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« Meurtre par décret » le contre-rapport de la Commission Vérité et Réconciliation sur le génocide au Canada ~ Dernière partie ~

Posted in actualité, altermondialisme, colonialisme, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, militantisme alternatif, N.O.M, pédagogie libération, police politique et totalitarisme, politique et lobbyisme, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , , on 20 juin 2016 by Résistance 71

Le texte intégral de notre traduction se trouve sur cette page du blog: « Meurtre par décret: le crime de génocide au Canada »

Merci de faire circuler ce texte essentiel sans aucune modération.

~ Résistance 71 ~

 

Meurtre par décret: Le crime de génocide au Canada

Un contre-rapport de la “Commission Vérité et Réconciliation”

 

Publié par le Tribunal International pour les Disparus du Canada

En conjonction avec des Commissions Citoyennes d’Enquête préalables

 

Le 1er Mars 2016

Toronto & Bruxelles

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Introduction

Préambule et Critique de la Commission Vérité et Réconciliation

1ère partie A & B

2ème partie

3ème partie

 

Troisième partie: la continuité du crime

Un ancien fonctionnaire du ministère des Affaires Indiennes qui a passé deux ans dans les communautés Eskimo a accusé de la présence d’une politique officieuse de stérilisation recommandée des femmes Eskimo/Inuits..” ~ du quotidien Globe and Mail du 12 janvier 1979, “Des femmes autochtones dupées de prendre des pilules contraceptives pour des vitamines (infirmière)” ~

Un système organisé d’enlèvement, d’exploitation, de torture et d’assassinat d’un grand nombre de femmes et d’enfants paraît exister sur la côte ouest canadienne, il est organisé et protégé en partie par des secteurs de la GRC, de la police de Vancouver, de l’organe judiciaire et des membres du gouvernement de la province de la Colombie Britannique ainsi que du guvernement fédéral du Canada, incluant l’armée canadienne.” ~ extrait du Memorandum sur le Trafic des Êtres Humains sur la côte Ouest du canada, publié par l’association des Amis et Familles des Disparus le 26 mai 2006 à Vancouver~

Les services sociaux peuvent se saisir des enfants d’une mère indienne à n’importe quel moment sans aucun mandat procédurier. Plus d’Indiens meurent en prison ici que n’importe quel autre groupe ethnique, le tiers des détenus sont autochtones. P…, les pontes des prisons reçoivent le double d’argent du gouvernement pour un Indien que pour un blanc. Chaque hôpital en ville a une politique officieuse de “non-réanimation” en ce qui concerne les urgences liées aux Indiens et pratiquement chaque Indien sans foyer et à la rue en est là parce qu’il a perdu sa terre plus haut dans le nord au profit de quelque grosse entreprise. Vous apprenez toutes ces choses d’entrée de jeu en tant que flic, mais comme pour les pensionnats pour Indiens, tout le monde est supposé regarder de l’autre côté et juste laisser pisser en ce qui concerne le génocide.” ~ Ancien gendarme de la GRC (police montée du canada) George Brown, Vancouver le 18 avril 2005~

Ce n’est pas seulement nos femmes qui disparaissent. Des familles entières disparaissent en commençant par les enfants. Nos communautés du nord de la province sont terrorisées et éliminées par les grosses corporations pour leurs terres et leurs ressources, les portes-flingues de la GRC font le sale boulot. C’est le programme des pensionnats pour Indiens mené à sa prochaine étape génocidaire.” ~ Activiste aborigène Carol Martin, Vancouver le 5 juin 2009 ~

Le génocide a toujours été un outil nécessaire à l’État et à la religion. L’extermination des nations autochtones a établi le Canada et a assuré sa prospérité. Aujourd’hui, la même annihilation des nations indigènes ne fait pas que se poursuivre, elle s’amplifie.

La simple raison en est que ce génocide continue de profiter à l’économie canadienne championne de l’extraction des ressources et conséquemment, tout ceci est devenu institutionnalisé dans la fibre même du gouvernement (colonial) et de la société en général.

Pour faire simple, à la fois le capital éranger et la politique domestique requièrent que les Indiens du Canada continuent à être privés de leurs terres et territoires, appauvris et erradiqués afin que de gros bénéfices soient tirés de ce processus. Le pillage piloté depuis l’étranger des ressources du Canada n’est pas un phénomène nouveau, pas plus que le fait que les indigènes traditionnels soient sur le chemin de cette énorme saisie de terres. Hier les nations indiennes éraient exterminées pour que les entreprises américaines et canadiennes puissent collecter les fourrures, le bois et les minéraux du Canada en toute quiétude. Aujourd’hui, ce pillage en règle se perpétue sous la houlette du grand capital asiatique et de l’industrie de l’uranium militaire américaine, qui sont en train d’empoisonner et de tuer les Cree du nord et chasser les Inuits de leurs terres. Les différentes manifestations de ce crime et de ses conséquences sociales ont besoin d’être mises au grand jour et vues sous cet angle et non pas vues séparément de manière isolée, comme le font les médias de la pressetituée lorsqu’ils examinent par exemple “le haut taux très perturbant de suicide d’adolescents indiens” ou “le niveau de pauvreté des Indiens vivant sur les réserves”. Ces conditions ne sont ni accidentelles ni déconnectées du requis génocidaire continu “encourageant les conditions faites pour causer la destruction d’un groupe sur le long terme”, d’après l’article de la Convention sur le Génocide de l’ONU.

Les indices regorgent concernant la politique d’état délibérée du Canada pour encourager une telle destruction des nations aborigènes. L’existence même de cette loi d’apartheid qu’est l’Indian Act qui nie tout droit de citoyenneté aux Indiens sur les réserves et les rend pupilles légaux de la naton en est l’exemple le plus flagrant. Une telle ségrégation légale organisée d’un groupe ciblé est un signe d’une politique génocidaire. Son objectif de maintenir les Indiens pauvres et dépendants est évident dans de telles politiques comme le stipule l’Indian Act, interdisant aux conseils locaux de bandes d’utiliser l’argent aloué par gouvernement pour rendre leur tribu auto-suffisante en créant des emplois locaux ou des commerces sur les réserves.

De manière très significative, la même restriction s’applique à toute “compensation” financière donnée aux survivants indiens des pensionnats par le gouvernement. Cet argent ne peut être attribué qu’à des individualités sous la forme de chèque personnalisé plutôt que comme versement à un groupe qui pourrait rediriger l’argent vers la construction ou rénovation des logements, de la distribution d’eau, du traitement des eaux usées, ce sur plus de la moitié des “réserves” au Canada qui n’ont pas ou plus ces nécessités de base.

La loi sur les Indiens (Indian Act) restreint également la quantité d’argent qu’un conseil de bande peut dépenser sur les enfants résidant des réserves et nie même le droit aux Indiens de réserves de modifier ou d’améliorer leurs logements, ce qui cause la décrépitude de bon nombre d’entre eux et les rendent de véritables bouillons de culture pathogènes. “Ils peuvent nous mettre en prison s’ils nous prennent à ventiler ou à isoler nos maisons”, a dit Harriett Nahanee à Kevin Annett en décembre 1995 lors de sa visite sur la réserve Squamish, véritable taudis du nord de Vancouver.

La question évidente qui brûle les lèvres est la suivante: si le Canada n’essaie pas de maintenir les Indiens dans cet état de pauvreté et d’insalubrité permanent, pourquoi donc continue t’il à leur imposer une loi si draconienne et des conditions d’existence si insalubres ?

Un autre signe de l’intentionalité de ce génocide continu aux mains de l’état canadien est la pratique institutionnalisée du “deux poids deux mesures” lorsqu’il s’agit de la santé aborigène, de la protection infantile et des libertés civiles.

Mon assistante sociale, Sally Heather, m’a dit que je devais me faire ligaturer les trompes si je voulais revoir ma fille après qu’ils me l’aient arraché”, décrit Eliza Stewart, une femme autochtone de la côte Ouest du Canada à Vancouver. “Deux gendarmes de la GRC sont venus à ma maison et m’ont forcé à les suivre à l’hôpital de North Shore. C’est là qu’ils me l’ont fait. Je n’ai eu aucun choix. Puis ils m’ont forcé à signer un formulaire disant que je ne les poursuivrai pas en justice pour ce qu’ils m’ont fait.

De tels assauts et stérilisation forcés sur des femmes indiennes sont routine au Canada et sont autorisés par le statut de seconde classe subordonné des Indiens de par la loi. Sous les protocles de protection juvénile provinciaux, des enfants de familles autochtones peuvent être saisis à tout moment, sans aucun mandat procédurier et sans possibilité d’appel ou de révision du processus qui s’applique aux familles non-aborigènes sujettes aux règlementations des services sociaux.

Le système de protection juvénile est juste un autre système de pensionnat, en pire,” dit le chef Peter Yellowquill de la nation Anishinabe des grandes plaines du Manitoba. “Aujourd’hui, il y a plus de nos enfants dans les institutions gouvernementales et dans des familles d’accueil blanches qu’il n’y en a jamais eu dans les pensionnats pour Indiens. Ils essaient toujours d’éliminer notre culture et nos familles.

Yellowquill n’exagère pas. Même les statistiques gouvernementales montrent une croissance dans les chiffres d’enfants aborigènes incarcérés dans des foyers non-autochtones ou dans des institutions gouvernementales, ceci incluant la criminalisation à un jeune âge par la police et le système judiciaire partout au Canada. Plus de la moitié des enfants en familles d’accueil au Canada sont autochtones et ce malgré le fait que les nations aborigènes ne représentent que 2% de la population du canada. D’autres stats du gouvernement révèlent que des 50 langues indigènes toujours pratiquées au Canada en 1996, il n’y en aura plus que 3 en 2025.

La représentation générale de l’espérance de vie aborigène au Canada est également pathétique et cela ne s’améliore pas. En 2007, le taux de mortalité parmi les Indiens étaient de 5 fois supérieur à celui de la moyenne nationale, le taux de TB de 8 à 10 fois supérieur. Seulement un tiers des logements aborigènes sont adéquats et possèdent un système sanitaire et d’évacuation des eaux usées correct. Aucun de ces chiffres ne s’est amélioré depuis, le taux de tuberculose a même empiré depuis qu’une étude similaire fut faite par la ministère des affaires indiennes (MAI) en octobre 1998.

Le rapport de l’étude du MAI fut publié et discuté en première page du journal Globe and Mail le 13 octobre 1998 avec le titre: “Le sale secret du Canada: la vie sur les réserves indiennes: les revenus, éducation et espérance de vie sont pires que dans 62 pays…” Les standards de vie des peuples autochtones du Canada se situaient sous ceux de pays comme le Brésil, la Thaïlande lorsque regroupé comme nation. Les enfants indiens de Colombie Britannique ont la même chance de mourir en bas-âge qu’un enfant indien du Guatémala, d’après l’étude.

Le fait est que les conditions de vie pour les Indiens du Canada deviennent continuellement pires et ce malgré des dépenses annuelles de plus de 6 milliards de dollars canadiens par les “affaires indiennes”. Aucun de ces fonds n’atteignent la plupart des Indiens car ils ne sont pas faits pour çà. Des mots de l’ancien grand chef de l’Assemblée des Premières Nations (APN, sous contrôle de l’Indian Act, les Indiens “corpos”) Wilfred Price de la nation Haida:

Le système dans son intégralité est construit pour faire bénéficier une poignée de corrompus aborigènes, les chefs de l’APN et leurs familles sur les réserves. Nous avons calculé que plus de 96% de l’argent du gouvernement aloué aux “affaires indiennes” termine dans leurs mains et est utilisé dans la bureaucratie du MAI, qui est entièreement gérée par des bureaucrates. Rien ne redescend aux gens dans les réserves qui meurent de plus en plus vite année après année. Ceci n’est pas non plus accidentel. Les chefs locaux sont supposés affamer leur propre peuple, de les couper de leur terre et de leur réserve avec un “quota de coupe franche” par an. C’est pour cela que je quitte l’APN.

La description de Price du rôle destructeur des chefs de réserve envers leur propre peuple a été confirmée par Les Guerin de la nation Musqueam de Vancouver et par des documents qu’il a fuité de l’APN en octobre 2004. Les documents sont des transcriptions d’une réunion au plus haut niveau de l’APN à Calgary du 20 au 23 octobre 2003, où fut discutée la mise en place de ce que les leaders de l’APN appellèrent “L’Agenda 21” sur leurs réserves.

Des mots de la présidente de la réunion, Wendy Grant “Il y a une toute nouvelle société qui arrive et nous allons la gérer. On doit se débarrasser de tout le bois mort et des bouches inutiles, Agenda 21 et tout le toutim.

Agenda 21 est le nom de code d’un programme lancé par l’ONU, programme de “développement durable” avec des conférences depuis les années 1990 qui visent à limiter et à réduire la population humaine sous le déguisement de la “durabilité environnementale”. Pour garder les objectifs de l’agenda, Wendy Grant, une fonctionnaire du conseil de bande de Musqueam, a forcé depuis 2003 plus du tiers des familles de Musqueam hors de leurs maisons et de la réserve et leur a refusé éducation et allocations santé afin de les virer de Musqueam.

Dans le langage de normalisation du génocide, “développement durable” est un nom de code pour la dépopulation des peuples indigènes et des pauvres. Un bon nombre des avocats de cet agenda 21, comme l’ancien ministre de la défence américain Robert McNamara, sont de farouches supporteurs de la stérilisation de masse des noirs, peuples aborigènes et de l’imposition de “mesures d’austérité” sur les groupes du même style que ceux de Musqueam et de bien des réserves indiennes au Canada.

[…]

Un tel terrorisme mené par les conseils de bandes et de néo-génocide contre le peuple autochtone est très lié à un agenda entrepreneurial et géopolitique propre au XXIème siècle, spécifiquement en Colombie Britannique, terre riche en ressources naturelles, stratégiquement vitales pour l’économie de la province et du nord du Canada.

Merv Richie est un ancien directeur de la publication de journal à Terrace en Colombie Britannique, dont la publication du “Terrace Daily News” fut fermée en 2015 après avoir commencé à rapporter sur le génocide des Indiens locaux et des crimes de l’église catholique. D’après Richie:

Ce fut la branche locale des Chavaliers de Colomb qui ont fait peur à mes publicitaires, l’un après l’autre. Je connais même la personne qui l’a fait. Mais cela ne fut pas seulement à cause de mes critiques éditorialistes envers le Vatican. Pendant des mois j’ai rapporté au sujet de la connexion chinoise avec toutes les disparitions qui se produisent par ici et comment la Chine est lourdement impliquée dans le génocide qui se déroule en ce moment. J’ai aussi montré l’implication de la GRC/police montée. Le harcèlement n’a pas cessé depuis.

Richie décrit comment il a découvert que les terres indiennes et leurs ressources dans le nord de la Colombie Britannique sont achetées par des cartels chinois et colonisés par des colons chinois sous des accords secrets entre le gouvernement provincial et Pékin, accords qui ont été mis en place depuis les années 1990. Des officiers de la GRC, des politiciens aborigènes et des mercenaires privés travaillant pour les cartels chinois assassinent et terrorisent les Indiens sur leurs terres afin de faire de la place pour cette nouvelle vague d’immigration.

Je fus le seul média à couvrir tout çà. J’ai rapporté sur le procès en 2007 et 2008 lorsque sortit la manière dont Rio Tinto et Alcan au travers du premier ministre de la province Gordon Campbell, avaient conclu des accords secrets avec la bande d’Indien Haisla pour qu’ils vendent leurs terres pour une bouchée de pain. J’ai même découvert des manœuvres militaires secrètes se déroulant dans le Nord. Je pense que j’ai dû presser trop de boutons et énerver trop de gens.

Le règne de la terreur corporatiste contre les groupes tribaux traditionnels occupant des terres riches en ressources a été continuel et totalement délibéré. Dans une lettre électronique datée du 2 septembre 2002, un homme du nom de Peter MacLean, un ancien de l’entreprise Alcan ayant œuvré dans le nord de la Colombie Britannique, a écrit à Kevin Annett:

Le projet Kemano à la fin des années 1970 était basé sur un document préalable pour les droits sur l’eau signé dans les années 1950 et donnant à Alcan les droits sur l’exploitation de l’eau pour les 50 années suivantes. Mais ce qu’il s’est passé est que les gens qui vivaient à l’époque où se trouve maintenant Cheslatta Falls furent plus ou moins menacés de signer. Les officiels d’Alcan qui voulaiejt les droits sur l’eau se sont pointés à l’automne lorsque presqaue tous les hommes étaient partis à la chasse. Le village à cette période de l’année consistait en une popualtion de femmes, d’enfants et de vieillards. De ce dont je me souviens, ils ont dit aux gens qu’is devaient signer de suite. Le village a demandé s’ils pouvaient aller prévenir leurs hommes qui étaient à la chasse mais les officiels d’Alcan dirent non.

Le plus triste de tout cela est que le village ne put même pas en discuter, Alcan ne leur donna aucune alternative. Ils leurs ont dit que s’ils ne signaient pas ils allaient inonder tout l’endroit tandis que s’ils signaient le document, ils seraient quand même replacés ailleurs… Mais après avoir signé, on ne leur donna que quelques jours pour débarrasser le plancher. Lorsque les hommes revinrent de la chasse, il leur fut rapporté ce qu’il s’était passé. Ils ne purent rien faire si ce n’est de se préparer à déménager.
La zone que leur donna Alcan était déplorable. Il n’y avait pas assez de gibier pour chasser et beaucoup eurent faim. Certains essayèrent de rester dans leur ancien village, mais la maladie balaya la place. Combien moururent je ne me rappelle plus…

Comme cité plus haut, les chefs des conseils de bandes locaux ont assisté au vol massif de terre et à la dislocation de leur propre peuple. Sharon Tootchie, indienne Cowichan de l’Île de Vancouver décrivit le processus dans un entretien le 2 novembre 2006:

Notre famille provient d’une lignée traditionnelle et alors que j’étais la plus âgée des filles, je devais hériter de la terre et la passer à mon fils Rick. Juste après son passage à l’âge adulte, il fut ramassé par la GRC et sévèrement passé à tabac, puis il fut continuellement la cible pour des ‘ballades de minuit’, alors il se cacha. Mais cela n’arrêta pas. Lorsque j’ai compris que le chef local du conseil de bande Harvey Alphonse, volait notre terre, j’ai essayé de remuer la merde et j’ai reçu le traitement aussi. J’ai dû m’enfuir dans le Saskatchewan pour survivre. En 2005, Harvey n’avait pas juste volé notre terre mais aussi 14000 hectares de la terre de la nation Cochiwan et l’avait vendu très bon marché à ses amis de l’entreprise bûcheronne Timberwest, qui possède pratiquement toute l’Île de Vancouver maintenant. Les pots-de-vin d’Harvey consistèrent en un nouveau bateau de pêche, un Yacht et deux voitures neuves.”

Peter Yellowquill du Manitoba décrit lui aussi un régime similaire du terrorisme officiel contre son peuple par le chef du conseil financés par l’état sur sa réserve des longues plaines.

Les chef élus (NdT: sous l’Indian Act, “chefs” élus par un processus de l’état colonial et traditionnellement complètement illégitime, ne pouvant représenter leur nation..) comme Dennis Meeches sont ceux qui fourguent la drogue sur nos réserves et qui piquent tout le fric. Le gouvernement fédéral les utilise pour nous garder sous contrôle. C’est pourquoi les Meeches et les gens de son espèce sont mis et maintenus au pouvoir par le gouvernement, ils aident à éliminer leur propre peuple. Notre maison a été brûlée et mes enfants ont été arrêtés puis ciblés par le conseil de bande pour me forcer à marcher dans leurs sales combines. Quiconque ne rentre pas dans leur jeu mafieux est chassé ou volé”. Amputé d’un véritable leadership et maintenus dans la peur par les chefs “officiels” coloniaux, les aborigènes du Canada sont sans défense contre toute violence et agression perpétrées par l’état et les églises, la police et les entreprises transnationales, de la même manière que dans une vulgaire république bananière.

Cette réalité néo-coloniale explique en partie le niveau de férocité de la violence institutionnalisée à l’encontre des peuples autochtones, qui est et a toujours été dirigée contre les femmes et enfants aborigènes.

Femmes et enfants disparus

(Voir l’appendice 7 dans les documents sur le rapport original en anglais)

Le génocide de notre peuple a commencé et se poursuit avec le ciblage de nos femmes et de nos enfants pour une destruction programmée, parce que les puissances occupantes brisent la famille abirigène de cette façon, ainsi nous n’auront plus de futur” ~ Dr Douglas Wilson de la nation Haida parlant lors d’un colloque à l’université de Victoria (CB) le 3 mars 2007 ~

Il y a un schéma qui se dessine avec les disparitions de toutes ces femmes. Nous avons trouvé que la plupart d’entre elles sont liées par le sang aux mères de clans traditionnelles des nations du nord, mères de clans qui sont les tenantes traditionnelles de la terre ancestrale. Ceci est un ciblage racial total pour s’emparer de la terre.” ~ ex-gendarme de la GRC George Brown du Community Inquiry into Missing People, Vancouver, le 5 janvier 2002 ~

Pendant de nombreuses années la GRC et les médias de masse ont réussi à contenir et à camoufler le fait que des centaines de femmes autochtones et leurs enfants disparaissaient le long d’un couloir connu sous le triste nom de “l’autoroute des larmes” dans le nord de la Colombie Britannique, sur l’autoroute 16 entre Terrace et Prince George.

Depuis la fin des années 1980, lorsque les histoires de femmes indiennes disparaissant commencèrent à émerger dans quelques rapports de presse éparts, la GRC ignora de manière consistante les requêtes pour personnes manquantes enregistrées par les familles autochtones. Sous une certaine pression, la GRC produisit finalement une version pour les médias qui affirmait que seulement 16 femmes étaient portées disparues: un chiffre qui resta le même pendant des années et ce malgré l’escalade dramatique des rapports enregistrés et ce pas seulement le long de l’autoroute 16, mais dans toute la province de la Colombie Britannique.

Aussi récemment qu’en 2014, la GRC a affirmé qu’en plus de 32 ans, entre 1980 et 2012, seulement 40 cas de meurtres de femmes autochtones non résolus et 36 cas de disparitions non résolus possiblement par actions criminelles se seraient produits dans toute la Colombie Britannique…

[…] George Brown, maintenant un gendarme de la GRC en retraite, est entré en conflit avec son commandant à Chilliwack lorsqu’il commença à enquêter sur les affaires de femmes disparues en 1999.

Leur version officielle portait tous les stigmates du maquillage d’enquête organisé, comme tout droit sorti du vieux système des pensionnats pour Indiens.J’ai su d’entrée de jeu qu’un ordre venait d’en-haut pour détourner l’attention de l’endroit et du pourquoi ces meurtres se produisaient parce qu’un mur de silence se fit à chaque fois que j’essayais de me renseigner sur ces choses, de tracer un schéma, de tirer des enseignements de toutes ces disparitions. Aucun d’entre nous ne fut jamais autorisé de passer un certain point d’enquête lorsque nous enquêtions sur les femmes autochtones disparues. Ceci m’a éveillé au fait que quelqu’un était protégé…

Frustrés et alarmés, George Brown et une poignée d’amis commencèrent leur propre “Enquête de communauté sur les personnes disparues” au printemps de 1999. Leur enquête commença dans le centre-est de la ville de Vancouver parmi les sans-abris et prostituées essentiellement aborigènes, qui non seulement étaient liés à bien des femmes disparues, mais qui eux-mêmes étaient des cibles potentielles pour la disparition. De fait, des douzaines de prostituées de la zone Est de Vancouver, plus de 90% d’entre elles étant autochtones, disparurent sans laisser de traces durant cette même période.

Brown et ses collègues rencontrèrent très vite Kevin Annett et son travail avec les survivants des pensionnats pour Indiens, dont certaines des femmes étaient interrogées par le groupe de Brown. Annett avait travaillé dans le centre-est de la ville comme prêtre de rue depuis 1985 et venait juste d’aider à réunir l’historique tribunal de l’IHRAAM sur les pensionnats l’été d’avant dans le même voisinage. Brown et Annett découvrirent ensemble de nouvelles preuves. D’après Brown: “Les flics étaient impliqués cela devenait une certitude. Ceci fut confirmé par plusieurs sources indépendantes et pas seulement les femmes de la rue qui avait pour moi un préjugé défavorable envers tout flic. J’ai été instruit par des collègues de la police qu’ils avaient été les témoins occulaires de femmes indiennes se faisant enlever par d’autres gendarmes puis être violées en groupe soit en détention, soit dans un endroit isolé. Ceux qui le faisaient plaisantaient à ce sujet. Mais les femmes ne refaisaient plus jamais surface, on ne les revoyait plus jamais.

Basés sur leurs propres enquêtes à Vancouver, l’ONG Human Rights Watch publia deux rapports séparés en 2007 et en 2013 qui confirmaient que le peuple autochtone, spécifiquement les prostituées et les sans-abris, étaient systématiquement ciblés par la police de Vancouver pour être violés, torturés et autres harcèlements ; mais ces rapports ne firent jamais la connexion entre de tels assauts délibérés et la disparition concomittante de femmes indigènes.

Le groupe de recherche de Brown commença à chercher dans les antécédants des femmes disparues. La majorité d’entre elles à Vancouver et le long de la fameuse autoroute 16, documentées par Brown, étaient reliées par la ligne de sang et la famille aux familles traditionnelles gardiennes des chefferies ou des mères de clans, dépositrices de la terre dans le système matriarcal, les “gardiennes de la terre” des tribus du Nord. Ces disparitions de ce fait n’étaient plus des disparitions fortuites.

Il y a un schéma, une ligne directrice dans les disparitions de ces femmes. Nous avons trouvé qu’elles étaient pour la plupart reliées par le sang aux mères de clans des nations du Nord, qui sont les détentrices originelles de la terre. Ceci est un ciblage racial planifié pour s’emparer des terres.

Une des femmes interviewées par Brown et Annett fut Carol Martin de la nation Haida qui travaillait au centre pour femmes du centre-est de la ville de Vancouver. Martin décrivit comment les disparitions touchaient bien plus que des femmes aborigènes.

Ce ne sont pas seulement nos femmes qui disparaissent. Des familles entières disparaissent, à commencer par les enfants. Nos communautés du Nord sont balayées de leurs terres ancestrales par les grosses entreprises transnationales et leurs porte-flingues mercenaires de la GRC. Ceci n’est que le système de pensionnats pour Indiens porté à l’étape supérieure.

Martin a bien décrit comment le schéma classique impliquant la disparition des familles autochtones était que d’abord disparaissaient les enfants par des enlèvements pseudo-légaux (pour placements dans des familles d’accueil) sur un prétexte futile du ministère provincial de l’enfance et de la famille (MEF), une agence qui est actuellement gérée par quelqu’un accusé lui-même de trafic d’enfants, le Chef Ed John en 2000 et 2002, et puis qui en réponse aux plaintes ou à la non-coopération soit des parents, soit de l’un d’entre eux, tous les enfants et les parents étaient appréhendés en général par la GRC. Ensuite, les familles “disparaissaient”. Dans certains cas, des familles indigènes des zones rurales disparaissaient et le police locale affirmait n’avoir aucune documentation à ce sujet.

Kevin Annett a observé comment un schéma très similaire a caractérisé en fait la disparition systématique des sans-abris et des prostituées lors de l’évènement “Expo 86”.

“Des douzaines de personnes ont purement et simplement disparu des rues et n’ont plus jamais été revues.” Dans la plupart des cas, il s’agissait de clochards et de prostitués (femmes et hommes), qui n’avaient ni argent ni la capacité de bouger bien loin et qui auraient été incapables pour l’essentiel de partir d’eux-mêmes La majorité de ces personnes étaient aussi aborigènes. J’ai parlé avec des personnes locales qui ont vu des gens être embarqués dams des voitures de police et emmenés pour ne jamais plus être revus. Lorsque nous avons demandé à la police de Vancouver. Elle a continué à affirmer au sujet de ces personnes, qu’elle n’en avait jamais entendu parler et n’avait aucune archive concernant ces disparitions.

Le ciblage des femmes aborigènes traditionnelles pour l’assassinat est évident avec la disparition de Wendy Poole à la fin des années 1990. Wendy fut une des premières victimes de la série de meurtres s’étant tenue dans le centre-est de la ville de Vancouver. Elle n’était pas seulement une des anciennes de clans au pouvoir héréditaire, mais elle était aussi liée à une famille politiquement militante qui avait combattu le gouvernement pendant des années pour des droits sur les sols, son oncle Art Napoleon avait tenté d’établir la souveraineté pour sa bande de Cree du lac Moberly et avait repris la plupart de la terre de ce territoire.

Après avoir disparu, le corps de Wendy fut éventuellement retrouvé mutilé et coupé en morceau dans une décharge publique de Vancouver. Il manquait des morceaus de son corps, suggérant que la mort sous la torture et par meurtre rituel était parfaitement plausible. Mais une chappe de plomb se mit en place au sujet de son meurtre et ni la police ni les médias n’enquêtèrent et ce même lorsque sa famille finit par pétitionner le gouvernement pour ce faire quelques dix ans plus tard.

A cette époque, entre 2005 et 2009, la couverture des médias canadiens de la campagne d’Annett depuis Vancouver pour confronter les églises locales au sujet des décès dans les pensionnats pour autochtones, ramena une certains attention sur le cas des femmes et enfants aborigènes disparus…

[…] Ainsi, le massacre continuel de femmes et d’enfants aborigènes fut réduit par le gouvernement et sa pressetituée aux faits entourant le cas de l’affaire du “tueur fou” supposé Willie Picton.

[…] D’après certaines sources internes aux services de renseignement du Canadian Security Intelilgence Service (CSIS), dont un de ses agents de terrain Grant Wakefield, Picton a été façonné en bouc émissaire par les tribunaux et le gouvernement afin de détourner l’attention du large réseau que constitue la police, certains juges et politiciens qui étaient les prédateurs et les assassins de femmes et d’enfants autochtones de la côte Ouest. La corruption et manipulation ouvertes entourant le procès de Willie Picton et les demandes des familles des victimes pour une réouverture de l’affaire, ont complètement dominé le débat public au sujet des femmes disparues et ce juste au moment où l’enquête de l’équipe Brown et Annett commençait à prendre de l’importance. Ceci ne fut certainement pas une coïncidence.

Des commentateurs indépendants ont fait remarquer que le nombre de femmes autochtones disparaissant continua de croître même après l’arrestation de Picton: ceci est une forte indication d’un crime de bien plus grande ampleur que celui qui aurait été commis par un “loup solitaire”, mais la pressetituée ignora complètement ce fait alors qu’elle restreignait la couverture de l’affaire au “solitaire” Willie Picton. En réalité, comme ce fut révélé par Wakefield et d’autres sources policières, Picton et son frère n’étaient que des membres de bas-étages d’une équipe de “nettoyage des corps” en fait non connectés avec les enlèvements et les assassinats, juste faire disparaître des corps.

Note de R71: Pour les lecteurs non-Canadiens qui ne savent pas les tenants de l’affaire, les frères Picton furent arrêtés et jugés pour être responsables des disparitions et assassinats de femmes dans la région de Vancouver. Ils faisaient disparaître des corps dans les broyeurs de production alimentaire pour nourrir les porcs d’une ferme porcine. En cela, ils étaient les boucs émissaires rêvés pour une affaire de réseau qui a des ramifications au plus haut niveau du gouvernement de la province de Colombie Britannique et du gouvernement fédéral canadien…

 Le trafic d’enfants au-delà du monde autochtone

Il est clairement établi que l’énorme industrie clandestine du trafic d’enfants n’est pas confinée au monde aborigène, bien qu’il ait été admis que les enfants autochtones soient particulièrement faciles à voler et à faire disparaître à cause précisément du statut de déclassés coloniaux qu’ont les Indiens au Canada. En fait le trafic d’enfants moderne commence dans l’utérus. Un énorme racket à l’adoption de bébés en provenance de la côte Ouest géré par l’église catholique, des hôpitaux financés par l’église et les services sociaux du gouvernement provincial, fut révélé par une de ses victimes, Hanne Andersen en 2007.

[…] La collusion directe de politiciens canadiens avec des réseaux de trafic et de viols d’enfants gérés par l’église catholique fut révélée par un ancien policier de Cornwall en Ontario du nom de Perry Dunlop. Au début des années 1990, Dunlop tomba par hasard sur un réseau massif de violeurs d’enfants sévissant au sein de la communauté locale des services sociaux, des juges, des prêtres et des hommes d’affaire, mais il fut ordonné par sa hiérarchie de cesser son enquête. Lorsqu’il continua néanmoins, il fut réprimandé et harcelé par ses supérieurs au sein de son département d’enquête, il fut éventuellement viré de son travail et condamné à 6 mois de prison pour refus de coopération avec un système élaboré de maquillage du cercle de trafic juvénile de Cornwall.

Au cours de son enquête, Dunlop trouva que le nonce du pape (ambassadeur) au Canada était personnellement intervenu pour réduire au silence les victimes de Cornwall et pour corrompre les policiers en charge d’enquêtes. Il découvrit aussi que ce cercle de trafic d’enfants faisant partie d’un réseau bien plus vaste au-delà des frontières.

De son propre chef au printemps 2000, Perry Dunlop fit pression pour une enquête gouvernementale sur ce réseau de Cornwall en écrivant au ministre de la justice de la province de l’Ontario, Robert Runciman. Dunlop inclut dans sa lettre de demande, la preuve de l’existence du réseau ainsi que de la complicité de la police locale dans l’étouffement de cette affaire.

Un assistant du ministre, John Periversoff, répondit à Dunlop dans une lettre qui en partie disait ceci: “J’apprécie particulièrement vos préoccupations mais je dois protéger le ministre, il pourrait perdre son porte-feuille s’il voyait la preuve que vous avez jointe. Je peux accepter votre lettre de demande mais pas le package qui vient avec. Nous n’avons aucune autorité pour enquêter,

Periversoff n’a jamais expliqué pourquoi la plus haute figure de la justice en Ontario n’avait pas l’autorité d’enquêter ou de faire enquêter sur des crimes contre des enfants. Perry Dunlop s’est retiré sur la cöte Ouest du Canada où il vit mainternant en semi-hermite, reclus sur lui-même.

Il est estimé que plus de 15 000 enfants disparaissent au Canada chaque année. Les agences de police, les services sociaux et les médias doivent toujours donner une explication (attendue) pour ces disparitions continuelles.

En résumé

Il est devenu clairement apparent que la norme génocidaire au Canada dans les temps modernes est précisément déterminée par les besoins structurels de son économie et de ses partenariats globaux et spécifiquement trans-pacifiques. La colonisation apparente par des migrants chinois, colonisation sponsorisée par des méga-entreprises encourageant la prise de territoires dans les zones rurales septemtrionales de la Colombie Britannque et les intérêts des cartels chinois affamés de ressources naturelles, deviennent un facteur majeur de la disparition continuelle et continue des familles autochtones de ces zones. Il existe des preuves de l’exisence d’escadrons de la mort privés, financés par des entreprises et opérant aux côtés de la GRC et qui sont responsables des disparitions continuelles ainsi que des assassinats du peuple aborigène.

De manière générale, le génocide en tant que politique non-officielle d’un état canadien piloté par des intérêts entrepreneuriaux est en croissance totale, spécifiquement dans les “zones de tueries traditionnelles” de haute densité de populaition indigène sur la côte occidentale canadienne comme le nord de la Colombie Britannique, l’Île de Vancouver et les points chauds urbains de villes comme Vancouver, Edmonton, Regina et Winnipeg.

Le ciblage délibéré de femmes autochtones liées au système traditionnel politique matriarcal et à ses leaders traditionnels est tout à fait évident et est devenu institutionnalisé au travers du soi-disant Agenda 21 de l’ONU mis en place par l’ANP et par lequel, sur et hors des reeserves, ces individus traditionnels et leurs familles sont ciblés, harcelés, attaqués, tués, marginalisés et forcés à vivre dans la pauvreté, la maladie et l’errance sans-abri. Cette forme de massacre néo-colonial est même encore plus évident sur les réserves gérées de manière médiévale sous la loi coloniale, ce partout au Canada.

Ces “réserves” sont en fait des camps de réfugiés qui sont dirigés de manière tout à fait dictatoriale par des “chefs” élus, eux-mêmes contrôlés par le gouvernement colonial au gré de leur “élection”, chefs qui sont souvent engagés dans le trafic de drogue, celui d’enfants et ce en complicité ouverte avec la GRC.

Ces chefs furent programmés et préparés pour tenir ce rôle d’éliminer leur propre peuple au sein du système des pensionnats autochtones qui identifiait et récompensait les collabos dès le plus jeune âge: un conditionnmenet psychologique qui fut un des buts centraux de ces écoles.

Parce que l’erradication continuelle des peuples traditionnels est une caractéristique structurelle de la société canadienne et est hautement lucrative pour le capital domestique et international, un tel génocide a peu de chance de se voir réduire soit par la législation, des “enquêtes officielles” ou des pétitions publiques. La mortalité galopante parmi les peuples aborigènes dans les régions riches en ressources naturelles du Canada est le simple témoignange de cette dure vérité.

De manière très claire, nous avons besoin d’un changement fondamental.

 

Note de R71: S’ensuit 3 pages de notes et de références

 

Résumé et conclusions: Remède et action circonstantiels

Un crime s’est produit au Canada, un crime qui a pris les vies de dizaines de milliers d’enfants et pourtant qui n’est pas considéré comme un crime par les tribunaux ni cette nation pour la simple raison qu’aucun corps légal ne peut mettre en accusation un souverain pour un crime sous sa propre loi. Ainsi, les pensionnats pour Indiens et le génocide au sens large qu’ils représentent sont marqués au Canada pour n’être étiquetés que de simple “négligence de devoir d’attention” de la part de l’état (colonial) envers ses “pupilles” et ce malgré les preuves accablantes des meurtres, des tortures et de l’extermination plannifiée par les agents du Canada, évènements qui se sont produits dans leurs murs pendant plus d’un siècle. Les églises qui ont enfanté et perpétré la vaste majorité de ces crimes ne sont même pas considérées fautives.

Noir c’est noir et un crime est un crime et ce crime ne semble n’en être un que dans le tribunal moral et de l’opinion publique et éventuellement sous un système juridique différent. D’autres tribunaux ont en fait condamné l’état canadien et les églises, leurs soutiens, pour ce qui fut fait et ce qui continue de l’être: des crimes contre l’humanité. Les verdicts de ces tribunaux (de droit coutumier) tiennent ainsi que la conséquence qui s’ensuit.

Si le Canada n’était pas comme les autres régimes et pouvait condamner son propre pouvoir souverain pour ses actions criminelles, alors la justice, un véritable redressement des torts et une “cicatrisation” seraient possibles au sein de ses frontières. Mais ceci n’est pas du tout le cas, et donc ces remèdes doivent se produire au travers de tribunaux séparés qui ont indépendemment trouvé le Canada chrétien coupable du massacre plannifié d’enfants autochtones et de leurs nations. Ces tribunaux ont aussi déclaré que, des termes mêmes d’une déclaration de juin 2014 “un régime prouvé génocidaire comme le Canada a perdu tout droit de gouverner et d’attendre toute allégeance de la part de ses citoyens,

Bref, une révolution sociale de très grande envergure est requise afin de répondre et de remédier justement aux crimes et leurs conséquences: rien de moins que le démantèlement du Canada, de ses églises et des pouvoirs qui les soutiennent à Londres et à Rome (La City de Londres et sa Banque d’Angleterre/Vatican), quelque chose d’autre que ceci n’est ni un remède ni un acte de justice, sous un système qui continue de perpétrer les mêmes crimes génocidaires.

Ce rapport n’est pas l’endroit propice pour énoncer chaque aspect de cette révolution nécessaire, à l’exception de noter qu’à moins que les attitudes et l’esprit qui sont responsables de la normalisation du génocide par le Canada ne soient pas changés, rien ne bouleversera et remédiera au problème. La possibilité d’une telle révolution morale interne est entre les mains des Canadiens ordinaires.

Ceci dit, ce rapport a établi des conclusions et des recommandations spécifiques qui dérivent directement des résultats de sa recherche et des demandes de la loi internationale lorsqu’on en vient à parler des crimes génocidaires prouvés de l’État du Canada.

  1. Les entités connues sous le nom de “Canada”, de la “couronne d’Angleterre”, du Vatican et de l’église catholique, des églises anglicanes et unifiée du Canada ainsi que leurs agents fiduciaires, sont coupables de la planification et de l’exécution d’un génocide délibéré des nations indigènes et de leurs enfants et d’avoir délibérément caché ces crimes et fait obstruction à la justice en ce domaine. Ce crime constitue une grosse conspiration criminelle destinée à mener une guerre sans relâche à l’humanité. Les mêmes personnes humaines et entrepreneuriales sont aussi coupables de maintenir ce génocide aujourd’hui au travers de leurs politiques et de leurs actions.
  2. Ainsi, ces personnes humaines et entrepreneuriales représentent un danger imminent et permanent à la sécurité et à la souveraineté de la communauté mondiale et de ses enfants, ainsi qu’à toutes les nations autochtones du Canada ; elles doivent donc être considérées comme des voyous et des puissances terroristes sous le coup de la loi des nations. Ces pouvoirs doivent être condamnés, mis au banc et assujettis à des sanctions politiques, diplomatiques et économiques comme pas en avant vers leur démantèlement politique et légal.
  3. Au Canada, tout citoyen ou agent de ces pouvoirs criminels sont absous et déssaisis de toute allégeance, devoirs ou obligations envers eux. Le pouvoir de l’état canadien, des tribunaux de la couronne et des églises ci-dessus mentionnées d’opérer de manière légale, de taxer et de faire et promulguer les lois est annulé à perpétuité.
    Les Canadiens doivent donc non seulement refuser de payer leurs impôts mais aussi refuser de coopérer et de financer de quelque manière que ce soit ces institutions d’état et d’églises, mais ils doivent aussi se dissocier activement de ces entités. Pour ce faire, ils doivent établir le cadre politique et juridique d’une nouvelle république qui répudie les politiques et les pratiques génocidaires du Canada au travers de la création de tribunaux de droit coutumier et des assemblées populaires s’auto-gouvernant.
  4. Sous un tel arrangement politique et constitutionnel, la république sera capable et judiciairement compétente de traduire en justice, de juger et de mettre en application les verdicts rendus à l’encontre des corps constitués génocidaires nommés dans ce rapport et par ce fait de pouvoir amener la justice qui est actuellement refusée aux victimes du Canada. Jusque là, le Tribunal International pour les Disparus du Canada (TIDC) continuera d’assister dans le processus de réclamation politique par ses enquêtes et en aidant à la création de tribunaux de droit coutumier au Canada pour juger les crimes contre l’humanité qui continuent de se produire sur le sol canadien.
  5. A toutes fins utiles, des copies de ce rapport et de son plan d’action seront mises en circulation à l’attention des leaders du monde, des médias et du public au sens large. Le rapport sera aussi soumis comme preuve dans des affaires légales qui seront menées contre le Canada dans des tribunaux canadiens, aunsi que contre ses églises et leurs alliés entrepreneuriaux et sponsors au nom de ceux qui sont ciblés par le génocide canadien.

Le TIDC souhaite remercier tous ceux qui ont participé et assisté à la préparation de ce rapport. Que les preuves qu’il amène serve de phare à un archivage historique de qualité de tout cela dans les années à venir alors que la destinée fatale de tous les Disparus du Canada est révélée au grand jour et que justice est faite.

Respectueusement soumis par le conseil exécutif du Tribunal International pour les Disparus du Canada (TIDC)

Fait le 1er Mars 2016

À Toronto et Bruxelles

disappearedofcanada@gmail.com

Fin