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Nouveau message de Hassan Nasrallah aux fous et extrémistes du gouvernement sioniste (Al Manar)

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, altermondialisme, colonialisme, crise mondiale, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, militantisme alternatif, pédagogie libération, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , on 8 janvier 2023 by Résistance 71

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Hassan Nasrallah adresse un nouveau message au gouvernement israélien composé de fous et d’extrémistes

Al Manar

3 janvier 2023

Url de l’article original : https://french.almanar.com.lb/2524007

Le secrétaire général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah a affirmé, ce mardi 3 janvier, que le projet américain dans la région consiste à imposer son hégémonie et à s’emparer des richesses pétrolières et gazières de la région.

Dans un discours prononcé à l’occasion du troisième anniversaire du martyre du chef de l’axe de la résistance Qassem Soleimani et Abou Mahdi Al-Mohandes, le numéro un du Hezbollah a déclaré que le but de l’assassinat de Soleimani et de ses compagnons était de briser la résistance et d’affaiblir les partis de l’axe de la résistance.

Abordant la formation du nouveau gouvernement israélien, le chef du Hezbollah a assuré qu’il ne nous effraie pas. « Un gouvernement regroupant un mélange de corrompus et de criminels fous et extrémistes hâtera inchallah la fin de l’entité temporaire (sioniste) ». « La stupidité des membres de ce gouvernement et leur atteinte aux lieux saints islamiques et chrétiens poussera la région toute entière à l’explosion », a-t-il mis en garde.

Au niveau local, Sayed Nasrallah a appelé à la nécessité d’élire un président libanais et de ne pas parier sur l’étranger.

Voici les principaux points de son discours :

Je m’excuse auprès de tous ceux qui se sont inquiétés pour mon état de santé et je remercie tous ceux qui ont prié pour mon rétablissement. Après les rumeurs propagées dans les médias israéliens et ceux du Golfe, je voudrais vous rassurer qu’il n’y a absolument aucune raison de s’inquiéter. Tous ceux qui me connaissent savent que je souffre depuis plus de 30 ans d’allergie pulmonaire.

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Personnalité de Soleimani

Lorsque Haj Qassem Soleimani est venu au Liban et désigné à la tête de la force al-Qods il avait trois facteurs en sa faveur. L’un de ces facteurs est la personnalité même de Haj Qassem qui n’en avait cure de toutes les séductions de la vie ici-bas. L’un des indices qui révèle l’essence d’une personnalité et sa grandeur est ses actions et ses réalisations.

Le deuxième facteur est qu’il était le soldat de la wilayat. Il ne s’est jamais présenté comme un général mais comme un soldat.

Hélas, certains croient encore que les Etats de l’Axe sont des sujets de l’Iran alors qu’ils ne sont pas ceci mais sont profondément patriotiques.

Le troisième facteur est lié aux projets américains hégémonistes dans la région. Haj Qassem en a connu deux versions. Il a été capable, grâce à son esprit, à sa présence constante et à sa persévérance, de relier les forces de l’Axe entre elles et de créer une forte coordination renforçant leur puissance.

Haj Qassem a contribué à donner de l’espoir dans l’adversité en étant présent toujours sur les premières lignes.

Première version du projet US

La première version du projet américain a débuté en 2001 après la prise du pouvoir par le président américain à l’époque Georges W Bush.

L’Afghanistan ne devrait pas faire partie du projet américain. Il en a fait partie en raison des attentats d’al-Qaida aux USA.

Le projet était destiné à occuper 7 Etats dont la Syrie, le Liban, l’Irak, la Libye, la Somalie, l’Iran et le Soudan.

Les évènements du 11 septembre ont donné un coup de pouce au projet américain dont le cœur est « Israël», pour frapper l’Afghanistan et l’Irak et s’approcher de l’Iran et de la Syrie.

Ils ont entrepris de frapper la résistance en Palestine puis la résistance au Liban en 2006. Le plan avait pour but de réaliser une invasion et d’imposer des forces multinationales dans l’aéroport, le port et les frontières du Liban.

Si la guerre sioniste l’avait emporté au Liban, elle se serait poursuivie pour achever la Syrie mais ceci n’a pas eu lieu.

Si la Syrie ne tenait pas ferme et qu’il n’y avait pas de volonté de résister en Irak, et s’il n’y avait pas de Soleimani et de (Imad) Moghniyeh, les USA auraient occupé la région.

Dans cette version du projet US hégémoniste, Haj Qassem Soleimani se trouvait sur les premières lignes.

Si nous collectons ce que la résistance irakienne a réalisé, la persévérance de l’Iran et de la Syrie ainsi que de la résistance au Liban et en Palestine, nous pouvons en conclure que la première version du projet US a échoué.

L’une des conséquences de la première version du projet US a été le retrait américain de l’Irak qui a été imposé par la résistance irakienne.

Deuxième version du projet US

La 2ème version du projet US est la plus dangereuse car elle se caractérise par la provocation des conflits internes entre les peuples eux-mêmes.

Dans cette version, les USA convoitaient que les Etats et les peuples s’entretuent et détruisent tout dans la région pour qu’ils reviennent en tant que sauveurs.

La seconde version du projet américain s’est aussi soldée par un échec grâce à la résistance des peuples et à la présence de Haj Qassem et Abou Mahdi al-Mohandes sur le terrain.

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Raison de l’assassinat de Soleimani

Face à ces deux échecs importants et historiques du projet américain, nous arrivons à (l’ex-président américain Donald) Trump qui a vu qu’il lui fallait asséner un coup fatidique à l’Axe en tuant les deux commandants Soleimani et Mohandes.

L’objectif stratégique de l’assassinat était d’écarter le danger le plus stratégique qui guette l’entité sioniste.

Le but de l’assassinat était de briser la résistance, de terroriser les Irakiens et d’affaiblir les partis de l’axe de la résistance en Syrie, en Iran, au Liban et en Palestine.

Le martyr Qassem Soleimani s’est transformé après son martyre en un symbole inspirant, ses funérailles ont été les plus importantes de l’histoire.

Après son martyre, l’accord du siècle a échoué, et le Liban a fixé les règles d’engagement, tandis que la Syrie a fixé les règles politiques.

Quant à la 3eme version du projet américain, je l’aborderai dans mon prochain discours, après quelques jours.

Message au nouveau gouvernement israélien

Concernant la formation du nouveau gouvernement israélien, nous avons déjà essayé Netanyahu. Mais, le nouveau dans ce gouvernement c’est qu’il regroupe un mélange de corrompus et de criminels fous et extrémistes. Le nouveau gouvernement israélien ne nous effraie pas. Par contre, il nous amène à être plus optimiste. Inchallah Dieu hâte la fin de l’entité temporaire (sioniste) grâce à ce gouvernement et aux stupidités qu’il commettra. La politique des fous et des extrémistes envers la colonisation, l’atteinte à la mosquée d’AlAqsa et aux lieux saints islamiques et chrétiens poussera la situation au danger de l’explosion non pas en Palestine mais dans toute la région.

Si les USA ne veulent pas d’une deuxième guerre autre que celle en Ukraine, il faut qu’ils contrôlent ces fous et extrémistes.

S’agissant de la politique du gouvernement israélien envers le Liban, nous ne permettrons pas de changer les règles de confrontation. Il n’y aura aucune tolérance, en cas de n’importe quelle atteinte au statu quo régissant la situation sécuritaire au Liban.

Nous n’avons également aucune crainte concernant l’accord sur la démarcation des frontières maritimes.

L’œil doit rester rivé sur ce qui se passera à l’intérieur de la palestine occupée, d’AlQuds, la mosquée d’AlAqa et en Cisjordanie.

Un président qui ne poignarde pas la résistance

S’agissant du dossier de l’élection d’un président au Liban, dans mon dernier discours, je n’avais pas dit que nous cherchons un président qui défend ou protège la résistance, mais un président qui ne poignarde pas dans le dos la résistance. C’est-à-dire, c’est une des caractéristiques qui s’ajoutent au candidat à la présidentielle.

Il est de notre droit naturel d’exiger un président qui ne poignarde pas la résistance dans le dos. La résistance au Liban n’a pas besoin de protection.

Un président qui ne poignarde pas la résistance ne mène pas le pays à la guerre civile, mais plutôt au dialogue et au consensus, et c’est dans l’intérêt national.

Je répète une énième fois aussi, en réponse à ceux qui croient que la présidentielle libanaise est en lien avec le dossier nucléaire iranien. La République islamique ne négocie que sur le dossier nucléaire, et cela a été prouvé ces dernières années.

Mais ce sont les Américains qui essaient d’introduire d’autres dossiers. Ce qui n’est pas le cas pour les Iraniens.

Donc, ceux qui parient sur le nucléaire devraient peut-être attendre des dizaines d’années.

Certaines réunions bilatérales qui ont eu lieu la semaine dernière au Liban ont été bonnes en l’absence d’un dialogue inclusif de la manière demandée par le président du parlement Nabih Berri.

La responsabilité des forces politiques libanaises et des blocs parlementaires est plus grande que jamais pour mener à bien la présidentielle.

Ceux qui attendent une entente saoudo-iranienne sur le Liban devraient attendre longtemps. Car l’Iran n’intervient pas au Liban depuis 40 ans. Lorsque les Saoudiens négocient avec les Iraniens, leur priorité va pour le Yémen et non le Liban.

Concernant notre différend avec le Courant patriotique libre (CPL), nous veillons à le régler par la communication et nous veillons à cette relation. Certains de nos alliés nous critiquent publiquement mais nous ne préférons pas procéder de la sorte car nous préférons en discuter entre nous.

S’agissant de notre relation avec le Courant patriotique libre, j’affirme que nous y tenons fermement. Il y aura des réunions prochainement. Nous ne retirerons jamais notre main des mains de nos alliés. Sauf s’ils le veulent. Je disais souvent au ministre Gebrane Bassil que si vous sentez que votre alliance avec nous vous embarrasse vous pouvez vous en dégager.

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A (re)lire pour comprendre la géopolitique au Moyen-Orient au-delà des inepties propagandistes occidentales :

“Hezbollah, son histoire de l’intérieur”, Naïm Qassem, le PDF

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Pourquoi l’entité sioniste coloniale va disparaître, ses occupants pliant bagages… (Hassan Nasrallah)

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, altermondialisme, colonialisme, crise mondiale, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, média et propagande, militantisme alternatif, pédagogie libération, politique et lobbyisme, politique et social, politique française, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , on 30 juillet 2022 by Résistance 71

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« Avec le temps, va… tout s’en va… »

Hassan Nasrallah explique pourquoi “Israël” va disparaître, ce, sans jeter les juifs à la mer mais “ils plieront bagages”…

Al Manar & Al Mayadeen

Source : https://french.almanar.com.lb/2389268

L’un des moments forts de l’interview avec sayed Hassan Nasrallah, accordée à la télévision d’information libanaise al-Mayadeen est celui où il explique pourquoi l’entité sioniste va disparaitre.

Son PDG Ghassan Ben Jeddo lui avait demandé pendant les trois heures et demi d’entretien dans lequel il a fait un tour d’horizon sur tous les dossiers qui concernent le Hezbollah, comment se présente pour lui les perspectives pour ‘Israël’.

Sayed Nasrallah a énuméré des facteurs internes, régionaux et internationaux qui ne sont plus en sa faveur.

Il a rappelé sa profonde conviction que sa fin est proche, assurant que « nous n’aurons pas besoin de quarante années de plus ».

« Moi je fais partie de ceux qui croient et depuis longtemps, et compte tenu des innombrables indices qui en témoignent aujourd’hui, que cette entité n’a pas d’avenir. Cette entité qu’on surnomme l’entité provisoire. Selon la logique des choses, les lois de l’histoire, les lois divines pour ceux qui consultent l’histoire, les lois qui régissent les sociétés, cette entité n’a pas d’avenir… Ce que nous disions depuis 10 ans, 20 ans ou 30 ans, ou ce qui avait été suggéré par l’imam Khomeiny en 1979-1980 sur l’élimination d’Israël de l’existence est maintenant évoqué par les dirigeants israéliens eux-mêmes. L’ex-Premier ministre Bennett (Naftali), dans ses discours avant de prendre ses fonctions et après les avoir quittés, a parlé des dangers existentiels. Il en est de même aujourd’hui, dans cette entité, chez les responsables politiques , sécuritaires, les généraux, des professeurs universitaires. J’ai regardé une conférence qui discutait d’un livre dans lequel l’idée principal est qu’Israël ne peut perdurer. Il n’y a pas de prédisposition. L’ex-chef du Mossad dit qu’ils ont actionné les appareils d’autodestruction. Bien entendu ils parlent des causes internes en premier plan. Historiquement parlant, compte tenu des critères historiques, il dit que ceci commence par les conflits internes, s’en suivront les conflits externes qui rafleront cette entité. C’est ce qui va se passer…. Je vois (cet évènement)  très proche. Leurs dirigeants et analystes se posent déjà la question si leur entité va pouvoir tenir 80 ans… En ce qui nous concerne nos croyons qu’il y a un ensemble de facteurs : les facteurs internes en premier, ils ont bien raison de le croire. De par leur culture, leur structure, … les choses se dirigent vers le pire…Dans le cadre des causes internes, il y a les causes économiques, culturelles, éducatives, religieuses…

En second lieu, il y a l’attachement du peuple palestinien (à sa terre). Aujourd’hui, l’esprit de résistance et la foi en la résistance et la persévérance sont au plus haut niveau. En dépit de toutes les circonstances difficiles qu’il a vécues durant ces 70 dernières années.

Troisièmement, la puissance de l’axe de la résistance qui croit en cette cause.

Quatrièmement, la situation internationale. Nous savons que celui qui a maintenu cette entité, implantée par d’aucun au cœur du monde arabe et islamique, et imposé à des centaines de millions de gens et aujourd’hui à un milliard et demi sont les super puissances étrangères. Les transformations internationales auront un impact très important. Les Européens vont edvoir se préoccuper d’eux-mêmes. Les indices se manifestent dès maintenant. L’ordre mondial devient un monde multipolaire. Des questions s’imposent sur les perspectives de la guerre russo-américaine en Ukraine. De même sur la Chine et les Etats-Unis. De même, on se demande vers où les USA vont-ils aller ? Depuis deux jours j’ai lu un sondage d’opinions réalisé par un centre d’études américain : 51% des Américains croient que les Etats-Unis vont connaitre une guerre civile. Si les Etats-Unis n’existent pas, ‘Israël’ n’existe pas. »

Sayed Nasrallah poursuit sur ce qui va s’en suivre : « La scène qui se présente devant moi est celle de gens qui plient bagages et se dirigent vers les aéroports, les ports, et les passages frontaliers avec la Jordanie et l’Egypte », (en souriant).

Force est de constater que dans cette scène, il estime que les Israéliens vont quitter la Palestine de leur propre chef.
Ce n’est pas la première fois qu’il présente cette prévision. Le Hezbollah dans son discours s’est bien démarqué de la rhétorique qui avait régné chez les mouvements de résistance palestinienne ou certains régimes arabes. L’élimination d’Israël chez lui ne passe pas la menace de « jeter les juifs dans la mer».

Il poursuit : « Il ne s’agit pas de prémonitions visionnaires ou occultistes… Ce sont les faits qui parlent d’eux-mêmes sur les plans interne, régional et international… un autre indice : quel est le nombre des Israéliens qui détiennent une double nationalité, le nombre des Israéliens qui disent qu’en cas de guerre, ils sont prêts à partir, sans même attendre ses résultats, dès le début. Que veut dire tout ceci ? Il y a un peuple qui a été apporté sur une terre et on lui a fabriqué une cause qui n’est pas sienne. La preuve en est que d’autres choix avaient été suggérés : qu’ils se rendent en Ouganda, en Argentine ou en Ukraine. Ce sont les Anglais qui les ont apportés en Palestine et non pas la Thora.  Ils savent très bien ce mensonge. C’est pour cela qu’ils ne sont pas prêts à se sacrifier pour rester en Palestine et la défendre c’est une terre occupée pour eux. Ils n’ont aucun lien avec elle. »

Et de conclure sur ce dossier : « tous les facteurs de maintien d’Israël régressent et s’estompent tandis que les facteurs de son élimination sont plus forts ».

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Lecture complémentaire PDF :

« Hezbollah, son histoire de l’intérieur », Naïm Qassem, 2005

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H.Nasrallah, SG du Hezbollah, entretien Al Mayadeen, juillet 2022

Paroles d’un grand résistant : discours de Hassan Nasrallah à l’occasion du second anniversaire de l’assassinat par l’empire de Qassem Soleimani

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“J’appartiens à l’armée qui ne dort jamais et ne doit pas dormir de façon à ce que les autres dorment en paix. Que ma paix soit sacrifiée pour leur paix et qu’ils dorment paisiblement.”
~ Gen. Qassem Soleimani ~

Conclusion du discours du Secrétaire Général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah, le 3 janvier 2022, à l’occasion de la commémoration du deuxième anniversaire de l’assassinat de Qassem Soleimani et d’Abu Mahdi al-Muhandis

Source : video.moqawama.org

Traduction : lecridespeuples.fr

9 janvier 2022

Transcription :

[…] La leçon sur laquelle je veux m’arrêter dans ce discours consacré à l’identification des assassins [les Etats-Unis] et des martyrs [Soleimani et al-Muhandis] est que le sang du martyr Qassem Soleimani, le grand et noble dirigeant, et le sang du martyr Abu Mahdi al-Muhandis, le grand et noble dirigeant, et le sang des martyrs qui ont été tués à leurs côtés, ce sang opprimé et combattant, les principes et les forces que représentent ces martyrs, tout ce qui fait leur identité en tant qu’hommes de Dieu, sincères, honnêtes, façonneurs de victoires, porteurs d’éveil, de conscience et d’enthousiasme dans cette Nation (arabo-musulmane), appellent avec force toutes les consciences, tous les cœurs et toutes les intelligences, dans tout le monde arabo-musulman, et s’écrient face aux peuples, aux élites, aux personnalités culturelles, aux hommes politiques, au commun des gens : « O les gens, notre sang versé vous déclare que votre véritable ennemi, le véritable tyran, le véritable despote arrogant, le véritable oppresseur, le véritable corrupteur, le cœur de l’agression, la base de l’occupation, l’origine de la corruption et de la tyrannie dans notre région est les États-Unis d’Amérique. C’est notre ennemi à tous, donc considérez-le comme un ennemi. » Tel est le message du sang pur versé à l’aéroport de Bagdad il y a deux ans. Et l’erreur stratégique fatale est de prendre l’ennemi pour un ami et de se précipiter vers lui (pour lui demander de l’aide), de se complaire à sa présence, et de mettre pour ainsi dire entre les mains de ces loups son épouse, ses enfants et ses nourrissons. Y a-t-il quelqu’un de raisonnable qui ferait une telle chose ? Le message vous invite à connaître vos ennemis et à les démasquer (pour ce qu’ils sont), à leur faire face et à ne pas se livrer à eux, à ne pas faire appel à eux mais à les combattre, à leur faire la guerre, à lutter contre eux de toutes les manières.

O mes frères et sœurs, ce sang nous affirme que tant que les États-Unis feront peser leur hégémonie sur notre région et que nous continuerons à les considérer comme des amis, l’oppression, la tyrannie et l’exploitation continueront, de même que l’occupation et les lignes rouges qui empêcheront la libération de nos terres, de nos lieux saints, de nos ressources, de nos choix et de nos richesses. Une partie de cette bataille est la bataille de la conscientisation (des masses), la bataille des médias et des réseaux sociaux. Il ne faut pas sous-estimer l’importance de cette bataille, qui transforme le combattant djihadiste honorable qui défend (ses terres, ses proches et ses biens) en terroriste, en bandit, en corrompu, en criminel, en voleur, en dealeur de drogue. Et l’absence de preuves (pour soutenir ces accusations calomnieuses contre les mouvements de résistance et les pays qui les soutiennent) ne leur pose aucun problème, pas plus que la contradiction avec les faits avérés. Ils n’ont aucun scrupule à mentir, mentir, mentir, mentir, mentir, même si leurs propos sont ridicules, grotesques et ont été révélés comme tels. Leur principe bien connu est de mentir, mentir, mentir, mentir, jusqu’à ce qu’on finisse par les croire.

MalcomX

A en croire les médias et les réseaux sociaux, l’ambassadeur américain à Bagdad est une colombe de paix, un partisan de la réconciliation, un défenseur de l’unité, et un facteur de stabilité en Irak. Et selon ces mêmes sources, Qassem Soleimani serait un criminel et un assassin dont la photo doit être brûlée. Bien sûr, ceux qui répandent ces mensonges sont très peu nombreux et leur présence est limitée, car ce sont des agents de l’ambassade américaine qui ne représentent en rien la volonté du peuple irakien. La volonté du peuple irakien a été exprimée (par les manifestations massives) après le martyre (de Soleimani et d’al-Muhandis), durant les deux dernières années et durant ces derniers jours. Mais en fin de compte, oui, il y a des efforts, il y a des armées électroniques (stipendiées). Ne croyez pas un mot lorsqu’on vous affirme qu’il y a des réactions massives sur les réseaux sociaux (en faveur de telle ou telle position pro-américaine) : ce ne sont que des mensonges ! En vérité, il n’y a que deux ou trois personnes derrière ces mouvements, qui lancent des armées (de bots) électroniques et manipulent les réseaux sociaux pour influencer (l’opinion) et impressionner les foules (avec des tendances fabriquées de toutes pièces). Ils ne représentent ni des centaines de milliers de personnes, ni des millions de personnes contrairement à ce qu’ils prétendent (alors qu’on peut tous voir des millions de personnes dans les manifestations dénonçant l’assassinat de Soleimani et al-Muhandis).

Jusqu’à présent, il faut rechercher les opinions et la volonté véritables des peuples, de la Nation (musulmane) et des gens (du quotidien) en dépassant les manipulations et les illusions. Beaucoup de données qui nous sont présentées dans les sondages, les estimations et les chiffres (publiés ici ou là) ne sont que des mensonges, et font partie de la guerre psychologique qui vise à égarer, accabler et désespérer (les opposants au projet américain). Certes, les croyants (véritables) en Dieu le Très-Haut et l’Exalté se moquent bien des nombres, et peu importe à leurs yeux s’ils sont une poignée ou beaucoup ; mais la plupart des gens se laissent influencer. Tout cela fait partie de la bataille que nous devons mener, médiatiquement, politiquement, sur le terrain, économiquement, sur les plans sécuritaire et militaire, etc. Telle est la véritable bataille qu’a imposée l’ennemi, avant et après le martyre (de Soleimani et al-Muhandis). Ce n’est pas nous qui avons imposé cette bataille.

Aujourd’hui, lorsque certaines personnes viennent nous dire « Vous, le Hezbollah, vous détruisez les relations du Liban avec les pays arabes et à l’international ». Nous serions la cause de la détérioration des relations du Liban avec d’autres pays. Mais de quels pays parle-t-on ? Des Etats-Unis, au sujet desquels j’ai rappelé, démontré et expliqué maintes fois (qu’ils sont notre plus grand ennemi, et la cause de la majorité de nos maux) ? Je ne remonte pas à l’histoire d’il y a plusieurs décennies, mais je parle de faits que les Libanais contemporains ont vécus, qu’il s’agisse des martyrs, des familles de martyrs, des prisonniers qui ont été libérés des prisons (israéliennes), des blessés, des maisons détruites, etc. Les traces des crimes américains et israéliens sont encore présents sous nos yeux, et les générations actuelles peuvent les constater. Ce sont les relations du Liban avec cet ennemi que vous nous accusez de détériorer ?

Permettez-moi de m’adresser spécifiquement aux Libanais. Tous les Libanais, ou plutôt la grande majorité des Libanais sont unanimes pour dire que Daech et les groupes takfiris représentaient un grand danger pour le Liban. Et tous les Libanais, ou du moins une grande majorité, savent quel aurait été le destin du Liban si Daech et les groupes takfiris s’étaient emparés de la Syrie. Certains Libanais prétendent que nous (le Hezbollah) avons certes pris l’initiative de combattre Daech, mais que si les terroristes étaient arrivés au Liban, ils les auraient combattus eux-mêmes. Très bien. C’est quand même tant mieux qu’ils ne soient jamais arrivés jusqu’au Liban, et que vous n’ayez pas dû faire face à ce défi, n’est-ce pas ? Mais il y a quand même une quasi-unanimité pour dire que Daech représentait un grand danger pour l’existence du Liban, pour son identité, pour sa dignité, pour sa survie, pour le sang, l’honneur, les mosquées et les églises, les husseiniyats, les grands et les petits au Liban, n’est-ce pas ? N’est-ce pas la vérité ?

Qui se tenait derrière Daech et les groupes takfiris en Syrie ? Qui a soutenu ces groupes terroristes qui, s’ils avaient réussi et triomphé, auraient plongé le Liban dans une catastrophe historique ? Les États-Unis sont-ils les seuls à avoir soutenus ces groupes armés ? Aucunement. Qu’en est-il de l’Arabie Saoudite ? Qu’en est-il de l’Arabie Saoudite ? Certains vont encore s’écrier : « O Sayed [Nasrallah], tu détériores nos relations avec l’Arabie Saoudite. » Non, je ne fais que décrire la réalité ! Les Libanais doivent dire la vérité, et agir en se basant sur la vérité. Si quelqu’un me dit : « Oui, l’Arabie Saoudite est complice de la mort (de Libanais), du blocus et de la destruction (contre le Liban), et des massacres perpétrés (au Liban et en Syrie), mais nous sommes contraints d’avoir des relations avec eux », c’est un autre propos. Mais ne prétendez pas qu’ils sont nos frères, nos amis, nos très-chers, et que nous voulons avoir des relations avec eux. Il faut commencer par les décrire tels qu’ils sont. Durant les 10 ans de guerre en Syrie, et dans le Jurd d’Ersal, dans le Jurd de la Bekaa, la Résistance et l’armée (libanaises) ont combattu (les groupes terroristes), de même qu’en Syrie. Qui soutenait ces groupes takfiris qui, s’ils avaient triomphé, auraient mis le Liban à feu et à sang ? Ces pays sont bien connus (pays occidentaux, Turquie, Qatar…), et l’Arabie Saoudite est à leur tête. Ce n’est pas nous qui avons attaqué l’Arabie Saoudite et l’avons agressée, mais c’est bien l’Arabie Saoudite qui était complice du grand complot de guerre totale visant à détruire la région. Et nous avons eu l’honneur de combattre ces assassins qui complotaient contre nos pays, nos peuples, et contre le sang et l’honneur des hommes et des femmes au Liban. Ce n’est pas nous qui avons détérioré les relations (entre le Liban et l’Arabie Saoudite). Qui est l’agresseur ? Qui a commencé les hostilités ? Qui a lancé la guerre et a comploté contre qui ?

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Droiture et fourberie en une photo

Dans le dernier discours du roi saoudien, au sujet duquel il se dit que c’est un important discours annuel, le roi Salmane s’est adressé aux Libanais et aux dirigeants libanais et leur a demandé de « faire face à l’hégémonie du Hezbollah terroriste ». Si, dans ce pays, il y a des gens qui ont peur d’ouvrir la bouche, ce n’est pas notre cas. Nous avons notre dignité. Monsieur le roi, le terroriste est celui qui est à l’origine de la pensée wahhabite et daechiste et qui l’a propagée dans le monde, et c’est vous. Le terroriste est celui qui a envoyé des milliers de Saoudiens réaliser des opérations kamikazes en Irak et en Syrie, et c’est vous. Le terroriste est celui qui mène une guerre de 7 ans contre le peuple opprimé du Yémen, tuant femmes et enfants et tuant indistinctement les êtres humains et rasant les édifices, et c’est vous. Le terroriste est celui qui se tient aux côtés des États-Unis d’Amérique dans toutes leurs guerres et met à leur disposition son territoire et ses bases militaires pour qu’ils puissent perpétrer leurs crimes contre l’humanité, et c’est vous. Le terroriste est celui qui finance tous les groupes séditieux de guerre civile au Liban et dans la région, et c’est vous.

Quant au Hezbollah, il n’est pas terroriste. Le Hezbollah est un mouvement de Résistance, qui se défend, un mouvement national, humanitaire, digne, qui protège son pays, sa Nation (musulmane), sa famille, son peuple et ses lieux saints. Le Hezbollah est le compagnon de Qassem Soleimani qui façonne les victoires face aux terroristes. Tel est le Hezbollah.

Et je veux ajouter, car je sais que demain va retentir le jour du jugement dernier [les personnalités & médias pro-saoudiens vont faire éclater leur indignation face à ces déclarations] et que les accusations de détériorer les relations du Liban avec l’Arabie Saoudite (vont fuser de toutes parts). Le terroriste, ô Libanais, écoutez-moi un peu : le terroriste est celui qui prend en otage des dizaines de milliers, ou des centaines de milliers de Libanais (selon les diverses estimations) présents en Arabie Saoudite et dans les pays du Golfe, et menace le Liban et l’État libanais en instrumentalisant quotidiennement (ces civils innocents), et en menaçant de les expulser et de les exproprier si quiconque au Liban s’exprime conte l’Arabie Saoudite. Menacer de jeter ces Libanais expatriés en prison si (le Hezbollah) s’exprime contre l’Arabie Saoudite, n’est-ce pas du terrorisme ? Sur quel principe se base un tel comportement ? Est-ce que la religion, est-ce que les lois célestes ou terrestres le permettent ? Même les lois tribales et celles de l’Age de l’ignorance anté-islamique n’avaient rien de si barbare ! Tel est le terroriste. Et ce n’est pas nouveau ! Dès les années 1960, l’Arabie Saoudite se comportait ainsi avec le Liban ! Et ils font cela tous les jours avec le Liban !

Et si quelqu’un s’imagine que faire pression sur un ministre pour qu’il démissionne, se taire, avaler les couleuvres et accepter les injures pourra modifier quoi que ce soir aux décisions et actions de l’Arabie Saoudite, il se fait des illusions ! Ça ne changera rien ! Car le vrai problème de l’Arabie Saoudite est clair : ils n’acceptent pas que le Liban n’ait pas été transformé en émirat saoudien après la (révolution de couleur de) 2005. Leur problème est ceux qui font face sérieusement à l’Accord du Siècle dont les trois piliers étaient Trump, Netanyahou et Muhammad b. Salmane. Leur problème est ceux qui ont vaincu leur projet en Syrie et en Irak qui, s’il avait triomphé, aurait mis le Liban, ses régions, ses mosquées et ses églises à feu et à sang ! Ce problème persiste, et ne sera résolu ni par des déclarations positives et élogieuses (à l’égard de l’Arabie Saoudite), ni par le silence, ni par les illusions. Parlons vrai et soyons réalistes.

Quoi qu’il en soit, aujourd’hui, nous au Hezbollah, en cette deuxième commémoration annuelle des dirigeants martyrs de la Résistance et de l’Axe de la Résistance, les façonneurs des victoires (contre Daech et les projets américano-israéliens), à savoir le Hajj Qassem Soleimani et le Hajj Abu Mahdi al-Muhandis, nous confirmons notre attachement à cette conscience, à cette ligne, à cette voie. Nous appelons les peuples (arabo-musulmans) et nos chers Libanais sinon à rejoindre cet Axe, du moins à bien identifier l’ennemi et à le considérer comme tel, et à ne pas faire l’erreur de le prendre pour un ami qui les poignarderait dans le dos et comploterait contre eux. Tel est le message du jour. Et ce sang continuera à vibrer dans nos veines, dans celles de nos enfants et de nos petits-enfants, jusqu’à la Libération complète de nos terres, de la Palestine et du Moyen-Orient de toute occupation américaine et israélienne, avec la grâce de Dieu.

Que la paix soit sur vous, ainsi que la Miséricorde de Dieu et ses bénédictions.

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Lecture complémentaire :

“Le Hezbollah, son histoire de l’intérieur”, Naïm Qassem

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Colonialisme et ingérence : la bataille de l’indépendance du Liban sous la menace sioniste (Al Manar)

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, altermondialisme, colonialisme, guerre iran, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, militantisme alternatif, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, politique et lobbyisme, politique et social, politique française, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , on 30 novembre 2021 by Résistance 71

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Quand Nasrallah parle… le monde écoute !

H. Nasrallah : “Nous sommes engagés dans la bataille de l’indépendance tant que les menaces israéliennes et les ingérences américaines persistent”

Al Manar

27 novembre 2021

url de l’article en français: https://french.almanar.com.lb/2199562

Le secrétaire général du Hezbollah , sayyed Hassan Nasrallah, a rappelé, à l’occasion de la commémoration de la  Fête de l’Indépendance  du Liban, que « cette Indépendance, quelle que soit sa forme, nécessite la poursuite de la lutte pour la défendre contre les ingérences des puissances occidentales, contre les menaces israéliennes qui se sont intensifiées ces deux derniers jours, et aussi longtemps que les hameaux de Chebaa seront occupés »..

Son éminence a souligné que « la responsabilité de tous les Libanais consiste à préserver leur indépendance, et si leur indépendance est formelle, de la transformer en une indépendance réelle et totale ».

Sayyed Nasrallah a affirmé que tant « le Liban est menacé par l’ennemi israélien, cela implique que nous sommes toujours engagés dans le cœur de la bataille pour l’Indépendance et pour la souveraineté du Liban, et nous avons remporté à plusieurs de ses étapes diverses victoires, voire nous sommes convaincus que si nous poursuivons dans cette voie avec détermination et constance, nous réaliserions encore plus de victoires ».

Et d’ajouter : « Lorsque nous assistons chaque jour à une ingérence américaine flagrante dans les systèmes judiciaire, politique, sécuritaire voire dans l’organisation des prochaines élections législatives, cela signifie que notre Indépendance est incomplète. »

Commentant l’inscription récente du Hezbollah sur la liste des organisations terroristes en Australie, S. Nasrallah a déclaré que cela « pourrait être lié aux développements dans la région ou aux élections législatives », soulignant que « l’inscription de la résistance sur les listes terroristes n’affectera point la détermination de la résistance encore moins la conscience de son environnement. »

Concernant le dossier de l’enquête judiciare sur l’explosion du port de Beyrouth, menée par le juge d’instruction Tarek Bitar, il a rappelé que  » les récentes décisions judiciaires dans l’affaire du port de Beyrouth confirment tout ce dont nous avons mis en garde depuis le début de l’enquête, à savoir la partialité et la politisation de cette affaire « , s’interrogeant,  « existe-t-il aujourd’hui un seul juge libanais qui oserait révoquer le juge Bitar ou accepter les mises en accusations soulevées contre lui ? »

Et de poursuivre :  » toutes les données indiquent que les juges impliqués dans le dossier du port de Beyrouth sont dans le circuit des accusations et des soupçons « , notant que « le processus judiciaire actuel dans l’affaire du port de Beyrouth est un processus discrétionnaire qui ne mènera pas à la vérité ».

Principaux points du discours

1- Fête de l’Indépendance

A chaque occasion de commémoration de la Fête de l’indépendance, on lance le débat sur l’histoire du Liban, de son indépendance ..

Nul doute qu’en 1943 le Liban est entré dans une nouvelle étape, celle de la construction de l’état. Certains qualifient cette indépendance d’incomplète, d’autres de semi-indépendance en raison de l’ingérence des certaines puissances, mais il faut reconnaitre que le Liban a formé un état.

Le plus important est que les libanais doivent assumer leur responsabilité envers cette indépendance, ainsi si elle est formelle, ils doivent la rendre réelle, ils doivent préserver sa souveraineté. Et pour ce faire, il faut lutter pour cette indépendance.

Durant notre époque contemporaine, les Libanais se sont battus pour défendre leur indépendance face à l’ennemi israélien en 1982 qui a occupé la capitale Beyrouth, tout le monde se souvient les images des soldats israéliens dans le palais présidentiel. Cette période du Liban était la plus dangereuse qu’a connue le Liban car elle a failli entrainer le Liban dans l’ère israélienne, d’en faire un état assujetti.

Or les libanais se sont regroupés dans la résistance, et en 1985 ils ont remporté une importante victoire contre l’occupation israélienne la repoussant jusqu’au sud du Liban, puis en l’an 2000, sous les coups de la résistance islamique, les forces de l’occupation israélienne ont déguerpis du Liban-sud, marquant une grande victoire pour le Liban, pour son indépendance, sa souveraineté empêchant le Liban de basculer sous le règne israélien.

Or cette indépendance est incomplète tant que les hameaux de Chebaa sont toujours occupés, tant que les USA s’ingèrent dans les systèmes judicaire, sécuritaire, politique, dans les prochaines élections. On peut qualifier que l’indépendance du Liban est incomplète.

Tant que les israéliens nous menacent, nous sommes toujours engagés dans la bataille de l’indépendance et nous sommes convaincus que si nous poursuivons cette voie, celle de la lutte pour l’indépendance totale du Liban, nous réaliserons ce dessein. Nous allons défendre l’indépendance totale du Liban avec notre sang et nos corps.

2- Liste de terrorisme

Récemment, de nombreux mouvements de résistance à travers le monde, ont été inscrits sur la liste des organisations terroristes, que ce soit leurs dirigeants, leur cadres, ou tout le mouvement. Ce processus se poursuit avec les pays où la résistance est effective et ce qui se passe au Liban aura des répercussion graves. Parallèlement, le processus d’accélération du processus de normalisation israélien avec de nombreux pays arabes, dont le dernier en date est ce qui s’est passé au Maroc, est honteux et indigne. Ces deux processus sont accompagnés du processus de l’étau économique de celui des menaces émises par de nombreux états contre toute personne qui soutient la résistance ou tout mouvement de résistance …

L’inscription du Hezbollah sur les listes du terrorisme, pourrait être liée aux développements dans la région ou les élections législatives, l’inscription de la résistance sur des listes terroristes n’affectera pas la détermination de la résistance encore moins la conscience de l’environnement de la résistance.

Tout cela n’affectera point la détermination de la résistance et de tous les mouvements de résistance, les efforts de nos ennemis pour casser toute résistance sont voués à l’échec.

3 – Covid-19

Le monde est de nouveau le témoin d’une recrudescence du coronavirus, et au Liban,  la hausse du nombre  des décès et de ceux atteints par le coronavirus est très inquiétant, j’appelle l’Etat libanais à prendre au sérieux cette recrudescence, les hôpitaux ont sonné l’alerte, ce qui exige des efforts de la part de la population en respectant le port du masque etc.

Au début de la pandémie, nous avons annoncé un plan de lutte contre le coronavirus, aujourd’hui j’annonce que nous allons relancer ce plan à 100 pour 100. J’appelle les frères et les sœurs dans nos établissements à se mobiliser, pour servir les gens et les protéger. Le ministre de la Santé doit doubler ses efforts, je souhaite m’adresser au ministre de la Santé et lui dire que nous sommes prêts à lui offrir toute aide en ce qui concerne le cadre humain, certes nous étions aux côtés de l’ex- ministre de la Santé connu pour ses affinités avec le Hezbollah mais notre soutien n’était pas motivé par ses affinités avec le Hezbollah mais plutôt par notre sens du devoir religieux et humain. Nous sommes confrontés à un vrai danger. La question n’est pas liée au succès d’un ministre ou de marquer des points pour un parti ou un autre.

Concernant la question des médicaments, j’appelle l’Etat à revenir sur sa décision de lever son soutien sur certains médicaments.

Notre position sur la levée de tout soutien sans un plan alternatif est claire : nous sommes contre cette décision, or certaines forces politiques ont encouragé cette levée sans élaborer de plan alternatif… il y a des médicaments qu’il faut soutenir car la vie des gens en dépend, qu’on ne prétende pas qu’il n’y a pas de l’argent dans l’Etat, l’Etat peut annuler certains ministères. On peut vivre sans essence mais pas sans médicaments, j’exhorte le Premier ministre, la banque centrale, il faut que l’Etat intervienne car c’est la vie des gens qui est en danger, il ne faut pas lever le soutien aux prix de certains médicaments, et cela n’a rien avoir avec la politique ..

Nous avons convenu de mobiliser nos centres médicaux, nos hôpitaux pour garantir un nombre de médicaments.

4- la hausse du dollar

Il ne faut pas que l’Etat prétende qu’il ne peut rien faire, il ne faut pas permettre au dollar de grimper de manière incontrôlée, comme si l’Etat a réduit son rôle à celui d’un média qui nous prévient que le dollar risque de grimper mais il ne prend aucune mesure courageuse et j’insiste sur le terme courageuse.

5- L’enquête de l’explosion du port de Beyrouth

Concernant les mesures judicaires sur l’enquête de l’explosion du port de Beyrouth… je tiens à rappeler que nous avons exprimé nos craintes que l’enquête menée par le juge d’instruction Tarek Bitar ne soit partiale mais partisane, ces craintes se sont avérées êtres réelles car nous avons découvert que certaines parties judiciaires sont partisanes, et que l’enquête est politisée.

Ce qui s’est passé ces deux derniers jours prouvent que tout ce que nous avons mis en garde durant un an s’est réalisé… récemment , des voix se  sont élevées pour s’interroger comment peut-on révoquer un juge alors qu’il jouit du soutien du monde entier, ces voix traduisent la position des USA qui s’ingèrent dans ce dossier via leur ambassadrice au Liban, et là une question s’impose : y a-t-il  un juge qui osera révoquer le juge Bitar ou d’accepter de mener des poursuites judiciaires contre le juge Bitar ? Un seul a osé prendre une telle position et depuis il a été menacé, sa résidence a été attaquée, son honneur bafoué. Puis vous nous accusez de terroriser des juges ??

Mais encore, nous n’avons pas vu  des juges  impliqués dans cette affaire c’est- à- dire ceux qui ont autorisé l’emmagasinement et le stockage du nitrate d’ammonium dans le port,  poursuivi en justice ?? Ne sont-ils pas suspects ? une question s’impose, elle est adressée aux parties judiciaires :   avez-vous pris des mesures contre ces juges ou bien vous cherchez à les protéger ? Autrement dit, certains juges protègent d’autres juges  alors qu’il y a des fonctionnaires qui pourrissent depuis un an dans les prisons sans avoir été jugé.

6-Le massacre de Tayyouné

Il y a quelques jours, les familles des martyrs, 7 martyrs, ont commémoré la quarantième jour de leurs martyrs tués par le parti des Forces Libanaises, et malgré toutes nos remarques sur le pouvoir judicaire, nous avons convenu avec les familles des martyrs de nous remettre à la justice, et de laisser l’enquête suivre son parcours normal pour juger les coupables, loin de toute vengeance personnelle.

Or, la justice militaire et l’enquête militaire ont subi d’énormes pressions de la part de forces politiques et de la part de références religieuses voire de nombreux suspects se sont refugiés à Maarab (fief du parti des Forces Libanaises de Samir Geagea) pour ne pas être poursuivis en justice, d’autres ont été libérés pour des raisons ridicules, il faut dire qu’il s’agit là d’un comportement dangereux, suspicieux.

Car, les pressions exercées par les forces politiques et références religieuses sur la justice militaire reflètent un mépris des familles, mais ce qui est plus grave c’est que cela pourrait encourager les familles des martyrs à chercher vengeance par eux-mêmes. Je ne menace point mais j’attire l’attention sur ce point, sachant que le Hezbollah et Amal cherchent à leur rendre justice à travers le processus judiciaire traditionnel.

Bref, ce genre de comportement sert leur projet initial, celui de provoquer une zizanie,  or j’insiste de rester dans le cadre de la justice,   mais si l’enquête se poursuit ainsi et que la justice manque à ses obligations,  alors nous serons confrontés à une situation dangereuse.

7-Le projet de distribution du mazout (en chiffres) intitulé alléger la souffrance du peuple libanais

Il y a quelques mois, nous avons lancé notre plan de sauvetage du peuple libanais pour faire face à la pénurie en essence et en mazout, et mettre un terme aux interminables files d’attente devant les stations d’essence, files d’humiliation. Cela dit, la soi-disant pénurie n’était en fait qu’un sale jeu entre des forces politiques, des cartels corrompus, car ces matières premières étaient bloquées en mer, bref.

A l’époque, nous avons annoncé notre intention de demander le soutien d’un ami, soit l’Iran qui a accepté de nous assurer ces matières, dans le but de briser l’hégémonie des cartels d’essence et de mazout. Or, quand il a été décidé de lever le soutien au prix de ces matières, et quand l’essence est devenue accessible à tous, et que les files d’attente ont disparus, notre promesse d’assurer au peuple libanais de l’essence n’avait plus lieu d’être.

Aujourd’hui, nous réitérons notre volonté et détermination à alléger la souffrance des gens. Nous insistons que nous ne voulons pas entrer en compétition avec les sociétés d’essence etc, et donc nous accordons la priorité au mazout car l’essence est accessible alors que le mazout ne l’est toujours pas à cause de son prix plus élevé sachant qu’il est primordial pour la vie des gens, surtout que nous sommes aux portes de l’hiver..

Notre espoir était de faire venir les navires au port de Tripoli mais, selon nos informations, les USA ont menacé et nous ne voulions pas embarrasser le gouvernement libanais, nouvellement formé, nous avons donc détourné le parcours des navires vers le port de Banias, en Syrie, et nous avons transporté le mazout et l’essence dans des camions citernes, depuis Banias vers Baalbek, malgré tous les dangers du trajet.

Notre projet d’alléger la souffrance du peuple libanais comprend deux étapes, la première s’étalait sur deux mois, et la 2e étape débutera dans quelques jours. Durant notre 1ere étape nous avons défini les parties qui devraient bénéficier prioritarement de mazout durant 2 mois . Puis, nous avons défini les parties à qui nous comptons offrir le mazout à des prix soutenus. Le groupe des dons comporte 80 maisons de retraite, les municipalités les plus démunies qui ont besoin du mazout pour faire fonctionner leurs trombines à eau, 320 sociétés de distribution d’eau, 176 puits, 22 hôpitaux publics, 17 unités de pompiers, sachant que nous leur avons délivrés directement le mazout. Cela dit, nous avons fait face à quelques complications à cause de l’infrastructure de la société Amana qui n’était pas préparée à des demandes aussi nombreuses, provenant de toutes les régions du Liban.

La valeur des dons en mazout est de 2 millions et 600 milles dollars.

Le 2e groupe de ceux qui ont bénéficié du mazout à un prix soutenu comprenait , les boulangeries (316), les générateurs d’électricité  (22.779), les puits d’agricultures (3.787), les usines et les firmes (437), les hôpitaux privés 157, etc

Le coût du soutien au prix du mazout que nous avons vendu au 2e groupe :  7 millions 750 milles dollars. Certains au Liban ont prétendu que le Hezbollah a réalisé des gains, arguant que le Hezbollah a pu soutenir le prix du mazout qu’il a vendu parce qu’il n’a pas payé d’impôt ou de taxes ou de douanes, or un simple calcul prouve le contraire, car ces ignares, noyés dans leur haine et leur rancune, ont oublié que le mazout au Liban n’est soumis ni aux impôts ni aux douanes ni à aucune taxe…

Cela dit, j’avoue que nos mécanismes de distribution étaient lents, ce qui est normal, car nous devions nous assurer que le mazout ne se revende pas dans le marché noir et donc nous devions nous assurer de l’identité des bénéficiaires que ce soit du groupe 1 ou 2.

Nous avons consommé trois navires. Nous avons clôturé la première étape de notre projet d’alléger la souffrance du peuple libanais.

Conclusion : la première étape est estimée à 10 millions de dollars.

Pour ce qui est de la 2 étape de ce projet, elle comprend elle aussi deux groupes : Nous allons offrir un don pour un mois pour le même groupe 1 de la première étape. Par contre, le 2e groupe comprend exclusivement des familles.

Nous avons défini un seul critère, il s’agit de toutes les familles au Liban qui résident dans les régions situées à 500 mètres au dessus de la surface de la mer, le mazout sera offert aux familles démunies  comme dans  la Békaa, et la distribution touchera toutes les régions, le cout du baril sera vendu moins que son prix officiel d’un million de L.L , les frères vont assurer trois services :Distribution, vente en L.L et soutien du prix.

Les moyens de distribution seront différents de la 1ere étape de notre projet car nous ne pouvons couvrir une distribution directe à des centaines de milliers de familles résidant  dans les régions de plus 500 mètres d’altitude, alors nous allons compter sur les municipalités, qui vont définir les familles résidentes et la quantité de mazout qu’ils comptent demander, nous n’avons pas besoin des noms des résidents, ce sont les municipalités  qui coopéreront et coordonneront la distribution du mazout avec Amana .

Avec cette étape, nous aurions clôturé ce projet de soutenir nos gens. Un important stock de mazout se trouve déjà à Beyrouth , d’autres sont en Syrie et des navires sont en route.

8- la  campagne de diffamation contre le Hezbollah

Les armées cybernétiques ou de réseaux sociaux font rage contre le Hezbollah, ce n’est pas la première ni la dernière fois qu’elles tentent de nuire à l’image du Hezbollah et tentent de lui coller des étiquettes erronées.  Sauf que cette fois, si j’en parle c’est qu’il y a une nouveauté dans ces campagnes.

Ces armées cybernétiques diffusent de faux documents accusant le Hezbollah d’actes ou d’actions inexistantes, le plus hilarant dans cette campagne est que ces documents sont fabriqués par des amateurs, qui ne sont pas des libanais et qui ne connaissent pas le langage du Hezbollah, et donc quand ils prétendent diffuser un document émanant du Hezbollah, les titres utilisés, les verbes, les allocutions prouvent la fausseté du document.

Par exemple :  quand le Hezbollah signe un document, il écrit le Hezbollah- Bureau médiatique, ou bureau politique etc, mais jamais le mouvement de résistance islamique. Ne soyez pas aussi ridicules.

Cela dit, ce qui est regrettable c’est que certains libanais croient ces documents, au point de les diffuser sur certains médias, d’en faire toute une analyse, ou de les exploiter à des fins politiques afin de soulever l’opinion publique contre le Hezbollah. .

FIN

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Lecture complémentaire :

Qu’est-ce que le Hezbollah ? D’où sort-il ? Quels sont ses objectifs politiques, sociaux et militaires ? Est-ce une entité terroriste ou résistante ? Réponses ici :

« Le Hezbollah, son histoire de l’intérieur », Naïm Qassem, 2005

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Voix et voie de résistance…

Résistance au colonialisme : « Israël sait qu’il disparaîtra… » (Hassan Nasrallah)

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Qassem Soleimani et Hassan Nasrallah

 

H. Nasrallah : “Israël sait qu’il disparaîtra… Que les colons quittent l’entité avant qu’il ne soit trop tard”

 

Al Manar

 

6 mai 2021

 

Source: https://french.almanar.com.lb/2058674

 

« Le régime sioniste sait que son sort est voué à la disparition et que l’axe de la Résistance déterminera l’avenir de la région », c’est ce qu’a déclaré, mercredi 5 avril, le secrétaire général du Hezbollah libanais.

Dans un discours télévisé dans le cadre d’un forum réalisé à l’approche de la célération de la Journée mondiale de Qods, et diffusé par la chaîne libanaise Al-Mayadeen, Sayed Hassan Nasrallah a appelé tout le monde à exprimer sa position envers la question palestinienne avec sincérité et courage.

Le secrétaire général du Hezbollah a réfuté les propos de ceux qui prétendent que les Palestiniens ont abandonné leurs idéaux et leur patrie, car « les événements qui se produisent ces derniers temps montrent que le peuple palestinien ne renonce absolument pas à ses droits, et cela responsabilise davantage la Oumma islamique ».

Il a dit: « Le soulèvement des Jérusalémites ces dernières semaines à al-Qods prouve l’engagement de la jeunesse palestinienne et sa détermination à faire face à la machine d’oppression sioniste. La solidarité de la Cisjordanie et l’appui militaire limité et réfléchi de Gaza avec les Jérusalémites constitue une évolution importante visant à imposer de nouvelles équations. Le peuple palestinien a toujours été héroïque et le restera. Les jeunes générations palestiniennes portent toujours cet esprit, ce sang, cette foi et cette volonté de sacrifice, et en tout cas, ils sont sur le chemin de la victoire décisive, si Dieu le veut».

Et d’ajouter : « L’étape de l’ex-président US, Donald Trump et son accord du siècle sont révolus ».

Plus loin dans son discours, le numéro un du Hezbollah s’est félicité de la cohérence et de la stabilité de l’axe de la Résistance qui a su surmonter l’étape la plus dangereuse qui visait son existence et son unité:

« Le souffle salvateur du haut commandant Soleimani continue à animer la Résistance à travers toute la région, bien que l’ennemi ait tout fait pour qu’il n’en soit pas ainsi…Son image, son âme et sa pensée resteront éternels et encourageront l’axe de la Résistance sur tous les fronts.  Aussi aujourd’hui se tient derrière le peuple palestinien et derrière la cause palestinienne une autre cause, aussi sincère que véridique qu’est l’axe de la Résistance qui reste aux côtés des Palestiniens ».

Le secrétaire général du Hezbollah a souligné que le processus de normalisation avec l’entité sioniste a permis à l’axe de la Résistance de se faire mieux entendre dans le monde.

« L’axe de la Résistance doit renforcer sa cohésion et augmenter sa puissance, car c’est lui qui déterminera l’avenir de notre région », a-t-il affirmé.

Sayed Nasrallah a en outre abordé les graves crises internes qui secouent l’entité sioniste.

«Les crises profondes secouent l’entité sioniste, les crises sociales, politiques, morales qui ont commencé à apparaître clairement et être portées au grand jour. Désormais, des experts sionistes évoquent leur crainte au sujet de la survie de l’entité face à ces crises … ce sont là des occasions à saisir et qui devraient nous rappeler davantage notre responsabilité ».

Sayed Nasrallah s’est ensuite adressé aux Israéliens en ces termes : « Selon vos croyances religieuses, vos prophéties et vos textes sacrés, voire le discours de vos rabbins, vous savez parfaitement que cette entité n’a aucun avenir et qu’elle est en phase de disparition et de destruction. Et que sa vie restante est courte, très courte. Pourquoi alors gaspiller vos efforts dans cette bataille perdue d’avance, pourquoi gaspiller la vie de votre jeunesse. Vos jeunes, vous les conduisez vers l’anéantissement et vous ferez perdre leur sang. »

Et sayed Nasrallah de conseiller aux sionistes : « laissez la terre que vous occupez  à ses vrais habitants. Retournez d’où vous êtes venus, sinon vous y serez renvoyés de gré ou de force. Cette terre appartient au peuple palestinien, elle appartient aux peuples de cette région, quelles que soient leurs affiliations religieuses ou idéologiques, mais cette terre n’appartient pas à Israël, ni aux colons, qui viennent de tous les coins du monde».

NdR71 : Voyez-vous une similitude avec la colonisation du « Nouveau Monde » ? Frappant non ?

Et de conclure en adressant un dernier mot aux jeunes jérusalémites, à tous les fils du peuple palestinien opprimé, aux résistants et à ceux qui s’accrochent à leurs droits : « tant que le peuple palestinien restera attaché à ses droits et poursuivra sa lutte, personne en ce monde ne pourra liquider la cause palestinienne. Le présence du peuple palestinien sur le champ de bataille constitue le meilleur argument divin pour chaque arabe, chaque musulman et chaque personne libre en ce monde, afin qu’ils se tiennent aux côtés de la Palestine».

Sources : AlMayadeen + PressTV

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A lire : « Hezbollah, son histoire de l’intérieur », Naïm Qassem

 

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La juste riposte à l’assassinat de Soleimani par Trump en Irak… Analyse et sagesse (discours Hassan Nasrallah)

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, guerre iran, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, N.O.M, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , on 7 janvier 2020 by Résistance 71

 


H. Nasrallah ou l’anti-thèse du bellicisme occidental

 

S. Nasrallah : la riposte juste à l’assassinat de Soleimani et Muhandes est l’expulsion des forces US de toute la région … La libération d’alQods sera alors plus facile

 

Al Manar

 

5 janvier 2020

 

url de l’article: https://french.almanar.com.lb/1606695

 

« La nuit du vendredi 2/1/2020 est une date fatidique, une date qui marque  le début d’une nouvelle période historique, non pas pour l’Irak ou pour l’Iran seulement mais pour toute la région « , c’est en ces termes que le secrétaire générale du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a marqué le ton de son discours prononcé , à l’occasion d’une cérémonie de deuil, organisée dans la banlieue-sud de Beyrouth, rendant un dernier hommage aux martyrs qui sont tombés dans la nuit du jeudi à vendredi dernier, à leur tête le commandant en chef de la brigade al Qods-branche extérieure des Gardiens de la Révolution islamique, le général Qassem Soleimani et du numéro 2 des Hachd al Chaabi, Abou Mahdi alMuhandes.

Rappelant les faits de l’assassinat de ces deux grands chefs, S. Nasrallah a expliqué pourquoi l’administration de Trump a décidé une telle action, et sous cette forme aussi intentionnelle et officielle.

Son éminence a défini les responsabilités de l’axe de la résistance, en particulier des factions de la résistance, soulignant que  concernant l’Iran, « cette dernière n’a pas demandé et ne demandera à personne parmi ses amis, ses alliés, de répondre à cet assassinat . Et si jamais il y a riposte, cela n’engage que la partie qui a riposté, libre à chacun d’évaluer s’il veut ou pas riposter.  »

Il a, toutefois, précisé que  » toute punition juste à l’assassinat de Soleimani et de Muhandes, ne peut se traduire par l’assassinat d’un responsable militaire ou d’un secrétaire d’Etat US, car nul n’est comparable à ces deux chefs. Le soulier de Soleimani vaut plus que la tête de Trump ou de toutes les têtes de son administration « .

Et de poursuivre :  » la seule punition juste à cet assassinat est l’expulsion de toutes les forces US de la région, avec leurs navires, leurs destroyers, leurs bases, leurs armes» sachant «  que nous n’avons rien contre le peuple américain, il n’a pas à nous craindre, sauf ceux qui collaborent directement avec cette administration ».

Et d’ajouter : » quand les forces US seront expulsées de la région nous n’aurons pas besoin d’une guerre avec les israéliens,  ils plieront bagages d’eux-mêmes. la bataille d’al-Quds sera facile ».

Principales idées du discours de S. Nasrallah :

En ce jour, nous célébrons le martyr d’ un grand commandant en chef le général Qassem Soleimani et de celui du commandant en chef Abou Mahdi alMuhandes et de leurs compagnons irakiens et iraniens qui sont tombés en martyr .. la nuit de vendredi dernier.  La nuit du vendredi 2/1/2020 est une date fatidique, une date qui marque un avant et après, une date qui marque  le début d’une nouvelle période historique non pas pour l’Irak ou pour l’Iran mais pour la région..

Quelques mots sur le plan personnel, dans la nuit de Vendredi  le général Qassem Soleimani a réalisé  son ultime but, son vœu le plus cher qui est celui de chaque commandant ou chef de la résistance. IL s’agit d’un projet personnel, qui n’est pas lié à la nation, car ce qu’ils demandent pour la nation islamique c’est qu’elle puisse vivre en toute dignité, en paix, et que ses peuples puissent jouir de tous leurs droits et leurs richesses.

Soleimani aspirait à réaliser ce projet ultime, cas de tous les moujahidines, à savoir rencontrer Allah le bon miséricordieux. Une passion qui brule le cœur et l’âme de tous les moujahidines. Une passion que partageait et Soleimani et Muhandess. Une passion qui se renforce avec le temps, au fur et à mesure qu’on vieillit, car plus on vieillit, plus on craint de mourir dans un lit par maladie. Selon les témoignages de ces compagnons en Syrie, Soleimani implorait toutes les nuits, en sanglot, qu’Allah puisse lui accorder cette faveur.  Celle de tomber en martyr.

De la banlieue sud  de Beyrouth, je présente mes condoléances à sa famille, ses filles et ses fils et son épouse, et je leur dit que votre consolation réside dans le fait que  votre père a réalisé son vœu le plus cher après des décennies de Jihad.

Tout autant pour le commandant en chef Abou Mahdi al Muhandes, sachez qu’ il y a deux mois il m’a fait l’honneur de me rendre visite et il m’a avoué que « la bataille avec Daech est presque terminée et j’ai vieilli alors je vous demande d’implorer Allah de m’accorder cette faveur d’être un martyr ».

Dans notre culture, le martyr est une  bénédiction, et donc le pire que l’ennemi puisse nous infliger est de nous tuer, sauf que  notre but ultime est justement  de tomber en martyr, cette équation est divinement miraculeuse.

Félicitations aux martyrs Qassem Soleimani et Abou Mahdi almuhandes  pour ce martyr glorieux, car nous appartenons à   l’école de l’imam Hussein (P) et donc nous sommes des passionnés  du martyr.

1-les faits

Dans la nuit de vendredi, le général Soleimani quitte l’aéroport de Damas destination Bagdad, et ce de manière publique, où l’attendait le général Muhandes à l’aéroport de Bagdad. Ils ont embarqué dans une voiture, quelques minutes plus tard, le convoi a été visé par des frappes américaines de manière sauvage. Sauvage parce que leurs corps ont été déchiquetés, ils étaient inidentifiables, entre parenthèses, la manière dont Soleimani est tombé en martyr dépasse ses espérances : comme l’imam Hussein (P), son corps était décapité, comme Abou Fadl Abbas (P), le frère de l’Imam Hussein (P), ses mains démembrés, comme Ali alAkbar(P) , fils de l’Imam Hussein(P), son corps a été déchiré.

Quelques heures après, des responsables américains ont revendiqué l’attaque, suivi du Pentagone puis du président Trump lui-même.

Nous sommes donc face à un crime où l’identité de l’auteur ne fait aucun doute puisque c’est lui qui a reconnu sa responsabilité, et donc il ne s’agit pas d’un crime anonyme comme un attentat par une voiture piégée , loin de là , nous sommes face à un crime clair  et criant , ordonné par Trump et exécuté par l’armée américaine.

2- raisons et objectifs de ce crime criant et scandaleux

Pour commencer, ce crime  intervient à la suite d’une série d’échecs de   tentatives d’assassinat non-revendiquées perpétrées contre la personne de Soleimani. A titre d’exemple, citons la tentative d’assassinat contre Soleimani en Iran, dans sa ville, où les terroristes avaient loué une maison située non loin d’une husseinyeh (lieu où on célèbre des cérémonies d’Achoura) appartenant à Soleimani et à laquelle, chaque année des milliers de fidèles y assistaient. La maison était non seulement entièrement bourrée d’explosifs mais en plus, les criminels avaient creusé un tunnel jusqu’à la husseinyeh pour planter des explosifs dans les piliers de cette dernière. Autrement dit, ils étaient prêt à massacrer quatre mille fidèles rien que pour tuer Soleimani. La providence divine et le professionnalisme des services de sécurité iraniens ont réussi à démanteler le réseau terroriste et ont épargné ainsi des milliers de vies humaines.

Ensuite, ce crime survient dans un contexte régional marqué par des échecs continus des USA dans la région, des évolutions menaçantes en Iraq pour les intérêts des USA dans ce pays.

Face à un tel paysage nous définissons les raisons  de cet assassinat :

Echec avec l’Iran. Trois ans après l’élection de Trump,  son bilan en termes de politique étrangère dans la région et au niveau  international se résume en échecs après échec. Il n’a présenté au peuple américain aucun exploit. Au contraire, à l’époque de Bolton, l’objectif annoncé était la chute du régime iranien, allant jusqu’à promettre le peuple US que ce régime tombera avant Noel !! Bolton est parti, le régime est toujours aussi présent. En fait, Bolton s’exprimant ainsi, ne racontait pas des histoires, il exprimait la stratégie de l’administration de Trump.

Puis, cette administration a dénoncé l’accord nucléaire, menaçant de sortir de l’accord, là encore, l’Iran n’a pas répondu à la provocation. Puis, Trump a exécuté sa menace exigeant un nouvel accord nucléaire, l’Iran est resté ferme sur ses positions. Puis, il a imposé des sanctions contre l’Iran, dans une tentative d’affamer le peuple iranien, mais l’Iran a résisté.

Faute de pouvoir signer un nouvel accord nucléaire et de forcer l’Iran à s’asseoir autour d’une table avec eux, les USA ont provoqué   des conflits confessionnels en Iran, bref Trump a tout essayé pour faire plier l’Iran,  pour  gagner une seule rencontre avec Rohani, en vain.. Tout son but était et est toujours de ramener l’Iran à la table de négociation.

Echec en Syrie. Un échec traduit par sa trahison envers les kurdes suivi de la confusion  de l’administration de Trump  concernant le retrait ou le non-retrait des forces us de la Syrie. Finalement, Trump   décide de rester pour protéger non pas un allié mais pour s’emparer du pétrole syrien sur demande des israéliens selon les aveux de Trump, et donc il est resté à Tanaf.

Echec au Liban où toutes les formes de provocations, de sanctions,  de complots ont été tentées pour plonger le pays dans le chaos, le tout couronné par  l’arrivée de Pompeo avec sa déclaration de guerre contre le Hezbolah. Pis encore, quand David Satterfield est venu au Liban, il a menacé les responsables libanais directement affirmant que si les sites à Baalbeck ne sont pas éliminés « Israël » les bombardera, en vain.. Car, « Israël » n’a pas osé frapper et ce parce que nous lui avons promis qu’en cas d’attaques nous riposterons rapidement et sans hésitation, sans compter les tentatives de s’accaparer de la volonté libanaise dans toute décision.

Echec au Yémen où la guerre est un projet américain, exécuté par les Saoudiens.

Echec en Afghanistan, Trump cherche une solution, une issue de   secours, il s’engage dans des négociations avec les talibans, puis soudain il rompt ces négociations.

Echec dans la réalisation du   deal du siècle qu’il comptait réaliser durant la première année de son mandat. Où en est aujourd’hui ce deal du siècle ? personne n’en parle !  Et ce grâce a la résistance des palestiniens malgré l’embargo, le siège, les assassinats, les sanctions, la démolition des maisons,  contre la bande de gaza et la Cisjordanie.

Enfin, l’ultime échec, l’Irak où le projet de Trump en Irak est clair tellement  il est très transparent et arrogant, trop imbu de lui-même. Cet homme   ne reconnait pas le droit international, n’a aucun scrupules, ni d’estime pour la communauté internationale. Trump s’est exprimé clairement dans toutes ses campagnes électorales et n’a cessé de répéter que le pétrole de l’Iran est un droit américain.  Pour lui, il est en droit  de s’accaparer de ce pétrole pour dédommager les USA  du prix de leurs présences en Irak durant toutes ces années.

La question est comment s’accaparer de ce pétrole, pour Trump la réponse est simple. Tant qu’il n’y a pas de gouvernement en Irak,  s’emparer des puits de pétrole irakiens est facile. Tant qu’il n’y a pas d’état fort et uni,  soit un état qui exécute les directives des USA, la question est réglé. Pour ce faire, les USA ont créée Daech pour déchirer l’Irak, le diviser, de l’aveu de  Mme Clinton.

Les USA n’ont pas cessé de s’ingérer dans les affaires de l’Irak,  et c’est là le problème de Trump avec Soleimani et Muhandess,  son projet est tombé avec la chute du projet Daech, et ce grâce aux positions de la haute référence religieuse irakienne,  des factions de résistance irakienne..  Et c’est à ce moment précis que les rôles de Soleimani et Muhandess dans le renforcement de la cohésion interne, dans la reconstruction du pays sur le plan politique, ont menacé les USA,  car l’argument Daech justifiant la présence US n’avait plus lieu d’être, et donc des voix se sont élevées après la chute de Daech exigeant le retrait des forces US du pays.  Mais, elles ont refusé.

Apres Daech, des élections législatives ont eu lieu, reflétant avec force une nouvelle orientation politique générale axée sur un refus de se plier aux exigences US.   Les USA ont prétendu que cette nouvelle orientation ne représente pas le peuple irakien et l’ont accusé d’être pro-iranienne.  Peu importe, car suite à cette élection un gouvernement s’est formé,  opposé aux usa.  Le gouvernement d’   Abdel Mahdi a refusé de faire partie de la  campagne lancée contre l’Iran. IL a  refusé de soutenir le deal du siècle. Il a refusé de fermer ses frontières avec la Syrie, le gouvernement d’Abdel Mahdi a signé des accords avec la Chine valant des milliards de dollars pour la reconstruction du pays.

Sans compter des voix au sein de parlement  exigeant le retrait des forces US du pays.

Face à ce nouveau contexte en Irak, les USA ont paniqué. L’Irak fuyait entre leurs mains..

Les USA n’ont jamais voulu créée une démocratie en Irak au contraire ils ont fait venir des miliciens, des criminels qui ont égorgé des enfants, des femmes, détruit des villes, des lieux saints, décapités des hommes..

Les USA ont créé Daech pour entrainer les irakiens vers la guerre civile, or, la position ferme des tribus et des factions de résistance et de la haute référence religieuse irakiennes a empêché cela..

Et donc Trump s’est retrouvé face à une échéance électorale sans aucun exploit à offrir à l’opinion américaine..

De son coté,  Trump  prétend avoir réalisé des exploits en termes de politique étrangère. Il affirme au peuple américain qu’au Venezuela il a renversé le régime de Maduro, or c’était un  échec, à cuba idem, avec la Corée du nord idem, la Russie et la Chine, encore des échecs,  avec ses alliées, c’est pire, aucun respect, il les humilie et  les insulte, il ne parle que de trois choses :

-Il leur parle des 400 milliards de dollars qu’il a pris de l’Arabie.

-Il  parle des ventes d’armes valant de milliards de dollars avec des pays de la région , promettant en contre partie au peuple américain des offres d’emplois.

-Et le transfert d’alQods comme capitale de l’entité sioniste

A part cela qu’a- t-il réalisé dans la région ?? Rien

Le défi direct qui se pose aujourd’hui en Irak suite à cet assassinat est que nous ne sommes pas dans une situation d’assassinat  traditionnel, loin de là, nous sommes dans une situation qui marque le début d’un comportement   des usa dans la région, ils ont déclenché une nouvelle forme de guerre dans la région, ils ont étudié les éléments qui peuvent briser l’axe de la résistance dans le but de redorer   leur blason dans la région, afin de pouvoir l’exploiter ultérieurement à l’intérieur. Car les USA ne sont pas prêts à une guerre générale, elle est trop couteuse pour eux.

De même une guerre de la part d ’ « Israël » contre le Liban est trop compliquée pour l’entité et une guerre avec l’Iran  encore plus..

C’est pourquoi, les USA se sont concentrés sur un facteur qui représente au sein de l’axe de résistance un point central, le choix s’est porté sur Soleimani. D’ailleurs, lors de ma dernière rencontre avec Soleimani- une visite amicale car Soleimani était juste passer pour me voir-    je lui ai dit de prendre ses précautions car la presse US ne cesse de parler de lui, et donc cela est un prélude à son assassinat.. Evidemment, il s’est contenté de rire.

Bref, les USA  ont constaté que Soleimani se trouvait partout, en Palestine occupée, où il soutenait en armes, en logistique, en expertise, les factions de la résistance palestinienne,  au Liban, il était présent durant la guerre de 2006 contre l’agression israélienne, en Syrie il était présent contre Daech, en Irak on le voyait parmi les combattants sur les fronts, au Yémen, en Afghanistan, et enfin en Iran où  les iraniens savent qui est Soleimani, que veut dire Soleimani..

De plus, rappelons qu’« Israël » a estimé  que Soleimani était l’homme le plus dangereux depuis sa création, elle l’a qualifié de menace à son existence, elle pouvait le tuer en Syrie, surtout que Soleimani ne se cachait point, il était dans tous les champs de bataille,  mais l’entité sioniste n’ a pas osé, elle a recouru aux usa..

Et donc, la décision a été prise de le tuer de cette manière,  en revendiquant le crime, haut et fort, pour des raisons  psychologiques.

Car, les USA espèrent à travers cet assassinat de briser l’axe de résistance, de perturber ses factions,  d’affaiblir l’Iran, l’Irak..

Désormais, deux projets  s’opposent, s’affrontent : un projet hégémonique américano-sioniste dans la région qui veut mettre la main sur ses lieux saints, ses richesses, son  pétrole, même le pétrole  du Liban qui n’a toujours pas été exploré est une cible pour les USA , et, un projet d’indépendance, d’autonomie, de liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes. Entre ces deux projets, il y a ceux qui sont avec tel ou tel projet, il y a des gens au milieu, il y a des gens qui ne savent pas où être, il y a des gens qui observent attendant qui sera le vainqueur .

3-nos responsabilités

Cette confrontation entre ces deux visions, ces deux projets, la riposte à cet assassinat se sont déclenchés dans la nuit de l’assassinat en Iran. Les USA ont revendiqué cette agression aussi effrontément pour dire aux iraniens que nous avons tué publiquement l’un de vos chers généraux. Et ce pour la forcer à aller aux négociations, or l’Iran a répondu immédiatement via le communiqué de l’ayatollah Ali Khamenei, suivi par tous les hauts-responsables militaires iraniens   sans compter le peuple iranien qui est descendu spontanément à la rue scandant Mort aux USA. Les USA ont misé sur une réaction négative  du peuple iranien… ils se sont trompés,  et  donc le premier objectif de l’assassinat est tombé en moins de 6 heures : celui de faire plier l’Iran: peuple et Etat.

En Irak,   les usa ont misé  de semer la confusion au sein de hachd alchaabi, de plonger dans le chaos  la situation politique interne, de disperser l’unité irakienne etc..

OR, c’est tout le contraire qui s’est produit : peuple, députés, factions, tribus, haute référence religieuse se sont mobilisés, condamnant cet acte, le qualifiant de violation de leur souveraineté, exigeant l’expulsion des forces US du pays..

Mieux encore, toutes les blessures que les américains tentaient de rouvrir, datant de la guerre irano-irakienne, se sont cicatrisés à jamais   avec le sang mêlé des martyrs iraniens et irakiens qui est tombé sur le sol irakien. Une unité irako-iranienne s’est formée spontanément via  les cérémonies de deuil des martyrs irakiens et iraniens.

Les peuples irakiens et iraniens se sont unis dans la souffrance, dans le combat, dans la lutte contre l’occupation américaine. Le deuxième objectif de cet assassinat est tombé.

Aujourd’hui, et je m’adresse au peuple irakien,  le monde surveille la position du parlement :  voter contre l’accord de coopération avec les  usa, il faut s’attendre à une forte mobilisation de  la part des USA  pour empêcher que le parlement vote et nous espérons que ce vote aura lieu.  Et même dans le cas contraire, je connais les irakiens,  ces fils d’Abou Fadel Abbas (P),  refuseront la présence des forces US en Irak, car expulser les USA de l’Irak est la moindre des actions que ce cher peuple peut faire pour venger le sang de Muhandess.

Les USA vont découvrir bientôt que  l’assassinat de Soleimani et de Muhandess leur a couté la perte de l’Irak,  Soleimani a libéré l’Irak avec Muhandess, il faut préserver ce sang  en libérant l’Irak des USA.

De son côté, la Syrie  a affirmé poursuivre sa voie contre la lutte contre Daech,  de même au Yémen..

En ce qui concerne les mouvements  de résistance, un des objectifs, est de nous terroriser dans toute la région pour nous faire reculer, la premier riposte s’est traduite par  les factions de résistances de l’axe qui ont déclaré de manière unanime leur détermination  et loyauté à la   lutte contre l’occupation , sur le plan moral le martyr de Soleimani est un facteur de motivation car nous sommes  à deux doigts d’une importante victoire , une victoire historique, il faut poursuivre la lutte avec en tant de fierté et de courage comme la fait Soleimani..   Relisez notre Histoire et gardez en mémoire ce que nos imams n’ont cessé de répéter face aux oppresseurs et face aux tyrans : « Vous nous menacez de nous tuer alors que la mort est chez nous une tradition et le martyre une bénédiction ».

4-La riposte juste :

Ce crime criant doit  être puni.. il ne s’agit pas d’un crime impliquant une seule victime comme par exemple une   frappe américaine contre une base iranienne ou une personnalité iranienne autre que Soleimani , un el acte sera considéré comme une agression contre l’Iran.

Or, Soleimani ne représente pas sa personne, ni son pays d’origine, il représente la nation, l’axe de la résistance, viser Soleimani c’est viser le Liban, la Syrie, la Palestine, l’Afghanistan, cela dit, les Iraniens  sont libres de riposter comme  ils le jugent bon..

Et donc  je serai franc  envers nos amis,  nos alliés, d’abord,i l faut bien éclaircir un point :   l’Iran ne demandera à personne, ni aux forces de l’axe de la résistance, ni aux pays amis ou alliés de riposter… les forces de l’Axe sont libres de riposter ou pas, cela dépend de leur volonté, de leur évaluation de la situation, si elles ripostent cela n’engage que la partie qui a riposté.. , soyons clair sur cette question : l’Iran n’a pas demandé et ne compte pas demander de la part de quiconque une riposte.. L’Iran est en deuil  ..elle a perdu un de  ses meilleurs chefs. Elle saura quand et comment riposter.

Alors,  comment  allons-nous réagir ?   Allons-nous contenter de condamner sachant qu’une nouvelle période s’impose  exigeant une riposte juste ?..

Par juste, c’est-à-dire une justice  qui puisse refléter le statut de Soleimani, son poids stratégique..  Certes, il ne s’agit pas de tuer un responsable militaire ou un secrétaire d’état US, car le soulier de Soleimani ne vaut pas la tête de Trump ni les têtes de toute son administration, il n’y a pas de juste comparaison, dans ce cas.

Une riposte juste, et je marque mes mots : ne pourra se traduire que par l’expulsion de toutes les forces US de la région.

Toute base militaire, tout navire, tout soldat, tout marines, tout drone, tout chasseur US paieront le prix de leur présence dans notre région. Cela dit, le peuple américain n’a pas à nous craindre, sauf ceux qui collaborent et soutiennent directement cette administration. Notre bataille est avec l’auteur de ce crime soit l’armée US.

Car l’assassinat de Soleimani et de Muhandess, ne peut pas rester sans représailles ou ripostes, cela mettra en danger toute la région, cela ouvrira les portes à l’arrogance des USA et de l’entité sioniste.

Si les forces de la résistance choisissent cette confrontation, les usa sortiront de la région humiliés, vaincus,    les martyrs qui ont expulsé les forces US de la région, dans le passé,  sont toujours présents, ils étaient en nombre réduit aujourd’hui, ils sont plus nombreux, plus armées, plus performants..

Le résultat de cette confrontation se traduira par un nombre infini de cercueils embarqués dans avions us de retour aux USA, alors les USA finiront par réaliser qu’ils ont perdu la région …

La seule riposte juste à l’assassinat de Soleimani et de Muhandess est l’expulsion des troupes usa de la région, et cela se réalisera inchallah,  et nous récupérerons alQods, dès que les usa seront expulsés de la région car  nous n’aurons  pas besoin d’une guerre avec les israéliens : ils plieront bagages par eux-mêmes.

Trump l’ignorant n’a aucune conscience de son acte, encore moins son administration, les jours à venir seront témoins de mes paroles, rappelez-vous.

Si seulement vous saviez quel sang sacré vous avez versé ?!!! Quel cœur vous avez transpercé ?!!  La riposte juste sera celle de tous les martyrs de l’axe de la résistance, de Soleimani, de Muhandess, de Ghareb Harb, de Imad Moughnieh..

Cette riposte juste est une décision prise dans le calme, nous ne sommes pas en colère, nous sommes des gens rationnels qui ne se laissent pas entrainer par les émotions, car pour nous, ce martyr nous offre une occasion pour finir avec cette hégémonie…

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Notre dossier « Assassinat du gen. Soleimani en Irak par Trump »

Hezbollah son histoire de linterieur naim qassem

 

Guerre impérialiste au Moyen-Orient: Comment le silence d’un homme fait trembler l’entité sioniste…

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, colonialisme, guerre iran, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , on 21 janvier 2019 by Résistance 71

Que cachent les rumeurs sur la santé de Nasrallah ?

 

Press TV

 

18 janvier 2019

 

url de l’article:

https://www.presstv.com/DetailFr/2019/01/18/586153/Isral-le-silence-loquent-de-Nasrallah

 

Les médias israéliens ont fait courir la semaine dernière la rumeur que le secrétaire général du Hezbollah aurait fait une crise cardiaque, suite à laquelle il aurait été hospitalisé dans l’unité des soins intensifs. Quelles en sont les raisons ?

Les Israéliens se rendent bien compte que la puissance militaire de la Résistance dans toute la région, de la Syrie à la Palestine en passant par le Liban, n’est plus comparable avec ce qu’elle était il y a à peine une décennie.

Au plus fort des répressions de l’armée israélienne, le Hezbollah a publié une vidéo intitulée « Vous regretterez votre insolence » dans laquelle il a mis en garde l’ennemi contre toute agression contre le Liban. Une partie du discours de Hassan Nasrallah a été diffusée avec des sous-titres en hébreu.

Hassan Nasrallah a souligné que toute attaque contre le Liban entraînerait une sévère riposte de la part du Hezbollah. « Nous riposterons à toute agression, frappe aérienne ou bombardement visant le Liban », a-t-il martelé.

Les menaces de la Résistance libanaise ont provoqué une vague de peur et de terreur parmi les Israéliens. D’autant que selon les sondages, 80 % des habitants des territoires occupés croient davantage aux paroles de Hassan Nasrallah qu’à celles de leurs propres dirigeants.

En outre, les enquêtes visant le Premier ministre israélien et son épouse dans le cadre d’un dossier de corruption, l’échec de Tel-Aviv dans la guerre des deux jours (conclue par un cessez-le-feu le mardi 13 novembre 2018) et le retrait des troupes américaines de Syrie, ont placé le Likoud, le parti dont fait partie Benjamin Netanyahu, dans une situation plus que délicate à l’approche des prochaines élections de la Knesset.

La plainte déposée par Netanyahu contre le Hezbollah auprès du Conseil de sécurité des Nations unies, qui a refusé de condamner la Résistance libanaise et son secrétaire général, n’a rien donné. Toutes les prétendues preuves qu’il avait présentées ont été rejetées et discréditées par les experts de l’ONU.

Le commandant de la 300e brigade d’infanterie de l’armée israélienne, Roy Levy, a par ailleurs affirmé : « La personnalité de Hassan Nasrallah et l’expérience qu’il a acquise ont fait de lui quelqu’un d’important. Parvenir à l’atteindre nuirait à tout son parti depuis les hauts commandants jusqu’aux plus petits soldats, et porterait atteinte à l’esprit combatif de l’ennemi. »

Mais c’est le silence assourdissant de Hassan Nasrallah qui a le plus angoissé les autorités israéliennes. Ces dernières, qui ont recouru à tous les moyens pour provoquer Hassan Nasrallah et le faire sortir de son silence, ont vu toutes leurs tentatives échouer.

Ysrael Katz, ministre israélien du Renseignement, prétend que le silence de Hassan Nasrallah est le signe que la destruction des présumés tunnels d’attaque du Hezbollah par Tel-Aviv l’ont offusqué.

Les points mentionnés montrent dans l’ensemble que les autorités israéliennes s’impatientent dans l’attente d’une prise de position par Hassan Nasrallah. Le silence assourdissant de Nasrallah est porteur d’un message : tant sur le plan militaire que sur le plan médiatique et de la guerre psychologique, c’est lui qui définit les règles du jeu et du conflit.

Le renforcement sans précédent de la puissance de la Résistance sur la scène régionale et extrarégionale ne va pas non plus sans faire paniquer les autorités du régime israélien, qui craignent pour leur avenir dans la région.

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A lire:

Hezbollah son histoire de linterieur naim qassem

 

Guerre impérialiste au Moyen-Orient: Partie de cache-cache sur fond de guerre israélo-libanaise (Al Manar)

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, colonialisme, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, N.O.M, politique et lobbyisme, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , on 17 janvier 2019 by Résistance 71

Il est de notoriété publique que les discours d’Hassan Nasrallah sont très écoutés en Israël… Pourquoi ? Parce que les Israéliens (qui ne sont pas tous d’accord avec la politique de l’état sioniste) savent pertinemment qu’Hassan Nasrallah, contrairement à leurs politiciens et dirigeants, ne MENT PAS ! Il dit ce qui est, pèse ses mots et sa parole possède le poids de la rectitude et de la justice.

Il est aussi connu que Nasrallah est évidemment une cible des services sionistes programmée pour l’élimination. Le silence de Nasrallah est, d’une manière ou d’une autre… intéressant.

~ Résistance 71 ~

En savoir plus sur le Hezbollah et comprendre la politique au Moyen-Orient:

“Le Hezbollah son histoire de l’intérieur” de Naïm Qassem (notre traduction en version PDF)

Cancer, crise cardiaque, mort… c’est Nasrallah qui décide quand il faut parler…

 

Leila Mazboudi

Al Manar

 

15 janvier 2019

 

url de l’article: http://french.almanar.com.lb/1214413

 

Depuis quelques temps, les provocations médiatiques évoquant l’état de santé du numéro un du Hezbollah pullulent. Certains médias libanais et arabes tournant dans la mouvance pro saoudienne font volontairement partie de la valse. De concert avec des médias israéliens. Surtout ceux qui sont proches de Benjamin Netanyahu. Des médias moins hostiles aussi y ont pris part, par notoriété et pour faire lire. Il est vrai que sayed Hassan Nasrallah fait lire !

Rumeurs, fake news, fabrications, spéculations, exagérations, fausses sources. Les ingrédients ne manquent pas au festin d’intoxication.

La plus récente de ces rumeurs date du 14 décembre et marque une  hausse dans  son intensité: elle fait état de sa mort dans un hôpital de Beyrouth. Israel Youm, le média israélien proche du Premier ministre Benjamin Netanyahu  s’est réjoui de la répandre le 14 décembre, en indiquant l’avoir relayé à partir de médias libanais.

Auparavant, des médias avaient argué que S. Nasrallah est atteint d’un cancer et qu’il a été hospitalisé  pour une crise cardiaque qui en aurait découlé. La rumeur n’est pas nouvelle. D’aucuns avançaient qu’il se faisait soigner dans les hôpitaux iraniens. Ce à quoi le porte-parole iranien Hussein Abdullahiane a rétorqué. Accusant les Israéliens d’abord, et assurant que Sayed Nasrallah priera à Al-Aqsa. Un discours qui sait bien comment les irriter en leur insinuant que le Hezbollah aura auparavant libéré la Palestine.

Des médias se sont mêmes mis à évoquer un soi-disant enregistrement sonore, fake également, disséminé sur la Toile, attribué à sayed Nasrallah,  dans lequel il dément les informations sur sa maladie et son hospitalisation. Ce qui  n’a pas manqué d’être présenté comme une preuve de plus qui étaye leurs soi-disant doutes, parce que sayed Nasrallah ne bronche toujours pas.

La diffusion de cet enregistrement a été l’occasion pour le dénommé tweeter libanais Jerry Maher de vertement défier « le Hezbollah et l’Iran de sortir Hassan Nasrallah dans un discours direct et sur le terrain et non pas via écran pour confirmer qu’il va bien et qu’il n’est pas soumis à la résidence surveillée dans un hôpital dans lequel il subit des soins ».

Sa véritable identité étant Daniel Ahmad al-Ghosh, Jerry Maher qui se présente comme étant un journaliste n’a jamais été pris au sérieux comme tel au Liban. Mais plutôt comme une mauvaise langue sur les réseaux sociaux. Dans l’une de ses interventions biscornues, il avait propagé que sayed Nasrallah a épousé une star libanaise.

Vivant en Suède et de nationalité suédoise, il semble être connecté à des lobbies pro israéliens en Europe et n’a de mots que pour fabriquer des mensonges contre le Hezbollah, la Résistance et ses commandants, dévoile l’enquête du site d’informations libanais al-Hadath news. Le Yediot Ahronot préfère lui attribuer des liens avec des services de renseignements occidentaux.

Originaire de la région libanaise d’Iqlim al-Kharroub, contrôlée par le courant du Futur,  il affiche un soutien inconditionnel à l’Arabie saoudite, et se meuve dans des positions politiques qui balisent le terrain à la normalisation avec l’ennemi sioniste, en diabolisant l’Iran et le Hezbollah.

Dans le cadre de la nouvelle campagne, c’est de son compte que le journaliste israélien Simon Arann a relayé une anecdote aussi farfelue que ridicule. «Le Hezbollah refuse de transporter Nasrallah en Syrie pour subir des soins de la part de médecins russes, et l’Iran a envoyé trois médecins à Beyrouth dont l’un d’entre eux réside en Europe, pour surveiller son état de santé ».

La plupart des observateurs libanais sont unanimes qu’il est derrière cette campagne infeste, qu’il a jeté le premier caillou dans la mare, afin que les ondes soient repêchées par les israéliens…

Curieusement, celle-ci a éclaté lorsque le parti de la résistance et son chef en particulier ont observé le plus grand silence dans l’affaire des tunnels soi-disant découverts par les israéliens, entre le sud Liban et les colonies israéliennes au nord de la Palestine occupée.

Un silence qui semble avoir outragé les dirigeants israéliens. Surtout dans les milieux proches du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Ce dernier se trouve dans une mauvaise posture sur le plan interne, en raison des accusations de corruption qui semblent cette fois-ci s’être beaucoup trop approchées de lui. Et en raison aussi de l’échec de l’opération commando dans la bande de Gaza et du revers militaire qui s’en est suivi. D’autant que cela a fait éclater son gouvernement.

Aussi bien l’affaire des tunnels  que la campagne contre S. Nasrallah semblent donc être adressées au public israélien, en couvrant les déboires de Netanyahu, pour favoriser ses chances dans le prochain scrutin électoral prévu pour le printemps prochain.

Selon la chaine 12 israélienne, ce que les israéliens ont recherché le plus sur Google ces derniers jours a été le mot Nasrallah.

Le Hezbollah, parfaitement conscient de l’enjeu fait la sourde oreille. Pour les médias libanais dignes de ce nom, des sources du Hezbollah ont assuré que la plus proche apparition le SG aura lieu le 11 février prochain. Puis le 16. Deux dates fixes, chaque année, pour commémorer la révolution islamique en Iran et les commandants martyrs du Hezbollah. Et rien sur toute la valse qui tempête autour de lui.

S. Nasrallah ne manquera pas d’expliquer cela cette date-là. En attendant, il aura fait passer le message que c’est lui qui décide quand il faut parler…

Guerre impérialiste au Moyen-Orient: Israël et l’Arabie Saoudite ont infiltré des équipes d’assassins au Liban pour se débarrasser du leader du Hezbollah, Hassan Nasrallah

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, colonialisme, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, militantisme alternatif, N.O.M, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , , on 20 mai 2017 by Résistance 71

Top priorité: des équipes israéliennes sont infiltrées au Liban pour y assassiner Hassan Nasrallah le chef spirituel du Hezbollah

Le signal de transfert d’info a été intercepté par une puissance mondiale importante et directement passé à VT pour diffusion à 3H08 fuseau Est…

Gordon Duff

19 mai 2017

url de l’article original:

http://www.veteranstoday.com/2017/05/19/breaking-israeli-teams-in-lebanon-to-murder-nasrallah-spiritual-head-of-hezbollah/

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Des interceptions de signaux de transmission en provenance de sections d’assassins saoudo-israéliennes font état de leur mouvement vers le Liban. Leur cible est Hassan Nastallah, le leader du parti politique libanais du Hezbollah.

Le Hezbollah a en ce moment environ 20 000 combattants en Syrie soutenant la guerre contre l’EIIL et Al Qaïda soutenus par les Etats-Unis.

Ces derniers mois, des échanges de menaces se sont déroulés entre Nasrallah et le ministre de la défense likoudiste (extrême-droite) israélien Avigdor Liberman. Les plans d’invasion du Liban cette année par Israël ont été perturbés lorsque Nasrallah a informé Liberman que le Hezbollah, utilisant des systèmes de missiles iraniens ultra-performants, était prêt à frapper et à détruire des infrastructures militaires clef en Israël incluant, mais ne se limitant pas aux, les facilités nucléaires et de guerre chimique d’Israël.

Plus d’information à venir…

 

Guerre coloniale au Moyen-Orient: La Syrie se bat pour sa survie… Le Hezbollah est le rempart anti-colonial dans la région…

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, colonialisme, guerre iran, guerre Libye, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, militantisme alternatif, politique française, résistance politique with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , on 11 août 2016 by Résistance 71

“La résistance a émergé en tant que réaction à l’occupation israélienne, qui a commencée en Palestine et s’est étendue aux autres régions arabes. C’est pourquoi aussi longtemps qu’existera l’occupation israélienne, la résistance persistera, car la résistance émane d’une croyance fondamentale d’éliminer cette occupation et ne représente en rien une condition temporaire ou sauvage. […] N’oublions jamais notre responsabilité de soutien au peuple palestinien, l’association entre la cause palestinienne et nos propres réalités quotidiennes et comment la question palestinienne impacte sur le Liban et de fait sur la région toute entière.”

~ Naïm Qassem, secrétaire adjoint du Hezbollah, 2005 ~

 

Excellente analyse de René Naba sur un des sujets tabous de l’occident concernant le Moyen-Orient: Le Hezbollah libanais et sa résistance héroïque sans fanfare, mais si efficace qu’elle a forcée une redistribution des cartes au Moyen-Orient à plusieurs reprises en bottant le cul des sionistes et des coloniaux de tout poil.

Hassan Nasrallah entre dans la légende de la résistance au colonialisme, l’histoire le placera aux côtés du grand résistant et libérateur vietnamien Vô N’Guyen Giap (1912-2013). La citation ci-dessus est tirée du livre écrit par Naïm Qassem le no2 du Hezbollah en 2005: « Hizbullah, the Story from Within », qui a été traduit en français. Ce livre doit être lu par quiconque veut comprendre les fondements des multiples guerres au Moyen-Orient dans l’après seconde guerre mondiale.

~ Résistance 71 ~

 

Le Hezbollah et Hassan Nasrallah la sentinelle de l’indépendance libanaise

 

René Naba

 

9 août 2016

 

url de l’article:

http://www.les7duquebec.com/7-au-front/hezbollah-hassan-nasrallah-la-sentinelle-de-lindependance-libanaise/

L’article original sur Madaniya

 

L’auteur dédie ce papier à Imad Moughniyeh (Hajj Radwane), le fondateur de la branche militaire du Hezbollah, à son fils Jihad, ainsi qu’à Moustapha Badreddine (Zoulficar), le successeur d’Imad Moughnieh à la tête de la branche militaire du Hezbollah, enfin Samir Kintar, l’ancien doyen des prisonniers politiques en Israël, tous quatre tués sur le champ de bataille en Syrie afin que se maintienne vivace l’esprit de résistance dans la conscience arabe, pour la sauvegarde de l’Indépendance et de l’intégrité du Liban.

Le vainqueur face à Israël et en Syrie: Yabroud, Qalmoun, Palmyre

Le Hezbollah, au palmarès militaire infiniment plus prestigieux que son bourreau saoudien, à faire pâlir d’ailleurs bon nombre des protagonistes des conflits du Moyen-Orient, se distinguera par une série de magistrales et époustouflantes victoires, tant contre Israël qu’en Syrie, suscitant l’admiration de bon nombre de spécialistes militaires occidentaux.

Sur ces divers théâtres d’opérations, le Hezbollah a affiné sa stratégie, optant pour une «méthode complexe» de combat, un combiné d’opérations de guérilla et de guerres frontales, couplant les méthodes de guerre d’une armée régulière aux méthodes de la guerre de guérilla.

Au Liban, sur son propre terrain au sein d’un environnement favorable, le sud Liban à majorité chiite, il livrera une guerre défensive au moyen de la guérilla face à Israël. En Syrie, en terrain hostile face à des djihadistes, il mènera des guerres frontales en rase campagne.

En Syrie, il opérera en tandem avec son alter ego iranien, le général Qassem Souleimany, chef de la prestigieuse «Brigade de Jérusalem» des Pasdarans, -dont la transcription en arabe claque comme baïonnettes aux vents, «Faylaq Al Qods Lil harath As Saouri Al Irani»-: Faylaq Al Qods, «Jerusalem brigade» comme pour rappeler la permanence de la revendication iranienne et chiite dans le combat pour la libération de la Palestine.

Le cours de la guerre de Syrie a conduit le Hezbollah a mené des combats de chars et de blindés alors que son point fort était l’infanterie. Il s’offrira le luxe, cas unique dans les annales militaires, de faire sauter le verrou de Damas, Yabroud, le 15 mars 2014, le jour même du référendum de rattachement de la Crimée à la Russie, à la date commémorative du 3eme anniversaire du soulèvement populaire en Syrie.

«Le Hezbollah a réussi à assumer un rôle distinctif croissant dans la direction des opérations de l’armée syrienne lors d’offensives majeures des forces gouvernementales». A Qoussayr (Juin 2013), le Hezbollah a pris directement en main la conduite des opérations, assumant, parallèlement, la surveillance aérienne permanente du champ de bataille, via des drones», relèvera «The Brookings Doha Center Report», dans sa livraison de Mai 2014 signée de Charles Lister.

En deux ans (2012-2014), le Hezbollah mettra ainsi en échec six offensives majeures des djihadistes de Syrie visant à percer les lignes de défense du parti chiite, à coups de vagues humaines, dans la zone frontalière syro libanaise, dans le secteur Ersal-Brital, décimant les unités d’élite des assaillants takfiristes, constituées de troupes conjointes de Daech et de Jabhat An Nosra avec le soutien d’Israël.

Par quatre fois en Syrie (Al-Qoussayr, Yabroud, et dans le périmètre de la base militaire de Minbej, dans la région d’Alep, assiégée de nombreux mois par le géorgien Tarkhan Batirashvili – Abou Omar al-Shishani), ainsi qu’à Palmyre, dans le désert syrien (Mars 2016), Hassan Nasrallah, à la tête de ses hommes, fera la preuve de sa science militaire et de la maîtrise du commandement.

Se posant en égal des mythiques «barbudos» cubains, il assumera un rôle comparable au légendaire Camilo Gorriarán Cienfuegos, l’adjoint opérationnel de Fidel Castro et d’Ernesto Che Guevara de La Serna, le voltigeur de pointe de l’armée révolutionnaire cubaine, le commandant de l’avant, celui qui opéra, à la tête de la Colonne n°2 «Antonio Maceo», la percée décisive vers La Havane, dont il s’emparera le 2 janvier 1959, à 27 ans.

Rompues à la guerre de guérilla, ses troupes d’élite réussiront l’exploit non seulement de renverser le cours de la guerre, mais de modifier radicalement les règles d’engagement des combats dans la zone de confrontation israélo-libanaise, il tiendra t en respect Israël, la principale puissance militaire du Moyen-Orient, la terreur absolue des Arabes, qu’il narguera avec un drone de sa fabrication, le drone «Ayoub», tandis que son complice iranien détournait, à son profit, un drone américain, faisant tous les deux la preuve de la maîtrise technologique de la surveillance aérienne.

Le lancement le 2 octobre 2012 d’un avion sans pilote du Hezbollah en direction d’Israël a constitué la première incursion aérienne réussie de l’aviation arabe depuis la guerre d’octobre 1973, il y a 40 ans.

Son survol du site nucléaire de Dimona, dans le Néguev, a démontré l’absence d’étanchéité du «dôme d’acier» israélien, édifié avec de coûteux moyens avec l’aide américaine en vue d’immuniser le ciel israélien de toute attaque hostile. Cet exploit militaire du Hezbollah, et par voie de conséquence de l’Iran, est apparu comme une spectaculaire démonstration de leur capacité technologique à forte portée psychologique tant à l’égard d’Israël que des États-Unis, qu’à l’encontre du groupement des pays sunnites gravitant dans l’orbite atlantiste.

Une percée technologique attestée deux ans plus tard par le Hamas dans son combat à Gaza, en juillet 2014, infligeant un camouflet majeur à Israël en apportant la preuve manifeste de l’absence total d’étanchéité de son «dôme d’acier», qui s’est révélé en fin de compte un parapluie troué.

Sur la liste des organisations terroristes de la Ligue arabe, mais ultime digue de retenue face à une démission généralisée arabe au Diktat israélien

Le Hezbollah est certes inscrit sur les «liste des organisations terroristes» tant de l’Union européenne, à tout le moins sa branche militaire, que de la Ligue arabe à la demande pressante de l’Arabie saoudite, au même titre d’ailleurs que les anciens pupilles de l’Occident, les Frères Musulmans, Jobhat An Nosra et Da’ech.

Mais par rapport aux organisations sunnites, le Hezbollah dispose d’un avantage comparatif incontestable en termes de crédibilité dissuasive concrétisée par sa présence, solitaire, sur l’ultime champ de bataille contre Israël, en tant qu’ultime barrage de retenue à une reddition générale arabe face au diktat israélo américain.

Une crédibilité concrétisée par le fait que de tous les protagonistes du conflit, Hassan Nasrallah ne désertera jamais le champ de bataille, contrairement à ses contestataires sunnites: Saad Hariri, le chef du camp saoudo américain au Liban, planqué en Arabie saoudite, le chef politique du Hamas Palestinien, Khaled Mecha’al, planqué à Doha, à une trentaine de kms de la plus importante base militaire américaine du tiers-monde et le prédicateur Ahmad Al-Assir, la dague salafiste du Qatar sur le flanc du Hezbollah, intercepté à l’aéroport de Beyrouth, alors qu’il tentait de suivre l’exemple de son chef sunnite Saad Hariri, en voulant s’enfuir du Liban, pour échapper à ses forfaitures.

Une crédibilité dissuasive concrétisée enfin par le fait que la formation chiite est la seule instance arabe à proclamer son attachement effectif au combat pour la libération de la Palestine, matérialisé par ses combats contre Israël et son attachement à la célébration de la journée mondiale d’«Al Qods», commémorée chaque année le dernier vendredi du mois de Ramadan, en l’absence de la moindre participation sunnite, alors que la Palestine est dans sa très grande majorité peuplée de sunnites et d’une minorité chrétienne arabe, dont la population ne comporte aucun chiite; et que la responsabilité de la défense des Lieux Saints Musulmans incombe aux vingt pays arabes qui se réclament du sunnisme, la branche majoritaire de l’Islam.

Alors qu’Israël parachève la phagocytose de la Palestine, démarche ultime avant l’estocade finale, la reconnaissance d’Israël comme «État Juif», verrouillant ainsi toute revendication future des Palestiniens à un hypothétique «Droit au retour» sur la terre de leurs ancêtres, le Hamas, de même que les autres déclinaisons de la nébuleuse islamiste sunnite se sont curieusement engagés dans le combat anti Assad, plutôt que de se lancer à la reconquête de leur terre natale, la Palestine, en un tragique dévoiement de sa stratégie.

Nasrallah versus Bandar : KO Debout

Fruit d’une copulation ancillaire du Prince Sultan Ben Abdel Aziz avec une roturière d’extraction modeste, l’ancien «Great Gatsby» de la vie diplomatique américaine s’est imposé comme l’homme fort du Royaume du fait de la maladie d’une large fraction de l’équipe dirigeante frappée de pathologie handicapante.

Intronisé par le général David Petraeus, l’ancien chef du renseignement américain, Bandar passait pour être le nouvel homme providentiel de la stratégie saoudo américaine. Par cinq fois, toutefois, Bandar a mordu la poussière face Hassan Nasrallah, le contraignant à prendre le chemin de l’exil, entraînant dans sa chute l’ensemble de sa fratrie, son aîné, Khaled Ben Sultan, vice-ministre de la défense et propriétaire du journal «Al Hayat» et son cadet, Salman Ben Sultan, le chef opérationnel du PC conjoint islamo atlantiste à Amman.

Voir à ce propos les déclarations du général Welsley Clark, ancien commandant en chef de l’Otan (1997-2000): «Nos alliés et nous avons crée Daech pour combattre le Hezbollah». voir la vidéo sous-titrée en français :

En 2006, la riposte balistique victorieuse du Hezbollah libanais face à l’aviation israélienne, de même que la destruction du navire amiral de la flotte israélienne, ont semé la consternation dans le camp saoudo américain, fragilisant l’héritier politique du clan Hariri.

En 2007, la neutralisation du camp palestinien de Nahr el Bared, (Nord du Liban), en mettant hors circuit le chef de file des djihadistes Chaker Absi, à la solde de l’Arabie saoudite, a mis en échec le projet djihadiste d’en faire voulait une zone de non droit, en vue de parasiter le Hezbollah sur son arrière garde.

En 2008, l’affaire du réseau des transmissions stratégiques du Hezbollah s’est soldée par une capitulation en rase campagne de ses adversaires, particulièrement le chef druze Walid Joumblatt, à l’époque le fer de lance du clan Hariri.

Enfin en 2013-2014, les revers de Syrie se sont acccumulés en complément de la perte considérable représentée par l’assassinat de sa dague sécuritaire, le capitaine Wissam Hassan, chef de la section des renseignements des forces de sécurité intérieure libanaise, dynamité trois mois après la décapitation de la hiérarchie militaire syrienne.

Ce bilan ne tient pas compte de l’éradication de l’excroissance salafiste du Qatar, Ahmad al Assir, le 25 juin 2013, le jour même de la destitution déguisée de son commanditaire l’émir du Qatar, Cheikh Khalifa Ben Hamad Al Thani, à la date anniversaire du 13 me anniversaire du dégagement militaire israélien, sous l’effet des coups de butoir du Hezbollah.

Dernier intervenant sur le champ de bataille syrien, après les escouades de djihadistes de Tchétchénie à la Tunisie en passant par la Belgique, le Kosovo et la France, de même que les Moudjahidines Khalq, formation de l’opposition iranienne islamo marxiste, et le clan Hariri, le Hezbollah a brisé net la stratégie islamo-atlantiste, il écrabouillera au passage ses anciens compagnon d’armes, les soldats perdus du Hamas, dans la mémorable bataille des tunnels de Qoussyar: «Par ses brillantes performances non seulement à Qoussayr, à Lattaquieh et Homs, mais aussi dans sa contribution à la défense de la base aérienne de Menagh, (Nord Syrie), Hassan Nasrallah a bien mérité le titre de «Seigneur de la résistance», admettra le site nassérien du Caire.

Invincible à ce jour, artisan de deux dégagements militaires israéliens du Liban sans négociation ni traité de paix, ferme soutien du Hamas face aux offensive israéliennes, le Hezbollah demeure, n’en déplaise aux esprits chagrins, le phénomène politico-militaire majeure de l’histoire arabe contemporaine; l’ultime digue de retenue face au grand naufrage arabe, glanant au passage le titre envié de «sentinelle de l’indépendance libanaise»

Ni palace, ni limousine, le doigt sur la gâchette avec Israël en point de mire

Ni Palace, ni limousine, incorruptible dans un monde ruisselant de pétrodollars, cette figure marquante du monde arabo musulman force le respect de ses interlocuteurs par la retenue de son comportement, son sens de l’humour et une crédibilité à tout crin, sa marque de fabrique, son viatique pour l’éternité. «Al Wahd al Sadeq», la «promesse sincère» sera une promesse tenue.

Elle apportera, en 2007, la démonstration la plus éclatante de sa fiabilité en obtenant la libération du doyen des prisonniers arabes en Israël, le druze libanais Samir Kintar, au cours de la plus importante opération d’échange de prisonniers qui aboutit en outre à la restitution de la dépouille de Dalal Moughrabi, une résistante palestinienne tuée au cours d’une opération commando à l’intérieur du territoire israélien.

Ni port, ni aéroport, aucune route ni autoroute, pas la moindre ruelle, ni venelle ne rend hommage à celui qui porte en lui une part du destin du Liban et du monde arabe, un prescripteur essentiel de l’ordre régional. Aucun monument, aucune œuvre humaine pour immortaliser le passage sur terre de cet homme. Aucune trace, aucune autre trace que celle que l’histoire réservera à cet homme dont le passage réussi des Thermopyles, l’été 2006, au sud Liban sur le champ d’honneur de la résistance, a réanimé le souffle du monde arabe dans la reconquête de sa dignité.

Huit cent des siens ont péri cet été-là, l’arme à la main, pour que vive le Liban dans son intégrité territoriale et sa souveraineté nationale et que se maintienne vivante la revendication nationale palestinienne à un état indépendant.

Bulleurs occidentaux, ne vous égarez pas trop une fois de plus en de vaines recherches: «L’Islam des Lumières», c’est lui et non la cohorte des gérontocratiques pétro monarchies obscurantistes du Golfe.

Bulleurs occidentaux, ne vous méprenez pas, non plus: «L’Islam moderne», c’est lui et non cette cohorte de dictateurs bureaucratiques libidineux à propension dynastique.

Lui, le nouveau chef de file d’un nationalisme arabe revigoré, que vous avez tenté de démanteler depuis un demi-siècle, lui ce chiite minoritaire d’un monde arabe majoritairement sunnite, le digne héritier du sunnite Nasser, lui la sentinelle de l’indépendance libanaise.

Lui, et non ce véritable dindon de la farce de l’affaire afghane, Oussama Ben Laden, célébré par vous toute une décennie en tant que «combattant de la liberté» pour avoir détourné 50.000 combattants et vingt milliards de dollars pour faire le coup de feu contre les Russes en Afghanistan à des milliers de km du principal champ de bataille, la Palestine.

Lui, l’idole des jeunes et des moins jeunes, lui, le théologien de la libération sans successeur prédestiné, lui, Hassan Nasrallah, l’indomptable, l’homme qui n’a jamais pactisé avec ses ennemis, ni avec les ennemis de ses ennemis.

Lui, dont l’unique point de mire est Israël, dont il n’en détachera ni le regard ni la gâchette pour d’autres de vos mirages incertains, pour d’autres de vos cibles incertaines, pour aucune autre cible, aucun autre objectif que la libération du sol national et la sécurisation de l’espace national arabe.

Pour aller plus loin

Du Grand Moyen Orient au Nouveau Proche-Orient ou le conte d’une folie ordinaire. Par Roger Naba’a, Universitaire et philosophe libanais in «Liban: chroniques d’un pays en sursis» ouvrage co-écrit par Roger Naba’a et René Naba, Éditions du Cygne, 2007.

En partenariats avec www.madaniya.info