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Pétrole et géopolitique: Dégonflage de la théorie propagandiste du « pic pétrolier »…

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, écologie & climat, économie, colonialisme, crise mondiale, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, militantisme alternatif, N.O.M, néo-libéralisme et paupérisation, neoliberalisme et fascisme, politique et lobbyisme, politique et social, réchauffement climatique anthropique, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , on 14 juin 2016 by Résistance 71

Thierry Meyssan revient ici sur un point important de l’équation géopolitique pétrolière, celui de la fameuse théorie fumeuse du “pic pétrolier de Hubbert”. Il impute la chute de cette “croyance” fabriquée à la chute du prix du pétrole alors qu’en fait la raison de l’idiotie de cette théorie propagandiste est purememt scientifique à la base, même si une exploitation géopolitique en a émergé: le véritable nœud de l’affaire réside, comme nous l’avons dit ici il y a bien des années (juin 2011), dans le fait que le pétrole (tout hydrocarbure plus lourd que le méthane de fait…) n’est pas une substance “fossile”, mais une substance abiotique, non biologique, créée depuis les matériaux primordiaux de la planète dans le manteau terrestre. Le pétrole et le gaz naturel sont abiotiques et sont inépuisables à l’échelle humaine. En fait nous nageons littéralement de cette saloperie responsable de tant de pertes en vies humaines. Le “pic pétrolier” est une théorie de contrôle par la scarcité et l’outil d’une politique spéculative, qui vraisemblablement touche à sa fin. Que va sortir l’oligarchie de son chapeau en remplacement ?…

Encore un petit effort Thierry, tu y es presque…

A lire pour mieux comprendre: « L’origine abiotique profonde du pétrole: le pic pétrolier est un dogme spéculatif »

« Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le pétrole (abiotique)… »

— Résistance 71 —

 

La baisse des prix du pétrole renverse l’échiquier géopolitique

 

Thierry Meyssan

 

13 juin 2016

 

url de l’article original:

http://www.voltairenet.org/article192232.html

 

La baisse des prix du pétrole a démenti la théorie du « pic de Hubbert ». Il ne devrait pas y avoir de pénurie énergétique dans le siècle à venir. La baisse des prix a probablement aussi commencé le démantèlement de la théorie de « l’origine humaine du réchauffement climatique ». Elle a privé de toute rentabilité les sources d’énergie alternatives et les investissements dans les hydrocarbures de schistes et les forages en eaux profondes. Renversant l’échiquier géo-politique, elle est susceptible de rappeler les militaires US au Proche-Orient et de contraindre le Pentagone à abandonner définitivement la théorie du « chaos constructeur ».

En deux ans, le marché mondial des sources d’énergie a été bouleversé. D’abord, l’offre et la demande ont considérablement changé, puis les flux commerciaux, enfin les prix qui se sont écroulés. Ces changements radicaux remettent en cause tous les principes de la géo-politique du pétrole.

Le mythe de la pénurie

Le ralentissement de l’économie des pays occidentaux et celui de certains pays émergents s’est traduit par une baisse de la demande, tandis que la croissance continue en Asie l’a, au contraire, augmentée. En définitive, la demande globale poursuit son lent développement. Côté offre, non seulement aucun État producteur n’a vu ses capacités s’effondrer, mais certains ont pu l’augmenter comme la Chine, qui amasse désormais d’importantes réserves stratégiques. De sorte qu’au total, le marché est très excédentaire.

Ce premier constat contredit ce qui était la doxa des milieux scientifiques et professionnels durant les années 2000 : la production mondiale s’approchait de son pic, le monde allait connaître une période de pénurie au cours de laquelle certains États allaient s’effondrer et des guerres de ressources éclater. Dès son retour à la Maison-Blanche, en janvier 2001, le vice-président Dick Cheney avait formé un groupe de travail sur le développement de la politique nationale de l’énergie (National Energy Policy Development — NEPD), qualifié de « société secrète » par le Washington Post [1]. Dans une ambiance ultra-sécurisée, les conseillers de la présidence auditionnèrent les patrons des grandes entreprises du secteur, les scientifiques les plus reconnus, et les patrons des services de Renseignement. Ils arrivèrent à la conclusion que le temps pressait et que le Pentagone devait garantir la survie de l’économie états-unienne en s’emparant sans attendre des ressources du « Moyen-Orient élargi ». On ignore qui participa exactement à ce groupe de travail, sur quelles données il travailla, et les étapes de sa réflexion. Tous ses documents internes ont été détruits afin que nul ne connaisse les statistiques auxquelles il avait eu accès.

C’est ce groupe qui conseilla de mener des guerres contre l’Afghanistan, l’Iran l’Irak, la Syrie, le Liban, la Libye, la Somalie et le Soudan ; un programme qui fut officiellement adopté par le président George W. Bush lors d’une réunion, le 15 septembre 2001, à Camp David.

Je me souviens d’avoir rencontré à Lisbonne, lors d’un congrès de l’AFPO, le secrétaire général du groupe de travail de la Maison-Blanche. Il avait présenté un exposé sur l’étude des réserves annoncées, l’imminence du « pic de Hubbert » et les mesures à prendre pour limiter la consommation d’énergie aux USA. J’avais alors été convaincu —à tort— par son raisonnement et son assurance.

Nous avons constaté avec le temps que cette analyse est complétement fausse et que les cinq premières guerres (contre l’Afghanistan, l’Irak, le Liban, la Libye et la Syrie) ont été de ce point de vue inutiles, même si ce programme se poursuit aujourd’hui. Cette énorme erreur de prospective ne doit pas nous surprendre. Elle est la conséquence de la « pensée de groupe ». Progressivement une idée s’impose au sein d’un groupe que nul n’ose remettre en question au risque de se voir exclure du « cercle de la raison ». C’est la « pensée unique ». Dans ce cas, les conseillers de la Maison-Blanche sont partis et sont restés dans la théorie malthusienne qui domina la culture anglicane du XIXe siècle. Selon elle, la population augmente à un rythme exponentiel, tandis que les ressources ne le font qu’à un rythme arithmétique. À terme, il ne peut pas y avoir de ressources pour tous.

Thomas Malthus entendait s’opposer à la théorie d’Adam Smith selon laquelle, lorsqu’il est libre de toute réglementation, le marché se régule de lui-même. En réalité, le pasteur Malthus trouvait dans sa théorie —non démontrée— la justification de son refus de subvenir aux besoins des innombrables pauvres de sa paroisse. À quoi bon nourrir ces gens si, demain, leurs nombreux enfants mourront de faim ? Le gouvernement de George W. Bush était alors largement WASP et comprenait de nombreuses personnes issues de l’industrie pétrolière, à commencer par le vice-président Cheney, ancien patron de l’équipementier Halliburton.

Si le pétrole est une ressource non renouvelable et qu’il aura donc une fin, rien ne permet de penser que celle-ci est proche. En 2001, on raisonnait en fonction du pétrole de type saoudien que l’on savait raffiner. On ne pensait pas exploitables les réserves du Venezuela par exemple, dont on admet aujourd’hui qu’elles suffisent à pourvoir à l’ensemble des besoins mondiaux pour au moins un siècle.

On observera que la théorie de l’« origine humaine du réchauffement climatique » n’est probablement pas plus sérieuse que celle du pic pétrolier. Elle procède de la même origine malthusienne et a en outre l’avantage d’enrichir ses promoteurs à travers la Bourse des droits d’émission de Chicago [2]. Elle a été popularisée dans le but d’apprendre aux Occidentaux à diminuer leur consommation d’énergie d’origine fossile, donc de se préparer à un monde où le pétrole serait devenu rare et cher.

La fin des prix artificiels

La hausse du prix du baril à 110 dollars a semblé conforter la théorie de l’équipe de Dick Cheney, mais sa chute brutale à 35 dollars montre qu’il n’en est rien. Comme en 2008, cette chute a débuté avec les sanctions européennes contre la Russie qui ont désorganisé les échanges mondiaux, déplacé les capitaux et en définitive crevé la bulle spéculative du pétrole. Cette fois, les prix bas ont été encouragés par les États-Unis qui y ont vu un moyen supplémentaire de couler l’économie russe.

La chute s’est aggravée lorsque l’Arabie saoudite y a trouvé son intérêt. En inondant le marché de ses produits, Riyad maintenait le cours du baril d’Arabian light entre 20 et 30 dollars. De la sorte, il détruisait la rentabilité des investissements dans les sources alternatives d’énergie et garantissait son pouvoir et ses revenus à long terme. Il est parvenu à convaincre ses partenaires de l’OPEC de soutenir cette politique. Les membres du cartel ont pris la décision de sauver leur autorité à long terme quitte à gagner beaucoup moins d’argent durant quelques années.

Par conséquent, la baisse des prix, encouragée par Washington contre Moscou, a fini par l’atteindre lui aussi. Si plus de 250 000 emplois ont été détruits dans les industries de l’énergie en deux ans dans le monde, environ la moitié l’ont été aux États-Unis. 78 % des plateformes pétrolières US ont été fermées. Même si le recul de la production n’est pas aussi spectaculaire, il n’en reste pas moins que les États-Unis ne sont probablement plus indépendants énergétiquement ou ne vont pas tarder à le devenir.

Et ce ne sont pas que les États-Unis : tout le système capitaliste occidental est impacté. En 2015, Total a perdu 2,3 milliards de dollars, ConocoPhillips 4,4 milliards, BP 5,2 milliards, Shell 13 milliards, Exxon 16,2 miliards, Chevron près de 23 milliards.

Cette situation nous renvoie à la « Doctrine Carter » de 1980. À l’époque, Washington s’était donné le droit d’intervenir militairement au Proche-Orient pour garantir son accès au pétrole. Par la suite, le président Reagan avait créé le CentCom pour appliquer cette doctrine. Aujourd’hui on exploite du pétrole un peu partout dans le monde et sous des formes assez différentes. Le fantasme du « pic de Hubbert » s’est dissipé. De sorte que le président Obama a pu ordonner de déplacer les troupes du CentCom vers le PaCom (théorie du « pivot vers l’Asie »). On a pu observer que ce plan a été modifié avec l’accumulation de forces en Europe orientale (EuCom), mais il devra l’être encore si les prix stagnent entre 20 et 30 dollars le baril. Dans ce cas, on cessera d’exploiter certaines formes de pétrole et l’on reviendra vers l’Arabian light. La question du repositionnement des forces au Proche-Orient se pose donc dès à présent.

Si Washington s’engage dans cette voie, il devra probablement également modifier les méthodes du Pentagone. La théorie straussienne du « chaos constructeur », si elle permet de gouverner des territoires immenses avec très peu d’hommes sur le terrain, exige beaucoup de temps pour permettre l’exploitation de vastes ressources, comme on le voit en Afghanistan, en Irak et en Libye. Peut-être faudra-t-il revenir à une politique plus sage, cesser d’organiser le terrorisme, admettre la paix, pour pouvoir commercer avec les États ou ce qu’il en reste.

 

[1] “Energy Task Force Works in Secret”, Dana Milbank & Eric Pianin, Washington Post, April 16th, 2001.

[2] « 1997-2010 : L’écologie financière », par Thierry Meyssan, Оdnako (Russie) , Réseau Voltaire, 26 avril 2010.

Résistance politique: L’escroquerie du « pic pétrolier »… Un conte à dormir debout au profit des spéculateurs !

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Ceci nous ramène à notre dossier sur l’origine abiotique du pétrole, que nous avons traité ici-même en Juin et Juillet 2011. Engdhal parle dans son article ci-dessous de l’origine abiotique du pétrole sans la nommer. Son argumentation paraît un peu légère, nous invitons donc notre lectorat à en savir plus sur le sujet en suivant les liens ci-dessous tout en recherchant le sujet de manière indépendante également. Très vite, vous vous rendrez compte qu’une fois de plus, l’enfumage officiel est total (sans mauvais jeu de mot..). C’est au nom de sources énergétiques surabondantes et inépuisables à l’échelle humaine que des guerres et des millions de personnes meurent depuis plus de 100 ans, au nom de la spéculation et des méga-profits générés pour la classe des oligarques pétro-financiers monopolistes (Rockefeller Exxon-Mobil, Rothschild Royal Dutch Shell and co…) afin que ceux-ci continuent de ruiner et dominer le monde.

Rien que cette idée devrait susciter des vocations révolutionnaires !…

A (re)lire donc parce qu’on ne peut plus d’actualité:

https://resistance71.wordpress.com/petrole-abiotique/

Notre introduction au sujet du 12 Juin 2011:

https://resistance71.wordpress.com/2011/06/12/tout-ce-que-vous-avez-toujours-voulu-savoir-sur-le-petrole-abiotique/

~ Résistance 71 ~

 

“La suggestion que le pétrole puisse être dérivé d’une sorte de transformation de poisson compressé ou de détritus biologique est certainement la notion la plus idiote qui a été entretenue par un nombre substantiel de personnes pendant un laps de temps étendu.”

— Fred Hoyle (1982) –

 

“Il n’y a jamais eu d’observations faites d’une génération spontanée de pétrole naturel (pétrole brut) à partir de matière biologique à basse pression dans quelque laboratoire que ce soit, où que ce soit, jamais.”

— J.F. Kenney —

 

Oh pétrole où est ton pic

 

F. William Engdahl

 

28 Octobre 2015

 

Sources de l’article en français:

http://www.mondialisation.ca/oh-petrole-ou-est-ton-pic/5485221

http://lesakerfrancophone.net/oh-petrole-ou-est-ton-pic/

 

Il y a deux grands mythes utilisés au cours des dernières années pour convaincre le monde de la catastrophe imminente si nous ne changeons pas radicalement notre style de vie vers plus d’austérité. Les deux mythes sont basés sur une fraude scientifique et sur leur propagation dépourvue d’esprit critique par des médias complaisants et même par certains médias alternatifs. L’une est l’idée que le climat du monde se réchauffe, ou tout au moins change, en raison presque exclusivement de notre comportement, par nos émissions anthropiques. Le deuxième grand mythe, a été lancé en 1956 à Houston au Texas par un employé de l’une des plus grandes compagnies pétrolières du monde, puis il a été dépoussiéré il y a 15 ans au début de l’administration Dick Cheney-Bush. Il a été appelé la théorie du pic pétrolier.

La bonne nouvelle est que nos villes côtières ne sont pas sur le point d’être emportées par la fonte des icebergs ou la hausse du niveau des océans, et que notre approvisionnement en pétrole conventionnel et en gaz, hydrocarbures ou équivalent ne va pas s’interrompre avant des siècles ou plus. Cela n’a rien à voir avec l’extraction très dommageable et très coûteuse du pétrole de schiste, mais avec l’abondance du pétrole conventionnel dans le monde entier, qui doit encore être découvert en grande partie ou même cartographié.

Les découvertes les plus spectaculaires de ces nouvelles réserves de pétrole et de gaz au cours des dernières années sont venues de la Méditerranée dans les zones proche de Chypre, d’Israël et du Liban et il est possible qu’il y en ait aussi près des côtés de la Grèce. En 2010, Israël et la société de Houston au Texas, Noble Energy, ont découvert le plus grand champ gazier offshore, le Léviathan. C’était la plus grande découverte de gaz dans le monde depuis une décennie, avec suffisamment de gaz pour fournir Israël pendant au moins un siècle. Les relevés géophysiques des zones offshore autour de la Grèce suggèrent que ce malheureux pays pourrait également avoir plus qu’assez de pétrole et de gaz pour rembourser la totalité de sa dette extérieure et plus encore. Sans surprise, le FMI, manipulé par Washington, a exigé que la Grèce privatise ses entreprises pétrolières et gazières étatiques. C’est une quasi-certitude que les grandes entreprises pétrolières occidentales ont caché leur développement comme elles l’ont déjà fait au cours des dernières décennies, quand les baux d’exploitation sont arrivés à échéance en 2004 et ont repassé au gouvernement grec.

En 2006, Petrobras, une entreprise brésilienne, a fait la plus grande découverte de pétrole, au large des côtes, de ces 30 dernières années, détenant au moins 8 milliards de barils de pétrole dans le bassin de Santos à 250 kilomètres de Rio de Janeiro. Le président Lula da Silva a alors proclamé qu’il donnerait une seconde indépendance au Brésil, en arrêtant les importations pétrolières occidentales. En 2008, à proximité, Petrobras, société d’État, a aussi découvert un grand champ de gaz naturel appelé Jupiter près de leur découverte de pétrole sur le bassin de Santos. Sous la présidence de Lula, le Parlement a adopté des mesures pour s’assurer que le développement du pétrole resterait dans les mains brésiliennes avec Petrobras et non pas dans celles des majors pétrolières étrangères américaines et britanniques entre autres. En mai 2013, après que Lula a pris sa retraite pour être remplacé par Dilma Rousseff en tant que présidente, le vice-président américain Joe Biden s’est déplacé au Brésil pour la rencontrer, elle et les responsables de Petrobras. Selon des sources brésiliennes, M. Biden a demandé à Dilma Rousseff de supprimer les lois qui empêchaient les majors pétrolières américaines de contrôler les énormes découvertes de pétrole et de gaz. Elle a poliment refusé et, peu après, le Brésil a été frappé par une vague de déstabilisation majeure sous forme d’une Révolution de couleur à l’américaine qui continue à ce jour, et sans étonnement, avec un scandale autour de Petrobras au centre du jeu.

Plus récemment, l’Islande, récupérant de sa crise bancaire, a commencé sérieusement la recherche en mer de pétrole et de gaz sur le récif Jan Mayen au nord du cercle polaire arctique en 2012. La géophysique est la même que pour la production offshore en mer du Nord et un ancien haut fonctionnaire islandais du gouvernement m’a dit, lors d’une visite il y a cinq ans, qu’une étude géologique privée indiquait que l’Islande pourrait être une nouvelle Norvège. Selon l’US Geological Survey, l’Arctique pourrait contenir 90 milliards de barils de pétrole, en grande partie inexploités. La Chine a fait de l’Islande un partenaire clé, et les deux ont signé un accord de libre-échange en 2013 après que le chinois CNOOC avait signé une joint-venture en 2012 pour l’exploration offshore.

En avril 2015, la société d’exploration britannique Oil & Gas Investissements a annoncé qu’elle avait foré près de l’aéroport de Gatwick et trouvé ce qu’ils ont estimé pouvoir atteindre 100 milliards de barils de pétrole. Par comparaison, la totalité de la mer du Nord a fourni quelques 45 milliards de barils en 40 ans. Ainsi, en mai, la compagnie pétrolière britannique Rockhopper a annoncé une nouvelle découverte de pétrole dans les eaux contestées des îles Falkland au large de l’Argentine, censée contenir jusqu’à un milliard de barils de pétrole.

Maintenant, en août 2015, la compagnie pétrolière italienne ENI a annoncé la découverte d’un gisement de gaz supergéant dans l’offshore égyptien, le plus grand jamais trouvé en mer Méditerranée, plus grand que le Léviathan d’Israël. La société a annoncé que le champ pourrait contenir un potentiel de 30 milliards de pieds cubes  de gaz sec sur une surface couvrant une superficie d’environ 100 kilomètres carrés. Zohr est la plus importante découverte de gaz jamais faite en Égypte et en mer Méditerranée.

Il y a d’énormes réserves inexploitées de pétrole et de gaz dans les Caraïbes, la zone d’un cratère d’impact a provoqué de nombreuses fissures et trois plaques tectoniques actives s’y rejoignent et en partent. Haïti est l’une de ces régions, comme Cuba. En mai, le gouvernement cubain a publié une étude qui a estimé que les eaux territoriales au large de Cuba contiennent quelques 20 milliards de barils de pétrole. La filiale pétrolière de la Russie, Gazprom Neft, a déjà investi dans une concession dans les eaux cubaines, et durant la visite en juillet 2014 du président russe Vladimir Poutine à La Havane, pendant laquelle la Russie a annulé 90% de la dette cubaine de l’ère soviétique d’une valeur de quelque 32 milliards de dollars, Igor Sechin, le PDG de Rosneft, entreprise d’État russe, et la plus grande compagnie pétrolière du monde, ont signé un accord avec Cupet, la compagnie pétrolière d’État cubaine, pour explorer conjointement le bassin au large de la côte nord de Cuba. Cette participation de la Russie dans l’énorme effort de recherche de pétrole cubain pourrait expliquer la ruée soudaine de l’administration Obama pour réchauffer les relations avec Cuba.

Comment le pétrole est 

L’explication sur l’industrie pétrolière, qui fait référence, est que le pétrole est une ressource finie, un soi-disant combustible fossile, d’origine biologique, qui a été créé il y a des centaines de millions d’années par la mort des dinosaures dont les restes, par quelque procédé physique non encore identifié, ont été transformés en hydrocarbures. L’idée est que les détritus biologiques concentrés se sont en quelque sorte enfoncés profondément dans le sol, le puits de pétrole le plus profond dans le monde se trouve dans la région de Sakhaline en Russie, foré par Exxon, et il plonge a plus de 12 kilomètres de profondeur. Là, le pétrole a coulé dans des poches souterraines qu’ils appellent des réservoirs. D’autres disent aussi que les algues et les feuilles d’arbres et d’autres matières en décomposition biologique se sont ajoutées au processus.

Dans les années 1950, un groupe de scientifiques soviétiques a été chargé de rendre l’URSS autosuffisante en pétrole et en gaz en pleine guerre froide. La première étape dans leur recherche a consisté à étudier de façon critique toute la littérature scientifique sur les origines connues des hydrocarbures. Comme ils ont regardé de près la théorie dite des combustibles fossiles du pétrole, ils ont été surpris à quel point elle n’était pas scientifique. Un physicien a estimé que pour l’immense quantité de pétrole qui est sortie d’un puits géant comme Ghawar, en Arabie saoudite, il faudrait un tas de dinosaures morts, en supposant une conversion à 100% de la viande et des os en pétrole, qui atteindrait 30 km cube. Ils ont vite cherché d’autres explications à la naissance du pétrole.

Ils ont fait des tests exhaustifs dans les laboratoires de recherche enterrés de l’armée soviétique à Moscou. Ils ont développé l’hypothèse brillante que le pétrole est constamment créé dans les entrailles de la Terre sous le manteau de la croûte terrestre. Il est poussé vers la surface en passant par des lits de divers éléments tels que la ferrite. Les scientifiques ont reproduit les expériences de laboratoire en produisant des hydrocarbures sous les mêmes conditions de température et de pression que dans le manteau terrestre. Ces voies de migration, comme les scientifiques soviétiques les ont appelées, étaient des fissures dans le manteau causées par les millions d’années d’expansion de la terre et forcées par les températures et les pressions énormes à l’intérieur du manteau. Le chemin suivi par le méthane à l’origine des hydrocarbures vers le haut et la surface détermine comment il émerge et se concentre sous forme de pétrole ou de gaz, de charbon, de bitume comme dans les sables bitumineux de l’Athabasca au Canada, ou même sous forme de diamants qui sont également des hydrocarbures. Les scientifiques russes et ukrainiens ont également découvert, sans surprise, que chaque champ pétrolifère géant avait des propriétés d’auto-remplissage, qui est la conséquence des injections nouvelles du pétrole ou du gaz constamment poussé vers le haut à l’intérieur du manteau via les failles ou les voies de migration pour remplacer le pétrole extrait. Les vieux puits de pétrole à travers la Russie ont été pompés bien au-delà de leur taux maximum naturel durant la fin de l’ère soviétique, lorsque la production maximale a été considérée comme la plus haute priorité. Ils ont ensuite été fermés et considérés comme épuisés. Vingt ans plus tard, selon les géophysiciens russes dont je viens de parler, ces puits taris ont été rouverts et, tenez vous bien, ils étaient complètement remplis d’un pétrole tout neuf.

Les Russes ont testé leur hypothèse jusqu’à nos jours, mais avec bien peu de soutien jusqu’à présent de leur propre gouvernement, dont les entreprises pétrolières peuvent peut-être craindre une surabondance de ce nouveau pétrole qui provoquerait l’effondrement des prix. A l’Ouest, la dernière chose qu’Exxon ou d’autres grandes compagnies pétrolières anglo-américaine voudraient, ce serait de perdre leur poigne de fer sur le marché mondial du pétrole. Ils n’auraient aucun intérêt à promouvoir une théorie qui serait en contradiction avec leur théorie du pic pétrolier.

Aujourd’hui, une décision géopolitique par l’Arabie saoudite pour effacer la récente émergence gênante des États-Unis sur le marché, comme le plus grand producteur de pétrole du monde en raison de l’augmentation importante de la production de pétrole de schiste, a temporairement effondré les prix mondiaux du pétrole de plus de $100 le baril en juillet 2014 à environ $43 aujourd’hui sur le marché américain. Cela conduit à un arrêt spectaculaire de l’exploration pétrolière dans le monde entier. Dans un monde juste, le pétrole et le gaz devraient être disponibles à des prix abordables pour tous les pays afin de servir leurs propres besoins énergétiques et non pas être le monopole d’un petit cartel d’entreprises britanniques ou américaines. Il est bon de savoir que le pétrole et le gaz sont là en sur-abondance et que nous ne devons pas geler dans le noir ou nous tourner vers les moulins à vent jusqu’à ce que, avec le temps, l’humanité développe des formes d’énergie complètement différentes qui sont propres et écologiques. Les guerres pour contrôler le pétrole ou le gaz deviendraient sans intérêt.

Article original en anglais :  Oh Oil, where is thy peak, Journal Neo, le 9 octobre 2015

Version française : Le Saker francophone

Résistance à l’oligarchie: Le capitalisme monopoliste et le contrôle des populations…

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« La concurrence est un pêché » disait John D. Rockefeller. Le capitalisme, c’est çà !… Exploitation, oppression et coercition inscrites dans les « gènes » même de l’infâme création. Il n’y a pas de solutions au sein du système, changer de paradigme veut dire démonter la pyramide et la remplacer par une société horizontale, égalitaire, juste, autogérée par et pour le bien commun.

Il suffit de dire NON et de reprendre les billes. Sans joueurs… plus de casinos !

¡Ya Basta!

— Résistance 71 —

 

Spéculateurs, cartels et mythes de la pénurie

 

Dean Henderson

 

15 Avril 2014

 

url de l’article:

http://deanhenderson.wordpress.com/2014/04/15/speculators-cartels-myths-of-scarcity/

 

http://www.veteranstoday.com/2014/04/15/speculators-cartels-myths-of-scarcity/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Tandis que les gouvernements du monde sont sommés de “serrer les ceintures”, les économies se contractent et le mythe de la pénurie, rareté (en anglais “scarcity”, racine “scare” = peur) encourage une course vers le fond de l’abîme pour les masses. En parallèle de ces appels incessants à l’austérité, une concentration historique du pouvoir continue de s’opérer parmi l’élite mondiale bien grosse et bien grasse.

Le cartel de l’énergie Rockefeller/Rothschild et les commerçants du pétrole champions de la fraude fiscale de Zug en Suisse, ont bien disséminé le mensonge du “pic pétrolier”. Tous savent que tandis que le pétrole demeure à environ 100$/baril dans les cours des casinos financiers internationaux, les compagnies pétrolières paient elles, environ 18$/baril pour extraire le brut du sol. Très bientôt, big oil va sortir ses chiffres trimestriels montrant des bénéfices records, tandis que les spéculateurs emmenés par Goldaman Sachs et JP Morgan Stanley engrangent 50$/baril avant que le consommateur ne soit matraqué à la pompe. En Avril 2011, le ministère américain de l’énergie avait annoncé que le plus grand dépôt de stockage pétrolier des Etats-Unis à Cushing dans l’Oklahoma, tenait presque sa capacité maximum de 44 millions de barils. En clair, les Etats-Unis baignent dans le pétrole brut. Nous sommes un pays exportateur et les prix demeurent bien hauts.

A la même période le ministère de l’agriculture avait annoncé que les fermiers du sud-dakota planifiaient de planter quelques 850 000 acres supplémentaires de maïs (NdT: OGM bien sûr…), le plus grand surplus depuis 1931. D’après un bulletin de mars 2011 du même ministère, les récoltes de maïs du Brésil étaient en hausse de 2 milions de tonnes par rapport à 2010 et pourtant Les futurs (marchés) du maïs sur le Chicago Mercantile Exchange (CMEX, NdT: la bourse mondiale du grain est à chicago) s’échangèrent à des prix records. Les prix alimentaires sont hauts pour les mêmes raisons: concentration et spéculation. D’apès le même rapport du ministère de l’agriculture “Les stocks de blé pour 2010-11 sont supposés être plus vastes ce mois-ci en rapport à des réductions d’exportations. Les projections d’exportations sont réduites de quelques 25 millions de bushels alors que l’offre mondiale pour un blé de haute qualité a augmenté, particulièrement en provenance d’Australie et une vitesse d’écoulement du blé américain diminuant dans le dernier trimestre du marketing du blé pour cette année.” Et pourtant, les prix demeurèrent à des records hauts. Rien d’alarmant dans les rapports concernant la viande de bœuf, de volaille, d’œufs, de lait, de sucre ou de riz non plus. Et pourtant, les prix alimentaires ont continué à grimper en flèche. L’élite mondialiste sait très bien que l’alimentation et l’énergie sont essentielles à la vie. Le contrôle de ces deux besoins fondamentaux mène au contrôle sur les populations.

Après les acquisitions en 2008 de Swift, Smithfield et National Beef Packers par l’entreprise brésilienne JBS, il y a trois conglomérats qui contrôlent plus de 80% de l’empaquetage de la viande de bœuf aux Etats-Unis: Cargill, Tyson et JBS. Ces entreprises contrôlent l’industrie de l’alimentation du bétail centralisée dans le SO du Kansas et le SE de Colorado. Elles dominent également les industries du porc, du poulet et de le dinde. Cargill est le plus gros manufacturier de grain de la planète, gérant la moitié des stocks de grain de la planète.

Quatre entreprises géantes jouent au jeu non seulement de contrôler le pétrole, mais aussi toutes les sources d’énergie de la planète. Dans mon livre “Big Oil and their Bankers…”, je les appelle les quatre cavaliers: Royal Dutch/Shell, Exxon Mobil, Chevron Texaco et BP Amoco.

Ces méga-entreprises contrôlent le pétrole brut des têtes de puits saoudiennes jusqu’à votre pompe à essence américaine et font un profit dans chaque étape du processus de rafinement, du transport et du marketing entre les deux. Tandis que les républicains réactionnaires blâment les écolos pour le manque de production pétrolière domestique, ce furent ces géants du pétrole qui permirent la fermeture des robinets des puits de pétrole du Texas et de la Louisianne et qui délocalisèrent la production au Moyen-Orient, où des Benghladeshis, des Philippins et des Yéménites y travaillent pour 1 US$ par jour sur les plateformes et les champs pétroliers. La Royal Dutch/Shell et Exxon Mobil sont les plus lourdes et les plus intégrées verticalement des 4 cavaliers. Ces mastodontes ont mené la charge vers une intégration horizontale au sein de l’industrie de l’énergie, investissant lourdement dans les ressources de gaz naturel, de charbon et d’uranium.

Avec la chute du mur de Berlin, l’Europe de l’Est, la Russie, les Balkans et l’Asie centrale s’ouvrirent aux grosses entreprises du pétrole. D’après Kurt Wulff de la firme d’investissement pétrolier McDep Associates, les 4 cavaliers en s’engouffrant dans les nouvelles pâtures ont vu leurs avoirs augmenté entre 1988 et 1994 de 54% pour Exxon-Mobil, 74% pour Chevron Texaco, 52% pour Royal Dutch/Shell et 54% pour BP Amoco. Le cartel pétrolier Rockefeller/Rothschild a plus que doublé ses avoirs combinés en juste 6 ans.

La Russie et l’Asie centrale contiennent plus de la moitié des réserves mondiales de gaz naturel. La Royal Dutch/Shell a mené la voie pour exploiter ces réserves, formant un partenariat avec Uganskneftegasin dans un grand champ gazier de Sibérie duquel Shell possède 24,5% des actions. Shell a été le premier producteur mondial de gaz depuis 1985, souvent en partenariat avec Exxon Mobil (NdT: Il semblerait que GazProm le géant russe soit le premier producteur mondial aujourd’hui…)

Aux Etats-Unis,le secteur de vente du gaz naturel est partagé entre Dynegy, propriété de Chevron Texaco et Duke Energy, propriété d’Exxon Mobil. Tous deux furent instrumentales, avec Enron, dans les hausses des prix du gaz en 2000 en Californie, ce qui lamina son économie et mena à la banqueroute de son fournisseur officiel d’état Pacific Gas & Electric. Exxon Mobil a de gros intérêts dans les centraes génératrices d’énergie dans le monde ceci incluant la propriété de l’entreprise China Light & Power, basée à Hong Kong.

Dans les années 1970, les grosses entreprises pétrolières investirent 2,4 milliards de dollars dans l’exploration d’uranium. Elle contrôlent maintenant environ la moitié des réserves mondiales d’uranium, très importantes pour faire fonctionner les centrales nucléaires. Chevron Texaco et Shell ont même développé une coopération pour construire des réacteurs nucléaires.

Exxon Mobil est le leader de la production de charbon aux Etats-Unis et possède la seconde plus grosse réserve de charbon après Burlington Resources, l’ancienne succursale des chemins de fer BN qui fut rachetée en 2005 par Conoco Phillips contrôlé la famille DuPont. La Royal Dutch/Shell possède des mines de charbon dans le Wyoming au travers de sa branche ENCOAL et en Virginie de l’ouest avec Evergreen Mining. Chevron Texaco possède Pittsburg & Midway Coal Mining.

Sept des 15 plus grosses entreprises de la houille aux Etats-unis sont propriétés de compagnies pétrolières tandis que plus de 80% des réserves pétrolières et gazières des Etats-Unis sont contrôlées par les 9 plus grosses entreprises. La Royal Dutch/Shell et Exxon Mobil continuent toutes deux d’acheter toujours plus de réserves de charbon.

La concentration du pouvoir dans l’industrie de l’énergie n’est pas limitée aux Etats-Unis. En Colombie, Exxon Mobil possède d’énormes mines de charbon, BP Amoco possède de vastes champs pétroliers et Big Oil contrôle les ressources énormes non-renouvelables du pays. En 1990, Exxon Mobil a importé 16% de son brut pour le marché américain de Colombie.

Les 4 cavaliers ont également lourdement investi dans d’autres aventures minières. Shell possède des contrats à long terme avec plusieurs gouvernements pour l’extraction de l’étain au travers de sa succursale Billiton qui a des mines au Brésil et en Indonésie et où elle est le plus gros producteur d’or de ce pays. Billiton a fusionné avec l’australienne Broken Hill Properties pour devenir le plus gros conglomérat minier au monde BHP Billiton.

Shell entretient aussi d’excellentes relations avec la seconde plus grosse compagnie minière du monde – Rio Tinto – aux travers de directorats historiquement entremêlés. La reine Juliana de Hollande et Lord Victor Rothschild sont les deux plus gros actionnaires de la Royal Dutch/Shell (NdT: et incidemment, Exxon Mobil et Chevron Texaco représentent les intérêts Rockefeller…)

Shell a commencé récement à investir lourdement dans l’industrie de l’aluminium. Shell Canada est le premier producteur canadien de sulphures. Shell contrôle de gros intérêts de l’industrie du bois au Chili, en Nouvelle-Zélande, au Congo et en Uruguay et une vaste industrie de la fleur avec des fermes horticoles au Chili, à l’île Maurice, en Tunisie et au Zimbawe.

Récemment, le tentacule de la Shell BHP Billiton a annoncé une tentative de reprise hostile (OPA) de l’entreprise canadienne Potash Corp pour 38,6 milliards de dollars. BHP Billiton possède déjà Anglo Potash et Athabasca Potash. La propriété de Potash Corp. lui donnerait un contrôle sur plus de 30% du marché mondial de la potasse. La potasse est un composant essentiel et nécessaire pour faire pousser quelque culture que ce soit.

BP Amoco, au travers de sa succursale ARCO, est devenu un des six plus gros producteurs de bauxite au monde, minerai dont le dérivé est l’aluminium. BP possède des mines en Jamaïque et dans d’autres nations des Caraïbes.

Chevron Texaco contrôle plus de 20% de l’énorme groupe minier AMAX, le plus gros producteur de tungstène aux Etats-Unis avec de grosses parts investies en Afrique du Sud et en Australie.

Exxon Mobil est propriétaire de Superior Oil et de Falconbridge Mining, les deux plus gros producteurds canadiens de platine et de nickel respectivement. Exxon possède en outre Hecla Mining, un des plus gros producteurs de phosphates au monde, avec des mines au Maroc et en Floride. Les phosphates sont nécessaires à la production d’uranium tandis que l’acide phosphorique est un élément clef de la production pétrochimique, que les 4 cavaliers bien sûr contrôlent également.

Un autre véhicule de l’hégémonie des 4 cavaliers dans le secteur énergétique est le partenariat. Pendant des décennies avant que Chevron ne fusionne avec Texacon en 2001, les entreprises ont fait la promotion des produits pétroliers dans 58 pays du monde sous la marque Caltex. Ils ont aussi opéré Amoseas et Topco en partenariat avant de fusionner.

Caltex possède des raffineries en Afrique du Sud, au Bahreïn et au Japon. Aux Philippines, Caltex et Shell contrôlent 58% du secteur pétrolier. Lorsque l’homme fort du régime philippin Ferdinand Marcos introduisit la loi martiale en 1972, le vice-président de Caltex, Frank Zingaro commenta: “La loi martiale a considérablement amélioré le climat des affaires”.

Exxon et Mobil ont aussi partagé bien des partenariats dans le monde avant leur fusion de 1999, incluant PT Stanvav Indonesia. La Royal Dutch/Shell et Exxon Mobil ont établi un partenariat en Mer du Nord appelee Shell Expro en 1964, tandis qu’en 1972, la Shell s’alliait avec Mitsubishi au Brunei pour fournir du pétrole au Japon.

La Shell possède 34% de Petroleum Development Oman en partenariat avec Exxon Mobil. Saudi ARAMCO, l’iranian Consortium, Iraqi Petroleum Company, Kuweit Oil Company et ADCO aux Emirat Arabes Unis, représentent tous la collusion des 4 cavaliers.

En Iran, Irak et en Libye, ces cartels furent nationalisés. C’est pourquoi le cartel pétrolier Rockefeller/Rothschild fait payer le contribuable américain pour envahir l’Irak et la Libye tout en continuant de menacer l’Iran. Le premier contrat pétrolier en Irak occupé fut pour Royal Dutch/Shell. Le second pour BP et le 3ème pour Exxon Mobil… Vous voyez le topo…

L’alimentation et l’énergie sont tous deux vital pour la vie humaine. C’est pourquoi le congrès des Etats-Unis devraient faire fermer tous les casinos spéculatifs comme le Chicago Mercantile Exchange et le NYMEX (New York Mercantile Exchange) tout en nationalisant les 4 cavaliers et le monopole de l’agro-alimentaire. Nous devrions former une entreprise énergétique américaine et une entreprise agro-alimentaire américaine, qui se concentreraient sur des énergies renouvelables et une alimentation plus saine et diversifiée respectivement.

Tout est possible si nous montrons une volonté politique et n’avons pas peur. Nous devons rejeter la théorie du “pic pétrolier” et son mythe attenant de la pénurie alimentaire et attaquer les vrais problèmes: la concentration du pouvoir entrepreneurial et la spéculation.