Archive pour Kevin Annett ITCCS

Livre: « Le Bouclier du Lanceur d’Alerte » par Kevin Annett (version française pdf gratuite)

Posted in actualité, altermondialisme, Internet et liberté, média et propagande, pédagogie libération, politique et social, presse et média, résistance politique with tags , , , , , , , , , , , , , , , , on 22 novembre 2016 by Résistance 71

Ce manuel très complet et écrit d’expérience a pour but d’armer les lanceurs d’alerte et diseurs de vérité contre l’arsenal de l’establishment réprimant la dissidence et ceux qui exposent ses turpitudes et crimes en tout genre. Kevin Annett est connu pour avoir exposé au grand jour et forcé la reconnaissance (et des « excuses ») du gouvernement et des églises du Canada au sujet du génocide de plus de 50 000 enfants autochtones dans les pensionnats pour Indiens entre la fin du XIXème siècle et 1996 ; néanmoins, ce manuel s’adresse à toute forme de lancement d’alerte et fournit un mode d’action et une attente réalistes quant à l’entreprise de dire et d’exposer au grand jours les méfaits et les crimes des entreprises, gouvernements, états et toutes autres entités privées.

« Le bouclier du lanceur d’alerte » a été publié en anglais le 1er septembre 2016 sous le titre: « Truth Teller’s Shield: A Manual for Whistle Blower & Hell Raisers » et a été traduit en français par Résistance 71 en novembre de cette même année. Avec l’accord de l’auteur, il est mis à la disposition du public francophone gratuitement dans l’espoir qu’il aide les actuels et les prochaines générations de lanceurs d’alerte et leur incite une motivation supplémentaire. Les lanceurs d’alerte sont essentiels à la déconstruction pierre par pierre de la pyramide du pouvoir mortifère des états-nations et de leurs propriétaires affairistes transnationaux. Ils/elles sont les agents de la vérité réprimée et cachée à dessein.

Lisez et/ou téléchargez le bouquin:

lebouclierdulanceurdalerte-1

 

Au sujet de l’auteur: 

Le révérend Kevin Daniel Annett, Masters in Arts, M. Div., est un vétéran dans le domaine de lancer les alertes et de dire la vérité. Il a été nominé pour le prix Nobel de la Paix pour le Canada. Il est réalisateur de documentaires primés, écrivain, animateur radio, organisateur de communauté et conférencier. Depuis 1995, date à laquelle il fut évincé de son sacerdoce de prêtre de l’Église Unifiée du Canada après avoir exposé les crimes que cette entité avait perpétrés, il mena avec succès une campagne pour démasquer et traduire en justice le génocide des enfants aborigènes par l’église canadienne et l’État.

Malgré sa mise en liste noire, son apauvrissement et les campagnes de diffamation et de désinformation menées contre lui par la Gendarmerie Royale du Canada (GRC ou RCMP en anglais) et agences de couverture, Kevin aida à forcer des “excuses” publiques officielles pour les crimes des pensionnats pour Indiens, de la part du gouvernement canadien en juin 2008. En 2010, il aida à la formation du Tribunal International contre les Crimes de l’Église et de l’État (TICEE ou ITCCS en anglais), qui est maintenant opérationnel dans neuf pays. Entre 2012 et 2014, Kevin a assisté dans deux mises en accusation par le tribunal de droit coutumier concernant le Vatican, la couronne d’Angleterre et autres parties coupables de crimes contre l’humanité. Cette action força la démission du pape Benoît XVI de ses fonctions pontificales en février 2013.

Depuis janvier 2015, Kevin a participé au mouvement pour l’établissement d’une république du Canada sous la juridiction du droit coutumier et est l’animateur d’un programme radio d’affaires publiques: Radio Free Kanata. Il participe à des écoles / séminaires de formation publics pour les lanceurs d’alerte et autres activistes. Il est un consultant pour de nombreux groupes de survivants des crimes des églises, des gouvernements et des entreprises.

Kevin est l’auteur de huit livres et a co-produit le documentaire primé “Unrepentant” en 2007. Il est titulaire d’un Masters en Science Politique et en Théologie. Des universitaires aux Etats-Unis et en Europe l’ont nominé pour le Prix Nobel de la Paix en trois occasions.

“Un homme et la vérité font une majorité.”
~ Thomas Paine, 1778 ~

Version en format PDF du livre réalisé par JBL1960

=*=

Liens vers nos traductions des ouvrages/recherches de Kevin:

« A découvert: Génocide passé et présent a Canada » (2001, 3ème edition 2010)

et

« Meurtre par décret: Le crime de génocide au Canada » (2016)

« Le bouclier des combattants pour la vérité » le guide pratique des lanceurs d’alerte et des activistes par Kevin Annett

Posted in actualité, altermondialisme, canada USA états coloniaux, colonialisme, démocratie participative, désinformation, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, Internet et liberté, média et propagande, militantisme alternatif, neoliberalisme et fascisme, police politique et totalitarisme, politique et lobbyisme, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , on 9 septembre 2016 by Résistance 71

Truth Tellers’ Shield

(Le Bouclier des Combattants pour la Vérité)

 

par Kevin D. Annett

 

Publié par createspace.com

 

List price: $10 (US) ; 134 pages

 

Pour commander la version anglaise: https://www.createspace.com/6534773

 

Source: http://itccs.org/2016/09/02/a-new-and-indispensable-manual-for-truth-tellers-is-now-available/

 

= Traduit de l’anglais par Résistance 71 =

 

Note de R71: Nous participerons vraisemblablement à l’effort de traduire en français ce manuel théorique et pratique de terrain pour la protection des lanceurs d’alerte et des combattants pour la vérité ; bien entendu, nous allons d’abord… le lire…

Kevin Annett vient d’ajouter une autre arme à l’arsenal du combat pour la Liberté. Son dernier ouvrage, “Truth Tellers’ Shield” est un guide pratique pour les lanceurs d’alerte et les combattants pour la liberté, partout, où qu’ils/elles se trouvent.

Publié le 1er septembre 2016, “Truth Tellers’ Shield” est un manuel définitif et un guide du savoir-faire pour quiconque lutte contre les malversations et les mensonges des pouvoirs institutionnels. Ce manuel tire de grands enseignements de la connaissance et de l’intelligence de terrain afin de servir de support pratique pour les activistes se trouvant au front. L’ouvrage enseigne aux lecteurs comment naviguer et survivre les attaques et les campagnes de diffamation de puissants adversaires tout en mettant au grand jour la vérité au sujet de leurs crimes.

L’auteur est un expert extrêmement bien rôdé sur la question. Lanceur d’alerte canadien de renommée internationale, il a survécu à des décennies d’attaques fomentées et soutenues contre lui à cause de son travail acharné d’exposition et de mise en accusation des crimes contre l’humanité perpétrés au Canada et à l’étranger, Kevin Annett est un ancien combattant, un organisateur politique et de communautés depuis plus de 40 ans. Deux fois nominé pour le Prix Nobel de la Paix, il dirige à l’heure actuelle des programmes d’entraînement pour activistes et est un consultant pour plusieurs groupes de lutte pour les droits de l’Homme, incluant le Tribunal International contre les Crimes de l’Église et de l’État (TICEE)

“Truth Tellers’ Shield” est soutenu et produit par le TICEE et est en ce moment traduit en de nombreuses langues.

=*=

Kevin Annett sur Résistance 71

« Meurtre par décret »

 

Résistance au colonialisme: Le gouvernement canadien a donné l’ordre de détruire les preuves du génocide des nations premières…

Posted in actualité, colonialisme, documentaire, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, militantisme alternatif, N.O.M, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, politique et lobbyisme, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , on 16 avril 2016 by Résistance 71

A lire et diffuser sans aucune modération. Le crime d’état est en train d’atteindre des proportions rarement atteintes. Prétendre que cela ne nous regarde pas serait une grave erreur, car comme l’avait si bien dit une ancienne Mohawk de Kahnawake lors de la crise d’Oka en 1990 à une foule de colons blancs alentours: « Vous devriez vous soucier de tout ceci, car quand ils en auront fini avec nous, ce sera votre tour ! » Nous sommes tous des colonisés !

De l’origine du génocide des Indiens de ce qui est aujourd’hui le Canada

— Résistance 71 —

 

Le Canada protège des criminels de l’intérieur avec une directive secrète du cabinet ministériel

ITCCS

14 Avril 2016

url de l’article original:

http://itccs.org/2016/04/14/canada-shields-in-house-criminals-with-secret-cabinet-directive-breaking-news-advisory/

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

Publié par l’International Tribunal of Crimes of Church and State (ITCCS), Bruxelles

Le Canada masque et protège des criminels au sein de ses institutions au moyen d’une directive secrète de cabinet ministériel: toutes les preuves concernant les assassinats et disparitions d’enfants aborigènes doivent être détruites en réponse à l’exposition des crimes par l’ITCCS et sa pétition aux Nations-Unies.

Ottawa:

Une source très haute placée a révélé qu’il existe une directive secrète datée du 30 Mars 2016, du cabinet du gouvernement canadien qui ordonne la destruction de toutes les preuves en relation avec le trafic et les assassinants des femmes et des enfants aborigènes au Canada.

D’après cette source, l’ordre du Privy Council (NdT: conseil privé de la couronne britannique représentant le monarque britannique dans tous les pays du Commonwealth) a été issu en réponse à la publication le 19 mars 2016 par l’ITCCS du rapport intitulé “Murder by Decree: the Crime of Genocide in Canada – A Counter Report to the Truth ans Reconciliation Commission (TRC)”. Ce rapport a publié les preuves censurées par la TRC qui implique la GRC/RCMP (NdT: Gendarmerie Royale du Canada), les églises et des entreprises privées sur les crimes perpétrés encore de nos jours contre les peuples autochtones.

L’ordre du Privy Council fut aussi donné en anticipation d’une pétition qui fut menée devant les Nations-Unies par l’ITCCS le jour suivant, le 31 mars, lettre qui appelait le secrétaire général de l’ONU Ban-Ki Moon de commencer une procédure d’expulsion de l’ONU contre le Canada, la Grande-Bretagne et le Vatican en tant qu’états légalement condamnés pour génocide sur des enfants aborigènes.

(Voir www.itccs.org, April 1, 2016,https://www.youtube.com/watch?v=O3_hp3Dg260&feature=youtu.be )

L’ordre du Privy Council par le gouvernement canadien prévoit que toutes les preuves détenues par la TRC ou les tribunaux canadiens en relation avec la mort et le trafic des femmes et enfants autochtones doivent être détruites dans les 60 jours.

Le 4 Avril, la Cour / tribunal de la province de l’Ontario a agit sur cette directive en autorisant la destruction légale de tous les témoignanges détenues par la TRC en relation avec les crimes des pensionnats pour Indiens.

(Evidence on abuse at residential schools can be destroyed, court rule”, Hamilton Spectator, April 4, 2016,http://www.thespec.com/news-story/6439126-evidence-on-abuse-at-residential-schools-can-be-destroyed-court-rules/)

D’après la source hautement confidentielle, la destruction des preuves liant les crimes de l’ère des pensionnats pour Indiens et le trafic et la disparition des familles autochtones toujours en vigueur depuis, a été fonctionnelle depuis l’élection du nouveau gouvernement libéral de Justin Trudeau en novembre dernier. La nomination d’une femme autochtone, Jody Wilson-Raybould, comme ministre fédéral de la justice et son annonce d’une “enquête officielle” sur la dispartion des femmes indigènes, fait partie intégrante de la mise sous éteignoir de l’affaire des assassinats racialement ciblés des natifs qui occupent des terres très riches en ressources naturelles en Colombie Britannique.

Commentant ceci aujourd’hui depuis la ville de New York, le sécrétaire exécutif de l’ITCCS Kevin Annett a dit:

“Notre publication des preuves liant ces crimes combinée avec notre récente pétition au SG de l’ONU a sans aucun doute forcé la main du gouvernement canadien. Cette récente exposition est la preuve supplémentaire que l’assassinat ciblé des enfants des pensionnats pour Indiens est lié à la continuelle destruction et élimination des familles autochtones traditionnelles sur des terres convoitées par les entreprises transnationales américaines et chinoises. Ceci est le chapitre le plus récent dans l’histoire du génocide canadien et l’ordre de destruction des preuves d’Ottawa est la seconde partie de la manipulation et du maquillage qu’est la TRC.

La pétition de l’ITCCS aux Nations-Unies donne au SG Ban-Ki Moon jusqu’au 30 Avril pour commencer la procédure d’expulsion contre le Canada, la Grande-Bretagne et le Vatican, après quoi, une motion de censure publique de Ban-Ki Moon comme un accessoire nécessaire au génocide sera introduite par des délégués s’il n’agit pas en conséquence.

Colonialisme et génocide: La Commission Vérité & Réconciliation blanchit le Canada de son héritage génocidaire… Les crimes continuent néanmoins…

Posted in actualité, altermondialisme, autogestion, colonialisme, démocratie participative, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, média et propagande, militantisme alternatif, N.O.M, néo-libéralisme et paupérisation, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, police politique et totalitarisme, politique et lobbyisme, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , , on 11 juin 2015 by Résistance 71

Rejoignez le mouvement pour la répudiation des bulles papales colonialistes, plus nous mettrons de pression sur la hiérarchie cléricale jusqu’au Vatican et plus ces diktats papaux auront de chance à être répudiés.

— Résistance 71 ~

 

Le Canada échappe à son héritage génocidaire pour mieux masquer ses crimes en cours

Quand ce sont les assassins qui font l’autopsie, ne vous attendez pas à la vérité !…

 

Kevin Annett

 

7 Juin 2015

 

url de l’article original:

http://itccs.org/2015/06/07/canada-evades-its-genocidal-legacy-to-mask-its-ongoing-crimes/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

A lire: Génocide des nations premières au Canada

 

A chaque fois que les vainqueurs d’une guerre écrivent l’histoire officielle et prononcent leur propre absolution, les résultats de cela deviennent tragi-comiques. Le Canada a démontré ceci à profusion cette dernière semaine lorsque la “Commission Vérité et Réconciliation” (CVR) gérée par le gouvernement canadien, a rendu son rapport “officiel” sur le massacre domestique par l’église et l’état de milliers d’enfants indigènes dans ce qui était appelé le système de “pensionnats pour Indiens”.

Malgré l’enthousiasme avec lequel ce rapport fut accueilli dans la presse mondiale, il n’a rien dit que nous ne savions déjà et que je n’avais déjà divulgué à un monde sourd et inattentif aussi loin qu’en Juin 1998. En revanche, ce que la CVR a fait, est de faire tomber un lourd rideau autour des crimes du Canada dans le passé afin de protéger ses crimes présents, comme par exemple le traffic d’enfants institutionnalisé.

Pour ceux qui ne sont pas informés et pour ceux qui considèrent normal quelque part que des criminels soient autorisés à enquêter sur eux-même, ceci représente un voile somme toute assez convaincant. (NdT: Il faut admettre que confier l’enquête sur l’assassinat de plus de 50 000 enfants indigènes à l’état qui a perpétré le crime reviendrait à donner à Hitler, Staline, Mao ou Pol Pot et leurs sbires le droit d’enquêter sur leurs crimes contre l’humanité…) Tous les justes mots furent utilisés dans le rapport de la CVR, camouflant bien entendu par des adjectifs minimisant l’horreur, comme le terme aseptisé de “génocide culturel”, qui devient un substitut pour la vérité sur les corps torturés, les parties génitales stérilisées et des corps d’enfants violés, violentés et déchirés, jetés dans des fosses communes de nuit. La mort de 50 000 enfants innocents peut-elle constituer un simple “génocide culturel”, une simple extermination “culturelle ??…

De plus, sans compter son double-langage et ses mensonges éhontés, le rapport de la CVR n’aurait pas pu faire sortir une quelconque vérité au sujet des crimes commis dans les pensionnats pour Indiens quand les perpétrateurs essentiels de ces crimes, les églises catholiques, anglicanes et unifiée du Canada, bénéficièrent de quelques années pour faire disparaîtres traces, preuves ou pour cacher, détruire des documents vitaux, faire taire certains témoins oculaires et faire disparaître certains de leurs charniers remplis de leurs jeunes victimes.

N’importe quel juge qui autorise un tueur présumé à faire de telles choses serait de toute évidence accusé de complicité, de dissimulation de preuves et d’entrave à la justice et serait retiré de l’affaire et de ses fonctions. Mais ceci est précisément ce que la CVR, dont les directeurs furent nommés par ces mêmes églises, leur permit de faire.

Dans les forums de la CVR, qualifiés par la presse elle-même de “cirque”, tout survivant des pensionnats indiens qui désirait témoigner devait soumettre ses déclarations par avance aux officiers de la CVR pour qu’elles soient étudiées et censurées avant qu’il ne puisse les faire. Puis ils avaient dix minutes pour leur déclaration. D’un autre côté, les officiels des églises qui utilisèrent les forums de la CVR pour pousser leur propagande du “mais nous n’essayions que de bien faire”, n’avaient quant à eux, aucune restriction de temps pour parler et commenter. Une vieille femme de la nation Cowichan me déclara après l’évènement de la CVR à Victoria, C.B: “C’était écœurant, comme si j’étais dans la même pièce que mon violeur et que je devais tout recommencer à zéro…”

Pire même, à chaque fois qu’un survivant nommait de les noms ses bourreaux ou de ceux qui avaient tués des enfants, ceci était soigneusement retiré des transcriptions de la CVR. Ce simple fait disqualifie totalement toute velléité de légitimité ou de légalité de cette CVR. Ceci est une chose que les médias semblent totalement ignorer.

“Comment toute cette connerie peut ne pas produire une exonération totale de notre génocide ?” s’est plaint le chef Squamish Gerry Kiapilano auprès de moi après avoir suivi un des premiers forum de la CVR à Vancouver.

Une exonération est précisément ce qu’a produit le rapport de la CVR sept ans plus tard. Mais si quelqu’un a l’estomac de lire ses centaines de pages, rédigées dans lla langue du politiquement correct par des avocats, dont la plupart n’est que distraction et amortissement des faits, la stratégie ultime du rapport émerge, à savoir: minimiser le nombre de victimes dans les pensionnats de façon à “prouver” que le génocide ne fut pas intentionnel. Car en ce qui concerne la loi: pas d’intention… pas de crime génocidaire…

La moitié des enfants morts est clairement le résultat d’un génocide délibéré, et environ 10% des morts le furent par “négligence”, ainsi donc, la machine à pirouetter de la CVR s’est mise au travail pour nous convaincre que, au lieu du chiffre de plus de 50 000 enfants tués, auquel on parvient en calculant simplement à partir du taux constant de mortalité moyenne établi sur archives de 40% qui fut la norme pendant près d’un siècle ; pour la commission, seulement ‘4000 ou 5000” enfants moururent.

Ce chiffre très bas, étalé sur plus des cent pensionnats, veut dire que d’après la CVR, environ seulement 50 enfants moururent par an DANS TOUT LE SYSTEME de pensionnats pour Indiens, ou un mort toutes les deux écoles, pendant plus d’un siècle !… Un tel déni d’holocauste est non seulement absurde mais est prouvé faux par toutes les archives des pensionnats qui routinièrement rapportent des douzaines de morts par an et par école, spécifiquement dans l’Ouest du Canada. (NdT: considérant aussi le fait que ces mêmes comptes peuvent aussi être loin de la réalité et furent peut-être aussi “bidouillés” à la baisse…)

Devant tant de falsifications et de mensonges éhontés, il n’est pas surprenant que le président de la CVR, un Indien bien gros et bien gras du nom de Murray Sinclair, a publié récemment le mensonge que “le gouvernement canadien a arrêté de publier les décès dans ses pensionnats pour Indiens en 1920”. Ceci est une affirmation des plus bizarres, même propagandiste, dans la mesure où j’ai moi-même trouvé et publié de telles archives gouvernementales entre les années 1889 et 1969. J’en ai même envoyé des copies à Murray.

Si l’intention des ces écoles/pensionnats n’était pas génocidaire, alors pourquoi donc ce taux de mortalité de 40 à 60% selon les années, n’a jamais décemment baissé décennie après décennie ? Et pourquoi ce taux fut-il présent dès la toute première année de l’ouverture des pensionnats dans l’Ouest du Canada en 1889 ?

Ni la CVR, ni personne au parlement d’Ottawa, ou des médias ou des universitaires, n’ont jamais trouvé important de s’intéresser à ces questions, pas plus qu’ils ne recherchent ces enfants officiellement disparus dans les 28 charniers et fosses communes identifiés par mes soins à travers le Canada. Car si cela se faisait, cela mettrait sur la piste de la conclusion évidente que la CVR fut établie pour éviter que se sache: que le Canada et ses églises ont délibérément exterminé des dizaines de milliers d’enfants et que cette machine génocidaire n’a jamais été arrêtée.

Le trafic massif et la torture des enfants aborigènes du Canada dans le régime gouvernemental du “child care” et du système d’adoption, le meurtre continu des Indiens des réserves pour leurs terres et leurs ressources et l’agenda 21, plan de dépopulation (sous l’égide de l’ONU) des nations indigènes à un dixième de leur niveau actuel å l’horizon 2050 sont les indicateurs tangibles de ces crimes canadiens que la CVR fut planifiée à dissimuler.

Heureusement, il y a une petite chose qui s’appelle la loi internationale, qui a clairement dit depuis le procès de Nüremberg que les personnes sous un régime criminel prouvé, comme celui du Canada, sont obligés, requis même, de ne pas lui payer d’impôts, ni d’obéir à ses lois, Un tel régime a de fait perdu tous droits de gouverner et doit être remplacé par un nouvel arrangement politique légal qui reflète la volonté de son peuple.

En bref, il y a eu plus que du contrôle de dégâts au travail dans cette CVR et du fiasco qui en a résulté. La survie même de cette redondance entrepreneuriale appelée la Couronne d’Angleterre (NdT: La City de Londres et sa Banque d’Angleterre/Vatican) est en jeu, spécifiquement maintenant quand des patriotes ont proclamé une alternative à cette entité et au Canada génocidaire et ce au travers de la nouvelle jurisdiction de droit coutumier de la République du Kanata.

(www.kanatarepublic.ca)

Au lieu de cette résolution bien nette espérée par ses créateurs au mains baignant dans le sang, la CVR a sans le vouloir ouvert la porte du démantèlement de l’église et de l’état du Canada en tant qu’acteurs criminels condamnés, en confirmant que des milliers d’enfants sont morts de leurs mains. Aucun d’entre nous n’est obligé de coopérer avec ces institutions génocidaires et de fait, le faire est se faire complice d’un crime contre l’humanité.

Au milieu d’une révolution similaire contre la couronne d’Angleterre et sa tyrannie en 1778, Thomas Paine observa que les régimes qui s’effondrent ont tendance à prendre des décisions qui sont de plus en plus suicidaires, comme s’ils recherchaient leur propre destruction. Le Canada chrétien et ses sponsors de Londres et de Rome ont confirmé cet axiome. La seule question maintenant est de savoir si nous, le peuple du Kanata, tirerons avantage d’une telle opportunité historique et nettoierons notre pays une bonne fois pour toute de cet héritage de meurtre de masse institutionnalisé.

Crimes génocidaires au Canada: Bergoglio (pape François 1er), Pachon (Supérieur Géneral des jésuites) et Welby (archevêque de Canterbury) devant la justice…

Posted in actualité, colonialisme, guerres imperialistes, police politique et totalitarisme, politique et lobbyisme, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , on 1 avril 2014 by Résistance 71

Tout ceci est à l’origine lié au travail sans relâche d’enquête de Kevin Annett pendant près de 20 ans, pour traduire en justice les assassins de plus de 50 000 enfants autochtones décédés lors du programme gouvernemental canadien des pensionnats pour indiens (Indian Residential Schools) entre les années 1820 et 1996 (date de fermeture du dernier de ces « pensionnats », camps d’extermination), écoles gérées par les élises catholique, anglicane et unifiée du canada.

A ce sujet, voir notre dossier « Génocide, pensionnats pour Indiens/Kevin Annett »

Nous avons traduit de larges extraits de son livre enquête, livre dont on ne sort pas indemne.

Article précédent sur l’affaire.

— Résistance 71 —

 

Communiqué public urgent et mise à jour en provenance du Tribunal International de Droit Coutumier

Publié sous les auspices du Tribunal International contre les Crimes de l’Église et l’État (ITCCS)

 

Samedi 29 Mars 2014 , 8 am GMT

 

url de l’article original:

http://itccs.org/2014/03/29/urgent-public-communique-and-update-from-the-international-common-law-court-of-justice-trial-of-pope-francis-the-jesuits-and-the-anglicans-to-commence-april-7/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Inclusions:

1. Le procès du pape François 1er, des Jésuites et de l’église anglicane, commencera le 7 Avril avec une session d’ouverture présentée par le bureau du procureur ; la cour établit une sécurité renforcée après qu’une équipe “commando” du Vatican ait été envoyée à Bruxelles.

2. Une agence d’information du public a été ouverte pour rendre publiques les preuves fournies par le bureau du procureur durant le procès. Le premier rapport de l’agence se situe ci-dessous.

3. Les restes et archives de procédures concernant les enfants décédés ont été ordonnés à la destruction par l’archevêque de Canterbury Justin Welby (église anglicane), agissant au nom de la reine Elisabeth d’Angleterre. Des fosses communes contenant les cadavres d’enfants traffiqués sont découvertes au Canada, en Hollande et aux Etats-Unis et sont liées au culte sacrificiel dit du neuvième cercle.

Le secrétariat du tribunal a publié aujourd’hui cette déclaration publique:

Jorge Bergoglio (alias “Pape François 1er), Adolfo Pachon (supérieur général de l’ordre des jésuites) et Justin Welby (archevêque de Canterbury, église anglicane), seront jugés in abstentia à partir du lundi 7 Avril 2014, après avoir refusé de défier ou nier les accusations criminelles qui ont été émises à leur encontre par la division procéduriaire du Tribunal de droit coutumier de Bruxelles.

Le bureau du procureur commencera l’exposé des faits contre ces trois accusés principaux au jour dit et présentera les preuves liant ces personnes au trafic, la torture et la mort d’enfants et l’escamotage de ces crimes.

Le tribunal a retardé l’ouverture de ce procès d’une semaine de sa date programmée d’ouverture du 31 mars après avoir reçu la confirmation qu’une équipe d’opérations secrètes a été envoyée par le Vatican pour perturber et détruire le travail du tribunal. Cette équipe consiste en des agents sous contrats de la soi-disante “sainte alliance”, une agence d’espionage et d’assassinat gérée par l’ordre des jésuites, responsable de réduire au silence et d’assassiner les opposants au pape.

Le tribunal a établi de nouveaux arrangements de sécurité à cet égard pour ses membres et spécifiquement de son porte-parole public clef, le révérend Kevin Annett, secrétaire de terrain de l’ITCCS. Les sessions initiales du tribunal seront fermées et conduites dans un endroit tenu secret. Quoi qu’il en soit, les preuves que le bureau du procureur présentera à la cour seront rendues publiques pendant le procès au travers d’une agence d’information publique nouvellement établie et rattachée au bureau du procureur.

La première annonce de cette agence est publiée ci-dessous.
Voir www.itccs.org et www.iclcj.com pour toutes mises à jour ultérieures.

 

ICLCJ Communiqué 29 Mars 2014

Bruxelles

……………………………

Agence d’Information Publique du Bureau du Procureur du Tribunal International de Droit Coutumier

Bulletin No. 1: Samedi 29 Mars 2014

Le Bureau du Procureur en Chef (BPC) a compilé ses preuves contre les principaux accusés BERGOGLIO, PACHON et WELBY et a enregistré sa documentation principale avec le tribunal. Nos plaidoiries devant la cour commenceront le Lundi 7 Avril 2014 à 10:00 du matin.

Le BPC a trouvé un nombre considérable d’évidences et de preuves liant les accusés avec l’opération et la protection d’un réseau mondial de traffic d’enfants impliquant de manière systématique et routinière, le kidnapping, le viol, la torture et le meurtre sacrificiel d’enfants nouveaux-nés et d’enfants jusqu’à l’âge de 14 ans. Le cercle documenté connu sous le nom de NEUVIEME CERCLE, impliquant les accusés et les anciens papes JEAN-PAUL II et BENOIT XVI, est une des manifestations de ce réseau. Ce CERCLE opère selon les statuts de la loi canon désignée comme LE PRIVILEGE MAGISTRAL (THE MAGISTRAL PRIVILEGE), qui est enregistré aux archives scellées de la bibliothèque du Vatican. Une copie obtenue de ce statut est jointe comme preuve par le BPC.

Le NEUVIEME CERCLE existe dans le monde entier et est vieux de plusieurs siècles ; il opère depuis les cathédrales catholiques romaines de Montréal, New York, Rome, Londres et de douzaines d’autres endroits. Ces endroits incluent également des propriétés forestières aux Etats-Unis, au Canada, en France et en Hollande. Il utilise de manière routinière des enfants saisis auprès des orphelinats catholiques, des agences d’adoption, des hôpitaux et écoles.

Le BPC a documenté une de ces opérations dans l’ancienne MOHAWK INDIAN RESIDENTIAL SCHOOL (NdT: pensionnat) de l’église anglicane et gérée par les jésuites de Brantford en Ontario, Canada. Les viols, torture et meurtres sacrificiels d’enfants autochtones routiniers associés avec la confédération Mohawk, ont commencé dès l’ouverture du pensionnat en 1832 et continuent jusqu’à aujourd’hui dans des chambres du sous-bassement. Ce fait a été établi grâce à des restes examinés médico-légalement provenant d’une fosse commune retrouvée près de l’école, ainsi que par des témoignages de témoins occulaires, de preuves para-psychologiques et de la documentation d’archives secrètes de l’église anglicane à London, Ontario (la collection “G-12” du diocèse Huron anglican sous l’évêque Bob Bennett).

Une ancienne chercheuse de l’église anglicane LEONA MOSES a aussi confirmé ces faits personnellement à Kevin Annett et à l’ancienne Mohawk Cheryl Squire, lors d’un entretien privé en Octobre 2011. (voir la preuve du ICLCJ case 0022513-001, Genocide in Canada, at www.itccs.org, et les liens vidéos youtube placés sous ce communiqué)

Un des accusés principaux WELBY, agissant en tant qu’archevêque de Canterbury et sous la direction de la criminelle condamnée ELISABETH DE WINSOR (alias “reine d’Angleterre”), a ordonné la destruction de ces archives et de tous les restes médico-légaux des enfants assassinés en Janvier 2012, dans un communiqué privé adressée au prélat de l’église anglicane Fred Hiltz de Toronto. L’ordre de WELBY fut en partie induit par l’implication directe d’ELISABETH DE WINDSOR dans le kidnapping et la mort d’enfants autochtones au Canada et de la participation régulière de membres de la famille royale aux rituels du NEUVIEME CERCLE à l’école Mohawk de Brantford.

Ces rituels sont certifiés confirmés par des témoins occulaires d’un ancien pensionnaire de l’école Mohawk et par un enquêteur para-psychologue acrédité par la police dont les déclarations sous serments (NdT: équivalent des procès verbaux chez nous, appelés “affidavits” en anglais) sont enregistrés dans la liste des présentations à charge de l’accusation.

Ces deux sources sont d’accord pour dire avoir vu neuf personnes en chasubles rouges rassemblées autour d’un autel dans une pièce à voûtes du sous-bassement catacombe se situant sous le bâtiment ouest de l’école indienne Mohawk. Une jeune enfant Mohawk âgée de 5 ou 6 ans était attachée et baillonnée sur l’autel, elle fut répétitivement violée par tous les participants, puis tuée, éviscérée et découpée avec un couteau de cérémonie ; son sang fut consommé par les neufs présents. Les restes du corps furent ensuite brûlés et enterrés en secret dans les bois se trouvant à proximité de l’aile ouest du bâtiment.

En Octobre 2011, des excavations furent commencées par les anciens de la communauté Mohawk sur la zone du même site adjacent à l’école, ces fouilles ont révélé de nombreux boutons d’uniformes de filles élèves de l’école, des pièces de vêtements brûlées et des os qui ont été coupés en segments disctincts. De plus, deux de ces fragments d’os ont été positivement identifiés comme étant ceux appartenant à un jeune enfant, par un médecin légiste de la province de l’Ontario, Greg Olson et par l’archéologue Kris Nahrgang, ainsi que par un médecin légiste de grande expérience le Dr Donald Ortner de l’institut Smithsonian de Washington DC (Ortner est décédé de causes inconnues peu après…).

Les accusés principaux WELBY, BERGOGLIO et PACHON ont tous conspiré pour mettre en œuvre une campagne de dissimulation ou de destruction de preuves, d’obstruction à la justice et ont publiquement discrédité l’ITCCS et Kevin Annett après que cette évidence fut diffusée publiquement en Octobre 2011. Cette campagne de désinformation continue essentiellement par le moyen des médias contrôlés par le gouvernement du Canada, incluant le mal-nommé “Aboriginal Peoples’ Television Network” (APTN, voir ici une “lettre ouverte à APTN” par Kevin Annett: http://www.youtube.com/watch?v=01Iq6OR0ibA ) et en faisant directement taire les anciens Mohawks et les témoins occulaires de Brantford.

L’implication jésuite dans les rituels du NEUVIEME CERCLE à l’école Mohawk est confirmée dans la correspondance des directeurs principaux de l’école en remontant aussi loin que 1922. Des rituels de sacrifice similaires jésuites impliquant de jeunes enfants et des nouveaux-nés dans les écoles catholiques indiennes du Dakota du Sud et à Omak, Washington sont attestés par la témoin occulaire Clarita Vargas dans un procès-verbal inclus au dossier à charge.

Plus de preuves sur cette affaire seront divulguées dans les prochains bulletins d’information.

Publié par l’Agence d’Information Publique du Bureau du Procureur en Chef

Le 29 Mars 2014

Bruxelles, Belgique

= = =

Vidéos liées à ce communiqué (en anglais):

http://www.youtube.com/watch?v=NLzfvaA1vm8

http://www.youtube.com/watch?v=wGITRe1sJtQ

http://www.youtube.com/watch?v=G04DuSJhBhw

Cette dernière vidéo est un peu longue (1 heure, en fait 50minutes sans les pubs…), mais est excellente, à la fois pour l’information présentée (commentaires et analyses sur l’excavation des restes d’enfants autochtones sur le terrain du pensionnat de Brantford), mais aussi pour le message apporté… A voir et diffuser sans modération.

http://www.youtube.com/watch?v=xw5DwVlaspY

Kevin Annett, vidéo (4min30) 31 mars 2014:

Le gouvernement du Canada officialise la mort des dizaines de milliers d’enfants dans les pensionnats canadiens entre 1824 et 1996

 

http://www.youtube.com/watch?v=4xcUTiN1mAU

 

 

Église et pédophilie… Le député belge Louis Laurent arbitrairement interpellé par la police…

Posted in actualité, militantisme alternatif, neoliberalisme et fascisme, police politique et totalitarisme, politique et lobbyisme, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , , on 14 mars 2014 by Résistance 71

Membre du parlement belge et soutenant l’ITCCS, Laurent Louis battu lors de son arrestation frauduleuse par la police (belge) le 8 Mars dernier

 

ITCCS France

 

13 mars 2014

 

url de l’article en français:

http://eglisesetpedophilie.blogspot.fr/2014/03/membre-du-parlement-belge-et-soutenant.html

 

Laurent Louis député indépendant, a été victime d’une arrestation brutale subissant l’agression de la police belge  samedi dernier alors qu’il faisait la collecte des signatures paisiblement à l’occasion de sa candidature à l’élection  pour son  prochain mandat. L’homme politique Belge connu pour ses positions franches et révélant le trafic d’enfants par des élites,  soutient publiquement le travail de l’ITCCS.

Mr. Louis a été relâché six heures après sa détention, il prépare une action en justice contre la police.

Mr. Louis doit rencontrer les officiels de l’ ITCCS et le  Rev. Kevin Annett à la fin du mois,  pour soutenir les actions engagées par le Tribunal de Droit Coutumier dans le deuxième procès contre le trafic d’enfants par le Vatican.

« Cet acte abusif et délibéré sur Monsieur Louis s’attaque à nous tous et à la démocratie. Car nous ne laisserons pas des tueurs d’enfants détruire les accusateurs comme ça.  Nous fournirons une véritable sécurité pour les combattants courageux comme Monsieur Louis et Kevin Annett pour que cela ne se reproduise pas » a indiqué George Dufort, officiel de l’ITCCS depuis Bruxelles aujourd’hui.

Génocide des nations autochtones au Canada: Le cas sanglant des écoles résidentielles pour Indiens de 1850 à 1996 mis au grand jour ~ 2ème partie ~

Posted in actualité, documentaire, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, militantisme alternatif, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , on 6 novembre 2013 by Résistance 71

Vidéo en français (VOSTF) du documentaire sur le génocide des écoles résidentielles du Canada:

1er épisode

2ème épisode

3ème épisode

4ème épisode

*  *  *

Une chronologie du crime: Génocide au Canada dans l’ère moderne

Kevin Annett

 

Première partie du livre (extraits): “Hidden No Longer: Genocide in Canada, Past and present” (3ème édition 2010)

“A découvert: Génocide passé et présent au Canada”

 

 ~ Larges extraits de la chronologie des évènements de 1850 à 2010 ~

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~ Novembre 2013 ~

 

1ère partie

 

Seconde partie

 

1969: Le ministre des affaires indiennes Jean Chrétien affirme une politique “assimilationniste” génocidaire d’extinction légale et culturelle des nations autochtones dans un “memo” fédéral au parlement.

1972: Anticipant la fin du programme des écoles résidentielles, le ministère des affaires indiennes (MAI) ordonne la destruction de tous les dossiers personnels des Indiens, incluant tous titres de propriétés ou assimilés originaux. En conséquence, la preuve écrite de titres de propriétés et de la généalogie d’un nombre incalculable de familles est détruite, ce qui aura pour effet de perturber toute demande de restauration territoriale indienne.

1975: Bon nombre d’écoles résidentielles ont été fermées ou rendues à la gérance des conseils de bandes. Quoi qu’il en soit, beaucoup des abus et des crimes contre les enfants continuent aux mains du personnel aborigène mandaté par l’état. La dernière de ces écoles fermera ses portes en 1996.

Été 1978: Le groupe activiste “Pouvoir Rouge”, affiliés à l’American Indian Movement (AIM), occupe le MAI de Vancouver et publie les archives sur la stérilisation dans les hôpitaux pour Indiens de la côte Ouest. Red Power demande une abolition de la loi sur les Indiens, des réserves et des marionnettes de l’état fédéral que sont les “conseils de bandes”.

1980: En réponse, le gouvernement fédéral établit ce qui est appelé l’Assemblée des Premières Nations (APN ou Assembly of First Nation, AFN) comme corps constitué fédéral collaborant avec l’état et consistant en une assemblée de “chefs” auto-nommés, non élus, veant de tout le Canada. L’APN refuse de soutenir les souverainetés indigènes ou toute demande d’enquête sur les décès et crimes ayant eu lieu dans les écoles résidentielles.

Octobre 1989: Nora Bernard, une survivante d’un pensionnat pour indien du Nouveau Brunswick commence les premières poursuites judiciares contre l’église catholique et le gouvernement du Canada pour la souffrance qu’elle a endurée dans l’école. Nora sera assassinée en Décembre 2007, juste avant les “excuses” du Canada au sujet de ses pensionnats.

1990: En réponse, le membre du parti libéral et partie prenante du gouvernement le “chef” Phil Fontaine de l’APN présente la première “pirouette” officielle sur les pensionnats indiens en référant aux “abus” des écoles tout en évitant soigneusement de mentionner les crimes bien plus sérieux qui s’y tinrent.

Printemps 1993 – Janvier 1995: Des témoins oculaires indiens de meurtres ayant eu lieu à l’école de l’église unifiée de Port Albeni (C.B), parlent publiquement des morts d’enfants dans l’école depuis la chaire du révérend Kevin Annett de l’élise St Andrew de Port Albeni. Lorsque Annett met à jour un accord foncier secret sur des terres natives volées entre son église unifiée, le gouvernement fédéral et le financier de l’église MacMillan-Bloedel Ltd, il perd son emploi sans qu’aucune raison ne lui soit donnée et sera plus tard (1997) expulsé et excommunié de l’église unifiée du canada sans autre forme de procès ou d’auditions.

18 Décembre 1995: Les meurtres d’enfants indiens à l’école résidentielle d’Albeni reçoivent une couverture de presse pour la première fois dans le Vancouver Sun au cours d’une manifestation organisée par le révérend Kevin Annett. Un témoin oculaire Harriett Nahanee, dit publiquement aux journalistes avoir été témoin de la mort de la petite Maisie Shaw, alors âgée de 14 ans (en 1946), qui fut battue et piétinée à mort par le révérend Alfred Caldwell.

20 Décembre 1995: D’autres témoins oculaires témoignent publiquement: Archie Frank d’Ahousaht décrit comment Alfred Caldwell a battu à mort un enfant du nom de Albert Gray. La GRC refuse d’ouvrir une enquête sur les deux incidents.

1er février 1996: La première poursuite en justice par les survivants de l’école résidentielle pour Indiens d’Albeni contre l’église unifiée et le gouvernement du canada est mise en action.

3 février 1996: L’église unifiée commence les procédures officielles internes pour l’expulsion définitive du révérend Kevin Annett en tant que prêtre et le priver de sa raison de vivre. Annett sera finalement expulsé en mars 1997 dans ce qui fut le seul défrocage public de l’histoire de l’église unifiée du canada et à un coût de 250 000 dollars.

1996-8: Kevin Annett commence à documenter et à rendre public des centaines de témoignages de crimes ayant eu lieu dans les écoles résidentielles, combinant des témoignages de première main avec des archives de l’université de Colombie Britannique (UBC). Il commence un doctorat à UBC, mais doit abandonner suite à de gros problèmes familiaux. Il perd la garde de ses enfants dans un divorce qui fut initié et financé contre lui par les avocats de l’église unifiée.

12-14 juin 1998: Kevin Annett organise le premier tribunal indépendant contre les écoles résidentielles indiennes canadiennes sous les auspices de l’IHRAAM, un affilié de l’ONU. Le 20 juin, le journal Globe and Mail est le seul organe de presse qui rapporte sur le tribunal de l’IHRAAM.

[…]

Septembre 1998: Le juge de la cour suprême de la province de C.B Brenner proclame dans un rendu que l’église unifiée du canada et le gouvernement canadien sont aussi légalement responsables des dommages causés par leurs employés dans l’école résidentielle d’Albeni. La décision de Brenner déclenche une marée de milliers d’actions en justice de la part des survivants contre le gouvernement et les églises catholique, anglicane et unifiée.

27 octobre 1998: Après la mort soudaine de deux autochtones parties civiles dans l’affaire contre l’église unifiée, des avocats de l’église admettent que cette dernière s’est engagée avec le gouvernement dans une opération conjointe de couverture des crimes ayant eu lieu à l’école résidentielle d’Albeni et ce depuis au moins 1960 et que les officiels de l’église et le personnel ont kidnappé des enfants de l’école (paru dans le journal du Vancouver Province)

Janvier 1999: Le tribunal IHRAAM et les meurtres des écoles résidentielles sont rapportés pour la première fois en dehors du Canada dans les pages du magazine britannique “The New Internationalist”. La couverture médiatique par ce magazine de ces crimes ainsi que Kevin Annett sont réduits au silence la même année par des menaces légales émanant des avocats de l’église unifiée. Un campagne de diffamation publique est lancée contre Annett sous la direction des officiels de l’église unifiée David Iverson et Brian Thorpe et des Sergent Paul Willms et de l’inspecteur Peter Montague de la division “E” de la GRC.

Mars 1999: En réponse aux actions judiciaires de plus en plus nombreuses émanant de l’IHRAAM et des survivants des écoles, le gouvernement canadien annonce la création d’un “Fond Aborigène pour la Cicatrisation”, FAC (Aboriginal Healing Fund ou AHF) de 350 millions de dollars. Le FAC n’aide en rien les survivants mais les chefs indiens financés par l’état et est utilisé comme un fond de corruption. Ceux qui en bénéficient doivent signer l’abandon de leurs droits de poursuivre le gouvernement et les églises en justice. Plus de la moitié des fonds sont consommés en “frais administratifs”.

26 avril 2000: Des officiels du ministère canadien de la santé admettent que leur département a fait des expériences médicales et dentaires forcées sur des enfants des écoles résidentielles indiennes pendant les années 1940 et 1950, incluant le refus des soins dentaires et l’induction de carences vitaminiques (Vancouver Sun).

Automne 2000: Devant faire face à plus de 10 000 actions en justice de la part des survivants des écoles résidentielles, les églises font pression avec succès sur le gouvernement afin d’obtenir une législation pour limiter la portée des actions en justice et que le gouvernement assume la responsabilité essentielle des dégâts faits par les écoles. Des tribunaux en Alberta et dans les provinces maritimes de l’Est (Nouveau Brunswick, Nouvelle-Ecosse) refusent aux survivants le droit d’attaquer en justice les églises pour la violation de leurs droits civiques et pour génocide.

Février 2001: Kevin Annett publie le premier livre sur les écoles résidentielles pour Indiens, intitulé: “Hidden from History: the Canadian Holocaust”, ouvrage qui contient des témoignages des survivants et la preuve documentée d’un génocide intentionnel dans les écoles et les hôpitaux pour Indiens concomittants. Les efforts de l’église unifiée pour arrêter la publication du livre échouent et plus de 1000 copies circulent dans le monde, au départ essentielleemnt entre les mains des survivants de ces écoles.

[…]

Avril 2004: Après avoir reçu une copie en espagnol du livre de Kevin Annett “Hidden from History”, 5 groupes autochtones Mayas du Guatémala émettent une “denuncia” ou demande publique au gouvernement canadien de répondre aux accusations de génocide. Le gouvernement refuse de discuter de génocide dans sa réponse et les Mayas commencent un lobbying aux Nations-Unies pour déclencher une enquête sur les crimes des écoles résidentielles indiennes au Canada.

Automne 2005: …. Kevin Annett, Lori O’Rorke et Louie Lawless commencent la production du documentaire “Unrepentant” avec les autochtones de Vancouver, Le documentaire est basé sur le travail de Kevin et ses livres et est le tout premier documentaire jamais réalisé documentant les meurtres et génocide ayant eu lieu dans les écoles / pensionnats pour Indiens du Canada.

Octobre 2006: “Unrepentant” sort au Canada et aux Etats-Unis dans des festivals du film et sur Internet. Des milliers de copies sont faites en DVD et le documentaire commence à circuler dans le monde parmi les autochtones, Le film gagne le prix pour le meilleur réalisateur de documentaire étranger au New York Independant Film Festival.

Janvier 2007: Le documentaire gagne la palme du meilleur documentaire au Los Angeles Independant Film Festival et est vu plus de 100 000 fois sur internet. Kevin et le réseau FRD commencent des occupations médiatisées de bureaux gouvernementaux et d’églises à Vancouver. Des occupations similaires se propagent à Toronto et Winnipeg. Les médias canadiens commencent à rapporter le travail de Kevin pour la première fois depuis des années d’omerta totale.

Septembre 2007: Le gouvernement canadien annonce la création de la “Truth and Reconciliation Commission” TRC pour enquêter sur l’histoire des écoles résidentielles pour autochtones, mais refuse toujours toutes compensations à plus de la moitié des survivants. Ceux qui y ont droit obtiennent des compensations minimales et en retour sont forcés d’indemniser les églises de toute poursuite judiciaire et de tout préjudice et sont forcés de se taire et d’arrêter toute plainte.

Janvier-Mars 2008: Kevin Annett et le FRD escaladent les manifestations et les occupations d’églises, demandant que des inculpations soient prononcées contre les églises responsables de la mort des enfants pensionnaires des écoles. Les anciens du FRD et le chef de la nation Squamish Kiapilano publient un arrêté formel d’éviction des églises catholique, anglicane et unifiée de leur territoire traditionnel, c’est à dire… Toute la ville de Vancouver.

Février 2008: Le gouvernement Harper déclare que “bien qu’un nombre énorme de morts” soient survenues dans les pensionnats pour Indiens, aucune inculpation ne sera placée contre les églises responsables de ces écoles.

11 Juin 2008: Sous une énorme pression, le premier ministre du Canada émet des “excuses” formelles du gouvernement au sujet des écoles résidentielles autochtones tout en minimisant l’extension du taux de mortalité dans les écoles en faisant état du fait que “quelques personnes décédèrent” ; mais les leaders de l’autre parti réfèrent aux fosses communes retrouvées près des écoles.

Janvier 2009: “Unrepentant” est vu par plus de 250 000 personnes sur internet et gagne une troisième récompense comme meilleur documentaire à la Creation Aboriginal Film Festival d’Edmonton….

Octobre 2009: Kevin Annett fait des conférences dans des douzaines de villes en Irlande, en Angleterre et en Italie et diffuse son documentaire “Unrepentant”, qui a alors été traduit en français, en italien et en allemand. Le 11 Octobre, Kevin fait un service religieux et un exorcisme symbolique juste en dehors du vatican à Rome en honneur de tous les enfants qui ont été massacrés dans les pensionnats catholiques. L’évènement reçoit une grosse couverture médiatique et le lendemain une tournade frappe le centre de Rome et le Vatican.

Février 2010: Une vaste divulgation d’abus d’enfants et de couverture des crimes par l’église catholique se fait dans la presse. Le pape Joseph Ratzinger se trouve impliqué pour avoir organisé et ordonné le camouflage de ces crimes et aidé et protégé des prêtres violeurs d’enfants reconnus, dans un document du Vatican appelé “Criminales Solicitations”. Des actions légales commencent pour permettre l’audition officielle et même l’arrestation de Ratzinger (pape Benoit XVI).

15 juin 2010: Le FRD annonce le lancement d’une coalition internationale d’unification des victimes des tortures de l’église: The International Tribunal into Crimes of Church and State (ITCCS). Huit organisations d’Irlande, des Etats-Unis, d’Australie, de Thaïlande et d’Angleterre s’y affilient. Depuis décembre 2010, six membres sont morts soudainement, incluant deux anciens qui participèrent à des occupations d’églises à Vancouver.

Août 2010: Le documentaire “Unrepentant” est diffusé à plus de 10 millions de téléspectateurs européens sur les réseaux TV allemand et suisse. Le nouveau livre d’Annett “Unrepentant: Disrobing the Emperor” sort à Londres. Mais le 9 août, le programme radio de Kevin “Hidden from History” est annulé après 9 ans d’antenne sans préavis ni procédure.

Génocide des nations autochtones au Canada: Le cas sanglant des écoles résidentielles pour Indiens de 1850 à 1996 mis au grand jour ~ 1ère partie ~

Posted in actualité, altermondialisme, documentaire, France et colonialisme, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, police politique et totalitarisme, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , on 4 novembre 2013 by Résistance 71

Nous avons ici traduit la chronologie des évènements génocidaires ainsi que des actions mises en œuvre pour les mettre au grand jour afin que les coupables de ce génocide: l’État canadien et les églises catholique, méthodiste, presbytérienne et unifée du canada soient enfin traduits devant un tribunal de Nüremberg-bis.

Nous avons traduit et documenté un certain nombre de faits ayant mené à cette ignominie, notamment les fondations même du colonialisme et de l’esclavagisme à grande échelle que l’occident mena à partir du XVème siècle, origines qu’il faut aller chercher dans les bulles pontificales Romanus Pontifex (1455) et Inter Caetera (1493), que nous avons couvertes ici même.

Cette traduction de la chronologie qui constitue la première partie du livre de Kevin Annett « No Longer Hidden: Genocide in Canada Past and Present »,  a laissé des marques sur les traducteurs qui ont participé à ce travail. Il s’agit ici de la traduction la plus émotionnellement difficile qu’il nous ait été donnée d’effectuer de toute l’histoire de Résistance 71… Merci à ceux qui s’y sont frottés et qui y ont laissés une grande énergie émotionnelle.

Voici ci dessous la vidéo du documentaire de Kevin Annett « Unrepentant » sous-titrée en français. Il s’agit ici d’une version raccourcie à 1h15 en 4 épisodes. La version anglaise originale fait 1h48. Ce documentaire a gagné quatre récompenses dans des festivals de films/documentaires indépendants et est la version filmée, documentée de témoignages de son livre sur le génocide des écoles résidentielles pour Indiens du Canada. 

Regardez et évaluez l’occident à sa juste valeur criminelle, le but étant pour nous occidentaux d’accepter nos crimes, de les réparer, de les transcender pour prendre la main des peuples opprimés et œuvrer ensemble pour un véritable changement de paradigme politique en premier lieu, puis économico-social.

L’humanité est à l’orée d’un grand changement résultant d’une grande prise de conscience. Nous devons à ceux qui ont été impunément massacrés à travers les âges suite à des politiques oligarchiques et génocidaires, tout autant qu’aux générations qui ne sont pas encore nées, de redresser les torts et de s’engager dans une véritable réconciliation qui ne peut provenir que de l’acceptation des fautes et des efforts d’harmonisation des peuples pour la justice, l’égalité et le bien commun à tous dans un monde où règnera le pouvoir non-coercitif des peuples unifiés et confédérés.

— Résistance 71 —

Vidéo en français (VOSTF) du documentaire sur le génocide des écoles résidentielles du Canada:

1er épisode

2ème épisode

3ème épisode

4ème épisode

*  *  *

Une chronologie du crime: Génocide au Canada dans l’ère moderne

Kevin Annett

 

Première partie du livre (extraits): “Hidden No Longer: Genocide in Canada, Past and present” (3ème édition 2010)

“A découvert: Génocide passé et présent au Canada”

 

 ~ Larges extraits de la chronologie des évènements de 1850 à 2010 ~

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~ Novembre 2013 ~

 

1ère partie

2ème partie

 

1850: Les nations autochtones de l’Est du Canada ont été décimées par la variole et autres maladies volontairement introduites par les Européens à environ 10% de leurs nombre pré-contact. Les tribus indiennes à l’Ouest des Grands Lacs demeurent principalement indemnes de ce fléau, sauf sur la côte Ouest où des Européens commencent à s’installer.

1857: La loi sur la “civilisation graduelle” est passée dans la législature de l’Upper Canada. Cette loi est faite pour éradiquer légalement toutes les nations autochtones par la “mise sous tutelle”, dans laquelle toute propriété et nationalité sont abolies.

1859: Des missions catholiques sont établies à Mission en Colombie Britannique (C.B) et dans l’Okanagan par l’évêque Paul Durieu, qui planifie avec l’aide des jésuites l’extermination des chefs indiens non chrétiens et de les remplacer par des leaders sous contriole catholique. Ce “plan Durieu” servira plus tard de modèle pour le programme des pensionnats pour Indiens.

1862-3: Une épidémie majeure de variole est déclenchée dans l’intérieur de la C.B au sein des tribus indiennes par le missionnaire anglican (protestant) et futur évêque de Norwich et membre de la chambre des Lords, le révérend John Sheepshanks, qui inocule des centaines d’Indiens avec la maladie. Sheepsshaks agit sous la direction du gouvernement provincial et de la compagnie de commerce de fourrures de l’Hudson Bay, qui promeut les premières missions protestantes parmi les Indiens. Plus de 90% des Indiens de l’intérieur Salish et Chilcotin, quelques 8000 + personnes, mourront à la suite de cette attaque bactériologique.

[…]

1870: La couronne d’Angleterre (NdT: comprendre la banque d’Angleterre et la City de londres qui sont de facto la “couronne”, “the Crown”…) établit la “réserve cléricale”, un système où les missionaires catholiques et anglicans reçoivent des centaines d’acres de terre volés aux nations indigènes, spécifiquement dans l’ouest du Canada. (NdT: Le Vatican est à l’origine de la “couronne”, il est donc logique et sans surprise que catholiques et protestants s’entendent comme larrons en foire lorsque les circonstances oligarchiques le demandent. La “réforme” de l’église ne fut qu’une autre vaste fumisterie afin de mieux diviser et contrôler les moutons imbéciles…)

1873: La Royal North West Mounted Police, précurseur de la Royal Canadian Mounted Police actuelle (NdT: la Gendarmerie Royale du Canada communément appelée la “police montée canadienne”), est établie en tant que force para-militaire nationale avec jurisdiction sur la totalité du territoire canadien. Son mandat inclut la déportation des nations autochtones dans les réserves pour ainsi créer une vase  étendue de “terres libres d’Indiens” 80km de part en d’autre de la nouvelle ligne de chemin de fer de la Canadian Pacific Railway (CPR)

1876: Sous l’influence de l’ancien premier ministre et avocat de la CPR, John A. MacDonald, le Canada établit l’Indian Act ou la loi sur les Indiens, qui réduit tout indien et métis au rang de non-citoyens et à charge de l’état canadien. Dès lors, les Indiens sont emprisonnés sur des “terres de réserve”, dépouillés de tout statut légal ou de droits civils, ils ne peuvent pas voter, ils ne peuvent pas poursuivre en justice, ne peuvent pas posséder de terres ou agir légalement pour eux-mêmes. Leur statut de pris en charge de l’état demeure inchangé jusqu’à aujourd’hui.

1886: La ligne CPR est terminée, elle relie les côtes Atlantique et Pacifique du Canada et ouvre la porte à une immigration massive européenne. La même année, toutes les cérémonies traditionnelles des Indiens de l’Ouest du Canada sont interdites, incluant le système de potlatch et les langues natives.

1889: Le ministère fédéral des affaires indiennes est établi. Des “écoles industrielles indiennes” sont reconnues par le gouvernement fédéral, qui, en partenariat avec les églises catholique et protestante, financent conjointement et créent les camps d’internement pour tous les enfants autochtones sur tout le territoire canadien.

1891: Le premier rapport médical faisant état de décès massifs dûs à la tuberculose non traitée est publié par le gouvernement fédéral et le Dr George Orton de la province d’Alberta. Le rapport d’Orton est complètement ignoré.

1905: Plus de cent pensionnats pour Indiens sont en activité à travers le Canada, les deux-tiers sont gérés par l’église catholique. Une immigration massive européenne et une guerre bactériologique ont réduit les populations autochtones de l’Ouest du Canada à environ 5% de ce qu’elles étaient avant les contacts avec l’homme blanc.

1907: Le Dr. Peter Bryce, médecin chef au ministère des affaires indiennes (MAI), visite les pensionnats à l’échelle nationale pour y étudier les conditions sanitaires. Le rapport de Bryce qui s’ensuit adressé au SuperIntendant du MAI Duncan Campbell Scott documente que plus de la moitié des enfants de ces écoles meurent parce que la tuberculose est volontairement introduite parmi eux par le personnel. Bryce affirme également que les églises qui gèrent les écoles suppriment délibérément les preuves et les statistiques de ces pratiques meurtrières.

15 Novembre 1907: La rapport de Bryce est cité dans la presse: dans l’Ottawa Citizen et la Montreal Gazette.

1908-9: Duncan Campbell Scott supprime le rapport Bryce et refuse de suivre ses recommandations, qui incluent de retirer aux églises la gérance des établissements. Bryce publie un rapport plus détaillé montrant l’énorme taux de mortalité dans les pensionnats, Scott commence alors une vaste campagne de diffamation contre Bryce qui le verra éventuellement banni des services publics.

Novembre 1910: Malgré les trouvailles de Bryce, Scott institutionalise le contrôle des pensionnats pour Indiens par les églises au travers d’un contrat liant le gouvernement fédéral et les églises catholique, anglicane, presbytérienne et méthodiste (les deux dernières mentionnées étant les précurseurs de ce qui deviendra l’église unifiée du canada). Ce contrat autorise les écoles et leur donne un financement gouvernemental ainsi qu’une protection, ceci incluant l’utilisation de la GRC comme bras policier des écoles.

Mars 1919: Malgré un taux de mortalité pulvérisant tous les records dans les pensionnats indiens (maintenant rebaptisés “écoles résidentielles”, et sous la pression de l’église, D.C Scott abolit l’inspection médicale fédérale de ces écoles simplement en supprimant le poste de chef inspecteur sanitaire.

Avril 1920: Une loi fédérale passe rendant légalement obligatoire pour tout enfant indien à travers le Canada âgé de 7 ans ou plus d’être incarcéré dans les pensionnats. Les parents autochtones non-coopératifs avec cette loi sont emprisonnés et mis à l’amende. Le nombre de mort par tuberculose parmi les peuples indigènes va tripler durant la décennie qui va suivre.

Printemps 1925: Etablissement de l’Église Unifiée du Canada par un décret fédéral émanent du parlement afin de “canadaiser et de christianiser ceux nés étrangers et les païens.” L’église est un bras financé de la couronne britannique et hérite de toutes les écoles résidentielles et des terres natives volées et détenues par les églises méthodiste et presbytérienne.

[…]

1928: La loi sur la stérilisation sexuelle est passée dans la législature de la province d’Alberta, permettant à ce que tout pensionnaire des écoles résidentielles pour Indiens soit stérilisé sur la décision du proviseur de l’école: un employé de l’église. Au moins 2800 hommes et femmes autochtones seront stérilisés de force en fonction de cette loi.

1929-30: Le gouvernement du Canada transfère le gardiennage légal des enfants indiens pensionnaires des écoles résidentielles au proviseur de chaque école appointé par l’église.

1933: Une loi similaire sur la stérilisation est passée dans la province de Colombie Britannique. Trois centres de stérilisation sont établis dans les zones abondamment peuplées d’autochtones, tous gérés par l’église unifée du canada: à Bella Bella et Nanaimo (C.B) et à Edmonton (Alberta). Des milliers d’Indiens y seront stérilisés contre leur gré, jusque dans les années 1980.

Février 1934: Une tentative par le gouvernement canadien d’abolir les écoles résidentielles est mise en échec suite aux pressions exercées publiquement par les officiels des églises catholique et protestante.

Janvier 1939: Des enfants de la nation Cowichan sont utilisés pour des expériences médicales faites par des médecins parlant allemand à l’école résidentielle catholique de Kuper Island sur l’île de Vancouver. Plusieurs enfants décèdent. La GRC supprime les enquêtes sur les décès et l’ordre ecclésiastique catholique allemand gérant l’école, les Montforts, est remplacé par les Oblates.

1947-8: Le diplomate canadien et futur premier ministre Lester Pearson aide à redéfinir la Convention des Nations-Unies sur le Génocide afin de la rendre inapplicable au système canadien des écoles résidentielles. Toute législation permettant son application sur le territoire canadien est bloquée par le parlement.

1946-52: Des centaines de nazis et de médecins SS reçoivent la nationalité canadienne et immigrent au Canada sous le coup du Project Paperclip (projet trombone) et travaillent dans les hôpitaux pour Indiens et autres endroits dans des programmes de la CIA et militaire, incluant des endroits comme le Allen Memorial Institute de Montréal. Leur recherche va des programmes de contrôle psychologique aux tests pharmaceutiques en passant par les techniques de stérilisation, sur des enfants indigènes, des orphelins et autres.

1956-8: Des survivants d’un de ces programmes ayant eu lieu au Lincoln Park royal Canadian Air Force base à Calgary dans la province d’Alberta, décrivent un médecin avec son numéro SS tatoué sur le bras, torturant à mort des enfants, incluant des enfants aborigènes amenés sur la base par la GRC en provenance de réserves locales et d’écoles résidentielles. Des crimes similaires sont décrits par des survivants de programmes sur les bases militaires de Suffield en Alberta, Nanaimo, C.B et le Lakehead Psychiatric Hospital de Thunder Bay en Ontario.

[…] A suivre…

=  =  =

Vidéo en français (VOSTF) du documentaire sur le génocide des écoles résidentielles du Canada:

1er épisode

2ème épisode

3ème épisode

4ème épisode

Vatican et crimes contre l’humanité… Quand le (saint) siège a chaud aux fesses

Posted in actualité, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, pédagogie libération, police politique et totalitarisme, politique et lobbyisme, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , on 30 octobre 2013 by Résistance 71

Communiqué aux conseils médiatiques mondiaux, du Tribunal International Contre les Crimes de l’Eglise et de l’Etat (ITCCS) et sa direction générale, à Bruxelles

 

ITCCS

 

28 Octobre 2013

 

url de l’article original:

http://eglisesetpedophilie.blogspot.fr/2013/10/communique-aux-conseils-mediatiques.html

 

« J’ai vu Joseph Ratzinger assassiner une petite fille » : Mrs Toos Nijenhuis des Pays Bas, témoin oculaire en 1987 d’un sacrifice rituel qui confirme les faits relatés.

Une nouvelle preuve de la culpabilité du Vatican qui accélère les politiques Italiens à conduire le Pape Francis devant un prochain Tribunal de Droit Coutumier dont l’instruction du dossier est annoncé. La Papauté opère des représailles par des « opérations crapuleuses obscures » contre l’ITCCS.

Les toutes dernières informations en résumé et la mise à jour depuis le siège de l’ ITCCS à Bruxelles.

Lundi 28 octobre 2013

La procédure criminelle d’un nouveau Pape est devenue presque une réalité ce mois ci, car les politiciens italiens ont accepté de travailler avec l’ITCCS dans une procédure de Droit Coutumier contre la papauté pour l’hébergement d’un fugitif recherché par la justice : le démissionnaire Pape Benoît, Joseph Ratzinger.

L’accord intervient après qu’un nouveau témoignage confirme l’implication de Ratzinger dans un sacrifice rituel d’enfant aux Pays-Bas en Août 1987.

« J’ai vu Joseph Ratzinger assassiner une petite fille dans un Château Français à l’automne 1987, relate le témoin, qui était un participant régulier dans un culte rituel de torture et d’assassinat d’enfants ».

« C’était affreux et horrible, et cela n’a pas seulement eu lieu une fois. Ratzinger participait souvent. Lui et le (Cardinal Catholique Hollandais) Alfrink et (le fondateur du Bilderberg) : le Prince Bernhard étaient parmi les hommes les plus importants qui participaient.

Ce nouveau témoin confirme les faits relatés par Toos Nijenhuis, une femme hollandaise qui a témoigné publiquement le 8 mai dernier avoir vu de ses yeux des faits similaires de crimes impliquant Ratzinger, Alfrink et Bernhard. (voir :

http://www.youtube.com/watch?v=-A1o1Egi20c&feature=youtu.be )

Juste après sa démission historique du 11 février 2013, Joseph Ratzinger a été inculpé de crimes contre l’humanité le 25 février 2013 par le Tribunal International de Droit Coutumier basé à Bruxelles, et un mandat d’arrêt international a été émis à son encontre. Depuis lors, il est en cavale contre l’arrestation dans la Cité du Vatican depuis le décret du présent Pape Francis.

La mise à jour de cet élément met en évidence la complicité du Vatican dans l’assassinat d’enfants, accélérant l’accord d’un groupe de politiciens Italiens travaillant avec l’ITCCS pour conduire un procès dans un Tribunal de Droit Coutumier, contre la Papauté actuellement représentée par le pape Francis, Jorge Bergoglio, et d’avoir hébergé Ratzinger complice de ses propres crimes de guerre. Les politiques ont négocié des rapprochements avec l’ITCCS et leurs représentants depuis le 22 septembre dernier.

« Nous envisageons de réviser et pourquoi pas d’abroger le Traité de Latran de notre pays avec le Vatican, dont les actions offrent un refuge aux violeurs d’enfants, ce qui assurément confirme la définition d’organisation criminelle transnationale selon le droit International » a indiqué le porte parole d’un des politiciens.

En réponse, et durant la semaine du 7 octobre lorsque ces nouvelles allégations ont été mises à jour, le Vatican a commencé une série d’attaques contre les groupes ITCCS en Europe qui travaillent sur les dossiers et documents impliquant des cultes et rituels meurtriers de l’église.

Des sabotages ont été organisés et payés contre l’ITCCS travaillant en Hollande et en Irlande durant la semaine et le 14 octobre le site web principal ITCCS a été détruit par les mêmes saboteurs.

Nos sources politiques à Rome ont révélé que ces attaques ont été payées et coordonnées à travers l’Office au Vatican, l’agence d’espionnage connue en tant que « la Sainte Alliance » ou l’Entité, et leur bureau affilié «d’Opérations Crapuleuses » le Solidalitium Pianum établit à Rome en 1913. Ils ont impliqué également les agents du Nonce Apostolique de Hollande, l’Archevêque André Dupuy qui avait des contacts directs avec les saboteurs, « Mel et Richard Ve » et avec l’Archevêque de Dublin, Diarmuid Martin qui a payé des dessous de table pour interrompre le travail de l’ITCCS en Irlande.

De toute évidence, le Vatican panique. C’est un bon indicateur a commenté le secrétaire du terrain du Tribunal d’ITCCS Kevin Annett aujourd’hui depuis New York City.

La marée politique est montée contre l’église et il n’est plus possible pour les assassins d’enfants en robe de se cacher derrière le Traité de Latran. Et dans ces convulsions mortelles la hiérarchie de l’église utilise ses méthodes mensongères et de désinformations pour détourner l’attention du public de leur propre culpabilité criminelle.

En réponse à ces dernières nouvelles et au renouvèlement d’attaques de son travail, la direction générale d’ITCCS de Bruxelles aujourd’hui a fait l’annonce suivante aux média et leurs agences affiliées dans près de 26 pays :

1 – Durant le mois de novembre, notre réseau va organiser une conférence de presse mondiale à Rome avec les politiciens Italiens pour annoncer une nouvelle phase de notre campagne d’information afin de destituer le pouvoir séculaire du Vatican. Cette campagne inclura le lancement d’une nouvelle procédure en justice selon le Droit Coutumier contre l’actuel Pape Francis et ces agents pour complicité dans des crimes contre l’humanité, cultes et rituels meurtriers.

2- Pour préserver ces efforts, notre principal site internet www.itccs.org a été ré-ouvert et protégé selon de nouvelles procédures de sécurité. De plus, dorénavant toutes les sections d’ITCCS exerceront selon une charte officielle que tous ces membres doivent signer et inscrire une déposition. Une copie de cette charte sera mise en ligne sur itccs.org et sera destinée à toutes nos sections.

3- Pour les informations, notre précédent site web télévisuel sur www.itccs.tv est compromis et saisi par des opérateurs payés et reconnus sous les pseudonymes « Mel et Richard Ve », qui agissent de façon délibérée de manière à obscurcir le travail de l’ITCCS et la réputation de Kevin Annett, notre secrétaire sur le terrain. Ni « Mel et Richard Ve » ni itccs.tv ne sont affiliés ou représentent l’ITCCS.

Jorge Bergoglio (pseudonyme Pape Francis) et les autres officiels du Vatican font l’objet d’une instruction criminelle pour des infractions atroces impliquant le trafic, la torture et l’assassinat d’enfants. Nous déconseillons à toute personne de soutenir Bergoglio et ses agents sous peine de condamnation sommaire pour participation à une conspiration criminelle prouvée émanant de la Curie et de l’Office Romain du Pontife.

Veuillez rester en alerte pour de prochaines nouvelles et poursuites.

Ce communiqué d’information a été initié le 28 octobre 2013, par la direction générale du Tribunal International Contre les Crimes de l’Eglise et de l’Etat à Bruxelles, Belgique.

= =  =

Les accords de Latran (1929) qui ont instaurés le Vatican comme un état indépendant, signataires:

Cardinal Pietro Gasparri représentant plénipotentiaire pour le Vatican

Benito Mussolini, 1er ministre du gouvernement italien de monarchie constitutionnelle (Victor-Emmanuel II).

Le traité (à lire, très, très instructif…):

http://www.axl.cefan.ulaval.ca/europe/Vatican-Latran.htm

La Cité du Vatican:

http://www.axl.cefan.ulaval.ca/europe/Vatican.htm

A noter: La Cité du Vatican est le seul état au monde qui n’est pas membre de l’ONU et donc signataire d’aucuns traités internationaux, il n’est qu’un “observateur”.