Archive pour exxon mobil guerre gazprom NIOC

Guerre du gaz au Moyen-Orient: le baril de brut à moins de 35US$ signe de l’offensive gazière ?

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, économie, colonialisme, crise mondiale, guerre iran, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, N.O.M, neoliberalisme et fascisme, politique et lobbyisme, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , , on 15 décembre 2015 by Résistance 71

Note de Résistance 71: Quid du gaz ?

Question intéressante: tout ceci n’est-il pas piloté par les géants du gaz naturel de concert pour faire passer le gaz comme source énergétique de remplacement ? Qui sont les géants du gaz ? La trilogie Exxon-Mobil (USA-Qatar des Rockefeller) / Gazprom (Russie) / NIOC (Iran)

La guerre par procuration qui fait rage en Syrie est une guerre du gaz comme nous l’avons précédemment vu. Sur le long terme, dans ces circonstances, la trilogie ci-dessus ne souffrira pas des manques à gagner du pétrole et ils peuvent déjà contrôler qui peut ou ne peut pas entrer dans le marché somme toute assez fermé du gaz naturel, certainement plus fermé que celui du pétrole…

La question réelle est-elle la suivante: Y a t’il une connivence par convergence d’intérêt entre les trois géants du gaz. La guerre de Syrie n’est-elle pas en fin de compte la mise à mort programmée des roitelets sanguinaires du Golfe, Al Saoud en tête et la mise sous tutelle des ressources gazières ?

Il y a une certaine logique dans tout ce chaos provoqué. Roosevelt disait: “En politique rien n’arrive par hasard.” Le prix du brent sous les 35US$… certainement pas un hasard non plus…

 

Le prix du pétrole brut sous les 35 dollars à son plus bas depuis 2009

 

RT France

 

14 décembre 2015

 

url de l’article original:

https://francais.rt.com/economie/12137-prix-baril-petrole-tombe-dessous

Le prix du pétrole a chuté lundi à son bas niveau depuis 2009 alors que l’OPEP poursuit la production de grand quantité de matière première et que l’Iran a prévu d’augmenter ses exportations.

L’Iran est déterminé à augmenter ses exportations de pétrole quelque soit le prix du baril. Téhéran compte profiter de la levée des sanctions internationales, mises en place contre son programme nucléaire, programmée en janvier pour doubler son volume d’exportation. Le pays exporte actuellement 1,1 million de barils par jour.

Le prix du pétrole pourrait s’effondrer à 30 dollars le baril en 2016 et il pourrait rester bas toute l’année, a prévenu le ministre russe des Finances, Anton Siluanov. Le vice-ministre du pétrole, Maxime Oreshkin, a indiqué que son pays avait mis en place des plans basées sur un prix du baril entre 40 et 60 dollars jusqu’à 2022.

« Nous allons vivre dans une réalité différente »

Ce scénario pourrait avoir des implications dévastatrices pour l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), selon Maxime Oreshkin. Il risque aussi d’avoir des répercussions catastrophiques pour les producteurs de la mer du nord, les projets off-shore voulu par le Brésil et sur l’endettement des producteurs de l’Ouest. « Nous allons vivre dans une réalité différente », a-t-il ajouté.

Note de R71: Est-ce mis en place pour préparer la grande “offensive” du gaz naturel ?…

Selon les autorités de la banque centrale de Russie, le prix moyen du brut l’année prochaine devrait passer à 35 dollars le baril. Elvira Nabiullina a indiqué qu’à ce prix, le PIB russe pourrait baisser de 2 à 3 pourcent. L’Agence internationale de l’énergie a avertit que jusqu’à fin 2016 la surabondance globale de pétrole devrait entraîner une surproduction et un ralentissement de la demande.

Selon Liam Halligan du Telegraph la chute des prix du pétrole découle de modèles d’approvisionnement qui pourraient très vite évoluer en fonction de la situation géopolitique. Le prix du brut pourrait retourner à son niveau antérieur aussi rapidement que le prix du brut s’est effondré l’année dernière, a-t-il déclaré.

«Donc, il y a la Russie, en dehors de l’OPEP, qui se livre à une concurrence continuelle avec le royaume du désert pour être le plus gros producteur mondial de pétrole. Une baisse de la production de l’OPEP, ce que les saoudiens redoutent le plus, pourrait laisser plus de place au brut russe», a indiqué Liam Halligan. (NdT: et au gaz !!….)

Nouvel Ordre Mondial: l’enjeu moyen-oriental… La guerre du gaz est en train d’avoir lieu…

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, colonialisme, France et colonialisme, guerre iran, guerre Libye, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, politique et lobbyisme, politique et social, politique française, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , on 22 novembre 2015 by Résistance 71

Connectez cette info avec notre explication de ce qu’est la guerre en Syrie avec le conflit entre Exxon-Mobil (gaz du Qatar) / Aramco et GazProm / National Iranian Oil Company, ces deux dernières étant des géants du gaz naturel, la russe GazProm premier exportateur mondial…

La guerre est en train de glisser dans une guerre entre le gaz naturel et le pétrole comme source énergétique principale et la Russie et l’Iran ont la main, ce qui est inacceptable pour les majors de l’empire anglo-américain. La guerre par procuration en Syrie est le résultat du refus d’Assad en 2009 de laisser passer un gazoduc qatari à travers la Syrie, gazoduc dont le gaz viendrait concurrencer le gaz russe sur le marché européen. C’est devenu Assad contre Exxon-Mobil (Rockefeller), la Russie (Gazprom et Poutine) ne le lâchant pas puisqu’il a tenu sa promesse de soutien.

Tout est là ! Rien d’autre et des centaines de milliers de personnes sont mortes pour cela et des millions d’autres déplacées. Combien de temps va t’on encore se foutre de nous ?…

 ~ Résistance 71 ~

 

Mise à jour du 23 Novembre: Poutine déclare que la demande de gaz natural va augmenter de 30% d’ici à 2040. Ceci confirme notre hypothèse de la guerre du gaz en Syrie.

 

Le marché du gaz devrait se développer indépendamment du pétrole

 

Al Manar

 

21 Novembre 2015

 

Source:

http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=269289&cid=24&fromval=1&frid=24&seccatid=321&s1=1

 

Les négociations sur les échanges de gaz sont au menu du Forum des pays exportateurs de gaz qui s’ouvre le 23 novembre prochain, rapporte l’agence ISNA se référant à la déclaration du ministre iranien du Pétrole. Les perspectives du forum sont expliquées par Faridun Barakashli, ex-représentant iranien à l’OPEP, dans un entretien accordé à Sputnik.

 Les négociations de l’Iran avec la Russie, le Turkménistan et l’Azerbaïdjan sont au menu du forum, annonce l’agence ISNA se référant à la déclaration du ministre iranien du Pétrole. Quelles décisions le forum pourrait-il apporté pour le marché mondial du gaz?

M.Barakashli souligne que ce forum est tenu sur une base annuelle depuis 2001, et il garde des liens étroits avec l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).

 »Quant à ce forum, j’attends des décisions d’importance stratégique qui pourrait se refléter sur le fonctionnement du marché mondial du gaz. Aujourd’hui, ce marché a plus que jamais besoin d’une +carte de route+ élaborée pour la création d’un système qui serait clair et transparent au maximum pour ces participants », souligne l’expert.

M.Barakashli rappelle l’importance du gaz comme ressource essentielle. Il est important que, selon les prévisions des spécialistes, la consommation de gaz lors des décennies à venir soit en constante augmentation. Selon l’expert iranien, il est évident que le problème de l’utilisation rationnelle du gaz sera un sujet clé lors du forum.

« J’espère que durant le Forum 2015, les pays rendront public le programme de sortie des prix du gaz du parapluie pétrolier, et feront attention au fait que le marché du gaz devrait se développer indépendamment pour obtenir finalement son visage unique », souligne l’expert.