Comparons le dilemne auquel doivent faire face les nations autochtones amérindiennes avec le notre. Ne sont-ils pas similaires ? En regard des peuples, ne sommes nous pas tous des colonisés ? N’est-ce pas en nous unifiant que nous raviverons nos flammes et ferons coopérer nos feux de connaissance, pour le véritable bien commun à tous ?…
Il n’y a pas de solutions au sein du système, n’y en a jamais eu et n’y en aura jamais. Bien plus de choses nous rassemblent que de choses nous divisent. Pour nous unifier, il sufit d’abord de dire NON ! Puis de nous organiser en annihilant la propagande de la division…
~ Résistance 71 ~
Attiser les braises
Mohawk Nation News
3 Mai 2016
url de l’article original:
http://mohawknationnews.com/blog/2016/05/03/fanning-the-embers/
~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~
Le démocratie entrepreneuriale a bien des piques à sa fourche. Chacune va nous piquer. Tout le monde se retrouve dans un groupe ou un autre dans le paradigme du divisier pour mieux règner. Nous n’utilisons pas la Grande Loi de la Paix, Kaiane’re:kowa, pour nous aider à unifier nos esprits, pour trouver des solutions qui fonctionnent pour tous. Tewatkenion veut dire que nous sommes en concurrence les uns avec les autres pour gagner plutôt que de coopérer en tant qu’égaux.
Le peuple est le feu. En ce moment il n’y a pas de feu, il n’y a que des braises éparses. Nous ne pouvons pas exercer notre droit de naissance et donner de notre voix. Nos longues maisons ont été infiltrées et transformées en églises. Ils suppriment ceux qui les questionnent.
Asontawe’kowa a frappé notre feu de son bâton, éparpillant bûches et braises un peu partout. La poussière a empli l’air et nos yeux, nos oreilles et nos gorges. Nous ne pouvons pas entendre, voir ou dire la vérité. Nous avons un problème pour rassenbler les braises en tant que peuple, tisewatsirarorokeh. Les bûches et les étincelles doivent être rassemblées pour faire renaître la flamme ainsi, nos voix ravivées. nous pourrons nous faire entendre.
Si le feu est éteint, nous n’avons pas de lumière, il est presque impossible de voir. La flamme est le pouvoir du peuple. Le feu unie nos esprits. La lumière va briller fortement lorsque nous aurons décidé de travailler ensemble et de nous aider les uns les autres. Nous devons rassembler la connaissance de tout le peuple et raviver le feu pour le fortifier, ainsi nous verrons tous où sont les problèmes et où sont les solutions.
Le chaos est créé parce que nos esprits sont délibérément influencés depuis l’extérieur de kaiane’re:kowa. Nos ancêtres avaient pensé Kaiane’re:kowa pour aider l’humanité à suivre les instructions originelles pour survivre et coexister entre nous et le monde naturel.
Les créatures rampantes dérangent la paix et l’harmonie. Nous devons maintenir le feu propre en balayant tout objet obstruant nos esprits. Kaiane’re:kowa permet que nous retirions les espions, les traîtres et les conspirateurs vivant au sein de nos vies en provenance du dehors de kaiane’re:kowa.
Nous avons trop de confort, ce qui nous rend impuissants et pacifiés. On dirait que nous attendons le messie sur son cheval de guerre pour arranger nos problèmes. Nous sommes devenus négligents. Seule la vérité attise la flamme. Nous, Onkwe’hon:weh, sommes décidés à remplir nos devoirs de protéger notre droit de naissance et nos enfants.
Joni Mitchell réfléchit sur le dilemne auquel tout le monde doit faire face: “We are stardust. We are golden. And we’ve got to get ourselves Back to the garden”. [Woodstock].
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Nettoyer le pas de porte
Mohawk Nation News
5 Mai 2016
url de l’article original:
http://mohawknationnews.com/blog/2016/05/05/clean-the-house/
~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~
Aaron Detlor a organisé la vente de terres des Six Nations à une corporation multinationale tout en faisant croire que les intérêts des gens étaient protégés. En fait il a essayé de nous couper des racines de notre terre-mère. Nous devions être les victimes de saisies, d’impôts et de toutes les obligations municipales afin de nous submerger et de nous détruire dans la dette. Nous devrions en fait l’appeler Aaron Debtlor (NdT: jeu de mot où “debt” en anglais veut dire “dette”…)
Personne ne peut vendre notre Mère. Quiconque a frauduleusement acheté des terrains d’A, Debtlor devrait aller en prison avec lui pour avoir essayé de nous escroquer.
Le journal “Two Row Times” révèle que Debtlor insiste sur le fait que l’Haudenosaunee Development Institute ou HDI n’est pas une entreprise/corporation. Il détient pourtant 50 actions dans “2438543 Ontario Inc.”, une entreprise privée fiduciaire du conseil des chefs de la confédération Haudenosaunee. La véritable solution est la dissolution.
Le 23 avril courant, le HDI a rempli une application avec la province de l’Ontario pour réserver le nom d’ “Haudenosaunee Development Institute”. L’entreprise sera fonctionnalle dans 90 jours en juillet 2016. Le 28 avril 2016, les archives corporatistes montrent que l’entreprise numérotée est toujours active. L’accord de Samsung à Kanekota [à la source de Grand River] a fait placer 250 éoliennes sur notre terre sacrée. Les premières 80 furent normalement saisies par nos femmes et leur conseil, Kohtihon’tia:kwenio en accord avec leurs devoirs et fonctions stipulés dans le wampum 44 de Kaiane’re:kowa.
-[]-Note de Résistance 71: Le Wampum 44 de Kaiane’re:kowa stipule ceci:
“44. La ligne de descendance des personnes appartenant aux Cinq Nations se fera par la ligne féminine. Les femmes seront considérées comme les progénitrices de la nation. Elles devront posséder le territoire et la terre. Hommes et femmes devront suivre le statut de la mère.” (traduction Résistance 71) –[]-
Ils ont été avertis que toute éolienne supplémentaire sera notre propriété. Aaron Debtlor fut derrière le “développement” des 250 éoliennes à Kanekota sans jamais en avoir informé quiconque.
Les risques des entreprises commerciale se mettant en cheville avec des INDIENS du système sur les réserves est que “la section 89(1) de la loi sur les Indiens /Indian Act stipule que la propriété d’un INDIEN ou d’une bande (tribu) n’est pas sujette à l’impôt. à la saisie, à la promesse de vente, à l’hypothèque ou à l’exécution.” Seul un autre INDIEN ou autre bande peut saisir la propriété, Debtlor va aller en justice très bientôt pour faire enlever cette protection. Il représente un conjoint non-autochtone d’un “Mohawk” décédé afin de saisir ses biens sur le territoire.
La corporation n’est pas un INDIEN même si son bureau et tous les actionnaires de la société sont des INDIENS sur la réserve.
Toutes les municipalités peuvent dissoudre leurs chartes corporatrices et ne plus être sous le coude et la pression de la jurisdiction de l’amirauté (coloniale). De nouvelles chartes peuvent parfaitement être établies utilisant les instructions originelles de vivre en harmonie avec le monde naturel. D’après Kaiane’re:kowa, les banquiers ne peuvent en aucun cas être des actionnaires privés de toute corporation municipale que ce soit sur Ono’ware:keh (l’Île de la Grande Tortue/amérique du nord)