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Guerre impérialiste au Moyen-Orient: L’empire utilise ses proies saoudo-sionistes pour sa prochaine étape… guerre contre le Liban et l’Iran

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L’oligarchie impérialiste veut sa 3ème guerre mondiale non thermonucléaire pour faire perdurer le système oppresseur étatico-capitaliste. Elle la tient peut-être avec un conflit qu’elle ourdit entre l’Arabie Saoudite et l’Iran par Liban (Hezbollah) interposé et avec l’intervention de l’entité sioniste. L’épisode Daesh en Irak et en Syrie se termine, aussitôt surgit le nouveau chaos piloté de l’intérieur par la même clique oligarque. Quand les peuples comprendront-ils qu’il n’y a pas de solutions au sein du système et que l’heure arrive pour eux de reprendre les rênes de l’affaire pour l’avènement de la société des sociétés.
~ Résistance 71 ~

 

Après le Yémen, l’Arabie Saoudite risque de s’enliser dans un nouveau conflit

 

Press TV

 

4 novembre 2017

 

url de l’article en français:

http://www.presstv.com/DetailFr/2017/11/05/541048/Harirdmission-le-pari-perdu-WashingtonRiyad

 

La démission du Premier ministre libanais est un pari israélo-américain à haut risque. Le scénario est le suivant : Riyad devra financer la guerre israélienne contre le Hezbollah et partant contre le Liban. Quasi ruinée par la guerre au Yémen, l’Arabie de Ben Salmane où est menée en ce moment une purge anti-Ben Salmane sans précédent, va s’endetter davantage et pour quel résultat? Raï al-Youm apporte les éléments d’une réponse.

L’analyste Abdelbari Atwan, rédacteur en chef de Raï al-Youm, a analysé dans un article la démission de Saad Hariri de son poste de Premier ministre du Liban. Il y voit un pari saoudo-américain dont les répercussions ne sont pas précises.

« L’analyste exclut toute menace de mort contre Saad Hariri (venue de la part du Hezbollah, NDLR) comme ce dernier l’a laissé entrendre pour expliquer sa démission. Il ne semble pas que la vie de Hariri soit en danger, car le Hezbollah qui aurait pu « procéder à son assassinat », selon l’allégation de Hariri lui-même, le soutenait et c’était en fait avec l’aval de ce mouvement de la Résistance que le président Michel Aoun l’avait désigné à ce poste, explique Atwan.

La démission de Hariri se fait, poursuit Atwan, dans le cadre d’un plan saoudo-américain visant le Hezbollah, alors que Riyad se trouve empêtré au Yémen. Et n’oublions pas qu’Ansarallah a infligé d’importants dégâts à l’Arabie saoudite, visant par ses missiles balistiques les frontières méridionales saoudiennes aussi bien que le cœur même de sa capitale Riyad. Le plus récent cas en est  l’attaque balistique d’Ansarallah sur l’aéroport du roi Khaled à Riyad.

Le rédacteur en chef de Raï al-Youm rappelle que le « ton agressif », avec lequel Saad Hariri s’est adressé à l’Iran, était « sans précédent »; les « propos particulièrement virulents de Hariri ont complété ceux de Thamer al-Sabhan, ministre conseiller saoudien pour les affaires du golfe Persique qui a traité le gouvernement libanais de tous les nom pour s’être tenu aux côtés du Hezbollah dans sa guerre contre le terrorisme.

Pour Atwan, l’Arabie saoudite qui n’a pas de frontières avec le Liban ne pourrait « s’attaquer à ce pays » sans passer par l’intermédiaire d’Israël :

« La déclaration de guerre contre le Hezbollah ne pourrait être lancée qu’en coordination totale avec Israël. L’Arabie saoudite n’est absolument pas en mesure de mener des guerres combinées, à la fois, contre le Yémen, contre le Liban, voire contre l’Iran d’autant plus qu’elle ne partage pas de frontières communes avec le Liban. En plus, ses alliés sont beaucoup plus faibles pour pouvoir vaincre un Hezbollah sorti largement renforcé de sa guerre contre le terrorisme en Syrie. Ceci étant dit, cette possible guerre, si elle venait à éclater, serait loin de surprendre Nasrallah. Après tout, chef politique et commandent militaire qu’il est, Nasrallah est prêt à faire face à tout complot saoudo-américain. En ce sens, ce pari Washington/Riyad à l’issu bien incertain, risque d’avoir des effets inverses. Hariri a parlé d’un « mal qui retournerait contre l’Iran », les réalités sur le terrain prouve le contraire : Israël a bien prouvé qu’il n’est jamais un allié sur qui on peut compter.

Cirque et théâtre géopolitique… La « brouille » Obama-Nétanyahou est programmée depuis 2009… Le but ? Attaquer l’Iran…

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La “brouille” Obama-Netanyahou est du théâtre, elle fut planifiée en 2009

 

Tony Cartalucci

 

2 Mars 2015

 

url de l’article original:

http://landdestroyer.blogspot.fr/2015/03/obama-netanyahu-fallout-is-theater.html#more

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Dans un document d’analyse politique publié en 2009 par la Brookings Institution, financée par la finance corporatiste, il fut clarifié que les Etats-Unis étaient déterminés à provoquer l’Iran dans un conflit et un changement de régime quel qu’en soit le prix et ce incluant la possibilité d’une invasion et d’une occupation de l’Iran par les troupes américaines.

Mais avant d’en arriver là, les décideurs œuvrant à la Brookings Institution explorèrent d’autres option incluant le déclanchement à distance de troubles sociaux en Iran couplés avec une force violente et secrète, l’utilisation des organisations terroristes listées par le ministère des affaires étrangères US pour perpétrer des assassinats et des attaques en Iran, des raids aériens limités, lancés par Israël, les Etats-Unis ou les deux combinés.

Rétrospectivement, 6 ans plus tard, on peut voir que toutes ces turpitudes ont non seulement été tentées d’une manière ou d’une autre en Iran, mais ont aussi été employées chez le voisin syrien pour diminuer sa force, ce qui d’après la Brookings, est un prérequis nécessaire avant de faire la guerre à l’Iran.

Particulièrement intéressant, si on considère ce qui paraît être une dispute grandissante entre les Etats-Unis et Israël, est de voir comment les US ont planifié de manière précise, de soutenir secrètement ce qui serait maquiller pour être une frappe préventive “unilatérale” d’Israêl sur l’Iran, une attaque qui paraît être dans son processus de justification, au travers d’une campagne de propagande minutieusement orchestrée, qui se déroule sous nos yeux actuellement.

De la bouche des décideurs américains eux-mêmes

L’article de 2009 de la Brookings Institution intitulé: “Quel chemin vers la Perse ?” (« Which Path to Persia? Options for a New American Strategy Toward Iran, »), clarifie le fait que les négociations avec l’Iran au sujet de son programme nucléaire ne sont en fait qu’une pièce de théâtre et que cela sera utilisé pour donner au monde l’impression que les Etats-Unis ont exploré toutes les options “pacifiques” possibles avant de s’en résoudre à un changement de régime violent en Iran.

Le rapport explique ceci plus précisement de cette façon:

“… Toute opération militaire contre l’Iran sera très certainement très impopulaire dans le monde et requiert le contexte international correct à la fois pour assurer que le soutien logistique à l’opération s’opère convenablement mais aussi pour minimiser le retour de flamme potentiel. La meilleure manière de minimiser l’opprobe internationale et maximiser le soutien est de frapper seulement lorsqu’il y a une conviction généralisée que les Iraniens ont eu une superbe occasion à saisir et qu’ils l’ont refusé, une si belle opportunité que seul un régime déterminé à acquérir des armes nucléaires pour les mauvaises raisons pourrait rejeter. Dans ces circonstances, les Etats-Unis (ou Israël) pourraient expliquer que ses opérations sont faites à contre-cœur et les remplissent de tristesse, mais que rien n’est motivé par la colère et qu’au moins quelques personnes dans la communauté internationale conclueraient que les Iraniens “ont amené cette catastrophe sur eux-mêmes”, en refusant cette offre exceptionnelle.”

Bien sûr l’Iran, comme l’admet la Brookings Institution elle-même, n’est pas gouverné par des leaders irresponsables et ne refuserait pas une offre si formidable. La Brookings Institution admet ouvertement que les Etats-Unis sont sur une politique étrangère à deux voies, l’une pour la consommation publique (faire de “superbes offres” qu’on ne peut refuser) et l’autre, ciblée à faire penser que l’Iran est le plus déraisonnable possible.

A un moment l’analyse de Brookings dit ceci:

“La vérité est que tout cela serait des cas difficiles à affirmer. Pour cette raison, il serait bien plus préférable que les Etats-Unis puissent citer une provocation iranienne comme justification de raids aériens avant de les déclencher. Clairement, une action des plus outrageantes, mortelles et non provoquée de la part des Iraniens serait des plus favorables aux Etats-Unis. Bien sûr il sera difficile pour les Etats-Unis d’appâter l’Iran vers une telle provocation sans que le reste du monde ne voit ce petit jeu, ce qui le fragiliserait. (une méthode pourrait cependant avoir du succès: pousser pour un changement de régime dans l’espoir que Téhéran riposte ouvertement ou semi-secrètement, ce qui pourrait ensuite être dépeint comme une action d’agression iranienne non provoquée…)

Ici, les décideurs de la Brookings conspirent ouvertement contre la paix mondiale en “poussant” une autre nation vers la guerre qu’elle ne veut pas et qui ne lui serait d’aucun bénéfice. Provoquer une nation qui ne pose aucune menace à la sécurité nationale des Etats-Unis est une violation claire et nette de la loi internationale, l’article de la Brookings Institution servant même de confession écrite dans ce cas précis.

Et pourtant, malgré cette admission criminelle ouverte, celle de conspirer contre la paix mondiale, ce qui est le plus important sont les plans des Etats-Unis pour désavouer toute responsabilité dans une attaque menée par procuration par son allié régional, Israël. Le document établit dans un chapitre intitulé: « Allowing or Encouraging an Israeli Military Strike, » nous dit que:

“… Le meilleur avantage que cette option possède en lieu et place d’une campagne aérienne américaine est la possibilité que seul Israël soit blâmé pour cette attaque. Si cela était, alors les Etats-Unis n’auaraient même pas à faire face à la riposte iranienne ou au déchaînement diplomatique qui accompagnerait immanquablement une opération militaire américaine contre l’Iran. Cela permettrait à Washington d’avoir sa part de gâteau (le retard dans l’acquisition par l’Iran d’armes nucléaires) et de le manger dans le même temps (en évitant d’endommager d’autres initiatives diplomatiques américaines dans la région).”

Personne n’est du reste surpris que le quotidien du Daily Mail britannique rapporte maintenant dans un article intitulé: “Le président Obama a menacé l’an dernier d’abattre les avions israéliens s’ils attaquaient les centrales nucléaires iraniennes” (« President Obama threatened to shoot down Israeli jets if they attacked Iranian nuclear facilities last year, claim sources, ») que:

“Le président Obama est supposé avoir stoppé une opération militaire israélienne contre l’iran et ses centrales nucléaires en 2014 en menaçant d’abattre les avions israéliens avant qu’ils ne puissent atteindre leurs cibles, d’après des rapports émergeant du Moyen-Orient ce week-end.

La menace américaine a forcé Netanyahou à avorter une attaque planifié sur l’Iran, a rapporté le journal koweitien Al-Jarida.

Netanyahou sera à Washinton pour un discours devant le Congrès Mardi, discours qui a pour but de faire dérailler le projet chéri par Obama de sceller un accord diplomatique avec Téhéran.”

Ici, le Daily Mail répète un narratif grandissant qui s’imbrique impeccablement dans la politique étrangère de longue haleine des Etats-Unis décrite dans le rapport de la Brookings Institution en 2009, et ce quasiment à la lettre… En fait, l’intention “d’abattre” les avions israéliens a été discutée au préalable comme étant une des propositions utilisée dans ce théâtre géopolitique.

Les Etats-Unis, comme prescrit par Brookings, sont dépeints comme désespérément essayant de marteler un accord presque déraisonnable avec l’Iran, tandis que le “chien fou” Israël ne cherche qu’à attaquer l’Iran unilatéralement, donnant ainsi sur un plateau aux Etats-Unis une clause de renoncement plausible qu’ils déclarent ouvertement chercher à obtenir de manière hypocrite si d’aventure Israël attaquait l’Iran. Les actes belliqueux en série, consistants et habituels d’Israël contre à la fois son propre peuple et les Palestiniens dont les terres ont été saisies par Tel Aviv et qui sont continuellement occupées, sont aussi assez remarquables. La nature des ces actes n’est pas celle de l’auto-préservation, mais de la provocation intentionnelle, créant des divisions politiques prévisibles à travers l’occident facilement manipulable particulièrement en des temps comme ceux où une attaque “regrettable” faite contre l’Iran, une nation que ce même occident a jusqu’ici échoué à renverser au moyen du terrorisme, de la sédition fomentée par les Etats-Unis, les sanctions et les provocations masquées, est maintenant sur la table de jeu.

Il est aussi très clair que l’analyse écrite de 2009 “Quel chemin pour la Perse?” représente toujours une fenêtre d’opportunité vers une doctrine plus profonde et retranchée qui est toujours utilisée jusqu’à ce jour pour réorganiser le Moyen-Orient et le réaligner avec les intérêts spéciaux de l’occident. C’est une confession écrite et signée d’une conspiration évidente contre la stabilité et la paix mondiales. Ce document devrait être lu entièrement devant le Conseil de Sécurité de l’ONU, avant que ceux-là même qui l’ont écrits et ainsi que les intérêts corporatistes et financiers qui l’ont promu et sponsorisé, soient menés devant la justice internationale.

Faire moins que cela prouve que les Etats-Unis et ses proxies régionaux et non pas l’Iran, sont des états voyous, œuvrant contre la paix et la stabilité mondiales, et dont bien des exemples d’atrocités se sont déjà manifestés avec bien plus à venir semble t’il…