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Guerre impérialiste au Moyen-Orient: Les terroristes sionistes terrorisés…

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, colonialisme, guerre iran, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, N.O.M, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , on 31 janvier 2019 by Résistance 71

Le SG du Hezbollah a mobilisé les colons israéliens contre Netanyahou

 

Press TV

 

29 janvier 2019

 

url de l’article:
https://www.presstv.com/DetailFr/2019/01/29/587085/Nasrallah-a-mobilis-les-Israliens-contre-Netanyahu

Le secrétaire général du Hezbollah a prouvé qu’il n’est pas seulement un leader de la Résistance mais aussi un maître en guerre psychologique dans la mesure où son tout récent discours a mobilisé des milliers de colons contre Netanyahu au moment où ce dernier fait feu de tout bois pour se faire réélire à la tête de la primature. 

Le rédacteur en chef du quotidien Rai al-Youm s’est attardé sur l’interview diffusée, le samedi 27 janvier, par la chaîne libanaise Al-Mayadeen, pour en sortir quelques éléments de réflexion.

« Sayyed Hassan Nasrallah a prouvé qu’il n’est pas seulement le leader de la Résistance, mais aussi un grand maître de la guerre psychologique, car ses propos ont semé la grande panique parmi les Israéliens au point de les mobiliser contre Benyamin Netanyahu. Cet homme est dénoncé pour être un Premier ministre qui leur ment et qui veut se lancer dans un aventurisme militaire à l’issue incertaine dans le strict objectif de servir ses intérêts personnels et de remporter les futures élections. Or cet aventurisme, disent les colons, « c’est à nous d’en payer le prix ».

Et l’auteur d’ajouter :

« Parmi les points très importants du discours de Nasrallah, ceux qui ont attiré l’attention des Israéliens et de leurs alliés arabes, ceux qui tracent un avenir pas trop prometteur pour Israël, il faut retenir les suivants :

Nasrallah a insisté sur le fait que le Hezbollah dispose de suffisamment de missiles de haute précision pouvant atteindre les cibles militaires et civiles en Israël, à savoir les aéroports, militaires ou civils, les centrales en eau et en électricité, les réservoirs d’ammoniac à Haïfa et voire Dimona.

Le secrétaire général du Hezbollah a pour la première fois, parlé de la poursuite des attaques contre la Galilée et de sa libération comme une partie importante de la stratégie de la Résistance, précisant que les attaques ne s’effectueraient pas comme Netanyahu et ses services secrets le prétendent, c’est-à-dire, via quatre tunnels, mais depuis toutes les frontières.

Le Leader de la Résistance libanaise a, également, averti que tout le territoire palestinien serait le champ d’une future guerre et que les missiles de la Résistance viseraient toutes les villes et même la plus importante, Tel-Aviv.

 » L’axe de la Résistance, y compris la Syrie, peut changer, à tout moment, de stratégie face aux agressions israéliennes. Il peut, entre autres, décider de viser Tel-Aviv. L’axe de la Résistance qui donnait, auparavant, la priorité à la crise intérieure en se focalisant sur la lutte contre les terroristes qui opéraient sur le terrain contre les intérêts syriens, peut, désormais, opter pour une confrontation directe avec Israël d’autant plus qu’il est, actuellement, plus puissant que jamais. L’ère du silence et de l’inertie est bel et bien révolue « , a-t-il précisé.

Le rédacteur en chef de Rai al-Youm n’a pas manqué de louer le secrétaire général du Hezbollah pour avoir souligné l’aveu d’échec de Donald Trump et de ses alliés arabes vis-à-vis de la Syrie : « Trump a reconnu son échec en Syrie et a décidé d’en retirer les troupes US, conduisant ainsi ses alliés arabes à se précipiter pour demander à Damas la normalisation de leurs relations… le président syrien n’a pas accepté la lettre que son homologue soudanais lui a présenté de la part de l’Arabie saoudite et des autres pays du golfe Persique…Ça c’est la Syrie que nous connaissions d’avant, digne et dotée de valeurs et principes, qui a su d’ailleurs les préserver, même dans les moments les plus difficiles ».

Coup d’arrêt à l’impérialisme au Moyen-Orient… L’anticipation salvatrice du Hezbollah de refuser de combattre Daesh sur le sol libanais…

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et de porter le fer là où le problème avait fait surface.

A lire également pour mieux comprendre la très bonne analyse de Bruno Guigue ci-dessous:

Hezbollah son histoire de linterieur naim qassem

 

Syrie-Hezbollah ou le cauchemar de l’impérialisme

 

Bruno Guigue

 

27 décembre 2017

 

Source: http://french.almanar.com.lb/715075

 

La guerre, disait Clausewitz, met fin par le sang à une divergence d’intérêts”.

Contrairement à une idée reçue, les USA et leurs alliés n’ont pas tenté d’abattre la Syrie pour s’emparer de ses hydrocarbures. Les projets gaziers du Qatar expliquent peut-être son engagement au côté des insurgés, mais ils n’ont pas suffi à nourrir un conflit d’une telle ampleur. La rage destructrice des parrains de cette guerre meurtrière n’était pas davantage motivée par la défense des “droits de l’homme”. Seuls les esprits crédules ont pu croire de telles sornettes, accréditées il est vrai par un déluge de propagande sans précédent.

La véritable raison de cette guerre par procuration n’est ni économique ni idéologique. Déployant des moyens colossaux, l’impérialisme avait un autre objectif, beaucoup plus ambitieux : il entendait conjurer une menace stratégique. En détruisant la Syrie, Washington espérait liquider le seul Etat arabe qui soit resté debout face à Israël, et qui appuie sans réserve la résistance armée à l’invasion sioniste. Frapper à mort la Syrie devait permettre d’en finir avec le Hezbollah, et l’effondrement de l’Etat syrien mettre fin à l’anomalie d’un gouvernement arabe allié au “régime des mollahs” et à la Russie de Vladimir Poutine.

La preuve ultime de ce dessein géopolitique a été fournie par l’ex-secrétaire d’Etat Hillary Clinton dans son email du 30 novembre 2015 révélé par Wikileaks : “La meilleure manière d’aider Israël à gérer la capacité nucléaire grandissante de l’Iran, écrivait-elle, est d’aider le peuple syrien à renverser le régime de Bachar el-Assad”. En cas de réussite, cette tentative de “regime change” par le biais de la terreur milicienne aurait privé l’axe Téhéran-Damas-Beyrouth de son maillon central. Elle aurait laissé le Hezbollah orphelin de la Syrie et rejeté l’Iran dans l’arrière-cour d’un Moyen-Orient remis sur orbite occidentale.

Malheureusement pour Washington et ses séides, cette vaste opération a échoué. Malgré les milliers de mercenaires lobotomisés par le wahhabisme, malgré les milliards de dollars déversés par les monarchies du Golfe, le conglomérat takfiriste s’est brisé sur le mur d’acier d’une armée nationale appuyée par ses alliés russes, libanais, irakiens et iraniens. Même si elle n’a pas supprimé la capacité de nuisance américaine, cette défaite a infligé un coup d’arrêt à la politique du “chaos constructif” voulue par Washington afin de provoquer l’implosion du Moyen-Orient et le démembrement de ses Etats souverains.

L’année 2017 restera dans les annales comme celle d’un nouvel échec de l’impérialisme. Destinée à éliminer une pièce maîtresse de la résistance arabe, la guerre imposée à la Syrie entendait venger l’humiliation infligée à Israël en juillet-août 2006. Elle visait à repousser le cauchemar d’une force arabe victorieuse, capable de chasser la puissante armée sioniste d’un petit pays qu’elle croyait à sa merci. Rarement mentionnée, cette signification du conflit syrien est pourtant essentielle. Loin d’être séparés, les conflits du Proche-Orient sont intimement liés. La crise régionale a plusieurs dimensions, mais c’est la même crise.

Que serait devenu le Liban si les factions extrémistes avaient gangrené l’est du pays ? Le Hezbollah, rejoint par l’armée libanaise, les a extirpées. En supprimant ces nids de scorpions des deux côtés de la frontière, la résistance a joué son rôle de protecteur du Liban, et même ceux qui vilipendaient son intervention en Syrie sont contraints de l’admettre. Obsession d’Israël, le Hezbollah a payé le prix du sang, tirant du conflit syrien une expérience précieuse. L’impérialisme voulait l’abattre en le privant de son allié. Peine perdue. Cauchemar des sionistes, vainqueur d’Al-Qaida, protecteur des minorités, le Hezbollah est plus fort et plus respecté que jamais.

Ce n’est pas un hasard si l’armée israélienne a multiplié les agressions sur le territoire syrien au cours des derniers mois. Plusieurs responsables sionistes l’ont dit : la prochaine guerre opposera à nouveau Israël et le Hezbollah, et elle sera d’une rare violence. Mais il y a loin de la coupe aux lèvres, et l’agresseur devrait méditer les leçons du précédent conflit. Le 12 juillet 2006, prétextant l’enlèvement de deux soldats israéliens à la frontière libanaise, une impressionnante armada israélienne avait envahi le Liban avec l’objectif avoué “d’éradiquer le Hezbollah”. L’issue de cette opération a toutefois réservé bien des surprises à ses initiateurs.

Durant cette guerre de 33 jours, le déséquilibre des forces est énorme. Israël dispose d’une force militaire colossale, quasiment invaincue sur les théâtres d’opérations du Proche-Orient, et alimentée par les transferts technologiques de son puissant protecteur US. Infanterie mécanisée, artillerie lourde, blindés, aviation, marine de guerre et drones de combat s’abattent sur le Liban. Face à ce corps expéditionnaire de 40 000 soldats et 450 blindés lourds, se dresse le Hezbollah, parti politique minoritaire libanais qui dispose d’une milice courageuse, mais dépourvue d’armement lourd.

Pour accréditer la menace que ferait peser cette organisation détestée par les puissances occidentales, on orchestre alors une véritable dramaturgie autour des roquettes lâchées sur Israël. Psychologiquement, elle profite aux deux belligérants : elle permet au Hezbollah de défier Israël et à Israël de jouer la comédie de l’agresseur agressé. Mais elle masque surtout la disproportion des dégâts causés dans les deux camps. Alors qu’un millier de Libanais ont déjà péri sous les bombes de “Tsahal”, les médias braquent leurs projecteurs sur la dizaine de civils tués par les roquettes du Hezbollah.

Fascinés par leur propre puissance, les sionistes frappent les ponts, les usines, les ports, les aéroports, ils dévastent Beyrouth-sud, déploient un appareil de destruction sans précédent contre le pays. Mais cet avantage aérien ne préjuge pas de la victoire. Le Hezbollah, de son côté, dispose d’atouts indéniables : sa solide implantation au sein de la communauté chiite, sa cohésion interne et la valeur de ses combattants, le soutien d’une large majorité de la population libanaise. Soudant les Libanais autour du Hezbollah, la nouvelle invasion israélienne, de plus, a pour effet d’en montrer l’utilité militaire.

Encore confuse à la veille du conflit, l’idée que le Hezbollah constitue un rempart contre Israël s’impose avec l’évidence d’une force matérielle : si le Hezbollah cède, il n’y a plus de Liban, mais un nouveau bantoustan israélien. Simple prétexte, le double enlèvement du 12 juillet a fourni aux dirigeants israéliens, en effet, l’occasion rêvée d’une nouvelle guerre dont ils entendent toucher les dividendes. La résistance mise à genoux, le Liban pourrait retrouver son statut d’Etat-tampon, sans véritable souveraineté, ni cohésion nationale, ni force militaire.

Car Israël ne saurait tolérer à sa frontière nord qu’un Etat-fantoche. Il a détruit sa flotte aérienne civile en 1968, envahi son territoire en 1978 et poussé une offensive militaire dévastatrice contre Beyrouth en 1982. Envahi, occupé et bombardé durant des décennies, le Liban n’a vu le départ des troupes israéliennes du sud du pays qu’en 2000. Cette victoire tardive, il la doit au Hezbollah, qui a harcelé l’occupant pendant vingt ans, tuant 900 de ses soldats et le contraignant à un retrait unilatéral. La violente attaque israélienne engagée le 12 juillet 2006, manifestement, est un règlement de comptes.

Jouant les matamores, les dirigeants israéliens promettent d’infliger une correction magistrale à la résistance. Jugés indestructibles par les experts, 52 blindés de “Tsahal” sont pourtant transformés en passoires. 170 soldats sont tués, 800 blessés. Plus de 1 500 Libanais périssent dans les bombardements sionistes, et le Hezbollah reconnaît la perte de 200 combattants. Avec leurs lance-roquettes antichar, les combattants du Hezbollah ont contraint les forces israéliennes à lâcher prise. Inconcevable pour les admirateurs d’Israël, une dure réalité s’impose : la “plus puissante armée du Moyen-Orient” a reculé face aux miliciens d’un parti politique libanais.

Au lendemain du conflit, le Hezbollah est toujours debout et son potentiel militaire encore menaçant. Auréolé par sa résistance à l’envahisseur, il jouit dans le monde arabe d’un prestige inégalé qui transcende le clivage artificiellement entretenu entre sunnites et chiites. En voulant donner à cette guerre un caractère punitif, Israël s’est puni lui-même. Ses soldats ont été incapables de prendre une poignée de villages frontaliers et son principal fait d’armes fut une campagne aérienne dévastatrice. Israël voulait éradiquer le Hezbollah. Tout ce qu’il a réussi à faire est de massacrer des civils. Vaincue, son armée a repassé la frontière la queue entre les jambes.

Le souvenir de cette victoire arabe emportée à 1 contre 10 ne cesse de hanter les dirigeants israéliens et occidentaux. C’est l’une des raisons essentielles de leur acharnement contre la Syrie, et l’agression contre Damas en 2011 était en germe dans la défaite d’Israël en 2006. Mais les événements n’ont pas suivi le cours espéré par leurs brillants stratèges. Avec la déroute de la piétaille wahhabite en Syrie, le plan a déraillé, et l’échec a nourri l’échec. En 2006, Israël a subi la défaite face au Hezbollah soutenu par la Syrie. En 2017, l’impérialisme a perdu la partie face à la Syrie soutenue (entre autres) par le Hezbollah. Les tentatives désespérées pour rompre cette alliance se sont brisées comme du verre sur la résistance des peuples frères, syrien et libanais.

Résistance politique au Moyen-Orient: Recentrage des priorités suite à la déclaration de Donnie « mains d’enfants » sur Jérusalem…

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Discours de H Nasrallah:  Israéliens et Etats-Uniens plus préoccupés que jamais… Le Hezbollah est de retour !

 

Al Manar

 

15 décembre 2017

 

Source: http://french.almanar.com.lb/699059

 

Le dernier discours du secrétaire général du Hezbollah a de quoi inquiéter aussi bien les dirigeants israéliens qu’Américains, sous oublier leurs alliés arabes, trempés dans la normalisation.

Il ressuscite une rhétorique que le Hezbollah  avait  mise en demeure pendant de longues années. Voire depuis la dernière guerre avec Israël de 2006.

Haut et fort, sayed Hassan Nasrallah y a exprimé l’attachement inaliénable du Hezbollah à la cause palestinienne, à Jérusalem al-Quds et son entière disposition à lutter pour elle.

Les stratèges de Herzlia ne s’y détrompent pas d’ailleurs.

Pour eux, sayed Nasrallah a « mis fin à tous les plans américains et saoudiens destinés à paralyser l’action du Hezbollah via la manœuvre avec le Premier ministre Saad Hariri »

Ayant été contraint à la démission par Riyad, celui-ci a stipulé pour qu’il se désiste que le Hezbollah admette de se démarquer des crises de la région.

Or, au lendemain de la décision du président américain de déclarer al-Quds comme capitale d’Israël, M. Hariri n’a pu qu’exprimer son entière désapprobation.

Il était d’ailleurs en phase avec les réactions qui ont émané de nombreux dirigeants sunnites au Liban, à leur tête le mufti de la république cheikh Dariane ; sans oublier les positions aussi solidaires exprimées par le président libanais et le ministre des Affaires étrangères.

Pas de distanciation sur al-Quds, avait justement diagnostiqué sayed Nasrallah, dans son discours

Tout le concept, destiné à  mettre le Hezbollah hors d’état de nuire, pour Israël, est tombé à l’eau.

« C’est une coup qui est infligé à nos plans communs avec la famille de Saoud au Liban. Il est presque décisif », ont estimé les stratèges israéliens, selon lesquels il ne reste plus à Israël que de réactiver leurs services des renseignements, de concert avec ceux des Américains, des Saoudiens et des autres pays du Golfe pour déstabiliser le Liban. Bien entendu, la liquidation du numéro un du Hezbollah figurant en tête.

La situation est d’autant plus grave pour eux que la décision américaine a soulevé un tollé de protestations dans tout le monde arabo-islamique et à l’échelle mondiale.

L’ampleur de la riposte semble avoir été sous-estimée par les meneurs de jeu israéliens et américains, lesquels devaient croire que les années de haines intercommunautaires attisées entre sunnites et chiites surtout, par les conflits syrien et irakien durant ces dernières années, étaient suffisantes pour l’étouffer dans l’œuf. Ils doivent être bien déçus

Plus encore, les experts israéliens s’attendent à ce que les derniers évènements aient un impact sur le processus de normalisation avec l’entité sioniste accéléré par les régimes arabes.  L’un d’entre eux a même prévu un conflit sanguinaire au sein de la dynastie saoudienne.

Signe de préoccupation accrue, les tractations entre des hauts-fonctionnaires du département des affaires étrangères, à leur tête  Eliot Abrahms, avec leurs homologues  israéliens ont repris de nouveau.

Deux choses les inquiètent le plus.

La première étant l’appel lancé par sayed Nasrallah aux factions de la résistance dans la région afin de mettre au point une stratégie d’action commune en vu d’un programme de libération.

La seconde étant le soutien iranien qui s’est illustré récemment par les contacts entrepris par le chef de l’Unité al-Quds des gardiens de la révolution islamique en Iran, le réputé général Qassem Suleimani, avec les chefs des factions de la résistance palestinienne.

Les stratèges américains et israéliens sont d’accord pour déduire que le chef du Hezbollah a réalisé des acquis importants pour la résistance. D’aucuns parlent d’un renversement de la table.

Depuis sa création, le Hezbollah parait plus que jamais comme une force capable de faire preuve de capacité à diriger un mouvement de résistance régional unifié.

Opérationnellement, il s’est de nouveau  impliqué dans la bataille de libération de la Palestine, après avoir longtemps concentré son discours sur les objectifs de défense du Liban, pui sur la lutte contre les mouvement terroristes takfiristes.

Leur hantise semble se concrétiser. Le Hezbollah qui combat Israël est de retour !

(Avec Bassam Abou Chrif, Al-Akhbar)

Résistance stratégique à l’empire: Nouvelle donne au Moyen-Orient…

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La mutation de la résistance libanaise

 

Amal Saad

 

24 février 2015

 

url de l’article en français:

http://www.info-palestine.net/spip.php?article15219

 

L’intervention du Hezbollah en Syrie a été critiquée par beaucoup dans le monde arabe comme un signe « qu’il a abandonné la résistance pour lutter contre d’autres musulmans. » Son attaque efficace et récente à Chebaa contre un convoi militaire israélien, cependant, sert comme un rappel que le mouvement n’a pas détourné son attention d’Israël et qu’il est capable de lutter sur plusieurs fronts à la fois.

Le fait que le Hezbollah conserve en priorité son activité de résistance, tout engagé qu’il puisse être dans plusieurs théâtres militaires dans la région, indique qu’il a transcendé son origine, sa mission de résister à Israël.

Faire face à Israël est maintenant un des rôles, parmi d’autres, assumé par le Hezbollah dans la période qui a suivi les bouleversements régionaux et marqué le début de la montée du takfiri-djihadisme. Dépassant son rôle d’organisation de la résistance, le Hezbollah assume maintenant la responsabilité de garder les frontières du Liban, de faciliter la sécurité intérieure et la lutte antiterroriste, ainsi que de mener des opérations de contre-insurrection en Syrie et en Irak.

La résistance ne se limite plus à expulser les occupants sionistes et à empêcher toute nouvelle agression israélienne, mais aussi à présent de préserver le cadre politico-territorial et l’environnement stratégique dont elle a besoin pour poursuivre ses missions. La déstabilisation de ces deux sphères par les takfiris-djihadistes a contraint le Hezbollah à se transformer en un mouvement post-résistance.

Le préfixe « post » ici ne signifie pas la fin de la résistance, ou ce qui vient après, mais doit être compris de la même manière que la notion de « post » dans postcolonial, peut être interprétée comme « la persistance du colonialisme, quoique par de différentes ou nouvelles relations concernant le pouvoir ».

La résistance, loin d’être terminée, s’est maintenant transformé en une armée de résistance transnationale dont la direction et la mission restent attachées à sa raison d’être qui est de résister à Israël, mais qui est également engagée dans la protection de « l’épine dorsale » de la Résistance, comme l’explique Nasrallah. À cette fin, le Hezbollah a cherché à extraire les territoires syriens, libanais et irakiens du contrôle djihadiste.

En substance, le Hezbollah est confronté à une insurrection transnationale qui cherche à étendre son proto-état. Tout comme le mouvement avait créé son modèle « hybride » de guérilla en 2006 en fusionnant les méthodes conventionnelles et non conventionnelles de combat, il a créé à présent un nouveau modèle de contre-insurrection dans lequel sa propre armée de résistance, irrégulière et hybride, cherche à supprimer l’activité d’insurgés appartenant à une autre force irrégulière et hybride.

Bataille existentielle avec ISIS

La guerre avec ISIS et le front al-Nusra est considérée comme une bataille existentielle face à une force qui ne fait pas de compromis et qui est bien décidée à éliminer tous les chiites, et par extension, la résistance. Alors que l’idéologie takfiri n’est pas délégitimé politiquement de la même manière que l’est le sionisme, ni son droit d’exister en tant que doctrine religieuse n’est remis en question, le militantisme takfiri ou djihadiste est sans équivoque assimilé aux intérêts d’Israël. Dans son discours, le Hezbollah compare le danger posé par ISIS et al-Nusra à Israël. Nasrallah lui-même a invoqué l’oppression israélienne comme une analogie pour la perte des terres, la destruction des maisons, la capture des femmes, le meurtre des enfants et l’humiliation que les djihadistes pourraient infliger.

Dans son discours à l’occasion de la « Journée de la résistance et de la libération » l’année dernière, Nasrallah est même allé au-delà de cette analogie quand il a établi des parallèles entre la migration de masse de colons juifs en Palestine avec l’aide des puissances coloniales au XXe siècle et la mobilisation et le déploiement des jihadistes dans la région, qui, selon lui avait été facilité par les impérialistes d’aujourd’hui.

Les djihadistes ne sont pas seulement moralement et politiquement assimilés à Israël, selon cette interprétation, mais stratégiquement liés. ISIS est décrit comme le serviteur volontaire ou « involontaire » du projet américano-israélien de diviser la région et de fomenter la guerre, tandis que al-Nusra – dont la coopération militaire et dans le renseignement avec Israël a été bien documenté par l’ONU et la presse occidentale, ainsi que par les médias sionistes – est considéré comme une incarnation de l’ex-armée collaborationniste du Sud-Liban armée par Israël. C’est sur cette base que le Hezbollah considère les frappes aériennes de la coalition menées sous la conduite des États-Unis sur des cibles ISIS en Syrie et en Irak, comme rien de plus qu’une opération de « coups de griffes » conçue pour « contenir » l’organisation, plutôt que de la vaincre.

Une guerre offensive

Même si des arguments soutenus empiriquement comme ceux-ci ont permis au Hezbollah de théoriser sa guerre contre le djihadisme comme une extension de sa campagne de résistance, la nature de son intervention militaire en Syrie et en Irak l’a obligé à repenser et à développer son concept de la guerre de résistance. La résistance a maintenant été étendue pour englober les stratégies militaires qui n’étaient pas traditionnellement associées à la guérilla classique ou à la guerre de résistance – combattre des groupes qui ne sont pas considérés comme des forces d’occupation, défendre ses alliés en dehors de ses frontières nationales, en pratiquant la guerre de contre-insurrection.

Avancer en territoire ennemi ou dans un territoire contesté par un adversaire sur le sol d’un voisin qui est un allié, n’est ni typique des mouvements de résistance armés, ni d’une stratégie militaire défensive, sauf en étant vu comme un acte de légitime défense « préventive » que Nasrallah expose avec précision. Craignant une attaque jihadiste en territoire libanais, le Hezbollah a souscrit au vieil adage que « la meilleure défense est une bonne attaque » en Syrie et dans une mesure plus limitée, en Irak.

En 2013, le rôle militaire du Hezbollah en Syrie a changé de façon spectaculaire, d’une petite mission consultative à un rôle de combat direct avec un grand nombre de combattants. À partir de Qusayr, la présence militaire élargie du Hezbollah a aidé le gouvernement syrien à reprendre l’offensive dans les zones qui avaient été perdues au profit des rebelles. En fait, les attaques au sol dans Qusayr et Qalamoun ont été essentiellement menées par les forces du Hezbollah, tandis que l’armée syrienne fournissait artillerie et couverture aérienne à son principal partenaire. En outre, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), le Hezbollah est en train de prendre « l’initiative en menant l’armée [syrienne] et les forces iraniennes dans le triangle du territoire reliant Daraa, Quneitra et les provinces du sud-ouest de Damas. »

Dans d’autres secteurs tels que des quartiers de Damas, à l’Est de Ghouta et à Kassab, les forces du Hezbollah sont engagées directement dans les combats aux côtés des forces armées syriennes, améliorant ainsi les performances de ces dernières au combat. A Homs, Alep et sur le Golan, le Hezbollah a déployé des forces d’opérations spéciales pour aider, former, conseiller et organiser les forces régulières syriennes et les forces paramilitaires. Compte tenu de l’expérience de combat du mouvement dans la guerre non conventionnelle et sa formation au combat en zone urbaine, l’unité des forces spéciales du Hezbollah a de façon significative amélioré les capacités des troupes syriennes.

Les opérations extraterritoriales comme celles-ci ont généralement été l’apanage des grandes puissances plutôt que d’acteurs non étatiques, habituellement plutôt les bénéficiaires de cette aide. Telle que définie par le Commandement militaire des opérations spéciales des États-Unis, la guerre non conventionnelle, habituellement, « implique des parties externes qui aident les acteurs indigènes contre les gouvernements. Cette aide peut s’appliquer à la formation,l’organisation, le recrutement, [l’envoi de] conseillers opérationnels … » En d’autres termes, des forces d’opérations spéciales affiliées à des armées conventionnelles, étatiques, sont habituellement déployées pour aider les forces non conventionnelles, plutôt que l’inverse.

L’intervention militaire du Hezbollah en Syrie et en Irak a profondément remanié son rôle classique d’organisation de la résistance et l’a placé sur un pied d’égalité avec son mentor de longue date en Iran, les Forces al-Qods pour les opérations spéciales, elles-mêmes un partenaire actif en Syrie et en Irak.

L’axe de la Résistance

Dans la phase post-résistance, la politique de la résistance a été supplantée par la politique de l’Axe de la Résistance. L’alliance stratégique entre l’Iran, le Hezbollah, la Syrie et l’Irak est maintenant caractérisée par une unité des forces militaires et une unité des théâtres militaires contre ISIS et Israël.

En Syrie, l’intégration forcée entre l’Armée de résistance du Hezbollah, les Gardiens de la révolution (IRGC), les forces armées syriennes et des milices irakiennes, a conduit à l’émergence d’un front militaire. Quelques jours avant l’assassinat par Israël de combattants du Hezbollah et d’un commandant iranien dans le gouvernorat de Quneitra dans le Golan, Nasrallah avait menacé de riposter aux attaques israéliennes sur des cibles en Syrie comme s’il s’agissait d’attaques contre « tout l’Axe de la Résistance. »

Nasrallah a déclaré plus tard que « la fusion du sang libanais et iranien sur le sol syrien [de Quneitra], reflète l’unité de la cause et l’unité du destin des pays de l’Axe de la Résistance. » Mohammed Ali Jaafari, commandant du CGR, a fait écho à ce sentiment quand il a laissé entendre que l’attaque de représailles du Hezbollah au Chebaa, avait valeur de réponse commune : « Nous sommes un avec le Hezbollah. Partout où le sang de nos martyrs est versé sur la ligne de front, notre réponse sera unie. »

Couplés avec sa défense de la Syrie et de l’Irak contre les forces djihadistes, les représailles du Hezbollah – après l’agression israélienne sur le Golan – avec un attaque à Chebaa au Liban occupé, ont montré que les territoires de l’Axe de la Résistance constituent désormais un seul front. Nasrallah a introduit cette nouvelle doctrine de sécurité quand il a annoncé que la résistance n’était « plus préoccupée par des règles d’engagement [avec Israël]. Nous ne reconnaissons plus de séparation des arènes ou des champs de bataille ».

Cette nouvelle architecture de sécurité régionale aura des implications désastreuses pour Israël. Dans la prochaine guerre, Israël devra non seulement composer avec les opérations militaires offensives dans la Galilée et « au-delà de la Galilée », comme Nasrallah l’a récemment promis, mais aussi avec la participation éventuelle d’autres membres de l’Axe de la Résistance, en particulier l’Iran. Comme la guerre à l’échelle régionale contre les takfiris-djihadistes l’a démontré, toute agression israélienne sur la Syrie, le Liban ou l’Iran, sera considérée comme une guerre contre l’Axe Résistance dans son ensemble.

* Amal Saad est un analyste universitaire et politique libanaise. Elle est l’auteur du Hezbollah : Politique et Religion, publié par Pluto Press.

Ingérence et impérialisme au Moyen-Orient: La guerre de l’espionnage fait rage…

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, guerre iran, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , on 13 novembre 2013 by Résistance 71

La guerre d’espionnage et de contre-espionnage entre Israël et le Hezbollah

 

Al Manar

 

11 Novembre 2013

 

url de l’article original:

http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?fromval=1&cid=18&frid=18&eid=140249

 

Suite à l’infiltration par les forces ennemies israéliennes du territoire libanais en plantant des engins d’espionnage tout le long de la ligne bleue, voire à l’intérieur du territoire libanais, le Liban a décidé d’affronter cette nouvelle forme de violation de la souveraineté libanaise conformément au droit international.

Le président de la commission parlementaire des Télécommunications et de l’Information, Hassan Fadlallah, a annoncé ce lundi, au terme de la réunion de la commission, qu’une série de mesures a été décidée pour faire face à l’espionnage israélien, dont la déposition d’une plainte contre l’entité sioniste auprès du Conseil de Sécurité de l’ONU.

« Les membres de la commission ont discuté de l’espionnage exercé par Israël contre le Liban. Un espionnage qui constitue une agression contre le Liban. Ce dossier a pris une nouvelle dimension à l’heure actuelle, avec les techniques utilisées par l’ennemi », a indiqué le député.

« Nous avons examiné le rapport de la commission ministérielle formée en juillet 2013. Selon ce rapport, le nombre des tours utilisés par l’ennemi pour espionner les Libanais a augmenté, ainsi que le nombre des engins d’écoute, introduits illicitement au Liban par l’ennemi », a-t-il ajouté

Et de poursuivre: « La question est périlleuse et expose notre sécurité, économie et notre vie à de véritables périls. Nous prendrons des mesures de dissuasion et d’autres d’ordre politique, contre l’ennemi. »

Selon les propos du député Fadlallah, le Liban déposera une plainte contre l’entité sioniste auprès du Conseil de Sécurité de l’ONU et fournira des efforts afin d’expulser « Israël » de l’Union Internationale des Télécommunications.

Il a enfin appelé toutes les parties politiques à agir avec responsabilité, et à mettre de côté leurs différends afin de plancher sur les questions d’ordre national.

« Cette agression israélienne vise toutes les institutions militaires, armée, Sûreté Générale et FSI. Elle vise aussi tous les secteurs du pays, non un parti ou une faction déterminée », a expliqué le député.
 »Nous appuyons tous, les autorités compétentes, pour qu’elles préservent nos secrets nationaux et la sécurité du pays », a-t-il conclu.

Quand le Hezbollah s’infiltre au sein de l’unité d’écoute israélienne 8200

Or, selon un article publié par le quotidien libanais asSafir, intitulé « quand le Hezbollah réussi à s’infiltrer au sein de l’Unité 8200 d’écoute israélienne », l’entité sioniste dispose de  la plus importante unité d’écoute et d’espionnage dans la région.

Selon asSafir, l’unité 8200 a pour mission de s’infiltrer dans des réseaux informatiques, à déchiffrer les mots de passe , à contrôler les conversations téléphoniques de tous les citoyens des pays arabes , et pas seulement ceux du Liban.

Cette unité a aussi pour charge d’accomplir des opérations d’espionnage électronique et cybernétique : c’est-a-dire de surveiller, d’écouter, de scanner et de brouiller.

Sauf que cette unité a perdu de son prestige quand elle a constaté que   le Hezbollah avait  réussi de s’y infiltrer. 
 
Toujours selon asSafir, cette unité a subi un terrible échec dans la guerre d’Octobre 1973, après avoir omis  un avertissement au sujet de l’éclatement de cette guerre.

Mais, l’échec le plus important que l’unité ait pu subir dans son histoire, a été quand le  Hezbollah a fait exploser un cellular  piégé au sein  du laboratoire secret de l’unité 8200 à l’intérieur de son siège.
 
Citant le livre «L’Etat d’Israël fera tout» de Mark Ronen Bergman, asSafir écrit que cette opération du Hezbollah, que  le service de renseignement militaire (AMAN) a appelé «  le dossier cartoon», «est la preuve de l’échec cuisant  de l’armée israélienne dans sa guerre contre le Hezbollah au Liban».

Selon Bergman, «les hommes du Hezbollah ont conduit dans la nuit du 20 Février 1999, une attaque contre le siège du  bataillon 20 de l’Armée du Liban Sud (ALS) dans la ville de Jezzine ».

Une opération qui s’est traduite par bombardement des deux bâtiments via la plantation d’engins explosifs prés du siège provoquant leur effondrement.

Or, au cours des opérations de ratissage menées par le commandant du bataillon, le lendemain matin, on a trouvé parmi les décombres un téléphone mobile libanais, avec deux cartouches de munitions  pour une kalachnikov, ainsi qu’un fusible jaune d’une longueur de 30 cm.

Bergman précise: «Le rapport de l’enquête interne rédigé par l’officier du renseignement de la liaison de l’unité avec le Liban, le colonel Avi Azarov, rapporte que le  téléphone libanais a été transféré à l’unité 8200. Il a ajouté: « C’est ainsi que le téléphone mobile libanaise est entré dans le sacro-saint lieu d’espionnage israélien ».

Et de poursuivre: «l’officier du renseignement a transferé le telephone mobile à Jean Hikamim, un unité de l’ Armée du Sud semblable à celle de 8200, et qui à son tour l’a remis au chef de la division des objectifs de l’Unité 8200. Ce dernier l’a transféré à la base de l’unité 8200 dans le nord d’Israël, pour être transmis ensuite au président de la division d’espionnage spécialisée contre le Hezbollah et atterrir en fin de compte entre les mains de la direction de l’Unité 8200 dans le centre d’Israël. Mais tout le monde a omis de respecter  les instructions de sécurité de la maison, à savoir : examiner l’appareil pour savoir s’il est piégé ».

Les experts israéliens dans l’unité avaient de gros espoirs sur les données que pouvaient renfermer  ce téléphone mobile  , croyant  qu’ils pourront y trouver des numéros de téléphone et autres données qui leur permettront de renforcer la surveillance  sur le Hezbollah. Or, la charge de  la batterie du téléphone portable avait été vidée par mesure de sécurité. Deux officiers du laboratoire de l’unité Oded et Aanbar avaient pour mission de recharger le cellular et le connecter avec le Liban, sachant que le laboratoire est considéré comme un lieu d’une   extrêmement importance et tenu top secret  car ses membres sont essentiellement des officiers chargés des anti-virus et du programme firewall. »

Quand  «Oded et Aanbar ont contacté le président de la division, ils lui ont demandé si l’appareil avait été examiné. Le chef de la division a répondu  qu’il ne savait pas, mais qu’il pense  que oui. Sinon le cellular n’aurait jamis atteri ici.  Aanbar est allé voir le lieutenant Hanan qui lui a dit que le cellular a été trouvé  dans le village de Jezzine. Tous deux se sont rendus  au laboratoire pour  brancher un chargeur de batterie approprié au téléphone. Aanbar a tenu le téléphone dans sa main gauche, tandis que le clavier du téléphone était dans sa main tendue vers le bas, la batterie a été dirigée vers le haut pour permettre à Hanan de brancher la charge de la batterie à l’électricité. A 18:30, quand Hanna a branche la batterie, l’engin a explosé  ».

Bergmen conclu: «cette explosion a secoué l’une des institutions les plus sensibles et les plus confidentielles dans l’Etat d’Israël, au point que l’unité 8200 a  qualifé cet attentat de choc pour l’unité ».

L’unité 8200 qui a surnommé Israël « la capitale des écoutes mondiales

D’abord appelée Unité 848 l’Unité 8200 est la plus importante Unité israélienne de collecte et décriptage de données dont certaines activités sont dissimulées au cœur d’une « réserve naturelle et touristique » celle du Mont Avital/Tall Abu an Nada, cachées même aux « yeux » hyper fouineurs mais pour une fois volontairement aveugles de Google.

Dans les années 90 l’armée israélienne a recruté des centaines de hackers leur donnant le choix entre intégrer l’Unité 8200 ou aller en prison. L’Unité 8200 est l’unité la plus importante de l’armée israélienne comprenant plusieurs milliers de soldats.

Chargée des activités SIGINT interception, enregistrement et décodage de signaux l’Unité 8200 est sous commandement du Brigadier Gl N. Bien que ses quartiers généraux se situent à Camp Glilot à Tel Aviv certaines de ses installations d’écoutes se trouvent sur la base Urim dans le Negev à 30Km de Beersheva mais aussi, ce dont on parle beaucoup moins car particulièrement bien camouflées dans une « réserve naturelle et touristique » dans le ventre du Mont Avital sur les hauteurs du Golan syrien occupé avec des annexes dans le même secteur sur le Mont Bental et le Mont Hermon.

Ces dernières installations épient 24h sur 24 tous les signaux émis en Syrie et au Liban, tout type de communications téléphoniques, internet etc… Cette activité intense d’espionnage a lieu dans un environnement touristique de camouflage particulièrement actif celui principalement de la colonie(kiboutz) de Merom Golan qui a développé des activités touristiques comme un centre équestre avec des chambres d’hôtes, saloon restaurant style Farwest et d’autres activités de randonnées nature.

Merom Golan a été crée en 1967 juste après la guerre des six jours mais cette colonie a été installée là où elle se trouve actuellement dans le cratère du Mont Avital pour des raisons stratégiques surtout pour fournir une couverture civile à des activités militaires d’espionnage intense high tech développées ultérieurement après la guerre de Kippour par l’Unité 8200. Les civils de Merom Golan avait été évacués dans la panique le premier jour de la guerre de Kippour en 1973, les réservistes du kibboutz mobilisés sur place s’y étaient terrés pendant plusieurs jours alors que des unités de tankistes étaient décimées pour ressortir de leurs trous à rats après que l’armée israélienne ait reçu le renfort de l’armée américaine en troupes ( soldats US juifs) et en armement sans lesquels Israël aurait été vaincu.

Toutes les activités SIGINT de l’Unité 8200 sur le Golan sont regroupées dans un système de galeries creusées à l’intérieur du Mont Avital véritable fourmilière avec ces différents niveaux. C’est dans le ventre du Mont Avital que s’activent tous ces espions et hackers de l’armée israélienne qui utilisent les données collectées par les grandes antennes extérieures (voir photos) les traitent et les manipulent grâce à du matériel informatique et high tech des plus perfectionné au monde.

On parle peu de cette base de l’Unité 8200 dans le ventre du Mont Avital – même les « yeux » satellitaires hyper fouineurs de Google la dissimulent pour ne laisser voir que la colonie de Merom Golan – car c’est la raison principale – avec les réserves d’eau du Golan – pour laquelle les gouvernements israéliens successifs ont refusé de rendre le Golan occupé à la Syrie. Le parlement israélien vient tout juste de voter en toute illégalité une loi exigeant un referendum pour la restitution du Golan.

Ces dernières années, les activités de l’Unité 8200 se sont intensifiées dans le monde virtuel avec la création d’une nouvelle Unité placée sous le commandement du col A. ancien commandant de l’unité spéciale des renseignements militaires lui-même sous commandement du Brigadier Gl. N. 
Les champs d’action de cette nouvelle Unité intégrée à l’Unité 8200 : tous les systèmes technologiques les ordinateurs, les réseaux de communication internet, de téléphonie mobile et fixe, les bases de données, les centres de commande et autres systèmes vitaux gérant les infrastructures industrielles, électriques, nucléaires, des communications, des ministères gouvernementaux, les centres financiers, et aussi les centres de commandement militaire. Cette nouvelle Unité est aussi chargée de la défense de systèmes vitaux israéliens.

L’Unité 8200 qui a surnommé Israël « la capitale des écoutes mondiales « déploie également ses ramifications dans le secteur privé grâce à ses ex recrues qui après avoir quitté l’Unité créent des sociétés high tech ayant pour but d’infiltrer et contrôler non seulement le secteur prive mais aussi les institutions gouvernementales et même les infrastructures militaires et de sécurité comme c’est le cas pour le Homeland Security Department des US qui utilise les services de Checkpoint une société créée par Gil Shwed vétéran de l’Unité 8200 et l’un des plus jeunes milliardaires sionistes pour son système de carte d’identité américaine… que le Mossad n’aura ainsi aucun mal à cloner.

Autre vétérans de l’Unité 8200, Yehuda et Zohar Zisapel qui ont vendu 23 sociétés de télécoms dont 7 pour 1 milliard chacune. Jacob « Kobi » Alexander a crée lui Converse Technology qui soustraite les matériels technologiques d’écoutes introduits dans chaque système de téléphonie US.

Deux sociétés créées en Israël, Verint et Narus, ont été chargées par AT&T de l’espionnage des téléphones et communications internet et ont réalisé des opérations de surveillance de masse non seulement aux US mais aussi à l’international.

L’Unité 8200 a pratiquement accès à toutes les communications vocales et données américaines mais aussi à celles d’autres pays. Ce système d’espionnage massif d’individus, d’organisations, de sociétés, d’institutions gouvernementales, et sa capacité à jouer les intrus dévastateurs – infiltration des télécoms libanaises avec pour conséquence le meurtre d’Hariri – est la résultante des activités d’un régime fasciste qui doit être démantelé parce qu’il n’a aucune justification légale et encore moins morale.

Selon asSafir, parmi les plus gros succés de l’Unité 8200 , on peut citer:

1. l’enregistrement des conversations téléphoniques entre l’ancien président Gamal Abdel Nasser et le roi Hussein de Jordanie en 1967. 
2. la surveillance  et le décodage des communications entre l’Iran et le Pakistan dans le cadre de son programme nucléaire. 
3. Sa collaboration avec le renseignement américain pour développer le virus américain qui a attaqué les ordinateurs en Iran.