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Censure de la conférence de Kevin Annett à l’Oxford Union sur le thème: « Le bien existe t’il dans l’église catholique ? »…

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“Je termine ici et je prononce mon jugement. Je condamne le christianisme, j’élève contre l’Église chrétienne la plus terrible des accusations, que jamais accusateur ait prononcée. Elle est la plus grande corruption que l’on puisse imaginer, elle a eu la volonté de la dernière corruption imaginable. L’Église chrétienne n’épargna nulle part sa corruption, elle a fait de toute valeur une non-valeur, de chaque vérité un mensonge, de chaque intégrité une bassesse d’âme. Qu’on ose encore me parler de ses bienfaits « humanitaires ». Supprimer une misère était contraire à son plus profond utilitarisme, elle vécut de misères, elle créa des misères pour s’éterniser…”
~ Friedrich Nietzsche, “L’antichrist”, 1895 ~

“Quant aux dogmes chrétiens, ils furent élaborés comme on sait, dans une série de travaux théologiques, littéraires et dans les conciles, principalement par les néo-platoniciens convertis à l’Orient… Pendant 10 siècles, le christianisme, armé de la toute puissance de l’église et de l’État et sans concurrence aucune de la part de qui que ce fût, put dépraver, abrutir et fausser l’esprit de l’Europe..”
~ Michel Bakounine ~

 

Censure: La conférence de Kevin Annett à L’Oxford Union qui n’a jamais eu lieu

Le sujet de la conférence: “Le bien existe t’il dans l’église catholique ?”

 

Kevin Annett

 

10 janvier 2018

 

url de l’article original:

http://kevinannett.com/2018/01/10/censored-news-the-oxford-union-lecture-by-kevin-annett-that-didnt-happen-until-now/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Bonjour et bienvenue. Je m’appelle Kevin Annett. Il y a peu de temps, j’ai reçu une invitation officielle de la plus vieille société colloquiale au monde, l’Oxford Union, pour y venir débattre d’une plutôt étrange question, à savoir s’il y avait “quelque chose de bien” dans l’église catholique. Juste une semaine avant le débat programmé et de la même manière qu’en bien d’autres occasions, mon invitation pour donner ce discours fut annulée sans aucune explication. Voici donc ce que je prévoyais de présenter au débat de l’Oxford Union.

Bonsoir. Laissez-moi commencer par dire que c’est une agréable surprise pour moi d’être capable de me joindre à vous ce soir. La dernière fois que j’ai essayé de parler en public en Angleterre, dans une manifestation à Londres contre le trafic d’enfants mené par l’église et l’état, votre police des frontières privées avait jugé bon de m’arrêter, de prendre mes empreintes digitales et de m’expulser de ce pays sans aucune raison tangible. Je vous remercie donc de m’avoir invité ici ce soir.

Le sujet du débat de ce soir est formulé de manière non équivoque: “Y a t’il quelque chose de bien/bon dans l’église catholique ?” et donc de manière présumée dans son entreprise mère, la holding du Vatican Inc. Le phrasé même de la question implique que non, il n’y a rien de bien, alors essayons d’en trouver. Bien entendu, essayer de localiser une quelconque intégrité dans une entreprise corporatiste revient à essayer de trouver l’amour dans un bordel. Donc peut-être que la question de ce soir a déjà reçu sa réponse, mon boulot est terminé, nous pouvons tous rentrer à la maison.

Quoi qu’il en soit, le libellé du débat de ce soir prête quelque peu à confusion et ce à commencer avec le mot “bien/bon”, qui est après tout un terme complètement subjectif, relatif et moralement ambigu.

Les conquistadores espagnols et leurs prêtres catholiques bénissant les massacres ont pensé qu’ils faisaient le bien en exterminant des millions de non-catholiques pour leur propre bien. L’inquisition vaticane qui a passé au barbecue et a torturé à mort des chrétiens qui n’étaient pas d’accord avec Rome portait le titre officiel d’Auto da Fe ou acte de foi. Même le pape actuel, soi-disant “libéral”, François 1er, Jorge Bergoglio, parle de “la bonté et du zèle” des missionnaires franciscains qui ont fait travailler à mort des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants aborigènes, comme esclaves dans leurs plantations de Californie. Bergoglio a récemment pardonné quelques 10 000 de ses propres ouailles prêtres violeurs d’enfants, sans aucun doute toujours dans le même esprit de “faire le bien” : du moins, le bien pour son institution. Les êtres humains, spécifiquement lorsque pressés et ayant la religion pour justification, emballent toujours leurs crimes d’un halo de bonté.

J’ai une expérience personnelle de ce sont je parle. Pendant plus de 20 ans au Canada, ai-je vécu et travaillé et documenté les histoires de bien des survivants des camps de la mort appelés les “pensionnats pour Indiens” et qui étaient essentiellement gérés par l’église catholique (NdT: mais aussi par l’église anglicane, rattachée au Vatican et à l’église Unifiée du Canada). Plus de 60 000 enfants autochtones moururent dans ces camps. La moitié des enfants incarcérés ne revinrent jamais parce qu’ils étaient rituellement torturés aux mains des prêtres et des bonne-sœurs qui géraient ces centres ; ils étaient routinièrement affamés (NdT: afin de compromettre leur système immunitaire et de les rendre plus vulnérables aux maladies telles la TB qui étaient rampante dans ces endroits…), trafiqués, ils servaient de cobayes humains pour des expériences médicales, ils étaient fouettés, violés en réunion et assassinés en masse avec l’aide de la variole et de la tuberculose. Pas un seul prêtre catholique n’a jamais été incarcéré au Canada pour ces crimes et ils ne le seront jamais. Ces assassins sont au-dessus des lois et ayant eu l’infortune de discuter avec bon nombre d’entre eux, je sais que ces membres du clergé complices sont toujours convaincus qu’ils essayaient de faire le bien pour ces pauvres sauvages bronzés, en tuant leurs corps pour sauver leurs âmes, pour citer le fondateur de la théologie catholique Thomas D’Aquin.

Alors peut-être devons nous redéfinir le terme de “faire le bien” de bien meilleure façon, en utilisant cette simple définition: faire le bien signifie ne pas nuire à autrui et le laisser tranquille. Bien sûr, sous cette définition, on condamne immédiatement l’église catholique romaine., qui a tué plus de gens que n’importe quelle autre institution dans l’histoire de l’humanité. Le nombre de morts aux mains de l’église de Rome, depuis qu’elle est devenue cette vaste entreprise légale par l’empereur Constantin en 317 de notre ère, dépasse les 50 millions. D’accord, c’est peut-être vrai, rétorqueront les souteneurs de Rome, personne n’est parfait ! Mais regardez toutes ces œuvres de charité que l’église accomplit également ! N’est-ce pas bien ?…

Alors dans ce sens là, le sujet de ce soir aurait peut-être dû être libellé en: “Y a t’il eu quelque chose de bien avec Pablo Escobar, le patron du grand cartel de la drogue de Medelin en Colombie ? Car Pablo s’est engagé dans beaucoup d’œuvres charitables pour les pauvres de Colombie. Tout comme l’église catholique romaine de laquelle il fut toujours un loyal serviteur payant son écot, Pablo utilisa une partie de son butin malfaisant pour faire construire des refuges pour les sans abris, des parcs de jeu pour les enfants des bidonvilles et des soupes populaires pour les affamés. Il est certain que cet argent charitable était couvert de sang et était une rétribution de biens des morts prématurées de ces mêmes pauvres gens par addiction à la drogue, mais Hé, cela faisait le bien non ?…

Mon analogie entre Pablo Escobar et le Vatican fait mieux qu’être pertinente, car la Banque du Vatican est elle-même lourdement investie dans les cartels de la drogue internationaux ainsi que dans les trafics d’armes, d’êtres humains, lesquelles vont toutes la main dans la main. Les entreprises de la transformation génétique (OGM), l’industrie pharmaceutique, la plus grosse entreprise de petites armes au monde, Beretta Limited, et même quelques douzaines d’entreprise pornographiques de l’internet… ont toutes pour point commun 100% d’investissements et paient pour les produits distribués à ces pauvres gens qui embrassent la pince que les nourrit.

Confrontons donc directement la suggestion que l’église catholique romaine, en tant que corporation la plus riche et la plus irresponsable au monde, joue un rôle majeur dans la charité donnée aux plus nécessiteux du globe. Demandons-nous donc quel pourcentage des revenus annuels de l’église vont de fait dans ses œuvres caritatives ? C’est une question très importante, pas seulement pour le débat de ce soir, mais aussi parce que c’est la SEULE base légale exonérant l’église d’impôts sous la loi des nations, qui veut qu’elle doit dévouer tous ses revenus, pas seulement une partie, mais tous ses revenus collectés soit pour l’avancement de la religion ou pour la pratique de la charité. Bon, rien que là, vous pouvez laisser tomber l’église catholique romaine, à moins que quelqu’un ne veuille expliquer ce que le blanchiment d’argent de la mafia, l’achat de missiles de croisière pour des dictateurs du tiers monde, ou payer des pot-de-vin routiniers à des politiciens et des gouvernements partout dans le monde, a quoi que ce soit à faire avec la religion ou la charité.

Quel pourcentage des revenus de l’église catholique est reversé à la charité ? Moins de 1%, du moins en Amérique. De fait, c’est le seul pays au monde où l’église publie de manière consistante ses déclarations financières. Après tout, le Vatican est un corps constitué fermé, qui s’auto-gère, s’auto-gouverne et qui ne rend de comptes à absolument personne, comme toute société secrète qui se respecte. Mais cette notion inconvéniente et persistante de la soi-disante “séparation de l’église et de l’État” qui figure dans la constitution des Etats-Unis demande que même l’église catholique se doit de créer ne serait-ce que l’apparence d’une certaine transparence. Et donc, d’après le gouvernement des Etats-Unis, en 2013, l’église catholique aux Etats-Unis a eu un revenu net de 13,4 milliards de dollars. Ceci juste dans un pays (NdT: où le catholicisme est minoritaire…) et où on ne trouve que 15% des catholiques du monde.

Par projection, le revenu annuel du Vatican doit-être de centaines de milliards de dollars, pas seulement des quêtes faites dans les églises et du denier du culte, mais de cet énorme porte-feuille d’investissement mondial et ses accords de concordat de financement secret avec plus de 100 nations dont les gouvernements dirigent un pourcentage régulier de leurs revenus fiscaux directement à la Banque du Vatican (NdT: sise à la City de Londres, dont les intérêts et investissements sont gérés par la famille Rothschild… Rappelons-nous du “banquier de dieu” très proche du Vatican. Roberto Calvi, retrouvé pendu sous un pont de Londres en 1982…).

Pour en revenir aux Etats-Unis, le seul pays où un semblant de lumière éclaire les eaux turbides de monde parallèle des finances du Vatican: d’après le même audit fait par l’église elle-même, des 13,4 milliards de dollars engrangés en 2013, seulement 1,1% allèrent aux œuvres caritatives. Mais comme la moitié de cette somme provenait de donations gouvernementales aux sociétés d’aides catholiques, en réalité on peut dire que seulement 0,6% des revenus de l’église allèrent à ses œuvres caritatives. Mais comme ces charités sont pratiquement toutes propriétés de l’église, cela veut aussi dire en clair, qu’un tentacule de la grosse pieuvre vaticane en nourrit un autre.

La moitié d’un pourcent mes amis. La vérité est que l’église catholique n’est en rien une force de travail charitable. Elle est en fait une gigantesque entreprise de racket, un entreprise financière qui pompe le fric et qui est maintenue à flot par chaque contribuable du monde.

Bon, voyons l’autre base sur laquelle l’église ne paie pas un sou d’impôts: l’avancement de la religion. Quel pourcentage de son temps et de ses revenus sert à faire avancer son sacerdoce qu’on peut qualifier d’extrêmement violent ? Moins de 10%. C’est le temps que chaque semaine un prêtre passe à dire des prières publiques, des messes ou à enseigner des classes de catéchisme, d’après les propres déclarations du Collège des Cardinaux du Vatican, qui en 2014, a émis un rapport interne concernant la formation et l’ordre de ses prêtres. Le travail principal du clergé, d’après les cardinaux eux-mêmes, est la maintenance matérielle et sociale de l’église, la sauvegarde de ses traditions et opérations et l’expansion de ses revenus et de ses membres. Quelqu’un peut-il me dire où dieu sans même parler de Jésus, a quoi que ce soit à faire avec tout cela ?…

Strike no2. Ah c’est un terme de baseball, désolé je ne joue pas au cricket. Le 3ème et dernier strike contre l’église catholique réside dans sa nature réelle et non pas celle imaginée, une fois que ses énormes prétention et mensonges sont dévoilés et que nous l’observons pour ce qu’elle est véritablement, historiquement et aujourd’hui. Mais pour ce faire, et pour percer le brouillard mental entourant cette entreprise du Vatican Inc. nous devons comprendre que l’église catholique n’est pas du tout une église chrétienne. Bien au contraire, elle est en tous points un culte d’adoration d’un empereur dérivé du 3ème siècle de notre ère, pas de celui de Jésus ni de l’église chrétienne primordiale. Ce fait est crucial à comprendre si nous voulons comprendre le niveau de confusion mentale de bien des gens, incluant les athées, qui se demandent toujours : “Mais comment un corps qui prêche l’amour de Jésus peut-il être responsable d’assassinats de masse, de génocide et du viols d’enfants institutionnalisés ?…

Bien sur, la réponse simple à cela est que c’est toujours le pire violeur d’enfants qui a la réputation la plus immaculée. Ce qui est utile comme couverture pour tout escroc: plus grand est le crime, plus douce et châtoyante sa couverture. La parole, mes amis, est des plus faciles, surtout depuis une chaire…

Mais n’oublions pas ce que Jésus avait dit pour nous avertir: “Bien des faux prophètes viendront en mon nom et diront ‘je suis le christ’. Ne vous y trompez pas, vous les reconnaîtrez par leurs œuvres.”

Nous pouvons aussi voir la papauté à l’œuvre: conquête, brutalité en tout genre, guerres, génocide, inquisition et l’écrasement de l’esprit humain. Tout cela commença lorsque les empereurs romains Aurélien et Constantin créèrent l’église catholique romaine sur les os du premier mouvement chrétien. Cette église de Rome fut une extension et une continuation de cette autre machine à massacrer que fut l’empire romain. Pour preuve, vous ne devez pas aller plus loin que le titre même du pape qui est Pontifex Maximus ce qui veut dire en latin, “grand pont”, entre la terre et les cieux. C’était le titre latin des empereurs à Rome, à commencer avec Aurélien en l’an 275, qui assuma aussi le titre de “ Deus et Dominus”: Dieu et Maître. Un homme qui est devenu dieu. D’abord ce fut l’empereur et maintenant, pour un catholique, le pape. Le christ n’est plus le lien vers dieu, mais un homme l’est, élu et élevé de manière blasphématoire au dessus de l’humanité, même au dessus de dieu, par d’autres vieux bonshommes portant un drôle d’accoutrement.

De manière non surprenante, chaque pape nouvellement élu reçoit le titre de “vicaire du christ” ou vicarii christi, ce qui veut dire en latin: “le remplacement du christ”.

C’est là, noir sur blanc: le catholicisme est le remplacement du christianisme, un empire de conquête (hérité de l’empire romain) et de richesse se reposant sur les moyens terrestres et non pas la voie du christ. Regardez simplement cette entité et écoutez ces admissions de culpabilité, directement de la bouche des chevaux: des déclarations de multiples papes au cours des siècles qui n’ont jamais été contredites ni répudiées par quelques successeurs que ce soit:

Pape Boniface en 1302: “Nous déclarons l’utilité pour chaque créature humaine d’être sujet du souverain pontife.”

Pape Léon en 1520: “Le pape est le christ lui-même sur terre.”

Pape Pie en 1929: “Le fascisme est simplement les doctrines de notre foi faites loi et gouvernement.”

Pape Jean en 1962: “Personne ne peut entrer dans le christ à moins qu’il n’y soit mené par le souverain pontife.”

Pape Jean-Paul II en 1996: “N”ayez crainte lorsque des hommes m’appellent le christ sur terre car je le suis.”

Pape Benoît en 2008: “Vous n’avez pas besoin d’aller au christ pour la rédemption ; venez à moi.”

Pape François en 2016: “Le christ a pêché, est devenu le diable pour notre rédemption. Seule l’église et sa magisterium peuvent clâmer la sainte infaillibilité.”

Vous en avez assez ?…

Pas étonnant qu’une telle religion mégalonaniaque et obsédée par le pouvoir fasse qu’elle ne rende de compte à personne, ne voit rien de mal dans ses crimes et utilise les images et les mots du christ pour tromper et enfumer ses dizaines de millions de croyants dans cette illusion qu’une petite communion, une ostie ou une bénédiction pontificale, ou la bonne somme d’argent délivrée dans les coffres de l’église, achèteront leur passage au paradis, comme si on le pouvait ?…

Je l’ai vu par moi-même lorsque j’ai été pour la dernière fois à Rome en 2011: là, au musée du Vatican, un panneau d’annonces pour l’achat d’indulgences, tout comme lors du jour de Martin Luther. (NdT: les églises protestantes ne sont pas non plus en reste dans l’imposture, les massacres et les bûchers… mais ce n’est pas ici le sujet, Kevin Annett, ex-prêtre de l’église unifiée du Canada, protestante, n’en est pas non plus dupe comme il l’a souvent montré. Il lutte de la même manière contrer l’imposture et les crimes protestants contre l’humanité…) Une bénédiction pontificale pour seulement 150 euros !!… Imaginez ! Plus vous dépensez et au plus près de toi mon dieu ! Mais attention: apparemment “dieu” préfère les cartes de crédit à l’argent liquide.

A quel point le pape Léon avait-il raison lorsqu’il a dit en 1520: “Ce mythe du christ nous a bien servi.”

Le groupe le plus dangereux au monde est un culte super riche qui se voit lui-même comme étant dieu, comme étant supérieur à tout le monde et donc est justifié de faire quoi que ce soit d’utile pour se protéger et pour régner sur le monde. Un culte, en d’autres termes, comme l’église de Rome.

Quoi d’autre qu’un culte peut opérer en accord avec une politique criminelle telle que Crimen Sollicitationas, qui est une loi liant l’église catholique depuis 1929 ? Cette politique dit qu’à chaque fois qu’un enfant est violé ou meurtri par un prêtre catholique, la police ne doit pas en être informée et la victime doit être réduite au silence et que quiconque parle des dommages faits devra faire face à l’excommunication. Clairement, le dieu de Rome, tout comme la mafia, ne peut pas tolérer une dénonciation. Mieux en fait de fonctionner sous une conspiration mondiale criminelle à aider et protéger les violeurs d’enfants et les assassins plutôt que de causer des poursuites judiciaires à l’église ou sauver la vie d’un enfant. Malgré tous ces arrangements criminels, le monde continue à se demander pourquoi y a t’il autant de viols d’enfants au sein de l’église de Rome. Sommes-nous si aveugles ? Pensons-nous qu’un lion ne dévorera pas les agneaux ?…

Le pouvoir absolu corrompt absolument a dit le politicien britannique John Acton. Il faisait allusion à l’église de Rome lorsqu’il fit cette déclaration, quelque chose qui fut laissé en dehors des livres d’histoire de manière bien utile. L’église catholique est absolument corrompue, mais elle corrompt également quiconque navigue dans son entourage, comme tous ceux qui y participent, qui la financent, qui s’associent avec elle, lui loue ses salles ou sourient et acquiescent à ses politiques ou à ses manœuvres de relation publique.: tous ceux qui suivent ce schéma participent eux-mêmes à la corruption et sous la loi de dieu et de l’humanité, ces accessoires humains sont aussi coupables de tous ces crimes. La seule bonne chose qui puisse être dite sortir de ce corps constitué le plus violent, corrompu et anti-christ dans l’histoire est comment sa malfaisance éveille les gens au besoin d’un retour aux mots simples, au témoignage et esprit de Jésus qui a toujours été un adversaire de Rome.

Jésus a fondé une communauté des justes, un résidu non pas de ce monde, une congrégation, pas une église. Nulle part Jésus n’a parlé de papes, d’évêques, de rites ni de cérémonies par lesquels quelqu’un pourra servir d’intermédiaire envers lui, dieu et autres. Il a dit que le royaume des cieux est en chacun de nous et non pas en dehors, pas dans une ostie de communion ni dans un rituel religieux. Ce royaume intérieur du christ seul est le guide de tous véritables chrétiens, qui doivent sortir et se séparer de toutes ces fausses et violentes églises qui nient dieu dans la pratique. Et ceci est la tâche de toute âme trompée toujours prise dans la poigne fatale de Rome et de ses illusions blasphématoires et dépravées.

Comme l’ont dit les pères fondateurs des Etats-Unis (NdT: tous de riches propriétaires d’esclaves œuvrant pour leurs intérêts personnels…), “nous tenons cette vérité pour évidence” ; et un de ces hommes, le second président John Adams a dit: “Un gouvernement libre et la religion catholique romaine ne peuvent jamais exister ensemble dans n’importe quel pays ou nation. Liberté et papauté sont opposées.” La nature d’un vieux mal corporatiste comme l’église de Rome ne change pas avec le temps, elle altère simplement son apparence parce qu’elle provient des sombres dirigeants de ce monde, ceux dont Jésus disait “Il est un mensonge depuis le début car il est le père des mensonges.”

C’est une bonne chose de nous libérer d’un si gros mensonge que ce catholicisme romain. En tant qu’hommes et femmes libres de naissance nous sommes faits pour embrasser la vérité et donc quand nous la reconnaissons, nos cœurs et nos esprits respirent librement et nous retournons à notre état naturel d’indépendance et de liberté. Depuis cet endroit de liberté nous avons le pouvoir d’agir pour arrêter les criminels en haut lieu, qu’ils soient papes, présidents ou premiers ministres. Car nous, les peuples, sommes la source de toute souveraineté, du gouvernement, de la loi et de la véritable religion. Nous devons et pouvons arrêter, et empêcher de nuire les prêtres violeurs d’enfants lorsque la police et les tribunaux refusent de le faire. Nous devons et pouvons fermer les églises qui trafiquent les enfants et qui ont caché leurs crimes pendant des siècles. Car la vie d’un enfant est bien plus sacrée que toutes les fanfares et rituels de quelque église que ce soit, n’importe où.

La prescription de Jésus pour les meurtriers d’enfants était simple: “Quiconque devrait faire du mal à un de ces innocents devra avoir une pierre à moudre le grain attachée autour du cou et devra être jeté dans la mer.” Je me demande donc ce que dirait Jésus au sujet d’une entière institution qui se moque de dieu, assassinent en toute impunité, viole et tue des enfants et protège ceux qui l’ont fait. Y a t’il une pierre à moudre assez grosse pour punir une telle abomination ?

Il y en a une. C’est nous, le peuple.

Merci de votre attention.

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Le Vatican et la défense de ses crimes… L’arbre pédophile qui cache la forêt du crime contre l’humanité…

Posted in actualité, colonialisme, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, politique et lobbyisme, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , on 21 mars 2016 by Résistance 71

Le système odieux de défense de l’église catholique

 

Paul Aries

 

20 mars 2016

 

url de l’article:

http://www.legrandsoir.info/le-systeme-odieux-de-defense-de-l-eglise-catholique.html

 

L’église de France est à son tour prise dans des affaires de pédophilie et d’agression sexuelle. J’explique dans La face cachée du pape François (Max Milo, 2016) comment la Vatican a élaboré son système de défense pour fuir ses propres responsabilités et accuser l’esprit de « Mai 68 » d’être le vrai coupable.

Est-ce pourtant anecdotique si un des prêtres lyonnais accusé d’agression sexuelle est aussi celui qui animait des messes pour la mémoire de Louis XVI ? Est-ce aussi un hasard si Mgr Barbarin, déjà célèbre pour avoir déclaré au sujet des crimes pédophiles que « la majorité des faits, grâce à Dieu, sont prescrits » est proche idéologiquement de l’Ordre occulte des Chevaliers de Colomb, cette mouvance ultraconservatrice nord-américaine qui est parvenue à faire canoniser en septembre dernier par le pape un prêtre génocidaire des indiens ? Ces champions de la « Manif pour tous » devraient balayer devant leurs portes avant d’accuser les partisans de l’égalité des droits d’être immoraux !

L’italien Massimo Introvigne, délégué général de l’Alleanza Cattolica, une organisation d’extrême-droite, diplômé de l’Université pontificale grégorienne, enseignant au Regina Apostolorum Atheneum appartenant aux légionnaires du Christ, bien connu en France pour être le meilleur défenseur des sectes comme la scientologie, s’est fait aussi l’avocat de l’église dans ces affaires de pédophilie à travers la parution d’un ouvrage et d’un texte intitulé « L’ONU déclare la guerre à l’Église » dans lequel il s’en prend au Comité pour les droits de l’Enfance. Ce spécialiste autoproclamé, est célèbre pour avoir défendu Marcial Maciel, gourou des légionnaires du Christ, avant que son mouvement et le Vatican ne soient bien obligés de reconnaître la gravité et l’ampleur des crimes commis.

Tout en compatissant naturellement avec les victimes de ces crimes, Massimo Introvigne déploie le système de défense devenu celui de Rome. Il explique que les accusations contre l’église relèvent d’un cas de « panique morale », c’est-à-dire d’une « hyper-construction sociale » (sic). Le problème, lorsqu’il existe, ne serait pas celui du célibat des prêtres mais de l’homosexualité. L’église aurait souffert d’une trop grande tolérance à l’égard de l’homosexualité dans ses séminaires, notamment dans les années 1970. La faute incomberait donc aux idées de libération sexuelle et à « mai 68 ». Rome a entendu Introvigne puisque désormais les candidats prêtres qui présentent des tendances homosexuelles enracinées ne peuvent accéder à l’ordination . Nous avons donc là une nouvelle preuve que cette église qui parle de l’existence d’un lobby Gay en son sein est bien une église ultraréactionnaire. Ultraréactionnaire d’abord parce qu’elle établit un lien entre homosexualité et crime pédophile, ultraréactionnaire aussi parce qu’en faisant de la pédophilie non pas une conséquence de son propre fonctionnement (le célibat, entre autres) mais de la libération sexuelle, elle reporte la responsabilité du crime pédophile sur le reste de la société. L’église oublie chemin faisant que le principal reproche n’est pas d’avoir hébergé malgré elle des prêtres pédophiles mais de les avoir protégés, d’avoir fait pression sur les familles des victimes. Parler d’un lobby Gay au sein de la Curie, à propos des affaires de pédophilie, c’est faire des crimes commis dans l’église une affaire qui ne concerne pas l’église, c’est poser l’église en victime et même en solution. Les accusateurs de l’église ne chercheraient d’ailleurs pas tant à protéger les enfants qu’à défendre la pilule RU 486 (abortive), l’euthanasie, la reconnaissance des unions homosexuelles : « Ces lobbies plus ou moins maçonniques soulignent la puissance sinistre de la technocratie évoquée par Benoît XVI dans l’encyclique Caritas in veritate, et la dénonciation de Jean-Paul II lui-même dans le Message pour la Journée mondiale de la Paix 1985 , à propos de « desseins cachés » – à côté d’autres « ouvertement propagés » – « visant à assujettir tous les peuples à des régimes dans lesquels Dieu ne compte pas. En vérité, il s’agit d’une heure de ténèbres, qui nous rappelle la prophétie d’un grand penseur catholique du XIXe siècle, Emiliano Avogadro della Motta (1798-1865), selon lequel, aux ruines causées par les idéologies laïques, succéderait une authentique « demonolâtrie » qui se manifesterait notamment dans l’attaque à la famille et au véritable concept du mariage ».

François poursuit la même orientation lorsqu’il déclare en juillet 2013 qu’existe bien un lobby gay au sein du Vatican. Rome et François sont en train de (re)construire une machine de guerre anti-homosexuelle, à la fois pour laver l’église des accusations de protection des pédophiles, mais aussi comme contre-feu contre toutes les scandales financiers et politiques à répétition, tout en empochant le bénéfice d’apparaître plus « moral » que les autres, davantage intègre que tous ceux qui pactisent avec l’esprit de mai 68.

Paul ARIES

Politologue et socio-économiste, rédacteur en chef du mensuel « Les Z’indignés », adepte de la décroissance et du « buen vivir », Paul Ariès a écrit une trentaine de livres dont «  Daniel Cohn-Bendit, l’imposture », éditions Max Milo, 2010 et « Nos rêves ne tiennent pas dans les urnes, éloge de la démocratie participative », Golias, 2013. 
Le 30 mars 2016, on trouvera en librairie son essai : « La face cachée du pape François » (éditions Max Milo).

(1) http://www.croire.com/Definitions/Mots-de-la-foi/Vocation/Homosexualit…
(2) http://Ben

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La doctrine chrétienne de la découverte fondement de la doctrine colonialiste occidentale depuis le XVème siècle sur Résistance 71

 

Voyage du cureton en chef au pays du goulag levant (ex-USA): Le criminel Bergoglio continue de justifier les crimes génocidaires de la chrétienté…

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L’esquive prudente du pape François

 

Steven Newcomb

 

26 Septembre 2015

 

url de l’article original:

http://indiancountrytodaymedianetwork.com/2015/09/26/pope-franciss-careful-side-step

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Durant son discours au congrès des Etats-Unis le 24 Septembre dernier, le pape François a fait allusion à une collision entre les nations colonisatrices de la chrétienté et nos nations originelles de ce continent. Dans un exemple typique de louvoiement bureaucratique, le pape a dit: “tragiquement, les droits de ceux qui étaient ici bien avant nous ne furent pas toujours respectés.” Cela veut-il dire qu’il est suggéré un instant que les droits de nos ancêtres et de nos nations furent principalement respectés, mais simplement pas toujours ? L’histoire nous fournit bien des preuves que le droit de nos nations de vivre libres de toute domination et de toute déshumanisation n’a quasiment jamais été respecté par les sociétés dominantes, comme les Etats-Unis.

Le pape François a également dit ceci: “Ces premiers contacts furent souvent turbulents et violents, mais il est difficile de juger le passé avec les critères du présent.” En regard de la loi fédérale US sur les Indiens et la politique des Etats-Unis les concernant, le pontife de Rome a fait deux erreurs de logique avec cette simple déclaration. Les affaires auxquelles nous avons a traité ici en regard de la “doctrine chrétienne de la découverte” et la domination ne sont pas “dans le passé”. La doctrine de la domination chrétienne s’est maintenue, a été maintenue au fil du temps de génération en génération dans la société. Elle est toujours bien maintenue aujourd’hui en 2015.

De plus, aucune réforme n’a jamais été faite en argumentant qu’un schéma injuste de pensée et d’attitude du passé doivent être continués dans le présent. Si cela était le cas, il n’y aurait pas eu de décision de la cour suprême des Etats-Unis dans l’affaire Brown contre le comité directeur de l’éducation, parce que la décision de Plessy contre Ferguson n’aurait pas été abrogée. En cela, la ségrégation serait toujours la loi de la terre aux Etats-Unis. Aucun mouvement de réforme n’a jamais réussi à créer une réforme en étant d’accord avec la proposition qu’un système d’injustice se doit d’être maintenu dans le présent parce qu’il fut créé dans le passé et qu’il a été perpétué continuellement et scrupuleusement jusqu’au temps présent par ceux-là même qui bénéficient de ce système injuste.

Lord Acton a dit cette phrase célèbre: “Tout pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument.” Il condamnait aussi ceux qui utilisaient cet argument foireux qu’une attitude ou action mauvaise ou injuste du passé ne pouvaient pas être jugées avec les standards du présent. Il avait pris pour exemple les “hérétiques” brûlés vifs sur les bûchers de l’inquisition, omettant de manière fort à propos la perspective et le critère de ceux-là même qui furent brûlés vifs ainsi que la perspective de la famille de ces personnes, il est possible de prétendre que seul le point de vue de l’inquisiteur existe. D’après la logique papale, nous ne pouvons pas utiliser nos critères de jugement d’aujourd’hui pour dire que l’inquisiteur a eu tort de faire brûler telle ou telle personne innocente. On ne peut regarder l’affaire que du point de vue de la “sainte inquisition”.

En regard de la mention du pape “ceux qui étaient ici longtemps avant nous”, le pape a dit “pour ces gens, ces peuples et ces nations, depuis le cœur de la démocratie américaine, je souhaite réaffirmer ma plus haute estime et mon appréciation.” Il fit cette déclaration juste un jour après avoir déclaré la “sainteté” de Junipero Serra, pour avoir mis en application avec grand zèle ce que le pape Alexandre VI (Borgia) avait appelé le but “sacré… et méritoire” de “subjuguer”, de “réduire”, les “nations barbares” aux fins de “propagation de l’empire chrétien”.

Le système de mission catholique espagnol que Junipero Serra fonda en haute Californie, eut pour résultat la mort de plus de 150 000 Indiens dans ces missions et pourtant le pape François n’a rien dit, pas un mot de sympathie pour les morts des nations californiennes à qui il dit après coup, vouloir “réaffirmer sa plus haute estime et appréciation.” Quelqu’un devrait informer lae pape que des actions ont bien plus de portée que des mots et qu’il n’est pas possible d’estimer et d’apprécier des nations distinctes en manquant de respect à leurs morts et ce tout spécifiquement lorsque votre propre institution a déchaîné sur la planète un système de domination et de déshumanisation sans précédent qui mena à la mort de ces centaines de milliers d’ancêtres. Si le pape François veut tangiblement démontrer son estime et son appréciation auprès des nations et peuples originels de ce continent, il doit révoquer les bulles/décrets pontificaux du XVème siècle.

Continuité colonialiste et impérialiste vaticane: Secouer le criminel Bergoglio alias pape François 1er lors de la visite au pays du goulag levant (ex-USA) en ce mois de Septembre…

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Rejoignez le mouvement pour la répudiation des bulles papales colonialistes, plus nous mettrons de pression sur la hiérarchie cléricale jusqu’au Vatican et plus ces diktats papaux auront de chance d’être répudiés.

— Résistance 71 ~

 

Enterrons l’empereur sanglant et ne faisons pas ses louanges: Au sujet de la visite à venir du pape François 1er aux Etats-Unis

 

Kevin Annett

 

25 Août 2015

 

url de l’article original:

http://itccs.org/2015/08/25/let-us-bury-the-bloody-emperor-not-praise-him-on-the-impending-american-visit-of-pope-francis/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Ce n’est pas tous les jours que le chef d’un syndicat du crime mondial qui est personnellement impliqué dans la disparition et le traffic d’enfants se retrouve être honoré et invité à parler à la fois à l’assemblée générale de l’ONU et au congrès joint des Etats-Unis.

Le pape François 1er, alias Jorge “chic type” Bergoglio, s’en vient aux Etats-Unis ce prochain 22 Septembre dans un des volets coûtant des millions de dollars de l’opération redorer le blason à la fois de l’entreprise transnationale du Vatican Inc. et du gouvernement Obama. Après avoir piétiné la constitution des Etats-Unis et canonisé un missionnaire génocidaire californien, Bergoglio fera un discours en mondiovision devant tout le corps diplomatique et de la presse mondiaux pour expliquer comment gérer notre planète.

Jorge, dont le surnom de cardinal était “l’entremetteur”, a fait un sacré bout de chemin depuis ses premiers jours de porte-flingue clérical et de docteur la pirouette pour justifier son meurtrier homonyme, dictateur argentin de son état, le général Jorge Videla. Les “deux Georges” étaient de bons amis apparemment, ce qui expliquerait le penchant de Bergoglio à ignorer tout le sang dans lequel il baignait lors de la “sale guerre” de Videla dans les années 1970 et pour le traffic des enfants des prisonniers politiques internés ou assassinés dans les geôles du général. Comment expliquer sinon qu’un prêtre de basse classe comme Bergie pourrait devenir archevêque en tout juste 14 ans ?

Bergoglio a toujours été un grimpeur, sur des cadavres ou pas, et il est certainement devenu le parfum du mois pour la mafia de Rome toujours si susceptible de son image, surtout dans le sillage du désastre total généré par son prédécesseur Joseph Ratzinger alias pape Benoît XVI. Le besoin évident d’avoir un nouveau visage sympathique du “bon flic” à la papauté a dû gérer avec le malaise grandissant de beaucoup de catholiques traditionnels et de l’entière curie italienne des cardinaux concernant la tendance de Bergoglio d’être bien trop libéral parmi les libéraux.

Peut-être est-ce pourquoi le premier acte officiel du pape Françouet durant son séjour états-unien, avant même que de s’adresser au congrès, sera de réaffirmer les fières traditions génocidaires du Vatican en “canonisant” un missionnaire franciscain du nom de Junipero Serra, qui supervisa la mise en esclavage et le meurtre de milliers d’Indiens californiens sur les plantations appartenant à l’église. La conquête obligatoire et l’extermination des non-catholiques, spécifiquement s’ils étaient indigènes, est après tout le fondement même de la foi de l’église romaine et donc juste pour rassurer tous ces traditionnalistes de l’église, Jorge Bergoglio va publiquement sanctifier Junipero Serra, “le boucher de Monterey”.

On pourrait penser que ce fait pourrait quand même provoquer une certaine réflexion au sein de la foule des groupies placardant “Jorge on t’aime”, à l’odeur de quelques cadavres. Mais la crédulité humaine semble t’il, ne connaît pas de limites, spécifiquement lorsqu’il s’agit de l’église catholique romaine. Le refus de Bergoglio de révoquer la politique de protection criminelle des prêtres catholiques violeurs d’enfants n’a pas même causé à ses fans, y compris les plus farouches athées, de douter de leur nouveau messie.

Toute myopie à part, Bergoglio sera à la maison, entouré de la foule catholique la plus libérale d’Amérique et bien entendu tout le monde aux Etats-Unis adore une bonne parade, spécifiquement durant une année électorale. Mais alors que l’entourage papal se prépare à aller du congrès des Etats-Unis aux nations-unies en passant par la messe larmoyante obligatoire qui se tiendra au mémorial du 11 septembre dans le centre de Manhattan, la véritable question demeure: pourquoi maintenant et pourquoi là ?

La spéculation au sujet de ce voyage de Bergoglio va bon train, surtout entretenue par ceux qui ne savent rien ; mais il est évident que l’administration Obama désirait profondément que cette visite pontificale se fasse et a fait pression sur les deux parties pour que cela se produise, dans le sillage de la visite personnelle d’Obama à Bergoglio plus tôt cette année à Rome. Il est certain que les Etats-Unis et l’occident sont très nerveux au sujet des ouvertures du Vatican vers l’axe Moscou-Pékin et le soi-disant transfert de millions d’Euros de la Banque du Vatican vers la nouvelle Banque d’Investissement Asiatique qui espère concurrencer le FMI pour la suprématie financière mondiale.

Toujours un politicien jésuite consommé, Jorge Bergoglio sait comment jouer des deux côtés du Grand Échiquier en feignant la loyauté à chaque faction. Tous ses mots prononcés et son instinct de gestion à jouer la foule, doivent être vus sous cette lumière.

Malgré ce que les gens peuvent entendre ou vouloir, il n’y a pas de grand mouvement de réforme en cours au Vatican ; au contraire, le pape François 1er n’a défié aucune des politiques du Vatican. En vérité, ce que son régime est en train de faire, est de choisir un côté dans la nouvelle guerre froide en cours en réalignant l’église catholique romaine vers le bloc de l’Est en influençant l’Amérique de faire pareil. Après tout, les trois-quarts des catholiques sont maintenant dans le tiers-monde et venant lui-même de là, Jorge Bergoglio sait que le vieil imperium suprême de l’Europe occidentale et des Etats-Unis est en train de sérieusement s’éffilocher.

L’Amérique officielle doit comprendre sa condition crépusculaire, nonobstant la rhétorique électorale actuelle, considérant l’abjecte prostitution à la fois des démocrates et des républicains à l’entremetteur de Rome. Mais les Etats-Unis sont bien plus que leurs politiciens verreux et en tant que peuple continue de croire, bien naïvement, à la séparation de l’église et de l’état et le besoin de mener devant la justice et non pas protéger les criminels de guerre avérés comme Jorge Bergoglio et sa mafia.

Peut-être que la visite pontificale fin Septembre sera une chance de réévaluer cette âme américaine somnolente et en fait d’arrêter plutôt que de permettre ce crime perpétuel contre l’humanité qui s’appelle lui-même le Vatican.

Lutter contre l’empire, c’est lutter contre la Doctrine Chrétienne de la Découverte, diktat colonial depuis 1493 ~ une lectrice écrit…

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A tous les colonisés que nous sommes, pour aider tous les peuples originels à recouvrer leur terre

Erradiquons l’empire américain par la débaptisation de masse en récusation de la doctrine chrétienne de la découverte, parce qu’un empire sans terre est un empire à terre !

Par JBL1960        

26 Août 2015

Considérant qu’on ne peut résoudre un problème en gardant le même processus mental, je me suis « éveillée » et j’ai reconsidéré les choses à partir de ce moment. En fait, mon déclic, fut le massacre à l’arme chimique de La Ghouta en Syrie en août 2013. Je n’étais plus complètement dans le brouillard, j’étais semi-éveillée mais cet évènement, dès le départ, m’a torpillé l’estomac. Dès lors, j’ai commencé à agir, je ne voulais plus être une spectatrice impuissante enrageant dans mon coin.
J’ai écrit à Hollandouille à l’adresse gratuite (cad non timbrée) sur une vieille carte postale non utilisée ; PAS DE GUERRE EN SYRIE – PALESTINE LIBRE –  En fait, j’ai rempli la carte postale de message de la sorte. J’ai scruté son attitude qui m’a décillé sur le fait qu’il exécutait le Plan sur ordre des Zélites mondiales, spécialement Zuniennes.
Les élections sont vraiment un piège à cons, car elles consistent à baliser le terrain afin de faire voter pour les personnes choisies par avance. Les différents partis politique n’étant que des leurres afin d’organiser l’illusion que les élections sont la dernière expression de la Démocratie. Mais nous savons que c’est faux, que c’est un mensonge, un de plus, auquel on se raccroche par peur.
Dès lors, j’ai décidé de ne plus perdre mon temps avec la politique institutionnelle.
J’ai commencé à organiser ma réflexion, ma pensée sur comment changer de paradigme, comment créer, initier et s’organiser vers un changement de paradigme.
J’avais compris que le réel entre parfois trop brutalement en contradiction avec le narratif du Système et qu’il en démasque au moins brièvement la supercherie.
J’avais surtout intégré que d’une manière ou d’une autre, à un moment donné, se posera pour tout citoyen, le choix de la désobéissance civile.
C’est la masse pacifique des peuples qui refusera d’obéir à la fange étatico-entrepreneuriale et ses institutions obsolètes et criminelles, qui fera tomber l’empire et ses oligarques eugénistes.
Car le Plan qui est mis en œuvre depuis plus de 250 ans est un plan eugéniste et nous ne devons pas douter que tous les moyens seront bons pour réduire la population mondiale idéalement pour “l’élite”, à 500 millions d’individus qui serviront d’esclaves. On me rit au nez si souvent lorsque j’affirme ce genre de choses.

Georges Orwell dans 1984 affirme qu’ « En ces temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire ». Mais « 1984 » n’est plus une fiction depuis longtemps, c’est devenu notre réalité.
Ma difficulté première est que je ne suis rien, ni personne. Aujourd’hui, en France, si vous êtes sans travail, vous n’êtes personne. Et perso, je cumule ; sans emploi donc sans revenus, bientôt sans dents, je survie grâce au fait que mon mari perçoit une retraite de 1644 €. J’ai donc dû me persuader que je pouvais être utile dans le cadre d’un changement de paradigme et que je pouvais agir dès maintenant. Si je ne suis rien dans cette société là ; Cela n’a aucune importance. Par ailleurs, le fait que je ne possède rien se révèle un avantage, certes je suis invisible, mais je suis libre. Libre de penser, d’agir, de parler et d’aller où le vent me portera.

Formatée depuis ma naissance, comme beaucoup, sous le leitmotiv ; Obéis, tais-toi, consomme, baisse les yeux, obéis, marie-toi, consomme, tais-toi, baisse la tête, obéis, fais des enfants, tais-toi, consomme, travaillesobéis, tais-toi, consomme… J’ai malgré tout passé beaucoup de temps devant la télévision, seule, et à l’époque il n’y avait pas cette censure du « Je suis Charlie ». Certes elle était là en filigrane et ceux qui se croyaient en Démocratie, sous Pompidou, sous Giscard, étaient parfaitement intégrés au Système. Malgré une éducation catholique (j’ai été baptisée puis fait ma communion comme mon frère et ma sœur, suis allée en colonie de vacances avec les bonnes sœurs à Barneville-Carteret) je n’ai jamais cru en Dieu et pire très tôt je me suis rebellée contre l’église. Et tout de suite j’ai été moquée. Comme je lisais beaucoup, je me suis intéressée très tôt à l’égyptologie et instinctivement le narratif de l’époque, la chronologie des temps me paraissait étrange. Et puis, tout de suite j’ai été passionné par les peuples amérindiens.

Je précise que je suis d’origine espagnole par mon père et italienne par ma mère.
La découverte du Nouveau Monde par Christophe Colomb m’a d’emblée captivée mais pas pour les mêmes raisons que mes petits camarades. J’ai dévoré l’histoire du dernier empereur Aztèque Montezuma même si elle était racontée par les vainqueurs j’ai dès ce moment senti la problématique de la doctrine chrétienne de la découverte.
J’avais tout de même un voile devant les yeux ; Je me suis mariée, civilement, je n’ai pas fait baptiser mes enfants, mais j’ai subi la pression de la société en me mariant et en faisant des enfants. Alors que je pense sincèrement que c’est une aliénation à laquelle nous souscrivons volontairement sous prétexte que nous sommes « programmés » pour cela. Non, c’est des conneries tout cela ; Rien ne nous oblige à nous marier et à faire des enfants si nous n’en avons pas envie, or aujourd’hui vous devez vous justifier si vous ne voulez pas d’enfant. Obligation, pour une femme, puis pour un couple qui se marie, de faire des enfants. Je regrette, mais pour moi, faire un enfant est à la portée du premier débile venu et rien ne devrait nous contraindre à faire des enfants pour faire comme tout le monde. C’est pourquoi je pense que nous devrions être libres de nos choix ; Ce qui n’est absolument pas le cas aujourd’hui puisqu’on nous bassine à longueur de temps que notre modèle de société judéo-chrétien est un modèle exceptionnel à l’exemple de l’Empire Zunien.

En fait, le Système nous balise le terrain pour nous conduire là où il veut que nous allions et si c’est vrai pour le vote, c’est vrai pour tout !
Germait alors en moi l’idée d’agir pour me faire débaptiser et le faire en contestation de la doctrine chrétienne de la découverte. J’avais envie de remuer les braises de l’histoire amérindienne car pour moi l’empire Zunien, tel qu’il s’était construit, l’avait fait sur un mensonge, sur un génocide, dès 1492.

C’est alors que j’ai rencontré la pensée Mohawk par l’intermédiaire du blog Résistance71. Grâce à la Fédération Nationale de la Libre Pensée (FNDLP), j’avais pris connaissance de la tentative de plusieurs personnes pour demander la radiation de leurs noms du Registre des baptêmes. C’est pourquoi j’ai décidé de faire radier mon nom de ce même registre de l’Église Catholique Romaine, en dénonçant l’acte de baptême lui-même qui avait servi à planter les racines doctrinaires de la découverte chrétienne donnant aux Chrétiens l’autorité pseudo-légale de circonvenir à la propriété non-chrétienne et aux droits de souveraineté depuis le XVème siècle et jusqu’à aujourd’hui puisque le pape François refuse de révoquer les bulles Romanus Pontifex du 8 janvier 1455 et Inter Caetera du 4 mai 1493.

Ce que je ne savais pas à l’époque c’est que l’Église Catholique Romaine refusait de radier votre nom du registre des baptêmes, même si vous lui demandez poliment et gentiment. L’église considère le baptême comme « un évènement historique” qui s’est tenu à la demande de vos parents alors que vous étiez encore mineure, évènement qui ne préjuge en rien de ce que sont vos convictions une fois parvenue à l’âge adulte, vous laissant libre de votre cheminement dans le sens indiqué dans votre correspondance. Il apparaît ainsi que les registres de baptêmes attestent en chaque acte, qui porte la signature de plusieurs témoins, un évènement public et historique, indéniable. Un fait historique ne s’efface pas. L’acte ne peut de ce fait être rendu illisible ni être effacé. Il faut remarquer que le registre n’est pas publiquement consultable ni communicable. Il n’est pas accessible à des tiers.

De plus la Cour de Cassation de Paris a rejeté un pourvoi le 19 novembre 2014. » Tout le monde peut consulter sur internet l’arrêt N°1441 du 19 novembre 2014 et comprendre que la Justice Française légitime le refus de l’Église Catholique Romaine de procéder à la radiation d’un nom du registre des baptêmes au mépris de la loi qui ordonne la séparation de l’Église et de l’État (1905) sacralisant du même coup l’acte de baptême et conférant force de loi au dit registre ; tout comme le juge de la Cour Suprême des Etats-Unis John Marshall, qui en en 1823 a légitimé la doctrine chrétienne de la découverte dans son rendu du jugement de l’affaire  Johnson contre M’Intosh.

Dans le même temps, j’ai eu connaissance de cet expatrié français en Allemagne qui se déclarant athée se vit prélever plus de 500 € d’impôts sur son salaire, en paiement de l’impôt sur le culte de l’église catholique romaine pour cause de baptême. Cet article est lisible sur internet.

Sur le site de la Fédération Nationale de la Libre Pensée vous pourrez prendre connaissance de la réponse qui a été faite à cette personne par le diocèse de la Catholicité en Allemagne. Je n’invente rien, je n’exagère rien.
Forte de tous ces éléments, j’ai adressé un courrier à la Cour de cassation de Paris à la Présidente qui rendît l’arrêt n° 1441 du 19 novembre 2014. Ce courrier fut envoyé en contestation de la décision rendue et compte tenu des réponses qui m’ont été faites par le Diocèse de la Catholicité concernant ma demande de radiation de mon nom du registre des baptêmes et de l’introduction de nouveaux faits par l’article de presse concernant cet expatrié français en Allemagne.

Si je ne suis rien, ni personne, j’en ai parfaitement conscience. Force est néanmoins de constater que la Fédération Nationale de la Libre Pensée n’a pas plus de poids que moi dans ces affaires ; Aucune réponse ne m’a jamais été faite, soit, mais, la FNDLP n’a pas avancé d’un pouce sur le même sujet, bien que traitant directement avec le Ministère de la Justice.

La justice française, se moque de nous. Ce n’est qu’une Institution et nous n’avons rien à attendre d’une institution, surtout pas la justice.
Les archives de la catholicité m’ont adressé un dernier courrier ayant pour objet : “Apostasie”, m’informant qu’ils avaient bien pris acte de ma volonté de ne plus appartenir à l’Église Catholique, joignant une copie certifiée conforme à l’original d’extrait d’acte de baptême portant en marge « A renié avec force et en conscience son baptême par lettre datée du 2 avril 2015 ».
Pour beaucoup, tout ceci est vain, inutile, pire blasphématoire…
Pourtant, je considère par cette simple action, me libérer des chaînes que le Système nous pose dès notre naissance et que nous conservons volontairement par peur. Peur qui nous est ensuite distillée toute notre vie et tant que nous l’acceptons.

Cette action n’est pas inutile. Je ne la regrette pas. Elle me permet de me tenir aux côtés des peuples originels Amérindiens, Africains, Kanaks, Aborigènes, païens et infidèles du monde qui refusent d’être colonisés à tout jamais par tous mâles blancs et au nom du Christ depuis les siècles des siècles et pour les siècles des siècles.

Par cette action, je signifie à l’Église Catholique Romaine que je refuse que mon nom soit pour l’éternité complice des crimes de sang faits au nom de leur Dieu, en tout temps et en tout lieu.
Je dénonce les fondements religieux des lois établies à l’encontre des nations autochtones et qui prévalent encore aujourd’hui, à savoir l’affirmation de la doctrine chrétienne de la découverte dont le concept de titre par la découverte était fondé sur la même idée que les terres occupées par les païens et infidèles étaient ouvertes à toute acquisition par les nations chrétiennes.
Je me tiens aux côtés du peuple Palestinien qui subit violement depuis la naissance d’Israël une colonisation sur le mythe historiquement infondé de la Terre promise !
En fait très tôt j’ai compris que l’Empire Anglo-Américain, que j’appelle les Zunies, s’est construit sur ce présupposé : « Le colonialisme occidental depuis le XVème siècle jusqu’à aujourd’hui, est fondé sur une doctrine religieuse, raciste, eurocentriste, hégémonique et génocidaire : La doctrine chrétienne dite de la « découverte », édictée et codifiée dans les bulles papales Romanus Pontifex de 1455 et Inter Caetera de 1493. » Et comme nous ne vivons bien évidemment pas dans un monde « postcolonial », comme l’idéologie dominante voudrait nous le faire croire, les Etats-Unis, le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et bien sûr Israël, sont des pays coloniaux, dirigés par des gouvernements coloniaux. Leur pseudo-légalité est fondée sur la jurisprudence de décisions de cours suprêmes (Johnson vs McIntosh, Marshall, 1823), toutes émanant de la doctrine chrétienne de la découverte, devenue dogme fondateur de la société coloniale occidentale et de mythes bibliques concernant ces nations et Israël.



C’est pourquoi, il m’a paru juste d’initier un mouvement pour permettre à celles et ceux qui le veulent de se faire débaptiser et de le faire en contestation de la doctrine chrétienne de la découverte qui prévaut encore aujourd’hui puisque les États-Unis, tout comme Israël, se présentent comme le Nouveau Monde dédié au Nouveau “peuple élu”.

Même si je ne suis qu’un grain de sable dans le rouage du NOM. Nombreux, nous pouvons enrayer la machine, par notre questionnement, par la remise en cause des dogmes, par de simples actions ;
Sans haine, sans violence, sans armes. Au nom d’aucun dieu, ni d’aucun maître, chacun par sa réflexion peut initier un changement de paradigme. Il nous appartient ensuite de nous mutualiser, de nous interconnecter afin que cette idée prenne vie et avance. Si nous sommes sincères et déterminés, notre idée nous survivra. Pour ma part ; Il est temps…

 

= = =

 

Rejoignez le mouvement pour la répudiation des bulles papales colonialistes, plus nous mettrons de pression sur la hiérarchie cléricale jusqu’au Vatican et plus ces diktats papaux auront de chance d’être répudiés.

— Résistance 71 ~

 

Articles connexes: A lire et diffuser sans modération

« Païens en terre promise, décoder la docrine chrétienne de la découverte »  (Steven Newcomb)

Questions aux chrétiens sur leur doctrine de la découverte

Les églises chrétiennes dans le génocide des pensionnats pour Indiens au Canada entre 1867 et 1996 (Kevin Annett)

Les bulles Romanus Pontifex (1455) et Inter Caetera (1493)

Réflexions sur les bulles papales Romanus Pontifex et Inter Caetera, fondement de la doctrine chrétienne de la découverte et du colonialisme occidental

Colonialisme et luttes indigènes

Constitution de la Confédération Iroquoise (XIIème siècle)

 

L’hypocrisie ensoutanée continue

Posted in actualité, colonialisme, France et colonialisme, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, militantisme alternatif, politique et lobbyisme, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , on 13 avril 2015 by Résistance 71

Résistance 71

 

13 Avril 2015

 

Le pape vient de nous gratifier d’un autre deux poids, deux mesures avec sa déclaration sur le génocide arménien. Si le pape a qualifié et à juste titre de génocide, ce massacre de plus d’un million d’Arméniens placés sous le joug Ottoman au début du siècle dernier, nous sommes en droit de nous attendre à ce que ce même pape reconnaisse publiquement le génocide des peuples et nations du continent des Amériques à partir de 1492 et de la soi-disante “découverte” du “nouveau monde” par les envoyés des royautés européennes et donc du pape.

Le plus grand génocide de l’histoire de l’humanité s’est tenu entre la fin XVème et fin XIXème siècles sur le continent américain qui vit le massacre de 70 à 100 millions d’Amérindiens (selon les sources) en grande partie sous l’égide de l’église catholique apostholique et romaine et des roitelets européens mandatés par les bulles Romanus Pontifex (Nicolas V 1455) et Inter Caetera (Alexandre VI 1493), qui furent intégrés au système légal nord-américain dans le premier quart du XIXème siècle (cf notre traduction de larges extraits de l’ouvrage de Steven Newcomb à ce sujet “Païens sur la terre promise, décoder la doctrine chrétienne de la découverte” récemment publiée sur ce blog…).

L’Église aura t’elle le courage:

  • De reconnaître ses torts ?
  • De reconnaître sa responsabilité légale ?
  • De faire face aux conséquences qui s’imposent ?

 

Le pape est-il sur la voie d’une véritable réconciliation ou ne fait-il que diversion sur les malversations et turpitudes de l’église perpétrées au nom d’une mythologie religieuse ?

Les églises, catholique dans un premier temps, suivie de ses consœurs protestantes, qui ont assimiliées la doctrine chrétienne de la découverte telle qu’énoncée dans les édits papaux, sont responsables des vols, pillages, assassinats, de l’évangélisation et de l’enlèvement forcé des enfants indigènes qui moururent par dizaines de milliers dans des pensionnats-prisons aux Etats-Unis et au Canada (plus de 50 000 enfants morts/disparus au seul Canada, ce qui est un chiffre conservateur, dans ses pensionnats pour Indiens gérés pour l’essentiel par les églises catholique, anglicane, méthodiste et unifié du Canada) entre les années 1867 et 1996, date de la fermeture du dernier pensionnat pour Indiens au Canada.

Reconnaître le génocide d’un empire c’est bien, reconnaître celui de son propre empire (la chrétienté), c’est encore mieux. Allez cureton en chef, encore un effort, répudie ces bulles qu’enfin soient rendues caduques, nulles et non avenues toutes les lois sur la propriété au « nouveau monde » dont les terres ont été usurpées, volées, pillées et qui doivent être rendues à leurs propriétaires naturels: les peuples et nations originels du continent américain!

Pour de plus amples informations sur les crimes génocidaires perpétrés par l’église sur le continent des Amériques, veuillez consulter ces documents:

https://resistance71.wordpress.com/genocide-pensionnats-indiens-canada-kevin-annett/

https://resistance71.wordpress.com/colonialisme-doctrine-chretienne-de-la-decouverte/

https://resistance71.wordpress.com/2012/09/12/howard-zinn-ou-lhistoire-sous-bonne-influence-christophe-colomb-et-la-civilisation-occidentale1ere-partie/

https://resistance71.wordpress.com/2012/09/20/howard-zinn-ou-lhistoire-sous-bonne-influence-christophe-colomb-et-la-civilisation-occidentale-2eme-partie/

https://resistance71.wordpress.com/?s=colonialisme

Les bulles papales responsables de la doctrine chrétienne de la découverte, Romanus Pontifex (1455) et Inter Caetera (1493):

https://resistance71.wordpress.com/2013/10/09/lorigine-profonde-du-colonialisme-occidental-les-bulles-pontificales-romanus-pontifex-1455-et-inter-caetera-1493/

 

 

Résistance politique au colonialisme: L’Institut Légal Indigène montre le chemin de la fin de l’empire (Steven Newcomb)

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Indigenous Law Institute

Institut Légal Indigène

 

Co-fondateur: Steven Newcomb

 

Source: http://ili.nativeweb.org/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Introduction

L’institut Légal Indigène assiste les Amérindiens et autres communautés indigènes à travailler vers un future de restauration et de cicatrisation. Nous accomplissons cela en travaillant au développement d’une base radicalement nouvelle de pensée au sujet des droits des peuples natifs, à partir d’une perspective de la loi traditionnelle et en affirmant que la nations et peuples autochtones possèdent un droit inhérent de vivre libres de toute forme de domination impérialiste.

Objectif

L’Institut Légal Indigène est dédié à soutenir les peuples et nations autochtones dans leur volonté de protection de leurs terres ancestrales sacrées, de restaurer et de revitaliser leurs traditions linguistiques, culturelles et spirituelles et les aider à cicatriser du trauma de la colonisation.

Résumé essentiel

Durant ces cinq derniers siècles d’histoire, les nations amérindiennes de l’hémisphère occidental et les nations indigènes des autres parties du monde (ex: Aotearoa (NZ), Australie et Hawaii), ont été forcées de vivre sous un mode de vie imposé par la domination impérialiste. Le résultat a été particulièrement destructeur pour nos terres, nos langues et nos cultures. Il est de l’intention de notre institut d’éduquer les gens au sujet du comment les réalités humaines sont véritablement socialement construites sur la base de la langue et de la culture. Notre but général est de persuader les gens de sortir d’un modèle d’existence dicté par l’impérialisme occidental et de construire une existence fondée sur une écologie sociale appropriée de restauration et de cicatrisation. Nous travaillons pour persuader la société dominante d’harmoniser son langage et sa culture avec la sagesse environnementale et de comprendre la pensée traditionnelle et la culture autochtones.

La loi traditionnelle autochtone

A l’époque de la soi-disante “découverte chrétienne européenne” des terres Indiennes de l’hémisphère occidental, nos nations et peuples autochtones vivaient une vie sprituelle et culturelle complètement indépendante et libre, basée sur l’intégrité de la famille, la communauté et la terre. Le mode de vie spirtituel de nos ancêtres était libre de tous poisons (pesticides, herbicides, organochlorines synthétiques) et de toutes autres substances chimiques industrielles mortelles comme le plomb dans l’eau que nos enfants boivent ou les vents radioactifs qui soufflent maintenant dans les déserts du sud-ouest.

Bien que certains pourraient dire que nos ancêtres ne possédaient pas les soi-disants progrès technologiques pour créer ces choses, nous disons que de telles réalités, qui menacent la vie sur la planète, ne sont pas du tout des “progrès”. Nous envisionnons un temps où notre style de vie sera une fois encore guidé par la loi native traditionnelle de façon à ce que de tels poisons ne contaminent plus les terres, les eaux et les systèmes immunitaires des gens.

Les modes de vie spirituels et basés sur la terre de nos ancêtres étaient en harmonie avec la maintenance des instructions originelles qui leur avaient été données par le grand mystère depuis des milliers d’années par voie de transmission orale. La sagesse du monde naturel et la compréhension de nos ancêtres existent toujours dans nos langues, cérémonies et les endroits sacrés de nos nations et peuples respectifs. La Loi Traditionnelle Autochtone se trouve dans la loi Kanaka Maoli des Hawaiiens natifs, dans les sept lois des Lakota, les 12 lois des Shawnee, les loi de Kogi, etc. Mais quand nous parlons de “loi”, nous parlons en fait d’alternatives conceptuelles et culturelles à la technologie et à la culture chimique de l’empire et de sa domination. La loi traditionnelle autochtone est aujourd’hui reconnue comme une source essentielle de sagesse environnementale et de compréhension de la planète. Nous sommes les avocats de la pensée native traditionnelle et de la culture en reconnaissant celles-ci comme une base nécessaire pour l’existence collective sur notreTerre-Mère.

Le modèle de domination impérialiste

Le 4 Mai 1493, le pape Alexandre VI émît un document pontifical connu sous le nom de bulle Inter Caetera. La bulle, émise à la demande du roi Ferdinand et de la reine Isabelle d’Espagne, “donnait” aux deux monarques catholiques toutes les terres que Cristobal Colon (Christophe Colomb) avait “découvertes” et toutes les terres qui seraient “découvertes” dans le futur. La seule limite que le pape plaça sur ce don fut que Ferdinand et Isabelle ne devraient pas tenter de “prendre” des terres qui auraient déjà été “prises” par un autre prince chrétien. Entr’autres choses, le pape déclara que c’était son désir que les nations non-chrétiennes soient “subjuguées” (militairement) et soient christianisées. Le pape voyait les monarques catholiques comme travaillant à l’extension de “l’empire chrétien”. “Nous croyons en Lui (le dieu chrétien)”, dit le pape, “celui par qui les empires, dominations et toutes bonne choses proviennent.”

Le modèle de domination impérialiste présume qu’il est justifiable pour un immigrant souverain (comme l’Angleterre, l’Espagne, la France ou le Portugal) de s’imposer sur un pays où vivent des nations libres et indépendantes et de simplement présumer le “droit” d’en prendre militairement possession par la force, de mettre les habitant originels sous le joug des lois et règlementations des constructeurs d’empire. La bulle du pape est significative d’un système de langage qui présume qu’il est permis pour un peuple d’assumer un droit divin de juguler et de dominer sous un empire d’autres peuples.

George Washington a dit en 1786: “Viendra sûrement un jour où cette nation aura un poids dans l’échelle des empires… et en tant que membre d’un empire infantile, je ne peux pas m’empêcher de tourner mon attention sur ce sujet…” Clairement, quand il s’agit des nations amérindiennes et de leurs peuples, les Etats-Unis opèrent strictememt sur la base du modèle de l’empire. Le fondement de ce modèle dans la loi fédérale indienne peut-être trouvé dans le verdict de la cour suprême des Etats-Unis concernant l’affaire Johnson contre McIntosh (8 Wheat. 543, 1823), que la cour a rendu en grande partie basé sur la bulle papale de 1493, Inter Caetera. Dans ce cas précis, le juge de cour suprême en charge de l’affaire, John Marshall, a dit que la “découverte” des “païens” par des “chrétiens” donna aux chrétiens une “domination ultime” (droit d’empire et de domination) sur les Indiens “découverts”. Après la “découverte” chrétienne, a dit Marshall, les droits des peuples Indiens à “une souveraineté complète en tant que nations indépendantes”, ont été “diminués”. De manière supposée, les Indiens ne gardèrent qu’un simple “droit” d’occupation de leurs terres ancestrales, et étaient soumis à la domination des Etats-Unis.

Après avoir correctement identifié la loi fédérale indienne comme un système de domination par le langage, l’Institut a commencé à travailler au développement d’une nouvelle forme de pensée radicalement différente au sujet de la relation entre les Etats-Unis et les nations et peuples Indiens. Nous n’acceptons pas l’idée qu’un fondement judiciaire basé sur des préjugés religieux (Johnson vs McIntosh) puisse légitimement nier le droit inhérent des nations indiennes de vivre librement sur leurs terres ancestrales. Dans un effort de gérer la situation avec le modèle de domination impérialiste, nous avons appelé formellement le pape Jean Paul II à révoquer la bulle Inter Caetera de 1493. Nous l’avons également invité à nous rejoindre sur la voie sacrée en honorant le premier principe de la loi traditionnelle native du “respect de notre terre-mère et d’avoir un regard sacré pour toute chose vivante”.

Séminaires sur les tragédies historiques non résolues

Après avoir souffert un traumatisme multi-générationnel aux mains des constructeurs d’empire, les nations et peuples autochtones souffrent maintenant d’une grande disfonctionalité. Mlle Maria Braveheart-Jordan a identifié le conseil pour “les tragédies historiques non résolues” comme étant une étape très importante vers la restauration et la cicatrisation qui doivent maintenant s’opérer dans nos familles et nos communautés. L’historien David Stannard dans son acclamé “L’Holocauste américain”, donne une perspective de la magnitude du problème dont nous parlons:

“Quelques générations seulement après leur première rencontre avec les Européens, la très vaste majorité des peuples autochtones de l’hémisphère occidental fut exterminée. La vitesse et l’amplitude de leur oblitération a varié selon les endroits et les époques, mais depuis des années maintenant des historiens démographes ont découvert, région par région, une vitesse de dépopulation post-colombienne se situant entre 90 et 98% et ce avec une telle régularité, que la règle d’or d’analyse est maintenant devenue: 95%. Ce qui veut dire qu’en moyenne, pour chaque 20 Indiens vivant au moment du premier contact européen, lorsque les terres des Amériques fourmillaient de dizaines de millions de personnes autochtones, seulement 1 serait resté vivante une fois le bain de sang terminé.” (Stannard, 1992, “Prologue”, at p.x)

Pratiquement toute la communauté indigène porte les cicatrices des générations traumatisées par le génocide, les abus coloniaux, la dégradation de l’environnement, les écoles résidentielles (pensionnats) forcées et les autres politiques de domination qui ont été infligées à nos nations et peuples. A son niveau le plus profond, ce traumatisme est un problème spirituel qui se manifeste au travers de symptomes comme par exemple un manque de confiance en soi, un taux de suicide très élevé, un abus auto-infligé comme par exemple une dépendance à l’alcool ou aux drogues, violence domestique sur les époux(ses) et les enfants et toutes autres difficultés tragiques qui étaient inconnues de nous avant notre contact (forcé) avec les Européens.

En tenant des “séminaires sur les tragédies historiques non résolues”, qui incluent des méthodes traditionnelles de cicatrisation (mentale) comme la cérémonie d’ “essuyer ses larmes” et des loges de purification (NdT: saunas traditionnels indiens comme les “inipis” Lakota), nos peuples peuvent être assistés pour soulager leur peine et leur souffrance pour ensuite refocaliser cette énergie de manière productive. De cette façon, nous devons définir le processus de “récupération” au sens large. Défini de cette manière, “la récupération” ne signifie pas simplement de sombrer dans l’abus de substances (alcool, drogues). Le “processus de récupération” doit aussi inclure le retour des langues, cultures et traditions incluant la loi traditionnelle autochtone. De cette façon, nous pouvons assister nos communautés le jour où elles auront “retrouvé” un mode de vie traditionnel spirituel, fondé sur la communauté et la santé de l’environnement et du bien-être de chacun.