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Charles III d’Angleterre, pourriture royaliste, secte, crimes contre l’humanité et génocide autochtone au Canada, la saga continue devant un tribunal international (Kevin Annett & Tribunal International de Droit Coutumier)

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WilliamCombes
William Combes… témoin assassiné par la « couronne »

Le roi Charles d’Angleterre lié aux meurtres des enfants du pensionnat de Kamloops et du témoin William Combes, des témoins décrivent des rituels meurtriers au Canada et au château gallois de Carnarvon

Kevin Annett

10 octobre 2022

~ Reçu par courriel et traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 Londres, GB:

 Aujourd’hui, en ce jour du 58ème anniversaire de la disparition permanente de dix enfants du pensionnat pour Indiens de Kamloops au Canada, de nouvelles preuves ont fait surface, liant le monarque anglais Charles à leur destin fatal ainsi que celui de bien d’autres enfants natifs.

 Un groupe de personnes ont présenté leur déclarations par procès-verbal au tribunal spécial qui s’est réuni pour enquêter sur la complicité de Charles à la fois dans l’enlèvement de dix enfants du pensionnat pour Indiens de Kamloops par la reine Elisabeth II et le prince Philip le 10 octobre 1964 et l’assassinat du témoin oculaire William Combes en février 2011.  (Breaking News, September 19/20, 2022: King Charles ordered to appear before International Tribunal over the death of William Combs and Others. – Murder by Decree)

 D’après le bureau d’information publique du tribunal,

 “Notre tribunal a reçu ce jour des déclarations sous serment de citoyens canadiens et britanniques. Ils affirment avoir été les témoins de la participation personnelle de Charles Mountbatten de Windsor, alias le roi Charles III d’Angleterre, dans des cérémonies impliquant des enfants amérindiens qui se sont déroulées dans le château de Carnarvon au Pays de Galles et dans l’ancienne école catholique pour Indiens de Fort Providence au Canada, respectivement les 30 octobre 1964 et 11 juillet 1970.

 La première cérémonie impliqua le meurtre rituel de Cecilia Arnold, 10 ans et d’Edward Arnuse, 10 ans, deux survivants des enfants originellement enlevés par les parents de Charles au pensionnat de Kamloops. La seconde cérémonie impliqua un meurtre rituel similaire d’un nombre indéterminé d’enfants Inuit fournis par le clergé du pensionnat pour Indien de l’église catholique du Sacré Cœur des Territoires du Nord-Ouest (North West Territories)

 Un autre témoin, ancien employé du gouvernement, affirme que le prince Charles avait une connaissance personnelle et approuva un ordre spécial d’assassinat émis par le MI6 britannique à l’encontre du témoin Wiliam Combes, le seul témoin oculaire vivant des enlèvements de Kamloops le 10 octobre 1964. Combes est subséquemment décédé d’un empoisonnement par arsenic qui lui fut administré au St Paul’s Catholic Hospital de Vancouver, le 26 février 2011.” (See nurse Chloe Kirker’s statement at (38) Eyewitness to medical murder of William Combes – YouTube)

 Ces nouvelles preuves et la documentation les accompagnant ont été enregistrées dans les scellés du tribunal et seront présentées dans la session d’ouverture qui se tiendra le mardi 1er novembre 2022. Charles Mountbatten-Windsor a reçu une convocation officielle de se présenter devant le tribunal.

 Plus de nouvelles sur : www.murderbydecree.com sous le label ITCCS Updates  et chaque dimanche sur www.bbsradio.com/herewestand à 18:00 fuseau Est.

 Ce qui suit est une élaboration et commentaires de Kevin Annett, Aigle à la voix portante, conseiller spécial auprès du procureur du tribunal.

enlevement

 Émis par le tribunal de la Cour Internationale de Justice de Droit Coutumier (CIJDC), le lundi 10 octobre 2022

https://youtu.be/ziXmCmmRK4U

Here We Stand, October 9, 2022 | BBS Radio

Dix jours avant son assassinat par décret royal, William Combes me rencontra au café Ovaltine sur Hastings Street dans la ville de Vancouver, CB. Il était plus heureux qu’à l’accoutumée parce que notre mouvement venait juste d’occuper une autre église et, dans le halo de cette victoire, William avait arrêté l’alcool, cette substance si importante pour lui faire oublier les tortures qu’il avait endurées, enfant, au moyen d’un aiguillon à bétail électrifié. Avec ce sourire timide, il me tendit quelques uns des poèmes qu’il venait d’écrire, l’un d’entre eux lisait :

 Truth can’t be written on dead hearts and minds that think they know.
The whites all talk of healing but they’re sicker than they know.
I still remember what they’ll never let themselves see:
Rez school babies crying all night, saying, “Billy, I’m hungry, please feed me!”
So Georgie and me we hunted for food, raiding the orchards at midnight,
Then I froze! I saw figures and a strange light, priests bending over a hole.
“Georgie, who are they?”
“Shh!” he said, “They’re burying another one! Be quiet or we’ll be dead too!”
I still have nightmares, the screams of the babies never leave, and the ones in the ground, saying,
“Billy, Billy, set me free!”
Those dreams and those faces I still can see, for the murder at the Kamloops residential school, I will tell it all:
I saw! I saw! I saw!

***

La vérité ne peut pas être écrite sur des cœurs et des esprits qui croient savoir.
Les blancs parlent tous de cicatrisation mais ils sont plus malades qu’ils ne le pensent.
Je me souvient encore de ce qu’ils ne se permettront jamais voir :
Des bébés de pensionnat pleurant toute la nuit, disant “Billy, j’ai faim, donne-moi à manger s’il te plaît!”
Ainsi Georgie et moi dénichèrent de la nourriture, pillant les vergers à minuit,
Puis, je me suis figé ! J’ai vu des visages et une étrange lumière, des prêtres penchés au dessus d’un trou.
“Georgie, qui sont-ils ?”
“Chut !” Dit-il, “Ils en enterrent un autre ! Silence ou nous mourrons aussi !”
J’ai toujours des cauchemars, les hurlements des bébés ne me quittent jamais et ceux dans la terre qui disent,
“Billy, Billy, libère-moi !”
Ces rêves et ces visages, je les vois toujours, de l’assassinat au pensionnat de Kamloops, je dirai tout :
J’ai vu ! J’ai vu ! J’ai vu !

 Après avoir lu les poèmes de William, il me demanda de les garder pour lui. Nous nous serrâmes la main, mais nous ne nous dîmes pas adieu, parce que nous étions attendus de nous rencontrer de nouveau ce même mois à Londres en Angleterre, où William devait parler à notre cour de droit coutumier au sujet de ce qu’il vit la reine Elisabeth II faire à Kamloops le 10 octobre 1964. Mais la couronne frappa la première. Dix jours plus tard, William Arnold Combes était mort des suites d’un empoisonnement à l’arsenic.

Ceux qui ont tué mon ami pensent que suffisamment d’assassinats, d’enterrements de minuit et de mensonges administratifs peuvent réécrire l’histoire et effacer les mémoires. Mais fort heureusement, nous ne pouvons pas contrôler la vérité, parce qu’elle vient d’ailleurs et possède une vie et une force en elle-même qui érode finalement le temps et le crime. Et donc maintenant, même l’énorme mensonge construit par la couronne et l’église autour de leurs camps de la mort chrétiens, s’effondre.

Aujourd’hui, il s’est effondré encore un peu plus. William Combes est rescuscité et pointe son doigt accusateur sur les tueurs au travers de témoins vivants qui disent à notre tribunal qui a tué William et dix des enfants de Kamloops et des dizaines de milliers d’autres innocents. Et ce doigt est pointé directement sur Charles Mountbatten-Windsor, le soi-disant roi d’Angleterre.

Voici ce que nous savons jusqu’ici :

1.   Au crépuscule du samedi 10 octobre 1964, dans les collines au dessus de Dead Man’s Creek, 65km à l’ouest de Kamloops, huit des dix enfants qui furent enlevés par Elisabeth II et son mari le prince Philip Mountbatten-Windsor, du pensionnat pour Indiens catholique de Kamloops, furent rituellement et brutalement assassinés. Nous savons d’un ancien officier de la sécurité britannique à la retraite qu’à la fois Elisabeth et Philip étalent présents au rite. Deux des dix enfants furent maintenus en vie et emmenés en Angleterre, au château de construction romaine du nord du Pays de Galles, Carvarnon. Ces deux enfants s’appelaient Cecilia Arnold une fille de la nation Salish de Kamloops et Edward Arnuse, un métis de Quesnel. Les deux enfants étaient âgés de 10 ans. A peine deux semaines plus tard, à minuit au Samhain, 30 octobre 1964, Cecilia et Edward furent rituellement violés, torturés, tués et sujets d’actes de cannibalisme dans les sous-sol de la crypte du château de Carvarnon, par une assemblée du culte du Vatican du Neuvième Cercle. Présents et activement participants à cette orgie sanglante furent Philip Mountbatten-Windsor et son fils aîné Charles, qui fut introduit dans le culte cette nuit là : ce même homme qu’ils appellent maintenant le roi d’Angleterre.

2.   Le 1er juillet 1969, Charles fut investi de l’ordre du Prince de Galles dans ce même endroit, au cours d’une cérémonie qui eut lieu au château Carvarnon. Exactement un an plus tard, le 1er juillet 1970, Charles Mountbatten-Windsor commença sa première visite officielle au Canada avec ses parents et sa sœur Anne. La destination finale de cette soi-disant “tournée royale”, fut des communautés aborigènes rurales dans les provinces du Manitoba et à Fort Providence dans la province des Territoires du Nord-Ouest. Et là, dans un autre pensionnat pour Indiens catholiques appelée Sacré Cœur, des enfants aborigènes une nouvelle fois moururent aux mains des Mountbatten-Windsor et de leurs complices du Vatican.

3.   Dans cet océan de sang appelé pensionnats pour Indiens où le meurtre d’enfant était la norme, ces assassinats furent maintenus dans le plus grand secret et la terreur. Mais des années plus tard, le seul témoin oculaire en vie de l’enlèvement de Kamloops parla publiquement de ce qu’il avait vu. Il fut alors ordonné par décret royal, que William Combes soit assassiné par le service action du renseignement extérieur britannique MI6 et sa contre-partie au sein de la Gendarmerie Royale du Canada (GRC) : spécifiquement, par la division “E” de la police montée du Canada, sous l’autorité de son inspecteur coordinateur des “opérations secrètes”, Peter Montague.
Le 19 février 2011, William fut enlevé de force de son hôtel taudis d’East Pender Street de Vancouver par trois gendarmes de la GRC et emmené à l’hôpital catholique St Paul de Vancouver.
L’infirmière de William, Chloé Kirker, déclare sous serment, qu’il était en bonne santé et qu’il ne présentait aucun symptôme de la maladie portée sur son certificat de décès : méningite tuberculeuse. Mais dès le 23 février, il développa ce qui est appelé les “lignes de Mees” sur ses ongles, ce qui indique un empoisonnement par arsenic. Et pourtant, l’infirmière Kirker fut ordonnée par les administrateurs de l’Hôpital St Paul, de laisser William sans alimentation intraveineuse, favorisant ainsi sa déshydratation et donc permettant au poison de se disséminer plus rapidement et plus fatalement. Après la mort de William, l’infirmière Kirker fut menacée pour qu’elle ne parle de rien de cette affaire. Après avoir été soumise à plusieurs harcèlements allant jusqu’aux menaces de mort, elle démissionna et quitta le pays.

4.   La médecin légiste de Vancouver, Dr Claire Thompson, mit près de quatre mois pour établir un rapport sur le décès de William Combes. Le 13 juin 2011, Mme Thompson déclara officiellement que William Combes était décédé “de tuberculose disséminée”, ce malgré l’absence totale de symptômes tuberculeux et toutes les indications d’un empoisonnement par arsenic. Mme Thompson refusa de répondre à toute question concernant le décès de William Combes. De fait, le bureau de médecine légale de Vancouver a menacé quiconque douterait publiquement du rapport légiste, de poursuites judiciaires.

5.   William Combes est décédé la même semaine où Kevin Annett fut invité par écrit par le conseil des anciens de la nation mohawk, pour commencer une enquête sur des charniers, et fosses communes d’enfants pensionnaires de l’ancien pensionnat de l’église anglicane de Brantford en Ontario : la même école “trou marécageux” (Mush Hole) où des membres des familles royales britannique et hollandaise enlevaient de manière routinière des enfants aborigènes, ce pendant plus d’un siècle. Une source interne de l’église ayant des preuves considérables de ces enlèvements et des assassinats rituels des enfants du “Mush Hole”, Leona Moses, fut officiellement réduite au silence par l’archevêque de l’église anglicane Fred Hiltz, après l’apparition de Kevin Annett à Brantford au printemps 2011.

Hiltz a agi sous les instructions directes de l’archevêque de Canterbury Justin Welby, d’après Leona Moses. Mais Leona est décédée est ses preuves accablantes ont été détruites dans un incendie après le début de l’enquête de Brantford et sur le site des charniers. Avant cela, Kevin s’est rendu à Londres en Angleterre pour rechercher dans les archives du Mush Hole. Il fut sommairement arrêté et expulsé d’Angleterre le 26 mai 2011 ; trois mois jour pour jour après l’assassinat de William Combes.

Tout ceci prouve une fois de plus la nature meurtrière et criminelle de la couronne britannique et de ses complices en génocide du Vatican et de l’église anglicane. Depuis bien des années, nous avons exposé et prouvé ces crimes dans des cours de justice et par la souffrance et le sang des témoins oculaires de ces crimes, comme William Combes. Mais les criminels sont toujours à la barre et ils se sont auto-absous de tout crime et ont effacé leurs atrocités ; ils effacent maintenant les traces mêmes de leur effacement. Ainsi, le génocide peut continuer et continue.

Nous avons appris qu’il n’y a aucune possibilité de justice au sein de leur système, c’est pourquoi nous avons créé notre propre système d’enquêtes et nos cours de justice en dehors de leur jurisdiction. Notre tribunal actuel, qui traduit le roi Charles en justice est une continuation de cette lutte. Mais nous nous armons également  avec les moyens de faire exécuter le verdict de ce dernier procès en date, en bâtissant notre propre république de droit coutumier qui peut lutter et vaincre ces crimes contre l’humanité. Nous sommes engagés dans une guerre, une lutte à mort contre la tyrannie et l’assassinat de masse ; le premier pas pour résister à cette malfaisance, est de collectivement déclarer notre indépendance de leur système génocidaire de Londres, Rome, Pékin ou d’où que ce soit.

Si nous refusons d’honorer et d’apprendre de nos héros tombés comme William Combes, non seulement déshonorons-nous leur sacrifice pour nous, mais nous assurons à terme, notre propre destruction. Rappelez-vous : ramassez leur épée tombée et continuez le combat ; ne laissons pas les ténèbres avoir le dernier mot sur l’humanité.

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Stèle à la mémoire de William Combes, Vancouver

Meurtre_par_decret
« Meurtre par décret, le crime de génocide au Canada »
PDF en français, cliquez sur la couverture

1er Juillet 2021 : Fête du Canada avec un ordre d’expulsion des églises catholique, anglicane et unifiée des territoires de 9 nations amérindiennes !

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SCH

Communiqué du Tribunal Canadien contre le Génocide

Ordre d’expulsion et de bannissement des églises catholique, anglicane et unifiée du canada par les anciens des nations indigènes Squamish, Gitxsan, Nuu-Chah-Nulth, Secwepemc, Tsilhqot’in, Cree, Anishinaabeg, Mohawk-Kanien’keha:ka et Mi’kmaq

Le 1er juillet 2021

Nous invoquons par la présente le Grand Esprit et la Loi de la Terre de nos nations en expulsant et bannissant à tout jamais de nos territoires vos églises, leurs officiels et leurs clergés et en saisissant la richesse et les propriétés de vos églises en tant que dédommagements partiels pour les crimes contre l’humanité que vous avez commis contre nos peuples.

En tant qu’envahisseurs étrangers, vos églises ont mené une guerre génocidaire contre nous, ont volé nos terres et nos ressources, kidnappé, torturé et assassiné des générations de nos enfants, détruit nos cultures et maintenu un régime répressif, de trafic sexuel et de génocide sur nos nations avec vos complices dans le crime que sont le gouvernement du Canada, la couronne britannique et le Vatican.

A compter de ce jour, si vous et vos officiels n’obtempèrent pas ou refusent de reconnaître cet ordre, vous ferez face à une arrestation immédiate pour violation criminelle de propriété.

Nous commençons par la présente, la saisie pacifique et la réclamation de vos bâtiments sacerdotaux, de vos terres et autres propriétés et richesse, ce au nom de notre peuple et des membres de nos familles assassinés.

Fait le 1er juillet 2021 avec le Tribunal Canadien contre le Génocide et les citoyens souverains de la république du Kanata

Postée publiquement et inscrite dans les archives du tribunal de nos nations et de la communauté internationale en accord avec le verdict légal et la condamnation issue du Tribunal International de Droit Commun du 25 février 2013 dans l’affaire The People v. Joseph Ratzinger, Elizabeth Windsor et al,

http://murderbydecree.com/the-itccs-org-archive/ )

Contact canadiangenocidetribunal@protonmail.com

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 le 1er juillet 2021 ~

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5 textes pour comprendre et éradiquer le colonialisme

« Païens en terre promise, décoder la doctrine chrétienne de la découverte », Steven Newcomb, 2008

« Comprendre le système de l’oppression coloniale par mieux le démonter », Steven Newcomb

« Comprendre le système de l’oppression coloniale pour mieux le démonter », Peter d’Errico

« Effondrer le colonialisme », Résistance 71

« Nous sommes tous des colonisés ! », Résistance 71

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« Meurtre par décret, le crime de génocide au Canada »

Meurtre par décret : Ce que révèlent les ossements des enfants des charniers du Canada… Un appel au vivant (Kevin Annett)

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Lors de la crise et du siège d’Oka en territoire mohawk volé par le Québec en 1990, une ancienne du conseil des femmes disait ceci aux locaux venus aux nouvelles : « Regardez bien ce qui se passe ici, parce que quand ils en auront fini avec nous… ce sera votre tour ! »
Elle avait non seulement raison, mais nous y sommes, sans que l’état colonial n’en ait encore fini avec les natifs, mais nous y sommes, car la fausse pandémie du SRAS-CoV-2 de laboratoire est une guerre (biologique) déclenchée contre l’humanité, « ça se voit à l’œil nu » dirait le toujours excellent Croquignol de nos chers « Pieds Nickelés ».
Excellente analyse ci-dessous de Kevin Annett sur les nouveaux développements de l(affaire de Kamloops et du génocide dans les pensionnats pour enfants indigènes du Canada.

~ Résistance 71 ~

Ce que révèlent les ossements des enfants natifs amérindiens : une lamentation pour les morts et un appel aux vivants

Kevin Annett

Secrétaire exécutif pour le Canada su Tribunal International contre les Crimes de l’Eglise et de l’État (TICEE)

Juin 2021

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

J’ai appris l’existence des charniers d’enfants autochtones de Kamloops il y a 23 ans de la bouche d’un témoin oculaire qui aida à en enterrer un bon nombre. En juin 1998, il prit la parole dans un tribunal que j’avais organisé à Vancouver pour enquêter sur le génocide ayant eu lieu dans les pensionnats pour Indiens du Canada. Son nom était Jesse Jules. Jessie était un homme qui avait peur. Il avait été menacé par sa propre bande/tribu à Kamloops de ne pas témoigner sur ce qu’il savait et avait vu.

Ils m’ont dit que je serai expulsé de ma maison sur la réserve si jamais je mentionnais tous ces enfants morts.” déclara Jessie à notre panel de juges du tribunal. Mais malgré cette menace, il parla quand même.

Jessie nous a raconté comment ses compagnons élèves de Kamloops moururent de faim dans des cellules en sous-sol de l’école et furent forcés de dormir avec d’autres enfants mourant de tuberculose après qu’ils aient été rattrapés de leur fuite. Il cita les noms de prêtres catholiques comme le frère Murphy qui sodomisait des enfants avec une pique à bétail et frappa à mort un petit garçon nommé Arnold avec une matraque. Jessie vit aussi un autre prêtre défenestrer une petite fille nommée Patricia qui mourut dans sa chute. Il nous dessina même une petite carte des endroits où il avait enterré les enfants la nuit sur l’ordre des prêtres.

Il y avait beaucoup de tous ces petits corps”, nous a t’il dit. “Nous n’avions plus de place sous terre, alors ils ont commencé à brûler les corps dans la chaudière de l’école. Elle marchait 24/24 et 7/7. Ils y jetaient même les bébés des filles qu’ils mettaient enceintes pour se débarrasser de toute preuve. J’ai vu les nonnes le faire.” Le centre de Kamloops fut particulièrement une maison des horreurs, même de part les standards des pensionnats prévus à cet effet, c’est pour cela que tant d’efforts ont été faits par les coupables pour cacher coûte que coûte toutes ces atrocités. Pendant bien des années ce fut un centre d’expérimentation où les enfants indiens particulièrement rebelles étaient envoyés pour “traitement spécial”, ce incluant des tests forcés pour des médicaments, stérilisation et des études sur la tolérance à la douleur, pour analyser combien de torture le corps et l’esprit peuvent soutenir. Des générations de vaccins expérimentaux furent essayées sur des enfants indigènes à Kamloops par des laboratoires pharmaceutiques comme Pfizer, Bayer (NdT: branche successive de l’ex-IG Farben nazie) et Eli Lilly avec l’aide de l’église catholique et du gouvernement. La très vaste majorité des sujets de ces tests chimiques moururent.

Après que notre tribunal ait catalogué ces crimes immondes, à la mi-juin 1998, nous avons partagé les preuves avec le monde, incluant le témoignage de Jessie et ceux de 28 autres survivants ayant tous des histoires similaires à partager de leurs expériences à travers le pays de cet holocauste canadien qui a tué plus de 60 000 enfants indigènes sur une période de un siècle. Nous y avons inclus les archives des pensionnats indiens de Kamloops et autres à travers le pays, ceci démontrant un énorme taux de mortalité de plus de 50% durant plusieurs décennies ainsi que la preuve que la maladie était utilisée de manière routinière et délibérément inoculée aux enfants par le personnel des pensionnats, ainsi que des lettres confirmant la pratique de la stérilisation d’enfants indigènes par des médecins des églises, le tout financé par le gouvernement canadien.

Nous avons envoyé les preuves de ce génocide aux médias du monde, au gouvernement canadien, aux Nations-Unies et aux groupes aborigènes et conseils de bandes du Canada, incluant celui de Kamloops. Tous sans exception nous ont ignoré…

Les années passèrent et certains d’entre nous n’abandonnèrent jamais. Notre campagne de dénonciation de notre génocide domestique s’est développée jusqu’à ce qu’elle menace vraiment les assassins de l’église et de l’état alors que les actions en justice menées par les survivants augmentaient exponentiellement grâce à notre travail. En représailles, la GRC (police montée) et les élises catholique, anglicane et unifiée du Canada maculées de sang, commencèrent à nous attaquer, nous diffamant dans la presse et tuant  un par un nos témoins oculaires. Ils nettoyèrent même les charniers, scènes de crimes dans les endroits que nous avions identifiés, localisés et expressément nommés. (NdT : s’engageant ainsi dans une manœuvre de destructions de preuves et donc d’obstruction à la justice)

Comme une grosse chaudière incinérant les bébés, le Canada a fait tout ce qui était en son pouvoir pour se débarrasser des preuves, évidences et nettoyer l’ardoise de sa mémoire concernant l’assassinat de ces enfants. Et cette manœuvre de camouflage des faits continue aujourd’hui. Nous en avons été témoins pas plus tard que la semaine dernière encore, sur la scène de crime de Kamloops en Colombie Britannique.

La semaine dernière, les leaders de la communauté amérindienne de Kamloops ont soudain manifesté un intérêt pour leurs membres enterrés sur le site alors qu’ils ont ignoré le fait pendant des décennies. Le conseil de bande Tk’emlups, financé par l’état, a annoncé qu’il procédait à l’excavation d’un charnier de 215 enfants au sud de l’ancien pensionnat. En fait, tout ce qu’ils font c’est enfreindre la loi, ils sont en train d’interférer avec une scène de crime et de faire obstruction à la justice en détruisant des preuves sur le comment ces enfants sont morts. Alors naturellement, ils font cette opération rapidement et en secret, sans aucun plan de savoir la cause de la mort de ces enfants ou qui a causé leur mort et encore moins de déposer une plainte pour actions criminelles. Alors que ce site est une scène de crime, la police n’y est pas présente et médias et public sont interdits d’accès. Et comme la terre est “légalement” possession de la Couronne, cette subversion de justice est autorisée et est faite au nom de l’état canadien et de la reine d’Angleterre.

Pour couvrir leurs méfaits, les gens des relations publiques du conseil de bande utilisent les phrases politiquement correctes usuelles sur la justice et le souvenir. Ceci n’est qu’un écran de fumée pour faire diversion de leur destruction du charnier et des preuves légales, mais cela cache aussi le fait que pendant des décennies, le chef de Kamloops et le conseil ont activement caché le secret de ces assassinats de tant de leurs enfants.

Dès 1922, le gouvernement canadien fit un arrangement avec les chefs du conseil de bande en échange de bénéfices personnels. Ils rassembleraient les enfants de leurs tribus pour les délivrer aux camps de la mort qu’étaient les pensionnats et les hôpitaux. Les chefs furent aussi d’accord pour traquer les enfants fugitifs et d’enterrer ceux qui mourraient en secret. N’est-ce pas merveilleux que ce soit toujours les familles de ces chefs qui posent aujourd’hui comme étant les bons samaritains ? Ce genre d’arrangement avec les élites natives n’a rien d’une nouveauté au Canada, ceci est même un des piliers faisant que notre génocide domestique est demeuré si longtemps caché et oublié et qu’il continue aujourd’hui même. Mais un arrangement particulier de l’intérieur eut lieu en 1996, qui assura que les chefs de la côte ouest du Canada et leurs conseils (mandatés par l’état fédéral) échappent à l’obligation de mentionner les enfants morts des pensionnats et les charniers affiliés.

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Le 10 avril de cette année là, à Port Albeni (CB), les leaders des trois églises coupables eurent une réunion avec les chefs financés par l’état. L’arrangement offert était que les églises paieraient des compensations financières aux survivants des pensionnats pour des “abus physiques et sexuels” limités pourvu que les chefs ne soutiennent en rien les enquêtes sur les morts et les enfouissements des cadavres dans les écoles. Les chefs acceptèrent cette offre de Judas et leur silence fut ainsi acheté.

Cet accord privé se rompit au fil des ans alors que notre campagne forçait cette petite affaire des corps d’enfants enterrés à la surface et que le crime ne pouvait plus être nié : spécifiquement il y a deux ans, lorsque Justin Trudeau a admis publiquement qu’un génocide s’était produit au Canada. A ce point, sous le droit international, Trudeau aurait dû être traîné devant un tribunal pour crimes contre l’humanité, avec ses complices conspirateurs des églises, de la police (GRC) et des conseils de bandes indigènes. Au lieu de cela, la communauté internationale a fermé les yeux sur l’holocauste canadien et n’a pas appliqué sa propre convention sur le génocide. Ceci libéra Trudeau pour gratifier la même assurance et indemnisation légale aux chefs autochtones que les églises avaient reçu à l’été 2008 comme part des “excuses” risibles et pathétiques du gouvernement. Le problème des enfants enterrés pouvait alors être tranquillement pirouetté et contrôlé pour ses dégâts collatéraux, comme cela est maintenant fait à Kamloops.

Ainsi donc, copiant leurs associés dans le crime de l’église et de l’état, l’excavation des restes des corps des enfants par le conseil de bande des Tk’emlumps est une violation du droit international qui dit que les participants d’un crime contre l’humanité ne peuvent pas enquêter sur leurs propres crimes. L’excavation de Kamloops n’est rien d’autre qu’une petite version de cette énorme obstruction et entrave a la justice que le Canada a nommé bien mal à propos la “Commission Vérité et Réconciliation” ou CVR. La loi et le droit sont lettres mortes et les assassins s’exonèrent officiellement une fois de plus de leur crime. Ce fait si important semble avoir échappé à tous ceux qui applaudissent l’excavation du charnier.

Comme dans une mauvaise comédie, tous les salopards se précipitent maintenant pour exploiter cette chance d’échapper à la justice et de se grandir et faire les beaux dans le processus. Cette semaine dans la presse, le médecin légiste de la Colombie Britannique a annoncé qu’il allait se rendre sur place et allait travailler étroitement avec le conseil de bande Tk’emlups afin “d’enquêter” sur les restes des enfants, comme si cela était une bonne chose. Cela ne l’est évidement pas car le légiste de la CB possède un très long et sordide historique d’avoir délivré de faux certificats pour cacher la véritable cause des décès de nombreux Indiens assassinés.

Mon ami personnel William Combes a subi un tel sort aux mains du bureau de la médecine légale de la province. Après avoir enduré des années de sodomie, de torture sur chevalet et de chocs électriques dans le pensionnat de Kamloops, William assista à l’enlèvement de 10 enfants de l’institution par la reine Elisabeth II d’Angleterre le 10 octobre 1964. Juste avant qu’il ne témoigne devant un grand jury citoyen en février 2011, William a été tué à l’arsenic à l’hôpital catholique St Paul de Vancouver.

Le bureau légiste a affirmé que la mort de William était due a une tuberculose méningique. Mais l’infirmère en attendance Chloe Kirker a déclaré sous serment que William ne présentait aucun symptômes de la maladie, mais plutôt ceux de l’empoisonnemement à l’arsenic : gonflement du visage et noirceur des ongles. Le simple fait que le bureau légiste se pointe à Kamloops est un signe qu’une mise en place d’une couverture officielle de l’histoire est en train de se produire. Vous pouvez être sûrs que toute preuve incriminatoire qui pourrait être trouvée sur ces petits ossements seras purgée aussi rapidement que l’ont été leurs vies.

Toute cette pathétique histoire me rappelle une scène du film “Mississippi Burning” (Alan Parker, 1988), où trois militants pour les droits civiques sont assassinés par des membres du Ku Klux Klan et jetés dans un marais. Mais lorsque leurs corps sont découverts, ce sont les membres du bureau du Sheriff et les juges locaux, tous membres du Ku Klux Klan, qui s’occupent des cadavres, des autopsies et donnent une version officielle des faits qui empêche quiconque d’aller en prison. Tous les habitants de la localité et la presse sont satisfaits que justice ait été faite !

A cet égard, ce ne sont pas seulement les complices aborigènes du tueur en série psychopathe appelé le Canada Chrétien qui font mine d’être des amis des innocents massacrés ; mais également le reste du monde et ses médias. Soudainement, les charniers des pensionnats pour Indiens canadiens sont devenues la une des médias du New York Times, de la BBC et du China’s Peoples’ Daily, mais où étaient-ils donc tous en cet été de 1998 après que notre tribunal ait en premier lieu apporté cette nouvelle et en novembre 2011 lorsque notre campagne de recherche découvrit un charnier dont les ossements furent positivement identifiés dans le pensionnat pour enfants mohawks de Brantford en Ontario ?

Nous savons parfaitement que cette mascarade de Kamloops n’est pas seulement une autre de ces sordides couvertures des faits. C’est la méthodologie de tout tueur psycho en série qui détient le pouvoir. D’abord, ils torturent et tuent leurs victimes pour le gain ou l’amusement, puis ils enterrent les cadavres secrètement ainsi que leur mémoire et seulement bien après alors que la vérité émerge et qu’ils peuvent le faire en sécurité, les assassinés sont déterrés par leurs assassins qui versent quelques larmes de crocodile et affirment que tout cela ne fut qu’un regrettable accident, un chapitre sombre qui peut d’une certaine manière être cicatrisé et réconcilié.

Cette farce ultimement tient du pouvoir. La façon dont un petit groupe possède le pouvoir de contrôler la grande masse. Les assassins sur leurs trônes doivent continuellement prouver qu’ils peuvent assassiner quiconque et ne pas être inquiétés, puis “noblesse oblige” émettent des “excuses” insultantes pour prétendre que les choses sont maintenant différentes. Ce grand mensonge n’est pas seulement une façon de s’auto-indemniser, mais aussi de rire à la face de leurs victimes et de maintenir leur descendance à leur place.

Nous ne connaissons que trop bien l’agenda des criminels au pouvoir parce qu’il ne fait que se répéter : les mêmes schémas assassins de l’église et de l’état pour tuer, cacher et répéter. Et pourtant, paradoxalement, la réouverture des charniers de ceux qu’ils ont tenté si fort d’effacer est aussi un acte désespéré d’auto-destructon ; un renversement de situation sur eux-mêmes, comme lors d’un exorcisme où l’entité possédante est forcée de se nommer et par là même de perdre son pouvoir.

Avec tout leur pouvoir, l’église et l’état canadiens ont été forcés de répondre à notre initiative et aux problèmes que notre campagne soulevait ce, dès 1995. Depuis, nous avons fait ce que conseille Sun Tzu dans son “Art de la guerre” en déterminant d’abord le terrain de la bataille selon nos propres termes et non pas selon ceux de nos adversaires. Nous avons définies les affaires et avons donc gagné le combat avant même qu’il ne commence alors même que nous faisions face à un formidable adversaire. Pendant plus de deux décennies nous avons décrit l’affaire de ces pensionnats pour jeunes indiens comme étant un acte de génocide et de charniers et non pas “d’abus” isolés et de compensations monétaires et maintenant, malgré tout leur poids, les assassins ont du faire de même.

Peu importe combien le Canada cherche à minimiser l’assassinat de masse d’enfants, il ne peut plus nier le crime et sa culpabilité collective. Le masque est tombé et la nature meurtrière de l’affaire se tient à la vue de toutes et tous.

En réalité, les assassins de l’église et de l’état furent exposés il y a des années. Début 2013, un tribunal de droit commun à Bruxelles, établi lors de notre campagne, a condamné le Canada, ses églises et leurs sponsors de Londres et de Rome pour crimes contre l’humanité et a condamné leurs leaders à des peines de prison, forçant même le pape Benoït XVI à quitter ses fonctions. Tout Canadien est donc requis par ce précédent et par le droit international de démettre le système qui a massacré des nations entières de peuples indigènes originels, en ne payant plus leurs impôts, en ne votant plus et n’obéissant plus à ses lois iniques.

L’imposition de la dictature étatique sanitaire COVID19 par le même système qui a commis le massacre des enfants de Kamloops a rendu notre non-coopération avec la malfaisance, notre désobéissance civile, encore plus urgentes. Car la même agence qu’est Health Canada qui force ce soi-disant vaccin anti-coronavirus dans nos bras a utilisé les enfants de Kamloops comme des rats de laboratoires et les a tués en masse. Qui, sain de corps et d’esprit, permettrait à ces meurtriers médicaux de planter une aiguille dans nos bras et celui de nos enfants ?…

Les fosses des enfants de Kamloops révèlent au grand jour la criminalité de notre société, du gouvernement canadien, des églises et de leurs complices corrompus aborigènes. Mais ces fosses communes sont aussi un miroir de nous-mêmes et du futur qui pourrait bien nous attendre. Car nous avons tous été les accessoires du pire crime et du plus grand maquillage des faits de l’histoire canadienne ; accessoires au travers de nos impôts, de nos pratiques religieuses au sein des églises (catholique, anglicane ou unifiée du canada), de notre ignorance volontaire de ces camps de la mort se tenant dans notre propre jardin et de notre volonté de regarder de l’autre côté et de croire ce que nous raconte ces assassins du pouvoir en place. Lorsque nous faisons nôtre cette triste et sombre vérité et refusons de participer plus avant dans cette conspiration criminelle qui porte le nom de “Canada”, nous avons fait le premier pas menant hors de l’ombre.

Et pourtant, il n’y a pas de rédemption bon marché pour quiconque d’entre nous. Nous pouvons changer seulement en prenant d’abord le risque du sacrifice de la sécurité que nous avons gagnée des faits du génocide, de la torture et de la mort de ces petits enfants, qui furent sacrifiés en notre nom.

Les Canadiens sont sous le coup d’un jugement imposé par les conséquences de leur complicité à un crime de masse. Nous pouvons nier tant que nous le voulons notre véritable héritage et notre histoire, nous ne pouvons pas échapper à leurs résultats. La tyrannie et la mort que nous avons imposées sur les autres produisent maintenant leur effet boomerang comme cela se doit de l’être avant de voir la vérité. Si nous voulons nous survivre, nous devons finalement comprendre et agir sur la compréhension qu’il n’y a pas de réponse ni de rédemption pour aucun de nous au sein de ce statu quo de corruption impardonnable. Il est plus que temps pour les vivants de quitter Sodome et ses rites de sacrifices d’enfants à l’adoration de Moloch.

Nous pouvons commencer dès aujourd’hui en reconnaissant la vérité du camp de la mort de Kamloops et la véritable histoire de ce système qui l’a créé afin de mettre un terme à cette toute dernière obscénité du mensonge et du maquillage par les criminels eux-mêmes.Des ordres de désobéissance ont été émis et seront mis en application contre ceux détruisant les fosses communes de ces enfants. Nous incitons les gens à venir à Kamloops et à se joindre à notre témoignage et notre protestation.

Mais plus important, nous en appelons à votre action, où que vous soyez, pour renforcer le verdict qui a démis les églises catholique, anglicane et unifiée du canada. Leur propriété et biens doivent être saisis légalement en guise de réparation de leurs atrocités contre ces enfants. Les anciens traditionnels de la nation Squamish l’ont fait à Vancouver en mars 2008 lorsque Siem Kiapilano a fait expulser légalement ces églises de leur territoire. Le reste d’entre nous ne peut pas faire moins si nos paroles doivent devenir plus que des mots. Au bout du compte, nous avons appris que le pouvoir d’arrêter le mal et de défendre les innocents est de fait, entre nos mains, mais seulement après nous être retrouvés, formez le champ de bataille et refusez les mensonges et la stratégie de l’adversaire. Les évènements de Kamloops en ce moment sont le résultats d’un gigantesque exorcisme de cet adversaire, exorcisme que certains d’entre nous commencèrent en 1995 et qui a été perçu aussi loin qu’à Rome (Vatican).

Sortez de ce monde en effondrement tant que vous le pouvez encore, à moins que vous aussi ne soyez hypnotisés par le charnier qui est planifié pour l’humanité par cette même obscure et mortifère puissance et pouvoir qui a massacré ces enfants et les a enfoui massivement sous terre sans aucune pitié.

www.murderbydecree.comhttps://youtu.be/mttk66J4_wI

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Lectures complémentaires :

Kevin Annett sur Résistance 71

« Meurtre par décret, le crime de génocide au Canada », contre-rapport du TICEE à la mascarade de la CVR du Canada, version PDF

« Le bouclier du lanceur d’alerte » Kevin Annett, 2016

Notre page : « Meurtre par décret, le crime de génocide au Canada »

MPD1
… pas « canadiens », mais des nations originelles »

ITCCS-TICEE

Dans le sillage macabre du pensionnat de Kamloops : Charniers d’enfants indigènes au Canada, le génocide passé et présent

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ITCCS-TICEE

International Media Advisory

Nouvelles importantes du Tribunal International contre les Crimes de l’Église et de l’État (TICEE / ITCCS) 

– Kevin Annett, Canadian Field Secretary

Toujours plus de charniers d’enfants natifs amérindiens sont découverts dans des anciennes écoles / pensionnats et hôpitaux pour Indiens — Les sites des  “fosses communes” actuelles sont aussi nommées dans un rapport spécial que le TICEE a envoyé à l’ONU — Un effort international converge vers l’accusation du Canada pour crimes contre l’humanité et sa mise en procès pour crimes de guerre ainsi que pour des excavations indépendantes des charniers à travers tout le Canada.

Jeudi 3 juin 2021

https://youtu.be/_gMCQ8ju3k0

Vancouver et New York City:

Un rapport spécial a été envoyé aujourd’hui aux Nations-Unies identifiant les endroits précis de 29 charniers différents dans des anciens pensionnats pour enfants Indiens à travers le Canada. La rapport a été présenté par Kevin Annett, secrétaire exécutif de terrain canadien du Tribunal International contre les Crimes de l’Église et de l’État (TICEE)

Le rapport inclut une liste précise et actuelle des sites de charniers et de fosses communes contenant les restes de personnes aborigènes et autres assassinés par la police, le crime organisé, le gouvernement et des agences étrangères.

Dans sa déclaration de presse aujourd’hui, Annett a dit :

“Après des recherches bien douloureuses qui ont pris des années, nous avons documenté une continuité de génocide à travers le Canada, qui n’est pas restreint à l’ère des pensionnats pour Indiens, mais qui continue de nos jours. Dans certains cas, des charniers des enfants / élèves incluent les restes de personnes aborigènes qui ont été récemment assassinées, ce particulièrement sur la côte ouest canadienne (NdT : province de Colombie Britannique). La même alliance meurtrière de l’église, de l’état et des entreprises qui a éliminé quelques 60 000 enfants natifs pensionnaires des écoles spécialisées, continue de déposséder et de tuer des personnes indigènes, spécifiquement en Colombie Britannique.”

Le rapport du TICEE identifie 14 charniers dans des anciens pensionnats et hôpitaux pour Indiens de Colombie Britannique, 4 dans la province d’Alberta, 3 dans le Manitoba, 7 en Ontario et 1 au Québec, avec une possibilité de faits similaires encore sous examen sur le site de l’école de Shubenacadie en Nouvelle-Ecosse (côte Est canadienne). Ces sites furent identifiés depuis des documents d’archives, les témoignages de première main de témoins occulaires et par des recherches de terrain effectuées par des équipes médico-légales. Une liste complète de ces sites se trouve en appendix (NdT: voir le PDF joint)

Le rapport liste également 6 endroits en Colombie Britannique où des restes contemporains de personnes indigènes ont été enfouis après de probables crimes impliquant des forces extra-judiciaires domestiques et étrangères. Deux de ces sites se situent sur des réserves indiennes financées par l’état.

En action commune, des groupes des Droits de l’Homme et des délégués de l’Union Européenne ont contacté le TICEE et des nations indigènes souveraines avec une offre d’aide pour mettre en place un procès pour crimes de guerre canadiens et de pratiquer des excavations indépendantes de ces charniers à travers le Canada. Leur offre inclut l’envoi de gardiens de la paix et de spécialistes d’analyse médico-légale afin d’assure à la fis la sécurité et la précision des recherches excavatrices et du procès à suivre.

“Nous accueillons cette proposition à bras ouverts”, a dit Kevin Annett ce jour.

“Le fiasco actuel de Kamloops où des agents de la couronne sont en train de détruire de manière si ‘amateure’ une scène de crime, montre pourquoi nous avons besoin d’un soutien et d’une supervision internationale. Le gouvernement canadien et les églises catholique, anglicane et unifiée du Canada, qui ont assassiné tous ces enfants sont interdits par le droit international d’enquêter sur leur propre crime ou de définir et de façonner le narratif. Ils sont les accusés se défendant d’un crime dans ce cas. Un tribunal indépendant avec le pouvoir de sommer à comparaître, d’arrêter, de juger et de condamner les perpétrateurs d’un génocide passé et présent au Canada est la seule solution pour aller de l’avant.”

Le TICEE et ses affiliés planifient une série de forums publics, de manifestations at autres actions idoines pour mettre en place le fondement d’un procès pour les crimes de guerre canadiens. Nous accueillons individus et organisations pour endorser et travailler avec un tel tribunal et d’aider dans nos recherches et nos excavations des charniers en cours.

Pour plus d’information, contactez : itccsoffice@protonmail.com et Kevin Annett à angelfire101@protonmail.com . 

For background see www.murderbydecree.com and listen every Sunday to news and updates at 3 pm pacific, 6 pm eastern on www.bbsradio.com/herewestand .

Issued Thursday, June 3, 2021 by the Executive of the International Tribunal of Crimes of Church and State – Brussels, New York, Vancouver

https://youtu.be/_gMCQ8ju3k0

Le document complet en anglais avec les appendices (PDF) :

ITCCS_Media AdvisoryITCCS_Media Advisory

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Lectures complémentaires :

Kevin Annett sur Résistance 71

« Meurtre par décret, le crime de génocide au Canada »

Kevin Annett : « Le bouclier du lanceur d’alerte » (PDF)

SCH

Abattre le colonialisme: le Canada entité entrepreneuriale coloniale de la City de Londres et génocide continu (MNN)

Posted in actualité, altermondialisme, canada USA états coloniaux, colonialisme, France et colonialisme, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, militantisme alternatif, néo-libéralisme et paupérisation, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, politique et social, résistance politique, société des sociétés, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , on 24 mars 2019 by Résistance 71


La Grande Loi de la Paix du continent américain

 

La partie de poker du Canada

 

Mohawk Nation News

 

15 mars 2019

 

url de l’article original:

http://mohawknationnews.com/blog/2019/03/16/canadas-card-game/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Le coup de poker du Canada a explosé en plein vol ! Le Canada est une dictature fasciste gérée par un petite groupe de l’élite criminelle. Le Canada est en fait une entreprises coloniale privée géré comme toute autre entreprise, simplement le Privy Council (NdT: conseil privée de la reine d’Angleterre qui décide et/ou donne son aval sur tout) en est le conseil d’administration, qui supervise ceux qui en font fonctionner les rouages. Leur fonction essentielle étant de perpétrer cette illusion de liberté tout en faisant tout pour augmenter les dividendes versés aux actionnaires de l’entreprise. Ces actionnaires sont la “Couronne” (NdT: la City de Londres) et la “couronne” est le Vatican. Le Canada a montré sa main lorsque le Privy Council est sorti de derrière le rideau pour montrer son rôle véritable, celui de diriger les officiants de l’entreprise. Les députés sont les abeilles ouvrières dont le boulot consiste à maintenir l’illusion de liberté et de “démocratie” sur l’ensemble des gens. Tout système pyramidal est géré comme votre loge maçonnique locale, suivant une formule de grille de contrôle pyramidale où chacun ne sait que le strict minimum permettant le fonctionnement et le cloisonnement du système.

Quelques membres du Privy Council représentant les actionnaires de l’élite de la Couronne sont sortis de l’ombre, des gens comme Michael Warwick, Keith Lynch [PCO, SNC], Frank Labucci {ancien juge de a Cour Suprême), David Lametti, Joe Wild de PCO et des Affaires Indiennes. Le public canadien devrait demander qui sont ces personnes non-élues et devraient aussi se demander si le peuple a besoin de ce Privy Council ? Seuls les actionnaires de la City de Londres en ont besoin !

Les hauts-fonctionnaires de l’entreprise coloniale sont: le premier ministre est le PDG, le leader de l’opposition le vice-président et le ministre des finances en est le trésorier.

Le contraire absolu du fascisme corporatiste est Kaianerekowa, la Grande Loi de la Paix.

Nous ne pourrons connaître la paix dans le monde que lorsque la dictature du 51% du système entrepreneurial étatique sera connu pour ce qu’il est: une mascarade de démocratie et sera éliminé. Quand les esclaves continuent de voter pour le système, le 1% (NdT: en fait le 0,0001%) continuera de tout posséder et de tout gérer à sa convenance.

Quand ceci prendra fin , alors la guerre prendra fin et le monde connaîtra la paix.

La solution pour éliminer le corporatisme entrepreneurial (colonial) est d’éliminer la clause de non-responsabilité des actionnaires et de fait les rendre responsables de tous les crimes commis envers la Nature par leur entreprise. La première question qui se pose dans toute consultation avec les peuples natifs originels du continent est celle-ci: “Nous voulons la liste complète des actionnaires de l’entreprise. Nous voulons savoir à quelles familles nous avons à faire, quelles corporations/entreprises font des affaires et du commerce sur nos terres ? Elles sont ici pour nous tuer et pour utiliser, piller nos terres et nos ressources afin de faire fonctionner leur machine de guerre autour du monde.”

Si les Canadiens arrêtaient de voter pour ce système inique et demandait au lieu de cela un referendum constitutionnel, ils pourraient alors célébrer leur émancipation de l’esclavage. (NdT: pourvu que ce sit hors système, l’État et la société marchande doivent être mise à bas !…)

Le Canada est coupable du plus grand crime humanitaire de l’histoire. Le Canada est une dictature fasciste qui est couramment dans le processus d’exterminer Onkwehonweh (peuples natifs) afin de forcer de manière illégale sa juridiction sur l’Île de la Grande Tortue et le monde. Le Canada vient juste de montrer ses cartes.

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Six textes fondamentaux pour nous aider à  y parvenir, ensemble, à  lire, relire et diffuser sans aucune modération:

Et…

Kaianerekowa la Grande Loi de la Paix

Païens en Terre Promise, décoder la doctrine Chrétienne de la Découverte

Meurtre par Décret, le Crime de Génocide au Canada

Aimé Césaire: Discours sur le Colonialisme

Frantz Fanon: Peau Noire Masques Blancs

Comprendre le système légal colonial pour mieux le démonter avec:
– Peter d’Errico
– Steven Newcomb

Effondrer le colonialisme (Résistance 71 )

James C. Scott:

– L’art de ne pas être gouverné
– Contre le Grain, Histoire Profonde des Premiers États

 


1492-2019… continuité génocidaire

Résistance au colonialisme: Justin Trudeau représentant de l’entreprise coloniale appelée « Canada » accroché en Colombie Britannique… (Mohawk Nation News)

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Gilets Jaunes !… Réfléchissons à ceci car leur lutte est la notre et notre lutte est la leur, nous sommes tous inter-connectés et faisons tous partie d’un vaste réseau planétaire de résistance et de rébellion contre l’ordre anti-naturel dictatorial des choses. Les Gilets Jaunes SONT LES POPULATIONS NATIVES OPPRIMEES de la terre de France. Le premier ministre canadien est l’intendant collecteur pour la « couronne » comme Macron est l’intentant collecteur pour l’oligarchie (elle aussi affiliée à la « couronne » de la City de Londres car le CAC40 est une succursale de La City…). Trudeau discute et se fait accrocher par la résistance anti-coloniale, ce qui ne risque pas d’arriver à Micronus 1er qui refuse le débat public et fait dans son froc.

La fin est proche pour l’oligarchie ainsi que pour l’État, cette entité artificielle de la division et de l’oppression/exploitation, aidons les à disparaître, c’est une mesure de salubrité publique…

~ Résistance 71 ~

 

Loi naturelle, loi de la terre…

 

La Colombie Britannique avant l’établissement colonial

 

Mohawk Nation News

 

15 janvier 2019

 

url de l’article:

http://mohawknationnews.com/blog/2019/01/15/b-c-before-colonial-settlerism/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Nous retournerons en l’état (politique) des choses telles qu’elles étaient juste avant l’arrivée des chrétiens (européens) sur l’Île de la Grande Tortue et vers un monde durable ayant la reconnaissance et le respect de toute vie dans nos relations avec notre terre-mère.

A Kamloops en Colombie Britannique (NdT: côte ouest canadienne), l’envahisseur immigrant et premier ministre de l’entité coloniale, Justin Trudeau, a admis que “nous avons une longue et terrible histoire”. Toute vie originelle sur l’Île de la Grande Tortue vivra selon les préceptes de Kaianerekowa (grande Loi de la Paix) et de Teiohateh (wampum deux rangées), toutes deux fondées sur le pouvoir de nos esprits. L’entreprise coloniale illégale connue sous le nom de “Canada” n’existera plus ; sont déclarés nuls et non avenus tout ce qui est connecté avec la colonie du Canada aussi insignifiant soit-il tels que la loi sur les Indiens (Indian Act), les conseils de bandes, les lois sur les terres indiennes de 1924, tus les tribunaux coloniaux en résidence sur l’Île de la Grande Tortue, la monnaie de singe du dollar, les camps de prisonniers de guerre appelés “réserves”, les pensionnats pour Indiens, le christianisme, les traités, les lois d’immigration et les immigrants, ce pur crottin de cheval appelé “constitution du Canada”, qui ne fut jamais ratifiée par le peuple canadien, qui présume être au-dessus de nous, tous les titres de “propriété” de la “couronne” et ce depuis le début, etc…

Note de R71: La vidéo de la conversation avec J. Trudeau est inclue dans l’article dont le lien figure ci-dessous…

https://www.kamloopsthisweek.com/news/trudeau-takes-questions-handles-outbursts-at-kamloops-town-hall-meeting-1.23589598

A Kamloops en CB le 9 janvier 2019, le premier ministre Justin Trudeau plaida coupable de tous les crimes d Canada contre la vie sur l’Île de la Grande Tortue. Il sera tenu responsable de ses paroles. Ceux qui ne suivront pas Kaianerekowa et Teiohateh devront quitter l’Île de la Grande Tortue. Nous les peuples natifs pouvons maintenant exercer nos devoirs et nos responsabilités comme elles furent déterminées par la nature/création. Justin Trudeau n’a aucun pouvoir de donner l’auto-détermination à quiconque. Il admet sans ambages que le Canada a violé Kaianerekowa et Teiohateh.

Trudeau veut 1 million de nouveaux immigrants au Canada. Chaque immigrant doit passer un test administré par le véritable peuple natif naturel de l’endroit. Nous déciderons qui vient sur nos territoires. Ceux qui ne connaissent pas et ne s’engagent pas personnellement à suivre Kaianerekowa et Teiohateh ne peuvent pas rester ici. Le premier ministre Justin Trudeau a fait le commentaire suivant à la réunion de la mairie de Kamloops en Colombie Britannique, le 9 janvier 2019 (dans l’enregisterement entre 45:43 et 51:29)

Note de R71: entre crochets et en italique sont les commentaires de MNN sur les réponses de Trudeau…

Premier Ministre: “Oui, vous avec le foulard rayé, oui”.

Question: “Hello, mon nom est Tilly. Je viens de la nation Stl’atl’lmx et je viens ici avec mes prières et avec mes ancêtres et aujourd’hui je veux vous demander ce que vous allez faire pour arrêter l’oppression et la constante mise de nos peuples sous le joug de la colonisation ? Quand allez-vous nous rendre nos droits ? Quand allez-vous commencer à vous intéresser de qui nous sommes et cesser de nous voir seulement en rapport avec nos terres ?”

Réponse du premier ministre: “Merci de votre question, Tilly. Le Canada a une longue et terrible histoire en regard des peuples indigènes. Nous avons échoué de manière consistante en tant que pays envers notre parole initiale donnée et dans l’intention même des traités. Nous n’avons pas traité les peuples indigènes comme des partenaires et comme les gardiens, les “stewards” de cette terre. Nous les avons marginalisés et nous sommes comportés de manière coloniale paternaliste manquant sévèrement de respect envers les peuples natifs, premiers et gardiens de la terre. Nous avons beaucoup à nous excuser et beaucoup à travailler dans le futur pour gagner le respect mutuel.”

[Là réside l’admission de culpabilité faite par Trudeau..]

“Okay, Hier après-midi donc, j’ai eu l’opportunité de m’assoir à Ottawa avec les leaders des nations premières agissant sous les traités modernes d’auto-gouvernement. Des nations qui sont sorties de la relique coloniale qu’est la loi sur les Indiens (Indian Act) 

[Ces “leaders” sont des acteurs indiens coloniaux payés qui parlent pour le Canada mais ne peuvent en aucun cas parler pour les peuples natifs et originaux de l’Île de la Grande Tortue. Les décisions légitimes doivent être prises par chaque natif sur l’Île de la Grande Tortue.]. Et nous travaillons avec eux sur un auto-gouvernement complet et nous travaillons avec eux de manière à ce qu’ils puissent leurs propres décisions au sujet de leur terre, sur le comment ils s’occupent de leur peuple, comment ils les servent, comment ils vont de l’avant de manière responsable qui soit leur choix et voilà pourquoi nous travaillons sur deux niveaux concernant ce problème…

[Ici, Trudeau soliloque car ces gens sont ses sous-fifres payés pour la sale besogne. Leur plan est de balkaniser le peuple natif de l’ouest en créant un conflit sans fin entre nous…]

(Ici il y a une réponde du public) Le premier ministre dit: 

“Je comprends bien. J’essaie de répondre à sa question, ai-je le droit de répondre à sa question ? Madame ? Merci… Donc Tilly, voici les deux niveaux sur lesquels nous travaillons: 

1- Les services indigènes et 

2- les relations indigènes. 

Sur le sujet des relations, nous savons que nous devons sortir de sous cette loi sur les Indiens (Indian Act).

[Nous allons retourner à avant le 25 octobre 1924, quand nous contrôlions toute la terre. On va commencer par çà…]

Nous devons aller vers le fait que vous puissiez décider et être en contrôle de vos communautés, en contrôle de vos territoires, en contrôle de votre futur, en contrôle de nouveau de vos enfants, en contrôle de vos destinées qui vous été retirées au gré des siècles et des générations.

[Il admet le crime et sera condamné !]

Et voilà la tâche, cela a pris des décennies et des siècles pour briser cette relation. Cela prendra du temps pour l’améliorer, mais nous faisons de gros progrès maintenant en ce qui concerne l’auto-gouvernance, les nouvelles relations, en soutien de tout ce qui bouge dans la bonne direction.

[Le génocide peut s’arrêter immédiatement lorsque les femmes prennent leur place en tant que kanistensera (conseil des mères) parmi nos peuples, protégées par les hommes. ] 

De l’autre côté, il y a la question des services. Il y a toujours beaucoup trop de communautés indigènes dans ce pays qui existent sous de mauvais conseils, qui n’ont pas d’écoles, pas de parité en terme financier de ce que nous investissons pour la jeunesse des communautés non-indigènes en regard des communautés indigènes…”

[Il admet ici que le Canada a perpétré tous ces crimes. Arrêtez le génocide et le vol des terres et des ressources cesseront en un instant lorsque vous nous laisserez enfin tranquilles. La nouvelle donne de l’entreprise coloniale du Canada est de transformer nos communautés en des municipalités et de faire des peuples originaux placés ici par la Nature, des serfs contribuables au bénéfice de la corporation coloniale charognarde du Canada. Le nouveau contrat proposé est appelé “L’accord d’encadrement”, le “Framework Agreement” et se trouve en débat en ce moment à la chambre commune (parlement). Ils n’ont absolument aucune intention d’honorer Teiohateh, le wampum deux rangées, ni Kaianerekowa, ni le traité de paix de Montréal de 1701.]

(Déclaration de Tilly…): 

“… Vous profitez de tout ce qui résulte de notre oppression et de notre inconfort.”

Premier Ministre: 

“Non pas du tout Tilly. Je suis prêt à entrer en partenariat avec vous pour construire le futur. Et c’est ce que nous avons fait ces trois dernières années en renouvelant cette relation… (intervention inaudible de Tilly…) Je peux comprendre votre impatience…”

[Cette nouvelle relation est de faire traverser les terres natives par l’oléoduc et de violer et de piller notre mère.]

Déclaration de Tilly: :

“… Pourquoi viennent-ils nous confronter ? Pourquoi ne mettez-vous pas ces policiers au travail pour nous protéger ? Vous protégez un sale oléoduc, ceci n’est en rien honorable… (inaudible)”

[La GRC a arrêté des gens du peuple Wetsuweten et pas les envahisseurs illégaux de l’oléoduc, pas loin géographiquement de la tristement célèbre route des larmes. Note de R71: la fameuse route en CB où beaucoup de femmes autochtones disparaissent]. 

Premier ministre: 

“Je comprends votre colère et la passion qui se dégagent de cette affaire de protéger vos terres ; ceci doit absolument être entendu. Je le respecte et le comprends.

 [Le verdict du tribunal dans l’affaire de Coastal GasLink Pipelines v. Huson dit que nous ne fûmes pas entendus…]. Je sais aussi qu’un certain nombre de leaders natifs ont soutenu et ont travaillé à ce projet d’oléoduc…”

[Les conseils de bandes sous l’Indian Act et les organisations “indiennes” nationales sont des systèmes fonctionnant à la majorité des 51%, comme leurs maîtres coloniaux. Une petite poignée d’Indiens votent et faussement parlent en notre nom. Note de R71: la vaste majorité des natifs ne reconnait pas ces “conseils de bandes” ou de “tribus -aux USA- car ils sont en dehors du système de gouvernance traditionnel que les états coloniaux eux, refusent de reconnaître pour les remplacer par les foies jaunes à leur solde… d’où la réflexion de Tilly ci-dessous.]

[Tilly: “Ce sont des vendus”] . . . .

Premier ministre; 

“Maintenant la question est que ce n’est pas au gouvernement fédéral de  décider qui va parler pour vous. Ce n’est pas mon boulot. Mon boulot est d’essayer et de travailler avec tout le monde, de travailler avec vous tous pour s’assurer que vous retrouviez le contrôle de vos terres, de votre futur, de votre destinée. Et c’est sur ce partenariat que nous travaillons et c’est difficile, très difficile.”

[Ce ne sont que les paroles d’un criminel condamné appelé Canada. Le gouvernement de la Colombie Britannique a fourni les permis et autorisations pour décimer les loups qui sont les gardiens naturels de la forêt pour la sécurité des ouvriers du pipeline/oléoduc…]

[Déclaration de Tilly]:

“… Vous n’avez pas la permission de vous trouver là et de dire que cette personne sera le leader et parlera au nom de cette nation… Vous prenez l’affaire par le mauvais bout. Venez sur cette terre et respectez nous.”

Premier ministre: 

“Okay. Merci beaucoup. Merci pour vos questions. Merci de partager tout ça. Je comprends très bien votre passion et votre colère. Je les reconnais et je vous dis que nous allons travailler ensemble pur résoudre ces problèmes. Je peux comprendre votre impatience s’il en est. Je peux comprendre votre frustration. Mais dans le même temps, je désire parler des indigènes… okay… j’écoute.”

[Ceci est sa version de fuddle duddle,. Note de R71: allusion à l’affaire du père de JT, Pierre Trudeau qui aurait en 1971 dit au parlement canadien à un membre de l’opposition “Fuck you !” et avait démenti en invoquant avoir dit:“fuddle duddle”…]

[commentaires inaudibles de Tilly]

Tilly: .

“… Je le demande au nom de mon peuple. Je veux un(e) ???… Je ne veux pas voir vos larmes de crocodile. Je ne veux pas vous voir vous excuser, je ne veux pas entendre vos histoires. Je veux voir que vous êtes désolé et je veux que vous commenciez à faire de meilleurs choix pour tous ceux vivant sur cette terre. Ce qui veut dire ceux qui n’ont pas de voix. Je parle au nom de tous les poissons qui circulent dans nos rivières, nos lacs et nos ruisseaux. Je parle de (éco)systèmes complets que vous voulez briser et voir en petits morceaux, mais ce n’est pas de cette façon que cela fonctionne. Vous devez commencer à comprendre les gars, que nous vivons dans un monde collectif, pas dans une singularité, nous vivons tous dans un monde connecté de manière très efficace et vous les gars, ne faites que le briser, vous les gars… vous les mecs brisez tant de lois, vous n’avez absolument aucune idée de ce qu’est la loi naturelle…”

[D’autres commentaires de Tilly et d’autres personnes de l’audience.]

Premier ministre: 

“Okay, okay Tilly, Je vous remercie pour ce que vous avez dit. J’ai écouté ce que vous aviez à dire. Je vous soumettrais respectueusement que peut-être vous n’avez pas écouté ce que je dis. Okay, vous n’avez pas… Tilly. Nous travaillons… Tilly, je dois vous demander… s’il vous plaît, nous devons être respectueux envers chacun qui est venu ce soir s’engager dans cette conversation. Ce n’est pas vrai. Ils viennent juste d’enlever la barricade. Ils l’ont fait cet après-midi. C’est un signe de respect rien que là. [!!!!??] Ils ont enlevé la barricade. Voilà comment tout cela est supposé fonctionner. Maintenant je pense qu’on va prendre un peu de recul, je vais prendre un peu de recul ici.

[Force et intimidation. C’était un acte belliqueux, criminel de défi. Vous avez plaidé coupable. Nous vous défions de nous rencontrer devant le tribunal international de La Haye que nous puissions faire enregistrer que le Canada était et est toujours une entité nulle et non avenue depuis le tout départ. Le Canada n’a absolument aucune légitimité sur l’Île de la Grande Tortue. L’entreprise coloniale du Canada va bientôt être fermée pour les affaires!]

Premier ministre: 

“Il y a 100 ans, quand furent posés les chemins de fer, personne ne s’est préoccupé des peuples indigènes. Personne ne s’est enquéri des peuples qui ont vécu là pendant des millénaires, de savoir si nous pouvions ou pas  lancer un chemin de fer dans un endroit donné. Ce n’est pas la façon dont nous devons procéder maintenant. Nous devons trouver une meilleure façon de faire les choses. Nous n’allons plus continuer de la sorte. Nous devons trouver une manière qui engage le respect et le dialogue et c’est exactement là-dessus que nous travaillons. Et il y aura des turbulences au long de cette voie ; mais nous allons aussi travailler très dur pour trouver une place pour le respect et la confiance alors que nous écoutons, que nous comprenons quelle est la meilleure méthode pour aller de l’avant pour vous et vos communautés. Alors merci beaucoup pour toutes vos questions ce soir. J’apprécie vos mots à leur juste valeur. Merci bien, je vais prendre une autre question…”

[Voyez l’attaque militaire sur le point de contrôle des Westuweten. Rappelez-vous du 25 octobre 1924 lorsque le Canada a illégalement passé la loi sur les terres indiennes pour voler nos terres et nos ressources pour les donner aux provinces, lois qui ont aussi créé les camps de prisonniers de guerre appelés “réserves”, les machines à tuer que furent les pensionnats pour Indiens, le système du quota sanguin, les enlèvements de nos enfants connus sous le vocable de la “rafle des années 60” et autres actes génocidaires….]

Tout ceci veut en fait dire que peu importe ce que vous les natifs ferez, nous prendrons vos terres et y ferons passer des oléoducs, alors fermez vos gueules et prenez l’os qu’on vous jette à ronger dans notre magnanimité !…

Plus de 100 nations premières issues de l’INDIAN ACT de l’entreprise coloniale appelée Canada, pourraient acheter l’expansion de l’oléoduc Trans Mountain.

CECI EST UNE SAISIE DES PLUS HOSTILES DE NOTRE TERRE ET DE NOS RESSOURCES.

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Lectures complémentaires:

Paulo_Freire_La_pedagogie_des_opprimes

Peau_Noire_Masques_Blancs.Frantz_Fanon

Aime_Cesaire_Discours_sur_le_colonialisme

Chiapas-Feu-et-Parole-dun-Peuple-qui-Dirige-et-dun-Gouvernement-qui-Obeit

James-C-Scott-Contre-le-Grain-une-histoire-profonde-des-premiers-etats

James_C_Scott_L’art_de_ne_pas_être_gouverné

Manifeste pour la Société des Sociétés

Comprendre-le-systeme-legal-de-loppression-coloniale-pour-mieux-le-demonter-avec-peter-derrico1

Comprendre-le-systeme-legal-doppression-coloniale-pour-mieux-le-demonter-avec-steven-newcomb1

Effondrer le colonialisme

Meurtre par décret le crime de génocide au Canada

kaianerekowa Grande Loi de la Paix

La Grande Loi du Changement (Taiaiake Alfred)

Un_manifeste_indigène_taiaiake_alfred

 

Fête nationale du Canada… Fête du génocide continu (Mohawk Nation News)

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1er juillet célébration de l’extinction

 

Mohawk Nation News

 

1er juillet 2018

 

url de l’article original:

http://mohawknationnews.com/blog/2018/06/28/july-1-celebration-of-extinction/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Une fois de plus les envahisseurs vont pratiquer la célébration du déni le 1er juillet (NdT: fête nationale canadienne). Ils vont se saôuler et éructer des mensonges au sujet de leurs malversations, les pensionnats pour Indiens, la prise de scalps, l’assassinat, le vol de nos possessions et le génocide continuel de toute vie. Ils continuent de violer notre terre-mère et tous ses enfants.

ra-te-ri-wa-kwe-ri-ensta tse-nitsi-wahont-ti-tsa-ri-si kanon tsi-non hon-tsa-te ne kanon ne ka-we-noteh. tanon ro-na-se-tien so-hatie ne ne akwa onhontsa keken. tanon ne ken-non ne ne kah-ionkwa ta-hon-ne-ken ne ki-ie-sa-ton. tanon ne re-ti-io ta-tie a-ion ki-ton-teh ne ne onknkwawenneha. sekon tion-kwe-ta-kwen.

Onkwehonweneha veut dire être humain dans le sens d’être pour toujours en harmonie avec la Nature. L’arbre de la paix représente le peuple pour toujours. Il est toujours en vie. Nous sommes comme ses aiguilles qui tombent sur le sol et qui retournent à la terre pour y revivre. Nous devons tous maintenir l’arbre de la vie debout. Si le peuple devait tomber, toutes les familles sont responsables de maintenir tout le monde dans la fortitude.

Notre mère a créé un bol et une cuillère. Nous devons tous bénéficier de la Nature/création. Personne ne peut affirmer un droit de propriété. La cuillère n’est pas un ustensile tranchant, ainsi nous ne pouvons blesser, ni couper personne en la plongeant dans le bol, faisant ainsi couler le sang et créant la colère. L’homme blanc ordonne le meurtre de la vie. Il se rend sur d’autres terres et viole les autres peuples et la terre. Il ne prend aucune responsabilité. Il a quitté sa propre mère et ne protège personne à part lui-même.

Accablés d’amertume et de regrets, les envahisseurs s’aveuglent et refusent de voir leurs promesses brisées et les vérités ignorées, ainsi que le comment leur veulerie nous a empoisonnée ainsi que toute vie sur l’Île de la Grande Tortue. Les envahisseurs ressentiront la trahison dans toutes leurs attitudes et croyances arrogantes. Nous serons libérés. Leurs propres gens les livreront au serpent noir pour être nettoyés pour le génocide commis et qu’ils essaient de continuer de commettre.

Nous serons reconnaissant de leur départ. Ils ne seront plus ici pour nous forcer à chanter des chansons tristes et vivre une vie déplorablement vide.

= = =

Lectures complémentaires:

kaianerekowa Grande Loi de la Paix

Meurtre par décret le crime de génocide au Canada

La Grande Loi du Changement (Taiaiake Alfred)

Païens en terre promise, décoder la doctrine chrétienne de la découverte

si-vous-avez-oublie-le-nom-des-nuages-vous-avez-oublie-votre-chemin

Colonialisme et génocide: L’administration de l’université de l’île de Vancouver censure un article d’un journal étudiant sur les atrocités commises au Nanaimo Indian Hospital… (Kevin Annett)

Posted in actualité, canada USA états coloniaux, colonialisme, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, militantisme alternatif, pédagogie libération, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , , on 15 janvier 2018 by Résistance 71

Les administrateurs d’un campus universitaire canadien saisissent un  journal étudiant à la publication d’un article de Kevin Annett sur les atrocités médicales effectuées sur les Indiens dans une facilité voisine

Nanaimo, Colombie Britannique, Canada

 

12 janvier 2018

 

Source:
http://itccs.org/2018/01/12/you-are-not-permitted-to-read-this/

 

Lectures connexes:

Meurtre par décret le crime de génocide au Canada

Génocide passé et présent au Canada

 

Kevin Annett rapporte:

Je ne peux pas dire que j’ai été surpris à l’annonce de cette dernière faste de la censure. Après tout, les universités canadiennes n’aiment pas que leurs étudiants pensent trop au sujet de d’affaires “interdites, tabous”, comme le génocide domestique. Une fois de plus, les administrateurs universitaires de ce pays ont étalé leur turpitude morale et intellectuelle en censurant une histoire qui met à jour le linge sale bien trop près de la maison, spécifiquement celui qui concerne un demi-siècle d’atrocités médicales qui se sont déroulées à deux pas de leur campus aux mains de l’armée canadienne et de l’Eglise Unifiée du Canada.

La scène de ce dernier fiasco en date et lieu du crime est l’université de l’Île de Vancouver (UIV) à Nanaimo en Colombie Britannique. L’article censuré en question (NdT: voir sous cet article) a été écrit par votre serviteur et concerne le tristement célèbre Nanaimo Indian Hospital, où des générations d’enfants autochtones furent stérilisés, torturés, affamés, drogués, soumis à des tests médicaux forcés par des médecins de l’armée et de l’église, d’après des témoins oculaires et les preuves intangibles fournies dans l’article.

Début décembre 2017, mon article au sujet de l’hôpital fut publié par le journal étudiant de l’UIV “The Navigator” avec l’aval total de ses éditeurs. Mais à peine un jour plus tard, tous les exemplaires du numéro “insultant” furent saisis par la sécurité du campus de l’université agissant au nom de son administration. Aucune raison ne fut donnée pour la saisie des journaux ; mais le brouillard standard canadien de l’intimidation et du secret a maintenu les bouches closes et la censure de l’article à été maintenue cachée jusque la semaine dernière lorsque des gens se sont mis à parler.

Quelques uns de mes compagnons sur Nanaimo fulminent depuis l’annonce de cette nouvelle. A la vérité, j’adore lorsqu’on peut provoquer le système de cette façon et regarder tout le vernis de civilité de de cette pseudo liberté académique se volatiliser par la répression hystérique et intempestive de ces soi-disants pouvoirs. Car les administrateurs de l’UIV ont prouvé par leur action extrême, toute la véracité contenue dans ce rapport censuré. Si ce qui est dit dans l’article était faux, les parties offensées auraient contre-attaqué avec les véritables faits et j’aurai déjà reçu une demande judiciaire demandant une rétractation publique et des excuses. Mais comme d’habitude, rien de la sorte ne s’est produit. Au lieu de cela, il n’y a eu aucun démenti des crimes et aucune contre-preuve ne fut présentée, juste une très rapide mise sous le boisseau de toute l’affaire.

Bref, nous sommes les témoins une fois de plus du même scenario familier du maquillage et de la censure institutionnalisés des crimes contre l’humanité qui se sont déroulés au Canada. Le plan de jeu ne change jamais car les parties impliquées dans les crimes en sont toujours menacées et doivent effacer toutes les preuves et ceux qui en parlent, Fort heureusement, ce qui ne change pas non plus sont les retombées de cette stupide répression. Quelques anciennes personnes bien bornées de l’UIV ont reçu un avertissement et peuvent s’attendre à être radicalisées par ce dernier bottage en touche en date. Comme l’observa l’ancien combattant de la subversion Saul Alinsky:

“Un système oppresseur sévèrement provoqué, peut-être notre meilleur allié. Sa réaction tyrannique extrême, pas seulement nos efforts, est ce qui va politiser une nouvelle génération.” Déjà, un groupe d’étudiants de l’université manifestent contre cette attaque sur la liberté d’expression déchaînée par les patrons du campus, ils ont déjà défilé et distribué des copies de l’article censuré aux autres étudiants. Ah belle jeunesse, continue !…

Suivez les progrès de cette bataille de l’information en écoutant les programmes radio suivant animés par votre serviteur et bien d’autres:

Here We Stand, Sunday January 21 at 3 pm pacific, 6 pm eastern at www.bbsradio.com/herewestand , and

CHLY 101.7 FM (VIU campus radio) on Saturday January 27 at 11 am , live streamed at https://www.chly.ca/listen/

= = =

L’article censuré de K. Annett paru dans le journal étudiant “the Navigator” en décembre 2017, écrit en novembre 2017

Traduction en français de Résistance 71, 14 janvier 2018

Qu’est-ce et qui est enterré dans le voisinage de l’université de l’île de Vancouver ou génocide dans votre jardin

Kevin Annett

15 novembre 2017

“On m’a utilisé comme cobaye humain au Nanaimo Indian Hospital pendant plus de 7 ans. Beaucoup d’enfants y sont morts et ils sont toujours enterrés quelque part sur ce terrain.”
~ Joan Morris, parlant au Malaspina College (UIV) en mars 2004 ~

Allez voir dans le sud du campus de l’UIV en face de la 5ème rue et vous y verrez un amas de verdure clôturé de fils de fer barbelés. Pendant plus d’un demi-siècle ceci fut le site du Nanaimo Indian Hospital (NIH), un centre expérimental aux conditions pénitencières géré conjointement par l’Eglise Unifiée du Canada et l’armée canadienne Les dires des survivants et les archives confirment que des centaines d’enfants y sont morts des suites d’expériences médicales des plus horribles et autres barbaries.

“C’étaient des enfants aborigènes ramassés dans les réserves ou dans les pensionnats pour Indiens”, décrit Joan Morris, une autochtone de la nation Songhee de Victoria qui fut incarcérée au NIH alors qu’elle n’avait qu’à peine 5 ans.

“Le médecin des affaires indiennes a menti à ma mère et lui disant que j’avais la tuberculose, alors que je ne l’avais pas. Ils m’ont gardé à l’hôpital jusqu’à mon adolescence. Ils m’injectaient toujours et me donnaient des choses à boire qui me rendaient malade. Ils ont pratiqué des interventions chirurgicales sur moi. Is ont brisé tous les os de mes pied afin que je ne puisse pas m’enfuir Bien plus tard j’ai découvert que je ne pourrai pas avoir d’enfant.. Ils stérilisaient beaucoup de filles là-bas.

Joan a dévoilé son histoire pour la première fois il y a une douzaine d’années lors d’une série de forums publics à l’UIV, connu comme la Malaspina College. A ces forums, Joan a nommé les hommes qui ont fait des expériences sur elle comme les médecins locaux Weinrib et Schmidt qui étaient employés par l’armée canadienne dans les années 1960-70. Peu de temps après les conférences de Joan devant de bonnes audiences au College, ce qui restait des bâtiments du NIH fut démoli par la ville de Nanaimo et la zone fut clôturée et bouclée.

“Ils nous disaient toujours de ne jamais parler de ce qui nous était arrivé”, dit Joan. “Quand l’hôpital a fermé, quelques officiers de l’armée sont venus chez nous et ont dit que nous irions en prison si nous en parlions parce que tout cela était classé secret sécurité nationale.”

La censure officielle a été plus loin. Au printemps 1999, peu de temps après que les médias aient rapporté pour la première fois les allégations sur le NIH, le gouvernement canadien “scella officiellement” ses archives sur le NIH et les autres hôpitaux pour Indiens au Canada. Des archives séparées tenues à la bibliothèque Koerner de l’Université de Colombie Britannique (UBC) confirment que le NIH a reçu un important financement à la fois de la Commission de Recherche du Ministère de la Défense et de l’Eglise Unifiée du Canada pour faire une “recherche expérimentale classifiée secrète” sur des générations de femmes et enfants aborigènes.

Après qu’ils se furent emparés de moi, ma mère a fait tout un foin, alors ils l’ont mis avec moi”, décrit Joan. “Ils l’ont fait à beaucoup de familles indiennes de toute l’île (NdT: pour info, l’île de Vancouver est énorme, elle fait à peu près 1/4 de la taille de l’Angleterre pour 32 000 km2…). Beaucoup de gens mouraient là-dedans. Chaque matin, ils emmenaient les petits cadavres hors de l’enceinte sur des brancards à roulettes. Ma cousine Nancy Joe les a vu enterrer ces enfants sur le terrain derrière nous, près de la voie rapide.” Esther Morris, famille lointaine de Joan, fut aussi incarcérée au NHI pendant les années 1960. Elle parla aussi publiquement en 2007.

Ils me gardèrent sanglées dans ce bizarre ustensile qui m’empêchait de m’allonger ou de me lever, juste maintenue dans cette position pendant des mois”, dit Esther. “J’ai perdu l’usage de mes jambes. On m’a dit que cela était en rapport avec la recherche spatiale. C’était marrant parce que quelques uns des docteurs ne parlaient pas anglais et avaient besoin de traducteurs.

Le NIH n’était que la partie émergée de l’iceberg de crimes contre l’humanité au Canada sponsorisés par l’état et l’église qui se sont déroulés sur une période de plus d’un siècle et qui n’ont jamais été traduits en justice. Beaucoup de ces atrocités sont documentées dans le livre “Meurtre par décret: le crime de génocide au Canada” (2016), une compilation de faits et de documents émanant d’une recherche indépendante de plus de 20 ans sur le sujet. “Meurtre par décret” documente comment les expériences du NIH, incluant les stérilisations forcées étaient conduites de manière routinière parmi les Indiens de la côte ouest du Canada par les missionnaires et les médecins locaux.

(voir sur www.createspace.com/6085632 and www.murderbydecree.com ) en français ici:

Meurtre par décret le crime de génocide au Canada

Sarah Modeste de la nation Cowichan a été stérilisée à la clinique King’s Daughters dans la ville de Duncan en CB au début des années 1950 par le Dr James Goodbrand. Comme le décrit Sarah dans “Meurtre par décret”:

Dr Goodbrand m’a dit: Si tu maries Freddy, je vais devoir t’opérer car il n’est pas chrétien. Plus tard, lorsque le Dr Goodbrand m’accoucha de mon premier enfant, j’ai eu mal après et j’ai appris ensuite que j’avais été stérilisée… Goodbrand m’a dit qu’il était payé 300 CAD par le gouvernement canadien pour chaque indienne qu’il stérilisait.

Les stérilisations forcées (non volontaires) et les expériences médicales sont illégales sous la loi internationale depuis 1948 et sont définies comme faisant partie des crimes contre l’humanité. Et pourtant, non seulement le Canada et ses églises ont commis ces crimes mais les ont blanchis et se sont absous eux-mêmes de toute responsabilité. Personne n’a jamais été traduit en justice au Canada pour ces méfaits ou pour la mort d’enfants dans ces hôpitaux ou dans les pensionnats pour Indiens, d’où 50% de ces petits prisonniers ne sortirent jamais. 

Tandis que Joan Morris et tous les enfants qui moururent au NIH n’ont jamais eu leur heure dans les tribunaux canadiens, ils l’ont eu dans un procès historique qui s’est tenu à Bruxelles en 2012 et 2013. Se fondant en partie sur le témoignage de Joan et de quelques douzaines d’autres survivants du génocide canadien, le Tribunal International de Droit Coutumier a déclaré le Canada, ses églises, la couronne d’Angleterre et le Vatican, coupables de crimes contre l’humanité.

(voir: http://itccs.org/the-international-common-law-court-of-justice-case-no-1-genocide-in-canada/)

En résultat de ce verdict et sous le coup de la loi internationale, les Canadiens sont obligés de ne plus payer leurs impôts à un régime félon condamné pour crimes comme leur propre gouvernement, ni de financer des corps constitués similairement condamnés comme l’Église Unifiée, sous peine d’être coupables de complicité de leurs crimes.

Quoi qu’il arrive, cela n’enlève rien aux atrocités commises. Les enfants perdus du NIH attendent toujours d’être trouvés et d’être ramenés chez eux pour des funérailles décentes. La communauté de l’UIV doit se demander comment elle peut perdurer de la sorte et demeurer ignorante du génocide ayant eu lieu dans son propre jardin: un crime qui, s’il n’est pas dûment confronté, ne peut que continuer.

Résistance au colonialisme: mémorandum sur la continuité du génocide au Canada, un appel international par le TICEE

Posted in actualité, altermondialisme, canada USA états coloniaux, colonialisme, documentaire, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, militantisme alternatif, pédagogie libération, politique et lobbyisme, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , on 7 septembre 2017 by Résistance 71

A lire en complément d’information pour mieux comprendre les dessous historiques de toute cette affaire du génocide documenté des  peuples et nations autochtones dans l’entité coloniale de la « couronne britannique » alias la City de Londres appelée « Canada » depuis 1867:

Meurtre par décret le crime de génocide au Canada

Un_manifeste_indigène_taiaiake_alfred

kaianerekowa Grande Loi de la Paix

La Grande Loi du Changement (Taiaiake Alfred)

Païens en terre promise, décoder la doctrine chrétienne de la découverte

~ Résistance 71 ~

 

Memorandum sur la continuité des crimes génocidaires au Canada et globalement : Appel à toutes les nations

Publié par le Directorat Central du Tribunal International contre les Crimes de l’Église et de l’État (TICEE), le 1er septembre 2017

Avec l’aval des anciens traditionnels des nations Anishinabe, Mohawk, Cree, Cowichan et Squamish du Canada

Ainsi que des affiliés du TICEE au Canada, Etats-Unis, Irlande, Angleterre, Italie, Serbie et Russie

Publié dans la ville de New York

Le 1er septembre 2017

Publié sous accord de droits d’auteur Common Cause Copyright

Ce mémorandum peut être reproduit, copié, cité ou présenté publiquement en partie ou en totalité à toute fin non lucrative, pourvu que la source et les auteurs soient dûment cités.

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

www.murderbydecree.com , www.itccs.org

1. Un plan ingénieux d’extermination des nations indigènes a été mis en place par le Vatican et la Couronne d’Angleterre, agissant au travers du gouvernement et des églises du Canada, depuis le 25 novembre 1910. (1) Ce plan fut activé et maintenu fonctionnel par la Couronne d’Angleterre et son bureau du Conseil Privé, ainsi que par les églises catholique, anglicane et unifiée du Canada, en collaboration avec la Gendarmerie Royale du Canada (GRC) et les entreprises judiciaires et privées. En tant que plan de génocide délibéré soutenu par l’église, il a été modelé et connecté à des crimes similaires contre l’humanité perpétrés par le Vatican contre des peuples non catholiques à travers le monde.

2. Ce plan canadien a consisté en un programme d’état et de l’église pour un génocide systémique inter-générationnel fondé initialement sur le système des soi-disants pensionnats pour Indiens, créé sur un modèle jésuite et établi par ordre du conseil le 1er juillet 1920. (2) Ce système a tué plus de la moitié des enfants qui y ont été incarcérés, soient plus de 65 000 enfants. (3) Ce programme a aussi servi de tremplin pour une campagne générale d’extermination des tribus aborigènes non-assimilées ; une campagne qui continue aujourd’hui même. Le génocide est responsable de la dépopulation de plus de 95% des nations natives originelles, ce de manière prédominante sur la côte Ouest du Canada, ce qui représente le meurtre  d’entre un et deux millions de personnes en moins d’un siècle.

3. Alors que l’objectif général de ce génocide fut l’élimination de tous les peuples autochtones non-chrétiens, son but par association fut aussi l’extirpation des réseaux traditionnels de parenté et du système de gouvernance matriarcale des mères de clan, qui assurait le contrôle indigène des terres et des ressources. Ceci fut fait en éradiquant le système familial natif, plus spécifiquement les femmes vivant de manière traditionnelle et leurs enfants. Ce système familial traditionnel fut en fait effectivement détruit par le programme des pensionnats pour Indiens entre 1910 et 1996 de concert avec la grande majorité des langues indigènes et les bases territoriales traditionnelles.

4. Malgré l’estompage progressif dans le temps des pensionnats pour Indiens après 1970, ce plan génocidaire s’intensifia aux mains de différentes branches du gouvernment canadien et d’agences telles que celles gérées par l’église catholique en ce qui concern les adoptions et les familles d’accueil. Chaque niveau du gouvernement et de l’église au Canada a continué la destruction active des familles indigènes et de leur culture, ceci inclut l’assistance aux enfants et le système de tribunal familial que les conseils de bande aborigènes gèrent, eux-mêmes financés par le government. Les « chefs » de ces conseils ont joué un rôle clef dans l’éradication de toute autorité et de tout contrôle demeurant sur les territoires et ressources traditionnels ainsi que sur la répression de leur propre peuple. Ils le font et sont payés par le gouvernement canadien et des enterprises domestiques ainsi que pour fournir la ressource essentielle aux corporations multinationales en provenance des Etats-Unis, du Japon et de la Chine.

5. L’expulsion de toutes les tribus natives traditionnelles demeurant sur leurs terres de la côte Ouest est devenue plus urgente alors que le XXème siècle touchait à sa fin et que la demande du monde pour le bois, l’hydro-électricité, les minéraux et autres ressources naturelles de la Colombie Britannique (CB), s’intensifiait. En conséquence, la période s’étalant depuis 1900 a été témoin d’une rapide escalade de la violence contre les Indiens et un retour  aux méthodes violentes datant du début de la période coloniale. Dans les années 1990, un très grand nombre de familles aborigènes du nord de la CB commencèrent à disparaître aux mains d’escadrons de la mort officieux animés par des gendarmes de la GRC hors de leur service, par des policiers locaux, ainsi que des contractants tiers dont les services étaient loués par le gouvernement fédéral, ses hommes de paille aborigènes et des entreprises étrangères. (4)

6. A partir de 1995, lorsque le tout débutant TICEE fit campagne pour exposer au grand jour les crimes des pensionnats pour Indiens et que cela fit les manchettes des journaux et des médias canadiens, des histoires de disparition de familles autochtones proliféraient également. Ensemble, ces exposés provoquèrent une campagne de désinformation de la part de la GRC, faite pour embrouiller et cacher l’étendue et la nature de ces disparitions. Cette désinformation ne fut que partiellement réussie, et amena le gouvernement du Canada à prendre des mesures plus fermes afin d’effacer toute attention publique sur le génocide se perpétuant sur les familles autochtones. Il s’y employa grâce à la directive de cabinet gouvernemental secrète du 3 avril 1998. (5)

7, Cette directive du gouvernement libéral de Jean Chrétien fut lancée environ une semaine avant l’ouverture de la première enquête indépendante sur les crimes des pensionnats pour Indiens au Canada: la tribunal de l’IHRAAM qui se tint à Vancouver. (6) La directive consistait en un plan officiel de terreur d’état visant les activistes aborigènes, les survivants des pensionnats pour Indiens et notre campagne menée par celui qui allait devenir le secrétaire du TICEE pour l’Amérique du Nord, Kevin Annett, qui organisait le tribunal de l’IHRAAM. Le plan terroriste de Chrétien autorisait l’utilisation de “missions commandos secrètes”, des méthodes de surveillance illégales, des campagnes de diffamation, des troubles et violences contre Annett et les groupes ciblés, incluant l’élimination des individus ayant connaissance ou ayant des preuves des actes génocidaires perpétrés par les employés de l’état canadien et de l’église. Cette directive ministérielle n’a jamais été abrogée et a causé la mort d’au moins sept activistes aborigènes qui ont été assassinés par des gendarmes de la GRC depuis 1998, ceci incluant des membres de notre réseau. (7)

8. Cette directive ministérielle en question fut émise pour une mise en application par le gouvernement fédéral vers la division “E” de la GRC de Vancouver la première semaine du mois de juin 1998, comme ce fut mentionné, juste avant que la première enquête indépendante sur les crimes des pensionnats pour Indiens ne fut mise en place par Kevin Annett et un affilié de l’ONU, l’IHRAAM, le 12 juin. En fait, la perturbation du tribunal de l’IHRAAM fut le but principal de cette campagne de terrorisme d’état, d’après des déclarations faites par l’inspecteur Peter Montague de la Division “E” de la GRC qui mena cette campagne de perturbation. Celle-ci devint particulièrement active après que le tribunal ait eu donné une audience publique des premiers rapports du meurtre organisé et du trafic d’enfants parmi les tribus du nord de la province de CB. (8) Une autre cible de cette campagne de terreur étatique furent les autochtones du Lac Gustafson dans le centre de la CB, qui après avoir défendu les terres sacrées des sépultures de leurs ancêtres furent soumis à un assaut militaire en règle secrètement organisé ainsi que d’une campagne de diffamation par Montague et la GRC durant ce même été de 1995.

9. Il est important de noter que cette note de Chrétien mettant en scène une “terreur d’état” en date du 3 avril 1998 ciblait quiconque menaçait d’exhiber l’histoire et le génocide toujours en cours du peuple natif. Entre 2006 et 2012, sept témoins clef et membres importants indigènes de notre réseau du TICEE à Vancouver et à Winnipeg, furent assassinés en accord avec cette directive: Hariett Nahanee, Johny “Bingo” Dawson, Ricky Lavallee, Harry Wilson, William Combes, Edna Phillips et le chef Louis Daniels. Dans le processus de sa campagne de terrorisme d’état, la directive Chrétien a dérangé et marginalisé une partie de notre travail et le mouvement pour amener devant la justice l’église et l’état canadiens pour les crimes commis dans les pensionnats. Mais pendant de nombreuses années, elle masqua les meurtres ou les disparitions des familles aborigènes de la province de CB. Par exemple, après juin 1998, le tribunal fut attaqué et neutralisé par des agents de la GRC, les mêmes agents, sous la direction de l’inspecteur Peter Montague, qui détruisirent l’effort croissant d’identifier le nombre grandissant de femmes autochtones disparaissant dans toute la CB et dans la partie de l’East Side du centre de la ville de Vancouver.

10. Cette attaque d’état sur une véritable enquête menée sur la disparition de personnes fut déclenchée par le fait qu’à ce moment précis, au début de 1999, de nouvelles preuves irréfutables commencèrent à faire surface, preuves qui liaient l’identité des tueurs contemporains d’autochtones  avec des gens qui travaillaient dans le système des pensionnats pour Indiens. De fait, notre travail a démontré que la totalité du leadership des actuelles églises catholique, anglicane et unifié au Canada, est soit directement impliquée dans les crimes de l’ère des pensionnats ou protège activement ceux qui furent impliqués et que ces mêmes prédateurs sont toujours engagés dans le viol systémique, le trafic et le meurtre d’enfants. Il est de ce fait très clair qu’il existe une continuité criminelle qui s’étale sur des décennies et qui lie les atrocités des pensionnats perpétrées par l’église avec le viol, la torture et la disparition aujourd’hui de personnes natives, spécifiquement des femmes et des enfants. Bref, ce crime n’a jamais cessé et est toujours protégé par la même alliance impie de l’église, de la police et du gouvernement, ce qui explique sans aucun doute l’hostilité constante de ce trio envers notre campagne et son représentant porte-parole, Kevin Annett.

11. Nos continuelles investigations révèlent que bien des hommes qui ont torturé et tué des enfants dans les pensionnats pour Indiens et qui continuent leur prédation sur des femmes et des enfants aborigènes aujourd’hui, sont aussi membres ou affiliés de l’élitiste Vancouver Club du 915 West Hastings street. Leurs odieux rangs comptent trois juges de la cour suprême, une clique d’avocats, des officiels de haut-rang de l’église et des exécutifs d’entreprises privées, un ancien premier ministre canadien, un archevêque catholique et des membres de haut-rang de la GRC et de l’armée canadienne. Virtuellement tous ces membres sont des pratiquants des églises anglicane, catholique et unifiée. Bon nombre de ces hommes ont aussi été identifiés par un ancien agent des services de renseignement canadiens du CSIS comme des participants dans le réseau assassin et de snuff-film dit du “Piggy’s Palace”, incluant deux politiciens aujourd’hui membres de sénat canadien: Larry Campbell et Patrick Brazeau. (9)

12. L’objectif principal et la conséquence de la directive de terreur d’état Chrétien ont été de protéger ces hommes et de camoufler leurs liens avec l’ère des pensionnats pour Indiens et des puissants décideurs entrepreneuriaux d’aujourd’hui. Mais ce qui ne peut pas être caché est la connexion claire et directe entre les plus hauts niveaux des pouvoirs gouvernementaux, de la police, des entreprises, de l’église et du judiciaire au Canada avec ces crimes génocidaires, ainsi que leurs liens avec des crimes similaires dans d’autres pays. Il y a par exemple, un lien clair et direct entre l’industrie du trafic des organes humains basé en Chine et en Thaïlande et la disparition des femmes aborigènes en CB. (10)

13. Ceci fut de plus  rapidement suivi par un un second effort de maquillage par le présent gouvernement libéral du Canada, connu sous le vocable de “L’enquête nationale sur les femmes disparues”. A partir de 2007, une fois que ces connexions furent fermement prouvées par notre campagne et par les témoignages croissant de beaucoup de témoins oculaires aborigènes, le gouvernement conservateur de Stephen Harper s’appuya sur le toujours actif plan Chrétien pour mettre un point final à leur divulgation et y mettre “une pirouette finale d’isolation” sur toute cette affaire passée et présente du génocide au Canada. Ceci se fit au moyen d’une enquête gouvernementale: une opération élaborée de manipulation connue sous le nom de “Commission Vérité et Réconciliation” (CVR). La CVR fut modelée sur une campagne de désinformation secrète standard afin d’enterrer les preuves, réduire au silence les témoins, discréditer les diseurs de vérité et blanchir les coupables. Avec la complicité active des médias du monde, de l’ONU et de chaque niveau des pouvoirs judiciaire et politique au Canada, la CVR enterra la vérité et les preuves du génocide des pensionnats pour Indiens avec un remarquable succès. Elle le fit afin de masquer la continuité de ce crime spécifiquement au sein des nations autochtones de la côte ouest canadienne. (11)

14. Il est clair que cette dernière “enquête” d’apparat en date  est une autre réalisation du plan Chrétien pour éliminer tous les témoins et preuves de la “solution finale” au Canada en ce qui concerne sa population indigène et qui commença en 1910. La soi-disante “enquête sur les femmes disparues” s’opère au travers de ces mêmes agences de police, incluant la GRC, qui sont responsables de l’assassinat de femmes autochtones ciblées et de leurs familles.

15. Comme la CVR, “l’enquête” sur les femmes disparues stoppe les véritables efforts de révéler les crimes et qui en est responsable ; en éliminant les témoins oculaires qui réfutent les versions officielles des disparitions. En tant que pièce de théâtre jouée par les mêmes puissances responsables de la disparition des femmes indigènes, “l’enquête” est moribonde, n’ayant émis aucun rapport sur quoi que ce soit de ses supposées trouvailles au cours des deux années de son existence fantômatique. Nous croyons que ceci a pour but la destruction finale des peuples indigènes et de leur base territoriale et s’assurer que ceci se poursuivra sans heurt et en dégageant le maximum de bénéfices pour les intérêts entrepreneuriaux et d’état qui sont derrière cette destruction.

16. La preuve de tout ceci est le fait essentiel qui est enterré par “l’enquête” et les médias canadiens, à savoir que les disparitions de la côte ouest sont le résultat d’un ciblage racial et politique spécifique et ne sont en rien des meurtres fortuits. Ce point fut établi par nos propres investigations dès le printemps 2003. (12) Ainsi, la vaste majorité des femmes aborigènes portées disparues viennent de familles de lignée matrilinéaire du mode des mères de clan, mode qui traditionnellement contrôle les ressources et la base territoriale des différentes nations indiennes. Bref, leur assassinat revenait à un mode opératoire d’assassinats politiques délibérés visant les leaders restant des tribus de la côte ouest dont la résistance est un obstacle à la veulerie des entreprises avides de ressources naturelles. En ce sens, ces derniers assassinats sont simplement la continuité de la longue tradition canadienne de l’extermination masquée en ce qui concerne les peuples indigènes.

17. Ces crimes ont même un aspect encore plus sombre, impliquant un rituel satanique, qui a été en premier lieu documenté dès 1998 au cours de notre enquête sur le système des pensionnats pour Indiens. Le soi-disant “Neuvième Cercle”, ce culte sacrificiel catholique établi au XVIIème siècle par les jésuites et qui est toujours opérationnel sous les plus hautes directives du Vatican et de ses plus hautes sphères, a fonctionné au sein des pensionnats dès leur ouverture. (13) Le trafic routinier, la torture et le meurtre d’enfants dans les pensionnats étaient à la fois pratiqués par les églises anglicane et unifiée ainsi que par l’église catholique et impliquaient des membres du gouvernement, de la famille royale ainsi que des églises. Ce même Neuvième Cercle continue de tuer en toute impunité dans les cercles d’église aujourd’hui et dans les communautés de la côte ouest situées sur des terres lourdement pourvues en ressources naturelles. Il est très clair que les mêmes forces qui sont traditionnellement derrière le vol de la terre et de la richesse aborigènes, continuent de tuer de manière rituelle et de trafiquer les enfants de nos jours.

18Derrière son masque généreux, comme montré par son nouveau premier ministre pirouettant Justin Trudeau, le Canada est une société fermée et répressive qui extermine effectivement ce qu’il reste des populations autochtones au sein de ses frontières. Il le fait en accord avec son programme génocidaire fondateur introduit en 1910 et la directive ministérielle de Jean Chrétien en 1998 ainsi que par la collusion active et dans l’intérêt d’entreprises d’extraction de ressources essentiellement américaines et chinoises.

19. En tant que campagne menée par l’état, cette culmination du génocide canadien est passible de sanctions judiciaires, comme cela est évident non seulement de par le refus de tout tribunal de la “couronne” de trainer en justice et de faire condamner toute personne ou agence pour acte de génocide, mais aussi la mise en accusation active par ces mêmes tribunaux de quiconque expose ces crimes au grand jour. Il n’y a pas d’avenir pour quelque justice ou compensation que ce soit pour les victimes de ce génocide au Canada, ni par les agences, instances judiciaires des Nations-Unies, qui ont tourné le dos à la réalité de ce crime continuel perpétré par le Canada chrétien et colonial. (15)

20.  Ainsi, il en incombe à la communauté mondiale de faire respecter la loi internationale et de faire en sorte que le Canada soit sanctionné politiquement et économiquement, ainsi que la couronne d’Angleterre, le Vatican et leur église et associés entrepreneuriaux, pour leurs crimes prouvés contre l’humanité. Le Canada et ces pouvoirs en question sont des entités échappant à tout contrôle dont les actions menacent non seulement les innocents mais aussi la souveraineté et la paix de toutes les nations. Cette menace est évidente avec la politique toujours en vigueur et appliquée connue sous le nom de Crimen Sollicitationas au sein de l’église catholique romaine, qui subvertit les lois de protection de l’enfance et le pouvoir des gouvernements souverains en demandant que chaque catholique dans le monde protège les tortionnaires et violeurs d’enfants au sein de l’église et cache ces abus et trafics à la police. L’église anglicane est gouvernée par la même politique, comme l’est toute église non-catholique qui se rallie et se réunit avec la papauté romaine en accord avec le plan “d’une église mondiale” du criminel de guerre condamné connu sous le nom de pape François 1er. (16) Depuis sa mise en service en 1929, Crimen Sollicitationas a encouragé et causé l’assassinat systémique d’enfants au Canada, aux Etats-Unis, en Irlande, en Croatie, à travers toute l’Europe et dans le monde, crimes qui continuent à être perpétrés en toute impunité. Aussi longtemps qu’une telle criminalité institutionnalisée contre les enfants est permise de fonctionner légalement,  aucun pays ne peut prétendre protéger ses citoyens ou sa souveraineté légale.

21. Il y a une claire obligation morale et légale pour les nations souveraines d’empêcher et de punir les régimes criminels avérés comme le Canada, la Couronne Britannique et le Vatican. Nous lançons donc un appel solennel et attendons que les nations le fassent, utilisant leur police, leur armée et leur machine légale et judiciaire. Nous dirigeons tout spécifiquement cet appel au président Vladimir Poutine, son gouvernement et au peuple russe et à tous les pays existant en dehors de l’influence du bloc occidental.

22. Plus spécifiquement, notre directorat du TICEE et ses affiliés dans sept pays demandent que ces gouvernements entreprennent les actions suivantes:

  • Commencer des sanctions économiques et politiques compréhensives contre le Canada, l’Angleterre et le Vatican en tant que régimes génocidaires condamnés, incluant une procédure de censure et d’expulsion formelle de l’Assemblée Générale de l’ONU et en imposant un embargo touristique et commercial sur ces puissances.
  • Envoyer une force de maintien de la paix au Canada pour protéger les témoins oculaires aborigènes, les familles ciblées et les activistes du TICEE qui confrontent ces crimes ; de procéder à l’arrestation de criminels de guerre condamnés au Canada.
  • Envoyer des équipes médico-légales professionnelles pour nous assister aux recherches et à l’examen des scènes de crime ainsi que les fosses communes et charniers sur les sites des anciens pensionnats pour Indiens
  • Mettre en place des tribunaux domestiques et internationaux pour juger ces individus et institutions entrepreneuriales/corporatrices responsables de ces crimes et autres contre l’humanité.

23.  Dans les semaines à venir, nos délégations vont amener cet appel et nos preuves devant les gouvernements, les éducateurs, les juristes et les médias du monde. Ceux d’entre nous qui ont révélé et confronté ces crimes ayant lieu au Canada ont été attaqués, harcelés, mis en prison et censurés par tous les niveaux du gouvernement, de la police, des tribunaux et ont été empêchés d’agir librement dans leur propre pays. Nous amenons donc de ce fait cette vérité au-delà des frontières du Canada en l’honneur de cette armée d’innocents qui sont morts et vont continuer de mourir si justice n’est pas faite. Voilà notre position et nous ne pouvons en avoir une autre.

Publié le 1er septembre 2017 par the Directorat Central du TICEE avec l’approbation des anciens des nations Anishinabe, Mohawk, Cree, Metis, Cochiwan et Squamish indigènes à travers le Canada et aussi par les affiliés au TICEE au Canada, en Irlande, en Angleterre, en Italie, en Serbie et en Russie

Notes

  1. Un accord contractuel daté du 25 novembre 1910 entre le gouvernement du Canada et les églises catholique romaine, anglicane, presbytérienne et méthodiste (ces deux dernières étant les prédécesseurs de l’église unifiée du Canada) établit la gestion administrative et le financement conjoints des pensionnats pour Indiens dans lesquelles la moitié des enfants incarcérés moururent.
  2. (http://itccs.org/wp-content/uploads/2016/09/communique-011.jpg .)
  3. 3. Un ordre spécial en conseil ratifié le 1er juillet 1920 a rendu obligatoire pour chaque enfant aborigène au Canada dès l’âge de 7 ans ou plus vieux d’être incarcéré dans le système de pensionnats pour Indiens.
  4. 4.(http://itccs.org/wp-content/uploads/2016/09/communique-004.jpg )
  5. 5.Ce ratio de décès approximatif est fondé sur les propres statistiques du gouvernement et de l’église et est discuté en détail en page 41 et suivantes du livre Murder by 
  6. 6. Decree: The Crime of Genocide in Canada (Amazon, 2016). Qu’on trouve en ligne à (www.murderbydecree.com)
  7. 7.Quelques preuves de l’existence de ces escadrons de la mort et de l’implication de la police dans ceux-ci se trouvent dans les témoignages de ce mémo: http://itccs.org/2011/02/02/memorandum-on-the-organized-disappearance-torture-exploitation-and-murder-of-women-and-children-on-canada-s-west-coast-a-summary-from-eyewitnesses/. Voir aussi la 3ème partie de www.murderbydecree.com .
  1. 8.Une copie de cette directive fut envoyée en juillet 2016 au bureau central du TICEE par un informateur au sein des services de renseignement canadien du CSIS. La directive Chrétien est décrite sur: http://itccs.org/2016/07/08/secret-black-ops-program-identified-by-canadian-government-source-2/
  1. 9. L’IHRAAM est l’International Human Rights Association of American Minorities (L’Association Internationale pour les Droits des Minorités Américaines), une ONG à l’ONU. L’IHRAAM a sponsorisé le tribunal, son directeur le Dr Youssouf Kly et agent de terrain Rudy James y furent présents avec 15 observateurs aborigènes les 12-14 juin 1998 à Vancouver. Voir le The Globe and Mail, June 20,1998.
  2. 10.  Ces assassinats ont pris la vie de sept activistes aborigènes du TICEE à Vancouver et Winnipeg ainsi que celle de manifestants natifs à travers le Canada. Spécifiquement ciblés ont été les anciens traditionnels de la côte ouest du Canada ayant la connaissance de l’histoire orale et spirituelle de leurs nations.
  3. 11.  Ces rapports ont impliqué la divulgation du nom du “chef” principal financé par le gouvernement du conseil tribal Carrier-Sekani, Ed John, comme étant un trafiquant de drogue et d’enfants, un spéculateur foncier qui tuait son propre peuple pour qu’Alcan et B.C Hydro puissent s’approprier leur terre. John a été accusé par trois anciens membres de son conseil tribal, dont deux d’entre eux, Frank Martin et Helen Michel, ont témoigné devant l’IHRAAM sur les crimes dans les pensionnats pour Indiens en juin 1998. (www.murderbydecree.com). Ed John a servi comme le “représentant aborigène officieux” du Canada à l’ONU et avec d’autres entités diplomatiques.
  4. 12, L’agent du CSIS Grant Wakefield a parlé en personne au secrétaire du TICEE Kevin Annett à ce sujet en deux occasions, mais il fut subséquemment traduit en justice par le gouvernement pour le réduire au silence et il fut mis en liste noire des médias canadiens. Ses déclarations sont en grande partie reproduite dans la 3ème partie de Murder by Decree: The Crime of Genocide in Canada. Les noms des politiciens, des juges et quatre officiels de haut rang ayant été impliqués dans le cercle du trafic de film snuff sont en possession du TICEE; ces noms incluent l’ancien premier ministre canadien Paul Martin et les juges MacEachern, Esson et Grobberman de la cour suprême de la Colombie Britannique, ainsi que des officiers de police de haut-rang impliqués dans “l’enquête sur les femmes disparues”, comme Bruce Michelson du département de police de la ville de Vancouver.
  5. 13. Là encore, les détails de cette connexion peuvent être trouvés dans la 3ème partie de “Murder by Decree”. Wendy Poole par exemple, fut une “femme disparue” importante de Vancouver dont la famille a été lourdement impliquée dans des manifestations publiques, des barrages routiers pour défendre leurs territoires traditionnels contre l’industrie du bois et celle de l’extraction minière. Son oncle, Art Solomon, était un traditionaliste souverainiste en porte-à-faux avec le gouvernement et ses marionnettes des chefs de conseils.
  6. 14. Murder by Decree: The Crime of Genocide in Canada les détails de la couverture et de la criminalité de la CVR en première partie  (www.murderbydecree.com)
  7. 15. Ce fait fut établi par le gendarme de la GRC en retraite George Brown au travers de sa propre enquête sur les personnes disparues qu’il conduisit sur Vancouver entre 2001 et 2003. Brown est cité dans le documentaire Unrepentant qui est posté sur (www.murderbydecree.com) et en 3ème partie de:  Murder by Decree: The Crime of Genocide in Canada. 
  8. 16. Voir non seulement Murder by Decree mais aussi Unrelenting: Between Sodom and Zion de Kevin Annett pour une discussion sur le culte du Neuvième Cercle et le témoignage de deux participants aux cérémonies en Europe Toos Neijenhuis and Anne Marie van Blijenburgh, se trouve sur ces sites: http://itccs.org/2014/09/10/transcript-of-anne-marie-van-blijenburghs-testimony-about-child-murders-in-belgium/  and  https://www.youtube.com/watch?v=-peCsdhscSA&t=135s 
  9. 17. Ibid.
  10. 18. Voir http://itccs.org/2016/04/01/expel-canada-united-kingdom-and-the-vatican-from-the-un-general-assembly-letter-of-demand-issued-to-secretary-general-ban-ki-moon/ and http://itccs.org/2016/05/02/united-nations-head-censured-as-itccs-activates-new-campaign-to-disestablish-criminal-powers/ 
  11. 19. En septembre 2010, Elizabeth de Windsor a signé l’accord d’Holyrood avec Joseph Ratzinger alias pape Benoît XVI, mettant en place les termes de la ré-incorporation de l’église anglicane au sein de l’église de Rome. Un de ces termes fut l’imposition des conditions de Crimen Sollicitationas sur tout le clergé anglican, ses membres et officiels, voir sur ce site: http://itccs.org/2014/02/02/pope-francis-is-named-by-former-argentine-junta-insider-as-prime-mover-in-child-trafficking-network-francis-concealed-vatican-crown-of-england-holyrood-agreement/ 

Résistance au colonialisme: Le gouvernement canadien a donné l’ordre de détruire les preuves du génocide des nations premières…

Posted in actualité, colonialisme, documentaire, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, militantisme alternatif, N.O.M, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, politique et lobbyisme, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , on 16 avril 2016 by Résistance 71

A lire et diffuser sans aucune modération. Le crime d’état est en train d’atteindre des proportions rarement atteintes. Prétendre que cela ne nous regarde pas serait une grave erreur, car comme l’avait si bien dit une ancienne Mohawk de Kahnawake lors de la crise d’Oka en 1990 à une foule de colons blancs alentours: « Vous devriez vous soucier de tout ceci, car quand ils en auront fini avec nous, ce sera votre tour ! » Nous sommes tous des colonisés !

De l’origine du génocide des Indiens de ce qui est aujourd’hui le Canada

— Résistance 71 —

 

Le Canada protège des criminels de l’intérieur avec une directive secrète du cabinet ministériel

ITCCS

14 Avril 2016

url de l’article original:

http://itccs.org/2016/04/14/canada-shields-in-house-criminals-with-secret-cabinet-directive-breaking-news-advisory/

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

Publié par l’International Tribunal of Crimes of Church and State (ITCCS), Bruxelles

Le Canada masque et protège des criminels au sein de ses institutions au moyen d’une directive secrète de cabinet ministériel: toutes les preuves concernant les assassinats et disparitions d’enfants aborigènes doivent être détruites en réponse à l’exposition des crimes par l’ITCCS et sa pétition aux Nations-Unies.

Ottawa:

Une source très haute placée a révélé qu’il existe une directive secrète datée du 30 Mars 2016, du cabinet du gouvernement canadien qui ordonne la destruction de toutes les preuves en relation avec le trafic et les assassinants des femmes et des enfants aborigènes au Canada.

D’après cette source, l’ordre du Privy Council (NdT: conseil privé de la couronne britannique représentant le monarque britannique dans tous les pays du Commonwealth) a été issu en réponse à la publication le 19 mars 2016 par l’ITCCS du rapport intitulé “Murder by Decree: the Crime of Genocide in Canada – A Counter Report to the Truth ans Reconciliation Commission (TRC)”. Ce rapport a publié les preuves censurées par la TRC qui implique la GRC/RCMP (NdT: Gendarmerie Royale du Canada), les églises et des entreprises privées sur les crimes perpétrés encore de nos jours contre les peuples autochtones.

L’ordre du Privy Council fut aussi donné en anticipation d’une pétition qui fut menée devant les Nations-Unies par l’ITCCS le jour suivant, le 31 mars, lettre qui appelait le secrétaire général de l’ONU Ban-Ki Moon de commencer une procédure d’expulsion de l’ONU contre le Canada, la Grande-Bretagne et le Vatican en tant qu’états légalement condamnés pour génocide sur des enfants aborigènes.

(Voir www.itccs.org, April 1, 2016,https://www.youtube.com/watch?v=O3_hp3Dg260&feature=youtu.be )

L’ordre du Privy Council par le gouvernement canadien prévoit que toutes les preuves détenues par la TRC ou les tribunaux canadiens en relation avec la mort et le trafic des femmes et enfants autochtones doivent être détruites dans les 60 jours.

Le 4 Avril, la Cour / tribunal de la province de l’Ontario a agit sur cette directive en autorisant la destruction légale de tous les témoignanges détenues par la TRC en relation avec les crimes des pensionnats pour Indiens.

(Evidence on abuse at residential schools can be destroyed, court rule”, Hamilton Spectator, April 4, 2016,http://www.thespec.com/news-story/6439126-evidence-on-abuse-at-residential-schools-can-be-destroyed-court-rules/)

D’après la source hautement confidentielle, la destruction des preuves liant les crimes de l’ère des pensionnats pour Indiens et le trafic et la disparition des familles autochtones toujours en vigueur depuis, a été fonctionnelle depuis l’élection du nouveau gouvernement libéral de Justin Trudeau en novembre dernier. La nomination d’une femme autochtone, Jody Wilson-Raybould, comme ministre fédéral de la justice et son annonce d’une “enquête officielle” sur la dispartion des femmes indigènes, fait partie intégrante de la mise sous éteignoir de l’affaire des assassinats racialement ciblés des natifs qui occupent des terres très riches en ressources naturelles en Colombie Britannique.

Commentant ceci aujourd’hui depuis la ville de New York, le sécrétaire exécutif de l’ITCCS Kevin Annett a dit:

“Notre publication des preuves liant ces crimes combinée avec notre récente pétition au SG de l’ONU a sans aucun doute forcé la main du gouvernement canadien. Cette récente exposition est la preuve supplémentaire que l’assassinat ciblé des enfants des pensionnats pour Indiens est lié à la continuelle destruction et élimination des familles autochtones traditionnelles sur des terres convoitées par les entreprises transnationales américaines et chinoises. Ceci est le chapitre le plus récent dans l’histoire du génocide canadien et l’ordre de destruction des preuves d’Ottawa est la seconde partie de la manipulation et du maquillage qu’est la TRC.

La pétition de l’ITCCS aux Nations-Unies donne au SG Ban-Ki Moon jusqu’au 30 Avril pour commencer la procédure d’expulsion contre le Canada, la Grande-Bretagne et le Vatican, après quoi, une motion de censure publique de Ban-Ki Moon comme un accessoire nécessaire au génocide sera introduite par des délégués s’il n’agit pas en conséquence.