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Mouvement anti-guerre et colonialisme… Une analyse critique candide (Kevin Annett et Résistance 71)

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, altermondialisme, canada USA états coloniaux, colonialisme, coronavirus CoV19, crise mondiale, guerre ukraine, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, militantisme alternatif, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, politique et social, politique française, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , on 23 février 2023 by Résistance 71

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Rage vs the War Machine : Washington D.C, 19 février 2023

Nous sommes d’accord avec Kevin Annett sur son analyse que nous traduisons et reproduisons ci-dessous, du “mouvement anti-guerre” qui se veut renaissant en ces temps troublés, mais nous ajouterions aussi pour être juste, que la manif’ de Washington du 19 février dont nous avions fait la promotion il y a plusieurs semaines, était promue par deux partis politiques, l’un “libertarien”, l’autre “populiste”. La faible attendante ne fait à notre sens, que refléter leur pouvoir de mobilisation, en une époque où quasiment plus personne ne fait confiance en ces partis politiques qui sont de toute évidence partie intégrante du problème étatico-marchand et en rien partie des solutions…
Un mouvement anti-guerre efficace ne peut venir que de la base des peuples, sans aucune direction et orientation de partis politiques qui doivent être tenus à l’écart sous peine de récupération immédiate du mouvement, ce que les Gilets Jaunes avaient bien réussi à faire pendant plus de 2 ans. Mouvement partant et croissant de la base, acéphale (sans chef), décentralisé menant à la fois des manifs de masses visibles et médiatisées ainsi que des actions directes de groupes comme Kevin le souligne dans son analyse ci-dessous. Un tel mouvement serait efficace et aurait tous les éléments pour aussi muer en un mouvement révolutionnaire social de changement radical de relations politiques dans nos sociétés, ceci déboucherait sur le terreau fertile de la création d’une société des sociétés organique. Il est plus que possible qu’un véritable mouvement anti-guerre émanant des tréfonds des peuples soit le catalyseur tant attendu d’une révolution sociale décisive et efficace. Ce n’est qu’en le faisant que nous le saurons…
Nous l’avons dit et le répétons, l’heure de la croisée des chemins arrive à très grand pas et il faudra choisir son camp : celui de la révolution sociale définitive ou celui de la mise en esclavage dans la dictature technotronique prévue par les eugénistes aux manettes depuis maintenant trop longtemps. Il n’y aura pas de place pour des “réformes” futiles et du reste impossibles.
Un mouvement anti-guerre doit avoir pour slogan “A bas l’État, a bas la marchandise, à bas l’argent et à bas le salariat !” Tous piliers de la guerre perpétuelle de tous contre tous. Tout le reste n’est que pisser dans un violon ! Qu’on se le dise !
Vive la Commune Universelle de notre humanité enfin réalisée !..

~ Résistance 71 ~

Comment manifester contre nous-même ? Une vue candide du mouvement anti-guerre et ce qui nous attend…

Kevin Annett

23 février 2023

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

“Ouais, on a ramené la guerre avec nous à la maison, mais elle était déjà là, nous attendant.” – Vietnam veteran Darryl Adams, 2019

“Une étude à l’échelle nationale montre qu’un incroyable 25% des adolescentes prennent des mesures actives pour mettre fin à leurs vies.” – CNN News, February 16, 2023

Mon vieux pote Larry m’a appelé la semaine dernière avec un niveau d’excitation dans sa voix que je n’avais pas entendu depuis des années. Il était sur le départ pour la manif’ “rage contre la machine de guerre” du 19 février à Washington et il voulait que j’aille avec lui.

“Ce sera comme dans les années 80, mais en mieux !” s’exclama Larry. “Tout le monde est tellement en colère maintenant !”

J’ai souri au téléphone alors que je me rappelais d’un jeune Larry, ses bras soudés aux miens alors qu’un groupe d’entre nous bloquait l’entrée d’une usine chimique à Calgary en 1983.

Platon a dit que seuls les morts ont vu la fin de la guerre. J’ai dit ça à Larry la semaine dernière et il s’est fâché et m’a appelé pessimiste, je préfère le mot réaliste.

La violence est peut–être autant américaine que la tarte aux pommes, mais elle est aussi la poule aux œufs d’or de sa prospérité. L’industrie de l’armement qui fournit 1 milliard de dollars par jour à l’Amérique est ce qui a maintenu son économie, même si dans le même temps, elle la met en banqueroute. Mais ne jetons pas seulement la pierre au vieil Oncle Sam. Le cadeau empoisonné de Hitler à la postérité, la société de la guerre permanente, a fait des métastases dans le monde et a établi l’ère de la corporatocratie néo-fasciste. Et tous, nous sommes pris dans le cercle vicieux de sa violence systémique, comme des insectes dans une toile mortelle.

Dans un sens large, le niveau de conflit géopolitique entre l’Amérique et la Chine (NdT : en est-ce bien un ou ne serait-ce qu’une façade ?…) n’est pas une bataille entre deux super-puissances autant qu’un service funéraire pour des Etats-Unis divisés et pourris par la dette. Alors que l’étoile de la Chine monte au firmament et que l’Amérique se déchire intra muros, nous devrions nous rappeler que ce sont dans de tels moments transitoires que les puissances en déclin tendent à frapper désespérément afin de préserver leur hégémonie qui s’étiole. La ridicule guerre par procuration de Washington en Ukraine en est du reste, un indicateur flagrant.

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Zeze la reniflette : Razzia sur la schnouf …

Normalement, l’hystérie de guerre génère une opposition et de grandes manifestations pour la paix. Ce qui est bizarre de nos jours aux Etats-Unis, c’est la réponse quelque peu léthargique. Moins de mille personnes se sont rendues au récent rallye anti-guerre de Washington sur lequel Larry plaçait tant d’espoir. Les temps ont bien changé depuis les bons vieux jours des manif’ des années 60, lorsque plus de 25 000 manifestants se massèrent à Washington peu après que l’Amérique ait envoyé ses premières troupes au Vietnam.

Mais cette petite manifestation du 18 février est un baromètre indiquant un malaise plus profond qu’une simple apathie temporaire. Les gens savent instinctivement qu’écouter les discours rengaines pendant quelques heures ne fera rien pour arrêter la guerre. Mais arrêter la guerre n’était pas l’objectif de la manif du 19 février.

Si les gens étaient vraiment sérieux au sujet de mettre des bâtons dans les roues de la machine de guerre, ils ne feraient pas de grands discours ; ils se mettraient en grève, aideraient les soldats à déserter, refuseraient de payer taxes et impôts aux gouvernements, bloqueraient physiquement les transferts d’armes et les bureaux de recrutement militaire en faisant obstacle de leur corps. C’est ça qui a fonctionné dans le passé. Mais bien sûr, ce type d’action veut dire mettre son corps et sa vie en première ligne et en danger, ce que les gens privilégiés ne sont pas prêts à faire.

Plus basique encore, les Américains sont restés à l’écart de la manifestation récente parce que ce sont des gens pragmatiques. Ils savent que la guerre ne sort pas de l’ordinaire et par là je veux dire pas seulement le type de guerre où on se tire dessus. Quand la troisième plus grande cause de mortalité dans note monde est le suicide et qu’un quart des jeunes femmes américaines planifient activement de se supprimer, des explosions à Kiev ou à Kharkov sont le moindre de nos soucis.

“Vouloir arrêter la guerre, c’est comme si la lumière voulait arrêter son ombre,” ai-je dit à Larry durant notre conversation post-mortem. “C’est mieux de faire face à la chose dans le miroir.”

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Dans le moment du grand carnage de la guerre civile américaine (guerre de sécession), Walt Whitman le dit alors de cette façon :

“O I see flashing that this America is only you and me,
O, je vois par flash que cette Amérique n’est que vous et moi,
its power, weapons, testimony, are you and me,
Sa puissance, ses armes et témoignage sont vous et moi,
Its crimes, lies, thefts, defections, are you and me,
Ses crimes, mensonges, vols et reniements sont vous et moi,
This war, so bloody and long, is you and me.
Cette guerre si sanglante et si longue est vous et moi.
I dare not shirk any part of myself,
Je n’ose renier quelque partie de moi-même que ce soit,
Not any part of America good or bad.
Ni aucune partie de l’Amérique bonne ou mauvaise.”

Faire face à ce que nous sommes et à ce que nous avons profité n’est pas quelque chose que des gens criminellement complices comme nous font à moins d’y être forcés et même là, nous ne le faisons jamais. J’ai appris cela de la plus dure des façons au Canada durant toutes ces années où j’ai combattu aux côtés des survivants indigènes de la plus vieille guerre de l’humanité. Des gens comme Frank Ermineskin.

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Les excuses ne veulent rien dire…
tant que la violence du système colonial persiste.

Frank est un autochtone sans abri de la nation Cree, qui dans son enfance, a enduré une famine quotidienne et la torture dans le camp de la mort de l’église catholique appelé pensionnat pour Indiens Lejac, où il a enterré beaucoup d’autres enfants. Peu de temps après les restrictions anti-COVID qui nous furent imposées en 2020, Frank m’a dit :

“Maintenant vous les blancs savez ce que c’est que d’être parqués dans une réserve. Ce n’est qu’un retour de ce que vous nous avez infligé. Et vous n’avez encore rien vu…”

Frank et ses semblables font partie de ce miroir dans lequel nous pouvons voir qui nous sommes et ce qui nous a mené jusqu’à cette folie actuelle. Ceci est sans nulle doute le pourquoi les gens de mon peuple l’ignorent et cette vérité qu’il personnifie. Plutôt que de faire face et d’embrasser notre ombre, il est bien plus confortable de la projeter sur un dernier bouc émissaire en date. Manifester, c’est sûr, est mieux que changer.

“Peut-être ne pouvons nous plus rien faire,” me dit Larry alors que nous ruminions ensemble. “Peut-être que c’est la fin, comme si c’était un jugement qui nous était rendu.”

Mais après un moment, mon ami s’illumina et me dit tout au sujet de la prochaine grande manif’ planifiée…

= = =

Kevin Annett sur Résistance 71

Meurtre par décret, le crime de génocide au Canada (TICEE)

Le PDF 

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Il n’y a pas de solution au sein du système ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

+

5 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

Société des sociétés organique avec Gustav Landauer

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Nous sommes des survivants d’un génocide…
commis par les chrétiens au nom de leur dieu.
Jésus n’est pas mort pour nous, nos ancêtres l’ont fait !

(R)évolution pratique : les vieux révolutionnaires ne meurent pas… Ils sentent juste comme ça

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Silhouettes révolutionnaires

Kevin Annett

Juin 2022

Texte reçu par courriel de Kevin

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

Vancouver: Mai 1974

Je venais juste d’avoir 18 ans lorsque j’ai rencontré Jack Thompson. Il travaillait comme gardien et agent d’entretien du Woodland Park, où, en ce jour particulier, se déroula une grosse manifestation des travailleurs. Quelque chose attira mon attention au sujet du vieil homme alors qu’il vaquait à ses fonctions, semblant insouciant et inattentif aux discours rauques et passionnés qui se produisaient et au bruit des applaudissements et des soutiens vocaux.

Un de mes potes du syndicat des postiers remarqua que je regardais avec attention cet ancien et il me dit avec un sourire :

“Tu n’en sais sûrement rien, mais le vieux Jack là-bas, était un vrai démon dans sa jeunesse. De la grande grève générale de Winnipeg à la longue marche sur Ottawa, quelque mouvement que ce soit, il en était au cœur même.”

C’était le printemps de ma dévotion et les premières graines de ma conscience politique se languissaient d’être arrosées. Après ma dernière incursion aux toilettes, je m’approchais de Jack, qui était en train de vider une poubelle.

“Avez-vous vu un de ces tracts ?” Lui demandais-je en lui en tendant un au sujet de la manif’, dont l’objectif était de s’opposer au programme de contrôle des salaires par le gouvernement de Trudeau (père).

Jack grogna.

“Tout ça c’est des conneries”, prononça t’il, balançant un sac poubelle dans son chariot. “Pas de cette manière qu’on arrête ces salopards.”

Jack avait des yeux perçants, clairs comme du cristal qui contrastait avec son apparence générale négligée. Son expression transpirait la sagesse et l’expérience bien au-delà de ce que je pouvais imaginer. Il pouvait voir que j’avais faim de savoir.

Jack avait immigré des bidonvilles de Birmingham quand il était enfant et avait fait tous les boulots de merde possibles et imaginables à travers le Canada. A mon âge, il avait déjà été battu, passé à tabac de nombreuses fois, jeté en prison et mit sur liste noire pour être un organisateur syndicaliste. Sous un faux nom, il trouva un emploi comme mécanicien aux chemins de fer de Winnipeg, juste à temps pour y rejoindre les 40 000 autres travailleurs de la grève générale de l’été 1919.

“Ils disent maintenant que c’était au sujet de la reconnaissance syndicale et l’augmentation des salaires, bien sûr que ça l’était, mais nom de dieu il n’y avait pas que ça !” Se rappelait Jack plus tard alors que nous entreprîmes de partager quelques bières au Waldorf sur East Hastings.

“La révolution était dans l’air frère, et pas à cause de la Russie et des bolchéviques. Tous ces anciens combattants de la première guerre mondiale voulaient obtenir quelque chose pour tous ces yeux, bras et jambes qu’ils avaient perdus. Nous savions tous qu’il fallait en finir avec le patronat ; mais seulement quelques uns d’entre nous savaient comment il fallait faire.”

Tous les rouges que j’avais connus jusqu’ici étaient de type universitaire qui auraient pu vous expliquer toutes les intrications de l’économie marxiste, mais n’avaient aucune expérience concrète de lutte. Jack était absolument authentique. Il portait les cicatrices personnelles qui montraient que le système n’était pas fait pour servir tout le monde, mais seulement les riches et les sans pitié. Il n’avait pas perdu un gramme de sa motivation radicale au cours de ces  presque soixante dernières années.

“Le problème de nos jours, c’est que les gens sont trop gras, ils s’attendent à ce que ce soit toujours simple et facile. Chez les Wobblies (NdT : membres du syndicat anarchiste de l’IWW ou Industrial Workers of the World) on avait l’habitude de dire : vous ne pouvez pas faire la peau du capitalisme morceau par morceau, vous devez tuer la bête entière. Mais les temps faciles font que les gens oublient contre qui et quoi ils font vraiment face.”

Jack fut marié une fois, mais elle l’avait quitté il y a bien des années. Il n’avait pas d’enfants, pas d’amis, il était seul. Mais la solitude et le regret ne semblaient pas avoir de prise sur lui. C’était un roc de réalisme.

“Si tu t’attaques au système sans jamais fléchir, tu ne peut attendre aucune accolade, aucun bouquet et aucune pension. J’ai maintenant 74 ans, je vis avec le SMIC. Je n’ai rien à montrer de toutes ces années de lutte sociale ; je n’ai que la satisfaction d’avoir fait ce que je devais faire. Personne ne veut se rappeler des vrais révolutionnaires petit, ils ont bien trop peur de nous. Nous sommes toujours une sorte de menace permanente qui ne s’éteint jamais. C’est pourquoi jamais personne ne vient me voir pour me demander ce qu’était cette époque, pas même ces soi-disants “gauchistes”…”

“Mais moi je demande,” répliquais-je. Et durant le temps que nous avons eu ensemble, j’ai puisé de la vie de Jack une partie de l’inspiration qui me mena sur mon propre bon chemin rouge.

Ce n’est que plus tard que j’ai appris à quel point Jack Thompson fut une grande figure du mouvement ouvrier radical du Canada et fut clef dans les grandes victoires sociales qui ont nourri tant de personnes et sur les épaules desquelles nous, insurgés sans peur et sans reproche, nous nous juchons. Il a vécu sa vie exclusivement pour les autres et pour le plus haut idéal d’une humanité émancipée. Et pourtant, chaque nuit, il s’asseyait, seul, dans son tout petit appartement de Woodland Park à la lumière de sa flamme toujours brûlante et si riche de souvenirs et de buts, alors que le monde continuait cahin-caha dans la banalité imperturbable de l’assassinat officiel et de la folie consommée.

Je pense toujours plus à Jack Thompson ces jours-ci, alors qu’un autre demi-siècle vient de s’écouler. La vieillesse nous a tendu une embuscade à tous deux avec la compréhension qu’à la fin, tout ce qu’il nous reste est notre fibre propre et cet amour que nous avons démontré dans les batailles radiantes que nous avons perdues et gagnées et qui ont nourri les générations suivantes.

Jack mourut trois ans plus tard, seul, mais toujours présent à la mémoire d’un petit nombre. Sur sa pierre tombale est gravée la faucille et le marteau avec cette inscription :

“Une blessure à l’un est une blessure pour tous. Prolétaires du monde, levez-vous !”

Kevin Annett sur résistance 71 :

« Meurtre par décret, le crime de génocide au Canada »

« Le bouclier du lanceur d’alerte »

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Il n’y a pas de solution au sein du système ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

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4 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

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Deux communiqués sur la guerre en Ukraine à diffuser sans modération :

solidarity_forever

KA1

vive_la_commune!
Vive la Commune !…