.

~ Résistance 71 ~

 

 

Gazprom augmente sa production de gaz pour assurer sa position de leader en Europe

 

RT

 

3 juillet 2018

 

url de l’article:

https://www.rt.com/business/431579-gazprom-natural-gas-exports-europe/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Le plus gros producteur de gaz naturel russe Gazprom est en train de pousser sa production afin d’augmenter ses exportations vers l’étranger et de continuer à être incontestablement le plus gros fournisseur en gaz de l’Europe.

Gazprom a augmenté sa production de 8,7% dans la première moitié de 2018, en comparaison de la même période en 2017, pour une production de 253 milliards de m3. L’exportation vers l’Europe a augmenté de 5,8% à 101 milliards m3, ce qui représente un record pour l’entreprise.

Jusqu’à juin de cette année, les exportations de Gazprom vers l’Allemagne ont augmenté de 12,4% et de 50% vers l’Autriche et près de 70% vers les Pays-Bas. Pour la France 13% d’augmentation et 50% vers la Croatie. Les exportations vers la Pologne ont augmenté de 6,9%.

Plus tôt, le patron de Gazprom Alexseï Miller a dit que les exportations vers l’Europe pourraient atteindre un record à 200 milliards m3 cette année. D’après lui, le facteur le plus important de la croissance est la reprise de l’activité économique en Europe et à long terme, le déclin de la production européenne de gaz naturel.

Miller a aussi noté que les stocks de Gaz Naturel Liquéfié (GNL) en provenance des Etats-Unis ne pourront jamais se subtsituer au gaz russe pour l’Europe. “Les Etats-Unis ne pourront jamais rattrapper leur retard de production et dépasser la Russie dans la perspective de fournir le marché européen de GNL. La raison de cela est double: le prix et l’instabilité de production américains, qui sont des facteurs cruciaux pour les consommateurs/clients et Gazprom est un leader en ces deux domaines”, a t’il dit.

La part de marché russe sur le marché du gaz européen a augmenté de 34% l’an dernier d’après Gazprom. L’Europe a aussi importé 24% de son gaz de Norvège dont 13% en GNL et 11% de l’Algérie.

 

Guerre du gaz au MO: gaz sioniste en Arabie Saoudite ?

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La guerre du gaz… toujours la guerre du gaz au MO, cela fait plusieurs années que nous le disons. Le fil conducteur du chaos impérialiste occidental dans la région
~ Résistance 71 ~

 

Le gaz israélien en Arabie Saoudite ?

 

Al Manar

 

22 février 2018

 

Source: http://french.almanar.com.lb/789505 

 

L’Égypte se transformera bientôt en un portail permettant l’exportation du gaz israélien vers les pays arabes, dont l’Arabie saoudite.

Le quotidien Rai al-Youm a évoqué le récent accord gazier scellé entre l’Égypte et ‘Israël’, ajoutant que cet accord permettrait à l’entité sioniste d’exporter le gaz vers les pays arabes, notamment l’Arabie saoudite.

Et d’ajouter: « Quand le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a qualifié de “journée historique” le jour où Israël et l’Égypte ont scellé un accord gazier, cela voulait dire que la normalisation des relations économiques entre Israël et les pays arabes venait de prendre une nouvelle dimension. L’Égypte se transformera-t-elle en un portail permettant les exportations gazières d’Israël vers l’Arabie saoudite ? Ceux qui ont constaté les signes d’une joie profonde sur le visage de Netanyahu, lorsqu’il faisait part de la conclusion d’un contrat gazier avec l’Égypte, savent bel et bien que ce contrat de 15 milliards de dollars revêt une importance toute particulière pour Israël. Ce document permet à Israël d’exporter 64 milliards de mètres cubes de gaz naturel vers l’Égypte, qui est un pays arabe de poids. L’importance toute particulière de cet accord a été bien saisie par le Premier ministre israélien. En réalité, Netanyahu n’a pas exagéré en qualifiant de “journée historique” le jour de la conclusion du contrat, car cet événement permettra à Tel-Aviv d’empocher des milliards de dollars, d’autant plus que cet accord est de nature politique plutôt qu’économique et rendra largement le terrain propice à une normalisation entre ‘Israël’ et l’Égypte.

Par ailleurs, ledit accord servira de portail via lequel le ‘gaz israélien’ sera vendu non seulement à l’Égypte, mais en plus à d’autres pays arabes, dont et surtout l’Arabie saoudite. La preuve : aucun détail n’a été rendu public.

Reste à savoir pourquoi l’Égypte doit avoir besoin d’importer du gaz alors qu’elle possède, elle-même, de riches gisements d’hydrocarbure.

En Égypte, le delta du Nil abrite plusieurs vastes gisements gaziers. En 2015, un gisement gazier a été découvert, dans cette région, par le groupe énergétique italien ENI, qui a annoncé, à ce moment, que l’extraction du gaz, à partir de ce gisement, pourrait atteindre un milliard de mètres cubes au mois de juin. Les seuls gisements gaziers du delta permettent à l’Égypte de subvenir à ses besoins intérieurs et elle pourrait acheter du gaz à Chypre, à l’Algérie, à la Grèce, à l’Iran et à la Libye, si nécessaire. Étant donné que les autorités égyptiennes cherchent toujours à tirer le maximum de profit des accords d’achat de gaz, il serait plutôt dans leur intérêt d’acheter du gaz auprès des pays arabo-musulmans qui sont en mesure de vendre leur gaz à un prix plus abordable.

En effet, l’accord conclu entre ‘Israël’ et l’Égypte n’est pas uniquement destiné à la vente de ‘gaz israélien’ au Caire, mais aidera ‘Israël’ à vendre son gaz naturel à plusieurs pays, car Tel-Aviv fait face à plusieurs problèmes économiques et politiques qui l’empêchent d’exporter son gaz en Europe. Il faudrait au moins huit ans et sept milliards de dollars pour construire un réseau de gazoducs destiné à transférer le gaz israélien vers l’Europe alors que ce transfert pourrait facilement avoir lieu pour un demi-milliard de dollars, grâce à un portail qui s’appelle l’Égypte. Cela dit, il est très probable que l’Égypte vendra le gaz israélien à d’autres pays, dont et surtout l’Arabie saoudite. À ce propos, le gouvernement égyptien a préféré rester silencieux, disant qu’il n’était pas en mesure de s’exprimer au sujet des accords signés par le secteur privé.

Mais le groupe égyptien Delphinus ne pouvait nullement signer un tel méga-contrat avec ‘Israël’ sans le feu vert du Caire. »

« Il semblait inimaginable que des pays comme la Jordanie et l’Égypte, qui étaient par le passé des critiques farouches d’’Israël’, achèteraient un jour du gaz volé aux Palestiniens par les Israéliens, versant ainsi des milliards de dollars à Tel-Aviv, des dollars qui risquent d’être utilisés pour armer les militaires israéliens au détriment des pays arabo-islamiques », a conclu Rai al-Youm.

Source: PressTV

Sur l’échiquier de la guerre du gaz… Les pièces bougent dans l’indifférence générale…

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Et la guerre du gaz continue… L’Iran met les bouchées doubles pour recoller aux échappés Russie/Qatar, tandis que tout est mis en œuvre pour effondrer (enfin) le royaume archaïque et criminel des Al Saoud… Comme d’habitude, ce seront les peuples qui morfleront dans les effondrements à venir, parce que bien évidemment, le remodelage ne se fera pas sans crimes ni douleur pour les innocents pris dans l’engrenage économico-géopolitique.

Rien ne changera tant que nous laisserons notre destin dans les mains de tyrans et de « délégués » tyrans en devenir, comme nos chers baltringues de dirigeants français de « gauche » comme de droite, qui trahissent le peuple en long en large et en travers.

— Résistance 71 — 

 

Inauguration de deux nouvelles phases du champ gazier de Pars Sud en Iran

 

Sahar TV

 

11 Janvier 2016

 

url de l’article original:

http://francophone.sahartv.ir/infos/commentaire-i17958-deux_nouvelles_phases_du_champ_gazier_pars_sud_inaugurées

 

«L’inauguration des phases 15 et 16 de Pars Sud, (province de Bouchehr, dans le Sud), signifie que le complot des sanctions ne porte pas la moindre atteinte à la volonté de la grande nation iranienne, face aux grandes puissances», a affirmé le président iranien.

Ce lundi, le Président iranien, Hassan Rohani, a participé à la cérémonie d’exploitation des phases 15 et 16 du champ Pars Sud, un progrès, dans lequel M. Rohani voit «la ferme volonté de la grande nation iranienne, pour le progrès, le développement et la prospérité du pays», selon ses propres termes.

Les travaux d’opérationnalisation des phases 15 et 16 du champ gazier Pars Sud, dans les trois secteurs du forage, offshore et des raffineries, ont été lancés, il y a presque dix ans ; toutes les étapes d’accomplissement de ces deux nouvelles phases ont été réalisées, grâce à la persévérance des ingénieurs iraniens. Le développement des phases 15 et 16 du champ gazier Pars Sud permettra de produire, quotidiennement, 56,6 millions de mètres cubes de gaz naturel, 75.000 barils de liquéfactions gazières, 400 tonnes de soufre, avec une production annuelle de 1,05 millions de tonnes de gaz liquide, (butane et propane), et un million de tonnes d’éthane, pour approvisionner les unités pétrochimiques. L’inauguration de ces phases augmentera de 20 millions de dollars, par jour, les revenus en devises de l’Iran. Selon le ministre du Pétrole, Bijan Namdar Zangeneh, 6 phases du champ gazier Pars Sud, avec une capacité de production, d’environ, 150 millions de mètres cubes, ont été inaugurées, et cela a réduit la consommation du carburant liquide, dans les centrales du pays. «Les productions en liquéfactions gazières vont parvenir, ainsi, à presque un million de barils, par jour», ajoute le ministre. En allusion à l’application, d’ici quelques jours, du plan global d’action commune, Namdar Zangeneh a émis l’espoir que cela réduise les frais de l’industrie pétrolière et aide, ainsi, au secteur de production.

Le champ gazier Pars Sud est le plus grand champ gazier du monde et il se situe, dans le golfe Persique, dans les eaux territoriales de l’Iran et du Qatar. Sur fond de chute du prix de pétrole, le développement des champs de production et d’exportation du gaz et des liquéfactions gazières semble être d’une grande importance, en tant que politique stratégique de la RII, visant à réduire la dépendance vis-à-vis des revenus pétroliers.

Moyen-Orient: Les cartes tombent au gré de la guerre du gaz…

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Cet article de la presse iranienne ne fait que confirmer ce que nous disons depuis un bon moment: Le centre d’intérêt géopolitique au Moyen-Orient et son « remodelage » à la sauce des nouveaux cons(ervateurs) yankees… C’est le gaz naturel, dont il est dit ici qu’il sera la source combustible primordiale dans 20 ou 30 ans. Nous assistons à une redistribution des cartes. L’Iran en possède les plus grosses réserves connues au monde et va devenir le centre gazier du monde avec la Russie. Ce qui est dit ici dans cet article peut être vu à notre sens de deux façons:

  • C’est une déclaration de guerre de la NIOC à Exxon-Mobil qui possède le Qatar comme nous l’avons vu précédemment ou
  • Tout ce joli petit monde s’est arrangé dans les bureaux feutrés des corporations et se redistribuent les cartes entre eux à savoir les 3 géants du gaz: Gazprom, la NIOC et sa NIGC et Exxon-Mobil.

Nous penchons pour la seconde solution, ce qui signifie à terme… La fin de la maison des Saoud et le démantèlement de l’Arabie Saoudite. Il devient évident sous cet angle que l’exécution récente d’un mollah chi’ite saoudien en Arabie est une tentative désespéré des saoudiens (toujours soutenus par l’empire et Israël, du moins en apparence) pour reprendre la main en causant plus de chaos dans la région.  D’un autre côté si la première option est juste, alors  l’Iran tombera t’il dans le piège tendu par l’exécution du mollah chi’ite ? Affaire à suivre…

— Résistance 71 —

A lire: la guerre du gaz au Moyen-Orient

 

L’Iran est-il un empire gazier en cours de formation?

 

Press TV

 

3 janvier 2016

 

url de l’article original:

http://www.presstv.ir/Detail/2016/01/03/444306/Iran-gas-production-market-sanctions/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

L’Iran essaie d’attirer les investisseurs étrangers pour qu’ils amènent des milliards de dollars dans l’infrastructure gazière iranienne alors que le commerce mondial du gaz se développe très rapidement.

Avec plus de 34 000 milliards de m3 sous ses pieds, l’Iran possède la plus grande réserve de gaz naturel au monde mais sa part du commerce mondial de cette commodité est de l’ordre de 1%.

Le pays est entré dans une course contre la montre pour marquer de son empreinte le marché alors que l’intérêt global pour le gaz augmente très rapidement et que le gaz de schiste resserre la concurrence parmi les producteurs.

Le gaz naturel sera le principal carburant combustible dans ls 20 ou 30 prochaines années”, a dit Azizollah ramezani, le directeur des affaires internationales de la National Iranian Gas Company (NdT: NIGC, succursale de la NIOC)

L’Iran a signé un paquet d’accords initiaux avec bon nombre de ses voisins ces dernières années mais les plans sont plutôt restés sur le papier dans la mesure où les sanctions économiques occidentales ont limité l’engagement commercial possible avec la république islamique

En ce moment, la Turquie est le plus gros client de l’Iran avec une importation de 30 millions de m3 par jour sous un contrat de 25 ans signé avant que l’Occident n’impose des sanctions sur l’Iran.

L’Iran exporte aussi du gaz à son voisin arménien et à l’Azerbaïdjan, mais ces volumes ne sont pas énormes.

Les exportations vers l’Irak doivent commencer cette année afin de donner du combustible à trois centrales électriques à Bagdhad et à Diyala au travers d’un gazoduc. Un gazoduc différent sera construit dans les deux ans à venir pour transférer du gaz vers Bassora dans le sud de l’Irak.

Avec la levée attendue des sanctions économiques, les officiels iraniens espèrent attirer 40 milliards de dollars dans l’industrie du gaz. L’investissement devra aller vers la construction de nouvelles infrastructures et vers l’expansion du réseau de transfert du gaz.

L’Iran cherche à augmenter sa production de gaz à 1,2 milliards de m3/jour dans cinq ans, des 800 millions m3 actuels. La production annuelle est aux alentours de 166 milliards m3, qui sont essentiellement utilisés domestiquement.

Le pays exporte quelques 10 milliards m3/an. Pour mettre ce chiffre en perspective, la Russie elle, exporte 150 milliards m3 de gaz naturel par an.

Avec de nouveaux projets, la longueur totale des gazoducs iraniens doit doubler avec plus de 70 000km, en faisant le 3ème réseau de transport de gaz derrière ceux de la Russie et des Etats-Unis.

Centre régional gazier

Les experts pensent que l’Iran est le mieux placé pour assumer un rôle majeur dans le marché global du gaz.

D’énormes réserves, de vastes exploitation et réseau de transfert, d’accès facile pour les marchés majeurs et un gros potentiel pour transférer du gaz vers l’Europe et les états du Golfe Persique ainsi que des accords d’échanges avec ses voisins, donnent au pays un gros avantage sur le terrain.

Dans le futur immédiat, le ministre iranien du pétrole Bijan Zangeneh a dit que l’Iran peut compter devenir un centre régional du gaz au travers ses exportations vers les pays voisins.

Notre priorité est d’abord d’exporter le gaz vers nos voisins parce que les exportations par gazoduc ne sont pas profitables dans la mesure où il y a des frais de transit (dans les pays traversés par les gazoducs) et des frais de construction de ces gazoducs. Nous allons d’abord essayer de saturer le marché local”, a t’il dit en Novembre.

L’Iran peut devenir un centre gazier entre le nord et le sud parce que les pays du Golfe, sauf le Qatar (NdT: c’est à dire Exxon-Mobil…), sont de gros consommateurs de gaz, a t’il suggéré.

D’autres officiels ont dit que l’Iran pensait à un gazoduc, amenant le gaz du turkmenistan au nord dans la Mer Caspienne vers Chahabar sur la Mer d’Oman.

Des plans pour le développement du gaz incluent également l’exportation de gaz naturel liquéfié vers l’Asie et des investissements étrangers dans des domaines reliés à ce marché.

Le mois dernier, des officiels ont dit que des entreprises iraniennes et une entreprise française sont parvenues à un accord commercial final sur la prévalence de la production pour le gaz liquéfié sur les autres gaz sur un site pétrolier dans le Golfe Persique.

Guerre du gaz: Berlin donne le coup de grâce au projet du Qatar…

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La continuité de la guerre du gaz et de la prédominance de Gazprom. Ce qui est intéressant est de voir que l’Allemagne en a ras-le-bol et favorise les Russes. Gazprom/Poutine et Merkel aux commandes énergétiques de l’Europe. On approche de l’échec et mat en Syrie, car avec Nord-Stream et Nord Stream 2 c’est fin de partie. Ce qui est aussi intéressant de noter est que rien ne se fait à Berlin sans le feu vert de Washington. Peut-on y deviner le largage par les Yanks des roitelets du golfe en rase campagne ?… A suivre…

— Résistance 71 —

 

Berlin donne le feu vert à un gazoduc contournant l’Ukraine

 

Sputnik France

 

23 décembre 2015

 

url de l’article original:

http://fr.sputniknews.com/international/20151223/1020499990/berlin-donne-feu-vert.html

 

L’Office antitrust allemand a approuvé l’achat, par des partenaires européens, de parts dans la société des projets Nord Stream- 2 AG réalisant le gazoduc Nord Stream -2.

Nord Stream-2 AG a été créée en Suisse, en juillet dernier, en tant que société appartenant à 100% au groupe Gazprom. Initialement, la société s’appelait New European Pipeline AG.

La décision des autorités allemandes permet à Wintershall, Shell, E. ON, ENGIE et OMV d’obtenir des parts dans le capital de la société. Le communiqué de l’office antitrust stipule que la décision approuvant l’achat des parts a été adoptée le 18 décembre.

Il avait été annoncé précédemment que les 5 partenaires étrangers de Gazprom détiendraient 10% des parts chacun, tandis que Gazprom en détiendrait 50%.

Plusieurs pays européens, notamment la Pologne, la Slovaquie, mais aussi l’Ukraine, s’opposent au projet Nord Stream-2. Le premier ministre d’Ukraine Arseni Iatseniouk avait déclaré plus tôt que la réalisation du projet amputerait le budget ukrainien de 2 milliards de dollars de revenus provenant du transit du gaz russe. Il a demandé à l’Union européenne de renoncer à ce projet qui lésait selon lui les intérêts ukrainiens.

La position des opposants à la construction du gazoduc est partagée par certains fonctionnaires européens ne représentant pas des pays en particulier. Ainsi le commissaire européen au Climat et à l’Energie, Miguel Arias Canete, estime que le projet ne contribuera pas à diversifier les sources et les trajets de livraison du gaz, ce qui est un objectif de l’Union européenne.

Par contre, les autorités allemandes sont intéressées par la construction de Nord Stream-2. Le vice-chancelier d’Allemagne Sigmar Gabriel a soutenu la position de la chancelière Angela Merkel à ce sujet: « Nord Stream-2 fait partie des intérêts allemands. Là-dessus je donne raison à la chancelière fédérale », a-t-il fait savoir. Il s’est déclaré certain que le pipeline pourrait apporter du profit non seulement à l’Allemagne, mais aussi à d’autres pays de l’UE, ayant cependant ajouté que sa réalisation demanderait de respecter certaines « conditions politiques ». Il s’agit plus particulièrement de l’engagement de Moscou de garantir la sécurité énergétique de l’Europe de l’Est.

Le projet Nord Stream-2 prévoit la construction de deux nouveaux tronçons du gazoduc transbaltique dont la capacité sera portée à 110 milliards de m3 par an. Nord Stream —2 devra acheminer le gaz à Baumgarten, en Autriche, pour éviter le transit via l’Ukraine. La construction doit être achevée en 2019.

Résistance politique: Guerre du gaz au Levant ou une mascarade de plus… Quand Gazprom va exploiter le plus grand gisement gazier d’Israël…

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“Nous n’avons pas d’amis ou d’ennemis permanents, nous n’avons que des intérêts permanents.”

~ Henry Kissinger ~

“Ne faites jamais rien contre votre conscience même si l’État vous le demande.”

~ Albert Einstein ~

“La désobéissance civile n’est pas un problème quoi qu’en disent ceux qui prétendent qu’elle menace l’ordre social et mène à l’anarchie. Le vrai danger, c’est l’obéissance civile, la soumission de la conscience individuelle à l’autorité gouvernementale.”

~ Howard Zinn ~

 

Moyen-Orient: Guerre du gaz, redistribution des cartes géopolitiques ou les deux mon adjudant ?

Petit coup d’œil sur les dessous du cirque du marché des hydrocarbures, nerf des guerres impérialistes.

 

Résistance 71

 

20 décembre 2015

 

Depuis environ 2013, les médias alternatifs mentionnent occasionnellement ce qui semble être la racine de la guerre par procuration se déroulant depuis 2011 en Syrie et impliquant les grandes puissances occidentales de l’empire anglo-américain à la solde de la City de Londres et de Wall Street ainsi que leurs vassaux des royaumes rétrogrades du Golfe (Arabie Saoudite, Qatar, Emirats Arabes Unis) et leur gendarme local qu’est Israël, à savoir que l’origine de l’attaque par procuration contre la république arabe syrienne s’est mise en place suite au refus en 2009 de son président Bashar Al-Assad envers l’émir du Qatar, de laisser passer un gazoduc à travers la Syrie, gazoduc qui relierait le Qatar à l’Europe pour la livraison de gaz naturel.

La Syrie étant un allié indéfectible de la Russie depuis l’ère du père de Bashar, Hafez al-Assad, qui était l’allié de longue date de l’URSS, il est facile de concevoir que la Syrie n’a pas voulu favoriser le Qatar au détriment de son allié russe, qui fournit des millions de m3 de gaz à l’UE chaque année. Le gaz naturel semble être la nouvelle commodité spéculative de l’oligarchie capitaliste monopoliste et tout est fait pour que le gaz prenne une place prépondérante dans la course à l’énergie meurtrière et polluante planétaire. Nous avons du reste mentionné ceci à plusieurs reprises sur ce blog. Or, qui possède le plus de gaz naturel au monde, qui l’exploite et en profite au mieux ? Les trois plus gros producteurs, exportateurs de gaz naturel au monde sont la Russie, l’Iran et le Qatar. Nous avons présenté les acteurs majeurs de cette industrie grandissante dans un article précédent. Ils sont rappelons-le: GazProm pour la Russie, la National Iranian Oil Company (NIOC) et ses succursales pour l’Iran et Exxon-Mobil pour le Qatar. A ce sujet, le roitelet qatari ne s’avère être qu’une marionnette dont la famille a vendu le pays à Exxon-Mobil quasiment dès “l’indépendance” achevée en 1971. Exxon-Mobil possède de vastes parts dans les compagnies gazières ‘nationales’ du Qatar. Exxon-Mobil, rappelons le également, n’est autre que la Standard Oil, création de la famille Rockefeller qui fit peau neuve après la seconde guerre mondiale, pour la raison que la Standard Oil fut une grande coopératrice du régime de l’Allemagne nazie (tout comme bien des entreprises et banques anglo-américaines ainsi que la synarchie française du reste…) et du régime soviétique. Exxon-Mobil, les intérêts Rockefeller, se sont payés un petit pays au richissime potentiel gazier qu’ils exploitent depuis lors, reversant des royalties aux émirs marionnettes pour qu’ils flambent (sans jeu de mot) et appliquent des politiques au service de leur maître payeur Exxon-Mobil, comme par exemple le financement de campagnes électorales en France et ailleurs, l’achat de patrimoines nationaux, en France et ailleurs, les investissements massifs en bourse dopant les marchés spéculatifs se rendant ainsi “indispensables” comme sur celui du CAC40 entr’autres… et tout dernièrement, en finançant une armée mercenaire en partenariat avec l’Arabie Saoudite cousine, pour faire tomber les régimes réfractaires à la domination impérialiste qu’ils représentent avec Israël au Moyen-Orient, comme la Libye et la Syrie, puis à terme l’Iran. Ainsi naquît l’Etat Islamique en Irak et au Levant (EIIL), ex-Al Qaïda en Irak (AQI), qui depuis s’est métamorphosé avec l’aide militaire et bureaucratique de l’empire en “État Islamique” ou Daesh.

Dans cet entrefait, de très gros gisements gaziers ont été découverts en Méditerranée, dont certains sont déjà en cours d’exploitation comme à Chypre et en Israël où les champs de Mari B, Tamar et Dalit sont déjà opérationnels, exploités par un autre futur géant du gaz, l’américaine Noble Energy de Houston, qui semble être indépendante, mais dont nos recherches montrent un bureau directeur en provenance de la General Electric et surtout de Shell (intérêts Rothschild) en la personne de son vice-président exécutif Kenneth Fisher.

Les champs gaziers de Mari-B sont très proches de Gaza et il est d’ores et déjà avéré qu’au large de Gaza se trouve également un champ gazier d’importance, en fait toute la côte de la Palestine et probablement les sous-sols au sec, sont bourrés d’hydrocarbures dont le gaz naturel fait partie. Le champ gazier de Tamar et Dalit sont eux proches de la frontière libanaise et il ne fait aucun doute que de grosses poches de gaz se trouvent au large des côtes libanaises. La Palestine, sous sa forme actuelle “israélienne” possède également un énorme champ gazier qui n’est pas encore en exploitation: Léviathan, qui se situe dans les eaux territoriales “israéliennes” (palestiniennes) à mi-chemin entre la Palestine et Chypre.

Il a été prévu de commencer l’exploitation de ce champ gazier en 2017-18. Nous parlons ici ce réserves gazières de quelques centaines de milliards de m3 de gaz, probablement autant dans les eaux libanaises et des champs ont été trouvés en Syrie.

L’enjeu du contrôle de cette région est énorme pour l’oligarchie, car si un groupuscule de personnes peut contrôler les sources d’énergie et de nourriture de la planète, que pensez-vous qu’il s’en suivra ?…

De plus, de nouvelles sources pétrolières ont été trouvées au Levant et il s’avère que près de 90% de cette manne se trouve… en Syrie ! Tiens donc…

Résumons-nous: la guerre par procuration en Syrie commence en 2011 suite au refus du gazoduc qatari d’Assad en 2009. A partir de là “Assad doit partir!” sera le slogan propagandiste.

Le Qatar, aux ordres d’Exxon-Mobil se venge en finançant, avec l’Arabie Saoudite (Aramco a pour associé Exxon-Mobil entre autre) une légion mercenaire “djhadiste” venant alimenter les rangs d’AQI, créant AQ en Syrie (Front Al-Nosra), à terme AQI et une partie des mercenaires d’Al Nosra (AQS), payés plus cher grâce à la manne du pétrole volé transitant par la Turquie, joignent leurs forces et deviennent l’EIIL en Irak, traversent la frontière et débordent en Syrie puis deviennent l’EI ou Daesh, sous le commandement d’un irakien recruté par la CIA dans un camp en Irak et envoyé se former en Israël avec des fonds saudo-qatari: Ibrahim Al-Baghdadi, qui soit dit en passant, termine bon second de la convoitée “personnalité de l’année” 2015 du “Times” magazine derrière Angela Merkel. Des trucs pareils… çà ne s’invente pas !…

Depuis 2011, la Russie fait front et soutient sans défaillir son allié de très longue date syrien contre l’invasion de l’occident par sa légion mercenaire “djihadiste”. La guerre par procuration et non pas la “guerre civile” comme cela est présenté par la presse occidentale, complice de l’agression et couvrant l’affaire de la propagande “humaniste” habituelle et du refrain éculé du “méchant dictateur massacrant son peuple qui doit partir,” l’occident intervenant pour aider le “peuple à se libérer” du tyran, cette guerre donc qui fait rage en Syrie, a depuis son commencement, fini par impliquer directement la Russie, le Liban (les forces des milices du Hezbollah protégeant les frontières et l’intégrité du territoire libanais), l’Iran et des conseillers militaires des forces des Gardiens de la Révolution, la Syrie bien sûr qui défend son sol et son patrimoine, Israël qui entraîne et soigne les terroristes de l’EI et qui œuvrent pour les intérêts de ses créateurs occidentaux, la Turquie et la Jordanie, qui font office de bases arrières pour les terroristes de Daesh, fournissent de la logistique payée par les pétrodollars saudo-qatari et ceux du pétrole volé et revendu par la filière de marché noir montée par la famille du président turc Erdogan et quelques généraux turcs mafieux.

Le tout sur fond de guerre du gaz naturel.

Pourtant, ce que peu de personnes savent ou ce que beaucoup feignent d’ignorer, c’est que derrière le théâtre des opérations de cette guerre par procuration se cache des intérêts et des alliances économico-géopolitiques d’importance. Il y a la façade et la réalité.

Voyons la façade succintement: Après l’agression et le renversement réussis de la Libye en 2011, l’occident s’est retourné contre la Syrie et y a déclenché une guerre par procuration sous le thème que le “dictateur Assad doit partir” pour y mettre au pouvoir une clique de la secte wahabbite des frères musulmans répondant aux désirs de l’empire. Très vite, la guerre implique les forces syriennes et les milices civiles pro-gouvernement contre les terroristes islamistes sponsorisés, formés et entraînés dans des camps en Turquie et en Jordanie par les forces d’encadrement américano-anglo-françaises sous financement saudo-qatari. Très vite la Russie, l’Iran et son allié indéfectible libanais du Hezbollah s’impliquent. Puis, une manœuvre de déstabilisation est déclenchée en Ukraine aux portes de la Russie, pays qui voit le gouvernement pro-russe renversé par un coup d’état fomenté par l’OTAN. Passons sur les détails connus, mais revenons sur un détail quasiment passé inaperçu à l’époque, sous la forme d’un communiqué de Shell et BP en Avril 2014 déclarant en substance que quoi qu’il arrive en Ukraine, les accords d’exploration et d’exploitation passés avec les entreprises russes (Rosneft, Gazprom) ne seront pas remis en cause. Bref, les affaires continuent quoi qu’il arrive.

Au Levant, si Noble Energy de Houston exploite le champ gazier israélien de Tamar, le contrat pour l’exploitation sur 25 ans de l’énorme champ du Léviathan est accordé en Février 2013 à l’entreprise russe de Gazprom !

Ainsi, la Russie et Israël sont “adversaires” en Syrie sur le terrain des opérations guerrières, la Russie et les Etats-Unis sont rivaux et adversaires en Syrie de la même manière, mais la russe Gazprom a fait affaire avec Israël pour l’exploitation du Léviathan, fin 2013, apparemment court-circuitant Exxon-Mobil et Shell ou alors ces dernières cherchant à impliquer la Russie via Gazprom dans son giron au cœur de débat Moyen-Oriental: la Palestine !

Plus logiquement la firme russe SoyuzNeftGaz décroche le contrat d’exploitation pour le gaz et le pétrole en réserve en Syrie fin décembre 2013 et les géants des hydrocarbures Gazprom, Shell et BP sont en business dans l’exploration et la future exploitation des champs d’hydrocarbures de l’Arctique.

En clair qu’est-ce que cela veut dire ? Que pendant qu’une guerre d’invasion provoquée en Syrie (et en Libye auparavant) impliquant directement et indirectement les grandes puissances de ce monde, l’oligarchie pétro-financière transnationale elle, continue le business comme si de rien n’était et s’alliant et se partageant le monde qu’elle ne voit que comme source de profit. Alors l’affaire syrienne est-elle une guerre du gaz ? Est-elle une façade aux fins de redessiner les influences dans la région du Levant ? La chute artificielle, provoquée des cours du pétrole favorisant la poussée énergétique pour le gaz place des pays comme bien sûr la Russie, l’Iran et le Qatar, mais aussi donc Israël, Chypre, la Syrie, et potentiellement le Liban et Gaza sur la carte de la nouvelle donne énergétique. Le Qatar est déjà possession d’Exxon-Mobil, les géants Gazprom, Shell et des succursales comme Noble Energy ou SoyouzNeftGaz sont très bien placés dans la région, qui donc à terme va ou peut perdre très gros ? L’Arabie Saoudite. Assistons-nous à l’implosion des pays du Golfe au profit du remodelage des alliances impérialistes dans la région ?

Autant de question à poser ainsi que bien d’autres, comme celle-ci: à quel jeu joue la Russie ? S’est-elle imposée dans le jeu des alliances ou est-elle partie prenante depuis le départ ou est-elle piégée ? Les mesures de guerre électronique mises en place par la Russie en Syrie et dans la région n’affecte pas Israël, mais affecte l’OTAN. Israël est étonnamment silencieux depuis l’intervention militaire aérienne russe en Syrie, trop calme pourrait-on dire. Le champ gazier israélien du Léviathan va être exploité par Gazprom, Noble Energy est d’une manière ou d’une autre dans le giron de la Shell (intérêts Rothschild), Exxon-Mobil (Rockefeller) contrôle le Qatar, qui finance la légion mercenaire “djihadiste” de Daesh, celle-ci étant de facto une armée mercenaire privée d’Exxon-Mobil et d’Aramco (Arabie Saoudite, qui elle s’est engluée dans une guerre sans fin au Yémen). Y a t’il vraiment une guerre Exxon-Mobil/Aramco contre Gazprom/Rosneft/NIOC ? Dans ce cas pourquoi assurer la continuité des accords entre les majors pétroliers occidentaux et Gazprom dans d’autres secteurs ? Toutes ces “rivalités” ne sont-elles que des façades, bref, une fois de plus se fout-on de notre gueule ?…

La guerre et les affrontements au Levant font de vraies victimes, de vrais morts, de vrais réfugiés et crée un véritable désastre humanitaire. Une fois de plus la plus grande misère est perpétrée par le colonialisme transnational au profit d’intérêts particuliers, d’une caste oligarchique qui pille et massacre le monde depuis quelques siècles.

Il est plus que temps pour les peuples du monde de mettre un terme à cette criminalité en bande organisée et de s’auto-gouverner au seul profit de l’intérêt général tant et tant bafoué qu’on a du mal à imaginer qu’il existe encore.

Note sur les acteurs en lice:

La guerre par procuration en Syrie subit les débordements des exactions américaines en Irak depuis 2003. Ceci dit, comme nous l’avons vu précédemment, Al Qaïda en Irak (AQI), financé par les pétrodollars du Golfe (Arabie Saoudite, Qatar) est une émanation d’Al Qaïda (AQ), créé par la CIA, le MI6 et le SIS pakistananais à la fin des années 1970, début des années 1980 en Afghanistan. Le recrutement des mercenaires “djihadistes” est contrôlé par les Saoudiens et les Irakiens, logistique, le recrutement internationale des mercenaires se fait via la filière wahabbite en occident et ailleurs ; entraînement et armement fournis par les Etats-Unis, la GB, l’Arabie Saoudite, Turquie, Jordanie, Israël et la France.

En 2011, début de la guerre par procuration en Syrie, création du Front Al-Nosra ou Al Qaïda en Syrie (AQS). 2013 fusion d’AQI et AQS qui devient l’Etat Islamique en Irak et au Levant (EIIL), puis l’Etat Islamique (EI), acronyme arabe “Daesh”.

Daesh est financé depuis le départ par le Qatar (comme nous l’avons vu aux ordres d’Exxon-Mobil) et l’Arabie Saoudite (Aramco aux ordres de la même clique), la logistique étant l’affaire des Etats-Unis, de la GB, de la France, d’Israël, de la Turquie et de la Jordanie.

Qui est Exxon-Mobil ?

Exxon-Mobil est la fusion entre la Standard Oil de Californie (SOCAL) qui devint Exxon et Chevron et de la Standard Oil du New Jersey (SONJ) qui devint Mobil. Les deux branches de la Standard Oil appartenant à la famille Rockefeller. La Standard Oil fut un gros financier et un gros supplétif de technologie pour l’Allemagne nazie et l’URSS.

Qui est Aramco ou Arab American Oil Company ?

Longue histoire commençant dans les années 1917, chute de l’empire Ottoman et protectorat britannique, qui se scelle en 1950 et qui voit Aramco passer sous contrôle total (bien qu’officiellement le gouvernement saoudien soit en “contrôle” par ses hommes de paille) d’Exxon-Mobil (Chevron Texaco) des intérêts Rockefeller et de la BP et Royal Dutch Shell sous contrôle Rothschild.

Le constructeur exclusif d’Aramco qui a bâti toutes ses infrastructures pétrolières est la plus grosse entreprise d’ingénierie au monde: Bechtel de San Francisco, qui possède de très forts liens indivisibles avec Wall Street et son bras armé: la CIA. De nombreux directeur et exécutifs de Bechtel furent directeurs et haut fonctionnaires à la CIA et dans le gouvernement états-unien comme Bill Casey, George Shultz et bien d’autres.

Sur le plan financier Aramco est contrôlé par le merger des deux plus grosses banques américaines (2000): JP Morgan (JP Morgan Guaranty Trust) et la Chase Manhattan Bank des Rockefeller.

Aramco est sous contrôle Rockefeller-Rothschild. Les pétrodollars saoudiens ont toujours été recyclés au travers de la banque JP Morgan, tandis que la Chase Mahattan Bank des Rockefeller recyclait les pétrodollars du Shah d’Iran avant la révolution de 1979.

Qui finance Daesh donc ?

Le Qatar et l’Arabie Saoudite. C’est à dire Exxon-Mobil et Aramco, c’est à dire Rockefeller-Rothschild. L’État Islamique “Daesh” est la légion mercenaire islamiste des Rockefeller-Rothschild, gérée par leurs caniches roitelets du Golfe et leurs larbins occidentaux sionistes, qui sert à semer le chaos et la mort dont les oligarques tirent profit et pouvoir.

Qu’en est-il du financement de daesh par le pétrole volé en Irak et en syrie via la “filière Erdogan” ?

Il est réel, mais moindre, ne peut en aucun cas financer l’ensemble de cette immense opération. Le trafic organisé par la mafia Erdogan existe, de fait il a sûrement été commencé à des fins de couverture tout en permettant à ces larbins corrompus de faire quelque argent. Il sert à donner un os à ronger aux médias et à détourner l’attention du toujours véritable financement saoudo-qatari et de préserver l’écran de fumée qui s’était levé… Aujourd’hui, tout le monde parle de la Turquie, quasiment plus personne ne parle du Qatar et de l’Arabie finançant Daesh.

Qu’en est-il de la France ?

Il a été documenté que la France a activement participé à la formation des mercenaires islamistes en Libye et en Syrie. Des officiers et sous-officiers de la légion étrangère ont mené des groupes de combats d’AQ en Libye. Des militaires français ont été faits prisonniers par l’armée régulière syrienne lors de la chute du premier “mini” califat syrien de Baba Amr. Ces militaires français furent remis à un chargé de mission militaire français à la frontière libanaise en 2012.

La France est pieds et poings liés par les financements occultes de ses deux derniers présidents en date: Sarkozy et Hollande et aussi par les sommes d’investissement saoudo-qataries dans la finance française notamment dans le CAC40. Le pouvoir est lui-même divisé entre les participants à ces crimes et ce racket organisé et les opposants de l’intérieur qui résistent et essaient de freiner sans perdre leur boulot et leur carrière.

Un segment de la DGSE et de l’armée est au parfum et complice direct des crimes commis, le même ou l’héritier de celui qui couvrait les agissements du GIA et du FIS algérien dans les années 1980, les mêmes qui participèrent aux opérations Gladio, réseau “Stay Behind” de l’OTAN…

Sarkozy est un pur produit du département d’état américain et ses liens de longue date avec la CIA (via son beau-père Franck Wisner), dont la mission fut de ramener la France “rebelle” dans le giron de l’empire et de l’OTAN. La mission de Hollande, larbin aux ordres, totalement piloté depuis des lustres par la mouvance trotsko-lambertiste néo-conservatrice, liée aux mêmes néo-cons yankees, est de maintenir le cap et de torpiller la France toujours plus de l’intérieur en durcissant le régime. Le but est que la France devienne un état fasciste policier sous une présidence et un gouvernement de “gauche”, ce qui facilitera le reste pour la pseudo-droite qui suivra. Quiconque réagit encore aujourd’hui au faux paradigme politique “gauche-droite” est au mieux un imbécile, au pire un complice des crimes commis. L’imbécile ne fait rien par choix, mais par manipulation, l’ignorance n’est pas irréversible ; la complicité beaucoup plus même si nous assistons partout et de plus en plus à des anciens “cadres” politique, militaire, du renseignement, cracher le morceau de ce qu’ils savent car ayant de plus en plus de mal à vivre avec leur culpabilité. L’ancien ministre des AE français Roland Dumas étant un des plus récents, mais la liste s’allonge… Nous mettons une vidéo récente ci-dessous d’un ancien colonel de l’armée de l’air française qui lui aussi crache le morceau au sujet de Daesh.

La Russie ?

Elle défend son allié de très longue date: la Syrie et ses intérêts économiques et géopolitiques. Elle est entrée dans le jeu de l’exploitation énergétique au Levant et donc dans le grand cirque criminel qui le couvre. Quelle en sera l’issue ? Où va t’elle ? Quel chemin prendra t’elle ? Déjà bien des indicateurs pointent vers le fait que la Russie, tout comme la Chine (plus évident pour elle), fait partie du Nouvel Ordre Mondial que l’oligarchie veut mettre en place…

2016 va être passionnante et toute aussi déterminante pour la résistance au Nouvel Ordre Mondial oligarchique fasciste supranational qui tente de se mettre en place !

Interview de l’ancien colonel de l’armée de l’air française Régis Chamane sur Meta TV, qui illustre ce que nous disions plus haut sur le ras-le-bol de certains cadres qui voient se déliter depuis des lustres les valeurs en lesquelles ils ont cru, indépendamment du fait d’être d’accord ou pas avec leur vision d’une nation:

Le condensé à retenir:

http://www.youtube.com/watch?v=5bjPI7vhtSQ

 

 

Guerre du gaz au Moyen-Orient: le baril de brut à moins de 35US$ signe de l’offensive gazière ?

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Note de Résistance 71: Quid du gaz ?

Question intéressante: tout ceci n’est-il pas piloté par les géants du gaz naturel de concert pour faire passer le gaz comme source énergétique de remplacement ? Qui sont les géants du gaz ? La trilogie Exxon-Mobil (USA-Qatar des Rockefeller) / Gazprom (Russie) / NIOC (Iran)

La guerre par procuration qui fait rage en Syrie est une guerre du gaz comme nous l’avons précédemment vu. Sur le long terme, dans ces circonstances, la trilogie ci-dessus ne souffrira pas des manques à gagner du pétrole et ils peuvent déjà contrôler qui peut ou ne peut pas entrer dans le marché somme toute assez fermé du gaz naturel, certainement plus fermé que celui du pétrole…

La question réelle est-elle la suivante: Y a t’il une connivence par convergence d’intérêt entre les trois géants du gaz. La guerre de Syrie n’est-elle pas en fin de compte la mise à mort programmée des roitelets sanguinaires du Golfe, Al Saoud en tête et la mise sous tutelle des ressources gazières ?

Il y a une certaine logique dans tout ce chaos provoqué. Roosevelt disait: “En politique rien n’arrive par hasard.” Le prix du brent sous les 35US$… certainement pas un hasard non plus…

 

Le prix du pétrole brut sous les 35 dollars à son plus bas depuis 2009

 

RT France

 

14 décembre 2015

 

url de l’article original:

https://francais.rt.com/economie/12137-prix-baril-petrole-tombe-dessous

Le prix du pétrole a chuté lundi à son bas niveau depuis 2009 alors que l’OPEP poursuit la production de grand quantité de matière première et que l’Iran a prévu d’augmenter ses exportations.

L’Iran est déterminé à augmenter ses exportations de pétrole quelque soit le prix du baril. Téhéran compte profiter de la levée des sanctions internationales, mises en place contre son programme nucléaire, programmée en janvier pour doubler son volume d’exportation. Le pays exporte actuellement 1,1 million de barils par jour.

Le prix du pétrole pourrait s’effondrer à 30 dollars le baril en 2016 et il pourrait rester bas toute l’année, a prévenu le ministre russe des Finances, Anton Siluanov. Le vice-ministre du pétrole, Maxime Oreshkin, a indiqué que son pays avait mis en place des plans basées sur un prix du baril entre 40 et 60 dollars jusqu’à 2022.

« Nous allons vivre dans une réalité différente »

Ce scénario pourrait avoir des implications dévastatrices pour l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), selon Maxime Oreshkin. Il risque aussi d’avoir des répercussions catastrophiques pour les producteurs de la mer du nord, les projets off-shore voulu par le Brésil et sur l’endettement des producteurs de l’Ouest. « Nous allons vivre dans une réalité différente », a-t-il ajouté.

Note de R71: Est-ce mis en place pour préparer la grande “offensive” du gaz naturel ?…

Selon les autorités de la banque centrale de Russie, le prix moyen du brut l’année prochaine devrait passer à 35 dollars le baril. Elvira Nabiullina a indiqué qu’à ce prix, le PIB russe pourrait baisser de 2 à 3 pourcent. L’Agence internationale de l’énergie a avertit que jusqu’à fin 2016 la surabondance globale de pétrole devrait entraîner une surproduction et un ralentissement de la demande.

Selon Liam Halligan du Telegraph la chute des prix du pétrole découle de modèles d’approvisionnement qui pourraient très vite évoluer en fonction de la situation géopolitique. Le prix du brut pourrait retourner à son niveau antérieur aussi rapidement que le prix du brut s’est effondré l’année dernière, a-t-il déclaré.

«Donc, il y a la Russie, en dehors de l’OPEP, qui se livre à une concurrence continuelle avec le royaume du désert pour être le plus gros producteur mondial de pétrole. Une baisse de la production de l’OPEP, ce que les saoudiens redoutent le plus, pourrait laisser plus de place au brut russe», a indiqué Liam Halligan. (NdT: et au gaz !!….)

Résistance au colonialisme: La guerre du gaz au Moyen-Orient à l’origine du blocus de Gaza ?…

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L’info sort de plus en plus sur les affaires gazières. Le blocus de Gaza, la guerre par proxy en Syrie, la crise politique de longue durée au Liban, sans oublier bien sûr l’Ukraine, tout cela est lié DIRECTEMENT à la guerre que se livre les géants du gaz naturel dans la région, comme nous l’avons analysé récemment. Dans tout cela, la France n’est qu’un pion utilisé par l’empire, rien d’autre, elle sera larguée en rase campagne à sucer son pouce à un moment donné.

— Résistance 71 —

 

Le blocus de Gaza pour protéger les intérêts des entreprises gazières US et israélienne ?

 

Al Haq (Palestine)

 

10 décembre 2015

 

url de l’article en français:

http://arretsurinfo.ch/le-blocus-de-gaza-pour-proteger-les-interets-des-compagnies-gazieres-us-et-israeliennes/

 

L’association palestinienne des droits de l’homme Al-Haq vient d’annoncer la publication de son dernier rapport sur les ressources naturelles, « Annexion de l’énergie : Exploitation et entraves au développement du pétrole et du gaz dans les territoires palestiniens occupés ».

Le rapport étudie comment Israël a systématiquement empêché le développement par la Palestine de ses ressources de gaz naturel dans la zone maritime de Gaza et de ses ressources pétrolières à Rantis, en Cisjordanie. Selon le ministère palestinien de l’Économie, cela a débouché sur une situation dans laquelle la facture énergétique palestinienne constitue « la plus grosse contribution au déficit commercial de la Palestine avec Israël ».

Dans le cadre de sa politique sécuritaire en matière d’énergie, Israël a imposé un blocus naval à la bande de Gaza. Le pipeline d’El-Arish et la plate-forme gazièreMari-B constituent des atouts stratégiques d’Israël pour la totalité de son réseau de distribution de gaz et requièrent des mesures sécuritaires rigoureuses.

La plate-forme Mari-B n’est située qu’à 13 milles nautiques de la côte de Gaza et le pipeline d’El-Arish longe toute la côte palestinienne à une distance de 13 milles nautiques également, reliant Ashkelon en Israël à El-Arish en Égypte. Depuis 2000, l’année de la découverte de Mari-B, Israël a imposé un blocus à la zone maritime de Gaza, empêchant ainsi les Palestiniens de pêcher et d’utiliser la côte pour la plaisance au-delà de 6 milles nautiques.

Pendant ce temps, les compagnies gazières américaines et israéliennes ont illégalement exploité les ressources de gaz palestiniennes contiguës. D’après le droit international coutumier, une coopération commune est requise pour le développement de ressources géologiques communes. Toutefois, en 2012, la société américaine Noble Energy et la société israélienne Delek Drilling ont bénéficié de l’approbation de l’État d’Israël pour se hâter d’exploiter le gisement deNoa à partir du côté israélien et ce, en violation du droit international coutumier.

L’accélération de la cadence de production de gaz du gisement de Noa signifie toutefois que tout le gisement a plus que probablement subi des dégâts irrémédiables.

Commentant le rapport, Shawan Jabarin, directeur général d’Al-Haqk a mis en garde : « L’exploitation et la destruction des ressources palestiniennes de gaz constituent une violation manifeste des lois internationales et peuvent être interprétées comme un crime de guerre, en l’occurrence une action de pillage. Alors que la destruction de propriété non justifiée par une nécessité militaire peut constituer une grave infraction aux Conventions de Genève. »

Et Shawan Jabarin d’ajouter : « Les sociétés égyptiennes, jordaniennes, européennes et internationales désireuses de se procurer du gaz via le réseau de distribution israélien soutiendront quasi certainement le blocus illégal de la bande de Gaza imposé en permanence par Israël, de même que les persécutions infligées à la population civile palestinienne. »

Al-Haq invite l’Union européenne à respecter ses obligations concernant l’observance du droit international humanitaire et à s’abstenir de financer des exportations de gaz via le corridor est-méditerranéen, exportations facilitées par des violations massives du droit international humanitaire.

Cliquez ici pour naviguer sur la page du rapport

Al-Haq est une ONG palestinienne des droits de l’homme indépendante dont le siège se trouve à Ramallah, enCisjordanie. Fondée en 1979 pour protéger et promouvoir les droits de l’homme et l’application des lois dans les Territoires palestiniens occupés (TPO), l’organisation bénéficie d’un statut consultatif spécial auprès du Conseil économique et social des Nations unies.

Al-Haq répertorie les violations des droits individuels et collectifs des Palestiniens des TPO, quelle que soit l’identité de l’auteur des faits, et cherche à mettre un terme à de telles infractions en plaidant face à des mécanismes nationaux et internationaux et en réclamant des comptes aux auteurs. L’organisation effectue des recherches, prépare des rapports, des études et des interventions à propos des infractions des droits internationaux humanitaires et des lois humanitaires dans lesTPO. Elle se charge également de plaider devant des institutions locales, régionales et internationales. Al-Haq collabore également avec les organisations de la société civile et les institutions gouvernementales palestiniennes afin de s’assurer que les normes internationales en matière de droits de l’homme soient reflétées dans la législation et la politique palestiniennes. L’organisation possède une bibliothèque juridique internationale spécialisée à l’usage de son personnel et de la communauté locale.

Al-Haq est affiliée pour la Cisjordanie à la Commission internationale des Juristes (Genève) et est membre du Réseau euro-méditerranéen des droits de l’homme (EMHRN), de l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT), de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH), de la Coalition internationale pour l’habitat (HIC) et du Réseau palestinien des ONG (PNGO).

En 2012, Al Haq a publié un rapport sur le pillage des ressources naturelles de la Mer Morte.

Publié le 30 novembre 2015 sur Al Haq

Traduction : Jean-Marie Flémal

Source: Pour la Palestine

Guerre du gaz et géopolitique: Alliance russo-iranienne sur le gaz naturel… La guerre va s’intensifier

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Ceci est à rapprocher de ce que nous avons récemment publié: “Le marché du gaz devrait se développer indépendemment du pétrole” et notre analyse: “Daesh, Al CIAda, guerre par procuration en Syrie… La guerre d’Exxon-Mobil et Aramco contre GazProm et la National Iranian Oil Company”.

Cette information relevée en entrefilet sur le site iranien de Sahar TV met en évidence le fait qu’il faut toujours regarder et analyser les “petites infos”, qui ne font pas les grands titres. C’est là où les éléments pour connecter les points entre eux se trouvent très souvent. Il faut aussi dire ou plutôt rappeler la chose suivante: à terme, le gros enjeu de la région, le gros domino à faire tomber pour l’empire est… l’Iran. Wesley Clark, ancien général yankee et ancien patron de l’OTAN en Afghanistan l’a dit: 7 pays devront tomber au Moyen-Orient, le dernier étant l’Iran. La Syrie ne devait être qu’une péripétie sur la route de Téheran. C’est devenu une épine colossale. L’Iran doit jouer sur les deux tableaux maintenant: faire tomber la tension la concernant au niveau international, adoucir ses relations avec l’occident sans baisser sa garde et nouer des relations solides avec un partenaire fiable qui ne la trahira pas: la Russie. Tout cela pour contrer les ambitions hégémoniques d’Exxon-Mobil et Aramco sur la région.

Tout l’enjeu est là…

~ Résistance 71 ~

 

Gazprom voudrait investir en Iran

 

Sahar TV

 

30 Novembre 2015

 

url de l’article original:

http://francophone.sahartv.ir/infos/iran-i11061-gazprom_voudrait_investir_en_iran

 

La société russe Gazprom cherche à investir dans le secteur d’exploration et de production en Iran.

Cité par l’IRNA, un haut responsable de Gazprom a indiqué que l’Iran peut être à l’avenir un rival de la Russie dans le domaine de gaz mais que cela n’empêche pas Moscou de coopérer avec ce pays pour l’essor des champs gaziers. « Gazprom souhaite, vu sa spécialité dans le domaine de gaz, coopérer avec l’Iran, après la levée des sanctions, pour le développement des champs gaziers, coopération qui sera utile pour les deux parties. », a dit ce responsable de Gazprom qui a qualifié de très clair et prometteur l’avenir du marché de gaz. « La Russie et l’Iran détiennent les plus grandes réserves gazières approuvées du monde et peuvent profiter, à l’avenir, d’importants intérêts via leur collaboration. », a-t-il rappelé ajoutant : » Le transfert de la technologie en Iran, dans le secteur de gaz et de brut, n’est pas difficile compte tenu de l’existence des forces spécialistes et éduquées de l’Iran; les ingénieurs iraniens sont en mesures d’acquérir la science et la technologie de pointe. « 

Nouvel Ordre Mondial: l’enjeu moyen-oriental… La guerre du gaz est en train d’avoir lieu…

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Connectez cette info avec notre explication de ce qu’est la guerre en Syrie avec le conflit entre Exxon-Mobil (gaz du Qatar) / Aramco et GazProm / National Iranian Oil Company, ces deux dernières étant des géants du gaz naturel, la russe GazProm premier exportateur mondial…

La guerre est en train de glisser dans une guerre entre le gaz naturel et le pétrole comme source énergétique principale et la Russie et l’Iran ont la main, ce qui est inacceptable pour les majors de l’empire anglo-américain. La guerre par procuration en Syrie est le résultat du refus d’Assad en 2009 de laisser passer un gazoduc qatari à travers la Syrie, gazoduc dont le gaz viendrait concurrencer le gaz russe sur le marché européen. C’est devenu Assad contre Exxon-Mobil (Rockefeller), la Russie (Gazprom et Poutine) ne le lâchant pas puisqu’il a tenu sa promesse de soutien.

Tout est là ! Rien d’autre et des centaines de milliers de personnes sont mortes pour cela et des millions d’autres déplacées. Combien de temps va t’on encore se foutre de nous ?…

 ~ Résistance 71 ~

 

Mise à jour du 23 Novembre: Poutine déclare que la demande de gaz natural va augmenter de 30% d’ici à 2040. Ceci confirme notre hypothèse de la guerre du gaz en Syrie.

 

Le marché du gaz devrait se développer indépendamment du pétrole

 

Al Manar

 

21 Novembre 2015

 

Source:

http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=269289&cid=24&fromval=1&frid=24&seccatid=321&s1=1

 

Les négociations sur les échanges de gaz sont au menu du Forum des pays exportateurs de gaz qui s’ouvre le 23 novembre prochain, rapporte l’agence ISNA se référant à la déclaration du ministre iranien du Pétrole. Les perspectives du forum sont expliquées par Faridun Barakashli, ex-représentant iranien à l’OPEP, dans un entretien accordé à Sputnik.

 Les négociations de l’Iran avec la Russie, le Turkménistan et l’Azerbaïdjan sont au menu du forum, annonce l’agence ISNA se référant à la déclaration du ministre iranien du Pétrole. Quelles décisions le forum pourrait-il apporté pour le marché mondial du gaz?

M.Barakashli souligne que ce forum est tenu sur une base annuelle depuis 2001, et il garde des liens étroits avec l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).

 »Quant à ce forum, j’attends des décisions d’importance stratégique qui pourrait se refléter sur le fonctionnement du marché mondial du gaz. Aujourd’hui, ce marché a plus que jamais besoin d’une +carte de route+ élaborée pour la création d’un système qui serait clair et transparent au maximum pour ces participants », souligne l’expert.

M.Barakashli rappelle l’importance du gaz comme ressource essentielle. Il est important que, selon les prévisions des spécialistes, la consommation de gaz lors des décennies à venir soit en constante augmentation. Selon l’expert iranien, il est évident que le problème de l’utilisation rationnelle du gaz sera un sujet clé lors du forum.

« J’espère que durant le Forum 2015, les pays rendront public le programme de sortie des prix du gaz du parapluie pétrolier, et feront attention au fait que le marché du gaz devrait se développer indépendamment pour obtenir finalement son visage unique », souligne l’expert.