Archive pour facebook espionage

Dictature technologique: L’appli WhatsApp de Facebook espionne les usagers…

Posted in actualité, altermondialisme, colonialisme, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, Internet et liberté, militantisme alternatif, N.O.M, neoliberalisme et fascisme, politique et social, résistance politique, sciences et technologie, sciences et technologies, technologie et totalitarisme, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , on 19 mai 2019 by Résistance 71

Nous l’avons dit il y a longtemps et le répèterons sans cesse: vivons heureux, vivons cachés et débranchés !… La technologie moderne qui culmine avec la 5G se mettant en place n’est qu’un outil de contrôle et de destruction de nos vies, au sens social comme au sens physique du terme, la 5G est un projet eugéniste de génocide planétaire.

Une résistance efficace s’organise hors électronique, l’humain prime, l’humain sauvera l’humain et rien d’autre.

~ Résistance 71 ~

 

 

La vulnérabilité de WhatsApp ?… Soyons sérieux, Le Mossad possède et a créé WhatsApp pour les imbéciles (comme moi…)

 

Veterans Today

 

15 mai 2019

 

url de l’article original:

https://www.veteranstoday.com/2019/05/14/whatsapp-vulnerability-get-real-the-mossad-owns-and-created-whatsapp-for-idiots-like-me/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Note des éditeurs: Les révélations d’aujourd’hui que WhatsApp est hacké par la sécurité israélienne n’est pas vraiment une info. Des millions de personnes utilisent cette application pour téléphoner gratuitement sous WiFi dans le monde entier.

Les créateurs de cette app ont toujours eu des liens très étroits avec Israël mais lorsque Fakebook l’a achetée, le Zuckstein, ce fut totalement abandonné au renseignement militaire israélien (NdT: Shinbeth), pas le Mossad, mais ceci est un mot que certains pourront comprendre.

Des groupes comme l’EIIL / Daesh communiquent via Google, utilisent des vidéos YouTube (propriété de Google) et des écrans de communication pour faire passer des messages. Nous avons dénoncé cela il y a des années, un jour peut-être que la NSA le fera aussi.

Nous pensons que Google est l’EIIL / Daesh…

 

RT/Moscow: 

L’application WhatsApp messenger, propriété de Facebook, a été transformée en arme électronique afin de piéger les téléphones de ceux qui font campagne pour les droits de l’Homme, ainsi que d’autres dissidents, avec des logiciels espions israéliens, ce qui a déclenché un feu nourri contre le fabricant du programme.

Le groupe NSO vend ses produits aux gouvernements qui sont connus pour leurs violations outrancières des droits de l’Homme, leur donnant ainsi des outils de traçage des activistes et des critiques politiques. L’attaque sur Amnesty International fut la goutte d’eau.” a déclaré Danna Ingelton, directrice adjointe d’Amnesty Tech dans un communiqué lundi dernier. “Il est temps d’arrêter d’utiliser le groupe NSO et ses outils d’infiltration, d’intimidation et de réduction au silence de la société civile.

Amnesty, qui a été ciblée avec plusieurs autres avocats des droits de l’Homme par WhatsApp, travaille avec un groupe de citoyens israéliens et des groupes de protection légale sur une action en justice qui forcerait le ministère israélien de la défense à révoquer la licence d’exportation du groupe NSO, affirmant que le produit phare de l’entreprise, appelé Pégase, est dangereux et prône aux abus et que NSO le vend délibérément à des gouvernements répressifs.

Après avoir découvert la “vulnérabilité la semaine dernière, WhatsApp affirme travailler 24/24 pour développer une protection pour les utilisateurs, chose qui fut apparemment faite lundi. WhatsApp a aussi rapporté la chose au ministère de la justice américain, qui a refusé de faire tout commentaire au Financial Times. L’entreprise ne sait pas comment les quelques 1,5 milliards de personnes utilisant son App ont été affectées.

Les agresseurs ont installé Pégase sur les téléphones de leurs utilisateurs cibles au travers la fonction d’appel de WhatsApp, d’après l’entreprise. Les utilisateurs n’avaient même pas à répondre au téléphone pour être infectés. Pégase peut allumer la caméra et le microphone d’un utilisateur ciblé à la commande, espionner et utiliser la messagerie, tracer la géo-location, tout cela sans que la victime ne sache quoi que ce soit. Alors que l’entreprise affirme que Pégase n’est que pour l’utilisation de gouvernement, son site internet insiste sur le fait que sa mission est de “développer une technologie pour empêcher et enquêter sur le crime et le terrorisme”, NSO affirme sélectionner ses clients ; un certain nombre d’activistes et de défenseurs des droits de l’Homme au Moyen-Orient se sont retrouvés du mauvais côté de l’application et de l’attaque de Pégase. Amnesty International affirme que des activistes, journalistes, défenseurs des droits de l’Homme au Mexique ont été inquiétés, un employé, des activistes saoudiens, un activiste des droits de l’Homme aux EAU et même soi-disant le dissident saoudien Jamal Kashoggi dont les tortionnaires et tueurs utilisèrent l’application pour le suivre et le tracer, tous ces gens ont été des victimes de Pégase.

En aucun cas NSO serait impliquée dans le fonctionnement ou l’identification de cibles de sa technologie, qui est uniquement utilisée par des agences de renseignement ou autorités légales”, a dit NSO ajoutant que l’entreprise n’aurait pas la capacité technique de cibler des individus ou des organisations. AI n’est pas la seule organisation traduisant NSO en justice. Alaa Mahajne, une avocate de Jérusalem, se porte partie civile pour des citoyens mexicains et saoudiens ciblés par le logiciel. “C’est déconcertant mais pas surprenant que mon équipe ait été ciblée avec la même technologie que nous attaquons en justice”, a t’elle ajouté.

Rapporté il y a deux ans en Israël:

Comment WhatsApp expose vos données

WhatsApp, service de messagerie propriété de Facebook, chiffre (code) les messages des utilisateurs, mais un développeur de logiciel a découvert des utilisateurs partageant des liens internet pouvant exposer des données personnelles.

Un des avantages majeurs du service de messagerie texte, photo, audio, et vidéo de WhatsApp est son chiffrage des messages d’un bout à l’autre de la chaîne de transmission. L’appli, propriété de Facebook, n’offre pas nécessairement le service le mieux protégé, mais cette caractéristique est un avantage majeur pour un service de messagerie qui est le plus largement utilisé de par le monde. L’encryptage peut permettre la protection des messages d’être hacké par des particuliers ou des gouvernements, mais il est devenu apparent cette semaine que la façon dont WhatsApp gère les liens avec les sites internet envoyées sur l’application expose les données des utilisateurs.

Ce point faible fut d’abord dévoilé cette semaine par un développeur de logiciel gardant l’anonymat, répondant au pseudonyme de “mulander” sur Twitter, après que cette personne ait remarqué quelque chose de bizarre lorsqu’elle examina la fonction du serveur pour son blog. Il se passe que lorsque quelqu’un tape des adresses de sites internet sur l’application, WhatsApp envoie l’adresse au serveur du site désiré lettre par lettre. Ceci donne à l’utilisateur un pré-visionnage plus rapide de la page demandée, mais cela provoque aussi un défaut dans la sécurité du message…

Facebook n’a pas encore répondu à la demande du journal Haaretz à ce sujet.

 


Résistance universelle à la tyrannie…

Technologie cybernétique et totalitarisme: Il est temps de démanteler Google, Facebook, Twitter et consorts (Veterans Today)

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« jigsaw » = puzzle

 

Reconnaître la menace : Il est temps d’en finir avec Google, Facebook, pas l’Iran

 

Gordon Duff

 

28 juillet 2018

 

url de l’article:

https://www.veteranstoday.com/2018/07/28/recognizing-threats-time-to-finish-off-facebook-not-iran/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Introduction:  Pendant des années, des personnes ont cru être les cibles d’hélicoptères noirs sans marquage, de micro-ondes et d’ondes sonores dirigées sur leur habitat, de hacking, de filatures, de trolls et pire, d’attaques visant leur intégrité physique, d’empoisonnement, de cancer induit. Tout cela est vrai, Ce billet ne sera pas une discussion sur ces sujets, mais sur le rôle que Facebook et les médias sociaux jouent sur l’identification des “gens d’influence” et sur le contrôle de leur vie.

C’est le terme utilisé pour les personnes qui sont au centre de groupes sociaux, de personnes qui démontrent une certaine aura, un certain leadership ou une certaine originalité. Elles sont identifiées, l’ont toujours été, recrutées, ciblées, d’abord à petite échelle dans les années 1940 et aujourd’hui, au travers de recherches dans les médias sociaux et par Intelligence Artificielle (IA).

Ceux qui influencent sont soumis à des expériences, des tortures, et des programmes de contrôle de leur esprit.  Nous avons une ample documentation sur ces programmes (NdT: MK Ultra et autres…), tous très secrets, au cours des années 1970 (NdT: Naomi Klein trace un horrible portrait de ces pratiques au Canada avec le programme psychiatrique secret géré par la CIA à l’université McGill de Montreal par exemple dans son livre “La thérapie du choc”…)

Ecrire ceci est un avertissement pour certains et une menace contre d’autres. Nous l’avons vraiment cette information. A bon entendeur…

Ainsi, vous êtes attaqués. Avertir les gens au sujet de contrôle psychologique et de manipulation par des organisations qui, elles-mêmes, manipulent et induisent la peur par le moyen des médias de l’information sous contrôle, Hollywood et surtout de nos jours, par le contrôle des médias sociaux, ne peut-être qu’ironique.

En son cœur résident Facebook, Google, la moitié des entreprises de la Silicon Valley sous la gestion du Mossad et son unité Unit 8200, les médias, l’ensemble du truc.

Nous ne parlons pas juste des plus évidents comme Fox News ou InfoWars/Stratfor mais aussi de CNN comme “opposition contrôlée”, MSNBC et tout le reste.

Derrière tout ça, Wikipedia, la machine à diffamation ; Wikileaks, la “blanchisserie du mensonge” du Mossad et l’État très profond. 

Commençons:

Facebook a perdu 124 milliards de dollars la semaine dernière et les investisseurs se sauvent. C’est le plus gros coup contre son fric que le renseignement israélien a dû subir jusqu’ici, la plus grande menace jusqu’ici à leur domination de la population des Etats-Unis psychologiquement accroc et handicapés par les gadgets électroniques.

Il n’y aura aucune liberté tant que ces ustensiles de contrôle ne soient pas saisis, Google et Facebook brisés, démantelés et ceux responsables de bien pire qu’une invasion soient traînés devant la justice.

Il y a quelques années, nous identifions que quelque chose de mal se passait à Facebook, ou comme on l’appelle à VT “FakeBook” (NdT: jeu de mot, “fake” voulant dire “faux” en anglais). Nous pensons que cette entreprise a toujours eu l’intention :

  1. D’être un appareil d’espionnage géant pour le renseignement israélien et la “Kosher Nostra” ou comme la nomme ici James Preston la “Mafia Rothschild Kazhare” ou “MRK”.
  2. D’être une fraude traditionnelle “d’auto-financement” du Mossad, une supercherie.

Nous avions initialement reconnu que la mutation de “My Space” au moyen de quelques développements et un énorme soutien de la part d’Hollywood et des médias de désinformation, puait à 10km à la ronde. Ce ne fut pas juste pour la collecte de données mais la création d’un mécanisme d’IA afin de générer des dizaines de milliers et plus de faux comptes afin d’alimenter et de manipuler les opinions publiques dans le monde, le mélange d’une “addiction à un gadget”, d’une censure de masse et de la dissémination constante de rumeurs fabriquées par des IA, de campagnes de diffamation et de “pornographie de la peur”.

Le flot de revenus de Facebook n’était que pure fantaisie, une mise en valeur de 1000 milliards de dollars fabriquée depuis la construction de 100 millions de faux utilisateurs et le verbiage inepte de gens les plus improductifs et les plus obtus de la planète.

Le fric n’existait tout simplement pas.

A petite échelle, nous avions un groupe d’étude pour tracer les identités des trolls de Facebook, certains de listes du FBI, d’autres de listes soumises au congrès des Etats-Unis, d’autres encore de nos propres recherches. Les schémas de construction étaient là et tout cela puait à plein nez la fabrication par IA, la “clameur publique” instantanée ou pire, la filature, le trollage, le ciblage et la guerre psychologique contre des milliers d’Américains et autres, tous attaqués pour leurs convictions ou simplement à titre expérimental, en poussant beaucoup au suicide.

Nous avons identifié des méthodologies issues de programmes de la CIA dans les années 1970 et maintenant utilisés pour “radicaliser” au moyen de peurs et de haines manipulées, le tout “fait sur mesure” et hautement basé sur des détails de profil des individus.

De là commencèrent les attaques, ciblant des groupes identifiés, basées sur une série de profils tout comme dans le manuel d’interrogatoires KUBARK de la CIA, alimentant les infos, des rumeurs par courriers électroniques, des posts et des commentaires en provenance de faux utilisateurs, vrais comptes d’IA et pire.

Par “pire”, je veux dire que beaucoup d’utilisateurs ont été manipulés vers des relations et des amitiés en ligne ayant de fausses identités générées par IA.

Aidant en cela sur toute la ligne fut Google Corporation. Il y a quelques années, Google s’est militarisée lorsqu’elle ajouta le voyou de la Maison Blanche de Bush, Jared Cohen, dont le “plan d’affaire” était d’être le “vrai George Soros”, créant une énorme organisation de “changement de régime”.

Jigsaw (Puzzle)

Voici comment ils recrutent des activistes en association avec Twitter, Facebook et YouTube. Leur projet qui a eu le plus de succès jusqu’à présent est sans conteste l’EIIL ou Daesh, État Islamique.

L’organisation Jigsaw de Google est un mélange d’entreprises de médias sociaux, de fournisseurs de technologie et d’accès internet et de contractants militaires “cinétiques”. Jigsaw, c’est l’assassinat par drone, Jigsaw gère les “Casques Blancs” en Syrie, le MEK en Irak et en Iran et les Gulanites en Turquie.

Jigsaw gère le centre de contrôle MOC à Amman en Jordanie et opère au Yémen contre l’alliance Houthi qui défend la nation contre l’agression saoudienne, israélienne et américaine.

Jigsaw gère quelques planques clandestines de Idlib en Syrie vers Bari en Italie en passant par l’Azerbaïdjan, et vers France où cette organisation transporte de faux djihadistes et des armes vers des théâtres d’opérations “à la demande” qui ressemblent aux opérations des attentats du marathon de Boston et du flingage de Las Vegas.

Rien de tout cela ne pourrait se faire à cette échelle et de la façon dont nous le voyons. Admettez-le. Nous savons tous, au fond de nous-mêmes, ou suspectons grandement que cette cacophonie sans fin de mises en scène d’attentats faux-drapeaux a un thème central et centralisé.

Maintenant avec Google et Facebook profondément impliqués dans la définition même de la “vérité” et de la “réalité”, parce que, et oui, ils ont eux-mêmes inondé le monde de propagande et de supercheries, la menace n’a jamais été aussi grande.

Il faut les démanteler, il est plus que temps de se séparer de ces Google, Facebook et YouTube.

Chaque mot que vous tapez sur chacune de ces entités est acheminé vers un programme d’IA qui offre votre vie à des êtres, réels ou de silicone, dont le seul but est de vous détruire, vous et tout ce qui vous est cher.

Chaque site internet qui les inclut, chaque pub Google, chaque click que vous faites sous leur contrôle est un clou supplémentaire dans votre cercueil.

= = =

Article connexe: « Les liaisons troubles de Julian Assange (Wikileaks) et Alex Jones (InfoWars)… »

Facebook, réseaux sociaux et Nouvel Ordre Mondial… Éteignez vos portables et rallumez vos cerveaux !

Posted in actualité, altermondialisme, désinformation, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, Internet et liberté, média et propagande, militantisme alternatif, N.O.M, neoliberalisme et fascisme, politique et lobbyisme, politique et social, résistance politique, sciences et technologies, technologie et totalitarisme, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , on 29 décembre 2017 by Résistance 71

Nous l’avons déjà dit et le répèterons sans cesse: sortir de l’oppression oligarchique généralisée passe inévitablement pas sortir de ces merdes de “réseaux sociaux” qui ne sont que des machines à espionner et manipuler.

La mise en esclavage moderne est subtile, elle consiste à laisser les gens se mettre eux-mêmes les chaînes et les entretenir pour leurs maîtres ; ces chaînes aujourd’hui sont la dette, la dépendance envers la technologie, l’électronique et les gadgets parfaitement inutiles (comme fesse bouc, touiteur et autres inepties du style) et qui quand on analyse bien, comme le fait cet article, sont tous contrôlés en amont par la même clique de despotes et de malfaisants.

Pour ceux qui cherche toujours une résolution à prendre pour 2018, que pensez-vous de ceci: virez toutes ces merdes de votre vie, éteignez TV, portables et autres outils de propagande de masse et… rallumez votre cerveau.

Pensez à ceci: chaque information, chaque moment que vous passez sur ces pseudo-réseaux sociaux renforce vos chaînes ou crée de nouveaux maillons.

Pour résoudre un problème encore faut-il admettre qu’il y en ait un… Ce qui est décrit dans l’article ci-dessous n’est pas propre à l’Inde ou aux Etats-Unis, c’est partout !

Il est temps d’agir et pour bien des choses, l’action passe par un simple NON ! Réfléchissez et agissez !

Qu’on se le dise..

~ Résistance 71 ~

 

Comment une cellule secrète de Facebook manipule les opinions publiques

 

Shelley Kasli

 

28 décembre 2017

 

Source de l’article en français: http://www.voltairenet.org/article199197.html

 

Que peuvent bien avoir en commun : l’AfD (Alternative pour l’Allemagne), Rodrigo Duterte, Mauricio Macri, Narendra Modi, Barack Obama, le Parti national écossais et Donald Trump ? Ils ont tous basé leur campagne électorale sur les conseils avisés de Mark Zuckerberg. En s’appuyant sur le cas des élections en Inde, Shelley Kasli révèle la manière dont Facebook manipule les processus démocratiques.

Un article récent de Bloomberg a révélé comment une cellule secrète de Facebook a permis la création d’une armée de Trolls [1] à la faveur de nombreux gouvernements de par le monde, y compris en Inde, sous forme de propagande numérique visant à manipuler les élections [2].

Sous les projecteurs, suite au rôle qu’a joué son entreprise Facebook comme plate-forme de propagande politique, son co-fondateur, Mark Zuckerberg, a riposté, déclarant que sa mission transcendait les clivages partisans.

Mais il se trouve, en réalité, que Facebook n’est pas un simple spectateur en matière politique. Ce qu’il ne dit pas, c’est que sa compagnie travaille activement en collaboration avec des partis et des dirigeants incluant ceux qui utilisent la plate-forme pour étouffer leur opposition —parfois avec l’aide de nombreux Trolls qui propagent des contrevérités et des idéologies extrémistes [3].

Cette initiative est menée depuis Washington par une équipe très discrète de Facebook, spécialisée dans les questions de politique globale, avec à sa tête : Katie Harbath, l’ancien stratège numérique du camp Républicain qui a travaillé en 2008 sur la campagne présidentielle de l’ancien maire de New York, Rudy Giuliani, ainsi que sur les élections indiennes de 2014.

Depuis que Facebook a engagé Harbath pour diriger cette cellule secrète, trois années se sont écoulées, durant lesquelles son équipe a voyagé aux quatre coins de la planète (notamment en Inde). Elle a aidé des dirigeants politiques en mettant à leur disposition les puissants outils numériques de la compagnie prenant la forme d’une véritable armée de Trolls à des fins de propagande.

En Inde, et dans de nombreux autres pays, les employés de cette cellule se sont retrouvés de facto agents de campagnes électorales. Et une fois un candidat élu, il arrive à la compagnie de superviser des fonctionnaires ou de fournir une aide technique en matière de diffusion numérique lors de rencontres officielles entre chefs d’États.

Aux États-Unis, des employés de cette cellule ont travaillé sur le terrain durant la campagne de Donald Trump. En Inde, la compagnie a favorisé la présence sur le net du Premier ministre Narendra Modi, qui a aujourd’hui plus de fans sur Facebook que n’importe quel autre dirigeant politique mondial.

Au cours des meetings de campagne, on retrouve des membres de l’équipe de Katie Harbath aux côtés de responsables commerciaux du secteur publicitaire de Facebook ayant pour rôle d’aider la compagnie à profiter financièrement de l’attention particulière suscitée par les élections auprès des masses. Ils forment des politiques et des dirigeants à la création d’une page Facebook pour leur campagne qu’ils authentifient à l’aide d’une encoche bleue, à l’utilisation optimale de la vidéo afin de susciter l’adhésion, ainsi qu’au choix des slogans publicitaires. Une fois ces candidats élus, leur collaboration avec Facebook permet à la compagnie d’étendre de manière conséquente son influence sur le plan politique, comme la possibilité de contourner la loi.

Le problème est exacerbé lorsque Facebook se pose comme pilier de la démocratie de façon anti-démocratique. Freedom House, une pseudo-ONG basée aux États-Unis, militant pour la démocratie dans le monde [4], rapporte en novembre dernier qu’un nombre grandissant d’États « manipulent les réseaux sociaux afin de saper les fondements de la démocratie » [5]. Cela se traduit par des campagnes de diffamation, de harcèlement ou de propagande, discrètement soutenues par le gouvernement, visant à imposer sa version des faits, réduire la dissidence au silence et renforcer le pouvoir.

En 2007, Facebook a ouvert son premier bureau à Washington. L’élection présidentielle qui a eu lieu l’année suivante a vu l’avènement du premier « président Facebook » en la personne de Barack Obama, qui, avec l’aide de la plate-forme a pu atteindre des millions de votants au cours des semaines précédant les élections. Le nombre d’utilisateurs de Facebook a explosé concomitamment aux soulèvements des « printemps arabes » qui ont eu lieu au Moyen-Orient en 2010 et 2011, mettant en évidence l’immense influence qu’exerce la plate-forme sur la démocratie.

Au cours de la période où Facebook a choisi Katie Harbath, l’ancien soutien de Giuliani, pour diriger sa cellule politique, les élections devenaient un sujet incontournable sur les réseaux sociaux. Facebook a commencé progressivement à être impliqué dans des situations d’enjeu électoral partout dans le monde.

Facebook s’est associé à certains partis politiques parmi les plus controversés au monde tout en faisant fi du principe de transparence. Depuis 2011, la compagnie réclame auprès de la Commission électorale fédérale US une dérogation à la loi exigeant la transparence en ce qui concerne la promotion d’un parti politique, ce qui aurait pu l’aider à éviter la crise actuelle concernant des dépenses publicitaires russes en amont des élections de 2016.

Les relations entre la compagnie et les gouvernements restent compliquées. Facebook a été mis en cause par l’Union Européenne pour avoir laissé l’islamisme radical prospérer sur son réseau. La compagnie vient juste de publier son rapport de transparence expliquant qu’elle ne fournira aux gouvernements de données relatives à ses utilisateurs que si cette demande est légalement justifiée ; dans le cas contraire, elle n’hésitera pas à avoir recours à la justice [6].

Des armées de Trolls en Inde

Le marché indien est sans doute le plus porteur aujourd’hui pour Facebook, surpassant celui des États-Unis. Le nombre d’utilisateurs y croît deux fois plus vite ; sans tenir compte des 200 millions d’Indiens qui utilisent le service de messagerie WhatsApp, soit plus que partout ailleurs dans le monde.

À l’époque des élections indiennes de 2014, Facebook avaient déjà travaillé pendant plusieurs mois sur diverses campagnes. Modi a grandement profité du soutien de Facebook et de WhatsApp pour recruter des volontaires qui, à leur tour, ont répandu le message sur les réseaux sociaux. Depuis son élection, son nombre d’abonnés a augmenté de 43 millions ; deux fois plus que celui de Trump.

Dans les semaines qui ont suivi l’élection de Modi, Zuckerberg et son directeur d’exploitation Sheryl Sandberg se sont tous deux déplacés en Inde dans le but de développer un projet controversé concernant un service internet gratuit qui, provoquant de vives protestations, a finalement dû être abandonné. Katie Harbath et son équipe sont aussi venus en Inde animer des cessions de formation auxquelles ont participé plus de 6 000 hauts-fonctionnaires.

À mesure que Modi voyait son influence grandir dans les réseaux sociaux, ses abonnés se sont lancés, sur Facebook et WhatsApp, dans une campagne de harcèlement de ses rivaux politiques. L’Inde est devenu un foyer de désinformation, avec notamment la propagation d’un canular qui a conduit à des émeutes causant la mort de plusieurs personnes. Le pays est aussi devenu un endroit extrêmement dangereux pour les partis d’opposition et les journalistes.

Cependant, il n’y a pas que Modi ou le Parti du peuple indien (BJP) qui ont été amenés à utiliser les services proposés par Facebook. La compagnie prétend mettre à dispositions les mêmes outils et services pour tous les candidats, quelle que soit leur orientation politique, ainsi qu’aux groupes de la société civile plus discrets.

Ce qui est intéressant, c’est que Mark Zukerberg lui-même veut devenir président des États-Unis et s’est ainsi déjà attaché les services de David Plouffe (conseiller de campagne de Barack Obama en 2008) puis de Ken Mehlman (conseiller de campagne de George Bush Jr en 2004). Il travaille actuellement avec Amy Dudley (ancien conseiller du sénateur Tim Kaine), Ben LaBolt (ancien attaché de presse de Barack Obama) et Joel Benenson (ancien conseiller de campagne d’Hillary Clinton en 2016) [7].

La manipulation des émotions par Facebook

Une étude parue en 2014 intitulée : La mise en évidence expérimentale d’un phénomène de contagion émotionnelle de grande ampleur via les réseaux sociaux [8] a étudié le ratio entre les messages positifs et négatifs vus par 689 000 utilisateurs Facebook. Cette expérience, qui s’est déroulée entre le 11 et le 18 janvier 2012, a tenté d’identifier des effets de contagion émotionnelle en modifiant le poids émotionnel des informations diffusées aux utilisateurs ciblés. Les chercheurs concluent avoir mis en évidence pour la première fois « la preuve que les émotions peuvent se propager à travers un réseau informatique, [même si] les effets liés à ces manipulations restent limités ».

Cette étude a été critiquée à la fois pour ses fondements éthiques et méthodologiques. La polémique s’intensifiant, Adam Kramer, un des principaux instigateurs de ces recherches et membre de l’équipe responsable des données de Facebook, a défendu cette étude dans un communiqué de la compagnie [9]. Quelques jours plus tard, Sheryl Sandburg, directrice d’exploitation de Facebook, a prononcé une déclaration [10], lors de son voyage en Inde. Au cours d’un événement organisé par la Chambre de commerce à New Delhi, elle a déclaré : « Cette étude s’est faite dans le cadre des recherches en cours menées par les entreprises pour tester différents produits, ni plus ni moins. La communication à ce sujet a été très mauvaise et nous nous en excusons. Nous n’avons pas voulu vous contrarier ».

Ainsi donc, pour quel nouveau produit révolutionnaire Facebook a-t-il conduit des expérimentations psychologiques visant à manipuler émotionnellement ses utilisateurs ? Ces produits révolutionnaires sont des armées de Trolls numériques à des fins de propagande qui diffusent des informations mensongères comme une trainée de poudre afin d’aider ses clients pendant les élections.

Peu après, le 3 juillet 2014, USA Today rapporte que le groupe EPIC, qui milite pour le respect de la vie privée des citoyens, a déposé une plainte officielle à la Commission fédérale du Commerce stipulant que Facebook a enfreint la loi en menant une recherche sur les émotions de ses utilisateurs sans leur consentement, ni même les informer [11]. Dans sa plainte, l’EPIC prétend que Facebook a trompé ses usagers en conduisant secrètement une expérience psychologique sur leurs émotions : « Au moment de l’expérience, Facebook n’a pas fait état dans sa politique d’utilisation des données que les informations concernant ses utilisateurs seraient amenés à être utilisées à des fins expérimentales. Facebook a aussi omis d’informer ses usagers que ces informations seraient communiquées à des chercheurs ». La majorité des cobayes pour ces expériences de manipulation émotionnelle étaient indiens [12].

La plupart d’entre nous ne prête pas vraiment attention à ce qui est posté sur les réseaux sociaux et la majorité de ce que l’on voit est plutôt inoffensif. Du moins, c’est l’apparence que cela prend à première vue. La vérité est que ce que nous postons sur le net a un impact effrayant. Selon une recherche récente menée conjointement par le Laboratoire national du Nord-Ouest pacifique et l’université de Washington, le contenu que l’on poste sur les réseaux sociaux pourrait être utilisé par un logiciel afin de prédire des événements futurs — peut-être même le prochain Premier ministre indien.

Dans un papier qui vient d’êre publié par ArXiv, une équipe de chercheurs a découvert que les réseaux sociaux peuvent être utilisés dans le but de « repérer et de prédire des événements dans le monde réel » [13]. L’analyse de Twitter peut prédire avec précision des troubles sociaux, par exemple, lorsque des personnes utilisent certain hashtags pour discuter certains problèmes avant que leur colère ne se répande dans le monde réel.

L’exemple le plus connu de ce phénomène est survenu lors des printemps arabes, lorsque des signes évidents de protestations et de soulèvements imminents ont été repérés sur le net les jours précédant la descente des gens dans les rues.

L’inverse est aussi vrai, signifiant que la colère peut aussi être générée par les réseaux sociaux et une fois qu’elle atteint un niveau optimal être déversée sur des événements de la vie réelle comme on peut le voir depuis au moins deux ans déjà en inde avec des cas de lynchages collectifs et autres.

Comment fonctionne l’industrie de la désinformation en Inde

En Inde, une gigantesque industrie de la désinformation a émergé, exerçant une influence bien supérieur au traditionnel discours politique et pouvant potentiellement devenir un problème sécuritaire à l’image des printemps arabes si elle n’est pas maîtrisée. Au moment où le débat sur le lynchage fait rage en Inde, il faut bien comprendre que de tels incidents n’auraient pas eu aussi rapidement un tel impact si la jeunesse n’avait eu accès à Facebook, Twitter, Youtube, et autres réseaux sociaux qui permettent à cette industrie de la désinformation de gérer et partager de faux montages vidéos et de la fausse information. Le phénomène de lynchage apparu depuis quelques années est une conséquence directe de cette industrie de la propagande qui se répand des réseaux sociaux vers le monde réel.

Ceci prend une tout autre ampleur maintenant qu’il a été révélé que Facebook & WhatsApp ont comploté avec l’establishment en créant « une armée de Trolls » à des fins de propagande numérique, engendrant des violences sur le sol indien. C’est un cas typique de terrorisme. Ce dernier est défini comme « l’utilisation systématique de la terreur ou de la violence par un individu ou un groupe à des fins politiques ». Dans le cas présent, ce terrorisme est perpétré par une compagnie étrangère (Facebook) sur le sol indien par le biais d’une guerre numérique de (dés)information. Qu’attendons-nous pour réagir à de tels actes ?

Une campagne de désinformation a été menée au cours des élections présidentielles états-uniennes. Elle fait parti intégrante de la campagne officielle elle-même menée en collaboration avec des entreprises de pointe. Cette même méthode a aussi été utilisée pour orienter le débat sur le Brexit. À l’heure où nous parlons, cette vaste entreprise de désinformation étend ses tentacules en Inde. De nombreux sportifs de renom, des célébrités, des économistes, des politiciens en ont déjà été victimes en disséminant du contenu fallacieux. C’est une dangereuse tendance qui devrait être surveillée de près par nos services de Renseignement afin de prévenir de futurs désastres.

Voici succinctement comment tout cela fonctionne. De nombreux sites et portails web de légitimité et financement divers reçoivent des publicités flottantes. Des contenus bien spécifiques sont créés pour différentes catégories de personne basés sur leur région, leur idéologie, leur âge, leur religion… qui sont mélangés à une vaste quantité de contenu érotique noyant le véritable objectif. Ce contenu fallacieux est ensuite injecté dans le réseau social et des groupes spécifiques sont ciblés par le biais d’outils analytiques développé par des entreprises de pointe. À mesure que cette fausse information se répand, elle acquiert petit à petit sa dynamique propre et finit par être reprise par une personnalité quelconque — célébrité, politicien et même parfois un journaliste. Ce qui advient ensuite est pure folie.

Que ce soit par choix ou par ignorance, les médias dominants commencent à diffuser ce tissu de mensonges, consacrant l’intégralité de leurs revues de presse à l’analyse de ces fausses informations : qui a dit quoi et pourquoi et bla bla bla… au lieu de chercher à vérifier l’authenticité de ces dernières. Du fait du caractère sensationnel de ces canulars et aussi parce qu’ils sont relayés par des personnalités influentes, cette vision faussée du monde va se répandre dans le monde réel, pour témoins les victimes de lynchage. Sans contrôle, ce phénomène de désinformation pourrait contaminer toute l’opinion publique. Nous arriverons à un moment où il sera quasiment impossible de distinguer le vrai du faux, le fait de la fiction, avec la société tout entière se radicalisant en différentes factions opposées sur la base de mensonges.

Facebook et les élections indiennes

À l’époque des élections indiennes de 2014, un article de presse titrait « Facebook peut-il influencer le résultat de l’élection indienne ? ». Sous ce titre figurait un iceberg — Si Facebook est en mesure de modifier de modifier nos émotions et de nous faire voter, de quoi d’autre est-il capable ? [14]

Étonnamment, la Commission électorale indienne elle-même a signé un partenariat avec Facebook portant sur le recensement des votants pendant le processus électoral [15]. Le Dr. Nasim Zaidi, commissaire en chef de la commission électorale (ECI), a déclaré : « Je suis heureux d’annoncer que la Commission électorale indienne va lancer une procédure spéciale destinée à enrôler les non-votants et plus particulièrement ceux qui n’ont jamais voté. Ceci représente un pas en avant vers la réalisation de la devise de l’ECI “Aucun citoyen laissé-pour-compte”. Parti prenant de cette campagne, Facebook diffusera un rappel en différents dialectes indiens visant à rappeler l’échéance électorale à tous les utilisateurs Facebook d’Inde. J’invite tous les citoyens électeurs à s’inscrire et à voter ; c’est à dire reconnaître ses droits et assumer ses devoirs. Je suis convaincu que Facebook va donner une nouvelle ampleur à la campagne de recensement électorale initiée par la Commission et encourager de futurs votants à participer au processus électoral et à devenir des citoyens indiens responsables ».

Les 17 principales agences de Renseignement US ont émis de sérieuses réserves quant à l’impact de ce phénomène de désinformation sur leur processus électoral et leur société. Selon un centre de recherche en statistique, une majorité d’États-uniens (un spectaculaire 88 %) pense que la diffusion de fausses nouvelles porte préjudice à leur perception de la réalité quotidienne [16]. Et nous, en Inde, nous dirigeons vers un scénario encore plus catastrophique que cela. Pourquoi ? Parce qu’à l’inverse de l’Inde, le gouvernement états-unien et la communauté du Renseignement a publiquement fait état du problème et travaillé à une solution face à cette menace. L’Inde peut-elle faire de même avec Facebook ayant le nez dans les affaires internes du pays ?

On met en place toutes sortes de commissions, des auditions sénatoriales sont programmées pour mettre à jour cette affaire et de nouvelles cellules sont créés pour contrer efficacement cette menace envers la société. Pendant qu’une enquête est menée sur le rôle de Facebook dans l’élection présidentielle états-unienne, on porte peu d’attention à la manière dont la cellule secrète de Facebook a influencé les élections indiennes. À la lumière de ces révélations, une investigation rigoureuse devrait être menée quant l’impact de Facebook sur les élections indiennes. Il est évident que pour ce faire, le gouvernement doit tout d’abord reconnaître l’existence de cette industrie de la désinformation afin de pouvoir agir contre elle.

En compagnie de Facebook, American Microchip Inc. et le Japonais Renesas engagés pour pirater le code secret EVM (banque de données utilisateurs) devraient être sous le coup d’une enquête pour interférence avec les élections indiennes ainsi que tous ceux qui ont comploté avec eux. Ce serait une grave erreur de prendre cette menace, liée à l’intrusion d’entreprises étrangères dans le processus électoral indien, à la légère [17].

[1] En argot Internet, un Troll désigne ce qui vise à générer des polémiques. Il peut s’agir d’un message (par exemple sur un forum), d’un débat conflictuel dans son ensemble ou de la personne qui en est à l’origine.

[2] “How Facebook’s Political Unit Enables the Dark Art of Digital Propaganda”, Lauren Etter, Vernon Silver & Sarah Frier, Bloomberg, December 21, 2017.

[3] “India’s Fake News Industry & Mob Lynchings”, Great Game India News, July 6, 2017.

[4] « Freedom House : quand la liberté n’est qu’un slogan », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 7 septembre 2004.

[5] “Freedom on the Net 2017. Manipulating Social Media to Undermine Democracy”, Freedom House, November 14, 2017.

[6] “Facebook Transparency Report 2017”, Facebook, January 2017.

[7] « Mark Zuckerberg possible futur président des États-Unis », Réseau Voltaire, 3 août 2017.

[8] “Experimental evidence of massive-scale emotional contagion through social networks”, Adam D. I. Kramer, Jamie E. Guillory & Jeffrey T. Hancock, Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America (PNSA), Vol 111, #24, July 17, 2014.

[9] “The Author of a Controversial Facebook Study Says He’s ‘Sorry’”, Stephanie Burnett, Time, June 30, 2014.

[10] “Facebook still won’t say ’sorry’ for mind games experiment”, David Goldman, CNN, July 2, 2014.

[11] “Privacy watchdog files complaint over Facebook study”, Jessica Guynn, USA Today, July 3, 2014.

[12] “Facebook apologises for psychological experiments on users”, Samuel Gibbs, The Guardian, July 2, 2014.

[13] “Using Social Media To Predict the Future : A Systematic Literature Review”, Lawrence Phillips, Chase Dowling, Kyle Shaffer, Nathan Hodas & Svitlana Volkova, ArXiv, June 19, 2017.

[14] “If Facebook can tweak our emotions and make us vote, what else can it do ?”, Charles Arthur, The Guardian, June 30, 2014.

[15] “Election Commission of India partners with Facebook to launch first nationwide voter registration reminder”, Facebook, June 28, 2017.

[16] “Many Americans Believe Fake News Is Sowing Confusion”, Michael Barthel, Amy Mitchell & Jesse Holcomb, Pew Research Center, December 15, 2016.

[17] “Are Indian Elections Hacked By Foreign Companies ?”, Shelley Kasli, Great Game India News, December 17, 2017.

Technologie et nouvel ordre mondial: Exode d’utilisateurs de chez Facebook suite aux problèmes de divulgation de données privées…

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11 Millions d’usagers abandonnent Facebook

Des usagers stoppent l’utilisation de Facebook à cause de sérieuses préoccupation concernant les données privées

 

Julie Wilson


 

17 Septembre 2013

 

url de l’article:

http://www.infowars.com/11-million-users-abandon-facebook/print/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

A new report by the Daily Mail revèle que les utilisateurs de Facebook abandonnent le géant du média social à un rythme sans précédent à cause des problèmes de divulgation de données privées.

Une nouvelle recherche montre que Facebook a perdu un total de 11 millions d’utilisateurs, 9 millions aux USA et 2 millions en GB. Les chercheurs de l’université de Vienne ont analysé 600 utilisateurs et ont trouvé qu’ils quittaient le média pour ces raisons particulières:

Données privées: 48,3%
Dissatisaction générale: 13,5%
Pauvres niveaux de discussion: 12,6%
Peur de devenir accroc au média: 6%

Les études montrent que la majorité des utilisateurs qui abandonnent le réseau sont des hommes mûrs.

Facebook, parmi d’autres géants de la technologie, a été observé de manière répétitive pour son manque de respect de la vie privée de ses utilisateurs, incluant le fait de donner des infos personnelles de milliers d’utilisateurs au gouvernement. En août, InfoWars avait révélé que Facebook avait soumis les informations d’environ 38 000 de ses utilisateurs de 74 pays différents pendant la première moitié de 2013.

Plus de la moitié des requêtes de divulgation de données émergeaient des Etats-Unis. Les géants du tech sont incapables de révéler les chiffres absolus du nombre de requêtes qu’ils ont donné parce que le gouvernement leur interdit de le faire. Quoi qu’il en soit, des compagnies comme Google, Microsoft, Facebook, Yahoo ont formé une alliance unique et luttent contre cela.

Cette alliance technique met la pression sur la cour du Foreign Intelligence Surveillance (FISA) en faisant des demandes de divulgation publique de détails sur les requêtes secrètes du réseau de renseignement national, au lieu de juste publier des approximations.

“Nous pensons qu’il y a plus d’information que le public a le droit de savoir et cela aiderait à alimenter un débat informé afin de savoir si les programmes de sécurité du gouvernement équilibrent justement les besoins de garder des informations privées tout en maintenant la sécurité publique.” A dit le conseiller gééral de Facebook Colin Stretch.

“Le comité éditorial du magazine Cyberpsychology, comportement et mise en réseau social, qui a publié les recherches a dit: “En considérant les histoires importantes comme celle de Wikileaks et les révélations au sujet de la NSA et des rapports de surveillance, les citoyens deviennent de plus en plus concernés par le problème de la sécurité des données privées”, a rapporté Mail Online.

Facebook a aussi été sous la loupe au sujet de sa mise à jour récente de la “déclaration des droits et des responsabilités”, qui dit que le profil de données des utilisiteurs, incluant la photo mis en profil, le nom et les informations personnelles “peuvent apparaîtrent comme une publicité pour Facebook que leurs amis pourraient voir sur le site”, d’après un rapport de Mashable.

Encore plus de controverse s’est faite jour autour du géant du média social quand ils ont annoncé la mise à jour de leur caractéristique de “suggestion de marquage” (tag suggest), afin d’accélérer le processus de “marquage” d’amis et de relations qui apparaissent en photos sur le réseau”, a rapporté l’agence Reuters.

Comme vous le voyez, les préoccupations des utilisateurs concernant les données privées, ou plutôt le manque de préoccupation du réseau à ce sujet, sont certaineemnt valides et prouvées. Quoi qu’il en soit, si vos infos ne sont pas collectées au travers de Facebook, le programme d’espionage de la NSA, PRISM, est certain de récupérer vos infos d’une manière ou d’une autre, certainement au travers de courriels ou de données de téléphonie cellulaire.

Média et contrôle: Facebook auxiliaire d’espionage pour notre sécurité bien entendu…

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Les réseaux sociaux auxiliaires de l’espionnage des citoyens pour Grand-Frère

Voir notre traduction de Février 2011:

https://resistance71.wordpress.com/2011/02/18/revolutions-et-reseaux-sociaux-facebook-google-twitter-et-la-face-cachee-du-totalitarisme-technologique/

 

— Résistance 71 —

 

Facebook instrument de l’impérialisme

 

Irib

 

Le 5 Novembre 2012

 

url de l’article:

http://french.irib.ir/analyses/item/223089-facebook,-instrument-de-l’impérialisme

 

Promu comme l’instrument de la « révolution » par les régimes occidentaux, la réalité du site communautaire Facebook est toute autre pour ceux qui sont du mauvais côté de la « démocratie ».

En effet, la plateforme relaie depuis plusieurs semaines des pages appelant au lynchage et à l’assassinat de citoyens et des fonctionnaire syriens, accusés d’être favorables à leur gouvernement qualifié de « sanguinaire ».

Ainsi la page anti shabiha invite à envoyer les coordonnées et les descriptions complètes de ces personnes, considérées par les auteurs de la page comme des « ennemis de Dieu ».

Connaissez-vous des gens proches de fonctionnaires, de soldats ou qui sont membres de leur famille ?

Pouvez-vous fournir photos, identité complète, téléphone, lieu de résidence, collègues de travail, identité des enfants ?

La délation et les menaces ne se limitent pas aux fonctionnaires et à l’armée. Tous les citoyens patriotes sont visés. Ainsi la page fournit une liste de personnes à exécuter comprenant entre autre le maire d’une commune, l’entraineur d’une équipe de sport, des restaurateurs et des commerçants. Les responsables de l’« ONG » (sic) fournissent aussi photos et adresses de personne accusées d’avoir manifesté en faveur du gouvernement ou d’arborer des tee-shirts favorables au président Assad.

Les miliciens de l’ASL et les médias occidentaux et du Golfe justifient cette politique de terreur en qualifiant les victimes de shabiha, c’est-à-dire de « miliciens pro-régime », ouvrant ainsi la possibilité d’éliminer arbitrairement tout Syrien soutenant son pays face à l’agression étrangère ou soutenant son gouvernement [1].

En absence de textes pertinents dans le droit international, la multinationale de la Silicon Valley et ses dirigeants ne risquent absolument rien en permettant la diffusion de tels appels au meurtre. Cependant, Facebook peu désormais être considéré comme un « média de la haine », au sens donné par l’Unesco à cette expression.

Dans le passé, la secrétaire d’État étasunienne Hillary Clinton s’est publiquement félicitée du rôle joué par Facebook dans les changements de régimes du printemps « arabe », en Égypte, en Tunisie et en Libye.

Son fondateur Mark Zuckerberg était notamment l’un des participants de la conférence 2011 du groupe de Bilderberg, le club de relations publiques de l’OTAN [2].

Le jeune milliardaire fut aussi l’un des convives ultra-vip du diner grandiose organisé en l’honneur de Shimon Perez à Washington lors de sa réception de la « Médaille de la Liberté » le 13 juin dernier.

Zuckerberg a personnellement supervisé la création et la promotion de la page officielle du président israélien, lancée en mars dernier et créé une campagne vidéo intitulée « Be my friend for peace » (deviens mon ami pour la paix), où figurent notamment les pacifistes et militants des droits de l’homme Nicolas Sarkosy, David Cameron, Recep Erdogan ou encore la reine Elizabeth II d’Angleterre.

L’objectif de l’opération est d’assurer la promotion d’Israël en créant « une communication avec des citoyens de pays qui n’ont pas de relations diplomatiques avec Israël, en mettant l’accent sur la jeunesse du monde arabe ».

Présenté par la communication occidentale comme un soutien « jeune » et « branché » aux « révolutionnaires », Facebook est aujourd’hui un élément clé du dispositif de propagande de impérialisme « 2.0 » des États-Unis et d’Israël.

[1] « Politique d’assassinats ciblés à Damas », Réseau Voltaire, 16 février 2012.

[2] « Ce que vous ignorez sur le Groupe de Bilderberg », par Thierry Meyssan, 9 avril 2011.

 

Réseau Voltaire