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Charles III d’Angleterre, pourriture royaliste, secte, crimes contre l’humanité et génocide autochtone au Canada, la saga continue devant un tribunal international (Kevin Annett & Tribunal International de Droit Coutumier)

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WilliamCombes
William Combes… témoin assassiné par la « couronne »

Le roi Charles d’Angleterre lié aux meurtres des enfants du pensionnat de Kamloops et du témoin William Combes, des témoins décrivent des rituels meurtriers au Canada et au château gallois de Carnarvon

Kevin Annett

10 octobre 2022

~ Reçu par courriel et traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 Londres, GB:

 Aujourd’hui, en ce jour du 58ème anniversaire de la disparition permanente de dix enfants du pensionnat pour Indiens de Kamloops au Canada, de nouvelles preuves ont fait surface, liant le monarque anglais Charles à leur destin fatal ainsi que celui de bien d’autres enfants natifs.

 Un groupe de personnes ont présenté leur déclarations par procès-verbal au tribunal spécial qui s’est réuni pour enquêter sur la complicité de Charles à la fois dans l’enlèvement de dix enfants du pensionnat pour Indiens de Kamloops par la reine Elisabeth II et le prince Philip le 10 octobre 1964 et l’assassinat du témoin oculaire William Combes en février 2011.  (Breaking News, September 19/20, 2022: King Charles ordered to appear before International Tribunal over the death of William Combs and Others. – Murder by Decree)

 D’après le bureau d’information publique du tribunal,

 “Notre tribunal a reçu ce jour des déclarations sous serment de citoyens canadiens et britanniques. Ils affirment avoir été les témoins de la participation personnelle de Charles Mountbatten de Windsor, alias le roi Charles III d’Angleterre, dans des cérémonies impliquant des enfants amérindiens qui se sont déroulées dans le château de Carnarvon au Pays de Galles et dans l’ancienne école catholique pour Indiens de Fort Providence au Canada, respectivement les 30 octobre 1964 et 11 juillet 1970.

 La première cérémonie impliqua le meurtre rituel de Cecilia Arnold, 10 ans et d’Edward Arnuse, 10 ans, deux survivants des enfants originellement enlevés par les parents de Charles au pensionnat de Kamloops. La seconde cérémonie impliqua un meurtre rituel similaire d’un nombre indéterminé d’enfants Inuit fournis par le clergé du pensionnat pour Indien de l’église catholique du Sacré Cœur des Territoires du Nord-Ouest (North West Territories)

 Un autre témoin, ancien employé du gouvernement, affirme que le prince Charles avait une connaissance personnelle et approuva un ordre spécial d’assassinat émis par le MI6 britannique à l’encontre du témoin Wiliam Combes, le seul témoin oculaire vivant des enlèvements de Kamloops le 10 octobre 1964. Combes est subséquemment décédé d’un empoisonnement par arsenic qui lui fut administré au St Paul’s Catholic Hospital de Vancouver, le 26 février 2011.” (See nurse Chloe Kirker’s statement at (38) Eyewitness to medical murder of William Combes – YouTube)

 Ces nouvelles preuves et la documentation les accompagnant ont été enregistrées dans les scellés du tribunal et seront présentées dans la session d’ouverture qui se tiendra le mardi 1er novembre 2022. Charles Mountbatten-Windsor a reçu une convocation officielle de se présenter devant le tribunal.

 Plus de nouvelles sur : www.murderbydecree.com sous le label ITCCS Updates  et chaque dimanche sur www.bbsradio.com/herewestand à 18:00 fuseau Est.

 Ce qui suit est une élaboration et commentaires de Kevin Annett, Aigle à la voix portante, conseiller spécial auprès du procureur du tribunal.

enlevement

 Émis par le tribunal de la Cour Internationale de Justice de Droit Coutumier (CIJDC), le lundi 10 octobre 2022

https://youtu.be/ziXmCmmRK4U

Here We Stand, October 9, 2022 | BBS Radio

Dix jours avant son assassinat par décret royal, William Combes me rencontra au café Ovaltine sur Hastings Street dans la ville de Vancouver, CB. Il était plus heureux qu’à l’accoutumée parce que notre mouvement venait juste d’occuper une autre église et, dans le halo de cette victoire, William avait arrêté l’alcool, cette substance si importante pour lui faire oublier les tortures qu’il avait endurées, enfant, au moyen d’un aiguillon à bétail électrifié. Avec ce sourire timide, il me tendit quelques uns des poèmes qu’il venait d’écrire, l’un d’entre eux lisait :

 Truth can’t be written on dead hearts and minds that think they know.
The whites all talk of healing but they’re sicker than they know.
I still remember what they’ll never let themselves see:
Rez school babies crying all night, saying, “Billy, I’m hungry, please feed me!”
So Georgie and me we hunted for food, raiding the orchards at midnight,
Then I froze! I saw figures and a strange light, priests bending over a hole.
“Georgie, who are they?”
“Shh!” he said, “They’re burying another one! Be quiet or we’ll be dead too!”
I still have nightmares, the screams of the babies never leave, and the ones in the ground, saying,
“Billy, Billy, set me free!”
Those dreams and those faces I still can see, for the murder at the Kamloops residential school, I will tell it all:
I saw! I saw! I saw!

***

La vérité ne peut pas être écrite sur des cœurs et des esprits qui croient savoir.
Les blancs parlent tous de cicatrisation mais ils sont plus malades qu’ils ne le pensent.
Je me souvient encore de ce qu’ils ne se permettront jamais voir :
Des bébés de pensionnat pleurant toute la nuit, disant “Billy, j’ai faim, donne-moi à manger s’il te plaît!”
Ainsi Georgie et moi dénichèrent de la nourriture, pillant les vergers à minuit,
Puis, je me suis figé ! J’ai vu des visages et une étrange lumière, des prêtres penchés au dessus d’un trou.
“Georgie, qui sont-ils ?”
“Chut !” Dit-il, “Ils en enterrent un autre ! Silence ou nous mourrons aussi !”
J’ai toujours des cauchemars, les hurlements des bébés ne me quittent jamais et ceux dans la terre qui disent,
“Billy, Billy, libère-moi !”
Ces rêves et ces visages, je les vois toujours, de l’assassinat au pensionnat de Kamloops, je dirai tout :
J’ai vu ! J’ai vu ! J’ai vu !

 Après avoir lu les poèmes de William, il me demanda de les garder pour lui. Nous nous serrâmes la main, mais nous ne nous dîmes pas adieu, parce que nous étions attendus de nous rencontrer de nouveau ce même mois à Londres en Angleterre, où William devait parler à notre cour de droit coutumier au sujet de ce qu’il vit la reine Elisabeth II faire à Kamloops le 10 octobre 1964. Mais la couronne frappa la première. Dix jours plus tard, William Arnold Combes était mort des suites d’un empoisonnement à l’arsenic.

Ceux qui ont tué mon ami pensent que suffisamment d’assassinats, d’enterrements de minuit et de mensonges administratifs peuvent réécrire l’histoire et effacer les mémoires. Mais fort heureusement, nous ne pouvons pas contrôler la vérité, parce qu’elle vient d’ailleurs et possède une vie et une force en elle-même qui érode finalement le temps et le crime. Et donc maintenant, même l’énorme mensonge construit par la couronne et l’église autour de leurs camps de la mort chrétiens, s’effondre.

Aujourd’hui, il s’est effondré encore un peu plus. William Combes est rescuscité et pointe son doigt accusateur sur les tueurs au travers de témoins vivants qui disent à notre tribunal qui a tué William et dix des enfants de Kamloops et des dizaines de milliers d’autres innocents. Et ce doigt est pointé directement sur Charles Mountbatten-Windsor, le soi-disant roi d’Angleterre.

Voici ce que nous savons jusqu’ici :

1.   Au crépuscule du samedi 10 octobre 1964, dans les collines au dessus de Dead Man’s Creek, 65km à l’ouest de Kamloops, huit des dix enfants qui furent enlevés par Elisabeth II et son mari le prince Philip Mountbatten-Windsor, du pensionnat pour Indiens catholique de Kamloops, furent rituellement et brutalement assassinés. Nous savons d’un ancien officier de la sécurité britannique à la retraite qu’à la fois Elisabeth et Philip étalent présents au rite. Deux des dix enfants furent maintenus en vie et emmenés en Angleterre, au château de construction romaine du nord du Pays de Galles, Carvarnon. Ces deux enfants s’appelaient Cecilia Arnold une fille de la nation Salish de Kamloops et Edward Arnuse, un métis de Quesnel. Les deux enfants étaient âgés de 10 ans. A peine deux semaines plus tard, à minuit au Samhain, 30 octobre 1964, Cecilia et Edward furent rituellement violés, torturés, tués et sujets d’actes de cannibalisme dans les sous-sol de la crypte du château de Carvarnon, par une assemblée du culte du Vatican du Neuvième Cercle. Présents et activement participants à cette orgie sanglante furent Philip Mountbatten-Windsor et son fils aîné Charles, qui fut introduit dans le culte cette nuit là : ce même homme qu’ils appellent maintenant le roi d’Angleterre.

2.   Le 1er juillet 1969, Charles fut investi de l’ordre du Prince de Galles dans ce même endroit, au cours d’une cérémonie qui eut lieu au château Carvarnon. Exactement un an plus tard, le 1er juillet 1970, Charles Mountbatten-Windsor commença sa première visite officielle au Canada avec ses parents et sa sœur Anne. La destination finale de cette soi-disant “tournée royale”, fut des communautés aborigènes rurales dans les provinces du Manitoba et à Fort Providence dans la province des Territoires du Nord-Ouest. Et là, dans un autre pensionnat pour Indiens catholiques appelée Sacré Cœur, des enfants aborigènes une nouvelle fois moururent aux mains des Mountbatten-Windsor et de leurs complices du Vatican.

3.   Dans cet océan de sang appelé pensionnats pour Indiens où le meurtre d’enfant était la norme, ces assassinats furent maintenus dans le plus grand secret et la terreur. Mais des années plus tard, le seul témoin oculaire en vie de l’enlèvement de Kamloops parla publiquement de ce qu’il avait vu. Il fut alors ordonné par décret royal, que William Combes soit assassiné par le service action du renseignement extérieur britannique MI6 et sa contre-partie au sein de la Gendarmerie Royale du Canada (GRC) : spécifiquement, par la division “E” de la police montée du Canada, sous l’autorité de son inspecteur coordinateur des “opérations secrètes”, Peter Montague.
Le 19 février 2011, William fut enlevé de force de son hôtel taudis d’East Pender Street de Vancouver par trois gendarmes de la GRC et emmené à l’hôpital catholique St Paul de Vancouver.
L’infirmière de William, Chloé Kirker, déclare sous serment, qu’il était en bonne santé et qu’il ne présentait aucun symptôme de la maladie portée sur son certificat de décès : méningite tuberculeuse. Mais dès le 23 février, il développa ce qui est appelé les “lignes de Mees” sur ses ongles, ce qui indique un empoisonnement par arsenic. Et pourtant, l’infirmière Kirker fut ordonnée par les administrateurs de l’Hôpital St Paul, de laisser William sans alimentation intraveineuse, favorisant ainsi sa déshydratation et donc permettant au poison de se disséminer plus rapidement et plus fatalement. Après la mort de William, l’infirmière Kirker fut menacée pour qu’elle ne parle de rien de cette affaire. Après avoir été soumise à plusieurs harcèlements allant jusqu’aux menaces de mort, elle démissionna et quitta le pays.

4.   La médecin légiste de Vancouver, Dr Claire Thompson, mit près de quatre mois pour établir un rapport sur le décès de William Combes. Le 13 juin 2011, Mme Thompson déclara officiellement que William Combes était décédé “de tuberculose disséminée”, ce malgré l’absence totale de symptômes tuberculeux et toutes les indications d’un empoisonnement par arsenic. Mme Thompson refusa de répondre à toute question concernant le décès de William Combes. De fait, le bureau de médecine légale de Vancouver a menacé quiconque douterait publiquement du rapport légiste, de poursuites judiciaires.

5.   William Combes est décédé la même semaine où Kevin Annett fut invité par écrit par le conseil des anciens de la nation mohawk, pour commencer une enquête sur des charniers, et fosses communes d’enfants pensionnaires de l’ancien pensionnat de l’église anglicane de Brantford en Ontario : la même école “trou marécageux” (Mush Hole) où des membres des familles royales britannique et hollandaise enlevaient de manière routinière des enfants aborigènes, ce pendant plus d’un siècle. Une source interne de l’église ayant des preuves considérables de ces enlèvements et des assassinats rituels des enfants du “Mush Hole”, Leona Moses, fut officiellement réduite au silence par l’archevêque de l’église anglicane Fred Hiltz, après l’apparition de Kevin Annett à Brantford au printemps 2011.

Hiltz a agi sous les instructions directes de l’archevêque de Canterbury Justin Welby, d’après Leona Moses. Mais Leona est décédée est ses preuves accablantes ont été détruites dans un incendie après le début de l’enquête de Brantford et sur le site des charniers. Avant cela, Kevin s’est rendu à Londres en Angleterre pour rechercher dans les archives du Mush Hole. Il fut sommairement arrêté et expulsé d’Angleterre le 26 mai 2011 ; trois mois jour pour jour après l’assassinat de William Combes.

Tout ceci prouve une fois de plus la nature meurtrière et criminelle de la couronne britannique et de ses complices en génocide du Vatican et de l’église anglicane. Depuis bien des années, nous avons exposé et prouvé ces crimes dans des cours de justice et par la souffrance et le sang des témoins oculaires de ces crimes, comme William Combes. Mais les criminels sont toujours à la barre et ils se sont auto-absous de tout crime et ont effacé leurs atrocités ; ils effacent maintenant les traces mêmes de leur effacement. Ainsi, le génocide peut continuer et continue.

Nous avons appris qu’il n’y a aucune possibilité de justice au sein de leur système, c’est pourquoi nous avons créé notre propre système d’enquêtes et nos cours de justice en dehors de leur jurisdiction. Notre tribunal actuel, qui traduit le roi Charles en justice est une continuation de cette lutte. Mais nous nous armons également  avec les moyens de faire exécuter le verdict de ce dernier procès en date, en bâtissant notre propre république de droit coutumier qui peut lutter et vaincre ces crimes contre l’humanité. Nous sommes engagés dans une guerre, une lutte à mort contre la tyrannie et l’assassinat de masse ; le premier pas pour résister à cette malfaisance, est de collectivement déclarer notre indépendance de leur système génocidaire de Londres, Rome, Pékin ou d’où que ce soit.

Si nous refusons d’honorer et d’apprendre de nos héros tombés comme William Combes, non seulement déshonorons-nous leur sacrifice pour nous, mais nous assurons à terme, notre propre destruction. Rappelez-vous : ramassez leur épée tombée et continuez le combat ; ne laissons pas les ténèbres avoir le dernier mot sur l’humanité.

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Stèle à la mémoire de William Combes, Vancouver

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« Meurtre par décret, le crime de génocide au Canada »
PDF en français, cliquez sur la couverture

Le pape François reconnaît le crime de génocide de l’église catholique dans les pensionnats pour Indiens du Canada !! Action immédiate en justice mise en branle (TICEE / Kevin Annett)

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Auparavant : « Stop au pape : les dessous de la visites pontificale au Canada du 23 juillet 2022 »

L’admission par le pape du crime de génocide au Canada déclenche un mouvement de mise en arrestation aux Nations-Unies

Le pape peut être détenu et la richesse et biens du Vatican saisis sous les termes de la convention internationale de l’ONU sur le génocide

Les accords financiers de la Chine avec le Vatican maintenant sur la sellette et remis en question

https://youtu.be/wer1-iS-BdI

Iqaluit, Canada:

Le pape François 1er (Jorge Bergoglio) a admis aujourd’hui qu’un génocide fut commis dans les écoles pensionnats pour Indiens su Canada dont la majorité étalent gérés et administrés par son église catholique romaine. (Pope says genocide took place at Canada’s residential schools for Indigenous children | CBC News)

Bergoglio a fait l’admission publique à des journalistes après s’être empressé de quitter le Canada afin d’éviter des manifestants.

L’admission de Bergoglio a déclenché une action immédiate auprès de l’ONU afin de mettre en application la Convention de l’ONU contre le génocide et mettre Bergoglio en état d’arrestation immédiate en tant qu’officier fiduciaire d’un corps constitué criminel.

D’après des sources diplomatiques, plusieurs pays se préparent à mettre en place une motion afin d’inculper Bergoglio et d’autres officiels du Vatican devant l’assemblée générale de l’ONU et la Cour Pénale Internationale (CPI).

Sous les termes de la Convention, les régimes qui admettent le génocide doivent être traduits en justice et punis et peuvent avoir leurs biens saisis en avoir pour les crimes commis.” A dit un conseiller juridique à un des pays.

“Cela ne fait aucune différence si le régime est séculier ou religieux. Leurs hauts-fonctionnaires doivent être traduits en justice par la CPI et les tribunaux locaux.”

Encore plus cataclysmique pour l’église de Rome, est que l’accord financier signé entre Bergoglio et les officiels chinois à Prince Rupert le 23 juillet est maintenant en danger, tout comme l’est la Banque du Vatican et son soutien de l’économie globale chinoise.

“Pékin ne peut plus dépendre de l’IOR (la Banque du Vatican) si ses biens sont soumis et sont la cible à une enquête criminelle”, a dit le conseiller légal. “Ceci ébranle toute l’alliance Pékin-Rome.”

Kevin Annett (secrétaire exécutif du TICEE), qui a mené la campagne pour exposer et mettre en accusation le crime de génocide au Canada commis et géré par l’église, a salué l’action à l’ONU mais a aussi appelé à la saisie immédiate des terres et bâtiments de l’église catholique comme réparations pour “des siècles d’assassinat de masse par une église qui a admis le génocide”.

“Ce n’est pas un accident si Jorge Bergoglio s’est dépêché hors du Canada peu de temps après que la mairie de la ville d’Iqaluit ait annulé l’exonération d’impôt de l’église dans leur communauté.” a dit Annett.

“Le monde s’éveille à ce monstre paré de l’aparat religieux. Chaque niveau du gouvernement doit faire comme Iqaluit et arrêter de soutenir les tueurs d’enfants. S’ils ne le font pas, ils sont complices d’un énorme crime.”

Annett a aussi annoncé que la prochaine étape de la campagne pour stopper le financement et déstabiliser l’église de Rome au Canada et mondialement, commencera cette semaine.

Cette confession de culpabilité donne à tout le monde le feu vert pour cesser le financement et abattre le pouvoir de Rome et pour reconquérir l’énorme richesse accumulée, que l’église catholique nous a volée à tous. Nous et nos alliés des peuples indigènes, allons occuper les églises catholiques et réclamer le retour des territoires volés.

“Nous allons aussi présenter publiquement une facture de plus de 1 milliard de dollars au gouvernement canadien et demander le retour du transfert secret et illégal de l’argent des contribuables canadiens dans les coffres de la Banque du Vatican, rien que sur ces deux dernières années. Et comme ils ne rendront sans doute pas cet argent volé, nous le reprendrons nous-mêmes en saisissant l’argent des offrandes et des deniers du culte.

Pour plus d’information et pour rejoindre cette campagne, contactez republicnationalcouncil@protonmail.com ou angelfire101@protonmail.com .

Voir www.murderbydecree.com et www.republicofkanata.org

https://youtu.be/wer1-iS-BdI

Publié le 30 juillet 2022 comme communiqué joint du Tribunal International contre les Crimes de l’Eglise et de l’Etat et la souveraine république du Kanata.

(Traduction Résistance 71, 31 juillet 2022)

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MaJ du 1er août 2022 : Jo a compilé une foule d’info que nous avons conjointement publiées depuis des années sur un très bon billet récapitulatif à lire et diffuser sans aucune modération. Notre émancipation de la tyrannie étatico-marchande passe par la mise à bas du colonialisme et du système qui en est responsable. Qu’on se le dise et agisse en conséquence…

Lire la traduction de Résistance 71 du contre-rapport à la CVR du Canada :

“Meurtre par décret, le crime de génocide au Canada” (PDF)

Et aussi, lire et diffuser :

“Païens en terre promise, décoder la doctrine chrétienne de la découverte” de Steven Newcomb

« Effondrer le colonialisme », Résistance 71

“Comprendre la loi coloniale pour mieux la démonter1ère partie / 2ème partie

“Nous sommes tous des colonisés”, Résistance 71

« Effondrer les empires coloniaux par apostasie collective », JBL1960

« L’antéchrist », Friedrich Nietzsche

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Christianisme et Nouveau Monde…

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« J’accuse »… Lettre ouverte à Mary Simon, Gouverneur Général du Canada sur le génocide passé et présent et les crimes du pape François 1er, de l’église et de l’état (Kevin Annett)

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J’ACCUSE :

Lettre ouverte à Mary Simon, Gouverneur Général du Canada

De Kevin D. Annett, M.A., M.Div.             

Secrétaire exécutif du Tribunal International contre les Crimes de l’Eglise et de l’Etat (TICEE)

https://youtu.be/o-1KwXmt2wo

Le 26 juillet 2022

Mme Simon,

J’ai été particulièrement choqué lorsque j’ai lu votre déclaration auto-gratifiante sur le fait d’être le premier gouverneur général du Canada indigène. En fait, vous avez bien peu à célébrer en ce premier anniversaire de votre nomination lorsque le grand chef officier de l’église qui a exterminé tant de gens de votre peuple est sur notre sol avec la bénédiction et la coopération officielles de votre bureau.

Il serait bien plus honnête et certainement plus respectueux pour les légions d’enfants indiens assassinés dans les pensionnats, de déclarer une journée nationale de deuil.

C’est un fait avéré établi légalement et reconnu par votre propre gouvernement que pendant plus d’un siècle, l’église catholique romaine a mené un génocide délibéré qui a tué plus de 60 000 enfants autochtones dans les pensionnats pour Indiens à travers le Canada, ce d’après un contrat approuvé par l’église et le Privy Council d’Ottawa en 1910.

C’est un fait avéré et établi par la Cour Suprême du Canada que les dirigeants de l’église catholique, de l’église anglicane et de l’église unifiée du Canada qui ont géré ces “écoles” assassines sont responsables personnellement et par procuration de ces crimes et peuvent être traduits en justice.

C’est un fait et un requis sous la Convention sur le Génocide de l’ONU, dont le Canada est signataire, que de telles “traductions en justices et peines assorties” doivent avoir lieu et être exécutées.

Et pourtant, c’est un fait que, en violation de la loi internationale, pas un seul représentant des églises ou de l’état, n’ait été mis en accusation pour ces crimes au Canada et que votre gouvernement et ses tribunaux ont aidé et permis une telle obstruction de la justice en dissimulant de manière active les crimes commis dans les pensionnats pour Indiens et ont légalement exonéré et protégé les dites églises coupables ainsi que leurs représentants.

C’est un fait, que Jorge Bergoglio, alias “le pape François”, est personnellement et corporellement responsable de ces crimes en tant que chef représentant fiduciaire de l’église catholique apostolique et romaine et qu’il soutient et maintient les politiques et attitudes qui ont causé le génocide dans les pensionnats pour Indiens, ceci incluant la politique vaticane et conspiration criminelle connue sous le vocable de Crimen Sollicitationas, qui violent la loi en cachant officiellement, les viols, tortures et mises à mort d’enfants au sein de l’église catholique romaine.

C’est un fait, que sous la loi internationale, Jorge Bergoglio a été condamné par des tribunaux internationaux de conscience pour avoir commis et avoir caché des crimes contre des enfants et contre l’humanité, au Canada, en Europe et en Argentine et qu’un mandat d’arrêt citoyen a été émis contre lui, que la police, les tribunaux et le public ont pour devoir d’exécuter.

C’est un fait que les conseils des anciens traditionnels de cinq nations indigènes du Canada ont banni Jorge Bergoglio ou “le pape François”, de leurs territoires et ont appelé à son arrestation immédiate en tant que danger réel et présent à leurs enfants et leurs communautés.

C’est un fait que le déplacement, la destruction et l’extermination des nations indigènes et le trafic et l’assassinat de leurs enfants, continuent aujourd’hui à travers le Canada aux mains de l’église catholique romaine, de la GRC et des entreprises chinoises, ce grâce aux lois qui ont été votées par les gouvernements Trudeau et Harper.

C’est un fait qu’il en incombe à vous-même, Mary Simon, en tant que chef d’état officiel du Canada, de reconnaître ces faits indiscutables et d’agir en conséquence, ceci incluant l’aide à apporter à la mise en état d’arrestation de Jorge Bergoglio, dans le cas contraire vous serez tenue pour complice de ces crimes.

Finalement, c’est un fait que malgré ces requis légaux irréfutables et spécifiques, le crime de génocide et sa dissimulation continue au Canada à cause de la complicité officielle active de chaque niveau de votre gouvernement et de votre système judiciaire et que vous, Mary Simon, portez la responsabilité personnelle et par procuration de ces crimes perpétrés sans discontinuation.

Ainsi donc, JE VOUS ACCUSE, vous, Mary Simon, de trahir vos ancêtres, les liens de parenté indigènes assassinés et votre responsabilité publique, en utilisant votre fonction pour aider et permettre des pouvoirs criminels à agir et de perpétuer un crime contre l’humanité ininterrompu ainsi que de participer à une conspiration criminelle.

J’ACCUSE Elisabeth de Windsor, alias la “reine d’Angleterre”, la chef d’état officielle et de la condamnée église anglicane, d’être de principales actrices de ce crime et de cette conspiration et d’avoir personnellement kidnappé et fait disparaître dix enfants du pensionnat pour Indiens catholique de Kamloops le 10 octobre 1964, en compagnie de son mari Philip.

J’ACCUSE Jorge Bergoglio, alias “le pape François”, d’être un acteur principal de ce crime et de cette conspiration, d’avoir personnellement violé, torturé et assassiné, trafiqué des enfants en Argentine, en Hollande, en Belgique, au Pays de Galles, en Italie et au Canada entre 1981 et aujourd’hui et de complicité dans la mort de deux enfants indigènes à l’Est de Prince Rupert, Colombie Britannique, à ou vers minuit le 23 juillet 2022.

J’ACCUSE Justin Trudeau, premier ministre du Canada, d’être un acteur principal de ce crime et de cette conspiration et d’avoir commis un acte de trahison et autres actions criminelles pour et sous paiement du gouvernement chinois et de ses entreprises.

J’ACCUSE Ivan Jurkovic, le nonce du pape au Canada et les cardinaux Gerald Lacroix et Thomas Collins, d’être des acteurs principaux de ce crime et de cette conspiration, et de dissimuler le trafic, la torture, le viol et l’assassinat d’enfants indigènes et autres par le clergé de l’église catholique apostolique et romaine à travers le Canada, à Québec City, à Cornwall en Ontario et entre Prince Rupert et Prince George en Colombie Britannique.

J’ACCUSE Brenda Lucki, commissaire de la Police Montée Royale canadienne, d’être une actrice principale de ce crime et de cette conspiration et d’aider au crime de trahison, de trafic de drogue et de mineurs et d’enlèvement et d’assassinat de personnes indigènes sur la côte ouest canadienne, en collusion avec Justin Trudeau, le gouvernement chinois, Jorge Bergoglio et l’église catholique romaine.

J’ACCUSE Roseanne Archibald, Roseanne Casimir et autres officiels aborigènes financés par l’état d’être des acteurs principaux dans ce crime et cette conspiration et d’aider le Canada et le Vatican à détruire les preuves de leur assassinat des enfants dans les pensionnats pour Indiens et du génocide ininterrompu contre le peuple indigène.

J’ACCUSE Cong Peiwu, ambassadeur de Chine au Canada et Dai Houliang, le directeur de Petrochina Ltd., d’être des acteurs principaux de ce crime et de cette conspiration et de planifier, d’aider à l’enlèvement et au meurtre de personnes indigènes sur la côte ouest du Canada, ce en collusion avec Justin Trudeau, Jorge Bergoglio, Brenda Lucki et autres et de subvertir activement les lois de souveraineté du Canada.

J’incite par la présente ces personnes accusées à démissionner de leurs fonctions et de se rendre afin d’être traduits en justice ou pour la mise en exécution des peines déjà prononcées à leur encontre en tant que criminels condamnés.

Je charge par la présente la police, les tribunaux et le peuple du Canada ainsi que les nations indigènes à aider à la mise en arrestation de ces personnes et de leurs complices, ce en accord avec le verdict parfaitement légal et les mandats d’amenée émis par l’International Common Law Court of Justice le 15 janvier 2022. (Breaking News from the International Common Law Court of Justice, January 15, 2022 (GMT) Big pharma, government, church leaders face arrest as Court convicts them of Genocide, prohibits injections – Murder by Decree ).

J’adresse cette accusation et cette inculpation à Mary Simon et aux autres personnes ci-dessus nommées et au peuple du Canada et des nations premières indigènes en ma capacité de secrétaire exécutif du Tribunal International contre les Crimes de l’Eglise et de l’Etat.

Je parle aussi en tant que personne qui a une connaissance et une expérience de tout ce qui est décrit dans cette missive et qui possède plus d’un quart de siècle de leadership dans la campagne publique d’exposition, de mise en accusation et d’arrêt de tous ces crimes haineux au Canada et dans le monde.

Que justice soit faite, arrêtons l’assassinat des innocents !

Kevin D. Annett / Eagle Strong Voice (signée dans l’original)

26 juillet 2022

(Traduction Résistance 71, 26 juillet 2022)

https://youtu.be/o-1KwXmt2wo

angelfire101@protonmail.com , www.murderbydecree.com , www.republicofkanata.org

= = =

Lecture complémentaire sur le sujet :

« Les dessous de la visite du pape François au Canada le 23 juillet 2022 » (Kevin Annett)

« Meurtre par décret, le crime de génocide au Canada » (Contre-rapport de la CVR par the TICEE)

« Nous sommes tous des colonisés ! » (Résistance 71)

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la bête immonde colonialiste…

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1er Juillet 2021 : Fête du Canada avec un ordre d’expulsion des églises catholique, anglicane et unifiée des territoires de 9 nations amérindiennes !

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SCH

Communiqué du Tribunal Canadien contre le Génocide

Ordre d’expulsion et de bannissement des églises catholique, anglicane et unifiée du canada par les anciens des nations indigènes Squamish, Gitxsan, Nuu-Chah-Nulth, Secwepemc, Tsilhqot’in, Cree, Anishinaabeg, Mohawk-Kanien’keha:ka et Mi’kmaq

Le 1er juillet 2021

Nous invoquons par la présente le Grand Esprit et la Loi de la Terre de nos nations en expulsant et bannissant à tout jamais de nos territoires vos églises, leurs officiels et leurs clergés et en saisissant la richesse et les propriétés de vos églises en tant que dédommagements partiels pour les crimes contre l’humanité que vous avez commis contre nos peuples.

En tant qu’envahisseurs étrangers, vos églises ont mené une guerre génocidaire contre nous, ont volé nos terres et nos ressources, kidnappé, torturé et assassiné des générations de nos enfants, détruit nos cultures et maintenu un régime répressif, de trafic sexuel et de génocide sur nos nations avec vos complices dans le crime que sont le gouvernement du Canada, la couronne britannique et le Vatican.

A compter de ce jour, si vous et vos officiels n’obtempèrent pas ou refusent de reconnaître cet ordre, vous ferez face à une arrestation immédiate pour violation criminelle de propriété.

Nous commençons par la présente, la saisie pacifique et la réclamation de vos bâtiments sacerdotaux, de vos terres et autres propriétés et richesse, ce au nom de notre peuple et des membres de nos familles assassinés.

Fait le 1er juillet 2021 avec le Tribunal Canadien contre le Génocide et les citoyens souverains de la république du Kanata

Postée publiquement et inscrite dans les archives du tribunal de nos nations et de la communauté internationale en accord avec le verdict légal et la condamnation issue du Tribunal International de Droit Commun du 25 février 2013 dans l’affaire The People v. Joseph Ratzinger, Elizabeth Windsor et al,

http://murderbydecree.com/the-itccs-org-archive/ )

Contact canadiangenocidetribunal@protonmail.com

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 le 1er juillet 2021 ~

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5 textes pour comprendre et éradiquer le colonialisme

« Païens en terre promise, décoder la doctrine chrétienne de la découverte », Steven Newcomb, 2008

« Comprendre le système de l’oppression coloniale par mieux le démonter », Steven Newcomb

« Comprendre le système de l’oppression coloniale pour mieux le démonter », Peter d’Errico

« Effondrer le colonialisme », Résistance 71

« Nous sommes tous des colonisés ! », Résistance 71

MPD1
« Meurtre par décret, le crime de génocide au Canada »

Résistance au colonialisme : Condamner et punir le crime de génocide au Canada (Kevin Annett)

Posted in actualité, altermondialisme, canada USA états coloniaux, chine colonialisme, colonialisme, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, militantisme alternatif, pédagogie libération, politique et social, résistance politique, société des sociétés, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , on 29 juin 2021 by Résistance 71

KA1
Kevin « Aigle à la voix profonde » Annett

Traîner en justice et punir le génocide au Canada : Un impératif sous la loi des nations

Une lettre ouverte aux gouvernements, médias et peuples du monde par Kevin Annett, M.A., M.Div.- Canadian Field Secretary, The International Tribunal of Crimes of Church and State (ITCCS)

29 juin 2021

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

Offert de bonne foi au delà de l’épais mur de la censure

 

“Lorsque la faute est un acte de l’État, il ne peut y avoir aucun regret et aucune justice.”

~ Simon Wiesenthal ~

“Les parties prenantes du contrat confirment que le génocide, qu’il soit commis en temps de paix ou en temps de guerre, est un crime qui tombe sous la juridiction du droit international qui les régit pour prévenir et punir… Les personnes qui commettent un génocide doivent être punies, qu’elles soient des dirigeants constitutionnels, des fonctionnaires d’état ou des individus à titre privé.”

~ Convention des Nations-Unies sur la Prévention et la Punition du Crime de Génocide, 1948 ~

Juste avant qu’il ne meure après un violent passage à tabac par la police de la ville de Vancouver, Johny Dawson me parla des enfants qu’ils enterraient de manière si routinière au pensionnat pour Indiens anglican de St Michel à Alert Bay en Colombie Britannique dans les années 1960.

“Ces corps étaient si petits, si diminuées. Je ne l’oublierai jamais. Diminués par le manque de nutrition. Mais nous n’avions plus de place [pour les enterrer], alors nous avons dû mettre les corps de ces enfants dans la grande chaudière du pensionnat. Les gendarmes de la police montée et les prêtres venaient pour nous superviser dans le boulot lorsqu’on les brûlait. Ils avaient pour habitude de rire et d’applaudir alors que nous faisions cette besogne. Le Frère Clancy m’a dit : ‘Il n’y a rien de mal à ça, c’est légal, nous ne faisons que résoudre le problème indien.’ Tout le monde alentour savait ce qu’il se passait, vous pouviez sentir cette odeur putride à des kilomètres à la ronde. Ils prétendent simplement aujourd’hui qu’ils ne savaient pas.”

L’assassinat délibéré de générations d’enfants indiens par l’église canadienne et l’État fut connu et rapporté durant des années, pendant un siècle ; tout comme est connu l’endroit exact de douzaines de charniers contenant les restes de ces pauvres innocents. Il n’y a que peu de temps que le monde a choisi d’en prendre connaissance, comme les membres de la famille d’un tueur en série, qui prétendent ne pas savoir ce qu’il y a sous leur maison. Mais l’ignorance d’un crime n’est pas un système de défense valide selon la loi, pour quiconque d’entre nous.

Durant le quart de siècle écoulé, contre toute attente et la censure, j’ai mené une campagne publique d’exposition au grand jour et de mise en accusation pour les morts de plus de 60 000 enfants aux mains des églises catholique, anglicane et unifiée du canada dans leurs mal-nommés “pensionnats pour Indiens”. Entre 1889 et 1996, toute action définie comme génocide par la Convention des Nations-Unies de 1948 s’est produite dans ces camps d’internement chrétiens, le tout avec la totale bénédiction et le financement de l’état canadien, de ses gouvernements et de la couronne britannique.

Dans ces facilités du meurtre et les hôpitaux indiens affiliés, les enfants étaient affamés de manière routinière, frappés et violés à mort, exposés aux maladies, stérilisés et utilisés comme cobayes humains pour des expériences ; ils étaient petit à petit torturés et menés à la mort par le clergé, les médecins et les personnels des pensionnats. Les preuves montrent que depuis 1910, un quota mensuel de morts était en place en tant que partie d’un plan général de dépopulation des aborigènes dans les régions occidentales du Canada, afin de la rendre “libres de tous païens”. Et pourtant, maintenant, en grave violation du droit international, ces églises criminelles et assassines ainsi que le gouvernement canadien font une entrave active et grave à la justice dans l’enquête sur leurs propres crimes. Ils sont même en train de façonner le narratif officiel sur ces crimes et de se blanchir de leurs atrocités, alors que le monde observe passivement.

Le penseur et écrivain hindou Krishnamurti observa qu’il ne faut que quelques personnes pour commettre un crime mais une communauté entière pour le cacher. Dans notre cas, les criminels furent plus nombreux que “quelques uns”, cela comprenant toute la société canadienne officielle et donc le camouflage se devait d’être absolu et il le fut. Où d’autre que dans un pays intrinsèquement génocidaire un taux de mortalité de quelque 60% dans des pensionnats, puisse faire la une des journaux en 1907 puis de nouveau en 2007 et ne déclenche pas une protestation ni une mise en accusation ? Le meurtre de masse des enfants a été normalisé, trivialisé dans mon pays. Ou des mots mêmes des officiels de l’Eglise Unifiée du Canada qui m’ont expulsé de mon sacerdoce en 1995 pour avoir parlé de notre holocauste domestique:

“Nous sommes au courant de toutes ces morts. Le seul problème, c’est que vous ayez écrit une lettre à ce sujet.”

Malgré tout le tumulte médiatique au sujet de “l’ouverture” des tombes des enfants morts dans les pensionnats, les scènes de crimes sont interdites au public et à la presse et ce par la même agence criminelle qui a fait creuser ces tombes et fosses communes : la police montée / gendarmerie royale du canada (GRC). Le gouvernement a été forcé de reconnaître que “quelques enfants” sont bien morts tout en enfouissant leur propres statistiques qui montrent que la moitié de ces enfants n’en sont jamais sortis vivants. Et les médias gérés par l’état canadien font le portait de générations d’extermination planifiée de ces enfants comme d’un crime sans criminels, bottant en touche le problème inévitable à confronter, à savoir: qui est responsable et comment et quand ils seront traduits en justice pour crimes contre l’humanité.

Le plus grand crime du Canada et son camouflage compte sur les trois secondes de capacité de mémoire de son peuple. En cinq occasions différentes depuis 1998, notre mouvement a mis au grand jour les preuves tangibles de 28 charniers dans les anciens pensionnats pour Indiens à travers la pays et ce dans l’indifférence la plus totale de la presse, de la police et du public en général. En octobre 2011, nous avons conduit une excavation accréditée en pensionnat mohawk de Brantford en Ontario, ce avec l’accord total du conseil local des anciens. L’excavation a produit des ossements qui furent analysés et qui confirmèrent qu’ils appartenaient à de jeunes enfants. Mais une fois de plus, pas un seul média n’a rapporté cette nouvelle pourtant historique.

Alors qu’est-ce qui est différent maintenant ? Pourquoi d’un seul coup d’un seul les charniers de ces enfants aborigènes sont devenus un sujet approuvé et acceptable pour les infos et le gouvernement ? Brièvement, parce qu’il est sécurisant maintenant pour le Canada de laisser ce problème faire surface dans une opération de pirouettage psychologique standard, puisque la plupart de ces charniers ont été détruits par la GRC et les conseils de bandes coloniaux financés par le gouvernement canadien. Le gouvernement a admis que depuis 1960 ses équipes de destruction de documents ont purgé les preuves incriminatoires des archives des pensionnats pour Indiens, ce incluant les archives des certificats de décès et les “journaux de bord” sorte de “main courante” des punitions quotidiennes. De plus, tous les survivants et témoins oculaires  ont été réduits au silence par compensation financière ou par baillonnement légal de confidentialité. Alors n’est-ce pas le meilleur moment pour que le gouvernement Trudeau fasse un grand geste public, miné qu’il est de ce scandale grandissant ne pouvant plus resté sous silence de sa complicité dans la prise en main par la Chine de l’économie canadienne ?

La vérité est que l’annonce récente des charniers d’enfants n’est rien d’autre que l’épisode final d’une longue campagne de l’Église et de L’État canadiens pour cacher leurs crimes. Les preuves sont une fois de plus annihilées par les perpétrateurs du crime. Ceci, bien entendu, constitue le comportement standard de tout régime génocidaire dans l’histoire. Le véritable problème aujourd’hui n’est pas ce qu’un tel régime fait pour se protéger, mais ce que le reste de l’humanité est obligé de faire pour y mettre un terme.

Le droit international est très clair en cette petite chose qu’est le génocide : les coupables qu’il soient petits ou grands, doivent être poursuivis, condamnés et punis. C’est du moins la théorie sur le papier. En pratique, la Convention des Nations-Unies contre le Génocide n’a agi que deux fois depuis sa mise en place en 1948, dans les cas du Rwanda et de la Serbie. Aucune grande puissance majeure, qu’elle soit séculière ou religieuse, n’a jamais été traînée en justice pour génocide et ce pour la très simple raison qui me fut expliquée par un ancien de la diplomatie internationale très expérimenté et siégeant à L’ONU en 2008 :

“Toute nation occidentale a commis ces crimes contre les peuples aborigènes [de leurs colonies], donc personne ne veut ouvrir cette boîte de Pandore. C’est une loi non écrite que les nations ne se jettent jamais la pierre l’une l’autre sur un problème qui peut bien se retourner contre elles.”

Cette évaluation pessimiste a été vérifiée récemment avec la facilité avec laquelle le premier ministre canadien Justin Trudeau a publiquement admis le génocide au Canada le 4 juin 2019, sans provoquer un quelconque procès pour crime contre l’humanité, ni même une simple protestation de la part de la “communauté internationale”. Une législation discriminatoire ciblant la race, la loi sur les Indiens ou Indian Act du Canada, est hors-la-loi sous l’égide du droit international, mais cette loi continue à être effective sans que personne n’y trouve rien à y redire ; la loi subordonne les natifs de la terre en tant que non-humains et permet que soit tué tout Indien ou que ses enfants soient saisis et trafiqués sans aucune conséquence légale. Pourquoi donc le monde est-il si choqué de la découverte de ces charniers dans les pensionnats pour enfants indigènes du Canada ?

Nonobstant les limitations de realpolitik des conventions de l’ONU, il demeure de la responsabilité légale de chaque nation d’aider dans la procédure judiciaire et de punir le Canada et ses églises pour leur génocide vieux de plus d’un siècle et toujours actif aujourd’hui, des peuples indigènes. Cet effort inclut l’imposition de sanctions économiques et commerciales et d’un boycott touristique contre l’état voyou qu’est le Canada. L’effort récent de la Russie et d’autres pays pour faire trainer le Canada devant une cour de justice pour ses crimes commis est le bienvenu, mais les palabres politiquement correctes doivent être aussi accompagnées d’actions politiques. Ceci inclut la reconnaissance diplomatique des nations indigènes souveraines et du mouvement bourgeonnant de démantèlement d’une autorité, celle de la couronne criminelle au Canada et d’y créer une nouvelle république.

Il est également impératif pour les gens de conscience, partout, de mettre en place leurs propres actions pour mettre fin aux crimes continuels contre les enfants par l’église de Rome, de laquelle tant de crimes contre les peuples natifs du Canada ont émergé. Les Canadiens, comme tous les gens partout, sont obligés par le droit international de ne pas aider leur propre gouvernement et les églises dans leurs crimes et le maquillage de ceux-ci, ceci incluant des mesures comme ne plus payer ses impôts et son denier du culte.

Tous ces efforts ne sont pas simplement une bonne idée mais une question de vie ou de mort pour les enfants qui sont toujours victimes de trafic et sont tués à travers le Canada ; pour les peuples natifs du grand nord et leurs communautés qui font face à l’extinction aux mains d’entreprises multinationales étrangères et pour ceux d’entre nous qui ont tout risqué et sont devenus des parias dans notre propre pays pour avoir osé confronter le gouvernement et les églises au sujet de leurs atrocités inter-générationelles.

Ne nous laissez pas tomber. N’oubliez pas, ne négligez pas les enfants assassinés et ceux qui vont disparaître demain si nous n’agissons pas maintenant.

https://youtu.be/IOZ_9rbCqqM

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Kevin Annett est un ancien pasteur de l’Eglise Unifiée du Canada, qui fut défroqué sans raison valable et sans procédure légale après qu’il eut exposé l’assassinat d’enfants au pensionnat pour Indiens de la ville d’Alberni en Colombie Britannique. Il créa et assembla le tout premier tribunal contre le génocide au Canada en conjonction avec une NGO proche de l’ONU l’IHRAAM en juin 1998. Kevin fut l’auteur du premier compte-rendu définitif des crimes de l’Eglise et de l’État qui força une “excuse” officielle du Canada au sujet des pensionnats pour Indiens en juin 2008. Il est le co-fondateur du Tribunal International contre les Crimes de l’Eglise et de l’Etat (TICEE), qui aida à la démission du pape Benoït XVI en 2013 et co-créateur de la republic of Kanata. Il est un membre adoptif de la nation Anishinaabe Ojibwe dont le clan de la grue lui donna le nom d’Aigle à la voix profonde en 2007.

Il est l’auteur de huit livres dont Murder by Decree: The Crime of Genocide in Canada (www.murderbydecree.com) . Il a été nominé deux fois pour le prix Nobel de la Paix et est récipient du prix de la paix de la ville de Prague (Prague Peace Award 2016). On peut le joindre sur angelfire101@protonmail.com . 

https://youtu.be/IOZ_9rbCqqM

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De Kamloops à Rome, arrêtons les assassins d’enfants :

https://resistance71.wordpress.com/2021/06/26/de-kamloops-a-rome-genocide-du-canada-arretons-les-assassins-denfants-juillet-2021-mois-de-recueillement-et-dactions-directes-ticee/ 

Notre traduction de “Meurtre par décret, le crime de génocide au Canada” (PDF)

5 textes pour comprendre et éradiquer le colonialisme

« Païens en terre promise, décoder la doctrine chrétienne de la découverte », Steven Newcomb, 2008

« Comprendre le système de l’oppression coloniale par mieux le démonter », Steven Newcomb

« Comprendre le système de l’oppression coloniale pour mieux le démonter », Peter d’Errico

« Effondrer le colonialisme », Résistance 71

« Nous sommes tous des colonisés ! », Résistance 71

MPD2
Pensionnats pour Indiens camps de la mort au Canada

De Kamloops à Rome… Génocide du Canada, arrêtons les assassins d’enfants. Juillet 2021, mois de recueillement et d’actions directes (TICEE)

Posted in actualité, canada USA états coloniaux, colonialisme, France et colonialisme, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, militantisme alternatif, pédagogie libération, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , on 26 juin 2021 by Résistance 71

 

MPD2

 

Communiqué du Tribunal International contre les Crimes de l’Eglise et de l’Etat 

 

TICEE

 

25 juin 2021

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Aujourd’hui, le gouvernement des Etats-Unis a annoncé que plus de 40 000 enfants des nations natives ont plus que probablement péri dans les pensionnats pour Indiens américains, alors que la Russie et ses alliés ont demandé aux Nations-Unies d’enquêter et de traduire le Canada en justice pour génocide. Notre campagne d’années durant est en train finalement de faire bouger des montagnes !

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De Kamloops à Rome, arrêtons les tueurs d’enfants : un mois de deuil et d’action directe commence le 1er juillet 2021

Un communiqué conjoint en ce vendredi 25 juin 2021 par le Canadian Genocide Tribunal et les Anciens des nations indigènes Squamish, Gitxsan, Nuu-Chah-Nulth, Secwepemc, Tsilhqot’in, Cree, Anishinaabeg-Ojibwe, Mohawk-Kanien’keha:ka and Mi’kmaq

https://youtu.be/pr4HIxcN-mM 

Les églises et le gouvernement s’en sont tirés d’avec l’assassinat de nos enfants, les jetant sous-terre. Maintenant ils mentent sur ce qu’ils ont fait parce qu’ils le font toujours. C’est fou et cela doit cesser ! La seule façon dont nous pouvons honorer ces enfants assassinés est d’empêcher que cela ne se reproduise en mettant leurs assassins derrière les barreaux et en reprenant ce qu’ils nous ont volé.”

~ Cheryl Squire, membre du conseil des anciens mohawk de Grand River le 11 octobre 2011 ~

Tout le monde est obligé par la loi et moralement d’empêcher et de punir le génocide dans ses frontières et de s’opposer à un tel crime commis par leurs gouvernements et dirigeants. Tout manquement à ce principe constitue une complicité en un tel crime et est un crime punissable sous la loi internationale.”

~ Commentaire légal sur la Convention des Nations-Unies sur le génocide, 1960~

 ……….

Pendant des siècles, nous avons vécu la violence et l’horreur de l’empire chrétien et avons vu ses tortures et génocide et le meurtre de nos enfants en Europe et ici sur l’Île de la Tortue. Nous ressentons toujours ses attaques sur nous chaque jour qui passe alors que nos enfants sont trafiqués et détruits physiquement et moralement, que notre terre est volée et détruite par des puissances étrangères et que nos familles et nos traditions se désintègrent. Nous sommes des peuples du grand Esprit mourants et aucun mot ou argent de compensation du sang ne nous sauveront.

Les églises et les gouvernements qui ont commencé ce crime le perpétuent aujourd’hui sous le masque du mensonge. Maintenant il n’en tient qu’à nous, en tant que peuple souverain de déraciner et de mettre un terme définitif à cette maladie une bonne fois pour toute, nous fondant sur la Grande Loi et sur nos ancêtres. Ce déracinement doit commencer avec nous-mêmes, car nous avons tous été complices de ce crime. Nous devons retrouver notre esprit et nos vies en nous nettoyant nous-mêmes des mensonges et des atrocités commis par l’église et l’état entrepreneuriaux / coloniaux.

Dans cet esprit et avec la Grande Loi de la Création, nous déclarons ce qui suit :

1.   Les tombes des enfants assassinés dans les camps de la mort chrétiens faussement appelés pensionnats pour Indiens constituent un sanctuaire qui ne peut pas être ouvert et examiné par quelques agents de l’église et du gouvernement qui les a assassinés, ceci incluant les marionnettes des conseils de bandes coloniaux. Seul un tribunal indépendant au sein de l’autorité traditionnelle de la loi et de la terre et de la loi internationale peut mener les recherches médico-légales et les excavations de ces endroits mortuaires et autres sur nos territoires. Nous autorisons donc ce type de travail et donc, en tant que détenteur du titre souverain de la terre nous ordonnons à tous les agents de la “couronne” et de l’église d’immédiatement mettre un terme à leurs actions sur ces sites ou de devoir faire face au bannissement immédiat et permanent de nos territoires.

 

2.    Pour nous démarquer des crimes et de la culture de notre génocide domestique, nous déclarons une semaine de deuil, de jeûne et de prière à travers les territoires connus sous le nom de Canada, commençant au lever du soleil le jeudi 1er juillet 2021. Nous demandons aux gens de ne pas aller au travail, de suspendre tout paiement, pensées et énergie de la société et de se dissocier au sein du cœur de la création, demandant au Grand Esprit force et conseil pour faire ce qui est juste et bon.

 

3.    Pour sauver nos enfants et récupérer ce qui nous a été volé et en accord avec la loi internationale, nous en appelons à tous de venir nous rejoindre dans des actions directes publiques durant le mois de juillet 2021 et au-delà pour occuper et récupérer les propriétés, les terres et la richesse que les églises criminelles qui ont tué 60 000 de nos enfants dans les camps de la mort des “pensionnats pour Indiens” : les églises catholique, anglicane et unifiée du canada. Nous déclarons par la présente ces églises bannies à tout jamais de nos territoires.

 

4.    Finalement, pour récupérer la terre appelée “Canada” de ce régime criminel repris de justice connu sous le nom de la Couronne d’Angleterre et de son sponsor du Vatican et en tant que détenteurs du titre souverain de la terre appelée “Canada”, nous ordonnons au gouverneur général du Canada (NdT: qui est le représentant officielle de la “couronne”, nommé par la reine d’Angleterre et sans l’aval de qui rien ne peut se faire sur cette terre coloniale…), le premier ministre, les membres du conseil privvy de la reine et du parlement et à tous les officiers fiduciaires du gouvernement du Canada de a) obéir immédiatement à la loi internationale en annulant l’exonération d’impôt, les privilèges et le statut légal de ces églises sus-mentionnées génocidaires du Canada et b) de se rendre ainsi que les officiels de ces églises aux instances de notre tribunal pour comparaître devant cette cour de justice pour crimes contre l’humanité.

 

Que tous se dissocient du mal et se tiennent à nos côtés en tant que nations libres et souveraines !

Fait en ce 25ème jour du mois de juin de l’an 2021 sur les territoires souverains de nos nations et au sein de la république fédérée du Kanata souveraine.

Le Tribunal Canadien contre le Génocide (affilié au Tribunal International des Crimes de l’Eglise et de l’Etat – TICEE / ITCCS)

www.murderbydecree.com , www.republicofkanata.ca , canadiangenocidetribunal@protonmail.com

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Lecture complémentaire :

« Meurtre par décret, le crime de génocide au Canada », TICEE

Notre page « Meurtre par décret »

 

ITCCS-TICEE

Meurtre par décret : Ce que révèlent les ossements des enfants des charniers du Canada… Un appel au vivant (Kevin Annett)

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MPD2

Lors de la crise et du siège d’Oka en territoire mohawk volé par le Québec en 1990, une ancienne du conseil des femmes disait ceci aux locaux venus aux nouvelles : « Regardez bien ce qui se passe ici, parce que quand ils en auront fini avec nous… ce sera votre tour ! »
Elle avait non seulement raison, mais nous y sommes, sans que l’état colonial n’en ait encore fini avec les natifs, mais nous y sommes, car la fausse pandémie du SRAS-CoV-2 de laboratoire est une guerre (biologique) déclenchée contre l’humanité, « ça se voit à l’œil nu » dirait le toujours excellent Croquignol de nos chers « Pieds Nickelés ».
Excellente analyse ci-dessous de Kevin Annett sur les nouveaux développements de l(affaire de Kamloops et du génocide dans les pensionnats pour enfants indigènes du Canada.

~ Résistance 71 ~

Ce que révèlent les ossements des enfants natifs amérindiens : une lamentation pour les morts et un appel aux vivants

Kevin Annett

Secrétaire exécutif pour le Canada su Tribunal International contre les Crimes de l’Eglise et de l’État (TICEE)

Juin 2021

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

J’ai appris l’existence des charniers d’enfants autochtones de Kamloops il y a 23 ans de la bouche d’un témoin oculaire qui aida à en enterrer un bon nombre. En juin 1998, il prit la parole dans un tribunal que j’avais organisé à Vancouver pour enquêter sur le génocide ayant eu lieu dans les pensionnats pour Indiens du Canada. Son nom était Jesse Jules. Jessie était un homme qui avait peur. Il avait été menacé par sa propre bande/tribu à Kamloops de ne pas témoigner sur ce qu’il savait et avait vu.

Ils m’ont dit que je serai expulsé de ma maison sur la réserve si jamais je mentionnais tous ces enfants morts.” déclara Jessie à notre panel de juges du tribunal. Mais malgré cette menace, il parla quand même.

Jessie nous a raconté comment ses compagnons élèves de Kamloops moururent de faim dans des cellules en sous-sol de l’école et furent forcés de dormir avec d’autres enfants mourant de tuberculose après qu’ils aient été rattrapés de leur fuite. Il cita les noms de prêtres catholiques comme le frère Murphy qui sodomisait des enfants avec une pique à bétail et frappa à mort un petit garçon nommé Arnold avec une matraque. Jessie vit aussi un autre prêtre défenestrer une petite fille nommée Patricia qui mourut dans sa chute. Il nous dessina même une petite carte des endroits où il avait enterré les enfants la nuit sur l’ordre des prêtres.

Il y avait beaucoup de tous ces petits corps”, nous a t’il dit. “Nous n’avions plus de place sous terre, alors ils ont commencé à brûler les corps dans la chaudière de l’école. Elle marchait 24/24 et 7/7. Ils y jetaient même les bébés des filles qu’ils mettaient enceintes pour se débarrasser de toute preuve. J’ai vu les nonnes le faire.” Le centre de Kamloops fut particulièrement une maison des horreurs, même de part les standards des pensionnats prévus à cet effet, c’est pour cela que tant d’efforts ont été faits par les coupables pour cacher coûte que coûte toutes ces atrocités. Pendant bien des années ce fut un centre d’expérimentation où les enfants indiens particulièrement rebelles étaient envoyés pour “traitement spécial”, ce incluant des tests forcés pour des médicaments, stérilisation et des études sur la tolérance à la douleur, pour analyser combien de torture le corps et l’esprit peuvent soutenir. Des générations de vaccins expérimentaux furent essayées sur des enfants indigènes à Kamloops par des laboratoires pharmaceutiques comme Pfizer, Bayer (NdT: branche successive de l’ex-IG Farben nazie) et Eli Lilly avec l’aide de l’église catholique et du gouvernement. La très vaste majorité des sujets de ces tests chimiques moururent.

Après que notre tribunal ait catalogué ces crimes immondes, à la mi-juin 1998, nous avons partagé les preuves avec le monde, incluant le témoignage de Jessie et ceux de 28 autres survivants ayant tous des histoires similaires à partager de leurs expériences à travers le pays de cet holocauste canadien qui a tué plus de 60 000 enfants indigènes sur une période de un siècle. Nous y avons inclus les archives des pensionnats indiens de Kamloops et autres à travers le pays, ceci démontrant un énorme taux de mortalité de plus de 50% durant plusieurs décennies ainsi que la preuve que la maladie était utilisée de manière routinière et délibérément inoculée aux enfants par le personnel des pensionnats, ainsi que des lettres confirmant la pratique de la stérilisation d’enfants indigènes par des médecins des églises, le tout financé par le gouvernement canadien.

Nous avons envoyé les preuves de ce génocide aux médias du monde, au gouvernement canadien, aux Nations-Unies et aux groupes aborigènes et conseils de bandes du Canada, incluant celui de Kamloops. Tous sans exception nous ont ignoré…

Les années passèrent et certains d’entre nous n’abandonnèrent jamais. Notre campagne de dénonciation de notre génocide domestique s’est développée jusqu’à ce qu’elle menace vraiment les assassins de l’église et de l’état alors que les actions en justice menées par les survivants augmentaient exponentiellement grâce à notre travail. En représailles, la GRC (police montée) et les élises catholique, anglicane et unifiée du Canada maculées de sang, commencèrent à nous attaquer, nous diffamant dans la presse et tuant  un par un nos témoins oculaires. Ils nettoyèrent même les charniers, scènes de crimes dans les endroits que nous avions identifiés, localisés et expressément nommés. (NdT : s’engageant ainsi dans une manœuvre de destructions de preuves et donc d’obstruction à la justice)

Comme une grosse chaudière incinérant les bébés, le Canada a fait tout ce qui était en son pouvoir pour se débarrasser des preuves, évidences et nettoyer l’ardoise de sa mémoire concernant l’assassinat de ces enfants. Et cette manœuvre de camouflage des faits continue aujourd’hui. Nous en avons été témoins pas plus tard que la semaine dernière encore, sur la scène de crime de Kamloops en Colombie Britannique.

La semaine dernière, les leaders de la communauté amérindienne de Kamloops ont soudain manifesté un intérêt pour leurs membres enterrés sur le site alors qu’ils ont ignoré le fait pendant des décennies. Le conseil de bande Tk’emlups, financé par l’état, a annoncé qu’il procédait à l’excavation d’un charnier de 215 enfants au sud de l’ancien pensionnat. En fait, tout ce qu’ils font c’est enfreindre la loi, ils sont en train d’interférer avec une scène de crime et de faire obstruction à la justice en détruisant des preuves sur le comment ces enfants sont morts. Alors naturellement, ils font cette opération rapidement et en secret, sans aucun plan de savoir la cause de la mort de ces enfants ou qui a causé leur mort et encore moins de déposer une plainte pour actions criminelles. Alors que ce site est une scène de crime, la police n’y est pas présente et médias et public sont interdits d’accès. Et comme la terre est “légalement” possession de la Couronne, cette subversion de justice est autorisée et est faite au nom de l’état canadien et de la reine d’Angleterre.

Pour couvrir leurs méfaits, les gens des relations publiques du conseil de bande utilisent les phrases politiquement correctes usuelles sur la justice et le souvenir. Ceci n’est qu’un écran de fumée pour faire diversion de leur destruction du charnier et des preuves légales, mais cela cache aussi le fait que pendant des décennies, le chef de Kamloops et le conseil ont activement caché le secret de ces assassinats de tant de leurs enfants.

Dès 1922, le gouvernement canadien fit un arrangement avec les chefs du conseil de bande en échange de bénéfices personnels. Ils rassembleraient les enfants de leurs tribus pour les délivrer aux camps de la mort qu’étaient les pensionnats et les hôpitaux. Les chefs furent aussi d’accord pour traquer les enfants fugitifs et d’enterrer ceux qui mourraient en secret. N’est-ce pas merveilleux que ce soit toujours les familles de ces chefs qui posent aujourd’hui comme étant les bons samaritains ? Ce genre d’arrangement avec les élites natives n’a rien d’une nouveauté au Canada, ceci est même un des piliers faisant que notre génocide domestique est demeuré si longtemps caché et oublié et qu’il continue aujourd’hui même. Mais un arrangement particulier de l’intérieur eut lieu en 1996, qui assura que les chefs de la côte ouest du Canada et leurs conseils (mandatés par l’état fédéral) échappent à l’obligation de mentionner les enfants morts des pensionnats et les charniers affiliés.

KA1

Le 10 avril de cette année là, à Port Albeni (CB), les leaders des trois églises coupables eurent une réunion avec les chefs financés par l’état. L’arrangement offert était que les églises paieraient des compensations financières aux survivants des pensionnats pour des “abus physiques et sexuels” limités pourvu que les chefs ne soutiennent en rien les enquêtes sur les morts et les enfouissements des cadavres dans les écoles. Les chefs acceptèrent cette offre de Judas et leur silence fut ainsi acheté.

Cet accord privé se rompit au fil des ans alors que notre campagne forçait cette petite affaire des corps d’enfants enterrés à la surface et que le crime ne pouvait plus être nié : spécifiquement il y a deux ans, lorsque Justin Trudeau a admis publiquement qu’un génocide s’était produit au Canada. A ce point, sous le droit international, Trudeau aurait dû être traîné devant un tribunal pour crimes contre l’humanité, avec ses complices conspirateurs des églises, de la police (GRC) et des conseils de bandes indigènes. Au lieu de cela, la communauté internationale a fermé les yeux sur l’holocauste canadien et n’a pas appliqué sa propre convention sur le génocide. Ceci libéra Trudeau pour gratifier la même assurance et indemnisation légale aux chefs autochtones que les églises avaient reçu à l’été 2008 comme part des “excuses” risibles et pathétiques du gouvernement. Le problème des enfants enterrés pouvait alors être tranquillement pirouetté et contrôlé pour ses dégâts collatéraux, comme cela est maintenant fait à Kamloops.

Ainsi donc, copiant leurs associés dans le crime de l’église et de l’état, l’excavation des restes des corps des enfants par le conseil de bande des Tk’emlumps est une violation du droit international qui dit que les participants d’un crime contre l’humanité ne peuvent pas enquêter sur leurs propres crimes. L’excavation de Kamloops n’est rien d’autre qu’une petite version de cette énorme obstruction et entrave a la justice que le Canada a nommé bien mal à propos la “Commission Vérité et Réconciliation” ou CVR. La loi et le droit sont lettres mortes et les assassins s’exonèrent officiellement une fois de plus de leur crime. Ce fait si important semble avoir échappé à tous ceux qui applaudissent l’excavation du charnier.

Comme dans une mauvaise comédie, tous les salopards se précipitent maintenant pour exploiter cette chance d’échapper à la justice et de se grandir et faire les beaux dans le processus. Cette semaine dans la presse, le médecin légiste de la Colombie Britannique a annoncé qu’il allait se rendre sur place et allait travailler étroitement avec le conseil de bande Tk’emlups afin “d’enquêter” sur les restes des enfants, comme si cela était une bonne chose. Cela ne l’est évidement pas car le légiste de la CB possède un très long et sordide historique d’avoir délivré de faux certificats pour cacher la véritable cause des décès de nombreux Indiens assassinés.

Mon ami personnel William Combes a subi un tel sort aux mains du bureau de la médecine légale de la province. Après avoir enduré des années de sodomie, de torture sur chevalet et de chocs électriques dans le pensionnat de Kamloops, William assista à l’enlèvement de 10 enfants de l’institution par la reine Elisabeth II d’Angleterre le 10 octobre 1964. Juste avant qu’il ne témoigne devant un grand jury citoyen en février 2011, William a été tué à l’arsenic à l’hôpital catholique St Paul de Vancouver.

Le bureau légiste a affirmé que la mort de William était due a une tuberculose méningique. Mais l’infirmère en attendance Chloe Kirker a déclaré sous serment que William ne présentait aucun symptômes de la maladie, mais plutôt ceux de l’empoisonnemement à l’arsenic : gonflement du visage et noirceur des ongles. Le simple fait que le bureau légiste se pointe à Kamloops est un signe qu’une mise en place d’une couverture officielle de l’histoire est en train de se produire. Vous pouvez être sûrs que toute preuve incriminatoire qui pourrait être trouvée sur ces petits ossements seras purgée aussi rapidement que l’ont été leurs vies.

Toute cette pathétique histoire me rappelle une scène du film “Mississippi Burning” (Alan Parker, 1988), où trois militants pour les droits civiques sont assassinés par des membres du Ku Klux Klan et jetés dans un marais. Mais lorsque leurs corps sont découverts, ce sont les membres du bureau du Sheriff et les juges locaux, tous membres du Ku Klux Klan, qui s’occupent des cadavres, des autopsies et donnent une version officielle des faits qui empêche quiconque d’aller en prison. Tous les habitants de la localité et la presse sont satisfaits que justice ait été faite !

A cet égard, ce ne sont pas seulement les complices aborigènes du tueur en série psychopathe appelé le Canada Chrétien qui font mine d’être des amis des innocents massacrés ; mais également le reste du monde et ses médias. Soudainement, les charniers des pensionnats pour Indiens canadiens sont devenues la une des médias du New York Times, de la BBC et du China’s Peoples’ Daily, mais où étaient-ils donc tous en cet été de 1998 après que notre tribunal ait en premier lieu apporté cette nouvelle et en novembre 2011 lorsque notre campagne de recherche découvrit un charnier dont les ossements furent positivement identifiés dans le pensionnat pour enfants mohawks de Brantford en Ontario ?

Nous savons parfaitement que cette mascarade de Kamloops n’est pas seulement une autre de ces sordides couvertures des faits. C’est la méthodologie de tout tueur psycho en série qui détient le pouvoir. D’abord, ils torturent et tuent leurs victimes pour le gain ou l’amusement, puis ils enterrent les cadavres secrètement ainsi que leur mémoire et seulement bien après alors que la vérité émerge et qu’ils peuvent le faire en sécurité, les assassinés sont déterrés par leurs assassins qui versent quelques larmes de crocodile et affirment que tout cela ne fut qu’un regrettable accident, un chapitre sombre qui peut d’une certaine manière être cicatrisé et réconcilié.

Cette farce ultimement tient du pouvoir. La façon dont un petit groupe possède le pouvoir de contrôler la grande masse. Les assassins sur leurs trônes doivent continuellement prouver qu’ils peuvent assassiner quiconque et ne pas être inquiétés, puis “noblesse oblige” émettent des “excuses” insultantes pour prétendre que les choses sont maintenant différentes. Ce grand mensonge n’est pas seulement une façon de s’auto-indemniser, mais aussi de rire à la face de leurs victimes et de maintenir leur descendance à leur place.

Nous ne connaissons que trop bien l’agenda des criminels au pouvoir parce qu’il ne fait que se répéter : les mêmes schémas assassins de l’église et de l’état pour tuer, cacher et répéter. Et pourtant, paradoxalement, la réouverture des charniers de ceux qu’ils ont tenté si fort d’effacer est aussi un acte désespéré d’auto-destructon ; un renversement de situation sur eux-mêmes, comme lors d’un exorcisme où l’entité possédante est forcée de se nommer et par là même de perdre son pouvoir.

Avec tout leur pouvoir, l’église et l’état canadiens ont été forcés de répondre à notre initiative et aux problèmes que notre campagne soulevait ce, dès 1995. Depuis, nous avons fait ce que conseille Sun Tzu dans son “Art de la guerre” en déterminant d’abord le terrain de la bataille selon nos propres termes et non pas selon ceux de nos adversaires. Nous avons définies les affaires et avons donc gagné le combat avant même qu’il ne commence alors même que nous faisions face à un formidable adversaire. Pendant plus de deux décennies nous avons décrit l’affaire de ces pensionnats pour jeunes indiens comme étant un acte de génocide et de charniers et non pas “d’abus” isolés et de compensations monétaires et maintenant, malgré tout leur poids, les assassins ont du faire de même.

Peu importe combien le Canada cherche à minimiser l’assassinat de masse d’enfants, il ne peut plus nier le crime et sa culpabilité collective. Le masque est tombé et la nature meurtrière de l’affaire se tient à la vue de toutes et tous.

En réalité, les assassins de l’église et de l’état furent exposés il y a des années. Début 2013, un tribunal de droit commun à Bruxelles, établi lors de notre campagne, a condamné le Canada, ses églises et leurs sponsors de Londres et de Rome pour crimes contre l’humanité et a condamné leurs leaders à des peines de prison, forçant même le pape Benoït XVI à quitter ses fonctions. Tout Canadien est donc requis par ce précédent et par le droit international de démettre le système qui a massacré des nations entières de peuples indigènes originels, en ne payant plus leurs impôts, en ne votant plus et n’obéissant plus à ses lois iniques.

L’imposition de la dictature étatique sanitaire COVID19 par le même système qui a commis le massacre des enfants de Kamloops a rendu notre non-coopération avec la malfaisance, notre désobéissance civile, encore plus urgentes. Car la même agence qu’est Health Canada qui force ce soi-disant vaccin anti-coronavirus dans nos bras a utilisé les enfants de Kamloops comme des rats de laboratoires et les a tués en masse. Qui, sain de corps et d’esprit, permettrait à ces meurtriers médicaux de planter une aiguille dans nos bras et celui de nos enfants ?…

Les fosses des enfants de Kamloops révèlent au grand jour la criminalité de notre société, du gouvernement canadien, des églises et de leurs complices corrompus aborigènes. Mais ces fosses communes sont aussi un miroir de nous-mêmes et du futur qui pourrait bien nous attendre. Car nous avons tous été les accessoires du pire crime et du plus grand maquillage des faits de l’histoire canadienne ; accessoires au travers de nos impôts, de nos pratiques religieuses au sein des églises (catholique, anglicane ou unifiée du canada), de notre ignorance volontaire de ces camps de la mort se tenant dans notre propre jardin et de notre volonté de regarder de l’autre côté et de croire ce que nous raconte ces assassins du pouvoir en place. Lorsque nous faisons nôtre cette triste et sombre vérité et refusons de participer plus avant dans cette conspiration criminelle qui porte le nom de “Canada”, nous avons fait le premier pas menant hors de l’ombre.

Et pourtant, il n’y a pas de rédemption bon marché pour quiconque d’entre nous. Nous pouvons changer seulement en prenant d’abord le risque du sacrifice de la sécurité que nous avons gagnée des faits du génocide, de la torture et de la mort de ces petits enfants, qui furent sacrifiés en notre nom.

Les Canadiens sont sous le coup d’un jugement imposé par les conséquences de leur complicité à un crime de masse. Nous pouvons nier tant que nous le voulons notre véritable héritage et notre histoire, nous ne pouvons pas échapper à leurs résultats. La tyrannie et la mort que nous avons imposées sur les autres produisent maintenant leur effet boomerang comme cela se doit de l’être avant de voir la vérité. Si nous voulons nous survivre, nous devons finalement comprendre et agir sur la compréhension qu’il n’y a pas de réponse ni de rédemption pour aucun de nous au sein de ce statu quo de corruption impardonnable. Il est plus que temps pour les vivants de quitter Sodome et ses rites de sacrifices d’enfants à l’adoration de Moloch.

Nous pouvons commencer dès aujourd’hui en reconnaissant la vérité du camp de la mort de Kamloops et la véritable histoire de ce système qui l’a créé afin de mettre un terme à cette toute dernière obscénité du mensonge et du maquillage par les criminels eux-mêmes.Des ordres de désobéissance ont été émis et seront mis en application contre ceux détruisant les fosses communes de ces enfants. Nous incitons les gens à venir à Kamloops et à se joindre à notre témoignage et notre protestation.

Mais plus important, nous en appelons à votre action, où que vous soyez, pour renforcer le verdict qui a démis les églises catholique, anglicane et unifiée du canada. Leur propriété et biens doivent être saisis légalement en guise de réparation de leurs atrocités contre ces enfants. Les anciens traditionnels de la nation Squamish l’ont fait à Vancouver en mars 2008 lorsque Siem Kiapilano a fait expulser légalement ces églises de leur territoire. Le reste d’entre nous ne peut pas faire moins si nos paroles doivent devenir plus que des mots. Au bout du compte, nous avons appris que le pouvoir d’arrêter le mal et de défendre les innocents est de fait, entre nos mains, mais seulement après nous être retrouvés, formez le champ de bataille et refusez les mensonges et la stratégie de l’adversaire. Les évènements de Kamloops en ce moment sont le résultats d’un gigantesque exorcisme de cet adversaire, exorcisme que certains d’entre nous commencèrent en 1995 et qui a été perçu aussi loin qu’à Rome (Vatican).

Sortez de ce monde en effondrement tant que vous le pouvez encore, à moins que vous aussi ne soyez hypnotisés par le charnier qui est planifié pour l’humanité par cette même obscure et mortifère puissance et pouvoir qui a massacré ces enfants et les a enfoui massivement sous terre sans aucune pitié.

www.murderbydecree.comhttps://youtu.be/mttk66J4_wI

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Lectures complémentaires :

Kevin Annett sur Résistance 71

« Meurtre par décret, le crime de génocide au Canada », contre-rapport du TICEE à la mascarade de la CVR du Canada, version PDF

« Le bouclier du lanceur d’alerte » Kevin Annett, 2016

Notre page : « Meurtre par décret, le crime de génocide au Canada »

MPD1
… pas « canadiens », mais des nations originelles »

ITCCS-TICEE

Résistance au colonialisme: Mise en demeure du gouvernement canadien par le Tribunal International des Disparus du Canada

Posted in actualité, colonialisme, démocratie participative, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, militantisme alternatif, politique et social, résistance politique, société des sociétés, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , on 15 juillet 2019 by Résistance 71

The International Tribunal for the Disappeared of Canada
Established on January 1, 2016 under the Law of Nations

Lettre ouverte à Justin Trudeau, premier ministre du Canada du directoire du Tribunal international pour les Disparus du Canada (TIDC)

 

9 juillet 2019

 

Monsieur le premier ministre,

Le mois dernier vous avez publiquement admis que le crime de génocide des peuples aborigènes a été perpétré au Canada. Votre manque à ajouter “… par l’état et l’église du Canada” ne minimise en rien la responsabilité et la culpabilité de votre gouvernement et de ses associées les églises, dans ce crime contre l’humanité et pour la mort d’innombrables hommes, femmes et enfants aborigènes.

En vérité, votre admission du crime de génocide amène ses inévitables conséquences en regard de la loi internationale et de la loi canadienne. La convention de l’ONU sur le crime et la prévention du génocide, ratifiée par le Canada en 1952, requiert maintenant que le Canada soit “mis en accusation et puni” pour ce crime. Cette poursuite judiciaire et cette punition doivent être mises en œuvre par des états signataires de la convention et membre de l’ONU, mais aussi par les citoyens canadiens en accord avec les principes légaux de Nüremberg et la convention de la Cour Pénale Internationale, qui demandent que les citoyens ne soient pas les accessoires des crimes de leur propre gouvernement.

Le temps des paroles vides et des “enquêtes” de complaisance menées par les perpétrateurs même du crime est révolu. L’état canadien et ses complices dans le crime doivent maintenant être traduits en justice par la communauté internationale et par le peuple canadien lui-même. Et vous, Justin Trudeau, devez vous tenir comme premier accusé sur le banc de ce procès pour crime. Chose que vous savez pertinemment bien, puisque vous avez été publiquement inculpé le 7 juin courant et avez reçu une demande de comparution devant le tribunal international, qui se réunira à Vancouver le 16 septembre de cette année.

En tant que co-conspirateur inculpé pour crimes contre l’humanité, vous et votre gouvernement devez vous réfréner de toute action supplémentaire qui aide et sert le génocide continuel des peuples aborigènes, ou qui le masque. Par exemple, votre gouvernement doit immédiatement arrêter de distribuer des statuts d’exonération d’impôt et des privilèges à vos co-conspirateurs dans le génocide, à savoir: l’église catholique romaine, les églises anglicane et unifiée du Canada et vous devez abroger le Concordat Financier du Canada avec l’église de Rome ; car fournir à ces églises de tels privilèges incite les Canadiens à financer des entités criminelles et ainsi à violer la loi internationale et domestique.

De plus, votre gouvernement et la Gendarmerie Royale du Canada (GRC) font une obstruction active à la justice en réduisant au silence des témoins du génocide et en détruisant des archives vitales, des sites de charniers et des preuves documentaires du génocide par l’état canadien et les églises. Vous devez immédiatement cesser et vous désister de ces actions illégales et remettre toutes ces preuves à notre tribunal afin de permettre une totale transparence publique.

Finalement et comme corollaire à ces requis émergeant de votre statut en tant que co-conspirateur cité dans des crimes contre l’humanité, ni vous, ni aucun autre élu du gouvernement canadien ne doivent rechercher un autre mandat électoral dans les élections à venir du 21 octobre courant. Le faire, serait demander aux Canadiens de cautionner et de devenir des complices continuels de l’attitude criminelle de l’état canadien.

Monsieur le premier ministre, nous attendons dûment que vous-même et tous les membres de votre gouvernement obéissiez à ces demandes et aux diktats de la loi internationale et de la moralité.

A cette fin, une délégation du directoire de notre tribunal, escortée par des gardiens de la paix et des observateurs internationaux, se rendra à Ottawa le lundi 15 juillet 2019 afin de rendre public ces faits lors d’une conférence de presse et durant d’autres évènements publics. Nous requérons une réunion en votre compagnie ainsi que celle de votre cabinet à cette date ou autre proche de cette date afin de discuter de ces affaires et de nous assurer que vous obéirez aux requis de la loi internationale.

Nous avons demandé à notre secrétaire de terrain canadien, le révérend Kevin Annett, d’être présent durant ces évènements et la réunion avec vous. Ce dernier quart de siècle, le révérend Annett a mené une campagne de documentation et de mise en accusation pour crime de génocide au Canada. Il a fait ceci a grand risque et coût personnels et contre une campagne concertée de l’état canadien, des églises et de la GRC qui ont perturbé son travail, traîné son nom dans la boue et lui ont retiré toute possibilité de vie décente, le privant de sa famille et de libertés civiles. Nous pensons très approprié qu’il soit présent.

Veuillez noter que tout manque de votre part ou de vos représentants de répondre à cette lettre ouverte et de notification sera pris en compte par les juges présidant au tribunal du 16 septembre devant lequel vous et vingt autres officiels, avez été légalement requis de comparaître.

Salutations,

Ellen Bradbury-Dufort, LL.B., M.A. (signed in the original)

Secretary and on behalf of The Directorate of the International Tribunal for the Disappeared of Canada 

disappearedofcanada@gmail.com , www.murderbydecree.com 

cc: Reverend Kevin Annett, federal politicians, Cabinet Ministers, United Nations affiliates and the world media

 

https://www.youtube.com/watch?v=jfKiOhcN1I0&feature=youtu.be

 

Traduit de l’anglais par Résistance 71

le 13 juillet 2019

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Lectures complémentaires:

« Sur l’imposture du droit à l’existence de l’état d’Israël »

Nous_sommes_tous_des_colonisés (PDF)

Pierre_Clastres_De l’ethnocide

Paulo_Freire_La_pedagogie_des_opprimes

Aime_Cesaire_Discours_sur_le_colonialisme

Manifeste pour la Société des Sociétés

Comprendre-le-systeme-legal-de-loppression-coloniale-pour-mieux-le-demonter-avec-peter-derrico1

Comprendre-le-systeme-legal-doppression-coloniale-pour-mieux-le-demonter-avec-steven-newcomb1

Effondrer le colonialisme

Meurtre par décret le crime de génocide au Canada

Païens en terre promise, décoder la doctrine chrétienne de la découverte

 

Colonialisme et génocide au Canada… Quand on reparle des charniers d’enfants autochtones sur les sites de pensionnats

Posted in actualité, canada USA états coloniaux, colonialisme, documentaire, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, militantisme alternatif, police politique et totalitarisme, politique et lobbyisme, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , , on 10 septembre 2018 by Résistance 71


Génocide passé et présent au Canada

 

“Lieu du crime ? Quel lieu du crime ?” L’attention sporadique sur les charniers d’enfants autochtones au Canada

Une lettre ouverte à Jill Macyshon de CTV News, Winnipeg et à l’ensemble des médias canadiens

 

De Kevin D. Annett, M.A., M.Div.

Auteur de “Meurtre par décret: le crime de génocide au Canada, contre-rapport de la Commission Vérité & Réconciliation, 2016”

 

4 September, 2018

 

url de l’article original:

http://itccs.org/2018/09/04/crime-scene-what-crime-scene-the-on-again-off-again-coverage-of-mass-graves-of-children-in-canada/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Chère Jill,

Je constate que les enfants indiens morts sont de nouveau brièvement en vogue. Cela fait maintenant plus d’une décennie que j’ai envoyé à votre agence de presse, ainsi qu’à tous les réseaux médiatiques et gouvernementaux canadiens, une liste bien documentée de 28 sites contenant des charniers sur ou près d’anciens sites de pensionnats pour Indiens à travers le Canada. Personne d’entre vous tous n’avait pris la peine de répondre à cette époque, sans aucun doute parce que la “solution” interne du gouvernement canadien et des églises pour fixer ce problème de génocide n’était pas encore tout à fait en place. Mais maintenant que ces perpétreurs se sont moralement et légalement absous eux-mêmes de leur crime et de toute conséquence impliquant leur forfait sur plus d’un siècle de massacre de plus de 50 000 enfants autochtones, ce en finançant eux-mêmes leur propre “enquête” qu’ils ont mal nommée “Commission Vérité et Réconciliation” (CVR), je constate donc par votre récente couverture de cette affaire qu’il est maintenant considéré comme permis et sans danger d’aborder tièdement et du bout des lèvres le sujet.

Je me réfère évidemment à votre reportage du 31 août dernier sur la “découverte” de ce qui parait être une “fosse commune / charnier” sur un site de pensionnat par une chercheuse de la CVR, Anne Lindsay, dont je n’ai jamais entendu parler , près de l’ancien pensionnat de l’Eglise Unifiée du Canada à Brandon dans la province du Manitoba ainsi que sur le site de Portage la Prairie, un des centres les plus tristement célèbres de massacre que j’ai répertorié dans ma recherche et confirmé par des témoins oculaires comme Peter Yellowquill et Chef Louis Daniels. (voir à 14:07 dans https://www.youtube.com/watch?v=OPKFk_L7y9g et www.murderbydecree.com )

L’intrépide Mlle Lindsay y a apparemment trouvé des enfants âgés entre 7 et 16 ans  enterrés près d’un RV Park à quelques kilomètres de l’ancien pensionnat de Brandon. On peut se demande comment a t’elle pu fouiller sur une scène de crime, en sortir des restes de victimes, sans parler de pouvoir en discerner les âges (NdT: ce qui demande une expertise médicolégale), sans que les flics n’aient quoi que ce soit à y redire. Vous ne mentionnez pas ce petite problème légal dans votre article, pas plus que vous ne citez un chiffre précis du nombre de morts dans ces endroits: pas ce chiffre “niant l’holocauste” de “3200 morts” (soit moins de 3% des incarcérés) cité par la CVR, mais le chiffre bien documenté d’un taux de mortalité allant de 40 à 60% selon les pensionnats (ce qui fit plus de 50 000 enfants morts dans ces écoles), mis en évidence dans les documents gouvernementaux en remontant aussi loin que 1907.

Tout comme Mlle Lindsay, votre couverture de l’information évite la question de base demandant comment de tels charniers peuvent bien être découverts, sans parler des les mettre à jour, sans que la police ne déclare immédiatement le site être une scène de crime et d’y conduire une enquête médicolégale sur les restes humains afin d’établir les identités, cause de la mort et qui est responsable. cette simple petite affaire n’est jamais mentionnée, de manière présumée parce que lorsqu’il s’agit de petits Indiens morts au Canada aux mains des officiels, un standard différent de la loi s’applique.

Ah mais suis-je bête, nous savons qui est responsable de tous ces cadavres: les mêmes instituions qui paient Mlle Lindsay pour creuser, localiser et éliminer leurs sales affaires. Mais le fait demeure que la CVR et ses sponsors gouvernementaux et des églises, est une fois de plus engagée dans une énorme obstruction dans la marche de la justice et dans un acte criminel, celui de détruire des preuves sur scènes de crime ainsi que des preuves cruciales sur leur participation dans un crime contre l’humanité: le plus grand et plus caché des crimes de groupe de l’histoire du Canada.

Si vous vous référiez au droit international Jill, vous pourriez noter que les puissances responsables d’avoir commis des crimes de guerre domestiques et des meurtres de masse sont interdites de mener leur propre enquête ou de décider de leur propre accord concernant les réparations allouées aux survivants des massacres, ce que le Canada a fait ouvertement et sans scrupules.

C’est comme si le maniaque tueur en série arrangeait lui-même le jury et corrompait les victimes pour qu’elles se taisent. Le fait que le Canada et les églises catholique romaine, anglicane et unifiée du Canada furent capables de le faire, de tromper la loi et tout standard humanitaire en parvenant à camoufler leurs crimes, a pu se faire grâce à non seulement les autres nations, comme me l’avait dit Un officiel de l’ONU en 1999: “Tous nos pays ont commis ce type de crimes. Qui veut ouvrir la boîte de pandore ?…”, mais aussi grâce à la moins que courageuse et très peu indépendante presse canadienne, comme ceci est rendu encore plus évident avec votre reportage du 31 août.

Rien de tout cela ne me surprend, parce que c’est le schéma de duplicité, de criminalité et d’auto-absolution pour lequel le Canada et les églises ainsi que leurs compères des médias, sont si notoires. Mais pour chaque crime de groupe il y a éventuellement un jugement, même lorsque les perpétreurs sont toujours aux manettes. La chute imminente d’un autre pape pour avoir activement camouflé et avoir participé au trafic d’enfants au sein de l’église de Rome en est la preuve et comme le dit le vieil adage que le plus protégé des criminels peut se sauver, mais pas se cacher.

Peut-être que ça ne sert à rien, mais les preuves intangibles que moi-même et quelques autres ont amené à la lumière, contre vents et marées, depuis plus d’un quart de siècle, preuves qui prouvent la culpabilité et la totale responsabilité du gouvernement du Canada et de ses églises, vous sont accessibles ainsi qu’aux médias afin de finalement rapporter la véritable histoire de notre propre génocide intra muros et comment celui-ci continue jusqu’à ce jour. Bien entendu, ceci vous mettrait à risque de perdre votre licence CRTC d’accréditation médiatique attribuée par ce même gouvernement coupable de ces crimes… Disons que je ne parierai pas là-dessus.

Dans le même temps, les enfants qui furent violés, affamés, torturés et battus à mort puis jetés dans des fosses communes non marquées hurlent toujours pour qu’on les entende ; et pour leurs assassins toujours en vie d’être traduits devant la justice. Mais quiconque a un cœur et un cerveau sait tout cela.

L’empereur nu que sont l’état et les églises du Canada est comme ça parce que ses habits sont souillés du sang de ses victimes. Il est bizarre de voir comment les médias sont si convaincus qu’un tel monarque est légitime. Peut-être que CTV montrera le chemin du changement en sortant du Grand Mensonge en ne croyant plus et en ne diffusant plus les rapports du tueur psychopathe sur ses crimes.

La vérité et toute notion de justice résident autre part.

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Lectures complémentaires:

Meurtre par décret le crime de génocide au Canada

Païens en terre promise, décoder la doctrine chrétienne de la découverte

le bouclier du lanceur d’alerte

Comprendre-le-systeme-legal-de-loppression-coloniale-pour-mieux-le-demonter-avec-peter-derrico1

Comprendre-le-systeme-legal-doppression-coloniale-pour-mieux-le-demonter-avec-steven-newcomb1

Génocide au Canada: Appel à manifester dans les églises à Noël en commémoration des 70 ans de l’assassinat impuni de la petite Maisie Shaw !

Posted in actualité, canada USA états coloniaux, colonialisme, guerres imperialistes, militantisme alternatif, N.O.M, pédagogie libération, politique et lobbyisme, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , on 13 décembre 2016 by Résistance 71

Lire: “Meurtre par décret: Le crime de génocide au Canada” (traduction française Résistance 71)

 

Nous nous rappelons les enfants assassinés et ceux qui sont responsables:

Commémorez le souvenir de Maisie Shaw à Noël prochain en fermant les élises qui l’ont tué elle et 60 000 autres enfants autochtones !

 

ITCCS / TICEE

 

13 décembre 2016

 

url de l’article original:

 

http://itccs.org/2016/12/13/we-remember-the-murdered-children-and-those-responsible-commemorate-maisie-shaw-remembrance-day-this-christmas-by-shutting-down-the-churches-that-killed-her-and-60000-other-children/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

La scène du crime et l’assassin (voir photo sur l’article original): Le pensionnat pour Indiens d’Alberni et son directeur, le prêtre de l’Eglise Unifiée du Canada, le révérend Alfred Caldwell (photo prise en 1946)

Appel spécial du TICEE et de Radio Free Kanata

Sa vie a été soufflée en un instant par un coup de pied du prêtre de l’Eglise Unifiée du Canada Alfred Caldwell, qui ne fut jamais inquiété pour ce crime. Comme bien d’autres, la victime, Maisie Shaw, fut enterrée en secret et la vérité avec elle. Mais le crime demeure, et la défunte hurle toujours pour que justice soit faite.

Ce 24 décembre qui vient, ce sera le 70ème anniversaire de l’assassinat de Maisie Shaw par Caldwell: le premier de tant de crimes qui fut rendu public par notre campagne de plus de 20 ans pour mettre au grand jour et amener devant la justice le génocide perpétré par les églises et l’état au Canada.

Les criminels ont rendu un simulacre d’auto-absolution de leur culpabilité mais sous la loi coutumière toujours en vigueur, les églises catholique, anglicane et unifiée du Canada sont des organisations criminelles déclarées coupables et condamnées, des entités qui ont perdu tout droit de fonctionner dans notre société. Il est maintenant de la responsabilité de tout homme et femme honnêtes de mettre un terme à ces églises assassines et de les empêcher de nuire plus avant à tant d’autres enfants.

Vous pouvez commencer cette action le soir du réveillon et le dimanche 25 décembre, jour de Noël, en occupant et / ou en manifestant dans ces églises, spécifiquement des églises unifiées, dont les membres du clergé sont coupables de la mort de Maisie Shaw et de tant d’autres enfants comme elle. Utilisez ces slogans sur vos pancartes et pamphlets et demandez instamment à ce que les paroissiens arrêtent de financer leur église infanticide :

Les enfants morts ne reposent pas en paix alors que leurs assassins courent toujours. Vous ne pouvez pas cicatriser ni réconcilier le génocide ! Pas d’exonération d’impôts pour les églises tueuses d’enfants ! Boycottez l’United Church of Canada / l’Église Unifiée du Canada ! Rien n’a été cicatrisé ni aucune réconciliation ne s’est effectuée: Votre culpabilité demeure intacte ! Arrêtez ces criminels de l’Église Unifiée reconnus coupables et condamnés : Marion Best, Virginia Coleman, Gary Paterson, Jon Jessiman, Brian Thorpe, Art Anderson, Foster Freed, Phil Spencer, Bill Howie, Cameron Reid

“Elle pleurait pour revoir sa maman au sommet des escaliers. C’est alors que Caldwell lui a donné un coup de pied. Elle est tombée jusqu’en bas des escaliers et demeura là étendue. Elle ne respirait plus, elle ne bougeait plus. Je revois çà tout le temps.”
Témoin occulaire du meurtre Harriett Nahanee sur l’assassinat de la petite Maisie Shaw de 14 ans par Alfred Caldwell, le soir du réveillon de Noël 1946 ~

La témoin occulaire: Harriett Nahanee (voir photo sur l’article original) est morte subitement après avoir été arrêtée et incarcérée en février 2007…