Archive pour russell means équilibre et sacralité

Si vous oubliez le nom des nuages… Vous perdez votre chemin (Russell Means)

Posted in actualité, altermondialisme, autogestion, écologie & climat, colonialisme, démocratie participative, France et colonialisme, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, militantisme alternatif, pédagogie libération, philosophie, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , , on 19 mars 2015 by Résistance 71

Pensées et philosophie amérindiennes (extraits)

 

Russell Means

Lakota, Sioux

 

Traduit de l’anglais par Résistance 71

 

Mars 2015

 

Un langage commun

 

Tous les Indiens des plaines et ceux qui vivaient sur les bords des grandes plaines centrales de l’Amérique s’étendant du Canada au nord du centre du Mexique, partageaient le même système de communication basé sur un langage de signes. Cela prend beaucoup de temps pour apprendre un tel langage. C’était un langage universel qui s’étendait du bas Missouri, Texas et Oklahoma et au nord du Mexique où vivaient les Comanches et les Kiowa et ce jusqu’aux plaines bien au nord du Canada, dans la confédération des Pieds-Noirs d’Alberta et à l’Ouest jusqu’aux montagnes rocheuses, incluant la très vaste nation Shoshone qui s’étendait du Nevada à la Californie du Sud jusqu’à l’océan Pacifique.

Les anthropologues ont studieusement ignoré le fait que toutes ces sociétés partageaient un langage universel. Les gens avec lesquels vous partagez une langue sont votre famille étendue. Nous avions donc de la famille en bas jusqu’à l’Oklahoma, le Texas et jusqu’au centre du Mexique. Nous parlions, communiquions, commercions les uns avec les autres, sans faire la guerre. C’est lorsque vous ne prenez pas le temps de communiquer que vous faites la guerre.

Comme déjà mentionné, il n’y a pas de concept de guerre dans les sociétés indigènes, tout comme il n’y a pas de notion du mal. Ce fait est si important et si ignoré qu’il vaut la peine d’être répété. Il n’y a pas d’expérience de quoi que ce soit ressemblant à la guerre qui devint une caractéristique commune dans les cultures patriarcales. Le mot n’est pas dans notre langue et si ce n’est pas dans la langue, vous n’en avez pas le concept, Cela n’existe simplement pas, comment une société peut-elle suivre une pratique dont elle n’a jamais entendu parler ?…

Maudits par le pouvoir de la raison

En 1981, une cinquantaine d’Indiens et de blancs pensant à l’unisson reprirent possession des Collines Noires (NdT: terres sacrées des nations Sioux), qui part traité international appartiennent au peuple Lakota, en y établissant un camp appelé Yellow Thunder Camp. Camper était légal dans les collines, je fus donc capable de vivre là légalement sans briser ma condition de mise en liberté suite à une condamnation ayant suivi des “voies de fait au cours d’une émeute” et l’incendie du tribunal de la ville de Custer dans l’état du Dakota du Sud. Lorsque je fus incarcéré, je fus frappé en prison avec un pic à glace en pleine poitrine par un blanc raciste suprématiste qui fut relâché peu de temps après son geste pour “bonne conduite”. En ce temps là, les Indiens du Dakota étaient souvent appelés “nègres des prairies” et les magazins arboraient de grands écriteaux disant: “Interdit aux chiens et aux Indiens”.

Le camp de Yellow Thunder sur les terres sacrées Lakota, donnait l’opportunité d’apprendre beaucoup sur la vie traditonnelle et la Loi Naturelle. Un jour, j’ai jeté un caillou dans le lac Victoria, qui avait la taille d’un marais à castor et une série de vagues concentriques commencèrent naturellement à se propager du point d’impact sur l’eau. J’eus alors une profonde révélation: si vous voyez le point d’impact comme étant votre cœur, alors le plus proche des cercles peut-être vu comme votre famille, le cercle d’après votre famille par alliance, puis le suivant votre clan, puis votre nation, puis le monde… puis l’univers… jusqu’à l’infini.

De cette façon, j’ai réalisé que mon cœur est connecté et qu’il affecte l’infini, avec ceci en tête, vous comprenez comment il est important d’avoir un cœur pur et sain ! Nos cœurs font partis de l’infini et n’en sont pas séparés.

Les Indiens des Amériques voient toute vie comme la combinaison de sacrifice, de souffrance, de partage, de cadeaux et d’enseignement. Quand nous allons dans la nature chercher de longues perches pour nos tipis, nous remercions l’arbre pour son sacrifice.

Nous apprenons de la force de la rivière que durant les hautes eaux de printemps durant la fonte des neiges, vous ne laissez pas l’eau vous diviser, parce que l’eau est une puissante force et si elle veut vous détruire, elle le fera.

Nous, animaux sur deux pattes, ne sommes pas au sommet de la chaîne alimentaire, nous sommes en bas, parce que de toutes les créatures terrestres, nous sommes la seule dotée de raison. Nous ne connaissons pas les choses nécessaires pour fonctionner par instinct dans la vie, de la façon dont les autres animaux le font. C’est pourquoi nous devons apprendre de toute notre famille (animale), tous les enfants de la Terre-Mère sont nos professeurs.

La réalité inversée de l’héyoka et du patriarcat

Le système entier du monde et la vision du patriarque est Héyoka (celui qui fait tout à l’envers). Le patriarcat est fondé sur la structure pyramidale. Le patriarque est inconfortable où qu’il aille. Il a peur, parce qu’il vit dans la crainte perpétuelle d’être renversé du sommet de la pyramide et les autres essaient constamment de le pousser hors de son perchoir. Au sein de sa famille, sa femme et ses enfants doivent être mis en esclavage afin qu’ils soutiennent sa position de domination et de prominence. Ses enfants sont élevés à sa propre image, pour être des patriarques trônant au sommet de leur pyramide instable.

S’il veut maintenir sa position parmi sa famille, le patriarque doit-être subjugué au niveau suivant de l’autorité, etc, etc jusqu’à la royauté. La structure féodale où personne n’est libre et l’homme du sommet a peur de tout, est le produit naturel du patriarcat. Tout le monde au sein de ce système est un esclave, parce que chaque personne sous le dirigeant ultime est un esclave du pouvoir de tous les patriarques au-dessus d’elle. Même l’homme seul tout en haut de la pyramide est un esclave, il est l’esclave de sa propre terreur, celle d’être renversé du pouvoir.

Dans notre système matriarcal, chacun est libre et personne n’a peur de quoi ou de qui que ce soit. Nous savons qui nous sommes et où nous appartenons. Ceci ne peut jamais nous être enlevé. C’est pourquoi les patriarques ont peiné si longtemps et si durement pour nous détruire, nous et nos cultures dans le monde entier. Nous sommes une terrible menace à leur illusion de pouvoir parce que nous sommes immunisés contre tout cela. Ils peuvent commettre des génocides entiers et éradiquer des cultures indigènes entières encore et encore, mais ils ne réussiront jamais à nous réduire en esclavage. Notre liberté de la peur rend le patriarque plus craintif que jamais.

L’univers

L’univers est notre tabernacle, notre temple. Pour le comprendre, il faut comprendre les étoiles. Toute vie est connectée, les étoiles, incluant notre soleil, sont connectées avec les planètes et les lunes. Les étoiles nous donnent aussi la direction. Lorsque nous faisons attention à ce qui se passe dans le ciel, l’univers nous dit et nous montre des réponses au mystère de la vie.

Par l’observation, nous constatons que toutes les choses voyagent en cercle. Les étoiles tournant nous montrent que l’univers bouge en cercle. La Terre tourne autour du soleil. La lune tourne autour de la Terre, la Terre tourne sur elle-même. Les saisons sur terre et autres rythmes naturels se produisent en cycles, de l’été à l’hiver, de l’aube au crépuscule, la lune se lève et se couche dans un cycle de pleine à nouvelle lune. La lune au cours de ses cycles influe sur l’eau terrestre. La lune contrôle aussi les cycles de purification de la femme. La femme est purifiée naturellement par l’eau.

Le soleil est mâle, la Terre est femelle. La terre va au travers des cycles de naissances et de morts, de purification par l’eau et la femme suit le même schéma. Le soleil donne l’énergie à la terre, ainsi la vie peut-être créée, tout comme l’homme donne sa semence à la femme.

Toute vie commence dans l’eau. L’eau est sacrée et ne peut-être souillée. La Terre et la Femme sont les êtres les plus sacrés, parce qu’elles créent la vie de l’énergie du soleil/homme.

Parce que la femme est plus sacrée que l’homme, elle vit plus longtemps, elle peut mieux supporter la douleur, elle a plus d’endurance et elle a un 6ème sens unique qui ne peut pas être expliqué.

La femme passe par deux changements dans la vie: de petite fille elle fleurit en femme épanouie et après le temps de l’enfantement, elle transitionne à l’état “d’ancienne”. L’homme lui, comme le soleil fonctionne sans changement, du moment où il atteint la virilité, il va, va, va, jusqu’à épuisement de l’énergie. Il n’est jamais naturellement purifié, l’homme est unidimensionnel comparé à la femme. Quoi qu’il en soit, comme la femme, il voyage en cercle dans la vie, de couche-culotte en couche-culotte. Les marées qui montent et descendent au gré de l’influence lunaire et qui sont cycliques à l’infini, sont représentatives de toute vie sur Terre.

Vous les hommes blancs, êtes très arrogants. Vous pensez être responsables de l’extinction de différentes formes de vie, mais avez-vous jamais considéré le fait que peut-être ces formes de vie ne voulaient pas vivre avec vous ?
~ Ancien de la nation Déné (Territoires du Nord-Ouest, Canada)~

 

 

Introduction à la philosophie et la pensée amérindienne (Russell Means ~ 4ème et dernière Partie)

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Présentation

1ère partie

2ème partie

3ème partie

4ème partie

 

Il n’y a pas de peur de la mort dans le monde indigène

Russell Means

Traduit de son livre testament “If you’ve forgotten the name of the clouds, you have lost your way”, 2012

par Résistance 71

 

Il devient rapidement clair qu’une personne indigène n’a pas peur de la mort. Nous connaissons notre place dans l’univers. Chaque printemps, nous voyons la réincarnation en action. Les feuilles renaissent, les fleurs refleurissent. Les sociétés indigènes sont l’essence même de la liberté. Nous vivons libres de toute peur, anxiété, paranoïa. Grand-mère Terre s’occupe de nous et nous fournit ce dont nous avons besoin.

Quand vous êtes libre et que vous avez le temps pour tout, vous n’êres jamais pressé. Ceci est la véritable liberté. La façon dont nous considérons le temps est en fait que le temps n’existe pas, ainsi le temps ne peut pas vous contrôler ni vous limiter, ni travailler contre vous ; le temps est une construction humaine, il ne fait pas partie du monde naturel. S’il est une chose, c’est que le temps est de votre côté, il n’est pas une réalité extérieure à laquelle vous devez vous conformer. Il n’y a pas de diktats du temps. Vous pouvez choisir de le reconnaître, ou pas.

Les archéologues ont pillé assez de tombes de nos ancêtres pour être sûrs qu’il n’y avait pas de maladies dans nos peuples, nous n’avions même pas de carries dentaires. Nos ancêtres ont développé et produit environ 75% des aliments que le monde utilise aujourd’hui. Nous étions si avancés en ce qui concerne les plantes médicinales et leur utilisation que des laboratoires pharmaceutiques envoient toujours leurs mignons dans les jungles d’Équateur et du Brésil à la recherche de toujours plus d’herbes médicinales et de médicaments provenant des plantes, utilisés dans les pratiques médicales des peuples indigènes, ainsi les multinationales du profit pharmaceutique pourront alors exploiter le filon pour des milliards de dollars.

Nous, les peuples indigènes, avons pris le temps de remarquer et d’observer le monde qui nous entoure et d’apprendre de lui, c’est pourquoi nous avons développé toutes ces pratiques et toute cette connaissance empirique, qui demeurent si élusives pour les patriarques. Un des cadeaux les plus importants qui nous ait été fait est la capacité à être heureux, satisfait. Il n’y a pas de neurotiques parmi nous (vivant au contact de la nature).

 

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L’équilibre et la sacralité de toutes choses

 

Russell Means

 

Traduit de son livre testament “If you’ve forgotten the name of the clouds, you have lost your way”, 2012

par Résistance 71

 

Il est marrant de constater que l’être humain est physiquement constitué de 2/3 d’eau comme notre grand-mère la terre. La Terre et le corps humain sont les hôtes de vastes colonies de vie diverse. La Terre, au travers de ses fonctions naturelles se purifie elle-même constamment. Lorsque les humains demeurent en contact avec les processus naturels de purification de la Terre, les humains font la même chose, ils s’efforcent de se purifier continuellement par des procédés naturels, maintenant un équilibre. Toute la vie doit demeurer en équilibre.

Les peuples indigènes de par le monde qui ont toujours vécu au gré des cycles de la Terre et de l’univers se retrouvent maintenant en déséquilibre parce que ces cycles ont été dérangés. Equilibre, qu’est-ce que cela veut dire ? Vivre en équilibre veut dire comprendre la loi naturelle.

On apprend la loi naturelle en observant toutes les différentes formes de vie autour de nous, les plantes, les animaux à quatre pattes, les peuples des insectes, ceux des animaux ailés… Les humains sont soumis aux mêmes lois ou principes que toute chose dans l’univers.

Une fois qu’une forme de vie commence à entrer en surpopulation, le Grand Mystère ou quelque soit la force gouvernant toutes choses, va commencer à créer des mécanismes naturels qui vont limiter la croissance de la population et ramener les choses en équilibre. Par exemple chez les mammifères, lorsqu’une surpopulation menace l’équilibre d’une famile de rongeurs, on en a vu se jeter dans la mer et se suicider en masse. Ceci se produit parmi les humains aussi, bien que cela prennent différentes formes, comme l’abus de drogues, d’alcool, les crimes violents, les guerres. Ceci est la loi naturelle en action.

Santé et équilibre sont intrinsèquement liées. Si une société crée une accumulation de déchets, alors un terrain fertile pour le développement de maladies existe, par contre si les gens vivent en équilibre en accord avec la loi naturelle, il n’existe et ne peut pas exister une quelconque accumulation de déchets. Les rejets de la vie amérindienne ont toujours été des matériaux complètement naturels, pas toxiques ni pour les humains, ni pour tout autre résident de la planète. Même les déchets du corps humain, quand ils ne sont pas accumulés en trop grandes quantités dû à une trop grande population, ne sont pas toxiques. C’est même l’opposé, décomposés dans les éléments, ceci procure une nourriture naturelle pour développer de nouvelles vies. Tout ce qui est utilisé par les Amérindiens vivant suivant la loi naturelle retournera à continuer la construction de nouveaux blocs de vie.

Récemment, vous avez sans doute entendu parler des patriarques parlant au sujet des “crédits carbones”, la base de la “valeur” dans le système scientifique actuel est le droit de chaque individu à contribuer au partage de la pollution, ce qui veut dire, de faire leur part pro-rata d’assassinat de la terre et de ses systèmes naturels dont nous dépendons tous pour survivre. Ils parlent même du comment l’individu pourra dans un futur proche, vendre ses crédits carbone à quelque industrie polluante. Il se créera une bourse d’échange des crédits carbone (NdT: déjà été créé avec le CCX ou Chicago Carbon Exchange) où s’achèteront, se vendront et se feront attribuer les crédits carbone. Simplement par le fait de naître, le patriarque s’octroie le droit de participer de manière identique et équitable à la destruction de la Terre. Ceci est un bien triste auto-portrait. La base de la monnaie, des choses de valeur est utilisée pour être des métaux précieux, maintenant la valeur est fondée sur la saleté et le génocide universel, incluant le “maso-génocide”, c’est à dire le génocide de soi-même.

Si un peuple vit et obéit à la Loi Naturelle, il n’y a aucun besoin pour des lois humaines dans aucune situation. La première loi humaine marque la mort de la loi naturelle. Une fois qu’une loi de l’Homme est créée, l’Homme est devenu dieu, le faiseur de lois et le but entier de l’existence humaine est un échec.

La loi naturelle est la loi de la vie, la loi des hommes est la loi de la mort. Ceci s’applique également à la cellule familiale. Une fois que la loi humaine est imposée sur la celule familiale, les schémas normaux d’attention et de développement sont interrompus. Chaque famille dans son nucleus devient son propre domaine autocrate, où la liberté de la jeunesse n’existe que lorsque les jeunes quittent l’unité familiale et commencent eux-mêmes leur propre cellule familiale autocrate. Sous la loi naturelle, la structure familiale extensivement intriquée devient encore plus forte et encore plus interconnectée tandis que de nouvelles générations arrivent en son sein.

Nous ne construisons pas d’églises pour aller y prier une fois par semaine. Nous prions dehors, dans le monde naturel et notre vie entière est une prière, parce qu’il y a une sacralité en toutes choses dans le monde naturel ici, sur notre Grand-Mère Terre.

 

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Iktomi le truqueur

 

Russell Means

 

Traduit de son livre testament “If you’ve forgotten the name of the clouds, you have lost your way”, 2012

par Résistance 71

 

Dans notre mythologie que nous enseignons à nos enfants, nous avons la légende de deux-visages. Personne, pas même l’homme blanc, peut vivre l’existence de deux-faces. Néanmoins, Iktomi peut avoir deux visages, en fait, il a toujours deux visages.

L’homme blanc est toujours emprunt de confusion au sujet d’Iktomi, qui est souvent représenté par l’araignée. Les Amérindiens ne croient pas dans le diable. Nous ne croyons pas dans le mal, le diabolique. Nous n’en avons eu aucune expérience jusqu’à ce que nous rencontrions un patriarque.

Une chose fondamentale à la base de toute culture indigène est qu’il n’y a rien de parfait. Vous construisez cette idée dans la société et vous avez Iktomi, le truqueur. Iktomi est un enseignant. Il va vous enseigner au sujet des pièges de la vie, des fables de la vie, des tentations et des egos qui émergent.

Dans les cinq premières années de la vie, on vous donne une sérieuse introduction à Iktomi. Les histoires que vous écoutez dans votre prime jeunesse vous enseignent les imperfections de la vie au travers des contes et aventures d’Iktomi le truqueur. Il n’y a rien de mal ou de diabolique à son sujet. Ah oui au fait, Iktomi est mâle.

Pensez à tous les phénomènes qui se produisent naturellement dans le monde, un bébé, un ours, une abeille, une araignée, le vent, une tempête de neige… Où est le mal ? En pensant logiquement, comment peut-on attacher cette étiquette de “mal” à quoi que ce soit que nous pourrions rencontrer dans le monde naturel ? Il n’y a rien de mal ni de “diabolique” dans le monde naturel, tout est de la façon dont il doit être, rien de mal.

De fait, nous remercions grandement la tempête de neige qui recouvre notre grand-mêre la Terre d’un blanc manteau de neige lorsqu’il fait très froid. Iktomi donc, en tant que partie intégrante du monde naturel n’est en rien malévolent, en fait il peut même être très marrant ; mais vous devez toujours faire attention… c’est la leçon d’Iktomi.

 

Repose en paix Russell

Mitakuye Oyasin

Résistance 71