“Avertissement, le Laétrile est officiellement un traitement non prouvé pour le cancer. L’auteur de ce livre est un chercheur et un écrivain, pas un médecin. Les faits dévoilés dans les pages qui suivent ne le sont que pour information seulement et ne sont pas des avis médicaux. Leur but est de créer la base d’un consentement informé. Bien qu’il y ait certaines chose que l’on puisse faire dans le domaine de la prévention, le traitement clinique du cancer ne doit pas se pratiquer seul. L’administration de quelque thérapie anti-cancéreuse que ce soit, incluant les thérapies nutritionnelles, doit être pratiquée sous la supervison directe de personnels médicaux professionnels, spécialistes en leur domaine.” (G. Edward Griffin)
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“Un monde sans cancer, l’histoire de la vitamine B17”
~ Livre I, 2ème partie ~
G. Edward Griffin
Novembre 2012
~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~
Livre I, première partie
Livre I, seconde partie
Livre I, troisième partie
Livre I, quatrième partie
Livre I, 5ème partie
Livre II. 1ère partie
Livre II, 2ème partie
Livre II, 3ème partie
Livre II, 4ème partie
Livre II, 5ème et dernière partie
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Chapitre 4: L’ultime test
La meilleure façon de prouver ou de débouter la théorie de la vitamine contre le cancer serait de prendre un large groupe de personnes, groupe de plusieurs milliers de personnes et, durant une période de plusieurs années, les exposer à un régime alimentaire riche en aliments contenant des nitrilosides et vérifier les résultats.. ceci serait sans aucun doute le test ultime.
Fort heureusement, ceci a déjà été fait.
Dans des contrées lointaines et isolées de l’Himalaya, dans une région nichée entre le Pakistan de l’Ouest, l’Inde et la Chine, se trouve un petit royaume appelé: Hunza. Ces gens sont connus de part le monde pour leur incroyable longévité et leur bonne santé exceptionnelle. Il n’est pas surprenant pour des Hunzakuts de vivre au-delà des cent ans et certains même jusquà 120 ans et plus. Des équipes médicales du monde extérieur qui ont visitées l’endroit ont rapporté qu’elles n’avaient trouvé aucune trace de cancer à Hunza.
Bien que la science acceptée de nos jours soit incapable d’expliquer le pourquoi ces gens demeurent sans cancers, il est intéressant de noter que le régime alimentaire hunza contient plus de deux cent fois de nitrilosides que le régime alimentaire de l’Américain moyen. En fait, dans ce petit pays, où il n’y a pas d’argent, la valeur d’un homme est mesurée par le nombre d’abricotiers qu’il possède et le top de l’alimentation chez ces gens est considéré être les graines d’abricots.
Une des toutes première équipe médicale qui parvint au royaume Hunza était dirigée par le médecin et chirurgien britannique de renommée mondiale Dr. Robert McCarrison. Il rapporta ceci dans l’édition du 7 Janvier 1922 du Journal of the American Medical Association:
“Il n’y a pas de cas connu de cancer à Hunza. Ces gens ont une réserve très importantes de culture d’abricots. Ils les font sécher au soleil et les utilisent très largement dans leur alimentation.”
Les visiteurs de Hunza, lorsqu’on leur offre des abricots et des pêches frais, se débarassent des noyaux et mangent la chair des fruits. Ceci invariablement amène leurs hôtes et leurs guides à les regarder avec incrédulité, car pour eux, ce sont les graines contenues dans les noyaux qui sont la véritable perle culinaire. […]
[…] Note des traducteurs: S’ensuit ici une liste d’autres cas de peuplades dont l’alimentation est également riche en nitrilosides: les eskimos, les habitants d’Habkhazie dans la Caucase et les amérindiens.
[…] Les Indiens d’Amérique du nord, tant qu’ils demeurèrent sous l’influence de leur régime alimentaire traditionnel étaient aussi des nations où sévissait peu le cancer. A un moment donné, l’AMA demanda au gouvernement fédéral de faire une étude sur les popullations natives dans un effort de comprendre pourquoi il y avait si peu de cancers parmi elles, notamment parmi les nations Hopi et Navajo. Le 5 février 1949, le Journal de l’AMA déclara:
“Le régime alimentaire des Indiens semble être bas tant qualitativement que quantitativement et manque de variété et les médecins se demandèrent si cela avait quelque chose à faire avec les 36 cas de cancers détectés sur 30 000 admissions a l’hôpital Ganado Arizona Mission. Dans la même population de blancs, les médecins disent qu’ils auraient eu 1800 cas de cancers.”
36 cas comparés à 1800 représentent à peine 2% du nombre attendu. Quelque chose est responsable de cela manifestement.
Le Dr Krebs, qui a fait des études très poussées à ce sujet écrivit: “J’ai analysé les données historiques et anthropologiques de la teneur en nitrilosides des régimes alimentaires de ces tribus variées nord-américaines. Les preuves devraient faire taire à jamais la notion de toxicité des aliments riches en nitrilosides. Cetaines de ces nations ingéraient jusqu’à 8000 mg (ou 8g) de vitamine B17 (nitriloside) par jour. Mes données sur les indiens Modoc sont particulièrement très complètes.”
Un coup d’œil rapide sur les populations natives sans cancer dans les zones tropicales telles l’Amérique du Sud et l’Afrique, révèle une grande abondance et variété dans les aliments riches en nitrilosides. En fait, un tiers des plantes comestibles de ces zones contiennent des nitrilosides, vitamine B17. Une des plus importantes étant la cassave, souvent décrite comme “le pain des tropiques”, ceci n’est pas la même chose que la cassave sucrée préférée dans les civilisations occidentales. Le fruit natif est plus amer, mais bien plus riche en nitrilosides…
Dans sa préface du livre d’Alexander Berglas: “Cancer: Cause et traitement” (Paris, Institut Pasteur 1957), voici ce qu’écrivait le célèbre médecin missionnaire Albert Schweitzer:
“À mon arrivée au Gabon en 1913, je fus stupéfait de noter qu’il n’y avait aucun cas de cancer. Je n’en ai vu aucun parmi les natifs de la région sur plus de 300km de côte. Je ne peux bien sûr pas affirmer catégoriquement qu’il n’y avait pas du tout de cancer dans le pays, mais, comme tout médecin des contrées reculées, je peux seulement dire que s’il y en avait, ils étaient bien peu nombreux. Cette absence de cancer semble être dûe à la différence nutritionnelle entre les populations natives et les Européens.”
Les journaux médicaux et missionnaires ont rapporté un bon nombre de populations qui ne développaient pas de cancer de part le monde. Certaines sont sous les tropiques, d’autres en Arctique. Certaines sont des populations chasseresses qui consomment beaucoup de viande, d’autres sont végétariennes, ces populations ont toutes une chose en commun: le degré d’incidence de cancers est directement proportionnel à la quantité de nitrilosides, vitamine B17, trouvés dans leur régime alimentaire.
En réponse à cela, les sceptiques pourraient argumenter que ces groupes primitifs ne sont pas exposés aux mêmes éléments produisant le cancer auxquels l’Homme moderne est exposé et peut-être que cela est en fait la raison pour laquelle ils sont “immunisés”. Laissons les respirer le même air pollué, fumer les mêmes cigarettes, avaler les mêmes produits chimiques ajoutés aux aliments ou à l’eau potable, utiliser les mêmes savons et déodorants et ensuite on verra comment ils se portent.
Ceci est un argument valide. Mais fort heureusement, même cette question a été résolue par l’expérience. Dans la zone très polluée et très peuplée de l’état de Californie, il y a une population de 100 000 personnes qui montre des statistiques d’incidence de cancer de bien moins de 50% de celle de la population locale normale. Ces gens proviennent du même système socio-économique qui produit deux fois plus de cas de cancers chez les citoyens de base. Cette population est celle des Adventistes du 7ème jour. Il y a une seule grande différence entre cette population et celle du reste de l’état de Californie: elle est végétarienne. En augmentant leur ingestion de légumes pour compenser le manque protéinique de viande, ils ingèrent plus d’aliments contenant des nitrilosides. Les raisons pour lesquelles cette population n’est pas sans cancer comme celles des Hunzakuts ou des Eskimos sont multiples:
1- Bon nombre de cette secte religieuse ont rejoint la communauté après avoir passé un bon nombre d’années sous le régime alimentaire commun des californiens.
2- Les fruits et légumes consommés ne le sont pas spécifiquement pour leur teneur en nitrilosides, de plus ils ne mangent pas pour beaucoup les graines des fruits concernés
3- La population de cette secte n’est pas totalement et uniquement végétarienne.
Un autre groupe qui ne consomme que peu de viande et une grande quantité de grains, de légumes et de fruits riches en nitrilosides est la population mormonne de l’Utah. Dans ce groupe, les statistiques de cancer sont de moins de 28% de la moyenne nationale chez les femmes et 33% chez les hommes. […]
[…] Répétons donc ce qu’est la réalité. Alors que leurs concitoyens souffrent du cancer à un ratio de un sur trois, pas une sur mille des personnes qui ingèrent régulièrement des nitrilosides n’a été connue pour avoir développé cette terrible maladie. [….]
Chapitre 5: Le cancer comme poussée de vie
En 1902, John Beard, un professeur d’embryologie à l’université d’Edimbourg en Écosse, écrivit un article qui fut publié dans le journal médical “Lancet”, dans lequel il expliquait qu’il n’y avait pas de différences entre les cellules cancéreuses et certaines cellules pré-embryonnaires qui étaient normales dans les premières étapes de la gestation. En terme technique, ces cellules normales sont appelées cellules trophoblastiques. Une étude extensive a mené le professeur Beard à la conclusion que le cancer et les cellules trophoblastiques sont en fait les mêmes cellules. Sa théorie est connue sous l’appellation de la “thèse trophoblastique du cancer”.
La cellule trophoblastique dans la grossesse exhibe toutes les caractéristiques classiques de la cellule cancéreuse. Elle migre et se multiplie très vite alors qu’elle envahit les parois de l’utérus préparant un endroit où l’embryon pourra s’attacher pour la protection maternelle et l’apport nutritif.
Le trophoblaste se forme comme résultat d’une chaîne de réaction qui commence avec une autre cellule appelée cellule diploïde totipotente (NdT: aussi connue sous le nom de cellule souche germinale). Pour notre but ici, appelons cette cellule souche la cellule de “vie totale”, car elle contient en son sein toutes les caractéristiques séparées de l’organisme complet et elle a la capacité totale d’évoluer en n’importe quel organe ou tissu ou en l’occurrence en un embryon complet. Environ 80% de ces cellules de “vie totale” ou cellules souches sont localisées dans les ovaires et les testicules, servant ainsi de réservoir génétique pour la procréation future. Le reste de ces cellules est distribué à travers le corps dans un but qui n’est pas encore totalement élucidé mais qui semblerait impliquer le processus régénérateur ou de cicatrisation de tissus vieillissants ou endommagés.
L’hormone œstrogène est bien connue pour sa capacité à affecter le changement dans un tissu vivant. Bien que généralement considérée comme une hormone féminine, elle se retrouve chez les deux sexes et possède des fonctions vitales importantes. A chaque fois que le corps est endommagé soit par traumatisme physique, ou par réaction chimique ou par maladie, l’œstrogène et autres hormones stéroïdes apparaissent toujours en grande concentration, servant de manière possible de stimulateurs ou de catalyseurs pour une croissance cellulaire de réparation du corps.
Il est maintenant reconnu que la cellule souche déclenche un trophoblaste quand elle est mise en contact avec ces hormones stéroïdes agissant comme un “stimulant à l’organisation”. Lorsque ceci se produit pour les cellules souches qui ont évoluées depuis l’œuf fertilisé, le résultat est un placenta et un cordon ombilical comme moyen de nourrir l’embryon. Mais lorsque ceci se produit dans un domaine non sexuel, en dehors du mécanisme de reproduction, le résutat résultat est un cancer. Pour être plus précis, nous devrions dire que c’est un cancer SI le processus de cicatrisation ne s’arrête pas une fois sa tâche terminée.
Le Dr. Hardin B. Jones a abordé ce phénomène dans son étude très révélatrice: “Un rapport sur le cancer” (contenu de l’article délivré sous forme de conférence durant la 11ème conférence annuelle d’auteurs scientifiques de la Société Américaine contre le Cancer, à la Nouvelle-Orléans, le 7 Mars 1969), en ces termes:
“… Une seconde importante considération contre le cancer est que toutes les formes de cancer avéré sont associées avec une chance de survie qui n’est pas diminuée par la durée du cancer. Ceci implique fortement qu’il y a une forme de frein physiologique naturel contre la progression de la maladie et que la cause du rapide développement du cancer observé communément dans les étapes terminales de la maladie est la mise en échec de l’influence de restriction naturelle de la maladie.” […]
[…] Le Dr. Stewart M. Jones de Palo Alto en Califiornie, décrivit le processus de cette façon:
“A chaque fois qu’une cellule trophoblastique apparaît dans le corps en dehors du phénomène de gestation, les forces naturelles qui la contrôlent dans une grossesse normale peuvent être absentes et dans ce cas, il y a prolifération incontrôlée, invasion, extension et métastases. Quand ceci se passe, c’est initialisé par une substance organisatrice, souvent l’œstrogène, dont la présence favorise l’activité trophoblastique. C’est le début du cancer.”
S’il est vrai que la cellule trophoblastique est amenée à exister par le fait d’une réaction en chaîne qui implique l’œstrogène et d’autres hormones stéroïdes, alors logiquement il s’ensuivrait qu’une exposition anormalement haute à ces substances, serait un facteur conséquent favorisant le cancer, et ceci a été prouvé comme vrai.
L’utilisation du diéthylstilbestrol comme agent d’engraissement du bétail a été arrêtée en 1972 parce qu’il fut prouvé que ce composé œstrogénique synthétique, qui était présent sous forme de trace dans la viande de bœuf vendu, avait causé des cancers de l’estomac chez des rats expérimentaux.
Il a également été prouvé que les pilules contraceptives féminines contenant de l’œstrogène, non seulement provoquaient des changements irréversibles sur les glandes mammaires de la femme, mais aussi que les utilisatrices étaient trois fois plus sujettes au cancer que les femmes qui n’utilisaient pas ce type de produit. Ce fait fut mis en exergue par le Dr. Otto Sartorius, directeur de la clinique de contrôle du cancer à l’hôpital central de Santa Barbara en Californie, qui ajouta:: “L’œstrogène est le terrain fertile sur lequel le cancer pousse. Pour cancériser des animaux de laboratoires, vous introduisez d’abord un fond œstrogénique.” […]
[…] Lorsque le cancer commence, le corps réagit en tentant de le verrouiller et de l’encercler avec des cellules similaires à celles de l’endroit où le cancer se produit. Une tumeur de petite taille en est le résultat initial. Le Dr Jones continue son explication:
“Afin de contre-carrer l’action œstrogénique sur le trophoblaste, le corps va noyer l’endroit du trophoblaste dans une mer de béta-glucoronidase (BG) qui va désactiver tous les œstrogènes à son contact. Dans le même temps, les cellules du tissu envahi par les trophoblastes se multiplient de manière défensive dans un effort de limitation locale. De manière générale, les efforts du corps pour contrôler la nidification des trophoblastes sont couronnés de succès, les cellules trophoblastiques meurent, et un polype bénin ou une autre forme de tumeur bénigne demeurent comme un monument de la victoire du corps sur le cancer.” […]
[…] Un angle de vue intéressant sur le sujet est que les cellules trophoblastiques produisent une hormone distincte qui peut être détectée de manière concordante dans les urines. Ceci est connu sous le nom d’Hormone Chorionique Gonadotropique ou HCG. Si le cancer est trophoblastique, alors on pourrait s’attendre à ce que les cellules cancéreuses sécrètent cette hormone HCG. Et en fait, elles le font. Il est aussi vrai qu’aucune autre cellule n’est connue pour sécréter cette hormone ; ce qui veut dire que si de l’HCG est détectée dans l’urine, cela indique que nous sommes en présence soit de cellules trophoblastiques normales dans un cas de grossesse, soit de cellules malignes cancéreuses. Si le patient est une femme, elles est soit enceinte, soit atteinte d’un cancer; si c’est un homme, seul le cancer peut être la cause de la détection de cette hormone dans les urines.
La signification de cet état de fait a des ramifications très importantes, en effet, un simple test urinaire comme le fameux test du lapin pour la détection de grossesse, peut détecter et révéler la présence d’un cancer bien avant qu’il ne se manifeste comme une maladie ou une tumeur et cela jette un sérieux doute sur la nécessité de tests tels que la biopsie. Beaucoup de médecins pensent que couper une tumeur, même durant une biopsie, augmente les chances de la migration des cellules cancéreuses dans le corps. Quoi qu’il en soit, il existe une mise en doute légitime concernant la biopsie sachant qu’un test urinaire pour l’hormone HCG est disponible. Dans les années 1960 et 1970, le Dr Navarro, professeur de médecine et de chirurgie à l’université de Santo Tomas de Manille aux Philippines, donnaient ce test aux médecins américains et rapporta 95% de justesse de diagnostic avec les patients atteints de cancer ou non…
Les médecins qui ont eu une expérience avec ce test ont appris de ne jamais assumer qu’il s’agit d’une erreur lorsque le test indique la présence de cellule trophoblastiques.
Tournons-nous vers la question des mécanismes de défense de l’organisme envers le cancer. Avant même de pouvoir envisager de vaincre le cancer, nous devons d’abord comprendre comme la nature parvient à le vaincre , comment la nature protège le corps et contrôle la croissance des cellules trophoblastiques. On pourrait supposer que ceci constituerait la première question qui déterminerait la direction de la recherche sur le cancer aujourd’hui. Malheureusement, ce n’est pas le cas. La vaste majorité des projets de recherche sont préoccupés avec l’étude de médicaments toxiques ou de machines qui délivrent des “rayons de la mort” dans des parties sélectionnées du corps. Il n’y a pas de contre-partie pour tout ceci dans la nature et il n’est pas du tout étonnant que bien peu de progrès ont été faits et que le peu qu’il y ait eu soit si décevant. […]
[…] Chaque animal contient des milliards de globules blancs de différents types tels les lymphocytes, les leucocytes et les monocytes, mais ils ont tous la même fonction à savoir d’attaquer et de détruire tout ce qui est étranger et dangereux pour le corps…
Comme la destruction de corps étrangers est la fonction des globules blancs, il apparaîtrait somme toute logique qu’ils attaquent aussi les cellules cancéreuses. Le problème fut mis en valeur de la sorte par un journal médical (World of Research du 13 Janvier 1973):
“… Aussi loin que soient concernés les systèmes de défense du corps humain, l’appareil immunitaire, bactéries, virus et des organes transplantés sont tous des envahisseurs étrangers et doivent être repoussés. Ce qui a intrigué les immunologues pendant très longtemps est que, bien que les cellules cancéreuses soient étrangères, elles semblent échapper à l’attention mortelle des systèmes immunologiques du corps. La question cruciale est de savoir comment ?”
Dans cet autrement excellent article pré-cité, nous trouvons une des plus grosses fausses suppositions qui altère la vaste majorité de toute la recherche sur le cancer aujourd’hui et qui est la supposition que les cellules cancéreuses soient étrangères au corps qui les contient. Au contraire, elles sont une part vitale du cycle de vie (grossesse et cicatrisation), ainsi la nature les a doté de moyens efficaces pour éviter l’attention meurtrière des globules blancs.
Une des caractéristiques des cellules trophoblastiques est qu’elles sont entourées d’un fin manteau de protéines qui portent une charge électrostatique négative. En terme technique ceci est appelé le manteau péricellulaire de sialomucine. Les globules blancs portent également une charge négative, comme les polarités se repoussent, les cellules trophoblastiques sont bien protégées. Le facteur de blocage n’est rien d’autre qu’un champ électrostatique cellulaire.
Commentant sur l’importance de ce fait, le Dr. Krebs écrivit:
“Pendant les trois-quarts d’un siècle, l’immunologie classique s’est frappée la tête contre un mur de brique sur la vaine quête “d’antigènes du cancer”, la production d’anticorps contre le cancer, etc, etc, en fait le cancer ou la cellule trophoblastique ne peut pas être détruite par des antigènes à cause de son manteau péricellulaire de sialomucine…”
Une partie de la solution de la Nature à ce problème provient, comme indiqué par le professeur Beard en 1905, des quelques 10 enzymes ou plus pancréatiques, dont la trypsine et la chymotrypsine sont les plus importantes concernant la destruction de la cellule trophoblastique. Ces enzymes existent dans leur forme inactive (en tant que zymogènes) dans la glande pancréas. Seulement après avoir été transférées dans l’intestin grêle, prennent-elles leur forme active. Lorsqu’elles sont absorbées dans le système circulatoire et atteignent les cellules trophoblastiques, elles parviennent alors à dissoudre leur manteau protecteur chargé négativement. Le cancer est alors attaqué par les globules blancs et est éliminé […]
[…] Peu après que Beard ait formulé sa théorie, des médecins commencèrent à expérimenter avec des enzymes pancréatiques dans le traitement du cancer et des rapports favorables commencèrent à paraître dans les revues médicales de l’époque.
Note des traducteurs: S’ensuit ici l’exemple d’un cas de cancer traité par le Dr. Virginia Livingstone sur un patient lui-même médecin ayant perdu toute confiance en la médecine allopathique. On lui injecta le vaccin BCG (anti-tuberculeux) pour la production d’anticorps et on le soumit à un régime alimentaire très pauvre en cholestérol et sous antibiotiques. Le régime alimentaire supprimait tous les aliments qui mettaient trop le pancréas à contribution dans le système digestif afin de ne pas épuiser les enzymes pancréatiques à des fins digestives (pas de sucres raffinés, pas de volaille, d’œufs, beaucoup de légumes crus, du poisson et des suppléments multi-vitaminiques. En moins de deux mois, le patient entra en rémission de son cancer…
[…] Analysons ceci. Le régime alimentaire donné au Dr. Wheeler consistait en aliments qui ne consommaient pas beaucoup d’enzymes pancréatiques au cours de leur digestion. Ceci est similaire au régime alimentaire prescrit par les médecins qui utilisent le Laétrile, vitamine B17 en thérapie, parce que cela réserve la quasi totalité des enzymes pancréatiques pour leur diffusion dans le système circulatoire, ce qui leur permet de faire leur œuvre sur les cellules cancéreuses. Il est très possible que ces deux facteurs soient tout aussi importants, si pas plus, que l’administration du vaccin.
Au sujet des enzymes pancréatiques, nous trouvons que les cellules trophoblastiques de l’embryon normal continuent de croître et se multiplier jusqu’à la huitième semaine. Puis, soudain, sans aucune raison apparente, elles arrêtent de croître et sont détruites. Le Dr Beard avait la réponse à cette énigme depuis 1905, mais des recherches plus récentes en ont donné une explication plus spécifique. C’est dans la huitième semaine que le pancréas du bébé commence à fonctionner !
Il est très important de noter que l’endroit de l’intestin grêle proche de l’endroit où pénètrent les enzymes du pancréas, est un des endroits du corps humains où on ne trouve pour ainsi dire jamais de cancer. Le pancréas lui-même se trouve être l’objet de cancer, mais cela est dû au fait que les enzymes ne deviennent actifs que lorsqu’ils quittent le pancréas et qu’ils entrent dans l’intestin et la circulation sanguine. Ainsi l’intestin grêle baigne dans ces substances, alors que le pancréas lui-même n’en reçoit que très peu (par diffusion sanguine). Comme un clinicien l’a observé:
“Une des caractéristiques les plus marquantes de la pathologie des maladies malignes est l’absence quasi-complète de carcinome (cancer) dans le duodénum (premier segment du petit intestin) et sa fréquence allant en augmentant dans le tractus digestif et ce en proportion directe de la distance avec ce segment concerné.” […]
[…] Cette thèse comme l’a dit le Dr Krebs “n’est pas un dogme inflexible tenu et maintenu par ses supporteurs, cela constitue la seule explication qui trouve une cohérence avec tous les faits établis sur le cancer.”
A cela le Dr Stewart M. Jones ajoute:
“Cette théorie est la plus ancienne, la plus forte et la plus plausible théorie sur le cancer jusqu’à ce jour. Elle a résisté au test de 70 années de confrontation avec de nouvelles informations sur le cancer sans avoir jamais été prouvée fausse par de nouvelles trouvailles… La science volumineuse et hétérogène développée depuis sur le cancer n’est cohérente qu’à la lumière de cette théorie.”
C’est le summum de la restriction que de l’appeler une “théorie”. Il y a un moment donné où il faut admettre une vérité quand on la voit et que la recherche est finie. Ceci est finalement arrivé le 15 Octobre 1995, dans les pages d’un journal médical des plus orthodoxe, 93 ans après que le Dr Beard ait publié sa théorie et 43 ans après que le Dr Krebs l’ait crié sur tous les toits, vint le rapport sur une recherche du Allegheny Medical College de Pittsburg par les Dr Acevedo, Tong et Hartsock. L’étude, impliquant les caractéristiques génétiques de l’HCG humaine (HCGh), confirma que les cellules trophoblastiques et le cancer étaient une seule et même chose. Le rapport concluait:
“Après 93 ans, il a été prouvé que Beard avait « conceptuellement » raison.”
Le débat lui, va continuer. Pour beaucoup la recherche est plus excitante (et profitable) que la découverte. Ils vont donc continuer à obstruer leurs esprits et leurs laboratoires avec des idées sans aboutissement aussi loin que les financements continueront de venir.
Mais la vérité est à la fois époustouflante et simple. Alors que la plupart des chercheurs opèrent à partir de l’hypothèse que le cancer fait partie du processus de mort et de déclin, il est en fait une part vitale du cycle de la vie et est une expression de la poussée irrésistible à la fois de la vie et du processus de cicatrisation.
Chapitre 6
Le mécanisme total
Comme démontré dans le chapitre précédent, on peut penser que le cancer est une forme de processus de sur-cicatrisation dans lequel le corps produirait des cellules trophoblastiques comme faisant partie de ses efforts à contre-carrer des dégâts spécifiques ou au vieillissement d’un tissu normal. Ces cellules trophoblastiques sont protégées par un manteau de protéines chargées électrostatiquement. Mais en présence d’une quantité suffisante d’enzymes pancréatiques, ce manteau protecteur est digéré, exposant ainsi les cellules trophoblastiques à la force destructrice des globules blancs du corps. Ainsi, la Nature a assigné au pancréas le rôle vital de faire la prévention du cancer en contrôlant les cellules trophoblastiques.
Mais que se passe-t’il si, pour des raisons d’âge ou de facteurs héréditaires, le pancréas devient faible ou si le type de régime alimentaire que nous avons, nous fait consommer pour la digestion la plupart des enzymes pancréatiques, en laissant peu en circulation dans le système sanguin ? Que se passe-t’il si, à cause de la chirurgie ou de radiations, il y a des tissus cicatriciels autour du cancer qui inhibent la circulation sanguine et empêchent les enzymes pancréatiques de l’atteindre ? Que dire si la vitesse de croissance du cancer est si importante que les enzymes pancréatiques ne peuvent plus suivre la cadence ? Alors quoi ?
La réponse à cela est que la nature a donné au corps un système de rechange, une seconde ligne de défense, qui a une excellente chance de faire le travail même si la première ligne de défense est battue. Ceci implique un composant chimique unique qui empoisonne littéralement les cellules cancéreuses tout en nourrissant les cellules saines. C’est ici que finalement le concept de vitamine contre le cancer revient en scène.
Le composant chimique en question est la vitamine B17, qui est trouvée dans toute la nourriture naturelle contenant des nitrilosides. La substance est aussi connue sous le nom d’amygdaline et comme telle, a été utilisée et très étudiée pendant plusieurs centaines d’années. Dans sa forme concentrée et purifiée, développée par le Dr. Krebs spécifiquement pour la thérapie anti-cancéreuse est-elle connue sous le nom de Laétrile. Pour garder les choses plus simples dans cette ouvrage, nous y référerons sous le nom de vitamine B17.
Le professeur John Beard, l’homme qui avança pour la première fois la théorie trophoblastique du cancer, suspectait qu’il y avait un facteur nutritionnel additionnel à l’action enzymatique mais il ne fut jamais capable de l’identifier. Ce ne fut pas avant 1952 que ce facteur extrinsèque fut découvert par le Dr. Ernst Krebs Junior et son célèbre père du même nom.
Durant la grande épidémie de grippe dite “espagnole” de 1918 qui coûta la vie à plus de 10 millions d’Américains, le Dr. Ernst Krebs Senior fut capable de sauver près de 100% des malades qu’il traitait. A la fois en tant que pharmacien agréé et médecin patenté exerçant dans le Nevada, il avait manifesté énormément d’intérêt au fait que les indiens Washoe de la région n’étaient pour ainsi dire jamais affectés de maladies respiratoires si communes chez l’homme blanc. Il découvrit que le remède médicinal pour de telles maladies chez les indiens étaient “l’eau de Dortza”, constituée d’une décoction des racines d’une plante de persil sauvage, connue sous le vocable botaniste de Leptotaenia Dissecta. Il expérimenta avec cette herbe, inventa une méthode plus efficace d’en extraire les ingrédients actifs et découvrit qu’il possédait alors un puissant antibiotique naturel ayant des vertus curatives. Ce fut cet extrait de plante qu’il utilisa pour sauver la vie des ses patients durant la grande épidémie de 1918.
Ainsi en 1918, le Dr. Krebs Senior fut le premier à introduire un antibiotique dans la médecine scientifique. A cette époque cependant, le fait même de proclamer qu’une substance “antibiotique” ou “germicide interne” pourrait tuer les bactéries sans toucher aux parties saines du corps, était considéré comme charlatanisme. Le journal de l’AMA du 5 Juin 1920, balaya de la main ces affirmations comme étant impossibles.
Trente ans passèrent avant que Carlson et Douglas de l’université de Western Reserve de Cleveland dans l’Ohio, redécouvrent la leptonine, l’antibiotique provenant de la racine de la plante Leptotaenia, et publièrent leurs résultats dans le Journal of Bacteriology en Mai 1948. Leur conclusion dit:
“L’activité antibiotique des fractions huileuses de la racine de la plante Leptotaenia Dissecta a été déterminée sur 62 souches et espèces de bactéries, moisissures et champignons. L’agent était bactéricide pour les bactéries gram-positif et négatif .”
En 1953, des scientifiques de l’université et faculté de médecine de l’Utah publièrent un nombre d’articles appelés “Etudes sur les extraits antibiotiques de la plante Leptotaenia”. Ils confirmèrent les affirmations du Dr Krebs senior quant à l’effet antibiotique de la leptonine sur les virus de grippes. […]
[..] Le Dr Ernst Krebs Junior désirait initialement suivre les pas de son père dans la pratique de la médecine. Peu de temps après avoir rejoint une faculté de médecine (medical school), il comprît alors que son intérêt ne résidait pas dans le traitement des patients, mais dans le monde de la chimie médicale. Après trois années d’étude d’anatomie et de médecine au Hahnemann Medical College, il changera de direction et obtint un doctorat en biochimie.
Il fit ses étude de 3ème cycle à l’université d’Illinois entre 1938 et 1941, se spécialisant en bactériologie, il reçut son Bachelor de Science de l’université de l’Illinois en 1942 et poursuivit ses études de 4ème cycle aux universités du Mississippi et de Californie.
Au cours de sa vie et sa carrière, le Dr Krebs fut l’auteur de bon nombre d’articles scientifiques incluant ses articles “La thèse unitaire ou trophoblastique du cancer” et “Les nitrilosides dans les plantes et les animaux”. Il fut le récipiendaire de nombre de prix et de doctorats aux Etat-Unis et à l’étranger. Il fut le directeur scientifique pour la John Beard Memorial Foundation jusqu’à son décès en 1996. Il fut aussi l’inventeur (par la découverte) de la vitamine B15 ou acide pangamique, qui fut prouvée être de grande importance en thérapie additionnelle dans le traitement de certaines maladies liées à une mauvaise circulation sanguine.
Très tôt dans ses études, il devint très familier avec le travail du professeur John Beard et sa thèse de l’origine trophoblastique du cancer. Il travailla dans le contexte de cette théorie et y fut encouragé par le Dr Charles Gurchot, professeur de pharmacologie de la faculté de médecine de l’université de Californie, il commença des recherches sur les facteurs nutritionnels auxquels faisaient allusions le professeur Beard.
Dès 1950, il avait identifié la composition spécifique de la substance et l’avait isolée dans sa forme cristalline et lui avait donné le nom de laétrile (Note: La substance était dérivée des graines d’abricots résidant dans les noyaux. Parce qu’elle avait une caractéristique laevorotatrice (lévogyre, gauchère) lorsqu’exposée à une lumière polarisée et parce que chimiquement elle était un “mandelonitrile”, la première et la dernière syllabe furent réunifiées pour produire le mot “laétrile”). Le laétrile fut testé sur des animaux pour s’assurer de sa non-toxicité.
L’étape suivante consistait à prouver qu’il n’était pas toxique pour les humains. Il n’y avait qu’une seule façon de le savoir: il retroussa sa manche et se l’injecta dans la circulation sanguine. Juste comme il l’avait pré-supposé, il n’y eut aucun effet néfaste ou secondaire. Il était alors prêt pour la dernière phase: le test sur des patients atteints du cancer.
La molécule de B17 contient deux unités de glucose (sucre), une de benzaldehyde et une de cyanure (cyanide), le tout étant vérouillé au sein de la molécule. Comme chacun le sait, le cyanure peut être extrêmement toxique et même mortel si pris en dose suffisante. Quoi qu’il en soit, verrouillé comme il l’est dans son état naturel, il est chimiquement inerte et n’a aucun effet sur les tissus vivants. De manière analogue, le gaz chlore est aussi connu pour être mortel, mais quand le chlore est verrouillé avec du sodium formant du chlorure de sodium, il devient un composant inoffensif appelé également… sel de table.
Il n’y a qu’une seule substance qui peut déverrouiller la molécule de B17 et faire émaner le cyanure. Cette substance est un enzyme appelé beta-glucosidase, que nous appellerons “l’enzyme déverrouilleuse”. Quand la vitamine B17 vient en contact avec cette enzyme en présence d’eau, non seulement le cyanure est relâché, mais également le benzaldéhyde qui est aussi très toxique en lui-même. En fait, ces deux substances combinées sont 100 fois plus toxiques que chacune d’entre elles prise séparément, un phénomène connu en biochimie comme étant la synergie.
Heureusement, cette enzyme déverrouilleuse ne se trouve pratiquement pas dans le corps humain, sauf dans la cellule cancéreuse, où elle est toujours présente en grande quantité, parfois dans des quantités excédant plus de 100 fois le taux trouvé dans des cellules normales. Le résultat est que la molécule B17 se déverrouille et le cyanure et le benzaldéhyde sont relâchés de concert au niveau de la cellule cancéreuse et seulement au niveau de la cellule cancéreuse.
Il y a une autre enzyme importante appelée rhodanese, que nous identifierons comme étant “l’enzyme protectrice”. La raison en est qu’elle a la propriété de transformer le cyanide instantanément en produits-dérivés qui sont en fait bénéficiaires à la santé. Cette enzyme est trouvée partout dans le corps au niveau cellulaire… sauf dans la cellule cancéreuse, qui par voie de conséquence n’est ainsi pas protégée. […]
[…] Le Dr Otto Warbur a reçu le prix Nobel pour avoir prouvé que les cellules cancéreuse obtiennent leur nourriture non pas de l’oxydation comme les autres cellules, mais par la fermentation du sucre. Warburg expliqua:
“Du point de vue de la physique et de la chimie de la vie, la différence entre la cellule normale et la cellule cancéreuse est si grande, qu’on peut difficilement voir quelque chose de plus différent. L’oxygène, donneur d’énergie aux plantes et aux animaux est détrôné dans la cellule cancéreuse et remplacé par une réaction productrice d’énergie des formes vivantes les plus primitives à savoir la fermentation du glucose.”
De là il est facile de voir et de comprendre pourquoi tout ce qui augmente le métabolisme respiratoire normal est un inhibiteur de la croissance du cancer. L’avantage est que le benzaldéhyde qui aurait diffusé à l’extérieur des cellules cancéreuses et aurait été mis en contact avec des cellules saines, sera oxydé et transformé en acide benzoïque sans danger. Cette substance est connue pour avoir des propriétés antiseptiques, anti-rhumatismales et analgésiques (anti-douleur). Ceci peut parfaitment expliquer que le traitement à la vitamine B17 produit un effet inattendu qui est de soulager de l’intense douleur qui est souvent associée avec les stades de cancers terminaux et le fait sans avoir recours à de puissants narcotiques (morphine et autres…). Bien que ce ne soit pas un analgésique per se, la B17 relâche de l’acide benzoïque lorsqu’elle vient en contact avec des cellules cancéreuses, l’acide benzoïque est libéré dans la zone malade et baigne la zone dans un analgésique naturelle (NdT: la tumeur cancéreuse est aussi constituée de cellules saines), tandis que le benzaldéhyde qui demeure dans les cellules cancéreuses va, lui, se trouver en milieu anaérobie (sans oxygène), ce qui le fera accomplir son action synergique mortelle pendant un laps de temps prolongé.
Si une quantité infime de cyanide se trouvait diffusée dans une cellule saine adjacente, il sera immédiatement transformé par l’enzyme rhodanese et en présence de soufre en la substance thiocyanate, qui est parfaitement inoffensive. De plus le thiocyanate est connu pour ses propriétés de régulateur naturel de la pression sanguine. Il sert également de réserve métabolique pour la production corporelle naturelle de vitamine B12 ou cyanocobalamine, une substance essentielle à la bonne santé. Cela en surprend sûrement beaucoup d’apprendre que le cyanure fait partie de la composition de la vitamine B12 tout comme de la vitamine B17.
Un autre effet inattendu et bénéfique en conséquence de la consommation de vitamine B17 est la stimulation de la quantité des globules rouges. Depuis 1933 est-il connu que l’exposition à une petite quantité de gaz cyanhydrique augmente le taux de globules rouges chez la souris, mais ce n’est que depuis le travail du Dr Krebs avec le laétrile sur les humains que cela fut démontré comme une réaction interne à la prise de vitamine B17. […]
[…] Faisons donc une pause et réfléchissons sur la signification de ces indices.
Serait-il possible que les maladies rhumatismales, certains aspects de l’hyper-tension artérielle, les caries dentaires, bon nombre de désordres gastro-intestinaux, anémie falciforme et le cancer soient tous reliés directement ou indirectement à une simple déficience en vitamine B17 ? Et si cela est possible, alors qu’en est-il donc des autres maladies infectieuses qui minent la santé humaine et font se poser des questions à la recherche médicale ? Leurs solutions pourraient-elles aussi être trouvées dans le domaine de la nutrition plutôt que dans celui des médicaments ?
Les réponses à ces questions ne seront peut-être pas toutes trouvées pendant des décennies, mais retournons à notre sujet principal: le cancer et à ces questions auxquelles nous avons des réponses. Ce ne sont plus des spéculations mais des faits soutenus par une montagne de preuves que la vitamine B17 est une partie vitale d’un processus biochimique extraordinaire qui détruit les cellules cancéreuses tout en nourrissant simultanément les cellules saines.
Chaque tissu fabrique des cellules trophoblastiques comme résultat d’un processus de régénération continu. Ces cellules trophoblastiques sont maintenues sous contrôle par une barrière métabolique consistant en l’enzyme pancréatique chymotrypsine et le facteur nitriloside vitamine B17. Cette barrière est un mécanisme naturel étroitement imbriqué et parfait qui ne peut simplement pas être purement accidentel.
Comme mentionné précédemment, il y a pas mal de spéculation aujourd’hui sur les carcinogènes, choses / substances qui sont supposées être la cause du cancer. On nous dit que fumer du tabac, qu’une exposition prolongée et répétée au soleil, que les additifs chimiques de notre nourriture et même certains virus, peuvent provoquer le cancer. Mais comme nous venons de le voir, la véritable cause est une déficience d’un enzyme pancréatique et d’une vitamine. Les autres facteurs mentionnés ne sont que des détonateurs spécifiques qui déclenchent le processus de cancérisation.
Tout ce qui produit un stress prolongé ou un dommage quelconque au corps peut déclencher un processus de cicatrisation. Si ce processus n’est pas maintenu sous contrôle parce que le corps est en déficience d’ingrédients chimiques pour restaurer l’équilibre, alors le résultat est le cancer.
Les carcinogènes spécifiques comme le tabac ou les virus ne donnent pas le cancer, ils ne font que déterminer où le cancer se produira.
Les défenses de la nature contre le cancer incluent bien plus que les enzymes pancréatiques et la vitamine B17. Par exemple les médecins en Europe ont rapporté que l’hyperthermie, l’augmentation volontaire de la température corporelle d’un patient, a augmenté l’efficacité de la thérapie vitaminique de façon si significative que cela suggéra une autre synergie comme celle opérant entre le cyanide et le benzaldéhyde. Ils nous disent que si la température corporelle est élevée du 37oC normal à 41oC, il ne faut que d’un tiers à 1/10 de la quantité de Laétrile pour avoir un effet anti-cancer. Il est possible que la fonction de fermentation au niveau des cellules cancéreuses soit rendue non-fonctionnelle par un accroissement de l’oxygénation et de la circulation associé à la fièvre. […]
[…] Le lauréat du prix Nobel le Dr Linus Pauling a suggéré que la vitamine C était aussi un agent anti-cancer, Le Dr Umberto Saffiotti de l’Institut National contre le Cancer a stoppé des cancers des poumons chez les souris de laboratoire avec de la vitamine A et il fut rapporté dans le numéro d’Octobre 1971 de la revue Biomedical News, que des doses orales massives de vitamine B-complexe avaient réduit la croissance de cancers chez des souris expérimentales dans une proportion de l’ordre de 70%.
Il est évident qu’il y a encore beaucoup à apprendre et que personne ne clame que la vitamine B17 ne soit la seule solution au problème. En plus de l’hyperthermie et des vitamines A, B, C, E, il est probable qu’un rôle important soit aussi joué par d’autres enzymes, d’autres vitamines et même les différents niveaux de pH (acidité). La vitamine paraît être la plus vitale et la plus propre à l’action directe de tous ces facteurs, mais aucun d’entre eux ne peut être ignoré, car ils sont des parties intégrantes d’un système de défense naturel étroitement imbriquées.
Heureusement il n’est pas nécessaire pour l’humain de comprendre complètement tous ces mécanismes afin que cela marche pour lui. Par contre, il est nécessaire d’avoir une bonne alimentation riche en toutes ces vitamines et ces minéraux, particulièrement la vitamine B17 tout en minimisant les dégâts prolongés et le stress provoqués au corps. Ceci est en fait ce que nous devons savoir.
A suivre…
Livre I, première partie