Rejoignez le mouvement pour la répudiation des bulles papales colonialistes, plus nous mettrons de pression sur la hiérarchie cléricale jusqu’au Vatican et plus ces diktats papaux auront de chance d’être répudiés.
— Résistance 71 ~
Enterrons l’empereur sanglant et ne faisons pas ses louanges: Au sujet de la visite à venir du pape François 1er aux Etats-Unis
Kevin Annett
25 Août 2015
url de l’article original:
http://itccs.org/2015/08/25/let-us-bury-the-bloody-emperor-not-praise-him-on-the-impending-american-visit-of-pope-francis/
~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~
Ce n’est pas tous les jours que le chef d’un syndicat du crime mondial qui est personnellement impliqué dans la disparition et le traffic d’enfants se retrouve être honoré et invité à parler à la fois à l’assemblée générale de l’ONU et au congrès joint des Etats-Unis.
Le pape François 1er, alias Jorge “chic type” Bergoglio, s’en vient aux Etats-Unis ce prochain 22 Septembre dans un des volets coûtant des millions de dollars de l’opération redorer le blason à la fois de l’entreprise transnationale du Vatican Inc. et du gouvernement Obama. Après avoir piétiné la constitution des Etats-Unis et canonisé un missionnaire génocidaire californien, Bergoglio fera un discours en mondiovision devant tout le corps diplomatique et de la presse mondiaux pour expliquer comment gérer notre planète.
Jorge, dont le surnom de cardinal était “l’entremetteur”, a fait un sacré bout de chemin depuis ses premiers jours de porte-flingue clérical et de docteur la pirouette pour justifier son meurtrier homonyme, dictateur argentin de son état, le général Jorge Videla. Les “deux Georges” étaient de bons amis apparemment, ce qui expliquerait le penchant de Bergoglio à ignorer tout le sang dans lequel il baignait lors de la “sale guerre” de Videla dans les années 1970 et pour le traffic des enfants des prisonniers politiques internés ou assassinés dans les geôles du général. Comment expliquer sinon qu’un prêtre de basse classe comme Bergie pourrait devenir archevêque en tout juste 14 ans ?
Bergoglio a toujours été un grimpeur, sur des cadavres ou pas, et il est certainement devenu le parfum du mois pour la mafia de Rome toujours si susceptible de son image, surtout dans le sillage du désastre total généré par son prédécesseur Joseph Ratzinger alias pape Benoît XVI. Le besoin évident d’avoir un nouveau visage sympathique du “bon flic” à la papauté a dû gérer avec le malaise grandissant de beaucoup de catholiques traditionnels et de l’entière curie italienne des cardinaux concernant la tendance de Bergoglio d’être bien trop libéral parmi les libéraux.
Peut-être est-ce pourquoi le premier acte officiel du pape Françouet durant son séjour états-unien, avant même que de s’adresser au congrès, sera de réaffirmer les fières traditions génocidaires du Vatican en “canonisant” un missionnaire franciscain du nom de Junipero Serra, qui supervisa la mise en esclavage et le meurtre de milliers d’Indiens californiens sur les plantations appartenant à l’église. La conquête obligatoire et l’extermination des non-catholiques, spécifiquement s’ils étaient indigènes, est après tout le fondement même de la foi de l’église romaine et donc juste pour rassurer tous ces traditionnalistes de l’église, Jorge Bergoglio va publiquement sanctifier Junipero Serra, “le boucher de Monterey”.
On pourrait penser que ce fait pourrait quand même provoquer une certaine réflexion au sein de la foule des groupies placardant “Jorge on t’aime”, à l’odeur de quelques cadavres. Mais la crédulité humaine semble t’il, ne connaît pas de limites, spécifiquement lorsqu’il s’agit de l’église catholique romaine. Le refus de Bergoglio de révoquer la politique de protection criminelle des prêtres catholiques violeurs d’enfants n’a pas même causé à ses fans, y compris les plus farouches athées, de douter de leur nouveau messie.
Toute myopie à part, Bergoglio sera à la maison, entouré de la foule catholique la plus libérale d’Amérique et bien entendu tout le monde aux Etats-Unis adore une bonne parade, spécifiquement durant une année électorale. Mais alors que l’entourage papal se prépare à aller du congrès des Etats-Unis aux nations-unies en passant par la messe larmoyante obligatoire qui se tiendra au mémorial du 11 septembre dans le centre de Manhattan, la véritable question demeure: pourquoi maintenant et pourquoi là ?
La spéculation au sujet de ce voyage de Bergoglio va bon train, surtout entretenue par ceux qui ne savent rien ; mais il est évident que l’administration Obama désirait profondément que cette visite pontificale se fasse et a fait pression sur les deux parties pour que cela se produise, dans le sillage de la visite personnelle d’Obama à Bergoglio plus tôt cette année à Rome. Il est certain que les Etats-Unis et l’occident sont très nerveux au sujet des ouvertures du Vatican vers l’axe Moscou-Pékin et le soi-disant transfert de millions d’Euros de la Banque du Vatican vers la nouvelle Banque d’Investissement Asiatique qui espère concurrencer le FMI pour la suprématie financière mondiale.
Toujours un politicien jésuite consommé, Jorge Bergoglio sait comment jouer des deux côtés du Grand Échiquier en feignant la loyauté à chaque faction. Tous ses mots prononcés et son instinct de gestion à jouer la foule, doivent être vus sous cette lumière.
Malgré ce que les gens peuvent entendre ou vouloir, il n’y a pas de grand mouvement de réforme en cours au Vatican ; au contraire, le pape François 1er n’a défié aucune des politiques du Vatican. En vérité, ce que son régime est en train de faire, est de choisir un côté dans la nouvelle guerre froide en cours en réalignant l’église catholique romaine vers le bloc de l’Est en influençant l’Amérique de faire pareil. Après tout, les trois-quarts des catholiques sont maintenant dans le tiers-monde et venant lui-même de là, Jorge Bergoglio sait que le vieil imperium suprême de l’Europe occidentale et des Etats-Unis est en train de sérieusement s’éffilocher.
L’Amérique officielle doit comprendre sa condition crépusculaire, nonobstant la rhétorique électorale actuelle, considérant l’abjecte prostitution à la fois des démocrates et des républicains à l’entremetteur de Rome. Mais les Etats-Unis sont bien plus que leurs politiciens verreux et en tant que peuple continue de croire, bien naïvement, à la séparation de l’église et de l’état et le besoin de mener devant la justice et non pas protéger les criminels de guerre avérés comme Jorge Bergoglio et sa mafia.
Peut-être que la visite pontificale fin Septembre sera une chance de réévaluer cette âme américaine somnolente et en fait d’arrêter plutôt que de permettre ce crime perpétuel contre l’humanité qui s’appelle lui-même le Vatican.