“Une minorité est impuissante tant qu’elle se conforme à la majorité, ce n’est du reste plus une minorité ; mais elle devient irresistible quand elle la bloque de tout son poids.”
“L’État ne s’adresse jamais intentionnellement à la raison de l’Homme, intellectuelle ou morale, mais seulement à son corps, à ses sens. Il n’est pas armé d’un esprit ou d’une honnêteté supérieure, mais d’une force physique supérieure. Je ne suis pas né pour être contraint.”
~ Henry David Thoreau ~
“Aujourd’hui, pour les neuro-scientifiques, il n’y a pas de “violence naturelle” en l’Homme. La nature humaine n’est ni bonne, ni mauvaise, des facteurs environnementaux (d’ordre familial ou social) étant la cause du recours à la violence.” […]
“Combattre les comportements violents suscités et légitimés après coup par des idéologies qui tiennent que la violence est inhérente à l’Homme, telle doit être notre ardente obligation.”
~ Marylène Patou-Mathis, paléontologue, directrice de recherche CNRS, 2013 ~
L’affaire COVID-19 est planifiée pour : a) masquer le déclin final du capitalisme et pouvoir blamer la crise sur le virus, b) faire passer la pilule de la dictature technotronique du Nouvel Ordre Mondial planétaire sous couvert de “crise sanitaire” et c) faire passer un projet masqué de dépopulation de masse de la planète… projet qui s’évente au fil des jours tant de plus en plus de gens s’éveillent aux mensonges systémiques vomis à tout va par les politiques et médias à la botte.
Tout ceci est en train de partir en sucette et de péter à la tronche de l’oligarchie, qui, comme on le voit partout en toutes les langues (occidentales), redouble de propagande pour diaboliser la Russie et la Chine (et l’Iran), pour créer un nouveau croquemitaine et un fond guerrier dont les tambours de guerre se font de plus en plus entendre. John Pilger a le même ressentis dans cet article de décembre dernier et nous rappelle certains précédents récents comme celui de la guerre d’Irak de 2003 fondée à 100% sur des mensonges d’état divulgués par des médias trompés au mieux ou complices pour la plupart. Idem pour l’affaire de la destruction de la Libye en 2011 et dans la foulée depuis 2011 également, de la Syrie.
Le Capital a besoin d’une grande guerre. C’est de cette façon qu’il a toujours résolu ses “crises” induites depuis au moins la guerre de 1870 et pour sûr les deux grandes guerres mondiales.
La résistance, la dissidence doit dès maintenant changer de cap et anticiper ce qui se prépare. L’heure ne sera pas à sauter de joie quand toute la supercherie de la “crises SRAS-CoV-2 / COVID-19” sera dévoilée au grand jour, mais d’embrayer direct sur la lutte contre ce qui se prépare: la 3ème guerre mondiale qui elle-même n’est qu’une nécessité systémique de la seule guerre qui soit: la guerre de classe, la guerre du 0,00001% contre les 99,99999% du reste de l’humanité, la guerre d’une infime minorité criminelle et arrogante ayant monopolisé au fil du temps le pouvoir par le fric et nous, les peuples qui ne les voyons grands et puissants que parce que nous sommes à genoux (pour la plupart..) et obéissants. Il suffit de dire NON !… Ils commencent à nous vendre leur projet de guerre, les budgets militaires, comme le souligne Pilger ci-dessous, n’ont jamais été si importants, partout, alors que l’appauvrissement des masses se généralise. Pour la classe parasite, l’heure a de nouveau sonné de faire s’entretuer les pauvres par dizaines de millions, avec ou sans armes nucléaires, pour que leur système et leurs privilèges perdurent. Mais il est au bout du rouleau. L’heure des peuples est venue, enfin !
Debout! Union et Rébellion car, plus que jamais sans doute au vu de ce qui se profile à l’horizon :
“C’est la lutte finale,
Groupons-nous et demain,
L’internationale sera le genre humain…”
~ Résistance 71 ~
Le virus mortel n’est pas le COVID mais la guerre
Décembre 2020
url de l’article original:
http://johnpilger.com/articles/the-most-lethal-virus-is-not-covid-it-is-war-
~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~
9 avril 2021
John Pilger décrit l’arme invisible des guerres passées et présentes et la menace de la guerre nucléaire sous couvert de la pandémie COVID.
Ceci est une propagande, aidée par la censure et l’omission.
Visionner le film de John Pilger (2010)The War You Don’t See here.
Le mémorial des services armés britanniques est un endroit silencieux et hanté. Établi dans la très belle campagne du Staffordshire, dans un arboterum de quelques 30 000 arbres et superbes pelouses, ses figures sculptées célèbrent la détermination et le sacrifice.
Les noms de plus de 16 000 soldats, hommes et femmes y sont enregistrés. La littérature nous dit qu’ils “sont morts sur les théâtres d’opérations ou furent la cible de terroristes.”
Le jour où j’y suis allé, un sculpteur sur pierre y ajoutait les noms de ceux qui étaient tombés dans quelques 50 opérations s’étant déroulées à travers le monde en ce soi-disant “temps de paix”. En Malaisie, en Irlande, au Kenya, à Hong Kong, en Libye, en Irak, en Palestine et bien d’autres endroits, incluant des opérations secrètes, comme en Indochine.
Pas une année ne s’est passée depuis la déclaration de la paix en 1945 où la Grande-Bretagne n’a pas envoyé des forces militaires pour combattre les guerres de l’empire. (NdT: que Pilger ne nomme pas, on le fera à sa place : l’empire anglo-américano-sioniste)
Pas une année ne s’est écoulée sans que des pays, essentiellement pauvres et rivés de conflits, n’aient acheté ou aient “loué” des armes britanniques pour continuer les guerres, ou les “intérêts”, de l’empire.
L’empire _ Quel empire ? Le journaliste d’enquête Phil Miller a récemment révélé dans Declassified que la GB de Boris Johnson maintenait 145 bases militaires dans 42 pays différents. Johnson a clamé que la GB doit être “la plus grande puissance navale d’Europe”.
Dans le plus grande urgence de santé des temps modernes (NdT: vraiment ?… allons, allons John…) ayant retardé plus de 4 millions de procédures chirurgicales rien qu’en GB (NdT : là on est d’accord…), Johnson a annoncé une augmentation record du budget de la “défense” de 16,5 milliards de Livres, un chiffre , une somme qui rétablirait largement le système de santé public en déficit permanent.
Mais ces milliards ne sont pas pour la défense. La GB n’a pas/plus d’ennemis, si ce n’est ceux qui trahissent la confiance des gens ordinaires, de ses infirmières et médecins, de ceux qui s’occupent des personnes âgées, des sans logis et de la jeunesse, comme tous ces gouvernements néo-libéraux successifs l’ont fait, des deux bords, conservateur ou travailliste / socialiste.
Explorant la sérénité du mémorial national de la guerre, j’ai soudain réalisé qu’il n’y avait pas ici un seul monument, ou plaque, ou rosier, honorant les victimes de la Grande-Bretagne, les civils de ces opérations “de temps de paix”.
Il n’y a aucun souvenir pour les Libyens tués alors que leur pays était sciemment détruit par le premier ministre David Cameron et ses collaborateurs de Paris et de Washington (NdT: Sarkozy et Obama en 2011)
Il n’y a aucun mot de regret pour les femmes et les enfants serbes tués par les bombes britanniques, larguées depuis une hauteur très respectable et sûre sur des écoles, des usines, des ponts, des villes, sur les ordres de Tony Blair ; ou pour les enfants yéménites appauvris exterminés par les pilotes saoudiens (NdT: et israéliens) avec leurs logistiques et cibles fournis par les Britanniques bien en sécurité dans les burlingues climatisés de Ryadh ; ou pour les Syriens affamés par les “sanctions”.
Il n’y a aucun monument pour les enfants palestiniens assassinés par l’élite britannique et son endurante connivance, comme cette campagne récente qui a détruit un modeste mouvement de réforme au sein du parti travailliste (socialiste) et ses accusations trompeuses d’antisémitisme.
Il y a deux semaines, le chef d’état major israélien et son homologue britannique ont signé un accord pour “formaliser et améliorer” la coopération militaire entre les deux pays. Ceci n’est pas nouveau. Toujours plus d’armement britannique et de soutien logistique vont être acheminés vers le régime hors-la-loi de Tel Aviv, dont les tireurs embusqués ciblent les enfants palestiniens et leurs psychopathes interrogent d’autres enfants palestiniens dans des conditions d’isolement extrême. (Allez consulter le rapport récent et choquant de Defense for Children, Isolated and Alone).
Peut-être bien que l’omission la plus frappante au mémorial de Staffordshire est une reconnaissance des millions d’Irakiens dont les vies et le pays furent détruits par l’invasion illégale de Blair et de Bush en 2003.
ORB, un membre du British Polling Council, a chiffré cela à 1,2 millions. En 2013, l’organisation ComRes a demandé à un grand échantillon de la société britannique combien d’Irakiens pensaient-ils avaient été tués durant l’invasion de 2003. Une grande majorité des gens interrogés ont répondu : “moins de 10 000”.
Comment un tel silence de mort peut-il être maintenu dans une société sophistiquée ? Ma réponse est que la propagande est bien plus effective dans les sociétés qui se voient comme libres que dans des dictatures et des autocraties. J’inclus la censure par omission.
Nos industries de la propagande, à la fois politique et culturelle, incluant la plupart des médias, sont les plus puissantes, les plus présentes et les plus raffinées de la planète. D’énormes mensonges peuvent-être répétés incessamment, en boucle, par ces voix si confortantes de la BBC. Les omissions ne sont en rien un problème.
Une question similaire se réfère à la guerre nucléaire, dont la menace “n’est d’aucun intérêt”, pour citer un célèbre discours d’Harold Pinter (NdT: son discours d’acceptance du prix nobel de littérature en 2005). La Russie, grande puissance nucléaire, est encerclée par ce groupe va t’en guerre notoire connu sous le vocable d’OTAN (NdT: vous savez… Cette Organisation Terroriste de l’Atlantique Nord…), ayant les troupes britanniques manœuvrant juste à la frontière qu’Hitler avait envahie.
La diffamation constante de tout ce qui est russe, et non des moindres. la vérité historique sur le fait que c’est l’Armée Rouge soviétique qui a gagné la seconde guerre mondiale dans les grandes largeurs, est infusée dans la conscience publique. Les Russes ne sont “d’aucun intérêt”, sauf à être des “démons”.
La Chine, aussi une puissance nucléaire, est la cible d’une provocation incessante, des bombardiers stratégiques et des drones américains constamment fleurtant avec ses frontières et son espace aérien et, hourrah ! le navire de guerre HMS Queen Elisabeth II, un porte-avions britannique de 3 milliards de Livres, va bientôt partir et couvrir quelques 6500 miles nautiques pour renforcer “la liberté de navigation”, ce à une porté de fusil de la côte chinoise.
Il y a quelques 400 bases militaires américaines qui encerclent la Chine, “comme un collet”, m’a confié un planificateur du Pentagone. Ces bases s’étendent de l’Australie, à travers le Pacifique vers le sud et le nord de l’Asie en en Eurasie.
En Corée du Sud, un système de missile connu sous le nom de Terminal High Altitude Air Defense, or THAAD, pointe à bout portant sur la Chine au delà de la toute petite Mer de Chine Orientale. Imaginez un instant des missiles chinois au Mexique ou au Canada ou au large des côtes californiennes. (NdT: il y a quelques années, un sous-marin nucléaire russe d’une classe super furtive, équipé de missiles et torpilles nucléaires, a patrouillé plus d’une semaine aux petit large des côtes ouest américaines sans être détecté. Les Russes l’ont fait savoir aux Yanks, preuve à l’appui…)
Quelques années après l’invasion de l’Irak, j’ai fait un film intitulé “The War You Don’t See”, dans lequel je pose des questions à des journalistes américains et britanniques ainsi qu’à des exécutifs de journaux télévisés, des gens que je connaissais comme collègues, comment et pourquoi Bush et Blair furent autorisés à sortir indemnes de ce grand crime que fut la guerre d’Irak, considérant le fait que les mensonges n’étaient même pas particulièrement intelligents.
Leur réponse m’a surpris. Ils dirent “Si nous avions [les journalistes et les JT] défier les affirmations de la Maison Blanche et de Downing Street, si nous avions enquêté et dénoncé les mensonges au lieu de les amplifier et de nous en faire l’écho, l’invasion de l’Irak en 2003 n’aurait probablement pas eu lieu et un grand nombre de personnes seraient toujours en vie aujourd’hui. 4 millions de réfugiés n’auraient pas fui la guerre. La saloperie Daesh, un produit de l’invasion Bush/Blair n’auraient peut-être pas été conçue.” David Rose, qui était alors avec le London Observer, journal qui soutenait bec et ongles l’invasion, décrivit “le paquet de mensonges dont on m’a gavé par le truchement d’une campagne de désinformation vraiment sophistiquée.”
Rageh Omah, alors l’homme de la BBC en Irak m’a dit : “Nous n’avons pas poussé suffisamment les boutons les plus inconfortables.” Dan Rather, le reporter de terrain de CBS News est d’accord, ainsi que de nombreux autres.
J’ai admiré ces journalistes qui ont brisé le silence. Mais ils sont d’honorables exceptions. Aujourd’hui, les tambours de la guerre ont de nouveaux percussionnistes enthousiastes en GB, en Amérique et en Occident.
Choisissez parmi la légion de critiques de la Russie et de la Chine et les promoteurs de friction comme ceux de la cohorte du Russiagate. Mon oscar personnel va à Peter Hartcher du Sydney Morning Herald, dont la harangue sans relâche au sujet d’une “menace existentielle” (de la Chine et de la Russie mais surtout de la Chine) est sans égal.
Le covid a fourni une couverture pour cette pandémie de la propagande. En Juillet, Morrison a emboité le pas de Trump et a annoncé que l’Australie, qui n’a aucun ennemi, dépenserait 270 millions de dollars pour en provoquer un, incluant des missiles capables d’atteindre la Chine.
Que l’achat par la Chine des minerais et de la production agricole australiens a bel et bien souligné que l’économie australienne “n’avait aucun intérêt” pour le gouvernement de Canberra.
Les médias australiens se sont ralliés en bons petits caniches, délivrant une bordée d’injures à la Chine. Des milliers d’étudiants chinois, qui avaient garanti les gros salaires des vice-chanceliers universitaires australiens, furent conseillés par leur gouvernement d’aller étudier autre part. Les Sino-Australiens ont été insultés et les livreurs chinois ont été agressés. Le racisme colonial n’est jamais bien difficile à raviver.
Il y a quelques années, j’ai interviewé l’ancien patron de la CIA pour l’Amérique Latine, Duane Claridge. En quelques mots honnêtes et rafraîchissants, il résuma la politique étrangère occidentale comme étant directement ordonnée par Washington.
La super-puissance, avait-il dit, pouvait faire ce qu’elle voulait, où que ce soit et quand ses “intérêts stratégiques” le demandaient. Ses mots furent aussi : “Monde, faudra t’y habituer”.
J’ai rapporté depuis le terrain sur de nombreuses guerres. J’ai vu les restes sanguinolents d’enfants et de femmes et de personnes âgées bombardés et brûlés vifs ; leurs villages en ruine, leurs arbres pétrifiés éclaboussés de débris de chair humaine et bien d’autres choses encore.
C’est peut-être pourquoi je réserve un mépris très spécial à ceux qui font la promotion du crime des guerres prédatrices et qui en font l’apologie par leur mauvaise foi et leurs profanités, ne les ayant jamais expérimentées eux-mêmes. Leur monopole doit être brisé.
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Il n’y a pas de solution au sein du système, n’y en a jamais eu et ne saurait y en avoir ! (Résistance 71)
Comprendre et transformer sa réalité, le texte:
Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »
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4 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:
Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être
Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche
Manifeste pour la Société des Sociétés
Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie