Note de Résistance 71: Quid du gaz ?
Question intéressante: tout ceci n’est-il pas piloté par les géants du gaz naturel de concert pour faire passer le gaz comme source énergétique de remplacement ? Qui sont les géants du gaz ? La trilogie Exxon-Mobil (USA-Qatar des Rockefeller) / Gazprom (Russie) / NIOC (Iran)
La guerre par procuration qui fait rage en Syrie est une guerre du gaz comme nous l’avons précédemment vu. Sur le long terme, dans ces circonstances, la trilogie ci-dessus ne souffrira pas des manques à gagner du pétrole et ils peuvent déjà contrôler qui peut ou ne peut pas entrer dans le marché somme toute assez fermé du gaz naturel, certainement plus fermé que celui du pétrole…
La question réelle est-elle la suivante: Y a t’il une connivence par convergence d’intérêt entre les trois géants du gaz. La guerre de Syrie n’est-elle pas en fin de compte la mise à mort programmée des roitelets sanguinaires du Golfe, Al Saoud en tête et la mise sous tutelle des ressources gazières ?
Il y a une certaine logique dans tout ce chaos provoqué. Roosevelt disait: “En politique rien n’arrive par hasard.” Le prix du brent sous les 35US$… certainement pas un hasard non plus…
Le prix du pétrole brut sous les 35 dollars à son plus bas depuis 2009
RT France
14 décembre 2015
url de l’article original:
https://francais.rt.com/economie/12137-prix-baril-petrole-tombe-dessous
Le prix du pétrole a chuté lundi à son bas niveau depuis 2009 alors que l’OPEP poursuit la production de grand quantité de matière première et que l’Iran a prévu d’augmenter ses exportations.
L’Iran est déterminé à augmenter ses exportations de pétrole quelque soit le prix du baril. Téhéran compte profiter de la levée des sanctions internationales, mises en place contre son programme nucléaire, programmée en janvier pour doubler son volume d’exportation. Le pays exporte actuellement 1,1 million de barils par jour.
Le prix du pétrole pourrait s’effondrer à 30 dollars le baril en 2016 et il pourrait rester bas toute l’année, a prévenu le ministre russe des Finances, Anton Siluanov. Le vice-ministre du pétrole, Maxime Oreshkin, a indiqué que son pays avait mis en place des plans basées sur un prix du baril entre 40 et 60 dollars jusqu’à 2022.
« Nous allons vivre dans une réalité différente »
Ce scénario pourrait avoir des implications dévastatrices pour l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), selon Maxime Oreshkin. Il risque aussi d’avoir des répercussions catastrophiques pour les producteurs de la mer du nord, les projets off-shore voulu par le Brésil et sur l’endettement des producteurs de l’Ouest. « Nous allons vivre dans une réalité différente », a-t-il ajouté.
Note de R71: Est-ce mis en place pour préparer la grande “offensive” du gaz naturel ?…
Selon les autorités de la banque centrale de Russie, le prix moyen du brut l’année prochaine devrait passer à 35 dollars le baril. Elvira Nabiullina a indiqué qu’à ce prix, le PIB russe pourrait baisser de 2 à 3 pourcent. L’Agence internationale de l’énergie a avertit que jusqu’à fin 2016 la surabondance globale de pétrole devrait entraîner une surproduction et un ralentissement de la demande.
Selon Liam Halligan du Telegraph la chute des prix du pétrole découle de modèles d’approvisionnement qui pourraient très vite évoluer en fonction de la situation géopolitique. Le prix du brut pourrait retourner à son niveau antérieur aussi rapidement que le prix du brut s’est effondré l’année dernière, a-t-il déclaré.
«Donc, il y a la Russie, en dehors de l’OPEP, qui se livre à une concurrence continuelle avec le royaume du désert pour être le plus gros producteur mondial de pétrole. Une baisse de la production de l’OPEP, ce que les saoudiens redoutent le plus, pourrait laisser plus de place au brut russe», a indiqué Liam Halligan. (NdT: et au gaz !!….)