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Guerres impérialistes: La création monétaire cause de l’assassinat de Kadhafi et de la destruction de la Libye par l’OTAN, France en tête ?

Posted in actualité, colonialisme, France et colonialisme, guerre Libye, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, N.O.M, neoliberalisme et fascisme, politique et social, politique française, résistance politique, terrorisme d'état, Union Europeenne et nouvel ordre mondial with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , , on 14 janvier 2016 by Résistance 71

Ceci ne fait que confirmer 5 ans plus tard ce qui avait déjà été dit alors: Kadhafi était au stade avancé de la création du « Dinar or » et d’une monnaie africaine d’émancipation des banques centrales et de leur escroquerie de la dette ; des réunions avaient déjà eu lieu. Ajoutons à cela que Kadhafi en savait bien trop sur beaucoup trop de monde, le financement de la campagne de sarko n’étant qu’une goutte d’eau dans la mer… L’empire a fait d’une pierre deux coups: éliminer un témoin encombrant tout en détruisant et s’appropriant par le chaos un pays riche, aux ressources florissantes et dont l’indépendance et le refus de plier sous les diktats de la mafia banquière (le gang FMI/BM/BRI bras armé de la City de Londres)

Il suffisait ensuite de faire jouer la partition par les fifrelins larbins que sont la France et la GB (elle-même gouvernée par l’État dans l’état: La City de Londres…). La Libye: un cas d’école oligarchique mafieux.

— Résistance 71 —

 

Une nouvelle monnaie unique africaine serait la cause de l’intervention française en Libye

RT France

8 janvier 2016

url de l’article original:
https://francais.rt.com/france/13476-hillary-clinton-intervention-france-libye

 

D’après les éléments trouvés dans les lettres de Hillary Clinton déclassifiées le 31 décembre, la vraie raison de l’intervention en Libye était l’or qui aurait pu empêcher les plans de Nicolas Sarkozy de répandre son influence dans la région.

La correspondance de l’ancienne secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton a montré qu’en 2011, Mouammar Kadhafi possédait 143 tonnes d’or et 143 tonnes d’argent avec lesquels il souhaitait créer une nouvelle monnaie unique pour l’Afrique et fournir aux pays francophones africains «une alternative au Franc CFA».

«L’or avait été rassemblé avant la révolte actuelle et devait être utilisé pour la création d’une monnaie panafricaine basée sur le dinar libyen», lit-on dans le courriel de l’ex-secrétaire d’Etat américain.

Au total, la valeur de ces réserves s’élevait à près de 7 milliards de dollars.

En Afrique, les zones franc constituent des espaces monétaires et économiques sur le territoire de plusieurs Etats de l’ancien empire colonial français, ainsi que du Cameroun, du Togo, de la Guinée équatoriale et de la Guinée-Bissau. Après l’accession à l’indépendance, la plupart de ces nouveaux états sont restés dans un ensemble monétaire homogène.

D’après le même document, le gouvernement de Nicolas Sarkozy craignait que cette nouvelle monnaie permettte à l’Afrique du Nord d’acquérir une indépendance économique, qui n’aurait pas fait les affaires de la la France et de toute l’Europe. Ces données du renseignement seraient l’«un des facteurs qui a forcé le président Nicolas Sarkozy à commencer l’intervention en Libye» et non pas la protection de la vie des civils, comme l’a décrit la doctrine sur la responsabilité de protéger, chère au conseiller informel de Hillary Clinton, Sidney Blumenthal.

L’intervention militaire en Libye a commencé en 2011 sous l’égide de l’Organisation des Nations unies et s’est déroulée entre le 19 mars et le 31 octobre 2011 pour mettre en œuvre la résolution 1973 du Conseil de sécurité des Nations unies, dont le but était de «prendre toutes mesures nécessaires, nonobstant le paragraphe 9 de la résolution 1970 (2011) pour protéger les populations et les zones civiles menacées d’attaque en Jamahiriya arabe libyenne». La France, le Royaume-Uni, les Etats-Unis et le Canada y ont pris part malgré les critiques de plusieurs pays.

Guerre impérialiste en Libye: assassinat de Kadhafi, suite… L’ancien ambassadeur de France à Tripoli parle…

Posted in actualité, guerre Libye, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, média et propagande, politique française, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , on 22 octobre 2011 by Résistance 71

ASSASSINAT DU GUIDE MOUAMMAR KADHAFI

Ambassadeur Christian Graeff : « Quand l’OTAN a-t-elle déjà tué un chef d’État ? »

 

Dans le flot des commentaires consensuels évoquant la mort d’un « tyran sanguinaire », une voix libre, soudain, tranche : celle de l’ancien ambassadeur de France Christian Graeff (à Tripoli de 1982 à 1985) interrogé au journal de la radio publique France culture. (*)

 

20 OCTOBRE 2011

 

url de l’article original:

http://www.silviacattori.net/article2213.html

 

 

France culture : Après une guerre de huit mois, comment qualifiez-vous le rôle des Occidentaux dans la chute du régime Kadhafi ?

Christian Graeff : Mon interrogation ce soir est courte. Quand l’OTAN a-t-elle déjà tué un chef d’État ? Voilà. C’est ma question. Je fouille dans ma mémoire. Je ne trouve pas la réponse. Pour moi, il y a un assassinat politique. Il y a des responsabilités internationales en cause. L’épilogue sera long. Moi, je ne le verrai pas je suis un vieil homme. Mais pour ce dont je puis juger, je suis sûr qu’il y a là matière à œuvre de justice. Parce qu’on a entendu tellement de mensonges. Il y a eu tellement de sophistication dans la médiatisation de la guerre emmenée par l’OTAN en Libye au-delà, bien au-delà – oh combien au-delà – de la résolution 1973 des Nations unies, que les questions sortiront. Personne au monde n’est en état de les étouffer, ni en Europe ni aux États-Unis, encore moins en Israël.

France culture : Vous pensez que les États-Unis, la Grande Bretagne et la France ont envoyé des hommes au sol par exemple ?

Christian Graeff : Ecoutez, sur les détails techniques on en sait beaucoup ; on en sait plus ou moins selon les sources que l’on a. Les miennes de sources, les sources que j’ai, m’autorisent à dire que les interventions armées de l’Alliance, de l’OTAN, ont été considérables. Et les simulacres, n’est-ce pas, la couverture que l’on a cherché misérablement avec le Qatar et d’autres Émirats ou monarchies traditionnelles arabes sont dérisoires. C’est une rigolade.

Vous avez peut-être eu connaissance de l’ouvrage qui vient de sortir il y a quelques jours, de Dumas et Vergès, où ils accusent : « Sarkozy sous BHL » [1]. Voilà. Il y a là, de façon très polémique j’en conviens, mais autant politique que juridique … tout un argumentaire dont la CPI, peut être un jour, aura à connaître…

France culture : Dans le droit fil de ce que vous venez de dire, quelles sont ces questions, incontournables à vos yeux, qu’il va falloir se poser s’agissant du mandat de l’ONU que vous décrivez comme ayant été outrepassé ?

Christian Graeff : Le mandat …c’est très clair. Tout le monde le sait… on a fait une pirouette, on a cru tromper son monde et puis … on ne dupe pas en démocratie les esprits libres. Les esprits serfs c’est autre chose. Les médias sont au centre du débat. Dans ce débat national, dans ce débat culturel, civilisationnel, qui trompe qui ?

(*) Entretien retranscrit presque mot à mot par Silvia Cattori (journal de France culture du 20 octobre à 18h00)