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Guerre impérialiste au Moyen-Orient: Le succès de l’opération « Avivim » efface la « ligne rouge » de l’entité sioniste (Al Manar)

Posted in actualité, colonialisme, guerre iran, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , on 4 septembre 2019 by Résistance 71

 

Après l’opération d’Avivim, le Hezbollah a brisé la plus grande ligne rouge d’Israël

 

Al Manar

 

2 septembre 2019

 

url de l’article en français:

http://french.almanar.com.lb/1483341

 

article complémentaire:

https://lecridespeuples.fr/2019/09/01/terreur-a-la-frontiere-israelo-libanaise-des-mannequins-de-bois-remplacent-les-soldats-israeliens/

 

Le secrétaire général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah a appelé les Israéliens à retenir la date du 1er septembre 2019, qui marque le début d’une nouvelle phase le long de la frontalière au Moyen-Orient:mère libanaise avec la Palestine occupée, dans la défense du Liban, sa souveraineté, sa dignité, sa sécurité et son peuple. Il a également expliqué que l’opération de la résistance contre une cible militaire israélienne à Avivim (nord des territoires occupés) a brisé les lignes rouges israéliennes.

‘Dans le passé, quand la résistance voulait riposter aux agressions israéliennes, elle le faisait à partir des territoires libanais occupés. Ce qui n’est pas le cas dans l’opération d’Avivim, qui a été réalisé à partir du Liban et contre une cible israélienne à l’intérieur des territoires occupés en 1948. Cette opération a imposé une nouvelle force de dissuasion et brisé la plus grande ligne rouge d’Israël qui interdisait de s’approcher de la barrière frontalière ou même d’y ouvrir le feu en l’air’, a noté le numéro un du Hezbollah.

‘Le Hezbollah n’a plus de ligne rouge dans sa confrontation avec l’entité sioniste’, a-t-il assuré.

« Le message est clair: si vous agressez, toutes les frontières, vos soldats, vos colonies, à la frontière, en profondeur (du territoire) ou à son coeur, pourront être menacés et ciblés », a-t-il encore martelé.

S’agissant des drones israéliens qui violent la souveraineté du Liban, Sayed Nasrallah a affirmé que cette question est désormais entre les mains des combattants de la Résistance sur le terrain.

Voici les principaux points de son discours :

Je voudrais aborder les derniers développements liés à l’opération de la Résistance et aux réactions qui ont surgi.

Tout d’abord, nous remercions Dieu le Tout Puissant, les dirigeants et membres de la Résistance, qui depuis 8 jours étaient prêts 24 heures sur 24 le long des frontières avec la Palestine occupée. Grâce à leur engagement, courage, professionnalisme, nous sommes parvenus à protéger notre pays et dissuader l’ennemi.

Nous remercions également l’armée libanaise, notre peuple surtout ceux qui sont restés dans les régions frontalières, en dépit des tensions. Un merci aux dirigeants de l’Etat pour leurs fermes positions ainsi qu’à la couverture des médias qui ont dévoilé les mensonges de l’ennemi.

Dans une évaluation des faits sur le terrain, il y a eu d’abord un raid israélien sur le village syrien d’Akraba, causant le martyre de deux de nos résistants. Quelques heures après, l’ennemi a envoyé de deux drones piégés vers la banlieue sud de Beyrouth: le premier est tombé et le 2ème a échoué dans sa mission. L’ennemi sait bien de quoi je parle. Le drone a échoué à atteindre sa cible, grâce à Dieu.

Après cela, nous avons affirmé notre refus à tout changement des règles d’engagement entrés en vigueur, depuis la guerre de 2006.

Nous avons dit haut et fort que nous allons riposter à partir du Liban, et nous avons appelé les Israéliens à attendre notre riposte. On aurait pu garder le silence, et les surprendre. Mais un de nos principaux objectifs est d’ordre psychologique. Il s’agit d’un défi de la part de la Résistance.

Depuis mon discours de dimanche dernier jusqu’à la réalisation de cette opération complexe, l’ennemi israélien a évacué le long des frontières, déserté les postes militaires et les casernes à une distance de 5 à 7 km.

La correspondante d’une télévision (RT) a dans ce contexte montré l’évacuation totale par les soldats de la caserne d’Avivim, qui renferme un centre de commandement.

Même son de cloche dans les colonies : absence de tout mouvement. De plus, l’état d’alerte a été renforcé, les systèmes de défense anti-aérienne ont été actionnés.

En général, telle a été l’image incarnant la faiblesse de cette entité arrogante qui se présente comme celle qui possède l’armée la plus forte dans la région. Tout cela faisait partie du châtiment administré par la Résistance.

Par contre, l’armée libanaise n’a pas évacué ses positions le long des frontières, les résistants eux étaient déployés où ils étaient censés l’être, les habitants du sud se déplaçaient avec liberté. La confiance, la tranquillité régnaient dans la partie libanaise.

La Résistance a pris la décision d’agir en plein jour et sous les yeux des drones qui survolaient le ciel, et non pas dans la nuit. En dépit des objectifs fictifs qu’ils (israéliens) tendaient à la résistance, pour solliciter notre frappe et en finir, les combattants de la résistance ont patienté pour atteindre leur objectif avec précision.

Le plus important dans cette opération, c’est qu’elle a été réalisée en plein jour et en dépit des menaces israéliennes, selon lesquelles ils riposteront avec fermeté à tout tir.

S’ajoutent à cela, des messages diplomatiques durs menaçant de renvoyer le Liban à l’âge de pierre.

Or, ni la résistance, ni les responsables libanais n’ont reculé face à ces intimidations.

Dans le passé, quand les Israéliens nous agressaient, le Hezbollah ripostait dans les fermes de Chebaa, c’est-à-dire dans les territoires libanais occupés.

Avant, il était interdit de s’approcher des territoires palestiniens occupés depuis 1948, ou même d’y ouvrir le feu dans l’air. Ceci constituait une ligne rouge pour Israël.

Or après cette opération, la résistance a brisé la grande ligne rouge d’Israël.

De plus, l’Israélien s’est efforcé, hier, à contenir la riposte de la résistance et bombardé des terrains vides, craignant d’autres opérations de la résistance.

Nous avons imposé une nouvelle équation de dissuasion. La riposte se faisait dans les territoires libanais occupés, mais à partir de maintenant elle aura lieu dans les territoires palestiniens occupés.

C’est là l’importance de notre message : si vous nous agressez, ce seront toutes vos frontières, soldats, colonies, à la frontière, en profondeur (du territoire) ou à son coeur, et villes seront dans la ligne de mire de la résistance.

Je dis aux Israéliens: retenez la date du 1er septembre 2019 qui marque le début d’une nouvelle ère le long de la frontière libanaise avec la Palestine occupée, dans la défense du Liban, sa souveraineté, sa dignité, sa sécurité et son peuple. Il n’y a plus de lignes rouges.

Dans le second titre de mon discours, je voudrais dire que nous sommes en face d’une étape qui, nous pouvons le dire, est terminée et le Hezbollah est prêt à confronter les drones israéliens dans le ciel du Liban.

Nous avons auparavant appelé en vain à mettre fin à la violation du ciel libanais.

Cette question est désormais entre les mains les combattants sur le terrain, après la confirmation du droit du Liban à défendre l’espace aérien libanais.

Quand nous allons abattre le 1er  drone, certains se plaindront que cet acte créera des tensions au Liban. A ces gens je leur dis clairement: dites aux Israéliens de mettre fin à la violation de notre souveraineté. Cette étape est révolue.

Nous avons imposé une nouvelle équation en renforçant la force de dissuasion.

Je dis aux Israéliens que ces évolutions sont le résultat de la stupidité de Netanyahu qui ne cherche qu’à échapper à la justice face aux dossiers de corruption dans lesquels il est impliqué.

Toute agression contre le Liban ne passera plus sans riposte.

= = =

A lire:

Hezbollah son histoire de linterieur naim qassem

 

Colonialisme et Palestine occupée: Torture systémique dans les geôles sionistes…

Posted in actualité, altermondialisme, colonialisme, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, militantisme alternatif, police politique et totalitarisme, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , on 26 février 2016 by Résistance 71

Une raison de plus pour boycotter ? En fallait-il encore ? Celle-là vaut-elle la peine ? C’est la prochaine étape en France: goulag et corvée de bois. La boucle sera bouclée: les escadrons de la mort modernes furent mis en place, testés par la France en Algérie, puis exportés avec notre enseignement « contre-insurrectionnel » à l’université des tortionnaires: La escuela de las Americas (L’école des Amériques, School of the Americas) qui a l’époque sévissait au Panama sous commandement yankee entre 1946 et 1984 lorsqu’elle fut virée du Panama. Elle a depuis été rapatriée à Fort Benning dans l’état de Georgie (pas loin du QG de Coca Cola…) et rebabtisée « Western Hemisphere Institute for Security Cooperation » ou WHISC. Les Israéliens y donnent des cours aussi.

— Résistance 71 —

 

L’usage de la torture dans les prisons israéliennes est érigé en système

Emily Mulder

25 Février 2016

url de l’article en français:

http://www.info-palestine.net/spip.php?article15921

Une enquête conjointe lancée par les groupes de défense des droits israéliens sur les pratiques de la prison Shikma en Israël a révélé – une fois de plus – que les les détenus palestiniens sont victimes de violations « systématiques ».

Des représentants de B’Tselem et HaMoked ont rapporté dans un communiqué mardi les abus systématiques et la torture à l’encontre des prisonniers palestiniens, dans le centre d’interrogatoire de Shikma dans la ville méridionale d’Ashkelon.

Des informations écrites et des témoignages documentés par les groupes israéliens de défense des droits de l’homme, ont mis en évidence que la quasi-totalité des 119 Palestiniens interrogés dans ce site ont subi de la violence physique, la privation de sommeil, les menaces ou l’isolement, un certain nombre de détenus étant soumis à une combinaison de traitements dégradants.

D’autres abus comprennent l’exposition à des températures extrêmes ou l’immobilisation en étant attaché à une chaise à une main et un pied, tandis que 77% des détenus ont été empêchés de voir un avocat pour tout ou partie de leur temps dans le centre de Shikma.

Tandis que c’est l’agence israélienne de sécurité, le Shin Bet, qui mène les interrogatoires, B’Tselem et HaMoked ont déclaré que les conditions dégradantes ont été confirmées par le service pénitentiaire israélien, qui crée « les conditions de détention en fonction du plan d’interrogatoire, destiné à briser le moral d’un détenu. »

Des médecins et psychologues dans Shikma donnent leur « feu vert » aux souhaits des interrogateurs, ramenant souvent, indépendamment de son état, un détenu pour de nouveaux interrogatoires après qu’il ait reçu un traitement physique et mentale pour les blessures causées par les interrogatoires précédents.

Les niveaux supérieurs dans l’armée israélienne ferment les yeux sur les abus commis par des soldats ou des policiers sur les détenus emmenés vers Shikma, et les juges militaires israéliens ont « en réalité donné leur accord » pour la poursuite des mesures abusives à l’encontre des Palestiniens arrêtés.

Citant les acteurs impliqués à tous les stades de l’interrogatoire et de la détention à Shikma, les deux organisations ont déclaré : « Tous participent, sous une forme ou une autre, à divers aspects du traitement cruel, inhumain, dégradant et abusif auquel les détenus palestiniens sont soumis à leur arrivée à Shikma ou ailleurs ».

Israël se sert de de l’Autorité palestinienne pour mener à bien la torture

Parmi l’ensemble des acteurs qui ont facilité ces mesures cruelles et dégradantes contre les détenus palestiniens dans la prison Shikma, se trouvent des interrogateurs de l’Autorité palestinienne.

Sur l’ensemble des cas traités dans le rapport, 39 détenus ont été interrogés par l’Autorité palestinienne avant d’être enlevés par les forces israéliennes.

Adi Awawdeh, un étudiant de 21 ans originaire de la ville de Karmah en Cisjordanie occupée, était l’un d’eux.

« J’ai été arrêté par l’Autorité palestinienne pour une durée d’environ 70 jours », a déclaré Awawdeh dans sa note écrite recueillie par HaMoked et B’Tselem.

« Avec la préventive [Force de sécurité] il y avait la torture physique et mentale. Je souffrais beaucoup. J’étais à l’isolement pendant 40 jours, avec des interrogatoires sans fin. Alors on m’a mis dans ce que nous appelons le réfrigérateur – une petite pièce d’environ 90 cm de large et deux mètres de long.

« Ils vous mettent là pieds nus, avec des vêtements très minces, et vous restez soumis à un courant d’air très froid. Vous vous sentez comme vous si vous étiez dans un réfrigérateur. Les murs et le sol étaient très froid. Vous êtes assis là avec rien, sauf une bouteille d’eau. Il y a pas de toilettes. … J’y suis resté pendant trois jours », a déclaré Awawdeh.

« Les interrogateurs me frappaient avec leurs mains sur tout mon corps. Deux me maintenaient immobilisé tandis que le reste me frappaient. Ils me menaçaient d’agression sexuelle.

« Vous ne pouvez pas rester silencieux. Vous leur dites ce qu’ils veulent entendre et pour qu’ils vous sortent de là. Voilà pourquoi je leur ai dit ce qu’ils voulaient, et pas la vérité. »

Il a poursuivi : « En fin de compte, je suis sorti de là avec une amende et diverses interdictions, et on m’a dit que les juifs allaient venir me chercher. Une semaine plus tard, les Israéliens m’ont arrêté ».

Awawdeh était l’un des 26 détenus à signaler l’utilisation d’enregistrements fournis par l’AP lors des interrogatoires par les israéliens, quatorze disant qu’ils avaient été torturés par l’AP au cours des interrogatoires.

Le porte-parole de la sécurité de l’AP, Adnan Dmeiri a déclaré à Ma’an que depuis qu’il a commencé à travailler pour les forces de sécurité en 1994, il n’était au courant d’aucun cas dans lequel des informations recueillies par les interrogateurs palestiniens auraient été transférées aux services israéliens du renseignement.

B’Tselem et HaMoked ont déclaré qu’en exploitant les rapports des interrogateurs de l’AP, les autorités israéliennes participent indirectement à la torture « en utilisant sciemment des renseignements obtenus grâce à l’utilisation de la torture – souvent cruelle et sévère – par les interrogateurs de l’Autorité palestinienne contre les détenus ».

« Aucune volonté de traiter les problèmes »

Les conclusions de B’Tselem et de HaMoked sur la prison Shikma ont été divulguées dans les prisons israéliennes. Bien que les enquêtes soient officiellement encouragées par l’État, les deux groupes ont déclaré que les organes de l’État ont refusé à plusieurs reprises de reconnaître l’existence d’abus systématiques à l’encontre des détenus palestiniens.

Noga Kadman de B’Tselem a déclaré ce mardi qu’il était essentiel de reconnaître que les cas de torture ou de mauvais traitements sont généralement faussement présentés par les autorités israéliennes comme des incidents isolés.

Ces cas sont souvent ignorés car attribués à des « interrogateurs individuels » qui auraient été contraints d’utiliser de telles tactiques dans des cas « de bombe à retardement », a déclaré Kadman.

« Voilà la terminologie que l’on entend très souvent, qu’il s’agissait d’une sorte de situation désespérée », a ajouté Kadman.

Cependant, Kadman a dit aussi que la torture et les mauvais traitements sont des mesures de « routine » orchestrées par le Shin Bet et soutenues par tous les autres corps de l’État qui sont en contact avec de tels cas.

« Une des choses cohérentes que vous verrez … est le fait que ce soit un régime orchestré. Ce n’est pas une sorte d’initiative individuelle par un geôlier, ou un gardien ou un interrogateur isolé », a ajouté le porte-parole de B’Tselem, Sarit Michaeli. « L’autorisation d’utiliser ce genre de ’mesures spéciales d’interrogatoire’ vient du procureur général ou des niveaux plus élevés dans la hiérarchie. »

Daniel Shenhar, un avocat pour Hamoked et qui a aidé les Palestiniens à porter un nombre incalculable de ces violations devant la justice, a déclaré que les enquêtes militaires sur les violations sont en fin de compte inutiles.

« Nous avons écrit au bureau du procureur général, parlant de la privation de sommeil systématique – qui est commune dans presque tous les interrogatoires – de l’usage de la chaise à cinq pattes qui […] font qu’il est presque impossible de supporter un interrogatoire. Malheureusement, cette porte nous était fermé au nez.

« Il ne semble y avoir aucune volonté de la part des autorités israéliennes de résoudre ces abus érigés en système. »

Sur le même thème :

Prisons israéliennes : 200 moyens de torture utilisés contre les prisonniers palestiniens – 31 octobre 2014
 « Des enfants dans des cages » : Israël est accusé de torture par une ONG israélienne – 2 janvier 2014
 Arafat Jaradat, prisonnier palestinien en Israël, est mort sous la torture – 25 février 2013
 Révélations sur les tortures pratiquées par l’Unité 504 de l’armée israélienne : perversion et cruauté – 26 décembre 2011
 L’utilisation de la torture par Israël – 18 novembre 2011
 Israël recourt toujours à la torture contre les Palestiniens – 28 juin 2009
 La torture dans les prisons de l’Autorité palestinienne – 12 décembre 2008
 Les Autorités israéliennes ont torturé 70 détenus palestiniens jusqu’à la mort depuis 1967 – 27 juin 2008
 Rapport sur la torture à l’encontre des prisonniers palestiniens en Israël – 17 juillet 2007

 

 

 

 

Résistance politique et de terrain: Le Hezbollah grande puissance selon Israël…

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, colonialisme, guerre iran, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, média et propagande, N.O.M, neoliberalisme et fascisme, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , , on 24 mars 2015 by Résistance 71

“L’hégémonie américaine ne protège que l’autorité des leaders politiques qui sont complaisants avec les intérêts des Etats-Unis. Devant leur forte position internationale, les Etats-Unis sont capables de mettre en accusation quelque entité de leur choix, lançant des slogans suffisamment attractifs pour mettre en action une série de procédures visant à renverser des régimes, que ceux-ci soient effectivement coupables de ce qu’on leur reproche ou pas.”

“Étiqueter les mouvements de résistance qui luttent contre l’occupation au Liban et en Palestine comme ‘extrémistes’ simplement parce qu’ils luttent contre l’occupation menée par Israël n’est qu’un point de vue politique et non pas une description de la nature essentielle de tels mouvements. Une telle description politique n’a aucune signification car elle tombe dans le domaine de conflit d’intérêts et de divergences de valeurs… La fondation de base pour confronter le danger imminent israélien pourrait-être édicté comme suit: L’entité israélienne représente un grave danger pour la Palestine et pour la région entière, un danger qui se doit d’être contré, confronté et résisté. Tous les moyens doivent être employés pour faire face à ce danger et toute phase confrontationnelle sera forgée par ses besoins et les circonstances prévalentes. La base de tout est de refuser la ‘légitimité’ de l’occupation et d’adopter la persistance de la résistance comme pilier porteur. Il n’y a pas besoin de parler d’autres futures étapes.”

~ Naïm Qassem, secrétaire adjoint du Hezbollah, 2005 ~

 

Le Hezbollah est une des organisations les plus puissantes au monde (Rapport israélien)

 

Al Manar

 

24 mars 2015

 

url de l’article original:

http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?fromval=1&cid=18&frid=18&eid=226995

 

Selon le site israélien Walla,  un haut commandant de l’armée israélienne  , le général Guy Tzur, a  écrit : « le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a réussi à transformer son organisation en l’une des plus puissantes organisations dans le monde ».

Se réferant à des sources de la Division du renseignement militaire , il décrit «  sayyed Nasrallah comme  quelqu’un qui jouit non seulement de grandes connaissance  dans l’ Islam et dans le domaine sécuritaire,  mais tout autant en économie, dans le commerce et les marchés mondiaux, ce qui l’aide à gérer les actions du Hezbollah à travers le monde, notamment en Afrique et l’ Amérique du Sud ».

Et de souligner que « malgré la liquidation de ses haut fonctionnaires, comme Moughnieh, le Hezbollah a poursuivi son processus de renforcement de sa force militaire avec le soutien de l’Iran et de la Syrie ». Toujours selon le site israélien, un ancien officier supérieur de l’état-major général a déclaré que le Hezbollah est «une organisation très puissante du point de vue intellectuel, et donc si elle perd quelqu’un comme Moughnieh qui  a une grande influence, ses éléments  savent quoi faire et comment poursuivre leurs progrès dans la réalisation de leurs objectifs ».


Toujours selon le rapport, les éléments du Hezbollah sont très bien formés jouissant d’une forte expérience de combat, et d’une excellente maîtrise de soi ainsi qued’une technologie très avancée pour recueillir des informations.

Pour ce qui est des missiles antiaériens du Hezbollah, ce dernier possède des missiles Stinger, des missiles d’épaule de type « Strela » et  « Igla », ce qui peut représenter une menace réelle contre les hélicoptères israéliens. Sans compter plus de cent cinquante drones.
 
Le rapport n’a pas omis les  capacités marines du Hezbollah estimant qu’il dispose plus de 800 missiles sol-mer de type C, et exprime sa crainte qu’il ne possède les missiles avancés Yakhont. Citant un officier dans la marine,  le Hezbollah aurait établi  des tunnels d’eau grâce à des plongeurs bien entrainés.  

Selon les estimations de l’armée israélienne, le Hezbollah possède 700 missiles de longue portée; 5500 missiles de moyenne portée, et une centaine de milliers de missiles de courte portée sans compter plus de cent missiles de type Fateh.
 
Pour ce qui est du scénario d’une journée de confrontation avec le Hezbollah, l’armée israélienne estime que :

Un millier de missiles de courte portée sera lancé par jour.
Cinquante tirs de roquettes par jour pouvant atteindre 250 km.
10 missiles par jour capable d’atteindre Dimona.

Le rapport ajoute que le Hezbollah s’est investi dans l’amélioration des infrastructures et dans la construction de tunnels souterrains dans  160 villages chiites transformés en bases pour lancer des roquettes. 

Selon les estimations des experts, l’organisation compte aujourd’hui plus de 15 000 combattants et de réservistes. En outre, l’organisation met l’accent sur la construction d’une doctrine de combat capable de briser les défenses de l’armée israélienne en terre, mer, et air et même dans le monde de l’internet. De plus, le Hezbollah a réussi à construire un système de communication interne, qui ne peut pas être infiltré pour communiquer avec ses bases,  en plus d’ un système pour collecter des informations.

En revanche, le Hezbollah a deployé un système de surveillance le long de la frontière nord et utilise une technologie sophistiquée pour recueillir de l’information, certains fournis par l’Iran et d’autres de la Syrie. D’ailleurs, l’armée israélienne s’est plaint de cette technologie qui a été utilisé lors de l’opération contre le convoi Givati  dans les fermes de Chebaa, au mois de Janvier dernier.
 
Selon les sources de l’armée israélienne, cette technologie permet au Hezbollah d’enregistrer  toutes les activités de l’armée israélienne  près de la barrière frontalière et dans les bases. En outre, rien n ‘empêche le Hezbollah d’avoir des agents à l’intérieur d »Israël », qu’il a recruté au cours des dernières années, des gens ont été arrêtés ayant eu des  contacts avec l’organisation.

Enfin le rapport s’arrête sur les caractéristiques du Secrétaire général du Hezbollah, sayyed  Hassan Nasrallah qui connait bien  la société israélienne et  ses composantes et comment s’adresser au public israélien.

Résistance au colonialisme sioniste…

Posted in actualité, colonialisme, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, politique et social, résistance politique with tags , , , , , , , , on 1 août 2014 by Résistance 71

Cette étude s’applique aux sources récentes de la résistance palestinienne et ne prend pas en considération l’historique complet du mouvement de résistance que se devrait d’inclure une historiographie de l’action de l’Organisation de Liberation de la Palestine (OLP), du Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP), du Fatah et quelques autres. L’origine du mouvement de libération nationale palestinien est anti-colonial et non religieux. Une question du reste à se poser est la suivante: Pourquoi au fil du temps, la résistance séculière a t’elle cédé le pas à une résistance d’obédience religieuse ? Qui en est responsable ? Qui en profite ?

— Résistance 71 —

 

Les racines de la résistance palestinienne

 

Rich Wiles

 

1er Août 2014

 

url de l’article:

http://www.info-palestine.net/spip.php?article14799

 

Une grande partie des manifestants qui ont traversé Ramallah en direction du checkpoint de Qalandia, le jeudi 24 juillet, n’avaient jamais participé à une action de cette ampleur. La foule, qui regroupait 20 à 50 000 personnes, incluait beaucoup de jeunes militants qui étaient encore des enfants quand la seconde intifada a éclaté il y a presque 14 ans. Il faut savoir que chaque intifada est l’oeuvre d’une nouvelle génération. Certains commentateurs disent même que la manifestation de Qalandia est la plus grosse depuis la première intifada.

Le massacre qui est actuellement perpétré contre les Palestiniens de Gaza rappelle étrangement les bombardements de l’Opération Cast Lead qui ont commencé le 27 décembre 2008, bien que, vu que le nombre des morts dépasse déjà les mille, il semble que le massacre de 2008 soit en passe d’être éclipsé par cette nouvelle tuerie. Pendant l’Opération Cast Lead, des manifestions avaient éclaté dans toute la Cisjordanie et en « Palestine occupée depuis 1948 », mais rien de comparable au soulèvement actuel de la Palestine. Alors qu’est-ce qui a changé ? Pourquoi les Palestiniens se soulèvent-ils aujourd’hui comme ils ne l’ont pas faire depuis plus de 10 ans ?

La base est solidaire

Les intifadas ne viennent pas de nulle part. Elles n’ont rien à voir avec le retour spontané des « cycles de violence » collective comme disent les médias occidentaux. Au fil des années, la communauté Palestinienne s’est organisée loin des médias et les jeunes militants ont amélioré les méthodes qui ont fait leurs preuves lors des soulèvements précédents.

Dans les villages autour de Naplouse que les colons attaquent régulièrement, les communautés ont constitué des « comités populaires » pour défendre les villages la nuit et ces comités ont réussi à de nombreuses reprises à repousser des raids nocturnes. Dans le village de Qusra, les villageois ont arrêté 18 colons masqués pendant une attaque en janvier avant de les remettre aux forces israéliennes par l’intermédiaire des équipes de sécurité palestinienne. Des comités populaires ont fait la même chose dans de nombreux autres villages. Pendant la dernière campagne israélienne d’arrestations massives en Cisjordanie, beaucoup de villes et de villages ont mis en place des comités de résistance constitués des jeunes qui se relaient pour monter la garde la nuit et protéger les villageois des invasions militaires.

Qui plus est, à Ramallah, depuis plusieurs mois, les jeunes organisent des grèves économiques dans le centre ville lorsque des Palestiniens sont assassinés. Cette pratique était très répandue pendant la première intifada et au début de la seconde, mais sa réémergence récente montre que la nouvelle génération a à coeur de ranimer la solidarité populaire en se basant sur l’expérience de leurs parents ou grands-parents ; et cette stratégie gagne d’autres villes de Cisjordanie.

A ces grèves s’ajoutent des actions directes comme la grève de la faim des prisonniers politiques. Au cours de ces actions, les manifestants ont bloqué et fermé les bureaux de la Croix Rouge Internationale, des Nations Unies ou de l’Union Européenne pour leur demander pourquoi ils laissent les Palestiniens souffrir sans rien faire.

Le temps explique aussi la renaissance de la résistance. Les deux intifadas précédentes ont duré 3 ou 4 ans. Ensuite la résistance s’est réduite à quelques poches et il y a eu des négociations de paix. Après la première intifada, le processus politique a duré près de 10 ans ponctué par des actes de résistance localisés sans grande conséquence jusqu’à la seconde intifada. Ces périodes de creux dans la résistance voient grandir une nouvelle génération dont la colère finit par exploser sous la direction d’une nouvelle équipe. C’est une de ces périodes qui vient de s’achever. La majorité des Palestiniens n’en peut plus d’un processus politique qui n’aboutit à rien, et la jeunesse actuelle semble prête a reprendre le combat.

Un sentiment anti-Autorité Palestinienne

Quand Mahmoud Abbas a décidé de perpétuer la mascarade d’Oslo en revenant à la table des négociations en juillet de l’année dernière, la condamnation a été unanime dan les rues palestiniennes. Tout ce que les Palestiniens ont gagné après 20 ans de processus de paix, c’est davantage de colonisation et davantage de population déplacée, emprisonnée et tuée.

L’échec du dernière round de négociations a été suivi de la grève de la faim collective des prisonniers politiques qui a été la plus longue de toute l’histoire de la lutte contre le Sionisme. Les manifestations de soutien aux prisonniers en grève de la faim ont été réprimées par l’AP au titre de la coopération sécuritaire entre Abbas et l’occupation. Pour beaucoup, il s’agit là d’une « externalisation » de l’occupation dont profitent les cadres de l’AP. Le point de non retour a été atteint quand les forces israéliennes ont envahi le centre de Ramallah en juin dernier pour la première fois depuis 2007. Les forces d’occupation qui avaient pris position devant le poste de police de l’AP ont mitraillé la jeunesse palestinienne pendant que les policiers de l’AP, qui avaient reçu l’ordre de ne rien faire, regardaient le spectacle par les fenêtres. De même, quand des manifestations ont éclaté après le meurtre de Mohammad Abu Khdair, les force de l’AP forces ont empêché plusieurs fois les militants de se rendre aux bases de l’armée israélienne et dans les colonies de Cisjordanie.

Quand on parle aux habitants de Cisjordanie, on se rend compte qu’ils se sentent tous piégés entre l’occupation d’un côté et l’AP de l’autre, cette dernière faisant le jeu de l’occupation. La colère est palpable.

La montée du Hamas en Cisjordanie ?

Suite à l’annonce du récent accord de réconciliation Fatah-Hamas, des drapeaux du Hamas ont recommencé à flotter dans les manifestations de Cisjordanie, malgré l’émotion que cela a suscité au début. Le profond mécontentement du peuple contre l’AP se combinant avec le rôle du Hamas dans la résistance, peut-on dire que le Hamas comble un vide politique en Palestine ?

Pour les Palestiniens il est clair que les attaques actuelles sur Gaza sont des attaques contre tous les Palestiniens. Avant la série de massacres israéliens à Gaza, une campagne d’arrestations massives a été menée en Cisjordanie et les manifestations qui ont suivi le meurtre de Abu Khdair à Jérusalem ont été attaquées jour après jour. De même, les manifestations de Haïfa au Néguev et de Ramallah à Jaffa ont été réprimées avec plus ou moins de violence et d’arrestations. Les Palestiniens sont un seul peuple, qu’ils possèdent une carte d’identité israélienne ou qu’ils soient exilés à l’étranger. Les massacres de Gaza et le siège interminable ne sont que des rouages de la machine coloniale sioniste et c’est ce projet expansionniste dans son ensemble que la résistance combat.

Il est exact que la popularité du Hamas grandit en Cisjordanie du fait de son rôle actuel dans la résistance mais c’est l’acte de résistance lui-même plutôt que le Hamas en tant qu’entité politique ou idéologique que les gens soutiennent. Le Hamas n’est pas le seul organe à résister, il y a d’autres factions à Gaza, comme d’ailleurs en Cisjordanie et dans la Palestine de 1948 – ceux qui résistent le font parce qu’ils se sentent palestiniens et non à cause des prises de position de telle ou telle faction.

L’annonce récente des Brigades des Martyrs al-Aqsa de Cisjordanie affilées au Fatah qu’ils mettaient fin au cessez-le-feu en s’affranchissant de la ligne officielle, en est la preuve. Le lendemain de la grande manifestation de Qalandia des membres des brigades al-Aqsa ont ouvert le feu sur les forces d’occupation, ce qui a provoqué de longs échanges de feu. La même nuit, l’aile militaire des Comités de Résistance Populaire – les Brigades al-Nasser Salah al-Din – a revendiqué la responsabilité d’une attaque contre les forces d’occupation à Naplouse en réponse à « l’agression israélienne en cours contre le peuple Palestinien. » Un nouveau soulèvement se produit et il a de nombreux visages.

L’unité palestinienne vient d’en bas

La plupart des Palestiniens ont bien accueilli l’accord de réconciliation Fatah-Hamas tout en manifestant un certain scepticisme notamment en Cisjordanie où peu de gens croyaient qu’il permettrait de réelles avancées politiques.

Ce qui a peut-être le plus favorisé la montée du soulèvement actuel c’est la renaissance de l’unité de petit peuple palestinien. L’unité nationale ne se fait pas à coup de signatures d’accords, elle est le fruit d’actions collectives. Les manifestations qui ont éclaté dans toute la Palestine historique après le meurtre de Abu Khdair le montrent. Ce qui corrobore aussi le fait que le soulèvement actuel n’est pas dû aux factions, c’est qu’en 1948, lorsque les heurts ont éclaté il n’y avait ni Fatah, ni Hamas, ni aucune autre faction car elles sont toutes nées après l’occupation de la Palestine en 1967.

De nombreux militants de la nouvelle génération rejettent en bloc les accords d’Oslo ainsi que les divisions entre les factions et les élites que ces accords ont engendrées. Ils coopèrent aux échelons de base et appellent de leurs voeux une vraie représentation nationale qui pourrait prendre la forme d’une OLP restructurée ou de quelque chose d’entièrement nouveau. Si les militants diffèrent sur la forme de cette représentation, en revanche ils exigent tous qu’elle soit l’émanation du peuple palestinien tout entier : les Palestiniens des territoires occupés en 1967, ceux de la Palestine de 1948 et tous ceux qui sont en exil dans le monde. Pour ces militants, il est presque secondaire que la réconciliation entre le Fatah et le Hamas porte ou non des fruits étant donné que cette réconciliation ne résout pas l’impasse politique actuelle ; ce qu’ils veulent c’est travailler à mettre en place une représentation qui reflète vraiment l’unité du peuple.

La volte-face d’Abbas

Quand Mahmoud Abbas a assuré à Israël que la coordination sécuritaire AP-Israël était « sacrée » il y a 2 mois, il a suscité le dégoût dans toute la population. Après la manifestation massive de jeudi, le Fatah d’Abbas a appelé lui aussi à une Journée de Colère collective contre les massacres de Gaza. Parmi les leaders du Fatah qui soutenaient publiquement cette journée de résistance, il y avait des proches d’Abbas. Ils avaient forcément son aval. Qu’est-ce qui a donc provoqué cette volte-face du Fatah et pourquoi Abbas n’a-t-il pas ordonné à sa police d’empêcher cette manifestation comme la plupart des précédentes ?

L’AP dépend de subventions internationales pour maintenir son régime. Elles sont fonction de sa capacité à réprimer la résistance. Le plan économique néoliberal étasuno-israélien que l’AP a signé des deux mains violait les droits fondamentaux des Palestiniens – et cela tout les Palestiniens le savent. Abbas a conscience que son manque de popularité le met en situation instable. Et quand des dizaines de milliers de gens se sont mis en route pour Qalandia, Abbas a compris qu’il ne pouvait tout simplement pas les en empêcher et que, quand bien même il le pourrait, le faire signerait son arrêt de mort politique. Alors le Fatah a tenté de capitaliser sur la vague de colère en appelant à manifester. Sur le terrain cela n’a rien changé du tout ; il y a des manifestations tous les vendredi depuis des semaines et les gens qui sont venus jeudi ne l’ont pas fait parce que l’AP les y a appelés. Leur but était de signifier leur opposition à une reprise en main de l’intifada par les structures dirigeantes pour que ne se reproduise ni la catastrophe d’Oslo, produit de la prise de contrôle de la première intifada par les factions, ni l’échec de la seconde intifada qui a seulement permis à « quelques heureux élus » de bénéficier, depuis, de tous les privilèges du pouvoir.

Abbas pourrait même avoir des difficultés à contrôler ses propres forces si la situation perdurait. Suite à un accord AP-Israël de 2005, plusieurs centaines de membres de la résistance, notamment des Brigades des Martyrs al-Aqsa affilées au Fatah, ont été intégrés à l’AP, en échange de quoi ils étaient rayés de la liste des personnes recherchées. Il suffisait de regarder les jeunes policiers de l’AP qui réprimaient les manifestants, pour se rendre compte que leur rôle ne leur plaisait pas beaucoup. Si le vent tournait vraiment et que la rue devenait incontrôlable, il est probable que beaucoup de ces jeunes rejoindraient les manifestants au lieu d’obéir à leur employeur. Tout cela prouve qu’Abbas perd de plus en plus le contrôle de la situation.

Souffrance collective

On voit bien que les soulèvements actuels ont plusieurs causes. Les hommes, femmes et enfants tués chaque jour à Gaza et en Cisjordanie sont d’abord et avant tout des êtres humains, pas des statistiques, ce sont aussi des Palestiniens et non des « Gazaouis » ou des « Cisjordaniens ». Ils souffrent tous ensembles et, souffrir pour souffrir, les Palestiniens ont décidé, une fois de plus, de résister tous ensembles. Abandonnés par une « communauté internationale » qui n’a aucune intention de réparer ses erreurs, en tous cas officiellement, les Palestiniens se battent une fois de plus pour leur survie.

Au coeur de la résistance, une nouvelle génération a pris les commandes comme les précédentes générations l’ont fait avant elle. La résistance est menée par des Palestiniens parce qu’ils sont palestiniens et non parce qu’ils appartiennent à telle ou telle faction, contre une entreprise coloniale et non contre une religion ou un peuple. Les Palestiniens se battent pour mettre fin au vol de leur terre et à la destruction de leur peuple ; ils se battent pour retrouver leur liberté et ils veulent un gouvernement qui soutienne cette lutte et qui les représente vraiment tous. Ceux qui, sur terre, soutiennent la cause palestinienne doivent avoir conscience que les slogans  » Mettez fin au siège » ou « Libérez Gaza » ne s’attaquent pas à la racine du problème. Il n’y a que la justice et la libération totale qui peuvent sauver le peuple palestinien. Le peuple palestinien veut vivre libre et c’est pour cela qu’il se bat.