Archive pour escroquerie guerre contre le terrorisme

Résistance politique: La stratégie du chaos de l’empire contre la stratégie de Poutine… (Paul Craig Roberts)

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, média et propagande, militantisme alternatif, N.O.M, néo-libéralisme et paupérisation, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, police politique et totalitarisme, politique et lobbyisme, politique et social, politique française, résistance politique, terrorisme d'état, Union Europeenne et nouvel ordre mondial with tags , , , , , , , , , , , , , , , , on 27 mai 2014 by Résistance 71

Excellente analyse de Paul Craig Roberts, qui quand il parle de gens comme Zbigniew Brzezinski ou Paul Wolfowitz, a l’avantage de les avoir personnellement connu et côtoyé lorsqu’il était conseiller et haut fonctionnaire… Il sait exactement comment ces psychopathes fonctionnent et ce qu’ils pensent, ce qui rend l’affaire plus sérieuse à l’analyse… Ce qu’il manque à Roberts à notre sens est une proposition de solutions. Qui peut arrêter cette ignominie globale ? Pas Poutine, en tout cas pas à lui seul, mais nous… Nous, les peuples, mais au delà de l’action informée que nous pourrions prendre, il faudra a un moment donné ou un autre se pencher sérieusement sur « l’après »… Par quoi va t’on remplacer le modèle sociétal actuel ?… On va retourner voter c’est çà ? Allons, allons… un peu de sérieux… Les solutions sont dans les peuples, pas dans la délégation de pouvoir. Poutine peut empêcher une guerre, mais pas que l’injustice et l’inégalité protégées par l’état ne perdurent…

— Résistance 71 —

 

Pourquoi la guerre est-elle inévitable ?

 

Paul Craig Roberts

 

25 Mai 2014

 

url de l’article original:

http://www.paulcraigroberts.org/2014/05/25/war-inevitable-paul-craig-roberts/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Le jour du souvenir est le jour de commémoration de nos morts à la guerre et tout comme la fête nationale du 4 Juillet (NdT: fête de “l’indépendance”), le jour de la commémoration a été transformé en célébration de la guerre.

Ceux qui perdent des membres de leur famille et des amis chers à la guerre ne veulent pas que ces morts aient été en vain. Par conséquent, les guerres deviennent ces glorioles de nobles soldats se battant pour la vérité, la justice et le mode de vie américain. Des discours patriotiques nous expliquent à quel point nous sommes tous endettés envers ceux qui ont donné leurs vies pour que l’Amérique puisse demeurer libre.

Les discours sont pleins de bonnes intentions, mais les discours créent une fausse réalité qui soutient toujours plus de guerres. Aucune des guerres de l’Amérique n’a eu quoi que ce soit à faire avec “garder l’Amérique libre”, bien au contraire, les guerres ont balayé nos libertés civiles, nous rendant prisonniers.

Le président Lincoln a émis un décret pour l’arrestation et l’emprisonnement des journalistes du Nord et leurs rédacteurs en chef. Il a fait fermer 300 journaux et a fait mettre en prison 13 000 prisonniers politiques. Lincoln a fait arrêter le critique de la guerre et député Clement Vallandigham de l’état d’Ohio et l’a fait exilé vers les états confédérés. Le président Woodrow Wilson a utilisé la première guerre mondiale pour supprimer la liberté d’expression et le président Franklin D. Roosevelt a utilisé la seconde guerre mondiale pour faire interner dans des camps de concentration plus de 120 000 citoyens américains d’ascendance japonaise sur le simple fait que la race les rendait suspects. Le professeur Samuel Walker a conclus que le président George W. Bush a utilisé la “guerre contre le terrorisme” pour un assaut généralisé sur les libertés civiles américaines, ceci faisant du régime Bush la plus grande menace que la liberté américaine n’ait jamais eu à faire face.

Lincoln a détruit à tout jamais les droits des états (de l’union), mais la suspension de la liberté de parole et de l’Habeas Corpus qui va main dans la main avec les trois plus grandes guerres, fut levée à l’issue. Néanmoins, la révocation de la constitution par le président Bush, a été reconduite et étendue par le régime Obama et codifiée par le Congrès et les décrets-lois. Loin de défendre nos libertés, nos soldats qui sont morts au cours de “la guerre contre la terreur” sont morts de façon à ce que le président des Etats-Unis puisse faire détenir indéfiniment des citoyens américains sans autre forme de procès et faire assassiner tout citoyen sur une simple suspicion sans absolument aucune responsabilité face à la loi ou la Constitution.

La conclusion est inévitable que les guerres de l’Amérique n’ont pas protégé notre liberté, mais au contraire, détruit notre liberté. Comme l’a dit Alexandre Soljénitsine: “Un état de guerre ne sert seulement que d’excuse pour la tyrannie intérieure.

La sécession des états du sud a posé une menace sur l’empire de Washington, mais pas pour le peuple américain. Ni les Allemands de la première et seconde guerres mondiales, ni les Japonais de la seconde guerre mondiale n’ont posé une menace sérieuse à l’Amérique. Comme les historiens l’ont parfaitement clarifié, l’Allemagne n’a pas débuté la première guerre mondiale et n’est pas entrée en guerre dans le but d’une expansion de son territoire. Les ambitions du Japon étaient en Asie. Hitler ne voulait pas la guerre avec la France et l’Angleterre. Les ambitions territoriales d’Hitler n’étaient que de restaurer à l’Allemagne les provinces dont elle fut destituée après la 1ère guerre mondiale et ce en violation des garanties offertes par le président Wilson. Tout autre ambition allemande se situait à l’Est. Aucun des deux pays n’a jamais eu un plan d’envahir les Etats-Unis. Le Japon a attaqué la flotte américaine à Pearl Harbor en espérant enlever l’obstacle à ses activités en Asie et non pas comme une manœuvre précurseuse d’une invasion.

De manière tout à fait certaine, les pays qui ont été ravagés par Bush et Obama en ce XXIème siècle: l’Afghanistan, l’Irak, la Somalie, la Libye, la Syrie, le Pakistan, le Yémen, ne posent aucune menace militaire aux Etats-Unis. En fait, ce furet des guerres utilisées par une branche tyrannique de l’exécutif américain pour établir un État Stasi qui existe maintenant sur notre sol.

La vérité est dure à avaler, mais les faits sont là et bien clairs. Les guerres de l’Amérique ont été combattues afin de faire avancer la puissance de Washington, les profits aux banquiers et aux industries d’armement ainsi que les fortunes des entreprises américaines. Le général du corps des Marices Smedley Butler a dit: “J’ai servi en tant que sous-lieutenant jusqu’au grade de général d’armée. Durant cette période, j’ai passé le plus clair de mon temps à être le muscle et la trique pour le monde du gros business, pour Wall Street et pour les banquiers. En bref, j’ai été un racketeur pour le capitalisme.” Il est presque impossible de commémorer les morts à la guerre sans les glorifier et il est impossible de les glorifier sans glorifier leurs guerres.

Pour la totalité de ce qui est écoulé du XXIème siècle, les Etats-Unis ont été en guerre, pas une guerre contre des armées massées et menaçant la liberté américaine, non, mais des guerres contre des civils, des femmes, des enfants, des anciens de villages, des guerres contre notre propre liberté. Des “élites” en conflit d’intérêt dans ces guerres nous disent que ces guerres devront encore continuer pendant 20 ou 30 ans avant que nous vainquions la “menace terroriste”.

Tout ceci bien sûr est un non-sens total. Il n’y avait pas de menace terroriste avant que Washington ne commence à essayer de créer des terroristes par ses attaques militaires, justifiées par des mensonges, sur des populations musulmanes.

Washington a réussi avec ses mensonges de guerre à un tel point que l’audacité et l’arrogance de Washington ont dépassé son jugement.

En renversant un gouvernement démocratiquement élu en Ukraine, Washington a amené les Etats-Unis en confrontation directe avec la Russie. Ceci est une confrontation qui pourrait fort bien très mal se terminer, peut-être pour Washington et peut-être aussi pour le monde entier.

Si Kaddhafi et Al-Assad ne se sont pas couchés devant Washington, pourquoi penser que la Russie va le faire ? La Russie n’est pas la Libye ou la Syrie. Washington est le caïd de cour de récré qui a battu le gamin d’école maternelle et qui pense maintenant aller s’attaquer au talonneur de l’équipe de rugby du bahut.

Les régimes Bush et Obama ont détruit la réputation de l’Amérique avec leurs mensonges incessants et leur violence contre les autres peuples. Le monde perçoit en fait Washington comme la menace principale (à sa sécurité).

Dans le monde entier, des sondages montrent de manière consistante que le peuple du monde regarde les USA et Israël comme les deux pays présentant la plus grande menace à la paix sur Terre.

http://www.ibtimes.com/gallup-poll-biggest-threat-world-peace-america-1525008 et 
http://www.jewishfederations.org/european-poll-israel-biggest-threat-to-world-peace.aspx

Les pays que Washington déclare être des “états voyous” et “l’axe du mal”, comme l’Iran et la Corée du Nord, sont très loin dans la liste lorsque les peuples du monde sont consultés. Il ne peut pas être plus clair que le monde ne croit pas la propagande de Washington qui s’intoxique lui-même. De fait, le monde voit les Etats-Unis et Israël comme les véritables états voyous.

Ce sont les deux seuls pays dans le monde qui sont emprisonnés dans une idéologie. Les USA sont dans la tenaille de l’idéologie néoconservatrice qui a déclaré que les Etats-Unis étaient “le pays exceptionnel et indispensable”, choisi par l’histoire pour exercer son hégémonie sur tous les autres. Cette idéologie est renforcée par les doctrines Brzezinski et Wolfowitz qui sont la base même de la politique étrangère américaine.

Le gouvernement israélien est sous la poigne de l’idéologie sioniste qui déclare le “Grand Israël” du Nil à l’Euphrate. Bon nombre d’Israéliens eux-mêmes ne soutiennent pas et n’acceptent pas cette idéologie, mais c’est l’idéologie des colons et de ceux qui contrôlent le gouvernement.

Les idéologies sont des causes importantes de guerre. Tout comme l’idéologie allemande hitlérienne de supériorité est reflétée comme dans un miroir par celle néoconservatrice de la supériorité américaine, l’idéologie communiste disant que la classe laborieuse est supérieure à la classe capitaliste est reflétée dans l’idéologie sioniste qui dit que les Israéliens sont supérieurs aux Palestiniens. Les sionistes n’ont jamais entendu parler des droits des squatters et clâment que des immigrants juifs récents en Palestine, des envahisseurs en fait, ont le droit à une terre occupée par d’autres depuis des millénaires. (NdT: Les Américains, Canadiens, Australiens, Néo-Zélandais, disent la même chose au sujet des terres aborigènes respectives…)

Les doctrines de supériorité de Washington et d’Israël sur les autres ne conviennent pas très bien aux “autres”. Lorsqu’Obama déclare dans un discours que les Américians sont le peuple exceptionnel, le président russe Poutine répond: “Dieu nous a tous créé égaux”.

Au détriment de sa population, Israël s’est fait un nombre incalculable d’ennemis. Israël s’est totalement et efficacement isolé du reste du monde. L’existence d’Israël dépend entièrement de la volonté et de la capacité de Washington de le protéger. Ce qui veut dire que la puissance d’Israël est un dérivé de la puissance de Washington.

Le pouvoir de Washington est une autre affaire. En tant que seule économie debout après la seconde guerre mondiale, le dollar US est devenu la monnaie de réserve du monde. Ce rôle pour le dollar a donné à Washington une hégémonie financière sur le monde, et la source primordiale de pouvoir. Tandis que d’autres pays montent en pussance, l’hégémonie de Washington est mise en danger.

Pour empêcher d’autres pays de monter en puissance, Washington invoque les doctrines Brzezinski et Wolfowitz. Pour faire bref, la doctrine Brzezinski dit qu’afin de rester la seule super-puissance au monde, Washington se doit de contrôler toute la zone eurasienne. Brzezinski pense que ceci doit se passer pacifiquement en subordonnant le gouvernement russe dans l’empire américain. “Une confédération de Russie affaiblie et décentralisée sera moins susceptible de se mobiliser pour l’impérialisme.” En d’autres termes, briser la Russie en des associations de petits états semi-autonomes dont les politiciens seront à la botte par l’argent de Washington.

Brzezinski a promulgué une “géostratégie pour l’Eurasie”. Dans cette stratégie, la Chine et une “Russie confédérée” font parties d’un “cadre de sécurité transcontinental”, géré par Washington afin de perpétuer les Etats-Unis et leur rôle de seule super-puissance au monde (NdT: en fait la structure du Nouvel Ordre Mondial).

Une fois, j’ai demandé à mon collègue Brzezinski, que si tout le monde était allié avec nous, contre qui nous organisions-nous donc ? Ma question l’a surpris, parce que je pense que Brzezinski demeure coincé dans la stratégie de la guerre froide et ce même après la chute de l’URSS. Dans la pensée stratégique de la guerre froide, il était très important d’avoir et de garder la haute main ou de prendre le risque de se voir éliminer du jeu. L’importance de prévaloir consumme et cet élan a survécu à la guerre froide et à l’effondrement de l’URSS. Prévaloir sur les autres est la seule politique étrangère que connaît Washington.

Cet état d’esprit qui veut que l’Amérique doive prévaloir a fait le nid des néoconservateurs et de leurs guerres du XXIème siècle ; cette scène, qui voit maintenant Washington renverser le gouvernement élu ukrainien, a résulté en une crise qui a amenée Washington en conflit direct avec la Russie.

Je connais très bien les instituts stratégiques qui servent Washington. J’ai occupé la chaire d’économie politique E. Simon au Centre for Strategic and International Studies pendant une douzaine d’années. L’idée dominante est que Washington doit prévaloir sur la Russie en Ukraine ou devra perdre prestige et son statut de super-puissance.

L’idée de prévaloir mène toujours à la guerre une fois qu’une puissance pense qu’elle prévaut.

Le chemin de la guerre est renforcé par la doctrine Wolfowitz. Paul Wolfowitz, l’intellectuel néoconservateur qui a formulé la doctrine militaire et de politique étrangère des Etats-Unis, a écrit entre autre:

Notre tout premier objectif est d’empêcher la ré-émergence d’un nouveau rival, soit sur le territoire de l’ancienne URSS ou ailleurs (Chine), ceci pose une menace sur l’ordre existant auparavant avec l’URSS. Ceci est une considération dominante dont la nouvelle stratégie de défense régionale est sous-jacente et qui demande que nous œuvrions pour prévenir toute puissance hostile de dominer une région dont les ressources seraient, sous un contrôle renforcé, suffisantes pour générer une puissance globale.

Dans la doctrine Wolfowitz, tout autre pays fort est défini comme une “menace et une puissance hostile” aux Etats-Unis et ce indépendemment de la volonté de ce pays à s’accorder avec les Etats-Unis pour un bénéfice mutuel.

La différence entre Brzezinski et les néoconservateurs est que Brzezinski veut subordonner la Russie et la Chine en les incluant dans l’entreprise impériale en tant qu’éléments importants dont la voix pourrait être entendue, si ce n’est que pour des raisons diplomatiques, alors que les néoconservateurs sont préparés a s’appuyer sur la force militaire combinée avec une subversion interne orchestrée par les ONG financées par les Etats-Unis (NdT: la 5ème colonne américaine) ainsi que par des organisations terroristes.

Ni les Etats-Unis ni Israël ne sont embarrassés par leur réputation mondiale d’être les deux pays posant la plus grande menace à la sécurité du monde. En fait, les deux pays sont en fait très fiers d’être reconnus comme de grandes menaces, les plus grandes menaces. La politique étrangère de ces deux nations est totalement dénuée de toute diplomatie. La politique étrangère américaine et israélienne ne repose exclusivement que sur l’emploi de la force et de la violence. Washington dit aux nations de faire comme on leur dit ou de se préparer à être “bombardés jusqu’à un retour à l’âge de pierre”. Israël déclare les Palestiniens, y compris les femmes et les enfants, comme terroristes. Et les fait abattre dans la rue, tout en clâmant qu’Israël ne fait que se défendre contre des terroristes. Israël, qui ne reconnaît nullement l’existence de la Palestine en tant que pays, couvre ses crimes en clâmant que les Palestiniens ne reconnaissent pas Israël.

“Nous n’avons pas besoin d’une saloperie de diplomatie, nous avons la puissance.”

Ceci est une attitude qui garantit la guerre et c’est là que les Etats-Unis sont en train d’embarquer le monde. Le premier ministre britannique, la chancellière allemande, et le président de la France sont les facilitateurs de Washington (NdT: et de Tel Aviv…). Ils offrent une couverture. Au lieu de “crimes de guerre”, Washington a une “coalition des volontaires” et les invasions militaires qui amènent “la démocratie et les droits aux femmes” aux pays qui ne sont pas d’accord.

La Chine subit le même traitement. Un pays qui a quatre fois la population des Etats-Unis mais une bien plus petite population carcérale en proportion, mais la Chine est constamment critiqué par les Etats-Unis comme étant un “état autoritaire”. La Chine est accusée d’abus des droits de l’Homme tandis que la police américaine brutalise sans relâche sa population.

Le problème pour l’humanité est que la Russie et la Chine ne sont ni la Libye, ni l’Irak. Ces deux pays possèdent des armes nucléaires stratégiques. Leur masse terrestre excède de loin celle des Etats-Unis et les Etats-Unis qui furent complètement incapables d’occupper de manière efficace Bagdhad ou l’Afghanistan, n’ont aucune chance de prévaloir sur la Russie ou la Chine dans une guerre conventionnelle, Washington poussera à coup sûr le bouton nucléaire. A quoi d’autre pouvons-nous attendre d’un gouvernement dépravé, sans plus aucune moralité ?

Le monde n’a jamais expérimenté de tels états voyous que le sont les Etats-Unis et Israël. Leurs deux gouvernements sont prêts à massacrer quiconque et tout le monde. Regardez la crise que Washington a créé en Ukraine et les dangers qui en découlent. Le 23 Mai 2014, le président Poutine a parlé au Forum International Economique de St Pétersbourg, une congrégations de trois jours pour des délégations de 62 pays et les PDG/CEO des 146 plus grosses entreprises occidentales.

Poutine n’a pas parlé des milliards de dollars d’échanges commerciaux qui étaient en train d’être formalisés. Au lieu de cela, Poutine a parlé de la crise que Washington a amené sur la Russie et il a critiqué l’Europe pour être la vassale de Washington et de soutenir sa propagande contre la Russie et les interférences américaines avec des intérêts vitaux russes.

Poutine fut très diplomatique dans le choix de ses mots, mais le message envoyé (et reçu) par les puissants intérêts politiques et économiques occidentaux des Etats-Unis et de l’Europe est que cela va mener aux troubles si Washington et les gouvernements européens continuent d’ignorer les préoccupations de la Russie et continuent d’agir comme s’ils pouvaient interférer avec les intérêts vitaux de la Russie comme si elle n’existait pas.

Les patrons de ces grandes entreprises vont ramener le message à Washington et dans les capitales européennes. Poutine a été très clair sur le fait que tout manque de dialogue avec la Russie pourrait mener l’occident à faire l’erreur d’inclure l’Ukraine dans l’OTAN et d’établir des bases de missiles sur la frontière de l’Ukraine avec la Russie. Poutine a appris qu’il ne pouvait pas faire confiance dans l’occident et il a clarifié sans pour autant menacé, que des bases militaires occidentales en Ukraine seraient inacceptables.

Washington va continuer à ignorer la Russie. Mais les capitales européennes devront décider si Washington les pousse au conflit avec la Russie et si cela est contre les intérêts européens. Ainsi, Poutine est en train de tester les politiciens européens pour déterminer s’il y a suffisamment d’intelligence et d’indépendance en Europe pour parvenir à un rapprochement.

Si Washington, dans son arrogance débordante force Poutine à faire une croix sur l’occident, la stratégie d’alliance russo-chinoise, qui se forme pour contrer la politique d’agression de Washington à vouloir encercler les deux pays par ses bases militaires, se renforcera en préparation d’une guerre devenue inévitable.

Les survivants, s’il y en a, pourront remercier les néoconservateurs, la doctrine Wolfowitz et la stratégie Brzezinski pour la destruction de toute vie sur Terre.

Le public américain contient un grand nombre de gens très mal informés qui pensent néanmoins tout savoir. Ces gens ont été programmés par la propagande de leur pays et Israël à assimiler l’Islam avec une idéologie politique. Ils pensent que l’Islam, une religion, est une doctrine militariste qui appelle au renversement de la civilisation occidentale, comme s’il restait quoi que ce soit de cette civilisation.

Beaucoup croient en cette propagande, même devant la preuve complète que les sunnites et les chi’ites se détestent bien plus entre eux qu’ils ne détestent leurs occupants et oppresseurs occidentaux. Les Etats-Unis sont partis d’Irak, mais le carnage aujourd’hui y est plus important que pendant l’invasion et l’occupation américaines. Les pertes quotidiennes du conflit sunnite/chi’ite sont énormes. Une religion si désunie ne pose aucun problème à quiconque si ce n’est aux islamistes eux-mêmes. Washington a utilisé avec succès la désunion islamiste pour renverser Kadhafi et utilise en ce moment même ces désaccords dans son effort de renverser le governement syrien. Les islamistes ne peuvent même pas s’unir pour se défendre contre l’agression de l’occident. Il n’y a aucune chance que les islamistes ne parviennent jamais à s’unir pour le renverser.

Et même si l’Islam pouvait le faire, pourquoi le ferait-il ? L’occident s’est renversé lui-même. Aux Etats-Unis, la constitution a été assassinée par les régimes Bush et Obama. Il n’en reste plus rien. Comme les Etats-Unis SONT la constitution, ce qui fut autrefois les Etats-Unis n’existe plus. Une autre entité a pris sa place.

L’Europe quant à elle est morte avec l’avènement de l’Union Européenne, qui demande la solution finale pour la souveraineté de tous les pays membres. Quelques bureaucrates ne rendant de compte à personne (NdT: si ce n’est aux banquiers…) sont devenus, depuis Bruxelles, supérieurs à la volonté des peuples français, allemand, britannique, italien, hollandais, espagnol, grec, portugais etc…

La civilisation occidentale n’est plus qu’un squelette. Toujours debout certes, tout juste, mais sans vie. Le sang et le souffle de la liberté sont partis. Les peuples occidentaux regardent leurs gouvernements et ne voient rien d’autre que leurs ennemis. Pourquoi donc Washington a t’il militarisé les forces de police locales, les équippant comme si elles étaient des armées d’occupation ? Pourquoi dont le Ministère de la Sécurité de la Patrie (NdT: le tristement célèbre DHS ou Departement of Homeland Security, la Stasi du pays du goulag levant), le ministère de l’agriculture et même les postes et administration de la sécurité sociale ont-ils commandé des milliards de cartouches et même des pistolets-mitrailleurs ? A quoi bon cet arsenal payé avec l’argent du contribuable si ce n’est pour réprimer le peuple américain ?

Comme le dit si bien l’excellent conseiller en prévisions économiques Gerald Celente dans le dernier numéro de la revue “Trends Journal”: “Les soulèvements populaires sont partout dans le monde”. A travers l’Europe, des peuples en colère, désespérés et écœurés marchent contre les politiques financières de l’UE qui laminent les populations. Malgré la cinquième colonne bien financée des ONG de Washington et leurs efforts de déstabilisation de la Russie et de la Chine, les gouvernements de ces deux pays ont bien plus de soutien de leur peuple que ceux des Etats-Unis et d’Europe.

Au XXème siècle, la Russie et la Chine ont appris en première main ce que voulait dire le mot tyrannie et elles l’ont rejeté.

Aux Etats-Unis, la tyrannie est entrée sous le déguisement de la “guerre contre la terreur”, une escroquerie utilisée pour faire peur aux moutons et leur faire abandonner leurs libertés civiles, libérant ainsi Washington de toute responsabilité devant la loi et lui permettant d’ériger un état policier militariste. Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, Washington a utilisé son hégémonie financière et la “menace soviétique”, aujourd’hui reconvertie en “menace russe”, pour absorber l’Europe dans son empire.

Poutine espère que les intérêts des pays européens prévaudront sur la soumission à Washington. Ceci constitue le pari actuel de Poutine. Ceci est aussi la raison pour laquelle Poutine ne répond pas à la provocation de Washington en Ukraine.

Si l’Europe trompe la Russie, Poutine et la Chine se prépareront pour la guerre que la poussée hégémonique de Washington rend inévitable.

Escroquerie de la « guerre contre le terrorisme »: Un ponte d’Human Rights Watch (CIA) financier d’Al Qaïda (Al CIAda)…

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L’Al Qaïda de la CIA découverte dans l’association Human Rights Watch de la… CIA

 

Kurt Nimmo

 

20 décembre 2013

 

url de l’article original:

http://www.infowars.com/cias-al-qaeda-discovered-in-cias-human-rights-watch/

 

~ Résistance 71 ~

 

Pas sûr de savoir oû le journaliste David Frum veut en venir avec ceci:

(traduction de tweets):

“Un activiste qui travaillait de manière intime pour Human Rights Watch faisait un doublon en tant que financier d’Al Qaïda ~ Terroriste pour les droits de l’Homme ~ Le gouvernement américain a dit cette semaine que le patron d’une ONG des droits de l’Homme, travaillant pour des prisonniers politiques islamistes, était aussi un financier pour Al Qaïda.”

A la fois l’ONG Human Rights Watch et Al Qaïda sont des opérations de la CIA. Human Rights Watch est financée par la notoire Fondation Ford (NdT: intérêts Rockefeller, la FF est gérée depuis des lustres par des cadres de l’empire Rockefeller) et est aussi financièrement soutenue par le milliardaire mondialiste George Soros.

Dans les années 1950, le bankster John McCloy (NdT: fiduciaire de la Fondation Rockefeller de 1946 à 1949 et président de la Banque Mondiale 1947-49…) fit rentrer les opérations de la Fondation Ford au sein de la CIA. “Depuis son origine, il y a eu des inter-relations très proches structurellement au niveau du personnel et aux plus hauts niveaux entre la CIA et la FF”, écrit James Petras. “La FF a développé une stratégie sophistiquée de financement des groupes militant pour les droits de l’Homme.”

La même chose s’est déroulée avec Al Qaïda, qui est 100% CIA pur sucre du bas vers le sommet. Ceci est considérée comme une théorie du complot de fêlés et ce malgré les amples preuves soutenant cette affirmation, Robin Cook, l’ancien ministre des affaires étrangères britannique, a fait cette affirmation, ainsi que l’ancien secrétaire à la défense britannique Michael Portillo, la deux fois première ministre du Pakistan Benazir Bhutto, le prince Bandar Bin Sultan d’Arabie Saoudite et des douzaines d’experts et de chercheurs universitaires.

Quoi qu’il en soit, les garde-chiourmes et universitaires de l’establishment, disent que l’idée que la CIA ait soutenu les arabes afghans et les moudjahidines, qui devinrent ensuite Al Qaïda et les Talibans est total non-sens et “pure fantaisie”, simplement “un mythe populaire”. Allez voir le lien sur Wikipedia sur la controverse (http://en.wikipedia.org/wiki/CIA–al-Qaeda_controversy#Opposing_view ). Beaucoup de personnes y sont citées comme le journaliste de CNN Peter Bergen, qui est en conflit d’intérêt avec le narratif sur Al Qaïda.

Quant à Frum, le Canadien a littéralement construit sa carrière en diffusant le narratif officiel sur Al Qaïda en y apportant en plus le fameux “axe du diable”, avec cette idée que l’Iran, la Corée du Nord et pathétiquement l’Irak, construisaient des armes nucléaires pour les utiliser contre nous, les amoureux de la paix et de la liberté. Cet axe suspicieux s’il en est, fut utilisé en partie pour pousser à l’invasion de l’Irak et ultimement pour massacrer plus d’un millions d’Irakiens.

Il est certainement très possible qu’Al Qaïda se soit frayé un chemin dans l’ONG Human Rights Watch de la CIA. Cela est parfaitement raisonable de l’envisager et fera de belles manchettes pour les néocons comme David Frum qui en salivent par avance.

 

 

Nouvel Ordre Mondial: La fabrication de la « menace » terroriste par le pays du goulag levant

Posted in actualité, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, neoliberalisme et fascisme, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , on 10 août 2013 by Résistance 71

Yemen : La menace terroriste est une pure fabrication selon le diplomate français Gilles Gauthier

Au sujet de la menace terroriste présentée par les États-Unis comme imminente au Yémen et des fermetures d’ambassades occidentales, M. Gilles Gauthier (*), ancien ambassadeur de France au Yémen, a déclaré sur les ondes de France Culture, que les dirigeants européens se sont couverts de ridicule.

 

8 AOÛT 2013

 

Gilles Gauthier

 

url de l’article:

http://www.silviacattori.net/article4686.html

 

Au journaliste [1] qui demandait si les éléments qui ont permis aux États-Unis de faire état d’une menace imminente au Yémen étaient crédibles et si la fermeture des ambassades et l’évacuation des ressortissants américains ne servaient pas à justifier les écoutes généralisées dénoncées par Edward Snowden M. Gilles Gauthier a répondu :

« Je voulais d’abord vous dire que j’ai beaucoup aimé votre présentation [2] parce que depuis quelques jours je suis ahuri par la présentation des évènements […] touchant le Yémen par la presse, par tous les médias.

Effectivement on a un évènement totalement fabriqué ; une communication américaine qui devient un évènement […] et à ce moment là tout le monde commence à s’affoler […]. Je crois qu’il y a un emballement ; c’est-à-dire que nos chancelleries à nous, nos dirigeants européens, sont pris dans le mouvement, ne savent plus trop ce qu’ils font et ils suivent et ils ferment eux aussi les ambassades […]. C’est un peu dérisoire tout ça…Je suis très content que votre radio, votre émission remette un peu les choses d’aplomb… ».

[…]

« J’étais ambassadeur au Yémen jusqu’à il y a 3 ans ; et j’y suis retourné au mois de janvier […] Il y avait eu un moment où le mouvement d’Al-Qaïda avait entièrement contrôlé une assez importante région proche d’Aden. Depuis, le président yéménite a réussi très intelligemment à la récupérer entièrement. On n’en a pas beaucoup parlé ; c’était un évènement positif. […] Les Américains avec leurs drones ne sont pas capables de faire ça. Cela a été fait en coopération avec le président et les tribus du sud. Du coup les gens d’Al-Qaïda se sont trouvés dispersés […] Donc effectivement il y a un danger de ce type … pour les Américains, mais ils sont en danger aussi à cause de leur politique… »

À la question de savoir si la méthode des États-Unis – l’usage des drones pour combattre le terrorisme – n’est pas contreproductive et si on ne créé pas du terrorisme avec les drones, Obama étant sur la même ligne que George Bush junior, Gilles Gauthier a répondu :

« Bien sûr, la politique des drones est une façon de fabriquer les terroristes […] Oui c’est dommage, c’est regrettable. Il (Obama) est totalement sur la même ligne ; il l’a même accentuée […] ; les États-Unis, un pays qui a des valeurs démocratiques, sont totalement en dehors de tout droit international ; l’usage des drones en dehors des situations de guerre […] les opérations de guerre sur un territoire étranger, sont une monstruosité. […] Le Yémen n’est pas les État-Unis ; ils n’ont aucun accord militaire officiel qui les autorise à faire cela ; ils sont dans un cadre tout à fait illégitime qui peut être qualifié d’opération terroriste […] ce sont des opérations qui n’entrent dans le cadre d’aucune légitimité internationale. »

Silvia Cattori

 

[1] Lors de l’émission « Les Matins d’été » de France Culture, du 8 août.

[2] Nous avions nous aussi été agréablement surpris par l’honnêteté rare de la part du journaliste

 

 

Attentat de Boston: Le lien par le tonton des Tsarnaev à la CIA…

Posted in actualité, ingérence et etats-unis, neoliberalisme et fascisme, politique et lobbyisme, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , on 29 avril 2013 by Résistance 71

Boston: Les Tsarnaev liés au Fuller (CIA)

 

Réseau Voltaire

 

28 Avril 2013

 

url de l’article original:

http://www.voltairenet.org/article178336.html

 

La fille de Graham E. Fuller, Samantha A. Fuller, a épousé Ruslan Tsarnaev, oncle des « suspects » de l’attentat de Boston, Tamerlan et Dzhokhar Tsarnaev.

Graham E. Fuller est ancien chef de poste de la CIA en Afghanistan, ancien « agent traitant » de Fethullah Gulen aux USA, ancien analyste de la RAND, et ancien collaborateur du Monde diplomatique. Il est aujourd’hui professeur adjoint à l’Université Simon Fraser de Vancouver (Canada).

Samantha A. Fuller travaillait au milieu des années 90 pour Price Waterhouse à Bichkek (Kirghizistan) sur des projets de privatisation. Elle a épousé Ruslan Tsarnaev dont elle a divorcé en 1999.

Ruslan Tsarnaev (photo) est le frère d’Ansor Tsarnaev, père des « supects ». Il a travaillé pour l’USAID (qui servait alors de couverture pour la CIA), puis comme cadre pour plusieurs sociétés du Groupe Halliburton. Il vit aujourd’hui à Montgomery Village, MD, et décrit ses neveux comme des « perdants ».

Graham E. Fuller a qualifié d’« absurde » toute tentative de lier son ex-gendre à l’acte de ses neveux.

Selon Izvestia du 24 avril, Tamerlan Tsarnaev a participé à un séminaire de la CIA en 2012.

 

Traduction de l’article d’Izvestia par Résistance 71

Média et propagande: Le terrorisme dans la société du spectacle…

Posted in 11 septembre, actualité, média et propagande, N.O.M, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, philosophie, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , on 26 avril 2013 by Résistance 71

Le spectacle de Boston

 

Par Anarchie

 

Le 23 Avril 2013

 

url de l’article original:

http://mai68.org/spip/spip.php?article5120

 

 

De l’Attentat de la gare de Bologne à celui du Marathon de Boston en passant par tous les 11 septembre petits, grands ou moyens, le terrorisme c’est toujours et partout le spectacle d’imposture étatique de la crise mondiale du chaos de la marchandise !

« Les bombes-fusées qui tombaient chaque jour sur Londres étaient probablement lancées par le gouvernement de l’Océania lui-même, « juste pour maintenir les gens dans la peur » »

George Orwell, 1984

 

Les opérations sous fausse bannière ou « sous faux pavillon », parfois désignées sous l’anglicisme de false flag sont des actions de perfidie et d’artifice stratégiques menées avec utilisation de marques de reconnaissance fabriquées, contrefaites, postiches, fourbes ou empruntées, dans le cadre d’opérations clandestines destinées à désigner un responsable inexact, imaginaire et trafiqué qui portera ainsi le chapeau illusoire mais pourtant bien tangible d’une action commise par tout autre que lui mais qui permettra de la sorte que tous les bénéfices en reviennent à celui qui justement l’aura cependant perpétré.

Au tout début du mois d’août 1964, deux destroyers américains qui s’étaient engagés dans les eaux territoriales du Nord-Viêt Nam, essuyèrent soi-disant des tirs de la part de batteries nordvietnamiennes. Il est établi aujourd’hui par la documentation déclassifiée que ces Incidents du Golfe du Tonkin ont constitué une manoeuvre délibérée de feinte, de provocation et de simulation pour prétexter une escalade de l’intervention américaine dans le conflit indochinois. Les Papiers du Pentagone ont de la sorte révélé que le texte de la position rédigée par l’administration Johnson l’avait été en fait plusieurs mois avant la date desdits « incidents ». Le manège légendaire de cet accrochage arrangé a donc fourni au président Johnson la couverture tant attendue pour faire voter le texte de la Résolution qui lui donna les moyens de déclarer la guerre sans avoir à demander au préalable l’autorisation du Congrès.

Même si cette péripétie fut en réalité le contraire de ce que le spectacle officiel en a dit puisqu’elle n’a jamais existé réellement qu’en stricte contradiction avec la logorrhée des experts étatico-médiatiques du faux omniprésent qui l’ont évidemment narrée de manière retournée, cela a bien entendu suffi à convaincre la conscience hallucinée et obéissante des Américains de l’utilité d’une riposte. Johnson a donc pu paisiblement autoriser alors les raids aériens de terreur sur le Viêt Nam par ce casus belli entièrement forgé par les officines et les ateliers de l’ombre. Sur cette lancée de simulacres, de fourberie, de sang et de larmes, les Bush, Clinton et Obama n’ont cessé en Irak, en Yougoslavie en Afghanistan et ailleurs, de démontrer que partout où règne le spectacle capitaliste de la terreur démocratique, les seules forces autorisées sont celles qui reproduisent la terreur capitaliste du spectacle démocratique.

Durant ces dernières années, les premiers grands attentats étatiques sous fausse bannière eurent spectaculairement lieu en Italie lors des années de plomb lorsque la modernisation de l’esclavage citoyenniste rendit nécessaire que le gouvernement fit de l’attentat aveugle le mode opératoire le plus approprié à la psychologie de masse de la soumission, de l’in-conscience et de la cécité. Ainsi, le 2 août 1980, à 10 h 25, à la gare de Bologne, une bombe posée dans la salle d’attente explosait. Elle tuait 85 personnes et en blessait plus de 200, arrivant ou partant de la gare pour cette période de fort trafic estival.

Dans son arrêt du 23 novembre 1995, la Cour de cassation du tripatouillage officiel italien, malgré mille et une occultations savantes ou grossières, fut néanmoins obligée de reconnaître que derrière cet attentat, il y avait bien l’existence d’une vaste organisation criminelle gouvernementale où l’on retrouvait la maffia, la loge maçonnique P2 et les services spéciaux les plus secrets de l’appareil d’État…Bien entendu, les commanditaires profonds du massacre n’ont jamais été découverts puisque cachés derrière les comparses secondaires de l’organisation Gladio, ceux-ci se trouvaient au coeur central et insaisissable de l’état-major de la stratégie de la tension élaborée par les États-Unis via l’OTAN et ses divers magasins et affidés, ceci tant pour neutraliser les velléités dommageables de non-alignement de certains courants politiciens italiens que pour briser la radicalité ouvrière des grèves sauvages qui débordait alors dangereusement les chiens de gardes politiques et syndicaux.

Le mardi 16 avril 2013, une double bombe de fabrication prétendument artisanale, emplie de divers fragments métalliques, a tué trois personnes et en a blessé plus d’une centaine d’autres lors du marathon de Boston. A la faveur de l’étrange découverte propice d’un sac à dos contenant le couvercle d’une cocotte-minute et grâce aux vidéos des caméras de surveillance opportunément disposés, les autorités du spectacle du boniment et de la fabulation étatiques eurent rapidement les moyens, de diffuser les photographies de deux suspects : les frères Tsarnaev qui avaient eu, eux, la grande amabilité de longuement flâner juste face aux appareils d’observation et d’enregistrement qui purent par conséquent abondamment et minutieusement les filmer. Selon la version officielle, les deux frères échappèrent à un policier qu’ils tuèrent sur un campus universitaire. Ensuite, après avoir détourné une automobile, ils furent atteints par la police. Plus de 200 coups de feu furent échangés durant la nuit, les deux hommes furent blessés. Le premier décéda rapidement à l’hôpital pendant que son frère, s’échappait à pied avant d’être rattrapé par la police pour finalement être enfin mis en état de ne plus jamais pouvoir dire autre chose que ce pourquoi il serait autorisé à parler.

Toute cette affaire des deux islamistes hollywoodiens de la filière tchétchène de la CIA a évidemment mobilisé les chaînes de télévision de toutes les fictions imaginables du spectacle mondial de la misère marchande. Depuis le Daghestan, les parents des suspects ont, eux, proclamé qu’ils avaient été manipulés. Leur mère, a même souligné qu’ils étaient sous surveillance étroite du FBI et ne pouvaient donc monter aucune opération sans que ce dernier en ait évidemment immédiatement eu connaissance.

À Boston, les services spéciaux du chaos gouvernementaliste ont donc parfaitement rempli leur mission dans le cadre d’une opération de camouflage et d’intoxication qui permet en un temps de crise économique approfondie et de crise sociale ravageuse de faire utile diversion massive en ce moment d’ébranlement ou d’ailleurs plusieurs États entendaient comme le Texas demander à retirer leur or de la Réserve Fédérale…

La crise du spectacle démocratique de la dictature marchande est désormais à son point culminant et le chaos étatiquement programmé y est alors amené à produire partout et sans cesse son mythique ennemi inventé, le terrorisme qui est en fait sa seule vraie défense en ce temps de décomposition universelle où la liberté despotique de l’argent et ses conséquences véritables ne peuvent être encore acceptées qu’au regard d’antagonismes factices et d’attaques insidieuses sous faux drapeaux constamment mis en scène par le biais d’orchestrations machiniques de vaste ampleur.

L’histoire du terrorisme est désormais l’une des forces productives majeures du spectacle étatique mondialiste ; elle définit donc le coeur stratégique du dressage social puisque les spectateurs doivent retenir de la pédagogie de l’attentat, que, en comparaison au terrorisme, toute la pourriture quotidienne de la vie fausse devra leur demeurer préférable et préférée.

« USA, USA », ont ainsi scandé naïvement des Bostoniens descendus dans la rue et de la sorte bien domptés par le jeu des images fantastiques du renversement concret du réel. Certains arborant même frénétiquement un drapeau américain. Des célébrations totémiques de l’aliénation qui traduisaient le soulagement d’une population traumatisée par le plus grave attentat étatiquement télécommandé aux États -Unis depuis la mystification du 11 Septembre. L’union sacrée de la servitude volontaire n’a bien évidemment qu’un temps mais le confusianisme mystérieux des bombes barbouzardes conserve toujours là un intérêt évident bien que sa durée soit éminemment toujours et de plus en plus rétrécie…

Dans le monde du spectacle de la marchandise où les intérêts agissants de la dictature démocratique des Mafia de l’argent sont à la fois si bien et si mal obscurcis, il convient toujours pour saisir les mystères du terrorisme d’aller au-delà des rumeurs médiatiques policières puisque la sauvegarde des secrets de la domination opère continûment par attaques fardées et véridiques artifices.

Le leurre commande le monde du fétichisme de la marchandise et aujourd’hui d’abord en tant que leurre d’une domination qui ne parvient plus à vraiment s’imposer au moment où l’économie historique de la crise manifeste explosivement la crise historique de l’économie elle-même.

Du meurtre d’Aldo Moro par les brigades rouges étatiques aux attentats pentagonistes du 11 septembre et en passant évidemment par la disparition violemment paramétrée de John Fitzgerald Kennedy sans oublier les tueries hautement calculées du télépiloté Merah, la société du spectacle de l’indistinction marchande ne cesse de s’éminemment montrer comme le monde de l’inversion universelle où le vrai est toujours réécrit comme un simple moment nécessaire de la célébration du faux. Derrière les figurants, les obscurs tirages de ficelles et les drapeaux mal bricolés, les vrais commanditaires sont adroitement camouflés puisqu’ils résident invariablement dans ces lieux impénétrables et énigmatiques, inaccessibles à tout regard, mais qui du même coup les désignent par cette ruse de la raison qui rend précisément percevable ce qui se voulait justement in-soupçonnable.

Le masquage généralisé se tient derrière le spectacle qui donne ainsi à infiniment contempler quelque chose en tant que complément décisif et stratégique de ce qu’il doit empêcher simultanément que l’on voit et, si l’on va au fond des choses, c’est bien là son opération la plus importante ; obliger à sans cesse observer ceci pour surtout ne point laisser appréhender cela.

Par delà chaque tueur fou opportunément manipulé dans les eaux troubles du djihadisme téléguidé ou, de l’extrémisme supervisé existe, en premier lieu, l’incontournable réalité du gouvernement du spectacle de la marchandise lequel dorénavant possède tous les moyens techniques et tous les pouvoirs gestionnaires d’altérer et de contre-faire l’ensemble de la production sociale de toute la perception humaine mise sous contrôle. Despote absolu des écritures du passé et tyran sans limite de toutes les combinaisons qui arrangent le futur, Big Brother pose et impose seul et partout les jugements sommaires de l’absolutisme démocratique des nécessités du marché de l’inhumain.

On commet une très lourde erreur lorsque l’on s’exerce à vouloir expliquer quelque attentat en opposant la terreur à l’État puisqu’ils ne sont jamais en rivalité. Bien au contraire, la théorie critique vérifie avec aisance ce que toutes les rumeurs de la vie pratique avaient si facilement rapporté lors des très enténébrées disparitions de Jean de Broglie, Robert Boulin, Joseph Fontanet, Pierre Berégovoy et François de Grossouvre. L’assassinat n’est pas étranger au monde policé des hommes cultivés de l’État de droit car cette technique de mise en scène y est parfaitement chez elle en tant qu’elle en est désormais l’articulation de l’un des plus grands quartiers d’affaires de la civilisation moderne.

Au moment arrivé de la tyrannie spectaculaire de la crise du capitalisme drogué, le crime règne en fait comme le paradigme le plus parfait de toutes les entreprises commerciales et industrielles dont l’Etat est le centre étant donné qu’il se confirme là finalement comme le sommet des bas-fonds et le grand argentier des trafics illégaux, des disparitions obscures et des protections cabalistiques.

Plus que jamais, en ce moment très spécifiquement crisique où en France, reprenant le témoin d’une droite complètement épuisée, la gauche du Capital bien vite superbement exténuée est en charge des affaires d’un marché en pleine décomposition, l’exutoire terroriste risque de devenir de plus en plus tentant pour détourner la colère qui monte, il est temps d’en finir avec toutes les mystifications et tous les malheurs historiques de l’aliénation gouvernementaliste afin de commencer à pressentir la possibilité de situations humaines authentiques. Hors de l’économie politique de la non-vie, il convient exclusivement d’organiser le retour aux sources à une communauté d’existence enfin débarrassée de toute exploitation et de toute domination.

L’INTERNATIONALE

Fin avril 2013

 

 

 

 

Escroquerie de la guerre contre le terrorisme: Les USA collaborent (après les avoir créé…) avec les « terroristes » en Afghanistan…

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, désinformation, France et colonialisme, guerre Libye, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, média et propagande, N.O.M, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , on 25 janvier 2013 by Résistance 71

Il est toujours intéressant de voir que des « experts » disent aujourd’hui au grand jour ce qui est connu depuis des années dans les milieux d’information alternatifs, mais qui a toujours été disqualifié comme étant de la « théorie du complot »…

Non seulement le pays du goulag levant collabore avec les terroristes en Afghanistan, mais il les a créé en 1978-79 pour lutter contre le gouvernement afghan pro-soviétique puis contre les soviétiques eux-mêmes.

Ce que l’on appelle le « djihadisme » est une création des services de renseignement occidentaux (CIA, MI6, Mossad), pakistanais et saoudien, relayé ensuite par les services algériens et français concernant le GIA algérien par exemple dans les années 1984-90. Le réseau du « terrorisme islamiste » est une légion mercenaire au service des intérêts occidentaux de la haute finance et des grosses multinationales notamment de l’énergie (pétrole, gaz et uranium). Ceci devient de plus en plus évident avec l’affaire courante du Mali et le voisin du Niger maintenant débordant à dessein en Algérie, trois pays riches, très riches en ressources naturelles « vitales ».

Le prétexte islamiste est créé pour susciter une opinion publique favorable aux opérations néo-colonialistes occidentales de reconquête des ressources naturelles africaines. Ceci est connu des milieux « diplomatiques » et des journalistes sérieux de presse alternative. Après avoir été moquées, tournées en dérision puis affublées du vocable de « théorie du complot », ces informations deviennent des évidences que les médias de masse ne peuvent plus ignorer pour longtemps… Un autre exemple de vérité ayant suivi les trois étapes prévues par Schopenhauer: 1) moquerie, 2) attaque, 3) évidence…

Ce ne sera pas la dernière…

— Résistance 71 —

 

 

D’après un expert américain Washington coopère avec les terroristes en Afghanistan

 

Al Manar

 

Le 24 Janvier 2013

 

url de l’article original:

http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=93366&cid=13&fromval=1&frid=13&seccatid=15&s1=1

 

 

Laurence Freeman, expert des questions politiques, a villipendé l’administration amèricaine, pour « sa coopération avec Al-Qaïda et les Salafistes qui agissent  en terroristes à gage,dans les autres pays ».

Dans une interview avec la chaîne satellitaire iranienne AlAlam,  Freeman a déclaré: « Les Etats -Unis ne méritent pas leur nom. Ils ont occupé l’Afghanistan et y ont commis les pires crimes . Aujourd’hui, ils soutiennent les terroristes en Syrie et des  documents ».

Et d’ajouter: « C’est ce même soutien dont ont bénéficié les miliciens salafistes en Libye, ceux là même qui ont tué ensuite l’ambassadeur Stevens à Benghazi. Je peux assurer qu’Obama ne cherche nullement à ce que l’Afghanistan soit un pays prospère. Son objectif est de déstabiliser la région. L’ Arabie saoudite et le Qatar l’aident grandement dans cet objectif ».

Freeman a  fustigé les tentatives de l’administration d’Obama de s’entendre avec les Talibans, après une décennie de guerre.

« Cette entente ne peut se produire sans que les Etats-Unis reconnaissent aux terroristes le droit de partager le pouvoir avec Karzaï. L’administration amèricaine ne respecte la souveraineté d’aucun Etat; c’est le cas en Libye, en Syrie et au Nord de l’Afrique, où les Salafistes sont désormais les alliés, pour ne pas dire les exécutants de la politique des Etats Unis », note cet analyste.

Nouvel Ordre Mondial: La France emboîte le pas du pays du goulag levant et va faire déferler une litanie de lois liberticides… La dictature est en marche !

Posted in 11 septembre, actualité, ingérence et etats-unis, Internet et liberté, média et propagande, N.O.M, neoliberalisme et fascisme, police politique et totalitarisme, politique et lobbyisme, politique et social, politique française, résistance politique, science et nouvel ordre mondial, sciences et technologies, terrorisme d'état, Union Europeenne et nouvel ordre mondial with tags , , , , , , , , , , , , , , , on 15 décembre 2012 by Résistance 71

Nous l’avons dit ici-même à maintes reprises: tout ce qui se passe au pays du goulag levant finit par arriver en France, avec quelques rames de métro de retard. C’est pourquoi, pour ceux qui se demandent pourquoi nous parlons ou traduisons beaucoup de chose de ce qui se passe outre-Atlantique, il est important de toujours savoir et d’analyser ce qui se trame au cœur de l’empire anglo-américain.

Dans ce cas précis, les lois liberticides calquées sur le patriot act et NDAA yankee vont commencer à déferler sur la France, les caniches de l’empire que sont Sarkozy, Hollande et leur clique de suiveurs patentés, remplissent leur fonction d’asservissement et de vérouillage progressif de la grille de surveillance mondiale.

L’heure de la désobéissance civile à cette dictature en marche va bientôt sonner. Nous ne publions ni ne traduisons de textes par hasard !…

— Résistance 71 —

 

Une nouvelle loi antiterroriste comme réminiscence de l’affaire Mérah

 

Jean Claude Paye

 

Le 14 Décembre 2012

 

url de l’article original:

http://www.voltairenet.org/article176945.html

 

Le législateur français marcherait-il de plus en vite sur les traces de ses homologues états-uniens en matière de limitation des libertés, et même de surveillance généralisée des comportements jugés « non conventionnels » ? Le sociologue Jean-Claude Paye analyse ici le projet de loi sur la sécurité et le terrorisme adopté par l’Assemblée nationale le 12 décembre 2012, sous proposition du ministre socialiste Manuel Valls.

Dans un quasi consensus, l’Assemblée nationale a définitivement adopté le 12 décembre, le projet de loi sur la sécurité et le terrorisme du ministre de l’Intérieur Manuel Valls. Le texte avait déjà l’appui du groupe UMP et a également été accepté par les députés écologistes. Seul le Front de Gauche s’est abstenu. Examiné en procédure accélérée, l’adoption du projet de loi a donc été très rapide et s’est effectuée sans réelle opposition.

Ce texte est annoncé comme devant faire face aux « dysfonctionnements » dans l’affaire Merah. Il s’agirait notamment de permettre le jugement de Français ou des personnes résidant habituellement sur le territoire hexagonal « qui se livrent à des actes de terrorisme à l’étranger ou qui vont à l’étranger […] pour se former au terrorisme ». En fait, il est déjà possible grâce à la loi du 23 janvier 2006 de sanctionner les actes nommés comme terroristes et commis par des Français à l’extérieur du territoire national. Cependant, les faits devaient être punis par la législation du pays étranger et dénoncés par ce même pays.

Un démenti des lois existantes

La loi crée un nouveau délit : celui de se rendre dans un camp d’entraînement, notamment en zone afghano-pakistanaise. Non seulement, la loi de 1986 sur la « notion d’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste » permet déjà de criminaliser de tels comportements, mais plusieurs procès ont permis de condamner les prévenus de telles accusations. Par exemple, cinq des six détenus français de Guantanamo, libérés par les autorités étasuniennes, ont été condamnés à leur retour en France. Il leur était reproché d’avoir participé à des camps militaires d’entraînement attribués à Al Qaeda et, pour un d’entre eux, à « un enseignement religieux ayant prôné la violence ». Ce projet opère ainsi un déni des possibilités légales existantes, ainsi que des condamnations qu’elles ont déjà autorisées.

La volonté affichée par Manuel Valls apparaît d’abord comme un démenti d’un appareillage législatif déjà existant qui contient déjà tout ce que le nouveau ministre de l’Intérieur veut y introduire. Sa démarche fait immédiatement penser aux déclarations de son prédécesseur. Claude Géant qui avait expliqué à la presse que l’on n’avait pas préventivement arrêté Merah, alors qu’il était sous surveillance, parce que « rien de délictuel ne pouvait a priori lui être reproché avant ses crimes ». « En France, on ne défère pas à la justice des gens pour des intentions, pour des idées salafistes. On ne peut arrêter les gens que pour des faits  », avait-il ajouté.

La démarche des deux ministres de l’Intérieur est identique. Il s’agit d’abord de démentir l’évolution du droit pénal de ces dix dernières années, c’est à dire l’existence d’incriminations et de procédures pénales qui accordent des pouvoirs étendus à la police et aux services de renseignement . Ils affirment ensuite que, suite à cette lacune, notre sécurité serait menacée et qu’il conviendrait d’introduire dans le code pénal des dispositions qui y sont déjà ou qui sont utilisées dans un cadre administratif.

Des mesures de surveillance 
qui deviennent permanentes

L’autre grand aspect du texte concerne la surveillance des données de connexion : internet, géolocalisation, factures détaillées de téléphone. Depuis 2006, cette surveillance peut s’exercer dans un but préventif, c’est à dire en l’absence de tout délit. Mais ces dispositions régulièrement renouvelées tous les deux ans, sont temporaires et expirent le 31 décembre prochain. La procédure d’urgence avait d’ailleurs été justifiée par le gouvernement en invoquant la nécessité de les prolonger. Inscrites dans la nouvelle loi, ces mesures deviennent permanentes. A travers ce vote, le groupe socialiste renie son abstention, lors du vote de ces dispositions en 2006.

Après l’affaire Merah, Nicolas Sarkozy avait également envisagé une loi prévoyant une surveillance des connexions Internet. La gauche avait alors critiqué cette initiative Aujourd’hui, elle reprend les mêmes procédures et les mêmes justifications. De plus, la LOPPSI 2 (Loi d’Orientation et de Programmation pour la Sécurité Intérieure), adoptée le 8 février 2011, autorise déjà un type de surveillance plus poussée. Il prévoit la possibilité, avec l’autorisation d’un juge d’instruction, d’installer, à l’insu de l’utilisateur, un dispositif technique enregistrant les frappes au clavier ou des captures d’écran. Afin de mettre en place ce « mouchard », les enquêteurs ont ainsi le droit de s’introduire dans le domicile ou le véhicule de la personne mise en cause, à son insu et, si nécessaire, de nuit.

Prolonger l’effet de sidération

Quelle est la fonction d’une nouvelle loi permettant de criminaliser des comportements déjà poursuivis par la législation en place et installant des dispositions de surveillance déjà utilisées, sinon d’installer un « pas-de-sens » et de prolonger la sidération produite par l’affaire Merah ? La stupeur provoquée par cette affaire réside moins dans son caractère violent que dans une manifestation de toute-puissance de la police. Les images n’ont rien donné à observer ou à analyser et les « informations » s’annulent réciproquement. Au non-sens de ce qui a été affirmé durant le spectacle de l’assaut, il s’agit, par ce nouveau projet de loi, d’ajouter un automatisme de répétition perpétuant l’effet de pétrification, ainsi que de maintenir l’interdit portant sur tout questionnement relatif à l’affaire. Enfermé dans le pas-de-sens, le sujet ne peut éviter l’éclatement que par une fusion de plus en plus étroite avec « le dit » du pouvoir. Il ne peut ainsi que consentir et donner un surcroît de sens à l’annulation de ses libertés.

Supprimant, comme toute loi antiterroriste, toute distinction entre l’intérieur et l’extérieur, le projet de loi nous place dans la psychose. La fusion opérée par ce texte entre droit pénal et droit de la guerre en est une manifestation. Tout acte de solidarité ou d’empathie vis à vis de populations étrangères, agressées militairement par la France, même si aucune déclaration de guerre n’a été prononcée, devient progressivement un crime. Ce projet de loi s’inscrit ainsi dans l’oxymore de la « guerre humanitaire », celle du « Bien contre le Mal ». Le nouveau gouvernement s’inscrit ici dans la droite ligne du précédent, nous confirmant qu’il s’agit bien d’un « changement dans la continuité ».

Nouvel Ordre Mondial: La guerre est la paix ou l’escroquerie de la « guerre contre la terreur »…

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Le cas des terroristes manquant

 

 

Dr. Paul Craig Roberts


 

Le 14 Mai 2012,

 

url de l’article original:

http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=30849  

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

S’il y avait des terroristes réels, José Rodriguez serait mort.

Qui est José Rodriguez ? C’est le criminel qui a géré le programme de torture de la CIA. La vaste majorité de ses victimes ne furent pas des terroristes ni mêmes des insurgents. La plupart furent de pauvres bougres kidnappés par des seigneurs de la guerre et vendus aux Américains comme “terroristes” pour toucher la récompense promise.

Si l’identité de Rodriguez était auparavant un secret, elle ne l’est plus. Il est apparu sur l’émission de CBS “60 Minutes” prenant à son crédit le fait d’avoir torturé des musulmans et utilisé l’information soi-disant obtenue pour  tuer les chefs d’Al Qaïda. Si les terroristes étaient vraiment le problème que la sécurité de la patrie (NdT: le DHS ou la Stasi, Securitate du pays du goulag levant), le FBI et la CIA disent qu’ils sont, le nom de Rodriguez serait un nom à rayer sur la liste d’élimination des terroristes. Il serait déjà dans sa tombe.

De même le serait John Yoo, qui écrivît le memo du ministère de la justice (sic) donnant le feu vert pour torturer et ce malgré qu’à la fois la loi états-unienne et la loi internationale aient banni la torture. Apparemment, Yoo, un professeur à la faculté de droit de Boalt de l’université Berkeley de Californie, était ignorant de la loi américaine et de la loi internationale. Il en va de même pour le ministère de la justice (sic).

Notez que Rodriguez, “le tortionnaire des musulmans”, ne doit pas se cacher. Il peut aller sur les chaînes de télévision nationales, révéler son identité, et révèler ses succès à torturer et massacrer des musulmans. Il n’a aucune protection des services secrets et serait une cible très facile pour des assassins terroristes si efficaces paraît-il, qu’ils ont perpétrés le 11 Septembre.

Une autre cible facile pour être assassiné serait l’ancien ministre de la défense Donald Rumsfeld, qui bourra le Pentagone de va t’en guerre néoconservateurs tels que Paul Wolfowitz et Douglas Feith, qui à leur tout concoctèrent la fausse information utilisée pour justifier l’invasion de l’Irak et de l’Afghanistan. Rumsfeld lui-même déclara les membres d’Al Qaïda comme étant les plus vicieux et les tueurs les plus dangereux de la planète. Et pourtant, Rumsfeld, Wolfowitz, Feith, Richard Perle ainsi que les propagandistes néoconservateurs des médias tels William Kristol et Max Boot, se promènent tous depuis des années non protégés sans avoir été inquiétés par des terroristes qui chercheraient à venger le million plus de musulmans tués en assassinant les responsables.

Condi Rice, Colin Powell, qui fît le discours mensonger à l’ONU pour inaugurer l’invasion de l’Irak et Dick Cheney, dont la protection plus que minimale par les services secrets ne serait en aucun cas un problème dans l’hypothèse d’une tentative d’assassinat déterminée ; tous ces gens profitent de la vie sans être molestés par des terroristes.

Vous rappelez-vous du jeu de cartes que le régime Bush avait fait faire avec les visages des responsables irakiens ? Si les terroristes avaient un jeu de carte similaire, tous les noms cités ci-dessus seraient des cibles de la plus haute importance. Et de fait, il n’y a eu aucune tentative d’assassinat sur aucun d’entr’eux.

Bizarre non, qu’aucune de ces personnes ne soient sujette à une menace terroriste. Pourtant, les machos, durs à cuire des commandos marines qui ont soi-disant tués Oussama Ben Laden doivent avoir leur identité cachée afin qu’ils ne deviennent pas des cibles pour les terroristes. Ces supermen américains, tueurs hautement entraînés eux-mêmes, n’osent pas montrer leurs visages, mais Rodriguez, Rumsfeld et Condi Rice se baladent sans être inquiétés.

De fait, les vies de ces commandos sont tellement en danger, que le président Obama a abandonné l’énorme avantage en relations publiques et de bénéfice politique que représente une cérémonie de décoration à la Maison Blanche avec ces commandos marines héroïques. Cela est très certainement une étrange attitude venant d’un politicien. Quelques semaines après la soi-disant élimination de Ben Laden, la même unité de commandos marines, ou la vaste majorité d’entr’eux, est décimée dans un crash d’hélicoptère en Afghanistan.

Si vous étiez un terroriste musulman cherchant à vous venger des crimes de Washington, essaieriez-vous de passer clandestinement une bombe dans votre slip ou vos chaussures afin de faire sauter un avion de ligne rempli de gens dont la seule responsabilité qu’ils ont de la guerre de Washington contre les musulmans est qu’ils croient la propagande de cette dernière ? Si vous vouliez même faire sauter des innocents, ne placeriez-vous pas votre bombe au milieu de la grande foule en attente de passer la sécurité de l’aéroport ainsi au passage, tuant quelques membres de la TSA avec les passagers ? Des terroristes pourraient coordonner leurs attaques, touchant simultanément dans la même minute un vaste nombre d’aéroports à travers les Etats-Unis. Ceci serait vraiment de la terreur ; de plus cela poserait un problème insoluble à la TSA: comment contrôler les gens avant même qu’ils ne soient contrôlés par la sécurité ?

Ou des attaques coordonnées dans des centres commerciaux ou des stades ?

Pourquoi des terroristes, si tant est qu’ils existent, s’embêteraient à tuer des gens alors qu’il est facile de causer un chaos total sans les tuer ? Il y a un bon nombre de sub-stations électriques non gardées. Des régions entières du pays pourraient être fermées. Une des méthodes les plus simples et effective pour causer le plus de troubles serait de larguer de grandes quantités de clous sur la chaussée aux heures de pointes à New York, Boston, Washington DC, Atlanta, Dallas, Chicago, Los Angelès, San Francisco. Vous voyez le tableau: des milliers et des milliers de voitures incapacitées avec les pneus crevés bloquant les artères principales pendant des jours.

Avant que certains lecteur ne m’accusent de donner des idées aux terroristes, demandez-vous si des gens aussi intelligents pour avoir soi-disant planifié et perpétré le 11 Septembre, ne pourraient pas penser à de telles tactiques si simples, qu’ils pourraient effectuer sans grandes difficultés à déjouer des systèmes de sécurité ou à tuer un grand nombre de personnes innocentes ? Mon point de vue n’est pas ce que devrait faire les terroristes, s’ils existent vraiment. Mon avis est que l’absence d’actes de terrorisme faciles à faire suggère que la menace terroriste est plus une invention que la réalité. Et pourtant, nous avons un système de sécurité des plus intrusif qui n’a apparemment aucune fonction si ce n’est que d’exercer un pouvoir plus contraignant sur les citoyens américains.

Au lieu de vrais terroristes perpétrant des complots faciles, nous avons des “complots terroristes” rêvés par des agents du FBI et de la CIA, qui ensuite recrutent quelques pauvres hères naïves à moitié dément, les soudoyant d’argent et d’images héroïques pour eux-mêmes, leur donnant à la fois le fil conducteur du complot et les faux explosifs. Ceci est appelé de l’arnaque, sans l’être. Elles sont orchestrées par nos propres agences de sécurité, qui produisent de faux complots terroristes, qui sont ensuite éventés par les mêmes agences de sécurité qui ont pondues les complots.

L’annonce faite par Washington est toujours: “le public ne fut jamais en danger”. Quel complot ! Nous n’avons jamais été mis en danger par aucun d’entr’eux, mais les aéroports ont été en alerte orange depuis 11 ans et demi.

Le système judiciaire fédéral et les juries conditionnés traitents ces complots concoctés comme de véritables menaces à la sécurité des Américains et ce malgré les annonces du gouvernement que le public n’a jamais été en danger.

Les annonces des ces complots “déjoués” maintient le public lobotomisé tranquille et docile, plus servile pour plus de fouilles intrusives, d’espionage sans mandat, d’augmentation d’un état policier irresponsable et de guerres sans fin.

La “guerre contre la terreur” est une escroquerie, qui a été utilisée avec succès pour détruire la constitution des Etats-Unis et pour compléter la transformation de la loi d’un bouclier pour les citoyens en une arme aux mains de l’état. En détruisant l’Habeas Corpus, le droit à une procédure judiciaire et un procès, et la présomption d’innocence, la “guerre contre la terreur” a de fait détruit notre sécurité.

Illusion démocratique et fabrication de la Matrix… La nouvelle tyrannie occidentale est en marche…

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La nouvelle tyrannie: l’occident a t’il un futur ?

 

 

Par Dr. Paul Craig Roberts

 

 

Le 10 Mai 2012,

 

 

url de l’article original:

http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=30799

 

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

 

Vivre aux Etats-Unis devient très difficile pour quelqu’un qui a une conscience morale, un sens de la justice, ou juste un brin d’intelligence. Considérez ceci:

Nous avons une seconde histoire de faux complot d’attentat à la bombe par slip piégé, encore plus incroyable que la première escroquerie. Le second terroriste au slip explosif était un agent de la CIA ou informateur qui a été soi-disant recruté par Al Qaïda, une organisation que les autorités américaines ont annoncé il y a peu, qu’elle avait été battue, qu’elle était en pleine déconfiture et plus vraiment importante.

Cette organisation vaincue et insignifiante, qui n’a pas de laboratoires scientifiques et technologiques, a inventé une “bombe invisible” qui ne peut pas être détectée par les scanners pornographiques des aéroports. Une source “vétéran des forces de police” a dit au New York Times que “ce qui est le plus terrifiant” est que “s’ils en ont construit une, ils peuvent en construire d’autres”.

La ministre des affaires étrangères Hillary Clinton a déclaré que “le complot lui-même indiquait que les terroristes essaient toujours d’inventer des moyens plus terribles et pervers pour tuer des innocents.” Hillary a dit ceci alors que les manchettes continuent de proclamer que les Etats-Unis massacrent toujours des femmes et des enfants avec ses drones haute-technologie en Afghanistan, au Pakistan, au Yémen et en Afrique. Le faux complot éventé, prétend Hillary, sert à “nous rappeler le pourquoi nous devons rester vigilants aussi bien à la maison qu’à l’étranger afin de protéger notre nation et les nations amis et les peuples comme en Inde et autres.”

Le directeur du FBI Robert Mueller a dit au congrès que le faux complot prouve le besoin d’une surveillance sans mandat afin de détecter quoi, de faux complots ? Au congrès, le républicain Peter King et le démocrate Charles Ruppersberger ont dénoncé les médias pour avoir révélé que le complot était une opération de la CIA, clâmant à l’unisson que la vérité mettait en danger l’effort de guerre et les vies des soldats.

Même certains médias alternatifs sont tombés dans le panneau de ce faux complot. Apparemment, personne ne cesse de s’étonner comment Al Qaïda, qui est devenu si désorganisée et si inefficace, qu’elle se sauve en laissant derrière elle son leader révéré Oussama Ben Laden, dans un village du Pakistan, seul, sans protection, pour y être assassiné par des commandos américains ; comment cette entité donc, peut-elle toujours prendre la CIA au dépourvu avec une “bombe indétectable”, pour utiliser la description faite par la présidente du comité sénatorial pour le renseignement, Dianne Feinstein, qui a reçue une explication sur l’engin par des personnels du renseignement américain.

Notons au passage que la ministre des affaires étrangères a engagé les Etats-Unis en banqueroute et son filet de sécurité sociale à la protection “de l’Inde et d’autres pays” contre les terroristes. Mais la véritable intention de cette toute dernière escroquerie est d’introduire auprès des citoyens américains apeurés l’idée qu’il existe un slip explosif indétectable.

Qu’est-ce que cela nous rappelle t’il ? Quiconque de ma génération ou tout amateur de science fiction pense immédiatement au livre de Robert Heinlein “Les marionnettistes” (NdT: “The Puppet Masters” en anglais).

Ecrit en 1951, mais décrivant un narratif actuel, l’histoire procède de la Terre qui est envahie par de petites créatures qui s’attachent au corps humain et prennent possession de la personne. Les humains deviennent les marionnettes de leurs maîtres. De grandes zones des Etats-Unis tombent aux mains des envahisseurs avant que les imbéciles à Washington ne comprennent que l’invasion est réelle et non pas une théorie du complot.

Sur des humains habillés, les créatures ne peuvent pas être détectés et le mot passe que quiconque est habillé est suspect. Tout le monde doit donc se balader à poil. Les femmes ne peuvent même plus porter un sac à main, car la créature peut-être dans le sac et attachée à la main de la femme porteuse.

De manière évidente, si la CIA, les sources d’information et les instructeurs de Dianne Feinstein ont raison et qu’Al Qaïda la vaincue a inventé une bombe “indétectable”, alors nous devrons tous passer la sécurité des aéroports à poil.

Comment cela sera t’il possible ? Si chaque passager d’une compagnie aérienne doit passer par une fouille personnelle et un déshabillage en cabine, combien de temps cela prendra t’il pour passer la “sécurité des aéroports” ? Je doute qu’il y ait un endroit en Amérique du nord ou du sud où le passager n’aurait pas plus vite fait d’aller en voiture. Ou alors peut-être que ceci est une réponse au chômage qui atteint des niveaux de dépression économique. Des millions de citoyens sans emplois seront employés à observer des passagers nus avant qu’ils n’embarquent dans des avions.

Alors que l’administration de la sécurité du transport (NdT: la tristement célèbre TSA outre-Atlantique), une division du Département de la Sécurité de la Patrie (NdT: DHS, la Stasi ou Securitate du pays du goulag levant) est passée des aéroports à des intrusions qui n’ont pas été contestées dans les trains, les bus et sur le traffic  autoroutier, va t’on assister à l’effondrement total de l’industrie de l’habillement ? Affaire à suivre de près.

Il y a quelques années, un philosophe écrivit un article dans lequel il suggérait que les Américains vivaient dans une réalité artificielle ou virtuelle. Un autre philosophe dit qu’il pensait que l’autre philosophe avait 25% de chances d’avoir raison. Je suis convaincu qu’il a raison. Les Américains vivent dans une matrix. Rien de ce qu’ils savent ou pensent ou connaissent est correct.

Par exemple, nos leaders menteurs déclarent continuellement “qu’Israël est la seule démocratie au Moyen-Orient”. Ce mythe est une des multiples raisons utilisées pour justifier que les impôts sur les revenus en net déclin des Américains soient donnés en partie au gouvernement israélien pour qu’il ait les moyens de tuer des Palestiniens et leur voler leur pays.

La démocratie israélienne est un mythe dites-vous ? Oui, un mythe. D’après des rapports compilés et publiés par Antiwar.com (du 8 Mai 2012), les élections en Israël du 4 Septembre ont été annulées, parce que le “leader d’opposition Shaul Mofaz rejoint le gouvernement”. Mofaz a vendu son parti pour un pouvoir personnel, une attitude typiquement politicienne.

La trahison de Mofaz a déclanché des protestations de ses suiveurs, mais d’après les rapports de presse, “la police israélienne fut prompte à réprimer les manifestations, les déclarant ‘illégales’ et arrêtant un bon nombre de journalistes.”

Ah ! “Israël est la seule démocratie au Moyen-Orient.”

En vérité, Israël est un état fasciste, un état qui a été en violation de la loi internationale et de la morale chrétienne pendant la totalité de son existence. Et pourtant, en Amérique, Israël est une icône approuvée. Comme Bush, Cheney et Obama, des millions de chrétiens américains vénèrent Israël et pensent que c’est par “appel divin” que les Américains doivent mourir pour Israël.

Si vous croyez dans le meurtre de votre adversaire, sans débattre avec lui, déposséder les sans pouvoirs, créer un monde fictionnel basé sur des mensonges et payer des médias corporatistes pour promouvoir les mensonges et le monde fictif, vous faites partie de ce que le reste du monde perçoit comme étant “l’occident”.

Laissez-moi ne pas être trop dur avec l’occident. Les peuples français et grec ont montré dans leurs élections récentes qu’ils sont en train de se débrancher de la Matrix et comprennent qu’eux-mêmes, les 99%, sont mis dans une position telle par leurs élites, d’être les agneaux du sacrifice pour les erreurs du 1% de méga-riches, qui sont en compétion avec l’un l’autre en termes de savoir combien de milliards de dollars ou d’euros, combien de yachts, de collections de voitures et propriétés de luxe, ils ont en leur possession.

Les banques centrales occidentales, la réserve fédérale américaine, la BCE et la Banque d’Angleterre, sont dévoués à fond à la prospérité de ces méga-riches. Personne d’autre ne compte. Marx et Lénine n’ont jamais eu une cible comme elle existe aujourd’hui. Et pourtant, la gauche est si faible de nos jours, si soumise au lavage de cerveau, qu’elle n’existe plus, même comme petite puissance d’opposition. La gauche américaine a même complètement accepté la version officielle absurde du 11 Septembre et de l’assassinat de Ben Laden au Pakistan par des commandos. Un mouvement si dénué de force mentale et émotionnelle est complètement inutile. Il ne devrait même plus exister.

Des citoyens sans information valide et correcte sont à la dérive, c’est ce que les occidentaux sont. La nouvelle tyrannie monte en occident, pas en Russie, pas en Chine. Le danger pour l’humanité est la valise du bouton nucléaire dans le bureau ovale et dans la population lobotomisée et militante de l’Amérique, la population la plus désinformée et la plus ignorante de la planète.

Guerres impérialiste et Nouvel Ordre Mondial: la « guerre contre le terrorisme » est une fable servant de propagande à l’hégémonie oligarchique…

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Nous avons traduit ici le dernier article de Paul Craig Roberts que nous pensons être intéressant à deux titres:

Le premier étant la confirmation si besoin en était par un ancien haut fonctionnaire du gouvernement américain, possédant des classifications de haut niveau, que la guerre contre le terrorisme est une fabrication complète des services américains pour l’avancement d’un agenda précis: celui des psychopathes néo-conservateurs dont la secte fanatique a des ramifications ici en France au sein de tous les partis politiques.

Deuxièmement, ceci donne un éclairage sur ce qu’il se passe outre Atlantique. Les Etats-Unis sont devenus depuis 2001 un état policier répressif que nous qualifions « d’empire du goulag levant ». Les exactions policières sur les manifestants pacifiques qui occupent Wall Street depuis plus d’une semaine n’en sont qu’un exemple supplémentaire confirmant ce fait. 

Les Etats-Unis sont la nouvelle Allemagne nazie du XXIème siècle (Paul Craig Roberts le dit lui-même), le réaliser et agir en conséquence au plus tôt sera une mesure de salubrité publique pour le monde.

— Résistance 71 —

 

La guerre contre le terrorisme est-elle une fraude ?

 

Par Dr. Paul Craig Roberts

 

Le 30 Septembre 2011,

 

url de l’article original:

http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=26866

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Dans la dernière décennie, Washington a tué, estropié, forcé à l’exode et créé des veuves et des orphelins par millions dans six pays musulmans différents et tout cela au nom de “la guerre contre le terrorisme”. Les attaques de Washington contre ces pays constituent une pure agression et impactent principalement les populations civiles et les infrastructures de ces pays, ce qui constituent donc, des crimes de guerre d’après la loi internationale. Des nazis ont été exécutés précisément pour ce que fait Washington aujourd’hui.

De plus, ces guerres et attaques militaires ont coûté aux contribuable américains 4 000 milliards de dollars entre ce qui a déjà été payé et les futurs coûts cumulés, ceci constitue un tiers de la dette publique accumulée ! Résultant dans une crise du déficit budgétaire qui menace directement la sécurité sociale, la valeur du dollar et son rôle comme monnaie de réserve mondiale, tout en enrichissant bien au delà de tout ce qui a déjà été vu dans l’histoire, le complexe militaro-industriel et de la sécurité ainsi que ses promoteurs.

Peut-être que le coût le plus élevé de cette “guerre contre le terrorisme” de Washington a été payé par la constitution et les libertés civiles. Tout citoyen américain que le gouvernement accuse se retrouve sans aucun droit et sans droit constitutionnel. Le régime Bush-Cheney-Obama a chamboulé le plus grand succès de l’humanité, celui de rendre le gouvernement responsable devant la loi.

Si nous regardons autour de nous pour la terreur de laquelle l’état policier et une décennie de guerre sont censés nous protéger, cette terreur est très difficile à trouver. A part pour les attentats du 11 Septembre, en assumant que nous acceptions l’explication conspirationiste officielle du gouvernement, il n’y a plus eu d’attaques terroristes sur le sol états-unien. En fait, comme la chaîne de télévision RT l’a démontré le 23 Août dernier, un programme de recherche de l’université de Californie a découvert que les “complots terroristes” domestiques, gonflés au delà du raisonnable par les médias, avaient été ourdis par des agents du FBI.

http://rt.com/usa/news/fbi-terror-report-plot-365-899/

Il y a maintenant 15 000 agents du FBI travaillant sous couvert, dix fois le nombre de ce qu’il y en avait lors de la guerre du Vietnam, lorsque les manifestants étaient suspectés de sympathie communiste. Comme il n’y a pas de complot terroriste à déjouer pour cette fantastique force qui travaille clandestinement, le FBI justifie son budget, ses alertes à la terreur et ses enquêtes invasives sur les citoyens américains en fomentant “des complots terroristes” et en trouvant quelques individus mentalement dérangés à coincer. Par exemple, le complot à la bombe de Washington D.C, le complot du métro de New York, le complot pour faire sauter la tour Sears de Chicago, tous furent des créations organisées et gérées par des agents du FBI.

RT rapporte que seulement trois complots ont pu peut-être ourdis indépendamment du FBI, mais comme aucun ne fonctionna, ils ne sont vraisemblablement pas l’œuvre d’une organisation terroriste professionnelle comme Al Qaïda est supposée être. La voiture piégée de Time Square n’a pas explosé et apparement ne pouvait pas exploser.

La dernière figure de style du FBI a piégé un bostonien, Rezwan Ferdaus, qui est accusé d’avoir voulu attaquer le pentagone et le capitole avec des modèles réduits d’avions bourrés d’explosif C4. La procureur générale Carmen Ortiz a rassuré les Américains en leur disant qu’ils ne furent jamais en danger car les agents du FBI étaient en contrôle du complot.

http://www.usatoday.com/news/washington/story/2011-09-28/DC-terrorist-plot-drone/50593792/1

Le complot Ferdau-FBI pour faire sauter le pentagone et le capitole avec des modèles réduits d’avions a produit une inculpation sur le chef qu’il “avait donné un soutien matériel à une organisation terroriste” et comploté pour détruire des bâtiments fédéraux, un chef d’accusation sérieux qui implique une peine de 20 ans de réclusion criminelle pour chaque building ciblé.

Quelle organisation terroriste Ferdau a t’il servi? Certainement pas Al Qaïda, qui a soi-disant bluffé toutes les 16 agences de renseignement américaines, tous les services de renseignement alliés de l’OTAN et d’Israël, le NORAD, le NSC, le contrôle aérien, Dick Cheney, et quatre fois les sécurités des aéroports en une heure de la même matinée. Une organisation terroriste de cette haute capacité ne s’impliquerait sûrement pas dans un complot aussi pathétique que de faire sauter le pentagone avec une maquette d’avion.

En tant que citoyen américain qui a servi l’état pendant de nombreuses années et qui a toujours respecté et défendu la constitution, un devoir patriotique, j’ose espérer que cette question a déjà traversé l’esprit des lecteurs, à savoir pourquoi sommes-nous tenus de croire un instant qu’un tout petit avion modèle réduit pourrait faire sauter le pentagone là où un avion de ligne Boeing 757 chargé de kérosen ne fut pas capable de faire le boulot, n’y faisant de fait qu’un petit trou certainement pas assez grand pour y faire passer un avion de ligne.

Quand j’observe la naïveté de mes concitoyens quant aux “complots terroristes” absurdes que le gouvernment fabrique, cela me fait réaliser que la peur est la plus formidable des armes à la disposition de tout gouvernment pour faire avancer un agenda non déclaré. Si Ferdaus va au tribunal, il n’y a aucun doute qu’un jury le condamnera pour complot à faire sauter le pentagone et le capitole avec des modèles réduits d’avions. Il sera très sûrement torturé ou forcé pour une négotiation de plaidoirie.

Apparemment, la plupart des Américains sont tellement gouvernés par la peur qu’ils n’éprouvent aucun remord à ce que “leur” gouvernement assassine et force à l’émigration des millions de gens innocents. Dans l’esprit des Américains, un milliard “d’enturbannés” ont été réduits à leurs yeux à l’état de terroristes et méritent d’être exterminés. Les Etats-Unis sont sur la voie d’un holocauste qui fera passer la terreur connue par les juifs sous le national-socialisme, comme un simple précurseur.

Pensez à ceci: n’êtes-vous pas étonnés qu’après une décennie (deux fois et demies la longueur de la seconde guerre mondiale) de massacres de musulmans et de destruction de familles et de leur futur dans six pays différents, il n’y ait pas eu de véritable attaque terroriste ici aux Etats-Unis ?

Pensez une minute seulement au comment il serait facile de perpétrer des actes terroristes aux Etats-Unis s’il y avait des terroristes sur notre sol. Un terroriste d’Al Qaïda, une organisation qui a soi-disant perpétrée le 11 Septembre, la plus humiliante défaite jamais essuyée par une puissance occidentale, “la seule super-puissance mondiale” même, penserait-il encore à détourner un avion face à la sécurité en place, ou en faire sauter un ?

Certainement pas, surtout lorsqu’il y a tellement de cibles plus faciles. Si l’Amérique était vraiment “infiltrée par la menace terroriste”, un terroriste irait tranquillement à une heure de pointe dans un aéroport dans la foule qui attend pour passer la “sécurité” et ferait sauter sa bombe. Cela tuerait bien plus de personnes que de faire sauter un avion et cela rendrait évident le fait que la “sécurité des aéroports” ne donne pas plus de sécurité.

Ce serait un véritable jeu d’enfant pour des terroristes que de faire sauter des centrales électriques relais puisqu’il n’y a personne dedans, juste un grillage de périmètre pour les garder. Ce serait facile de faire sauter des centres commerciaux. Il serait facile de déverser des boîtes de clous dans des rues encombrées et les autoroutes au moment des heures de pointe et ainsi de paralyser les artères de circulation principales pendant des jours. Avant chers lecteurs que vous ne m’accusiez de donner des idées aux terroristes, ne croyez-vous pas que ce genre d’idées soient déjà passées par la tête des terrorisres capables de faire le 11 Septembre ?

Mais rien ne se passe. Alors le FBI arrête un type pour avoir planifié de faire sauter l’Amérique avec des modèles réduits d’avions. C’est très déprimant de constater combien d’Américains vont croire cela.

Considérez également le fait que les néo-conservateurs américains qui ont orchestrés la “guerre contre la terreur”, n’ont aucune protection. Que la protection des services secrets sur Bush et Cheney est minimale. Si l’Amérique était réellement sous la menace terroriste, spécifiquement sous celle de ceux qui ont perpétrés le 11 Septembre, tous les néo-conservateurs, incluant Bush et Cheney pourraient être assassinés en une heure par un beau matin ou une belle soirée.

Le simple fait que les néoconservateurs tels Paul Wolfowitz, Donald Rumsfeld, Condi Rice, Richard Perle, Douglas Feith, John Bolton, William Kristol, Libby, Addington etc, vivent tous sans protection et sans aucune crainte est la preuve même que l’Amérique ne fait face à aucune menace terroriste.

Pensez maintenant aux affaires des complots à la chaussure piégée, celui de la bouteille de shampoing et celui du slip explosif. Les experts, autres que ceux prostitués payés par le gouvernement, disent que tous ces “complots” sont des non-sens total. “les “chaussure et slip explosifs” étaient de la poudre de feux d’artifices colorés qui n’aurait pas fait sauter une boîte de conserve. La bombe liquide, qui devait être mélangée dans les toilettes d’un avion, a été réfutée par les experts comme étant purement fantaisiste.

Quel est le but de tous ces faux-complots ? Rappelons-nous que tous les rapports confirment que le “terroriste au slip explosif” a été amené à l’avion par un officiel, malgré le fait que ce “terroriste” n’avait pas de passeport. Aucune enquête n’a jamais été effectuée par le FBI ou la CIA, ou par quiconque pour savoir pourquoi quelqu’un qui n’a pas de passeport a été admis sur un vol international.

Le but de ces complots arrangés est d’augmenter le niveau de la peur et de créer une opportinité pour l’ancien Tsar de la sécurité intérieure Michael Chertoff de faire une fortune en vendant ses scanners-pornographes à l’agence de sécurité des aéroports (TSA).

Le résultat de tous ces “complots terroristes” gonflés par les médias est que tous les citoyens américians, même ceux avec de hautes fonctions d’état, ne peuvent plus monter dans un avion sans enlever leurs chaussures, leur veste, leur ceinture, se soumettre à des scanners-pornographiques ou être sexuellement molestés dans la procédure de palpation de sécurité. Rien n’est plus évident que le fait que la “sécurité des aéroports” est incapabe de reconnaître un terroriste musulman d’un patriote américain fanatique, d’un sénateur, d’un général des Marines ou d’un agent de la CIA.

Si un passager avait besoin pour des raisons de santé ou autre de quantités plus importantes de liquides et de crèmes au delà de la limite imposée par le TSA sur la quantité de dentifrice, de shampoing, de nourriture ou de médicaments qu’un passager puisse embarquer à bord, celui ou celle-ci devrait obtenir une autorisation spéciale de la dite TSA, autorisation rarement agréée. Un des grands moments de l’Amérique fut ce cas documenté sur YouTube d’une femme mourante dans un fauteuil roulant, qui avait besoin d’une nourriture spéciale et qui a vu sa nourriture être jettée à la poubelle par la gestapo / TSA malgré une autorisation écrite de la même TSA, sa fille arrêtée pour protestations et la femme mourante laissée seule dans son fauteuil dans l’aéroport.

Ceci est Amerika aujourd’hui. (NdT: écrit avec cette ortographe dans le texte original, montrant la volonté de l’auteur de dresser un parallèle entre les Etats-Unis d’aujourd’hui et l’Allemagne nazie) Les attaques sur des citoyens innocents sont justifiées par les décérébrés de l’extrême droite comme étant “des mesures chargées de nous protéger contre le terrorisme”, d’une “menace” qui de toute évidence n’existe pas.

Aucun Américain n’est en sécurité aujourd’hui. Je suis un ancient membre du comité de la défense du parlement. J’ai eu une classification secret défense alors que j’avais accès à des informations relevant de tous les programmes d’armements des Etats-Unis. En tant qu’économiste en chef du comité du budget du parlement, j’avais des informations concernant les budgets de l’armée américaine et de la sécurité. Comme secrétaire d’état au ministère des finances, je recevais chaque matin le briefing de la CIA que recevait aussi le président ainsi qu’une foule d’informations concernant la sécurité de la nation.

Quand j’ai quitté le ministère des finances, le président Reagan m’a nommé comme membre d’un comité super secret qui était chargé d’enquêter sur l’évaluation que faisait la CIA sur les capacités de l’URSS. Ensuite je fus consultant au Pentagone. J’ai obtenu toute sorte de classifications.

Malgré mon passé et mes classifications de haut niveau passées au sein du gouvernement et la confiance portée en ma personne par la confirmation sénatoriale d’une nommination par le président, la police de l’air ne peut pas me distinguer d’un terroriste.

Si j’avais une passion pour les modèles reduits d’avions ou si je participais à des manifestations anti-guerre, je serai sans nul doute également arrêté.

Après mes services publiques dans le dernier quart du XXème siècle, j’ai expérimenté dans la première décennie du XXIème siècle toutes les réussites de l’Amérique, bien que leurs traces aient été effacées. A leur place s’est dressé le désir monstrueux d’hégémonie et de la richesse hyper-concentrée. La plupart de mes amis et les citoyens que je connais sont en général incapables de voir et reconnaitre la transformation de l’Amérique en un état policier va t’en guerre qui a le pire ratio de distribution de la richesse de tout le monde occidental.

Il est incroyable que beaucoup d’Américains, citoyens de la “seule super-puissance au monde”, pensent réellement qu’ils sont menacés par les musulmans, qui n’ont pas d’unité, pas de marine, pas d’aviation, pas de forces nucléaires, pas de missiles capables de traverser les océans.

En fait, un grand pourcentage de ces “populations menaçantes”, spécialement la jeunesse, est amoureuse de la liberté sexuelle qui existe en Amérique. Même les dupes iraniens de la “révolution verte” orchestrée par la CIA ont oublié que Washington a déjà éjecté un de leur gouvernement démocratiquement élu dans les années 50. Malgré une longue décennie d’actions militaires abusives à leur encontre, beaucoup de musulmans regardent toujours l’Amérique comme leur salut. Leurs leaders sont simplement achetés avec de très grandes sommes d’argent.

Avec sa “menace terroriste” et Al Qaïda se dégonflant après le soi-disant assassinat de son leader, Ben Laden, qui fut laissé sans protection et désarmé par son “organisation terroriste internationale”, Washington a créé un nouvel homme de paille ou entité bouc-émissaire: les Haqqanis.

D’après John Glaser et des officiels anonymes de la CIA, le chef d’état major Mike Mullen a “exagéré” le cas contre le groupe insurgent des Haqqanis, quand il clama, afin de donner un motif à une invasion US du Pakistan, que les Haqqanis étaient un bras opérationnel des services secrets du gouvernement pakistanais, l’ISI. L’amiral Mullen se détache maintenant de son “exagération”, doux euphémisme pour un mensonge. Son capitaine aide de camp John Kirby a dit que “les accusations de Mullen visaient à influencer les pakistanais pour qu’ils interviennent contre les Haqqanis et leur réseau”. En d’autres termes, les Pakistanias devraient tuer encore plus de leurs propre citoyens afin d’en économiser la tâche à l’Amérique.

Si vous ne savez pas ce qu’est le réseau Haqqani, ne soyez pas surpris. Vous n’aviez jamais entendu non plus parler d’Al Qaïda avant le 11 Septembre 2001. Le gouvernement américain crée de toute pièce toute homme ou entité de paille nécessaires ainsi que les incidents corollaires afin de continuer plus avant l’agenda néo-conservateur d’hégémonie mondiale, de plus grands profits pour l’industrie de l’armement.

Pendant 10 ans, la population de la super-puissance américaine est restée assise, terrifiée par les mensonges racontés par le gouvernement. Pendant que les Américains étaient terrifiés par des “terroristes” qui n’existent pas, suçant leur pouce, des millions de gens dans six pays différents ont eu leur vie détruite. Aussi loin qu’il y ait de preuve, les Américains sont imperturbables et imperturbés par le nombre extravagant de meurtres d’autres personnes dans des pays qu’ils sont bien incapables de placer sur une carte.

Vraiment, l’Amérik est la lumière du monde, un exemple pour tous.