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OGM eugénisme et Nouvel Ordre Mondial… Le cartel mortifère Monsanto-Bayer-Syngenta-Dow à l’œuvre…

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Monsanto + Bayer = MoBay le cartel des empoisonneurs contre a planète

 

Vandana Shiva

 

18 septembre 2016

 

url de l’article en français:

http://partage-le.com/2016/09/monsantobayermobay-le-cartel-des-empoisonneurs-contre-la-planete-par-vandana-shiva/

 

Lire notre dossier OGM

 

L’Inde est embourbée dans une controverse artificielle créé par Monsanto à propos de la première culture génétiquement modifiée, censée avoir reçu le feu vert pour sa commercialisation. Impliquée dans des litiges sur plusieurs fronts, Monsanto tente de contourner nos lois sur les brevets, la loi de protection de la variété végétale, celles sur les droits des agriculteurs, sur les produits de base et sur la concurrence. Elle se comporte comme s’il n’y avait, en Inde, aucun parlement, aucune démocratie, aucune loi souveraine  à laquelle elle devrait obéir. Ou tout simplement, elle s’en moque.

Sur un autre terrain, Monsanto et Bayer sont en train de fusionner. Elles ont déjà dans le passé formé une seule entité appelée MoBay (MonsantoBayer), digne héritière du cartel d’empoisonneurs IG Farben. Les participations majoritaires de ces deux entreprises étaient entre les mains des mêmes sociétés d’investissement privées. Le domaine d’expertise de ces firmes, c’est la guerre. IG Farben, moteur économique d’Adolf Hitler et principale source de devises étrangères de l’Allemagne d’avant guerre, était également une machine de renseignements étrangers. Hermann Schmitz était le président d’IG Farben, son neveu Max Ilgner était un directeur d’IG Farben, tandis que le frère de Max, Rudolph Ilgner, dirigeait la branche new-yorkaise comme vice-président de Chemnyco.

Paul Warburg, frère de Max Warburg (du conseil d’administration d’IG Farben), fonda le système de réserve fédéral des USA. Max Warburg et Hermann Schmitz ont joué un rôle central dans l’empire IG Farben. Carl Bosch, Fritz ter Meer, Kurt Oppenheim et George von Schnitzler étaient d’autres dirigeants de l’entreprise. Tous, sauf Paul Warburg, furent jugés et condamnés comme criminels de guerre à  Nuremberg.

Monsanto et Bayer ont une longue histoire. Elles fabriquaient des explosifs et des gaz toxiques mortels à l’aide de technologies partagées et les vendaient aux deux camps des deux guerres mondiales. Les mêmes produits chimiques étaient achetés par les Alliés et les forces de l’Axe, aux mêmes fabricants, avec de l’argent emprunté à la même banque.

MoBay fournissait les ingrédients de l’Agent orange (acide 2,4,5-T aux dioxines) durant la guerre du Vietnam. Près de 75 millions de litres de défoliants et d’herbicides MoBay furent pulvérisés sur le Sud-Vietnam. Des enfants naissent encore avec des malformations congénitales, des adultes ont des maladies chroniques et des cancers à cause de l’exposition aux produits chimiques de MoBay. La résistance de l’agent orange cobreveté par Bayer et Monsanto a été codéveloppée pendant des décennies. Des guerres étaient menées, des vies perdues, des nations ciselées en terres promises — avec des frontières artificielles profitant à la colonisation et au pillage des ressources — tandis que Bayer et Monsanto vendaient des produits chimiques sous forme de bombes et de poisons, et que leurs frères fournissaient les prêts pour acheter ces bombes.

Plus récemment, Bayer CropScience AG et Monsanto auraient engagé un partenariat à long terme. Ce qui leur donne accès aux herbicides de l’un et de l’autre et donc à une double technologie de résistance aux herbicides. À travers des accords de licences croisées, des fusions et des acquisitions, l’industrie de la biotechnologie devient l’IG Farben de notre temps, avec Monsanto aux commandes.

L’industrie mondiale des produits chimiques et des OGM — Bayer, Dow Agro, DuPont Pioneer, Mahyco, Monsanto et Syngenta — s’est syndiquée sous forme de Fédération de l’Industrie semencière d’ Inde (FSII) afin d’augmenter son pouvoir de nuisance sur les paysans indiens, sur l’environnement et les lois démocratiquement élaborées qui protègent le public et l’intérêt national. Ceci en plus de l’Association des Entreprises de Biotechnologie (ABLE), qui a tenté de s’attaquer au contrôle des prix des  semences en Inde mis en place par la loi sur les produits de base n faisant appel à la Haute Cour de  justice du Karnakata à Bangalore, qui a rejeté la plainte.

Ce nouveau groupe n’a rien à voir avec « l’industrie semencière », il ne produit pas de semences. Il tente d’étendre le principe du brevet aux produits chimiques afin d’obtenir la propriété de semences, même dans des pays où les brevets sur les semences et les plantes ne sont pas autorisés. Comme en Inde, en Argentine, au Brésil, au Mexique et dans beaucoup d’autres pays.

Toutes les affaires Monsanto, en Inde sont liées à sa revendication non-scientifique, illégale et de brevets sur les  semences, au mépris des lois indiennes, et à sa tentative d’extorquer des redevances à l’industrie semencière indienne et aux agriculteurs. La FSII est une « réunion de famille séculaire d’IG Farben », un rassemblement d’entités indépendantes et autonomes.

Le cartel chimique familial d’IG Farben aété responsable de l’extermination de gens dans des camps de concentration. Il représente un siècle d’écocide et de génocide, entrepris au nom de l’expérimentation scientifique et de l’innovation. Aujourd’hui, ce cartel d’empoisonneurs porte des habits d’ingénieur génétique et répète ad nauseam le mantra de l’innovation. Les camps de concentration d’Hitler furent une « innovation » dans le domaine du meurtre ; et presque un siècle après, la famille Farben est en train de mener la même extermination, silencieusement, mondialement et efficacement.

L’innovation de Monsanto consistant à extorquer des royalties illégales et à pousser des paysans indiens au suicide est aussi une innovation dans la manière de tuer ni vu ni connu et indirectement. La nouveauté de la méthode d’assassinat ne rend pas le meurtre plus juste. « L’innovation », comme toutes les activités humaines, a ses limites — définies par l’éthique, par la justice, par la démocratie, les droits des personnes et de la nature.

IG Farben a été jugée à Nuremberg. Nous avons des lois nationales pour protéger les personnes, leur droit à la vie et à la santé, ainsi que l’environnement. Les lois indiennes sur les brevets et la biosécurité, ainsi que celle sur la variété végétale visent à contrôler les propriétaires voraces d’entreprises historiquement coupables de crimes contre la nature et l’humanité.

L’industrie se prépare à lancer son nouveau « gène », la moutarde GM (DMH-11). La moutarde GM, promue comme une « innovation » du secteur public, se base sur le système de gènes barnase/barstar pour créer des plantes mâles stériles et sur un gène bar pour la résistance au glufosinate. En 2002, la demande d’approbation par pro-Agro (Bayer) de plantation commerciale de moutarde GM basée sur le même système avait été rejetée.

Bien que bannie en Inde, Bayer trouve les moyens de vendre du glufosinate illégalement aux plantations de thé d’Assam et aux pommeraies d’Himachal Pradesh, dans le nord-ouest de l’Inde. Des revendeurs font passer la vente de glufosinate dans la catégorie « autres » pour contourner la loi. Ces produits chimiques se fraient un chemin jusqu’aux corps de nos enfants sans l’accord du gouvernement. Essentiellement, tous les brevets clés liés au gène bar sont détenus par Bayer CropScience, qui a acquis Aventis Cropscience, elle-même créé à partir des départements de génie génétique de Schering, Rhône-Poulenc et Hoechst. Puis Bayer a fait l’acquisition de Plant Genetic Systems, et a passé un accord de coopération avec Evogene, qui détient des brevets dans le secteur de la cartographie génomique.

Avant qu’une autorisation soit accordée à la moutarde modifiée génétiquement, le problème des limites de la brevetabilité doit être résolu sur la base des lois indiennes, et les brevets sur les plantes, les semences et les méthodes agricoles ne doivent pas être autorisés. Deepak Pental, un professeur à la retraite et développeur d’OGM ne commercialisera pas la semence de moutarde GM. Ses donneurs d’ordre de Bayer/Monsanto/MoBay le feront.

Au vu de notre expérience avec le coton GM, le ministère de l’Environnement et des Forêts envisage d’établir des directives pour l’évaluation socio-économique des variétés OGM proposées, prenant en compte des facteurs comme l’économie, la santé, l’environnement, la société et la culture.

Au cœur de cette évaluation socio-économique, on retrouve le problème des monopoles et des cartels, et de leur impact sur les petits agriculteurs. Bien que les brevets sur les semences ne soient pas autorisés, pendant plus de 15 ans, Monsanto a illégalement extorqué des redevances aux paysans indiens, les piégeant par la dette, et déclenchant ainsi une épidémie de suicides. La guerre de Monsanto contre la piétaille de l’Inde — les paysans — est une guerre menée par la famille IG Farben contre notre famille terrienne.

Organismes Génétiquement Modifiés pour un contrôle totalitaire planétaire

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Ou la métamorphose chinoise de l’empire anglo-américain

 

Résistance 71

 

26 août 2016

 

“Si vous contrôlez le pétrole, vous contrôlez les nations ; si vous contrôlez la nourriture, vous contrôlez les peuples.”

~ Henry Kissinger ~

 

“Nous possédons environ 50% de la richesse mondiale, mais nous ne représentons que 6,3% de la population… Notre véritable tâche dans la période à venir est de mettre en place un système de relation qui nous permettra de maintenir cette position de disparité sans détriment à notre sécurité nationale. Pour ce faire nous devrons nous départir de tout sentimentalisme et de tout rêve éveillé et nous devrons concentrer toute notre attention sur nos objectifs nationaux. Nous ne devons pas nous tromper et penser que nous pouvons nous permettre aujourd’hui le luxe de l’altruisme et de faire bénéficier le monde.”

~ George Kennan, planificateur en chef du ministère des affaires étrangères des Etats-Unis, 1948 ~

 “En fait, l’histoire des OGM est celle de l’évolution du pouvoir aux mains d’une élite déterminée quel qu’en soit le prix, à amener le monde sous sa coupe.”

~ F. William Engdahl ~

=*=

Les choses ces derniers mois, se sont particulièrement accélérées en faveur de l’oligarchie mondialiste en quête d’avènement de son Nouvel Ordre Mondial fasciste supra-national ; de sa grille de contrôle gérée via la structure (provisoire) existante de l’ONU et de l’OTAN, pour une fusion des états impérialistes (USA, UE et affiliés) avec la grande entreprise transnationale (industrielle et financière), remplissant ainsi la pure définition du fascisme édictée par Mussolini.

Nous avons publié en détail le cheminement de la doctrine eugéniste depuis plus d’un siècle à plusieurs reprises et surtout à l’occasion de cet exposé (publié en premier lieu sur le blog du “Gaulois Déchaîné” en Avril 2010): “L’élite globaliste, l’eugénisme et le contrôle des populations”. Cet article fournit un grand nombre de détails et nous encourageons nos lecteurs à lire ou relire cette analyse pour mieux comprendre ce qui suit. Nous n’entrerons plus ici dans les détails, mais dans le vif du sujet.

La génétique est le nouveau terme de l’eugénisme et il devrait-être alarmant pour tout le monde de voir que ce secteur particulier de la science est totalement sous contrôle d’une clique de milliardaires qui jouent en ce moment au très dangereux jeu de l’apprenti sorcier. Que des Rockefeller, Bill Gates, et autres fondations, banques et grosses entreprises industrielles de l’agro-business et de la chimie, issues des crimes de capitalistes monopolistes forcenés au fil du temps, puissent contrôler le patrimoine génétique de la planète, devrait être quelque chose placardé en une de tous les journaux possibles et imaginables, les peuples demandant de sérieux comptes à ces psychopathes mégalomaniaques aux mains sales et… bien trop libres.

L’eugénisme, domaine appliquée de “l’amélioration génétique de l’espèce humaine et le contrôle de la population” (sous des critères le plus souvent totalement arbitraires édictés par une pseudo-élite qui a acheté la science pas à pas depuis le début du XXême siècle) n’est pas une chose récente. Il a toujours existé depuis qu’une soi-disante élite (auto-proclamée) sévit, mais il a pris un essort particulier depuis la seconde moitié du XIXème siècle et l’avènement du darwinisme-social mâtiné de malthusianisme, deux doctrines pseudo-scientifiques fondamentalement erronées.

Ainsi donc, au travers de la recherche génétique s’est établi un nouveau dogme de “perfectionnement” du vivant dans l’intérêt particulier du plus petit nombre.

Dans cette course effrenée au contrôle du vivant par sa génétique, course au profit et par delà, à la main mise sur les ressources alimentaires de l’humanité pour une mise sous tutelle des plus totalitaires du vaste nombre, l’empire hégémonique qui a émergé de la seconde guerre mondiale pour devenir l’empire anglo-américain, pesant sur le terrain de tout son poids coercitif pour ses maîtres banquiers de la City de Londres et de sa banque d’Angletrre/Vatican, est en train de fusionner avec son modèle structurel de contrôle: la Chine, supposée “communiste”, marxiste et donc capitaliste d’état.

L’empire donne accès à la Chine à de vastes zones géographiques d’exploitation minière, énergétique (1er élément de la doctrine Rockefeller/Kissinger) en Afrique et au Canada par exemple et maintenant met en place une convergence d’intérêt sur le contrôle des ressources alimentaires chimériques et mortifères que sont les OGM.

Les Fondations Rockefeller, Gates, Carnegie, Ford possèdent des stocks de graines naturelles planqués dans des dépôts en zones froides et de gros investissements dans les géants des OGM, de la chimie et de l’agro-business tels Monsanto, Dow Chemical, Dupont de Nemours et viennent de permettre une collaboration avec la Chine, dont la vaste entreprise capitaliste d’état China Chem, vient d’acquérir en début d’année, le géant suisse des OGM: Syngenta pour plus de 43 milliards de dollars.

Tout comme l’industrie de l’énergie pétrolière et gazière est partagée entre quatre cavaliers de l’apocalypse (Exxon-Mobil, Chevron-Texaco, intérêts Rockefeller, BP-Amoco, Rockefeller/Rothschild et Royal Dutch-Shell, intérêts Rothschild), l’apocalypse des OGM possède aussi ses quatre cavaliers de la désolation:

  • Monsanto de St Louis dans le Missouri est le leader mondial des semences génétiquement modifiées et producteur du poison herbicide universellement répandu dans le monde, le glyphosate, appelé commercialement le RoundUp. Le PDG de Monsanto a établi une stratégie globale en 1999 qui est de fusionner les trois plus grosses industries au monde: l’agriculture, l’alimentaire et la chimie, qui jusque là opérait en trois entités séparées. Monsanto, fondée en 1901, manufacturier de produits chimiques comme l’acide sulfurique à échelle industrielle, a produit la quasi totalité des Polychlorinated Biphenyls ou PCBs, responsables de dégâts cérébraux multiples, d’infirmités de naissance et de cancers. Bardé de ces exploits criminels, comme son association dans la productin du tristement célèbre “Agent Orange”, défoliant utilisé durant la guerre du Vietnam, Monsanto est entré dans l’ère de la transformation génétique et se moque comme d’une guigne de la santé humaine et publique…
  • DuPont (de Nemours) Pioneer Hi-Bred International Inc. a émergé à la fin des années 1990 dans le monde de la génétique. DuPont à cet effet, fusionna avec un protégé des Rockefeller: Pioneer Hi-Bred, fondé dans les années 1930 par Henry Wallace, qui devint un collaborateur des Rockefeller et leur fondation dans la criminelle “révolution verte” des années 1960. Pioneer Hi-Bred fut racheté par DuPont (Delaware) en 1999. A cette époque, Pioneer Hi-Bred était propriétaire de la plus grande banque de graines au monde. L’entreprise se spécialisait dans les graines de maïs. Pioneer s’engagea dans la recherche génétique dans les années 1980. Dès 1999, DuPont créa un complexe industriel chimique de graines investissant dans la recherche génétique.
  • Dow AgroSciences est le 3ème géant de la génétique, conglomérat à la valeur de 3,5 milliards de dollars actif dans 66 pays du monde. Créé en 1997 après l’achat par Dow Chemical du labo pharmaceutique Dow Elanco. Dow Chemical est la seconde industrie chimique au monde au chiffre d’affaire modial de 24 milliards de dollars (chiffre du début des années 2000) et opérant dans 168 pays.
    A l’instar de ses alliés dans le crime planétaire Monsanto et DuPont, Dow possède une triste réputation en ce qui concerne la santé publique. Dow est le responsable de nombreuses pollutions et intoxications à la dioxine, un des pires composants chimiques jamais utilisé pas l’Homme. La dioxine est présente en grande quantité dans l’agent orange (défoliant) utilisé en quantité industrielle lors de la guerre du Vietnam. Dow est à l’origine de la création du napalm, utilisé à profusion contre des populations civiles au Vietnam et pour la première fois dans l’histoire dans le bombardement de la ville de Royan en France par les alliés (et oui) en 1945 (cf le témoignage de l’historien Howard Zinn qui fut un des personnels navigant des bombardiers durant la guerre en mission au dessus de la ville..).
    Dow AgroSciences a pour mission avec les OGM de “protéger les cultures de manière innovative, ainsi que les semences et d’apporter des solutions biotechnologiques au service de la croissance de la population mondiale…
  • Enfin, le 4ème cavalier de l’apocalypse génétique est le géant suisse de Bâle Syngenta, qui s’est développé à partir de la fusion en 2000 des divisions agricoles de la firme Novartis et d’AstraZeneca, pour devenir un complexe agro-chimique de 7 milliards de dollars. En 2005, Syngenta était la plus grosse entreprise agrochimique et la 3ème entreprise semencière au monde. Bien que basée en Suisse, Syngenta était en bien des aspects comtrôlée depuis le Royaume-Uni, son PDG et ses directeurs exécutifs venant de ce pays. Syngenta est devenue tristement célèbre suite à l’affaire en 2004 du maïs génétiquement modifié Bt-176, qui fut inventé pour produire une toxine du Bacille thuringiensis (Bt), avéré mortel pour bien des insectes (dont les abeilles). Le maïs Syngenta Bt-176 fut responsable de la contamination de bétail en Allemagne à partir de 1997. Une longue procédure judicaire s’en est suivie.
    En 2005, Syngenta commença à développer des semences dites “terminator”, empêchant les agriculteurs de collecter les graines pour semences alors que celles-ci s’auto-détruisaient par induction génétique. Syngenta est impliqué dans la production OGM des riz dits “riz dorés” et Syngenta siège comme membre consultant du Consultative Group on International Agricultural Research (CGIAR).
    [Source: “Seeds of Destruction”, F. William Engdahl, Global Research, 2007]

En mars 2016 donc, China Chem a acheté Syngenta pour un peu plus de 40 milliards de dollars… La Chine est donc entrée de plein pied dans la production et le contrôle des OGM en devenant propriétaire du second semencier OGM au monde, d’aucuns disent aujourd’hui, le premier.

Ainsi, l’industrie des OGM, contrôlée mondialement par quelques entreprises multi-milliardaires, œuvrant la main dans la main avec leurs commanditaires tout aussi milliardaires des fondations de tout poil, et maintenant de l’entreprise capitaliste d’état chinoise China Chem/Syngenta, a pour mission eugéniste extrême, le contrôle de la population mondiale, par l’orchestration de famines, le pouvoir de décision du plus petit nombre de qui mangera et qui ne mangera pas, c’est à dire de qui vivra et qui mourra. De ceux qui seront autorisés à vivre, ce ne sera que pour remplir les fonctions assignés par les “maîtres” de céant et au prix d’une lente agonie dûe aux ingestions répétées de produits génétiquement modifiées hautement toxiques et carcinogènes à terme. Ceci est un autre sujet, mais il est intéressant de noter la courbe exponentielle galopante de la pandémie mondiale de cancers en relation avec la malbouffe générée par l’agro-business dopé aux OGM.

Si nous devions gérer le danger de l’intérieur du monde occidental en mettant sous pression les géants criminels de l’agro-génétiques les plus connus, aujourd ‘hui donc, un des cavaliers de l’apocalypse OGM est chinois avec Syngenta, c’est à dire que cela échappe totalement au relatif contrôle encore en possession des peuples occidentaux en la matière. Une fois les traités criminels oligarchiques et monopolistes transatlantique et transpacifique signés et mis en application, China Chem-Syngenta et Monsanto vont inonder de plus belle et sans restriction désormais, le marché mondial de leurs saloperies transgéniques mortifères, sans que nous n’ayons plus aucun recours légal tant les corporations dicteront leur loi dans les tribunaux administratifs prévus à cet effet et contrôlés par elles-mêmes, éradiquant de facto tout pouvoir légal des états-nations devenus définitivement obsolètes.

Pour terminer cette analyse des plus alarmantes s’il en est, laissons la parole à l’excellent William Engdahl qui écrivait en 2007 déjà:

La poursuite sans relâche du contrôle global sur le pétrole a été la marque de fabrique du gouvernement Bush-Cheney. Peu ont réalisé que la poursuite du second objectif de la doctrine Kissinger, le contrôle sur la nourriture, était déjà bien avancé et à un point devenu dangereux pour le futur de la population mondiale. Peut-être que l’outil le plus efficace dans l’effort de cette élite arrogante derriere l’expansion des OGM par l’agro-business , était leur calcul du mythe dangereux que la “science” dans l’absolu, est toujours un “progrès”. La croyance populaire naïve dans l’idée du progrès scientifique comme axiome du progrès en général, a été un des outils essentiels dans le processus de prendre le contrôle sur la nourriture mondiale alors que la première décennie de ce nouveau millénaire touche à sa fin… La réduction de la population et les cultures génétiquement modifiées font partie de la même large stratégie: une réduction drastique de la population mondiale comme objectif principal, un génocide, l’élimination systématique de groupes entiers de la population, ceci est le résultat d’une politique volontariste, promulguée sous le vocable de la ‘résolution du problème de la faim dans le monde.’… Rappelons-nous des mots de Kissinger: ‘contrôlez le pétrole et vous contrôlez une terre, contrôlez la nourriture et vous contrôlez les peuples.”…

Monsanto/USA + Syngenta/Chine = Grand Bond en Avant

Vraiment ? Qui peut-y croire ? Surtout quand on nous fait miroiter la “rivalité” entre les USA et la Chine. Poudre aux yeux et mascarade. Copains comme cochons…

En 1980, à Elbert County dans l’état de Georgie aux Etats-Unis, à 140km à l’Est de la ville d’Atlanta, furent érigées par un ou des anonymes, des pierres guides sur lesquelles 10 commandements furent gravés. Le premier de ces commandements lit:

Maintenir l’humanité à une population de moins de 500 millions de personnes en état d’équilibre avec la nature.

Ceci représente une réduction de plus de 90% de la population mondiale actuelle… De là à penser aux OGM comme arme de destruction super-massive, il n’y a qu’un pas.

Y a t’il un psychopathe dans la salle ?

… de nombreuses mains se lèvent…

(Rideau)

=*=*=

“Quel que soit le prix de la révolution chinoise, elle a été manifestement remplie de succès pas seulement en produisant une administration plus efficace et plus motivée, mais aussi en poussant haut le moral et en accomplissant un objectif de communauté. L’expérience sociale en Chine sous la conduite du président Mao est une des plus importantes et réussies de l’histoire de l’humanité.

~ David Rockefeller, New York Times, 1973 ~

 

Note de Résistance 71: David Rockefeller envoya son protégé et homme de terrain géopolitique Henry Kissinger dès 1971 en Chine pour préparer la reconnaissance officielle de la RPC par l’admnistration Nixon. Cet évènement (la visite officielle de Nixon en Chine) vint à point pour entériner ce que l’empire avait aidé à créer, puisque les Etats-Unis larguèrent les nationalistes de Chang Kaï Chek (Kuomintang) en rase campagne vers 1946, lui laissèrent Formose (Taïwan) pour refuge et le fric du traffic de drogue dont le Kuomintang était responsable pour l’OSS (prédécesseur de la CIA), les Etats-Unis soutinrent Mao et la révolution d’état, voyant un plus grand potentiel pour le futur impérialiste. Ceci ne devrait surprendre personne, car étant dans la continuité du financement de la révolution bolchévique en Russie (Lénine et Trotsky) par la City de Londres et sa succursale de Wall Street (cf. les recherches de l’historien Antony Sutton).

La réalité, que bon nombre refuse toujours aujourd’hui par dissonnace cognitive, est la suivante: les banquiers, les grandes familles de la finance ont toujours financé les régimes dictatoriaux et les dictateurs, des monarques européens au XVIIIème siècle aux pires dictateurs du XXème siècle (Lénine, Trotsky, Staline, Mussolini, Hitler, Mao, Pinochet, Videla, Pol Pot, monarchies rétrogrades du Golfe, en passant par l’entité sioniste, nos pseudo-démocraties libérales, dictatures douces, se durcissant à volonté pour faire place au totalitarisme monopoliste étatico-industrio-financier, le véritable fascisme répondant à la définition même émise par Mussolini.

La Chine ne fait que suivre le cursus que lui a imposé la City de Londres depuis les deux guerres de l’opium du XIXème siècle, qui l’ont dévastée. Elle a été érigée en modèle pour l’infrastructure de contrôle des populations à étrendre à l’humanité. L’ingénierie sociale élitiste et eugéniste est une fois encore à l’œuvre derrière le “modèle” chinois.

Cela ne veut bien évidemment pas dire que l’ensemble du peuple chinois est derrière ce projet comme l’ensemble du peuple américain n’est pas derrière le projet du Nouvel Ordre Mondial hégémonique ; mais l’ensemble de ces populations est suffisamment distrait, suffisamment endoctriné, pour ne pas vraiment se rendre compte de ce qui se passe et de ne réagir que par “patriotisme” pavlovien..

Espérons pour l’humanité que la Chine finisse par s’éveiller… dans le bon sens…

Agriculture, semences et Nouvel Ordre Mondial… Vol organisé et mise hors-la-loi des semences paysannes…

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« Il n’y a plus d’agriculture, il n’y a plus que de la gestion de pathologie végétale… »
~ Claude Bourguignon ~

Nous paierons très cher les ignominies que nous laissons commettre envers la Nature et notre terre-mère. Le fric, physique ou virtuel, ne se mange pas. Les générations non nées ont besoin que nous disions ¡Ya Basta! ici et maintenant, ensemble, ce n’est plus une option, c’est un devoir !

~ Résistance 71 ~

 

Avec de nouveaux accords commerciaux, le vol organisé par les multinationales est légalisé et les semences paysannes deviennent illégales

GRAIN

16 août 2016

url de l’article original:

https://www.grain.org/fr/article/entries/5523-avec-de-nouveaux-accords-commerciaux-le-vol-organise-par-les-multinationales-est-legalise-et-les-semences-paysannes-deviennent-illegales

Depuis 2001, GRAIN assure un suivi des méthodes employées par les soi-disant accords de libre-échange (ALE), le plus souvent négociés dans le secret hors de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), sont utilisés pour aller au-delà des normes internationales existantes en matière de brevetabilité du vivant. Nous fournissons dans ce rapport des informations actualisées sur les ALE qui sont en train de légaliser le vol organisé par les entreprises et de menacer la possibilité pour les agriculteurs de conserver, produire et échanger des semences dans le monde entier.

Signé en 1994, l’Accord de l’OMC sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC) a été le premier traité à imposer des normes mondiales sur la propriété intellectuelle ou la propriété juridique des végétaux, des animaux ou des micro-organismes en s’appuyant sur un mécanisme d’application. Des représentants de l’industrie américaine des semences et des biotechnologies ont soulevé la question dans le cadre des discussions commerciales. Leur objectif ? Obtenir que des entreprises comme Monsanto, Dow et Pioneer, qui dépensent de l’argent dans la sélection végétale pour mettre de nouvelles semences sur le marché, puissent rentabiliser leur investissement et faire des profits en empêchant les agriculteurs de réutiliser ces semences et en les obligeant à acheter chaque année des semences auprès de ces entreprises.

La brevetabilité du vivant est âprement contestée depuis des décennies. Pour les agriculteurs, les brevets augmentent le coût des semences et du bétail et leur retirent le droit de les reproduire librement. Ils ramènent aussi la vie et la culture au statu de marchandise que les entreprises peuvent posséder et contrôler. Si l’accord de l’OMC a autorisé les pays à exclure les végétaux et les animaux autres que les micro-organismes de leurs lois sur les brevets, il exige qu’ils assurent une certaine forme de protection de la propriété intellectuelle sur les variétés végétales (les semences que sèment les agriculteurs) sans spécifier la façon de le faire. Selon les représentants de l’industrie qui ont participé à la rédaction de ce texte, les entreprises américaines ont obtenu 95 % de ce qu’elles voulaient dans le cadre de cet accord ADPIC.[1]

Télécharger les nouvelles bases de données (mises à jour de juin 2016) :

Les accords commerciaux qui privatisent la biodiversité en dehors de l’OMC et Situation des pays vis-à-vis des divers accords relatifs aux semences

Un vol légalisé

Les ALE négociés en dehors du cadre de l’OMC vont même plus loin et aident les entreprises américaines et européennes à obtenir ce qu’elles n’ont pas pu avoir avec l’ADPIC. Ces accords exigent souvent que les pays :

1) permettent aux entreprises de déposer des brevets sur les végétaux et les animaux ;

2) adoptent les règles de l’Union internationale pour la protection des obtentions végétales (UPOV) qui accordent aux obtenteurs des droits similaires à ceux des brevets, et

3) adhèrent au Traité de Budapest sur la reconnaissance des dépôts de micro-organismes en vue d’une protection par brevet. Ces mesures donnent des pouvoirs monopolistiques à l’agro-industrie, aux dépens des petites communautés agricoles autochtones. Par exemple, l’UPOV et les lois sur les brevets rendent illégal pour les agriculteurs le fait de conserver, échanger ou modifier les semences des soi-disant variétés protégées. Il s’agit d’une terrible injustice dans la mesure où les agriculteurs et les populations autochtones sont à l’origine de ces semences. Les entreprises prennent les semences dans les champs des agriculteurs, les bricolent un peu et revendiquent ensuite des droits de propriété sur ces « nouvelles » variétés.

Et surtout, les variétés vantées par les entreprises comme plus « modernes » que les semences traditionnelles, finissent par remplacer la diversité présente dans les champs des agriculteurs. Cette uniformité génétique rend extrêmement vulnérable l’approvisionnement alimentaire mondial, tout particulièrement dans le contexte d’un chaos climatique en progression constante.

Les principaux pays qui font pression en faveur de ces mesures grâce à des accords commerciaux bilatéraux et régionaux sont l’Australie, l’Europe, le Japon et les États-Unis, l’Europe et les États-Unis étant de loin les plus offensifs. Cette situation est logique, puisqu’ils accueillent les plus grandes multinationales semencières du monde. À elles seules, les entreprises américaines représentent plus de 51 % des ventes de semences commerciales dans le monde.[2] Washington défend la ligne la plus dure : la brevetabilité quand et où elle peut être obtenue, l’UPOV en deuxième choix. L’Union européenne, l’Association européenne du libre échange, l’Australie et le Japon poussent les pays à rejoindre l’UPOV. De ce fait, notre liste (voir Annexe 1) de ceux qui ont été forcés de rejoindre l’UPOV ou d’autoriser des brevets sur le vivant dans le cadre d’accords commerciaux hors OMC est en train de s’allonger.

Dernières nouvelles

Une quantité d’accords de commerce et d’investissement bilatéraux et régionaux ont été signés l’année dernière, et un certain nombre d’autres sont actuellement en cours de négociation.

L’Accord économique et commercial global (AECG) entre l’Union européenne et le Canada a été signé en septembre 2015 et il doit maintenant être ratifié par les parlements canadien et européens. La version finale de l’AECG ne change finalement pas le niveau des droits pour les entreprises semencières au Canada ou dans l’Union européenne, mais elle leur donne des outils plus puissants pour faire appliquer leurs droits contre les agriculteurs, grâce à des saisies et des injonctions basées sur de simples soupçons d’infraction, y compris pour la conservation des semences. Préoccupés par les restrictions croissantes qui portent sur les semences de ferme, des groupes des deux côtés de l’Atlantique, dont l’Union nationale des fermiers du Canada et les membres européens de la Vía Campesina, se battent résolument contre la ratification de l’AECG.[3]

Au Chili, des étudiants, des agriculteurs et des consommateurs ont réussi à empêcher le sénat d’adopter une « Loi Monsanto » qui obligerait le pays à adhérer à l’UPOV 1991, ce que le TPP rendrait obligatoire. (Photo : Biodiversidadla.org)

Au cours de l’année dernière, l’Union européenne a réussi à parapher ou signer des accords de libre échange « provisoires » avec la plupart des pays africains. Aujourd’hui, ces nouveaux Accords de partenariat économiques (APE) ne permettent pas aux entreprises semencières européennes d’obtenir ce qu’elles veulent, c’est-à-dire la conformité obligatoire avec l’UPOV 1991. Mais ils engagent tous les signataires à une clause de « rendez-vous » stipulant qu’ils se rencontreront à nouveau dans un proche avenir pour s’entendre sur des normes sur la propriété intellectuelle qui devraient inclure la privatisation des semences.

Le gouvernement des États-Unis, dans le même temps, fait régulièrement pression sur ses partenaires commerciaux pour qu’ils respectent leurs engagements en matière de propriété intellectuelle. Dans son dernier Rapport spécial 301 (un rapport préparé chaque année par le Représentant américain au commerce (USTR) en application de la Section 301 de la Loi sur le commerce de 1974), le Représentant critique le Chili et la Colombie de n’avoir pas adopté l’UPOV 1991 comme ils avaient accepté de le faire dans le cadre de leurs accords commerciaux bilatéraux de 2003 et 2006 avec Washington.[4]

En ce qui concerne le Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement entre les États-Unis et l’Union européenne, le public n’a pas accès au texte de négociation et aucune fuite concernant le chapitre portant sur la propriété intellectuelle n’a permis à la société civile de l’examiner de façon détaillée.

Le TPP et le RCEP sont les deux menaces les plus importantes

Actuellement, les deux menaces les plus importantes pour la maîtrise des petits agriculteurs sur leurs semences sont le Partenariat transpacifique (TPP) et le Partenariat économique global régional (RCEP).

Le TPP a été signé en février 2016 par 12 pays : l’Australie, le Brunei, le Canada, le Chili, les États-Unis, le Japon, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, Singapour et le Vietnam. Le TPP stipule que toutes les parties signataires doivent adhérer à l’UPOV 1991. Cela signifie que le Brunei, le Chili, la Malaisie, le Mexique et la Nouvelle-Zélande devront changer leurs lois actuelles.[5] Ces changements réduiront la possibilité pour les agriculteurs de conserver les semences de variétés protégées, élargiront les droits des obtenteurs à toutes les espèces et étendront la mainmise des entreprises sur des variétés similaires ainsi que sur la récolte. Même si les législateurs des pays membres du TPP décident d’autoriser les agriculteurs à conserver des semences de variétés contrôlées par les semenciers, les agriculteurs devront maintenant payer pour ce « privilège » chaque année.

Le TPP exige aussi que tous ses membres autorisent les brevets sur les inventions « dérivées des végétaux ». Cette formulation n’est pas très explicite et ce flou est certainement délibéré.[6] Au minimum, cela semblerait signifier que les gènes des végétaux et les cultures cellulaires, et tous les produits qui en sont dérivés, y compris les végétaux, seront brevetables dans tous les pays du TPP. L’industrie américaine des semences et des biotechnologies pense ainsi ouvrir la porte aux brevets sur les végétaux de façon plus générale.[7] Il n’est donc pas surprenant que le Représentant américain au commerce qualifie le TPP de « plus grand outils » pour imposer des normes plus élevées de propriété intellectuelle non seulement en Asie mais dans le monde entier.[8]

En Malaisie, des organisations comme l’Association des consommateurs de Penang et des membres de la Société nationale des droits de l’homme demandent instamment au gouvernement d’empêcher la mise en place de ces changements.[9] Ces groupes ne veulent pas que la loi nationale sur la Protection des variétés végétales (PVP), qui protège les droits des agriculteurs à reproduire les semences, soit touchée. Au Chili, la poursuite de la privatisation des semences dans le cadre du TPP est un problème majeur pour les mouvements sociaux qui se battent contre la ratification de l’accord. Au cours des dernières années, des étudiants, des agriculteurs et des consommateurs ont réussi à empêcher le sénat d’adopter ce qu’ils appellent une « Loi Monsanto » qui obligerait le Chili à adhérer à l’UPOV 1991, ce que le TPP rendrait obligatoire. Un certain nombre de campagnes nationales visent actuellement à ce que les parlements rejettent la ratification du TPP.[10]

Les agriculteurs thaïlandais et philippins sont aussi inquiets de la perspective d’accorder un plus grand pouvoir sur les systèmes semenciers locaux à des multinationales agrochimiques comme Monsanto. Les gouvernements de ces deux pays ont manifesté un vif intérêt en faveur d’une adhésion au TPP, ce qui signifierait adhérer à l’UPOV. Comme la Malaisie, les deux pays possèdent des lois sur la protection des variétés végétales qui assurent actuellement une plus grande protection que l’UPOV 1991 aux droits des agriculteurs d’échanger et de vendre des semences. En Thaïlande, des agriculteurs, des chercheurs, des anciens responsables gouvernementaux et des défenseurs des droits de l’homme ont dénoncé les implications du TPP pour les semences, notamment l’augmentation de leurs prix. Selon BioThai, un groupe de la société civile, et le Conseil national des agriculteurs, les prix des semences en Thaïlande augmenteraient de 60 à 100 % si le pays adhérait à l’UPOV.[11]  Le mouvement paysan philippin KMP qualifie à juste titre les changements politiques sur lesquels le TPP déboucherait – pas seulement pour les semences mais aussi les terres et d’autres ressources – de « fin du monde tel que nous le connaissons ».[12]

Outre la Thaïlande et les Philippines, les gouvernements de Corée du Sud, de Taïwan, de Colombie et d’Indonésie essayent aussi de rejoindre le TPP. Un grand nombre d’autres pays, du Sri Lanka jusqu’à l’Argentine, envisageraient également d’y adhérer. En Amérique latine, beaucoup voient dans la nouvelle « Alliance du Pacifique », d’inspiration néolibérale, un tremplin vers l’intégration dans le TPP.[13] S’il est ratifié, le TPP pourra effectivement beaucoup contribuer au renforcement du pouvoir des grandes entreprises sur les semences et l’approvisionnement alimentaire.

Alors que la lutte contre le TPP fait rage, un nouveau combat s’ouvre contre le RCEP, un nouveau méga-accord commercial régional entre l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est et six de ses partenaires commerciaux : l’Inde, la Chine, la Corée, le Japon, l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Du point de vue du nombre des personnes affectées, le RCEP aura une plus grande ampleur que le TPP. Et comme il inclut plusieurs pays signataires du TPP, on peut s’attendre à ce qu’il y ait des pressions en faveur d’une harmonisation du RCEP avec le TPP, au moins sur certaines questions comme les brevets sur les semences.[14] Bien que les textes de négociation soient secrets, les dernières fuites montrent que la Corée et le Japon préconisent que le RCEP exige que tous les pays membres adhèrent à l’UPOV 1991.[15] Cela signifie que les agriculteurs et les mouvements sociaux d’Asie doivent se battre sur deux fronts : le TPP et le RCEP.

Où en est-on maintenant ?

Deux tableaux figurent en annexes de ce rapport. L’Annexe 1 fournit des éléments sur ce que ces accords commerciaux imposent aux pays en termes de brevetabilité du vivant. Il est clair que la pression visant à mettre en place de nouveaux pouvoirs pour l’industrie des semences et des biotechnologies provient principalement d’un petit groupe de pays (États-Unis, Europe, Japon) et concerne un petit groupe de bénéficiaires (les grandes entreprises de plus en plus concentrées basées dans ces pays). Le tableau de l’Annexe 2 donne une liste indiquant où en sont les pays en terme d’adhésion aux différents traités liés aux semences.[16] Même si la stratégie des multinationales gagne clairement du terrain, il n’est pas trop tard pour stopper un certain nombre de ces méga-accords avant qu’ils ne causent des dégâts.

Télécharger le rapport

Télécharger l’Annexe 1: Les accords commerciaux qui privatisent la biodiversité en dehors de l’OMC (Mise à jour de juin 2016)

Télécharger l’Annexe 2: Situation des pays vis-à-vis des divers accords relatifs aux semence (Mise à jour de juin 2016)

[Note de R71: les téléchargements des documents en anglais peuvent s’effectuer sur l7article original en anglais]

 

[1] Cité dans : Susan K. Sell, Private power, public law : the globalization of intellectual property rights, Cambridge University Press, 2003, p. 55.

[2] ETC Group, « Breaking bad », décembre 2015, http://www.etcgroup.org/sites/www.etcgroup.org/files/files/etc_breakbad_23dec15.pdf

[3] Voir : NFU, « Six points about CETA », http://www.nfu.ca/issue/six-points-about-ceta et Gallen Simmons, « NFU hosts European farmers in Brodhagen », Mitchell Advocate, 1er mars 2016, http://www.mitchelladvocate.com/2016/02/29/nfu-hosts-european-farmers-in-brodhagen

[4] USTR, « Special 301 Report », Washington DC, 27 avril 2016, https://ustr.gov/issue-areas/intellectual-property/Special-301

[5] Le Chili, le Mexique et la Nouvelle-Zélande sont membres d’une version précédente de l’UPOV (1978) qui n’est pas aussi pénalisante pour les agriculteurs. La Malaisie n’est pas membre de l’UPOV. Le Brunei ne dispose même pas d’une loi sur la protection des variétés végétales.

[6] Voir : Alex Press, « The Trans-Pacific Partnership will hurt farmers and make seed companies richer », The Nation, 10 juin 2016, https://www.thenation.com/article/the-trans-pacific-partnership-will-hurt-farmers-and-make-seed-companies-richer/

[7] Voir : « Report of the Industry Trade Advisory Committee on Intellectual Property Rights (ITAC-15) », Washington DC, 3 décembre 2015, https://ustr.gov/sites/default/files/ITAC-15-Intellectual-Property.pdf, p. 10.

[8] Michael Froman, Représentant américain au commerce, intervenant devant le Conseil américain des relations extérieures, 20 juin 2016, http://www.cfr.org/trade/future-us-trade-trans-pacific-partnership-conversation-michael-froman/p37973

[9] Voir : Mohammed Idriss, « Save our seeds from corporate control », Malaysiakini, 15 octobre 2015, https://www.malaysiakini.com/letters/314296 et Karina Yong, « The TPPA : trading human rights ? », Malay Mail, 20 décembre 2015, http://www.themalaymailonline.com/malaysia/article/the-tppa-trading-human-rights.

[10] Voir : « Chile : Miles en las calles rechazan TPP y Ley Monsanto », Servindi, 26 janvier 2016, http://www.biodiversidadla.org/Principal/Secciones/Noticias/Chile_Miles_en_las_calles_rechazan_TPP_y_Ley_Monsanto et Lucía Sepúlveda Ruiz, « El TPP, un acuerdo de las transnacionales contra los movimientos sociales », Diario U Chile, 27 mai 2016, http://radio.uchile.cl/2016/05/27/el-tpp-un-acuerdo-de-las-transnacionales-contra-los-movimientos-sociales

[11] Witoon Lianchamroon, communication personnelle, 21 juin 2016.

[12] KMP, « Farmers’ ‘October Protests’ to highlight broad people’s opposition to global land grabbing and plunder », Quezon City, 7 octobre 2015, http://kilusangmagbubukidngpilipinas.com/?p=1004

[13] L’Alliance du Pacifique est une communauté économique composée du Chili, de la Colombie, du Mexique et du Pérou, avec le Costa Rica et le Panama qui sont en cours d’adhésion. L’Argentine est l’observateur officiel le plus récent.

[14] Voir : GRAIN, « New leaked chapter of Asia trade deal shows RCEP will undercut farmers’ control over seeds », 24 mai 2016, https://www.grain.org/e/5498.

[15] La Corée n’est pas membre du TPP mais elle est membre de l’UPOV 1991. Le gouvernement souhaite effectivement rejoindre le TPP.

[16]. Ces bases de données sont un travail en cours de réalisation. Si vous souhaitez proposer des ajouts ou des corrections, veuillez nous contacter à l’adresse grain@grain.org.

Nouvel Ordre Mondial: La Chine rachète Syngenta et pousse pour les OGM, la solution finale globale est en marche…

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, altermondialisme, chine colonialisme, colonialisme, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, militantisme alternatif, N.O.M, néo-libéralisme et paupérisation, neoliberalisme et fascisme, OGM et nécro-agriculure, politique et lobbyisme, politique et social, résistance politique, science et nouvel ordre mondial, sciences et technologies, technologie et totalitarisme, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , on 29 juillet 2016 by Résistance 71

 

La Chine impérialiste et les brevets

 

Mai 68 repris par les 7 du Québec

 

29 juillet 2016

 

url de l’article:

http://www.les7duquebec.com/actualites-des-7/la-chine-imperialiste-et-les-brevets/

A lire sur le sujet:

« Chine, Syngenta, OGM contre le monde »

Chine et colonialsme au Canada

 

 

 

La Chine a acheté Syngenta, le premier producteur au monde de semences qui l’est devenu en privatisant et brevetant toutes les semences mondiales ! Et qui ne se prive pas d’attaquer en justice Kokopelli, et autres vendeurs de semences agricoles.   La Chine a acheté Syngenta suisse pour 43 milliards de dollars, l’un des plus gros monstres égal à égal avec Monsanto américain et Bayer allemand !   Avec cela, La Chine met tous les agriculteurs du monde entier en otage et obligé de lui payer pour chaque utilisation de semence.

La multinationale ChemChina la plus grosse entreprise de Chine (fortune 500) qui finance tous les politiciens en Chine et donc dicte la politique a acheté Syngenta :  ChemChina est un conglomérat de chimie chinois, la plus grosse multinationale de produits chimiques et agrochimiques en Chine et fait partie du rang des FORTUNE 500 dirigé par le PDG Ren Jianxi, membre du Parti communiste chinois qui fait partie des familles régnantes en Chine.  Ren Jianxi a reçu des nobels prestigieux en Chine, et a eu différents postes très importants au sein du ministère chinois. Son rôle politique au sein de la société en Chine est l’un des plus influents.

Syngenta impose ses pesticides néonicotinoides qui tuent les abeilles. Or les abeilles rapportaient 22 milliards d’euros à l’agriculture européenne.   En février 2016, ChemChina annonce l’acquisition de Syngenta, une entreprise suisse de produits de pesticides et de semences, pour 43 milliards de dollars, ce qui en fera la plus grosse acquisition d’une entreprise étrangère par une entreprise chinoise.

La Chine va « faciliter » la plantation à l’échelle industrielle de maïs et d’autres organismes génétiquement modifiés lors des cinq prochaines années, ont annoncé mercredi les autorités.

Syngenta est connu pour faire la loi à Bruxelles et à Washington pour imposer ses pesticides néonicotinoides néfastes pour les abeilles et privatiser les semences.  Syngenta et Bayer étaient furieux quand l’Union Européenne avait d’abord refusé certains pesticides cancérigènes néfastes pour les abeilles. Mais avec de l’argent, on obtient tout.

Surtout maintenant que la grande puissante multinationale chinoise qui fait partie des Fortunes 500 du globe a acheté Syngenta.

Syngenta maintenant achetée par la multinationale ChemChina qui fait sa loi en Chine, aura un pouvoir qui pourra surpasser celui de Monsanto.

A tel point que celui-ci inquiet, fait monter les enchères pour trouver un acheteur lui aussi pour augmenter la puissance de sa multinationale et son influence dans le monde.   En Russie, pays, qui interdit les OGMS ce genre d’achat par une entreprise russe aurait été inacceptable, mais en Chine, acheter Syngenta, Monsanto et toute la clique est parfaitement toléré !

La Chine fait l’inverse de la Russie et joue le jeu des lobbies des producteurs de pesticides, qui compte parmi ses membres Bayer, Monsanto, BASF, Dow, DuPont et Syngenta. jeu de Monsanto, de Bayer et de Syngenta. Enfin surtout de Syngenta, puisque la Chine vient d’acheter ce dernier.

Le club le plus privé au monde qui se réunit tous les ans en Suisse à Bâle réunit les banquiers centraux d’Angleterre, des USA, d’Allemagne, de Chine, etc… mais curieusement pas le banquier central de Russie.

La Chine achète les forêts françaises. Ce n’est pas pour les entretenir, mais les abattre, car elle a besoin du bois pour faire des planches et des meubles. La Chine est donc devenu un acteur majeur de déforestation en France.

Dans l’Indre, une société chinoise a acquis cinq exploitations agricoles totalisant 1.700 hectares de terres. Profitant d’une faille juridique, elle a contourné les instances chargées du contrôle du foncier agricole et contribue au développement d’une agriculture sans paysan.

La Chine achète les forêts et terres agricoles dans monde entier et fait le jeu de l’oligarchie qui ne veut rien laisser aux 99%. Et va bientôt utiliser l’ONU pour asseoir sa légitimité en tant que leader mondial de l’humanité.

En Chine sont cultivés 3.5 millions d’hectares d’OGM

http://picriogm.weebly.com/les-ogm-…

Les États-Unis, l’Argentine, le Brésil, le Canada et la Chine restent les principaux producteurs de plantes transgéniques.

http://www.ogm.org/Tout%20savoir/Hi…

L’État chinois vient de faire l’acquisition de près de 30.000 km² de terres arables en Ukraine, soit un domaine cultivable aussi grand que la Belgique tout entière… !l’Ukraine prévoit donc de céder à la seconde puissance mondiale 5% de son territoire, 9% de ses terres arables et une superficie équivalente à la Belgique pour combler les besoins gargantuesques de l’Empire du milieu

la Chine achète le plus grand territoire agricole d’Australie pour 255 millions de dollars https://fr.express.live/2016/04/21/…

Il est devenu clair comme le jour que la Chine est un pays capitaliste comme les autres, et qui ne songe qu’à ses propres intérêts au détriment de celui de son peuple, et des autres peuples, car en achetant des multinationales étrangères qui détruisent déjà le monde à petit feu et nos abeilles, et privent nos paysans du droit d’utiliser leurs semences il devient clair, que la richesse de l’élite chinoise devient un fardeau tout comme la richesse de l’élite Rotchild pour l’humanité.

**********

Voici déjà comment était Syngenta avant d’être acheté par la ChemChina et le pouvoir d’influence qu’il possédait déjà avec Bayer :

« Les producteurs de pesticides –Syngenta et Bayer en tête- joueraient leur va-tout auprès de la Commission européenne, des Etats et de l’agence européenne de sécurité alimentaire (Efsa) afin de contrer les risques d’interdiction qui pèsent sur les néonicotinoïdes [JDLE], fortement suspectés dans l’effondrement des colonies d’abeilles. Lettres à l’appui, c’est ce que dénonce Corporate Europe Observatory (CEO), qui traque les lobbies dans les instances européennes. L’association a pu consulter des documents envoyés à différents commissaires européens et à l’Efsa par Syngenta, Bayer et l’ECPA[1], afin d’infléchir le processus de régulation comme le cours de l’expertise scientifique. Les courriers sont consultables sur le site de CEO (en anglais) et permettent de mieux saisir comment avancent dans la coulisse les dossiers dans lesquels se mêlent intérêts économiques, scientifiques et sanitaires.

La palette des arguments est vaste, qui va de la pression amicale au dénigrement, des menaces de poursuites à la campagne de communication classique. Dans un courrier envoyé en novembre 2012 aux commissaires à l’agriculture et à la recherche, Syngenta tente de décrédibiliser les méthodes scientifiques employées par l’Efsa pour évaluer les trois néonicotinoïdes les plus couramment utilisés. Et de dépeindre un tableau proche de l’apocalypse si ces pesticides venaient à être interdits (des pertes de 17 milliards d’euros en 5 ans, une chute de 40% de la productivité pour le maïs, le blé d’hiver, des betteraves à sucre ou des tournesols, des banqueroutes en pagaille, etc.).

Peu de temps après l’interdiction par la France de son produit-phare, Syngenta écrit au commissaire Dalli : « Les interdictions sont faciles à décider, mais dures à lever. Une interdiction du Cruiser OSR et des autres néonicotinoïdes se ferait sans aucune base scientifique crédible et n’aurait absolument aucun impact sur l’amélioration de la santé des abeilles ». Au détour de sa missive, Michael Mack -le PSG de Syngenta- mentionne comment, il y a encore deux semaines, il partageait le repas dominical du président américain, du président du Conseil européen et du président français lors de la rencontre du G8 à Camp David. « Nous avons discuté de la contribution du secteur privé, notamment les entreprises de recherche et développement comme les nôtres, à l’égard de la sécurité alimentaire, en particulier en direction de l’Afrique, où nous sommes nous-mêmes engagés à dépenser 500 millions de dollars (382 millions d’euros) sur 10 ans. »

La science –soutenue par Copa-Cogeca (un lobby agricole à Bruxelles), l’association européenne des semenciers (qui regroupe les multinationales du secteur) et l’European Crop Protection Association, et financée par Bayer et Syngenta- est appelée à la rescousse, avec une étude publiée sur un site dédié au « traitement des graines par les néonicotinoïdes ». L’étude conclut à la contribution socio-économique et environnementale significative de ces insecticides pour l’agriculture européenne et l’économie au sens large.

Syngenta ayant pu consulter le communiqué de presse de l’Efsa avant sa publication mi-janvier–et ne le trouvant pas du tout à son goût [JDLE]- l’entreprise tente de le faire réécrire, sous peine de poursuites judiciaires. « Ce communiqué de presse est inexact et contraire aux conclusions de l’Efsa », fait valoir Syngenta au fil de plusieurs courriers de plus en plus « furieux », commente CEO. A tel point que l’entreprise exige de pouvoir consulter les brouillons du communiqué de presse, des correspondances internes et les notes d’une réunion préparatoire qui s’est tenue à l’Efsa. Celle-ci s’exécute. Avant de voir sa directrice directement prise à partie par l’entreprise.

Les pressions sur l’Efsa ayant eu peu d’effets, des courriers démontrent que Bayer et Syngenta vont opter pour une opération de dénigrement. « L’Efsa a des connaissances limitées en agriculture », écrivent-ils, comme le rapporte CEO. Et de s’alarmer : si ce type d’évaluation des risques était généralisé, « il deviendrait impossible de maintenir l’enregistrement du moindre pesticide ou d’obtenir l’enregistrement de nouveaux produits ». Enfin, les semenciers s’offrent une opération de communication à peu de frais, en proposant de planter des prairies fleuries [JDLE] –accréditant l’idée que c’est le manque de nourriture qui serait à l’origine de l’effondrement des colonies- et en plaidant pour la poursuite des recherches sur les causes de ce déclin massif.

Le 26 avril ou le 2 mai prochains, les Etats devraient voter à nouveau sur l’interdiction des trois néonicotinoïdes analysés par l’Efsa. CEO affirme que les Etats sont désormais l’objet de toutes les attentions de la part des marchands de pesticides. « Si les Etats membres ne parviennent pas à atteindre une majorité qualifiée sur la proposition [de limiter pendant 2 ans l’usage du chlothianidine, de l’imidaclopride et du thiamétoxam et des semences enrobées pour les seules cultures non attirantes pour les abeilles], la Commission pourrait l’imposer. Pendant ce temps-là, l’industrie des pesticide fait durement pression sur les Etats membres pour atteindre une majorité qualifiée qui rejetterait la proposition et bloquerait l’interdiction. Les semaines de bataille à venir seront cruciales : les intérêts de l’industrie prévaudront-ils sur la survie des abeilles ? », s’interroge CEO.

[1] Le lobby des producteurs de pesticides, qui compte parmi ses membres Bayer, Monsanto, BASF, Dow, DuPont et Syngenta.

http://www.journaldelenvironnement….

La sortie du placard de l’empire chinois en devenir…

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« Nous pensons que le marché du Renminbi est voué à devenir une des plus grands marchés de capitaux au monde, soutenant des liens commerciaux plus forts entre les pays et une croissance économique positive.

[…] Ceci est une action signifiante entreprise afin daider à construire de plus fortes relations entre la Chine, la Colombie Britannique et le Canada, Entrer dans le marché CNH (renminbi) démontre notre motivation envers une relation ayant des bénéfices mutuels et est une étape naturelle pour l’expansion et la fondation de relations plus profondes avec la Chine…”

~ Michael de Jong, ministre des finances de la province de Colombie Britannique, Canada ~

 Questions: tout çà est concocté depuis les burlingues feutrés des grands groupes financiers et industriels qui ont acheté de part et d’autre les politiques depuis belle lurette, mais cela se fait au détriment de qui ? Qui est et demeurera le grand perdant de toute cette salade coloniale remaniée à la sauce sichuan ?…

 

L’empire chinois en devenir sort du placard

 

Résistance 71

 

25 juillet 2016

 

En fait, il ne sort pas de lui-même du placard, il préfère la discrétion et le secret, mais on le sort du placard, avec une aide russe puisque des informations sortent maintenant de manière régulière en provenance de ces médias. Veulent-ils nous faire comprendre quelque chose ?

Les avancées de la Chine pour les ressources naturelles sur le continent africain sont connues et bien recensées, mais qu’en est-il de l’Europe, des Etats-Unis, du Canada ? Jetons-y un œil qu’on espère averti si vous le voulez bien…

Des enquêtes en cours actuellement en Colombie Britannique (CB) sont en train d’accumuler des preuves de la collusion des institutions provinciales et fédérales canadiennes avec des entreprises chinoises investissant au Canada et en CB en particulier et qui seraient directement liées avec la continuelle disparition non seulement de femmes autochtones attachées aux clans des mères traditionnelles et traditionnnellement gardiennes de la terre, mais aussi de famille entière et ce depuis déjà de nombreuses années.

Le devant de la scène de la continuation moderne du génocide contre les peuples indigènes du Canada entrepris par la première génération coloniale européenne chrétienne dès le XVIIème siècle, est occupée par les accords commerciaux entre la Chine et les gouvernements provinciaux et fédéral du Canada (il en va de même aux Etats-Unis où les investissements chinois ont plus que doublé depuis 2013, source Huffington Post). La Chine investit lourdement par le truchement de sa China Investment Corporation ou CIC, créée en 2007, entreprise d’état (marxiste n’oubliez pas !,…) aux nets revenus de 93 milliards de dollars par an et qui gère un portefeuille d’investissement mondial de plus de 750 milliards de dollars. La CIC est devenue la maison-mère de la Central Huijin Investment Ltd, également une entreprise d’état (marxiste) qui a ouvert son premier bureau à l’étranger en 2011 à … Toronto. Si cela n’est pas du ciblage, qu’est-ce que c’est ? Le Canada étant le second pays du monde par la superficie après la Russie et dépositaire d’énormes richesses en matières premières et ressources naturelles de l’eau au bois en passant par l’or, le gaz, le pétrole, le charbon, le poisson et les minerais de toutes sortes, l’essentiel de ces ressources se situant en territoires aborigènes bien évidemment.

En Colombie Britannique et à titre d’exemple, d’inombrables investissements chinois sont effectués dans l’immobilier, le foncier, l’énergie, l’exploitation minière et forestière, l’hydraulique, l’énergie, notons que les investissements de la China Mining Association (CMA) sont en hausses drastiques et que la Chine exporte même maintenant ses propres mineurs (pourquoi payer plus cher au Canada, des mineurs canadiens alors qu’ont peut faire bosser les “esclaves” du système chinois pour 10 fois moins cher, des gars qui en plus ne se plaindront pas de conditions de sécurité et de pollution déplorables affectant potentiellement leur santé, leur vie et l’environnement…).

La compagnie pétrolière d’état chinoise CNOOC a acheté de grosses parts de Nexen Energy. Minmetal a acheté plus de 20% de SAMA Resources, une entreprise minière de Vancouver et en 2015, le Zhang Ya Group Hebei Canada-China a acheté la ville minière abandonnée de Bradian, toujours en CB, pour 840 millions de dollars…

Pour la seule année de 2012, La RPC a investi plus de 25 milliards de dollars au Canada.

Qu’en est-il de l’Europe ?

D’après des sources russes, publiées sur sputnik.fr voici à titre d’exemples marquants ce que la Chine a acquis sur le continent depuis 2015:

  • Aéroport de Toulouse-Blagnac, France
  • Club Med, France
  • Louvre Hotels Group, France
  • Accor Hotels Group, France
  • Hôtel Marriott Champs-Elysées, France
  • Pirelli, Italie
  • Athletico de Madrid, Espagne
  • Infront-Sport & Média, Suisse
  • Le #2 des OGM, Syngenta, Suisse
  • Weetabix, GB
  • House of Fraser, GB
  • Automobile MG-Rover, GB
  • Manganese Bronze Holdings, GB
  • Aéroprt d’Heathrow, Londres, GB
  • Juillet 2016: un consortium d’investissement chinois rachète le logiciel navigateur web Opera Software (Norvège) pour 540 millions d’Euros. Opera est utilisé par plus de 400 millions d’internautes dans le monde…

Ces derniers jours, la Bank for Asian Infrastructures Investment (BAII) fait reparler d’elle. Cette nouvelle banque créée à Shanghaï en 2015 devient le nouveau havre pour la haute finance internationale, qui semble y fuiter ses capitaux (non toxiques) pour les protéger de l’effondrement programmé à venir. Un effondrement financier et économique qui fera ressembler la crise de 1929 et des années 1930 à un pique-nique aux jardins des plantes…

Le 2 avril 2015, nous avions publié ceci concernant la BAII:

https://resistance71.wordpress.com/2015/04/02/nouvel-ordre-mondial-questions-sur-la-nouvelle-banque-asiatique-dinfrastructure-et-dinvestissement/

Dans cet article, nous émettions l’hypothèse que la BAII chinoise était la nouvelle banque pour le Nouvel Ordre Mondial. Dans cet article nous expliquions également la position de la Chine et pourquoi elle est partie prenante du Nouvel Ordre Mondial. Un article on ne peut plus d’actualité aujourd’hui que nous vous proposons de (re)découvrir en cliquant sur le lien ci-dessus.

Depuis l’an dernier, les preuves s’accumulent pointant dans la direction de la Chine comme étant un rouage essentiel de l’ordre totalitaire émergeant du chaos à venir. L’élite de la haute finance et des cartels industriels monopolistes (souvent les mêmes personnes) sont en train d’opérer de derrière le rideau de fumée d’une soi-disante “tension” géopolitique en Asie avec la Chine, un repositionnement stratégique incorporant la Chine, en fait son élite ultra-capitaliste du politburo et d’ailleurs. L’empire anglo-américain, ce bernard l’ermite à l’étroit dans sa coquille, est en train d’en changer et de fusionner dans la coquille fraîche et plus spacieuse de l’empire chinois naissant… Les globalistes, depuis la normalisation des relations entre Pékin et Washington dans les années 1971-73 à l’initiative de David Rockefeller via son protégé Henry Kissinger et l’administration Nixon, ont pris la Chine communiste totalitaire comme modèle de contrôle pour leur Nouvel Ordre Mondial, depuis lors, ils ne font que pousser leurs pions dans cette direction.

Si nous laissons faire tout çà, nous ne sommes pas sortis de l’auberge… Il court il court le goulag…

En parallèle à ce que nous disons ici, nous encourageons les lecteurs à lire cet article que nous avions traduit et publié le 21 décembre 2015 au sujet d’un nouveau “système de crédit social” mis en place par la Chine pour toujours mieux contrôler les populations ; au-delà de l’article qui en soit vaut d’être lu, nous attirons l’attention sur les commentaires et un débat/info engagé au sujet de la position de la Chine sur les OGM, surtout depuis qu’il a été rendu public, comme nous l’avons dit ci-dessus, que la Chine a racheté le #2 des OGM, Syngenta (Suisse).

Se greffe là-dessus une attitude pour le moins ambigüe de la Russie, pourtant anti-OGM déclarée puisqu’ils sont interdits sur son territoire ; quand on parle du Nouvel Ordre Mondial, il devient de plus en plus difficile de la cadrer sous l’emprise de l’empire anglo-saxon tant il semble de plus en plus évident que le glissement oligarchique vers la Chine s’est opéré depuis quelques temps.

A lire ici:

https://resistance71.wordpress.com/2015/12/24/nouvel-ordre-mondial-le-modele-chinois-pour-un-systeme-de-credit-social/

A (re)lire aussi ces deux articles que nous avions publiés en 2010…

https://resistance71.wordpress.com/2010/06/25/que-faire-la-marche-vers-la-tyrannie-globale-comment-sen-sortir/

https://resistance71.wordpress.com/2010/06/26/elite-globaliste-eugenisme-et-controle-des-populations/

Nouvel Ordre Mondial: Chine, OGM, Syngenta… Syngenta/Chine + Monsanto/USA contre nous, les peuples du monde…

Posted in actualité, altermondialisme, écologie & climat, économie, chine colonialisme, colonialisme, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, militantisme alternatif, N.O.M, néo-libéralisme et paupérisation, neoliberalisme et fascisme, OGM et nécro-agriculure, pédagogie libération, politique et lobbyisme, politique et social, résistance politique, sciences et technologies, technologie et totalitarisme, terrorisme d'état, Union Europeenne et nouvel ordre mondial with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , , , on 18 juillet 2016 by Résistance 71

le Monstre Syngenta de la Chine soutenu par la Russie est aussi dangereux que le Monstre Monsanto des Etats-Unis

par Vive les semences libres et bio

18 juillet 2016

En réponse aux appels sur les sites révolutionnaires altermondialistes qui appelle à construire une nouvelle europe avec la russie pour se sauver des OGMS et des brevets des semences des lobbys. Non cela ne va rien changer pour les peuples! C’est juste tomber de Charybde en Scylla!

Pourquoi ?
Parce que vous aurez juste du TAFTA Chinois OGM à la place du TAFTA US OGM !

Syngenta acheté par la Chine est devenu plus fort que Monsanto!
Maintenant Monsanto fait monter les enchères à Bayer pour se faire acheter aussi!

La Russie est soumise à la Chine, l’empire du milieu.
Et cet article russe validé par le Kremlin le prouve !
https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201602081021580142-chine-nourriture-syngenta/

À Enregistrer et à faire partager massivement!

Le fait que le KREMLIN lui-même qui valide tous les articles de sputnik news autorise des articles russes pro-OGM montrent que la Russie n’a pas une position 100 % contre les OGMS.

Le Kremlin ne s’est-il pas donné pour mission de contre-informer les fausses informations des USA sur les OGMS ? Alors pourquoi autoriser des articles le représentant qui vantent les OGMS ?

le grand titre choisi pour l’article est https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201602081021580142-chine-nourriture-syngenta/: Comment nourrir 1.7milliards habitants ?

Et la réponse est quoi dans l’article russe? La Chine a résolu son problème grâce aux OGMS et en achetant la multinationale Syngenta Suisse pour 43 milliards d’euros, le frère jumeau de Monsanto américain qui fait du lobbying à Bruxelles pour imposer ses pesticides néonicotinoides qui tuent les abeilles, ses brevets sur toutes les semences du vivant, les plantes transgéniques,etc.

Syngenta est connu pour faire la loi à Bruxelles et à Washington pour imposer ses pesticides néonicotinoides néfastes pour les abeilles et privatiser les semences.

Le sénat du gouvernement Français sous sa pression a accepté les pesticides néonicotinoides

http://www.natura-sciences.com/agriculture/neonicotinoides-senat819.html

ET Washington aussi :
https://www.organicconsumers.org/old_articles/foodsafety/syngenta110104.php

la Chine a fait de nombreux partenariat avec Monsanto, Bayer, et Dupont Corporation.
http://www.novethic.fr/empreinte-terre/agriculture/isr-rse/la-chine-controle-t-elle-ses-ogm-135819.html

« Le lobby des producteurs de pesticides néonicotinoïdes (tueurs d’abeilles), qui compte parmi ses membres Bayer, Monsanto, BASF, Dow, DuPont et Syngenta. »
http://www.journaldelenvironnement.net/article/comment-le-lobby-des-pesticides-se-bat-pour-les-neonicotinoides,34147

« Pékin espère que les projets de Syngenta permettront d’augmenter la productivité de l’agriculture nationale, appelée à nourrir la population croissante en plus des importations alimentaires. »
source russe https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201602081021580142-chine-nourriture-syngenta/

Pourquoi l’article russe ne dit-il pas, Pékin, tu espères pour rien, les OGMS ne sont pas la solution pour nourrir ton peuple?

Ainsi Cela montre que la position de la Russie ne sera pas éternellement anti-OGM.
Si la Russie était anti-OGM, elle aurait uniquement reporté l’achat de Syngenta et des OGMS, sans faire aucun commentaire du pourquoi ni comment Pékin l’a acheté.

Pourquoi ajouter dans votre article russe validé par le Kremlin, parce que c’est la solution que Pékin a trouvé pour nourrir sa gigantesque population?

Pourquoi ajouter cela?

Parce que vous essayez d’influencer le peuple russe ou plus tard le peuple eurasiatique en disant, voyez Pékin l’a fait, il a résolu à nourrir sa population de 1.7 milliards d’habitants avec les OGMS de Syngenta, alors pourquoi pas nous, on pourrait aussi essayer les OGMS de Syngenta?

« La Chine vient d’acquérir la société suisse Syngenta, l’un des leaders mondiaux des pesticides et des plantes génétiquement modifiées, pour la somme astronomique de 46 milliards de dollars. Cet achat, réalisé via l’entreprise publique China National Chemical Corp est le plus grand de toute l’histoire de la Chine. »https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201602081021580142-chine-nourriture-syngenta/

Donc, l’article russe, Loin de critiquer la Chine sur le fait qu’elle compte éduquer de force son peuple à bouffer des OGMS, l’article russe au contraire, remet sans cesse un parallèle suggestif sur la population qu’elle a à nourrir, et sur l’avancée de la Chine sur les OGMS grâce à son achat du monstre Syngenta qui fait trembler tous les paysans de la Terre.

« Par ailleurs, les Chinois se méfient beaucoup des produits OGM. La Chine achète ce type de cultures à l’étranger (la grande majorité du maïs et du soja en provenance des USA est génétiquement modifié). Pour dissiper les craintes, les autorités ont même organisé une campagne de soutien aux OGM: le président Xi Jinping a appelé à développer activement ces technologies en Chine pour « empêcher la domination de compagnies étrangères sur ce marché ». Selon les informations disponibles, Pékin investira près de 3 milliards de dollars dans la recherche OGM entre 2006 et 2020. »
https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201602081021580142-chine-nourriture-syngenta/

Si la Russie était vraiment 100 % anti-OGM, elle aurait condamné l’achat de Syngenta par la Chine, vu que la Russie elle-même a bannit les entreprises d’OGMs sur son territoire et le fait que celle-ci se lance sur les OGMS pour nourrir sa population grandissante.

Hors il n’en est rien. Et le titre lui-même indique que la Russie est d’accord sur la Chine que les OGMS sont nécessaires pour nourrir une population trop nombreuse.

Le fait que le peuple Russe ait gagné sur son gouvernement à bannir les OGMS, n’est donc que provisoire.

Pékin laisse pour l’instant la Russie libre de bannir les OGMS.

Et cela dans l’unique but d’attirer tous les européens qui ont peur des OGMS et du TAFTA en Europe !

Une stratégie de maître ! Et tout le monde n’y voit que du feu !

Le but de Pékin est que la Russie et l’Europe s’unissent pour faire un marché encore plus grand pour Syngenta, le roi du brevets de semences et des OGMS qui flique les paysans du monde entier, et leurs réclament des droits sur chaque semence qu’ils utilisent même bio !

Cet article est donc un clin d’oeil à Pékin pour lui dire :

J’ai peut-être interdit les OGMS sur mon territoire pour l’instant, mais dès que j’aurai attrapé le marché européen, et que le marché europe-Russe aura un marché libre (comme le TAFTA) avec la Chine, on autorisera les OGMS, pour que votre multinationale Syngenta continue à faire des profits.

L’ambition de la Chine en achetant Syngenta est d’être le banquier des semences agricoles mondiales.

Tous les agriculteurs devront payer des taxes à la Chine via Syngenta pour cultiver leurs légumes et fruits bio dans leur jardin privé ou public.

Il est donc important que les peuples Russe et Européens se réveillent.

Ce n’est pas en joignant leurs gouvernements qu’ils arriveront à combattre contre la dictature des OGMS.

C’est ce que le Nouvel Ordre Mondial veut.
Réunir tout, pour tout mieux contrôler.

Georges Soros l’a dit : C’est la Chine qui prendra la place des Etats-Unis dans le Nouvel Ordre Mondial. Les Etats-Unis ne servent plus à rien avec leur dollar défaillant, maintenant, ils doivent laisser leur place à la Chine.
https://fonzibrain.wordpress.com/2010/11/18/soros-la-chine-dirigera-le-nouvel-ordre-mondial/

« Adoubement de la Chine au sein du Nouvel Ordre Mondial par le FMI »
https://resistance71.wordpress.com/2015/12/04/adoubement-de-la-chine-au-sein-du-nouvel-ordre-mondial-par-le-fmi/

La Russie sera comme l’Europe, une sous-nation obéissant à la Chine !
Le but est que seule la Chine ait un droit de veto à l’ONU !

La Chine occupe déjà des postes de clé dans toutes les institutions mondiales!
http://reinformation.tv/nouvel-ordre-mondial-domine-chine-communiste/

L’Eurasie des nations sera soumise à l’ONU de la Chine, comme l’Europe est soumise à Bruxelles des Etats-Unis actuellement.

Les sous-nations de l’Eurasie seront obligés de tous se mettre d’accord pour s’opposer à une proposition de l’ONU.
Et cela est impossible !

Nous nous dirigeons vers une dictature complète de l’ONU qui aura le même pouvoir que Bruxelles a actuellement sur nos vies !

Nous devons sortir de l’Europe, et les nations doivent rester indépendantes les unes des autres, avec avec chacun un pouvoir de veto à l’ONU.

Nous ne devons nous laisser avoir ni par une Europe américaine, ni par une Europe Russe.
Les deux nous conduiront à la même dictature totalitaire.

Pour l’instant, la Chine-Russie essaye d’attirer tous les mécontents de l’Europe américaine, et leur faire miroiter le rêve eurasiatique. C’est pour cela que la Russie a banni provisoirement les OGMS de son territoire.

Comme dans la souricière, un fromage moelleux pour attirer la souris !

Mais la Chine qui commande tout est pro-OGM. Son achat du monstre Syngenta en lui-même le prouve. Et elle ne laissera pas longtemps la Russie être anti-OGM.
Elle attend juste que son partenaire Russe s’aggrandisse avec l’annexion de l’Europe, comme cela
elle va pouvoir aggrandir son marché économique.

Ne pas oublier que les multinationales dirigent les gouvernements !
Syngenta, acheté par l’élite chinoise qui occupe les plus hauts postes du gouvernement en Chine, ne laissera jamais l’Eurasie bannir les OGMS et les brevets des semences !

Faut pas rêver. Empêcher le TAFTA c’est dans le refus populaire du peuple qu’il se fera.

Jamais un pays capitaliste à genoux devant ses intérêts privés et multinationales ne pourra vous sauver !

Un autre article validé par le Kremlin montre que la Russie a des scientifiques qui pourraient faire valider les OGMS :
« Sergueï Kiselev, biologiste, professeur et chercheur principal à l’Institut de la génétique générale de l’Académie russe des sciences, dans un entretien accordé à Sputnik.

Selon l’interlocuteur de Sputnik, les OGM représentent un moyen accéléré et dirigé de modification génétique pour résoudre certaines tâches. Dans le même temps, ce moyen est capable de garantir une certaine sécurité. Dans cette situation, il est très important que cela se passe de façon contrôlée.

« Quand nous insérons un gène précis dans un organisme génétiquement modifié, un gène qui rend une tomate ou une pastèque carrée, mieux une pastèque carrée, le gène la rend non ronde, mais carrée, c’est-à-dire, économise du temps, de la place pour l’emballage, et ainsi baisse les coûts de transport. (…) De même pour les tomates, quand nous insérons un gène spécifique qui ne les laisse pas pourrir. Qu’est-ce qu’il y a de mal à cela? Rien », souligne le biologiste. »
source russe https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201606231026107520-ogm-polemique-commentaire/

Un centre de recherche d’OGM d’international qui comprend des scientifiques Russes et une entreprise de recherche collaboratrice chinoise entre autres veulent tester leur riz OGM en Asie du Sud-Est
l’article est lui aussi validé par le Kremlin donc de source russe, pas une seule condamnation des OGMS dans l’article ! :

Comment un article russe peut reporter une telle news sans y émettre aucune critique ?
Encore une preuve que la Russie n’est pas 100 % anti-OGM !

l’institut internationale de recherche sur le riz (IRRI) est fondé par Rockfeller et est investit par Bill Gates.
Il comprend des rechercheurs scientifiques russes, chinois, indiens, et les bases de cet institut se situe dans l’Asie du Sud Est.
https://en.wikipedia.org/wiki/International_Rice_Research_Institute
« Les chercheurs espèrent que les nouvelles variétés sauront résister à tous ces problèmes. « On va pouvoir obtenir les propriétés qu’on veut dans le riz, en termes de résistance à la sécheresse et aux maladies, de rendement », dit Nikolaï Alexandrov, bio-analyste russe de l’IRRI.
Les scientifiques évoquent une seconde « révolution verte ». »
source russe https://fr.sputniknews.com/societe/201602151021758301-riz-recherche-genetique/

A noter que le gouvernement Russe a banni pour l’instant les OGMS et Monsanto et compagnie, ce qui ne l’empêche pas de faire des articles de louanges sur le fait que la Chine ait acheté Syngenta jumeau de Monsanto et ne l’empêche pas d’autoriser la recherche scientifique sur les OGMS, ce qui peut permettre à des tas de pro-OGMs d’en profiter pour créer de nouvelles études scientifiques qui pourraient permettre l’utilisation à nouveau d’OGM en disant qu’ils ont réussi à créer une plante ou un fruit transgénique non nuisible à l’être humain.
« Seules les recherches scientifiques sur les OGM seront autorisées »
https://fr.sputniknews.com/russie/201607041026393059-ogm-russie-poutine/

Tout comme ce chercheur Russe ici qui essaye déjà de faire accepter les OGMS par le gouvernement russe et dont l’article est validé par le Kremlin.
Encore une preuve que le Kremlin essaye progressivement de faire changer d’avis sa population sur les OGMS en rapportant ces propos de scientifiques russes pro-OGMS dans ses articles.
https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201606231026107520-ogm-polemique-commentaire/

signé Vive les semences libres et bio