Archive pour CIA création EI destruction hezbollah

Guerre impérialiste au Moyen-Orient: La Syrie ne sera pas partagée…

Posted in actualité, colonialisme, guerre iran, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, média et propagande, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , on 9 novembre 2016 by Résistance 71

Pour bien comprendre la situation et le pourquoi le Hezbollah s’est impliqué dans la défense de la Syrie contre l’invasion mercenaires takfiriste de l’occident, voici de ce disait Naïm Qassem (#2 du Hezbollah) en 2004 déjà, sur la Syrie, Bachar al-Assad y étant déja au pouvoir:

« Il n’est que chose naturelle que les vues du Hezbollah concourent avec celles de la Syrie, car de fait, personne n’est en sécurité des ambitions d’Israël, celles qui s’étendent bien au delà de la Palestine et englobent toute la région.
Le Hezbollah n’a jamais nié que sa relation avec la Syrie est fondée sur le calcul des intérêts de la Résistance. La Syrie est le seul état arabe qui a soutenu sans discontinuer la Résistance et a aidé en la réalisation de la grande libération du Liban. […] Nous ne considérons pas la relation avec la Syrie comme étant obligatoire ni accidentelle, mais elle est plutôt la pierre angulaire dans la manière de faire face à de très grosses obligations régionales. […] Ainsi la relation avec la Syrie a prouvé son utilité et sa nécessité. »
(Naïm Qassem, « Hizbullah, the Story from within », 2004, traduction Résistance 71)

Le but sioniste est le « Grand Israël » du Nil à l’Euphrate et l’axe de la résistance Sud-Liban (Hezbollah)-Damas-Téhéran, épaulé par Moscou (comme du temps ou le père de Bachar, Hafez al-Assad était soutenu par l’URSS) est le garant du muselage sioniste dans la région et pour éviter que la guerre par proxy en Syrie ne déborde sur le Liban, le Hezbollah a choisi de porter le fer hors de ses frontières, tout comme Moscou fait de même sur le terrain syrien sachant pertinemment que la prochaine étape si Damas tombe, c’est le transfert des mercenaires djihadistes de l’OTAN dans le Caucase. Poutine l’a toujours dit depuis le départ de l’intervention russe en Syrie et la convergence d’intérêt joue en la faveur de la Résistance.

— Résistance 71 —

 

Le Hezbollah ne permettra jamais le partage de la Syrie (Naïm Qassem)

 

Al Manar

 

8 novembre 2016

 

url de l’article original:

http://french.almanar.com.lb/89241

 

Le numéro deux du Hezbollah Cheikh Naïm Qassem a assuré que le Hezbollah ne permettra jamais le partage de la Syrie.

« Nous considérons que cette bataille n’est pas celle de la Syrie exclusivement, mais aussi celle du Liban, de la Palestine, et de toute la région. C’est la bataille de la souveraineté, de l’indépendance et de la libération et nous parviendrons à sa fin heureuse », a-t-il indiqué devant un parterre de professeurs et de juristes syriens originaires de la ville côtière de Tartous, venus rendre visite au vice-secrétaire général du Hezbollah.

« La délégation de Tartous est venu exprimer ses remerciements pour les sacrifices consentis par les combattants de la Résistance. Son geste est une expression sincère qui illustre la fusion entre nos deux peuples syrien et libanais », a déclaré cheikh Qassem à l’issue de cette rencontre. Il a mis l’accent sur « l’unicité de l’objectif qui les unit, à savoir celui de « combattre les terroristes et les sionistes ». Et d’ajouter : « Nous devrions saluer les martyrs et les blessés qui ont fait preuve de fermeté sur le terrain et ont vu dès le début les signes de la victoire pour faire avorter le projet de transformation de la Syrie vers le camp adverse ».

Signes prémonitoires de la victoire

Cheikh Qassem a tenu la même rhétorique durant un entretien accordé au site d’information en ligne al-Ahed news, soulignant que la résistance va poursuivre sa bataille en Syrie quelque soient les sacrifices pour vaincre le projet takfiriste.

Selon lui, « les signes prémonitoires de la victoire commencent déjà à se faire sentir ».

Evoquant la bataille d’Alep, cheikh Qassem a indiqué qu’il n’est pas question de revenir en arrière. « Les pertes seront nombreuses. La preuve en est que durant leurs attaques désespérées, auxquelles participent des milliers de takfiristes, ils perdent des centaines comme tués et blessés ». Et de conclure : « nous allons poursuivre la bataille d’Alep jusqu’à la fin ».

Le Hezbollah n’en a cure de la présidentielle américaine

Interrogé sur l’impact sur la Syrie de l’échéance présidentielle américaine et l’avènement d’un nouveau locataire pour la Maison blanche, il a répondu : « la situation en Syrie sera longue. Même lorsqu’un nouveau président américain prendra ses fonctions en 2017, la nouvelle administration américaine aura à réviser ses calculs en Syrie. Elle aura à décider si la bataille va se prolonger davantage. Dans tous les cas nous y resterons le plus longtemps possible, nous ne reculerons jamais jusqu’à ce que ce projet échoue car l’avenir des peuples ne se mesure pas en temps mais en patience et en volonté, quelque soient les conséquences ».

Selon lui, le Hezbollah n’en a cure du candidat qui vaincra dans cette présidentielle. « Que ce soit les Démocrates ou les Républicains, la politique américaine a toujours démontré qu’elle est la même en ce qui nous concerne, même si les moyens changent, leur but est toujours le même : celui de soutenir entièrement l’entité sioniste et d’éliminer l’axe de la Résistance », a-t-il conclu.

Guerre impérialiste en Syrie: les enjeux de la guerre par proxy de l’occident colonialiste au Moyen-Orient…

Posted in actualité, altermondialisme, colonialisme, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, militantisme alternatif, N.O.M, neoliberalisme et fascisme, politique et social, politique française, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , on 11 juillet 2016 by Résistance 71

“La résistance contre l’occupation israélienne, qui est un danger à la fois présent et futur, reçoit une priorité ultime étant donnés les effets anticipés d’une telle occupation sur le Liban et dans toute la région…”
~ Naïm Qassem, second objectif fondamental édicté à la création du Hezbollah ~

“Israël n’est pas le projet, c’est un outil exécutif dans le projet de l’hégémonie américano occidental dans notre région, il assume un rôle exécutif au service de ce projet.  C’est pour cela qu’ils le défendent partout dans toutes les instances, – dont le Conseil de sécurité, où le veto est interdit-, en lui fournissant l’aide financière, militaire et économique et sont prêts à combattre à ses côtés le cas échéant.”
~ S. Hassan Nasrallah (2015) ~

 

Le Hezbollah livre une bataille existentielle en Syrie

 

Tony Cartalucci

 

27 juin 2016

 

url de l’article original:

http://landdestroyer.blogspot.jp/2016/06/hezbollah-wages-existential-battle-in.html#more

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Le leader du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a annoncé ses intentions de renforcer les positions en Syrie, particulièrement à Alep. Al-Manar dans son article « S. Nasrallah: Hezbollah Will Reinforce Troops in Aleppo to Achieve Major Victory, » rapporte que:

Le SG du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a confirmé vendredi que le parti allait envoyer plus de troupes en Syrie, à Alep où se déroule une bataille majeure afin de battre le projet terroriste takfiriste soutenu par l’Arabie Saoudite et les Etats-Unis.

Nasrallah ajoute que les Etats-Unis et leurs alliés régionaux préparaient d’inonder la Syrie avec des milliers de terroristes mercenaires supplémentaires afin de saisir la vielle d’Alep. Il a aussi fait remarquer comment le soi-disant “cesser-le-feu” était utilisé par des factions variées soutenues par les USA et l’Arabie pour mieux se retrancher et se préparer à la prochaine phase de combat.

Nasrallah avait prévenu le monde en 2007 de la catastrophe à venir en Syrie

En 2007, Nasrallah avait donné un entretien au journaliste Prix Pullitzer Seymour Hersh dans son article: « The Redirection: Is the Administration’s new policy benefitting our enemies in the war on terrorism? »

Dans celui-ci, Nasrallah avait déclaré ce qui suit tout en discutant au sujet de la guerre civile en cours en Irak, des années avant ce qui s’est produit en Syrie n’arrive (NdT: les évènement de Syrie se sont déclenchés en mars 2011):

Nasrallah a dit qu’il croyait que l’Amérique voulait également procéder à une partition du Liban et de la Syrie. En Syrie, avait-il dit, le résultat serait de pousser le pays dans ‘un chaos et des batailles internes comme en Irak’. Pour le Liban, ‘il y aura un état sunite, un état alawite, un état chrétien et un état druze’, mais avait-il dit ‘je ne sais pas s’il y aura un état chi’ite’.

Il pensait que des tentatives seraient effectuées pour faire partir les chi’ites du Liban et de la Syrie et aussi loin que du sud de l’Irak, ce qui pourait expliquer pourquoi l’auto-proclamé “État Islamique” opère de manière si propice à la fois en Syrie et en Irak, servant d’outil d’influence non pas seulement de la Syrie, mais de toute la région sur un plan géopolitique.

L’article de Hersch en 2007 révèlait aussi un autre aspect important de la politique étrangère américaine si évident à ce moment là et maintenant si prophétique à posteriori. L’article déclara que “pour réduire l’influence de l’Iran qui est chi’ite de manière prédominante, le gouvernement Bush avait décidé de reconfigurer ses priorités au Moyen-Orient. Au Liban, le gouvernement US a collaboré avec l’Arabie Saoudite sunnite dans des opérations clandestines visant à affaiblir le Hezbollah, l’organisation chi’ite soutenue par l’Iran. Les Etats-Unis ont aussi pris part à des actions clandestines visant l’Iran et son allié de la région, la Syrie. Un des effets secondaires de cette entreprise a été la poussée et le soutien de groupes extrémistes sunnites épousant une vision militante de l’Islam, hostiles aux Etats-Unis et sympathisant d’Al Qaïda.

Ainsi, la recherche de Hersh et ses entretiens révélèrent essentiellement que déjà en 2007, les Etats-Unis travaillaient avec leurs alliés régionaux comme l’Arabie pour pousser et armer des groupes terroristes et leurs réseaux politiques, incluant la confrérie des Frères Musulmans (NdT: qui a été recupérée par les services de renseignement britanniques dans les années 1920 et qui œuvrent comme agents impérialistes depuis lors…), en préparation de la destruction et de la division de la région, ceci incluant la Syrie et le Liban.

Le combat de la Syrie est le combat du Liban et donc le combat du Hezbollah

Les maisons de change prominentes de Washington, les blablateurs déguisés du journalisme comme ceux du Daily Beast, ont insisté que le combat du Hezbollah en Syrie est un divorce de l’objectif supposé de l’organisation qui serait comme le proclame de manière si simpliste le Daily Beast, de “combattre Israël”. Das son article « Hezbollah Fighters Are Fed Up With Fighting Syria’s War, » et dans un style si typique du journalisme occidental, le Daily Beast défère à une poignée d’histoires anonymes et anecdotiques pour renforcer ce qui serait autrement une assertion sans fondement aucun pour promouvoir ce qui est finalement un narratif factuellement écorné.

Le but de l’existence du Hezbollah n’est pas de “combattre Israël”. Il est de protéger la nation du Liban et la population chi’ite de toutes menaces (NdT: lors de la dernière guerre d’invasion d’Israël au Liban-Sud, en 2006 le Hezbollah a protégé et logistiquement aidé la population chrétienne, il existe toujours une forte alliance politique entre le Hezbollah et le mouvement politique chrétien de l’ex-général Aoun). L’article de Hersh en 2007 a révélé qu’en plus de la protection des populations chi’ites, même l’ancien agent de la CIA ayant opéré au Liban Robert Baer avait admis que le rôle très important que le Hezbollah avait aussi joué en protégeant les minorités à travers la région, incluant les chrétiens, lorsque la guerre par procuration de Washington menée par Al Qaïda commença.

Comme le but réel et effectif du Hezbollah est la défense du Liban, il n’est donc pas difficile de voir ni de comprendre pourquoi il s’est investi si lourdement dans la guerre faisant rage dans le pays voisin qu’est la Syrie.

La belligérence du régime actuel d’Israël n’est qu’une des nombreuses menaces planant sur le futur du Liban. L’expansion de groupes extrémistes comme Al Nosra (NdT: Al Qaïda en Syrie, créé et armé par les Etats-Unis, l’Arabie Saoudite, le Qatar et Israël…) et Al Qaïda, en passant par l’État Islamique (NdT: ou EIIL/EI/Daesh aux sponsors identiques), alimentés par les Etats-Unis, l’Arabie, la Turquie, le Qatar, la Jordanie en argent, armes et soutien politique, en est une autre. Ceci constitue une menace essentielle non seulement pour la Syrie, mais aussi pour ses voisins incluant le Liban.

Le Liban en fait, a servi comme un des plusieurs conduits au travers duquel les combattants de la guerre par procuration menée par les Etats-Unis sont transportés en nombre important ainsi que leur logistique. Ceci a mené à des combats au Liban entre des groupes extrémistes et à la fois des membres des milices du Hezbollah et des factions de l’armée libanaise qui tentaient d’interdire le flot d’hommes et de matériel.

Mais l’impact actuel de la guerre en Syrie sur le Liban n’est qu’une menace à laquelle la nation et ses défenseurs doivent faire face. L’autre est la perspective de l’effondrement du gouvernement syrien et que les groupes terroristes soutenus et montés en puissance par l’occident et ses alliés régionaux ne prévalent et ensuite s’étendent partout.

La Libye est un avertissement aux voisins de la Syrie: “Vous êtes les prochaines sur la liste”…

Comme on l’a vu en Libye, l’effondrement induit par l’occident d’un gouvernement et le changement de régime qui a suivi n’est que la première étape d’ambitions bien plus grandes de l’occident. La Libye fut ensuite utilisée comme tremplin pour envoyer des combattants et des armes dans d’autres nations ciblées par Washington et marquées du sceau de “changement de régime”. Ceci incluait la Syrie elle-même.

Les observateurs attentifs du conflit syrien pourront se rappeler qu’à la fin de 2011 et au début de 2012, la Libye contribua à un nombre signifiant de combattants et d’armes pour le conflit en Syrie, armes et personnels entrant en Syrie via le pays de l’OTAN: la Turquie, avec l’assistance du gouvernement des USA et en préparation de l’invasion de la plus grande ville de Syrie: Alep.

En novembre 2011, le Telegraph dans leur article: « Leading Libyan Islamist met Free Syrian Army opposition group, » rapportait:

Abdul Hakim Belhaj, chef du conseil militaire de Tripoli et ex-leader du Groupe Combattant Islamique Libyen (GCIL) a rencontré les chefs de l’Armée Syrienne Libre (ASL) à Istanboul et à la frontière turco-syrienne, a dit le responsable militaire travaillant avec Mr Belhaj. Mustapha Abdoul Jalil, le président libyen intérimaire, l’a envoyé là-bas.” Il doit être noté que le leader terroriste Belhaj, soutenu par les Etats-Unis a apparemment joué un rôle essentiel dans la présence de l’EIIL en Libye.

Dans un autre article du Telegraph: « Libya’s new rulers offer weapons to Syrian rebels, » il est admis:

Les rebelles syriens ont eu des négociations secrètes avec les nouvelles autorités libyennes vendredi, le but étant de sécuriser plus d’armes et d’argent pour leur insurrection contre le régime du président Al-Assad, a appris le Daily Telegraph

A cette réunion, qui a eu lieu à Istanboul et qui comprenait des officiels du gouvernement turc, les Syriens ont requis l’assistance des représentants libyens et des armes et des volontaires leur furent offerts. Il y a quelque chose de planifé pour envoyer des armes et même des combattant libyens en Syrie, a déclaré une source libyenne, parlant sous condition d’anonymat. Il y a une intervention militaire en route, dans quelques semaines vous verrez.

Plus tard ce mois là, quelques 600 terroristes libyens seront rapportés être entrés en Syrie pour commencer des opérations de combat et par la suite, CNN dont le journaliste Ivan Watson qui accompagna les terroristes à travers la frontière turco-syrienne et dans la ville d’Alep, révéla qu’en fait des combattants étrangers se trouvaient parmi les militants, surtout des Libyens. Il fut admis que:

Dans le même temps, des résidents du village où les Faucons Syriens établissaient leur QG affirmaient qu’il y avait là des combattants de plusieurs pays d’Afrique du Nord servant dans les brigades combattantes. Un combattant volontaire libyen a aussi dit à CNN qu’il a l’intention d’aller en Syrie via la Turquie dans les jours qui venaient afin d’ajouter une “section” de combattants libyens au mouvement armé.

CNN ajouta également:

“Mercredi, l’équipe de CNN a rencontré un combattant libyen qui était entré en Syrie via la Turquie avec quatre autres Libyens. Le combattant portait une tenue complète militaire camouflée et portait un fusil d’assaut Kalashnikov. Il a dit que plus de combattants libyens étaient en route.

Parmi les combattants étrangers, certains d’entre eux sont clairement attirés là-bas car percevant ce combat comme un “djihad”. Ceci est donc un aimant à dhihadistes qui voient cela comme un combat pour les musulmans sunnites.”

Avec ceci à l’esprit, on ne peut qu’imaginer à quel point serait les ramifications de ces groupes terroristes avec la Syrie devenant un autre havre d’entraînement, de logistique et de trafic d’armes et de combattants, alors que l’occident ferait glisser sa guerre par procuration vers le Liban, l’Iran et même le sud de la Russie (Caucase) et la Chine occidentale.

Le Liban, sans le gouvernement et la force militaire syriens et avec l’Iran combattant une guerre par procuration qui traverserait inévitablement ses frontières si la Syrie tombait, n’a aucune chance contre les mercenaires de la guerre par procuration soutenus par le sponsorship multinational du terrorisme mené par les Etats-Unis. La bataille pour la Syrie est la bataille du Liban. Elle est aussi la bataille de l’Iran, et celle de la Russie et même de la Chine. Ces nations ne soutiennent ni ne défendent le gouvernement syrien juste parce qu’ils en sont les alliés. Elles le font en connaissance de cause sachant que le conflit s’étendra s’il n’y est pas mis fin en Syrie dès maintenant.

C’est précisément pour cela que ni la Russie, ni l’Iran, ni le Liban et à moindre mesure ni la Chine, ne peuvent se permettre d’abandonner la Syrie.

Ceci est aussi pourquoi les “assurances” en provenance des Etats-Unis disant que si “un changement de régime” se faisait en Syrie, le conflit prendrait fin, ne peuvent pas et ne doivent pas être crues.

“Le changement de régime” n’a pas mis fin au conflit en Libye, ni au rôle de la Libye dans le soutien de plus vastes conflits au-delà de ses frontières. Cela ne sera pas le cas en Syrie non plus. Ceci ne fera que mener au prochain conflit qui sera bien plus important.

Le Hezbollah ne combat pas “pour Assad” en Syrie. Le Hezbollah se bat pour le Liban et la stabilité de la région entière de laquelle le futur du Liban dépend directement.

Guerres impérialistes au Moyen-Orient: Quand le Hezbollah dame le pion aux services de renseignement anglo-américains (dès 1997) en pénétrant dans le système des drones israéliens…

Posted in actualité, colonialisme, guerre iran, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, militantisme alternatif, neoliberalisme et fascisme, politique et social, résistance politique, sciences et technologies, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , , on 31 janvier 2016 by Résistance 71

« Ici réside l’importance de l’unité. Elle appelle en partie à la coordination des efforts et des potentiels au travers des réunions et des discussions afin de délimiter les méthodes de soutien, la composition d’un point de vue unifié et l’identification des idées essentielles. Tout cela en prenant en considération les circonstances des participants, leurs potentiels, l’étendue de leurs intérêts et de leurs priorités, tout cela est d’importance capitale. Cette « unité de coordination » demande un contact direct entre les différentes ailes, que ce soit des contacts intenses ou intermittants. Une autre forme d’unité est démontrée au travers de l’expression de la position politique, un pas personnel ou subjectif dérivé des convictions et des priorités sans coordination avec les autres, mais alignés avec quoi que ce soit qui puisse servir la cause palestinienne. Voilà ce que nous appelons ‘l’unité pratique’.
Le Hezbollah a lancé son champ d’activités de confrontation avec Israël au travers de la résistance islamique fondée autour du principe et de la priorité fondamentaux d’expulser l’occupation israélienne. Bien des résultats obtenus au Liban furent le reflet de la réalité palestinienne. Le Hezbollah a aussi exprimé sa croyance en la libération de toutes les parties de la Palestine et a entrepris à cet effet des mesures politiques, opérationnelles et de mobilisation pour remplir cet objectif, ainsi s’alliant de facto avec l’Intifadah dans le cadre même de cette unité pratique. »

« Le terrorisme est le mot commun employé pour référer à toute contradiction à la politique des Etats-Unis. »

~ Naïm Qassem, SG adjoint du Hezbollah, 2005 ~

 

Avant les Américains et les Britanniques le Hezbollah avait infiltré le système des drones israéliens

Al Manar

30 janvier 2016

url de l’article original:

http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=282511&cid=18&fromval=1&frid=18&seccatid=23&s1=1

 

« Un séisme chez les services de renseignements israéliens », c’est ainsi que les médias israéliens ont commenté la révélation selon laquelle les Américains et les Britanniques ont espionné pendant plus de 18 années le dispositif de drones israéliens et toutes ses activités dans la région depuis une base militaire à Chypre.

Selon l’ancien employé des services de renseignements américains Edward Sonwden, toutes les informations liées aux activités des drones, à leurs bases militaires, aux ordres de bombardements de sites ou encore aux images reçues de partout, sont aux mains des renseignements américano-britanniques. 

Pourtant la nouvelle ne devrait pas être si surprenante, compte tenu de la supériorité avérée des Occidentaux sur les Israéliens en matière de technologies d’espionnage.

Mais elle devrait l’être lorsqu’on sait que le Hezbollah a été le premier à perforer ce dispositif de drones israéliens d’espionnage, et ce depuis 19 années.

En 1997, la Résistance Islamique avait avorté une descente d’un commando israélien par voie maritime dans un village libanais sur le littoral, Ansariyyeh, et avait éliminé tous ses membres.

Le Yediot Aharonot a rappelé cet événement indiquant qu’une douzaine de soldats israéliens de l’unité y avait été tués. Il rappelle aussi que les milieux israéliens avaient tourné en dérision la déclaration du secrétaire général du Hezbollah qui s’en est suivie, lorsqu’il a affirmé que l’embuscade n’a rien d’un fait fortuit, mais est le fruit d’un travail minutieux de renseignements. 

Mais quelle a été leur surprise, constate le Yediot , lorsque sayed Nasrallah a, plus tard, en aout 2010 plus précisément  « exposé avec son sourire jaune, lors d’une conférence de presse, les images d’un drone israélien qui explorait cette région, les semaines qui ont précédé l’opération » avortée.

C’est alors que l’armée israélienne s’est finalement vouée à l’évidence que ces images étaient tout à fait bonnes,  et qu’elles ont été prises au moment où l’appareil scrutait  l’endroit où le commando israélien comptait effectuer son opération.

Le Yediot aharonot avait conclu à cette époque : «  Cette conclusion veut dire que la catastrophe du commando marin est due à l’interception de renseignements secrets par le Hezbollah, et ce contrairement aux conclusions de la commission militaire dirigée par le général Ofir laquelle avait alors affirmé que la contre attaque du Hezbollah était le fruit une embuscade fortuite parmi tant d’autres ».

Un véritable séisme!

= = =

La présence du Hezbollah en Syrie a sauvé le Liban de la présence de Daesh

 

Sahar TV

 

31 janvier 2016

 

url de l’article original:

 

http://francophone.sahartv.ir/infos/moyen_orient-i22324-la_présence_du_hezbollah_en_syrie_a_sauvé_le_liban_du_danger_de_daech

 

Si le Hezbollah ne s’était pas installé dans les régions frontalières syriennes, certaines régions frontalières du Liban auraient été occupées aujourd’hui par le groupe takfiri sioniste Daech, a affirmé le secrétaire général adjoint du Hezbollah libanais.

« Nous sommes constamment prêts à combattre les groupes terroristes et l’ennemi israélien et faire subir au régime sioniste un échec plus lourd que celle de 2006 », a affirmé le Cheikh Naïm Qassem, lors d’une cérémonie, samedi, au Sud de Beyrouth. «

Ceux qui sont mécontents de l’arme de la résistance dans la région doivent savoir que c’est exactement l’arme de la résistance qui les protègent, eux et leurs familles », a ajouté le secrétaire général adjoint du Hezbollah, en allusion à l’implication d’Israël dans tous les accrochages dans la région.

« Certains ne sont pas contents que nous soyons présents en Syrie, mais si nous n’y étions pas allés, Daech aurait occupé les régions frontalières du Liban », a-t-il précisé.

Ingérence et impérialisme occidental au Moyen-Orient: L’EI créé pour détruire le Hezbollah (Wesley Clark)

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, guerre iran, guerre Libye, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, média et propagande, militantisme alternatif, N.O.M, neoliberalisme et fascisme, politique et lobbyisme, politique et social, politique française, résistance politique, terrorisme d'état, Union Europeenne et nouvel ordre mondial with tags , , , , , , , , , , , on 21 février 2015 by Résistance 71

D’après un ancien général américain (Wesley Clark) “Nos amis et alliés ont fondé Daesh pour détruire le Hezbollah”

 

Al Manar

 

21 février 2015

 

url de l’article original:

http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=221098&cid=13&fromval=1&frid=13&seccatid=15&s1=1

 

Le général Wesley Clark, homme politique et ancien général des Forces armées des États-Unis a déclaré dans une interview avec la chaine américaine CNN que « l’Etat islamique (l’organisation takfiriste Daesh) a été crée grâce au financement de nos amis et de nos alliés … dans le but de se battre jusqu’à la mort contre le Hezbollah ».

Les déclarations de Wesley tranchent avec celles des dirigeants israéliens qui affirment que la principale menace à la sécurité d’ « Israël » provient de l’Iran, de la Syrie et du Hezbollah, et non pas de Daesh ou d’AlQaïda, rapporte Non Aligned Media.

En d’autres termes, l’objectif principal de créer Daesh, selon Clark, n’est autre que d’assurer la sécurité d' »Israël » face au Hezbollah, sa principal bête noire.

Les propos de Wesley viennent également confirmer les accusations iraniennes, irakiennes et syriennes, selon lesquelles Daesh a été créé par la CIA.

Il convient de rappeler dans ce contexte le largage des munitions américaines aux groupes takfiristes lors des combats avec l’armée et les forces populaires irakiennes.

Le Général Wesley Clark est l’ancien dirigeant du Commandement Européen des États-Unis qui comprend toutes les activités militaires américaines dans les 89 pays et territoires en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient.

En outre, il était le Commandant suprême des alliés en Europe (SACEUR), ce qui lui accordait le commandement total des forces militaires de l’OTAN en Europe de 1997 à 2001.