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Falsification de l’histoire: Archéologie et idéologie au Moyen-Orient (Uri Avnery)

Posted in actualité, colonialisme, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, militantisme alternatif, pédagogie libération, politique et lobbyisme, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , on 4 mars 2019 by Résistance 71

 

“Après 70 ans d’excavations et de fouilles extensives sur la terre d’Israël, les archéologues ont trouvé que les actions du patriarque sont des histoires de légende ; nous n’avons pas séjourné en Egypte, ni fait un exode, nous n’avons pas conquis la terre. Il n’y a pas non plus de mention de l’empire de David et de Salomon. Ceux qui s’y intéressent savent tout cela depuis des années, mais Israël est un peuple têtu et ne veut pas en entendre parler.”
~ Professeur Ze’ev Herzog, chef du département d’archéologie et d’études de l’ancien Proche-Orient à l’université de Tel-Aviv, dans un entretien avec le magazine Ha’aretz le 29 octobre 1999 ~

 

La connexion entre archéologie et idéologie au Moyen-Orient

 

Uri Avnery

 

Janvier 2015

 

Source:

https://www.counterpunch.org/2015/01/02/the-connection-between-archaeology-and-ideology-in-the-middle-east/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Ceci est la transcription du discours d’ouverture d’Uri Avnery à la conférence sur “La roche tarpéenne de notre existence, la connexion entre l’archéologie et l’idéologie” du Kinneret College

Avant toute chose, laissez-moi vous remercier de m’avoir invité à parler lors de cette conférence très importante. Je ne suis ni professeur ni docteur en quoi que ce soit, en fait mon plus haut niveau scolaire est celui de collège ; mais comme bien des gens de ma génération, je me suis profondément intéressé à l’archéologie dès mon plus jeune âge.

Je vais essayer d’expliquer pourquoi.

* * *


Ben Gourion et Moshe Dayan

En se demandant quelle est ma connexion avec l’archéologie, certains d’entre vous pourront bien penser à Moshé Dayan.

Après la guerre de juin 1967, Dayan fut une idole nationale et même internationale. Il était aussi particulièrement connu pour sa passion de l’archéologie, son obsession même. Mon magazine à l’époque “Haolam Hazeh” enquêta sur ses activités et trouva qu’elles furent hautement destructrices. Il commença à creuser seul et à collectionner des pièces antiques en provenance de tout le pays. Comme le but principal de l’archéologie n’est pas de sortir des objets de la terre mais aussi de les dater et ainsi de mettre en place une certaine cartographie des sites historiques découverts sur les siècles de leur existence, les fouilles sauvages de Dayan créèrent un certain chaos. Le fait qu’il utilisait aussi des ressources logistiques de l’armée n’arrangea pas les choses, bien au contraire.

Nous avons dans la foulée découvert que non seulement Dayan expropriait les objets qu’il découvrait (par la loi, tous les objets issus de fouilles appartiennent à l’état) et les entreposait chez lui, mais également qu’il était devenu une sorte d’agent de commerce international de ce types d’objets historiques ancien, s’enrichissant de la vente de ces pièces en provenance de “la collection personnelle de Moshé Dayan”.

Le fait d’avoir publié tout cela en d’en avoir parlé à la Knesset (parlement israélien) me distingua tout particulièrement. A cette époque, un institut de sondage de l’opinion publique identifiait chaque année “la personne la plus détestée en Israël”. Cette année là, l’honneur m’en incomba.

* * *

Mais la question importante ne concerna pas la moralité de Dayan mais un problème bien plus profond: Pourquoi Dayan et tant d’entre nous furent si concernés à l’époque par l’archéologie, une science considéré par un grand nombre de personnes comme étant assez fastidieuse voire ennuyeuse ?

Elle nous fascinait profondément.

Cette génération sioniste fut la première née dans le pays (bien que je sois moi-même né en Allemagne). Pour leurs parents, la Palestine n’était qu’une terre abstraite, une terre dont ils avaient rêvé dans les synagogues de Pologne et d’Ukraine. Pour leurs filles et fils nés sur cette terre, cela constituait leur patrie naturelle.

Ils aspiraient à avoir des racines. Ils se baladaient dans tous les recoins du pays, passaient des nuits dans des camps dans le désert, parvinrent à en connaître chaque colline et chaque vallée.

Pour eux, le talmud et tous les textes religieux étaient d’un monstrueux ennui. Le Talmud et les autres écritures avaient entretenu la diaspora juive pendant des siècles mais n’avaient aucun intérêt ici. La nouvelle génération considérait et acceptait la bible hébraïque avec un très grand enthousiasme, non pas comme un livre religieux (la très vaste majorité d’entre nous étions athées), mais comme un chef-d’œuvre inégalé de la littérature hébraïque. Comme ils furent aussi la première génération pour qui l’hébreu rénové était leur langue maternelle, ils tombèrent amoureux avec la langue si vivante et concrète de la bible hébraïque. La langue bien plus ennuyeuse et sophistiquée utilisée dans le talmud et autres livres publiés plus tard les repoussait.

Les évènements bibliques s’étaient déroulés dans le pays qu’ils connaissaient. Les batailles bibliques eurent lieu dans les vallées qu’ils connaissaient, les rois avaient été couronnés et enterrés dans des localités qu’ils connaissaient intimement.

Ils avaient contemplé la nuit, les étoiles de Mediggo, où les Egyptiens combattirent la première bataille enregistrée de l’histoire (et où, d’après le nouveau testament chrétien, la dernière bataille, celle de l’Armaguédon, aura lieu). Ils se tinrent au sommet du Mont Carmel où le prophète Elias avait massacré les prêtres du dieu Baal. Ils avaient visité Hébron, où furent enterrés Abraham et ses deux fils, Ismaël et Isaac, pères des Arabes et des Juifs.

* * *

Cet attachement passionné au pays ne fut en rien pré-ordonné. En fait, la Palestine ne joua aucun rôle dans la naissance du sionisme politique moderne.

Comme je l’ai mentionné auparavant, le père fondateur du sionisme, Théodore Herzl, n’avait pas pensé à la Palestine lorsqu’il inventa ce qui allait devenir le sionisme. Il détestait la Palestine et son climat. Spécifiquement, il détestait Jérusalem, qui pour lui était une ville sale et puante.

Dans la première esquisse de son idée, qui fut adressée à la famille Rothschild, la terre de ses rêves était la Patagonie en Argentine. Là-bas, dans un passé récent, il y eut un génocide (NdT: des Indiens) et la terre était presque inhabitée.

Ce n’est que le sentiment des masses juives de l’Europe de l’Est  qui influença Herzl à rediriger ses efforts vers la Palestine. Dans son livre fondateur du sionisme “Der Judenstaat” (“L’état juif”), le chapitre concernant ce point fait à peine une page et est intitulé “Palestine ou Argentine”. La population arabe n’y est aucunement mentionnée.

* * *

Une fois que le mouvement sioniste dirigea ses pensées vers la Palestine, l’histoire ancienne de ce pays devint une affaire très chaude.

L’appropriation de la Palestine par les sionistes n’était essentiellement fondé que sur le passage de l’Exode décrit dans la bible, la conquête de Canaan, les royaumes de Saul, David et Salomon et tous les évènements qui se déroulèrent à cette époque. Comme quasiment tous les pères fondateurs du sionisme étaient des athées avoués, ils pouvaient difficilement se fonder sur le “fait” que dieu avait personnellement promis la terre à la descendance d’Abraham.

Ainsi, avec l’arrivée des sionistes en Palestine, une recherche archéologique frénétique commença. Le pays fut passé au peigne fin à la recherche de véritables et scientifiques preuves que l’histoire biblique n’était pas juste un ramassis de mythes, mais un narratif historique véridique. Les sionistes chrétiens vinrent même plus tôt.

C’est alors que commença une véritable attaque sur les sites archéologiques. Les couches supérieures des vestiges historiques ottoman, mamelouk, arabe et croisé furent excavés et enlevés afin de mettre à nu la couche plus ancienne des enfants d’Israël et de prouver que la bible disait la vérité.

D’énormes efforts furent dépensés. David Ben Gourion, un érudit biblique auto-proclamé, mena les efforts. Le chef d’état-major de l’armée, Yagael Yadin, le fils d’un archéologue et lui-même archéologue professionnel, fouilla les sites anciens pour prouver que la conquête de Canaan s’était réellement produite. Hélas, sans résultat, aucune preuve ne fut jamais dévoilée.

Lorsque des restes osseux des combattants de Bar Kochba furent découverts dans des grottes du désert de Judée, ils furent enterrés sur ordres de Ben Gourion, dans une grande cérémonie militaire. Le fait incontesté que Bar Kochba eut peut-être occasionné la plus grande catastrophe de l’histoire juive fut occulté.

* * *

Pour quels résultats ?

Aussi incroyable que cela puisse paraître, quatre générations d’archéologues passionnées et dévoués ayant une énorme conviction et d’énormes ressources n’ont fait que produire une seule chose: RIEN.

Depuis le début de ces efforts jusqu’à ce jour, pas une seule preuve tangible de l’histoire [biblique] ancienne n’a été trouvée ni produite. Il n’y a jamais eu aucune indication que le passage biblique dit de l’exode d’Egypte ait eut lieu, ce qui constitue il faut bien le dire, la base même de l’existence de l’histoire juive. Aucune preuve non plus de l’errance de 40 années dans le désert ; aucune preuve de la conquête de Canaan telle qu’elle est longuement décrite dans le livre de Joshua. Le royaume du puissant roi David, qui, selon la bible, s’étendait de la péninsule du Sinaï jusqu’au nord de la Syrie, n’a laissé aucune trace. Une inscription portant le nom de David a été récemment découverte, mais rien qui laisse supposer que celui-ci ait été roi.

Israël apparaît pour la première fois dans de sérieuses recherches archéologiques au gré d’inscriptions assyriennes et qui décrivent une coalition de royaumes locaux qui essayèrent d’arrêter l’avance assyrienne en Syrie. Entre autres, le roi Ahab d’Israêl est mentionné comme le chef d’un fort contingent militaire. Ahab qui régnait sur ce qui est aujourd’hui la Samarie (dans le nord de la Cisjordanie occupée) entre 871 et 852 AEC, n’était pas aimé de dieu, bien que la bible le décrive comme un héros de guerre. Il marque l’entrée d’Israël dans l’histoire vérifiable.

* * *

Tout ceci constitue des pièces négatives à conviction suggérant que l’histoire biblique a été inventée. Comme pratiquement aucune trace de l’époque biblique ancienne n’a été trouvée, cela prouve t’il que tout ceci n’est que pure fiction ?

Peut-être pas. Mais une preuve existe.

L’égyptologie est une discipline scientifique séparée de l’archéologie de la Palestine. Mais l’égyptologie prouve de manière conclusive que l’histoire dite biblique jusqu’au roi Ahab est de fait pure fiction.

Jusqu’à maintenant des dizaines de milliers de documents anciens égyptiens ont été déchiffrés et le travail continue de nos jours. Après l’invasion de l’Egypte par le peuple Hyksos venant d’Asie en 1730 AEC, les pharaons d’Egypte se désolèrent de ce qui se passait en Syrie et en Palestine. Année après année, des espions égyptiens, des commerçants et des soldats rapportèrent dans le détail les évènements qui se produisaient dans toute ville de Canaan. rien n’a été trouvé dans les archives ressemblant de près ou de loin à quelque évènement tel que mentionné dans la bible. (unej simple mention d’”Israel” sur une stèle égyptienne est pensée se référer à un tout petit territoire au sud de la Palestine)

Même si on voulait penser que la bible en fait ne fait qu’exagérer de véritables évènements, le fait est que même pas une toute petite mention de l’exode, de la conquête de Canaan ou des royaumes de David et Salomon n’a été retrouvée.

Tout ceci ne s’est tout simplement jamais produit.

Est-ce important ? Oui et non.

La bible n’est pas histoire réelle. C’est un monument littéraire et religieux qui a inspiré des millions et des millions de gens au travers des siècles. Elle a formé les esprits de générations et de générations de juifs, de chrétiens et de musulmans.

Mais l’histoire per se est quelque chose d’autre. L’histoire nous dit ce qui s’est réellement produit.

L’archéologie est un outil de terrain de l’histoire, un outil de très grande valeur pour comprendre ce qui s’est passé.

Ce sont deux disciplines différentes et ne peuvent co-exister. Pour les religieux, la bible est une affaire de croyance, de foi. Pour les non-croyants, la bible hébraïque est une œuvre d’art, peut-être la plus grande de toute. L’archéologie est quelque chose de totalement différent: une affaire de faits réels, sobres, prouvés et dûment répertoriés.

Les écoles israéliennes enseignent la bible comme l’histoire réelle. Ceci veut dire que les enfants israéliens n’apprennent que ses chapitres, vrais ou fictifs. Lorsque je me suis plains un jour de ceci à la Knesset demandant que l’histoire complète du pays au travers des âges soit enseignée, incluant les chapitres de l’histoire impliquant les Mamelouks et les Croisés, alors le ministre de l’éducation commença à m’appeler “le Mamelouk”.

Je continue de penser que chaque enfant de ce pays, israélien et palestinien, devrait apprendre l’histoire réelle totale, depuis les temps anciens jusqu’à aujourd’hui, avec toutes les couches qu’elle comprend. Ceci est le fondement de la paix, la véritable roche tarpéenne de notre existence.

URI AVNERY (1923-2018) est un écrivain israélien, activiste de la paix avec Gush Shalom.

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Lectures complémentaires:

Effondrer le colonialisme

Ashraf Ezzat Mythe Biblique

 

Mythologie et falsification biblique… Si Jérusalem m’était contée (Ashraf Ezzat)

Posted in actualité, altermondialisme, documentaire, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, militantisme alternatif, pédagogie libération, politique et lobbyisme, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , on 13 novembre 2016 by Résistance 71

“Après 70 ans d’excavations et de fouilles extensives sur la terre d’Israël, les archéologues ont trouvé que les actions du patriarque sont des histoires de légende ; nous n’avons pas séjourné en Egypte, ni fait un exode, nous n’avons pas conquis la terre. Il n’y a pas non plus de mention de l’empire de David et de Salomon. Ceux qui s’y intéressent savent tout cela depuis des années, mais Israël est un peuple têtu et ne veut pas en entendre parler.”
~ Professeur Ze’ev Herzog
, chef du département d’archéologie et d’études de l’ancien Proche-Orient à l’université de Tel-Aviv, dans un entretien avec le magazine Ha’aretz le 29 octobre 1999 ~

“Être ignorant de l’histoire, c’est être né hier.”
~ Howard Zinn ~

« Par la tromperie tu feras la guerre. »
~ Devise du Mossad rapporté par Victor Ostrovsky ~

 

Jérusalem, rien de saint à propos de la ville sainte

C’est au cœur même de l’histoire de Jérusalem qu’on trouve le plus sombre des secrets du sionisme: la tromperie…

 

Dr Ashraf Ezzat

 

24 août 2015

 

url de l’article original:

https://ashraf62.wordpress.com/2015/08/24/jerusalem-nothing-holy-about-the-holy-city/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

A lire également:
« Textes bibliques… De la mythologie à la réalité archéologique »

« L’Egypte antique n’a jamais connu de pharaons »

 

Le dimanche 26 juillet (2015), la ville de Jérusalem a été témoin d’un autre clash mortel entre Palestiniens et Israéliens. Cette fois-ci, l’émeute se tint dans la mosquée Al Aqsa.

Tout a commencé à cause de la colère des Palestiniens à l’encontre de l’accès des juifs au complexe durant une journée annuelle de deuil juif. Des Palestiniens lancèrent des pierres et des pétards tandis que la police tiraient des grenades à effet de choc. Ceci se produisit après que les forces de sécurité forcèrent le passage dans le complexe d’Al Aqsa avant que d’entrer brièvement dans la mosquée elle-même.

Des protestations éclatèrent dans les allées et ruelles de la vieille ville autour de la mosquée, les manifestants affrontant la police en chantant “Allahu Akbar” (Dieu est grand). Quelques fondamentalistes religieux juifs entrèrent dans le complexe tandis que la police répondait en tirant des grenades à effet de choc et bloquait l’entrée du site.

Le complexe Al Aqsa de la vieille ville de Jérusalem, un des points les plus chauds du Moyen-Orient, est dit être le site le plus sacré du judaïsme et le 3ème de l’Islam après La Mecque et Médine. Les musulmans appellent le site Al Haram Al-Sharif (noble sanctuaire) et se réfère à la mosquée comme celle la plus lointaine, ou Al Aqsa et “Bayt al-Muqaddas” en arabe, tandis que les juifs se réfèrent à l’endroit comme étant le Mont du Temple ou Har Hamoriya, la montagne Moriya.

Il y a deux raisons principales pourquoi Al Aqsa est considérée sainte pour les musulmans: en premier lieu, parce que les musulmans croient que la mosquée fut la première Qibla (direction vers laquelle les musulmans se dirigent pour faire leur prière) dans l’histoire de l’Islam et deuxièmement, elle est pensée être l’endroit duquel le prophète Mohamed fit son voyage nocturne miraculeux (Isra et Miraj) au paradis.. Les narrations évoquent le voyage de Mohamed sur un coursier ailé vers la “mosquée la plus lointaine” où il mena d’autres prophètes comme Moïse, Abraham et Jésus dans une prière de style islamique (une indication claire de la proéminence de Mohamed sur les autres prophètes abrahamiques…). Puis Mohamed fit une ascencion au paradis où il eut une brève rencontre avec Dieu qui lui donna des instructions à ramener aux musulmans fidèles.

En ce qui concerne les juifs, les narrations et aussi la bible hébraïque disent que le complexe Al Aqsa est identifié avec trois montagnes bibliques de location incertaine mais de la plus grande importance:

Le Mont Moriah où est supposé s’être produite l’histoire d’Isaac, le Mont Sion lieu de la forteresse des Jébusites originaux et le village qui fut celui de David et le Mont du Temple où le 3ème temple est supposé être réétabli au même endroit où Salomon construisit le premier. Quoi qu’il en soit, les trois interprétations sont controversives et controversées si pas carrément fausses.

Avant toute chose et avant même de commencer à patauger dans la dispute boueuse au sujet de la sainteté et de l’historicité des trois montagnes bibliques, ne commettons pas le pêché perpétuel qui consiste à prendre le narratif hébraïque pour argent comptant. En d’autres termes, employons ici un peu de pensée critique et arrêtons de prendre pour une fois tant le narratif hébreu que musulman pour vérités. Nous devrions enquêter sur tout ce qui rend cette ville sainte pour les juifs et les musulmans, même les détails les plus acceptés de tous comme pourquoi Jérusalem est appelée Yerushalayim en hébreu et “Qods/Qadas” en arabe.

Aliyah

Toute l’idéologie sioniste est fondée sur un simple mot hébreu qui porte une vieille connotation historique: Aliyah. Le mot veut dire “aller” (mieux même “migrer”) vers le haut, là où la nouvelle terre d’Israël est supposée se trouver. Aliyah fut et est toujours un des tenets le plus essentiel du sionisme qui appelle la diaspora juive de migrer (retourner) sur la terre d’Israël (Eretz Yisrael).

La question ici n’est pas de savoir si la diaspora juive devrait ou pas migrer vers Israël (bien évidemment qu’elle ne le devrait pas) ; mais plutôt nous devrions nous demander pourquoi le mot hébreu, Aliyah, spécifie t’il de manière unéquivoque que la direction de la migration devrait se faire vers le haut.

Après réflexion, nous devrions facilement en venir à la conclusion que les hébreus originaux, avant de migrer vers la moderne Jérusalem, devaient venir d’une terre située au sud de la Palestine.

Et comme le livre hébraïque et la langue sont très anciens, alors Aliyah (en tant qu’ancien mot d’un monde ancien) voulait dire que les migrants juifs devaient avoir erré (avant de migrer) non pas en Europe ni en Amérique, mais dans le sud du Levant, là où se situent l’Arabie et le Yémen. C’est dans ce sens qu’ils allèrent plus haut (vers le nord) ou Aliyah, vers la Palestine (à partir du 4ème siècle AEC d’après nos recherches).

Comme je l’ai expliqué dans mon livre “Egypt knew no Pharaohs nor Israelites”, la totalité du livre israélite (incluant ses histoires de patriarques) est un cas de géographie perdue. Une bible hébraïque falsifiée (à sa traduction en grec) a gavé le monde d’une histoire falsifiée et d’une fausse géographie et ce depuis maintenant 2300 ans. Malheureusement, cette déception, cette falsification de masse a toujours effet en ce moment même.

Mon investigation de trois ans sur l’histoire de l’Egypte ancienne et sur les Israélites, combinée avec la recherche d’une communauté des plus sérieuse d’universitaires renommés (incluant la recherche pionnière du professeur Kamal Salibi “La bible s’en vint d’Arabie”), ont donné la même conclusion fondée sur les preuves disponibles: la bible hébraïque et ses histoires eurent lieu dans le sud de l’ancienne Arabie et au Yémen, comme ceci fut méticuleusement décrit par des historiens arabes classiques et qui offre de manière le théâtre réel des histoires israélites, des ses montagnes (monts), vallées, tribus (comme écrit et décrit dans la bible).

L’endroit actuel d’à la fois le Mont du Temple et la totalité de l’état d’Israël est fondé sur une idéologie, foncièrement fausse et mensongère. Toute l’affaire de la soi-disante terre sainte est tellement fausse et impie que même la vision musulmane d’Al Aqsa et Qods/Qadas est également fondée sur des narratifs déformés et faux.

Qades, comme mentionné dans la bible hébraïque est une montagne yéménite située à 80km au sud de la ville moderne de Taa’iz et elle n’a rien à voir avec Jérusalem. D’après le Hadith musulman (tradition), la première direction pour la prière (Qibla) se trouvait vers Bayt al-Muqaddas (de manière supposée le temple de Salomon), seulement pour réaliser que cela fut construit dans le Nord-Yémen et non pas la Jérusalem de Palestine comme tout le monde le croit (plus de détails la-dessus dans le livre).

Au IIIème siècle AEC, la bible hébraïque fut traduite en grec à la bibliothèque légendaire d’Alexandrie. Soixante-dix scribes juifs furent assignés la tâche par le roi Ptolémée II (le monarque grec de l’Egypte à l’époque). Dans la traduction grecque, les scribes juifs changèrent de manière frauduleuse le théâtre des histoires bibliques du nord-Yémen et sud de l’Arabie en Egypte et en Palestine.

Dans la version grecque déformée qui devint conue sous le nom de “bible septante” ou “bible des septantes”, l’Egypte a été faussement établie comme la terre de la détention et de la mise en esclavage des Israélites et son roi le Pharaon de Moïse. Rien dans la bible hébraïque n’a en fait fonctionné de la façon dont vous pensez, rien du tout. Les croyances des masses naïves durant 23 siècles jusqu’à aujourd’hui sont entièrement fondées sur une forgerie et un mensonge perpétré par des scribes juifs.

Ainsi, les histoires originales (et en fait humbles et tribales) des Israélites se sont actuellement passées dans l’Arabie et le Yémen anciens. Tous les contes hébreus n’ont absolument rien à voir avec la culture occidentale et jamais ils ne furent présentés de la sorte. Tout le livre est très local et reflète une culture tribale (arabe) locale extrêmement intolérante et violente. Le problème n’a pas seulement résidé dans la traduction déformée et manipulée de la bible hébraïque en grec, mais dans cette opportunité en or offerte aux contes tribaux et au dogme israélite, par cette traduction, de se disséminer dans la culrure occidentale.

Retournons à la terre sainte et Al Aqsa en Palestine qui, à travers toute l’antiquité et le Moyen-Age fut considérée comme partie du Levant par les Romains et les Byzantins. Quant aux Arabes, ils ont toujours vu la Palestine comme une partie de Bilad El-Sham, la terre de Sham.

Seule Jérusalem fut nommée (Aelia) par les Arabes. Ceci fut vérifié par les termes de la rédition de la ville au calife musulman Oumar bin Al-Khattab, en 637 de notre ère et dans lesquels le calife Oumar se référait aux gens de Jérusalem comme les habitants d’Aelia (aucune mention de Jérusalem ni de Qades/Qods).

Les narratifs mentionnent que le calife Oumar durant une entrevue avec le patriarche orthodoxe Sophronius (patriarche de Jérusalem à l’époque), accepta la rédition de son peuple et se référait à lui sous le nom de peuple d’Aelia. Au contraire de l’histoire manipulée par les juifs, Jérusalem ainsi que la vaste majorité du Levant à l’époque étaient chrétien de manière prédominante en cette époque de la conquiete musulmane. Ainsi parler d’une révolte juive et d’une très brève autonomie juive en Palestine en 614 suivant une très courte invasion perse les années précédentes est historiquement invalide.

Je ne veux pas dire que le christianisme fut plus tolérant que le judaïsme à cette époque ; au contraire, la nouvelle foi était profondément engoncée dans l’extrémisme et divisée au sujet de disputes christologiques hautement insignifiantes. Peut-être que cela aida à la diffusion de l’Islam, bien que par l’épée, dans ce qui fut contrôlé auparavant par l’empire byzantin: le Levant et l’Afrique du Nord.

Pour capitaliser sur sa victoire rapide sur tout le Levant, le calife Oumar décida de construire la première mosquée à Aelia (appelée Jérusalem dans les livres d’histoire). Oumar étant complètement étranger à cette ville nouvellement conquise et à son environnement, demanda à son conseiller principal de l’aider à choisir le bon endroit pour ériger la mosquée. Devinez qui s’en vint à l’aide du calife ? Oui, un autre scribe rabbin. Comme attendu, le rabbin d’Oumar s’ensuivit sur les traces des 70 rabbins et leur œuvre mensongère connue sous le nom de bible septante.

Le conseiller principal d’Oumar était Ka’ab al-Ahbaar, un rabbin juif de devinez où ? Et oui, encore du Yémen. Ka’ab est crédité pour avoir infiltré la littérature islamique avec une litanie d’histoires déformées et de narratifs, qui disent que l’endroit commença à être appelé “Al Aqsa” et “Bayt al-Muqaddas” à partir de ce moment.

Le rabbin d’Oumar provenait de la patrie des premiers Israélites: le Yémen, là où toutes les histoires et les guerres des Israélites se passerent. Et oui, les histoires de Joseph, David et Salomon, et Moïse, toutes ces histoires se passèrent au Yémen. Les contes si dramatiques de captivité et d’esclavage qui commencèrent avec Joseph jusqu’à l’Exode de Moïse et ses suiveurs, tout cela ne se produisit pas en Egypte, mais dans un obscur village tribal yéménite du nom de “Mizraïm” (faussement traduit et vendu depuis longtemps, y compris de nos jours sur internet, par des scribes juifs comme étant l’Egypte).

L’histoire d’Abraham et la promesse d’Isaac/Ismaël (dans la version musulmane) est l’exception, car cette histoire particulière (d’après un bon nombre d’anciennes archives arabes sans mentionner le narratif islamique) se passa à Hijaz, près de ce qui est aujourd’hui la Mecque en Arabie Saoudite. Bien qu’ils ont besoin de toujours plus de travail archéologique, les narratifs islamiques nous disent que le père des Israélites est parti d’Hijaz (près de La Mecque donc) et a traversé la ligne de montagnes de l’Asir du Nord-Yémen.

Dans l’ancienne tradition et langue arabe, celui qui entreprend l’acte de traverser une barrière naturelle est appelé Aber et ceci constitue l’origine linguistique du comment “Abraham” et les juifs furent appelés Aberos/hebreus (l’histoire d’UR la mésopotamienne, patrie d’Abraham et Hebron en Palestine le lieu de sa sépulture ne sont que mythes et un mensonge éhonté des orientalistes)

En fait l’histoire inhabituelle du sacrifice de l’enfant d’Abraham (un rite païen de l’ancienne Arabie soit dit en passant..) est supposée, d’après les narratifs islamiques et la tradition orale arabe, s’être passée sur le mont Moriah, cela vous rappelle t’il quelque chose ? De fait, cette montagne existe toujours à La Mecque que des millions de pèlerins musulmans visitent chaque année comme faisant partie de leur pèlerinage (Hajj): le Mont Moriah ou Marwah en arabe. Donc si nous devons garder la définition de la bible hébraïque du Mont Moriah, alors nous devons considérer la (probable) véracité du narratif islamique de l’histoire d’Abraham.

Une fois de plus, cela nous ramène à Al Aqsa et le soi-disant Mont du Temple ou le Mont Moriah en hébreu. Dans mon livre, j’explique clairement que les deux langues de l’hébreu et de l’arabe sont deux dialectes très proches de la même langue commune qu’était l’arabe ancien. Beaucoup de mots, de noms sonnent phonétiquement de la même manière et sont assez similaires à la fois en hébreu et en arabe, comme c’est le cas des noms des patriarches Abraham/Ibrahim, Joseph/Youssef, Moïse/Mossa, etc…

Maintenant que nous savons que le mont Moriah est l’endroit où se produisit l’histoire d’Isaac, mais quand on cherche un tel mont dans ou autour de la ville de Jérusalem, on ne trouve rien, même en cherchant bien et longtemps. Il n’y a pas de Mont Moriah à Jérusalem, mieux… Il n’y a pas de mont Moriah dans toute la Palestine.

Le Mont du Temple est en fait une forteresse romaine

Largement embarrassés par une telle bavure narrative, les sionistes essayèrent de trouver une manière de contourner l’affaire en affirmant que le Mont Moriah et le Mont du Temple étaient en fait la même chose (bien que tout à fait ironiquement, le site n’a jamais été appelé de la sorte avant l’occupation israélienne). Pas même avant la conquête musulmane de l’endroit d’Al Aqsa, ne fut l’endroit appelé Mont du Temple, ni même Al Aqsa du reste.

Il est factuellement établi que ce même endroit que tout le monde pense être celui où le Temple fut érigé est le moins probable des endroits, car c’est au cœur même de l’histoire de Jérusalem, que l’on trouve les secrets les plus sombres du sionisme: la tromperie

Au temps du nouveau testament, cet endroit, maintenant occupé par Al Aqsa et le Mont du Temple, était une forteresse romaine et un camp fortifié militaire romain appelé Fort Antonia (le temple d’Hérode était quelques kilomètres au sud). Après le siège de Jérusalem en 70 EC, l’empereur Titus a complètement fait détruire la ville et ses murs, la plupart des murs du temple d’Hérode. Donc les fidèles de la religion judaïque qui se lamentent sur le mur Ouest du soi-disant Mont du Temple (le mur des lamentations), offrent en fait des prières au mur d’un empereur romain païen.

La pierre centrale élevée est dite avoir été utilisée comme une plateforme pour des fonctions publiques par les gouverneurs et les préfets romains comme Pontius Pilate, qui l’aurait utilisé durant son procès de Jésus. C’est pourquoi les chrétiens bâtirent une église dessus au temps de l’empereur Constantin.

Le fait que les murs de ce fort ont toujours quelques 10 000 pierres prouve que ceci ne fut pas le mur qui entourait le temple. Comme attesté par l’historien juif romain du 1er siècle Titus Flavius Josephus, les Romains démolirent tous les murs, ils enlevèrent toutes les pierres, non seulement du temple, mais aussi de ses murs. Ceci n’est en aucun cas une hypothèse, c’est un robuste fait historique vérifié au moyen d’excavations archéologiques et de trouvailles (trois inscriptions honorant les leaders romains Vespasien et Titus furent trouvées en dessous du mur de la forteresse). Beaucoup d’universitaires et érudits spécialistes de la bible et d’archéologues sont parfaitement au courant de ce fait, comme l’archéologue britannique Kathleen Kenyon et l’historien israélien Benjamin Mazar.

Pour en revenir à notre rabbin juif yéménite, Ka’ab, répondant à la question du calife Oumar au sujet du meilleur endroit en Palestine (Aelia) pour construire une nouvelle mosquée, le rabbin malin montra du doigt la pierre (maintenant sanctifiée dans le dôme doré comme la relique de la pierre dans le complexe d’Al Aqsa).

Honorable calife, cette pierre, parmi les ruines de ce temple, est le bon endroit pour que soit construite une nouvelle mosquée, car c’est de là que Mohamed partit pour son voyage miraculeux dans les cieux.” répondit le rabbin Ka’ab.

C’est ainsi que les musulmans ont appris à connaître et à honorer cette pierre comme relique islamique depuis 637 EC et ceci au travers du seul témoignage non vérifié d’un rabbin juif yéménte (qui se convertît à l’Islam plus tard). Beaucoup de théologiens musulmans disputent ce témoignage de Ka’ab et la secte chi’te de l’Islam le dénonce carrément.

Le témoignage habile du rabbin a en fait fait d’une pierre deux coups (si on ose dire…): maintenir vivant la tromperie de la bible septante en solidifiant le concept de la Palestine comme étant la terre promise aux juifs et la terre sacrée. La deuxième chose fut de parvenir à ce que les musulmans honorent aussi l’endroit (les musulmans avaient le vent en poupe à cette époque).

Visitez la véritable Jérusalem

Si nous voulons vraiment trouver l’endroit réel de Jérusalem, alors réexaminons ce que la bible hébraïque nous dit au sujet de la conquête de la ville par David.

“Le roi et ses hommes marchèrent sur Jérusalem pour attaquer les Jébusites qui y vivaient. Les Jébusites dirent à David, “tu n’entreras pas ici ; même les aveugles et les infirmes peuvent vous repousser.” Ils pensèrent “David ne peut pas entrer ici.” Quoi qu’il en soit, David captura la forteresse de Sion, qui est la ville de David” 2 Samuel 5:6-7

Dans le verset, le scribe juif clarifie que pour capturer “Jérusalem”, David doit d’abord prendre la forteresse montagneuse appelée “Sion”, habitée par les Jébusites. En d’autres termes, la véritable Jérusalem (israélite) se trouvait très proche d’une montagne appelée “Zion/Sion” où une communauté locale païenne du nom de “Jébusites” vivaient dans cette forteresse montagneuse, depuis des siècles.

Mais là encore tout le paysage de la Palestine n’a jamais connu de quelconques Jébusites (malgré ce qui fut écrit dans les livres d’histoire déformés) ni non plus aucune montagne Sion, que les archéologues sionistes ont identifié jusqu’ici dans trois endroit différent (ce qui est typique d’un naratif concocté). De fait, toute la topogaphie de l’actuelle Jérusalem montre qu’il n’y a là aucune montagnes.

C’est juste, la ville de Jérusalem, là où le temple est supposé être érigé pour la troisième fois, n’a aucune montagne sur laquelle le construire. Il est connu que Jérusalem est construite sur deux collines, mais pas de montagne environnante. Ce qui a été appelé par les indigènes palestiniens de l‘endroit, montagnes, comme Zaïtoun, n’est qu’un écart de langage (regardez des vues aériennes de Jérusalem pour vous en convaincre)

Revenons au Yémen et spécifiquement à sept kilomètres au sud de la capitale, Sanaa, là nous trouvons facilement la cité historique de “David”, où les anciens Jébusites / Jebus / Yabosites / Yebus (en arabe) ont vécu pendant des siècles dans leur forteresse montagneuse connue aujourd’hui sous le nom de Beit-Bos (patrie de Jabus). Aussi pas loin sommes-nous face à face avec la montagne Zion/Sion (partie du massif montagneux de Sarawat qui s’étend le long de la côte ouest de la péninsule arabique.

Jérusalem (Deir Salem en arabe) veut dire la ville de la paix ou ville pacifique. Comme les Jébusites/Yebusites étatient bien protégés des raids des Arabes par la force de leur forteresse montagneuse très isolée, ils avaient le plaisir de vivre dans une ville de paix ou Deir/Dar Salem. Un autre narratif fait remonter le nom de Salem/Shalom à un des patriarques juifs. Quoi qu’il en soit, j’espère sincèrement que Beit-Bos/Deir Dalem, la Jérusalem yéménite, pourra survivre les bombardements qui se produisent actuellement au Yémen. Bombarder, attaquer et détruire les sites archéologiques anciens semble être une des cibles (secrètes) de ce qu’il se passe actuellement au Moyen-Orient.

Il y a un dicton yéménite très commun qui dit ceci: “Tout Yabosi/Yabosite est juif et tout juif est Yabosi.” Beit-Bos a toujours été le point d’attention pour les juifs au Yémen durant des centaines d’années, voire des milliers. Les ruines de la forteresse des Yabosi/Yabosite, aujourd’hui un site archéologique yéménite, étaient très riches en inscriptions yéménites qui documentaient la conquête de l’époque de David (essentiellement détruites ou volées par quiconque a pour intérêt de cacher la véritable origine des Israélites et de leurs contes bibliques.)

La forteresse Yabosite/Beit Bos fut une très active communauté juive ainsi que bien d’autres villes du Yémen et ce jusqu’en 1949 lorsque plus de 49 000 juifs furent secrètement transportés en Israël par une flotte aérienne américano-britannique dans une des plus grandes opérations de ce type sous le nom de code “Tapis Volant” (“Magic Carpet” en anglais)

Plus de 250 000 juifs de par le monde furent transférés en Israël cette même année. Toutes ces opérations de transfert de masse faisaient parties du plan international sioniste d’inventer une nouvelle terre juive au moyen d’une histoire fabriquée (celle qu’on nous enseigne dans les écoles). Il va sans dire que pour que ce nouveau plan sioniste fonctionne, il devait aussi y avoir une nouvelle et fausse Jérusalem, celle qu’aujourd’hui nous regardons à la télé en suivant les infos comme celle du début de cet article.