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Armée mercenaire de l’empire: Blackwater/Academi sous-traite la torture en Arabie Saoudite…

Posted in actualité, altermondialisme, colonialisme, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, N.O.M, neoliberalisme et fascisme, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , on 23 décembre 2017 by Résistance 71

Nous l’avions dit depuis longtemps : L’avenir de l’empire est la généralisation de l’utilisation des mercenaires à la solde des banksters dans le monde, non seulement pour guerroyer, mais pour la mise en place de toute opération de “police” et de “contre-insurrection”. Le but de l’empire est de mener une “bataille d’Alger” (1957) à l’échelle planétaire contre toute dissidence, bien sûr qualifiée au préalable de “terroriste”, tout comme la Gestapo et les autorités d’occupation nazies  qualifiaient la résistance française ou russe de “Terroristen !”

ça commence par la sous-traitance des radars de contrôle de vitesse par des entreprises privées (déjà un fait en France et ailleurs) et pas à pas, les mercenaires envahissent nos vies. Cela se produira (si on les laisse faire…), car c’est la logique interne du système en décomposition totale qui ne peut plus générer que violence et répression forcenée face à l’éveil grandissant des masses, système qui ne pourra très bientôt plus compter sur ses forces répressives militaires et policières qui à terme rejoindront les peuples. Là aussi le « grand remplacement » est en marche: mercenaires, drones et robots sont l’avenir immédiat de la répression et de l’oppression oligarchique, ce qui se passe « ailleurs » n’est que le brouillon de ce qui vient chez nous… Regardez le clip vidéo sous notre traduction, cela arrive à grand pas !

Qu’on ne dise pas qu’on état pas prévenu. Blackwater dans les commissariats et autres donjons secrets français, c’est pour demain.

~ Résistance 71 ~

 

Que fait Blackwater / Academi en Arabie Saoudite ? Le directeur d’un émir est mort sous la torture

 

Al Manar

 

22 décembre 2017

 

Source: http://french.almanar.com.lb/707485

 

La mort sous la torture du directeur de l’ancien émir de la région de Ryad continue à faire couler de l’encre. Des sources saoudiennes confidentielles, citées par AlQuds al-Arabi, ont révélé que « le général Ali al-Qahtani, qui faisait partie de la Garde Royale, a été soumis à des tortures physiques et psychologiques depuis son arrestation le 4 novembre dernier », dans le cadre de la campagne d’arrestations menée par les autorités saoudiennes contre un certain nombre de princes et d’hommes d’affaires sous prétexte de lutte contre la corruption.

Et d’expliquer : « le général Ali al-Qahtani avait été soumis à des séances de torture jusqu’à sa mort, dans la matinée du 12 décembre, suite à un choc électrique. La famille du défunt a eu du mal à reconnaître ses traits après avoir reçu son corps ».

Des ONG internationales affirment que les autorités saoudiennes leur interdisent de visiter ou d’entrer en contact avec les familles des détenus, notamment après la publication de plusieurs reportages faisant état de tortures pratiquées à l’encontre des personnalités arrêtées.

Des princes torturés par des agents américains

Le prince héritier saoudien, Mohammad ben Salmane, s’est livré à une purge sans précédent au sein des clans adverses avec pour objectif de se doter des sommes nécessaires pour acheter le soutien de Washington.

Au moins onze princes et des centaines d’hommes d’affaires et d’officiels gouvernementaux accusés de corruption ont été mis sous les verrous.

Le Daily Mail a publié sur sa page électronique le témoignage d’une source anonyme affirmant que les princes et les milliardaires saoudiens arrêtés à l’occasion d’un violent coup de filet, début novembre, sont torturés par des agents de sécurité privés américains. Ces derniers auraient été engagés par le prince Mohammed Ben Salmane en personne, rapporte PressTV.

Le prince héritier aurait saisi des actifs et plus de cent quatre-vingt-quatorze milliards de dollars sur les comptes bancaires des personnalités arrêtées. En instaurant la peur et la répression, le prince Mohammed Ben Salmane aurait la volonté de mettre à jour un présumé réseau d’officiels étrangers ayant soudoyé les princes saoudiens.

Blackwater, aujourd’hui connu sous le nom d’Académi, dont la présence en Arabie saoudite a été attestée par des réseaux sociaux arabes, fournirait les mercenaires pour diriger les interrogatoires et les séances de tortures.

Le prince héritier participerait aux interrogatoires les plus importants et aurait sollicité ces mercenaires venus d’Abu Dhabi, les estimant plus fiables que les forces de sécurité régulières qui côtoyaient depuis longtemps les personnes arrêtées.

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Source Press TV: Les mercenaires américains torturent en Arabie Saoudite. Blackwater/Academi fait le sale boulot du prince hériter Mohamed Ben Salman:

http://www.presstv.com/DetailFr/2017/12/22/546408/Blackwater-Arabie-saoudite

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Les robots massacreurs: Un court-métrage de fiction montrant ce vers quoi tend la nouvelle doctrine de la « sécurité ». La fin du clip montre un entretien avec un professeur de robotique américain de l’université de Berkeley Californie, qui explique que ce qui a été présenté n’est plus du domaine de la science-fiction et qu’il est grand temps de se préoccuper de ce que font le Pentagone et autres entités de la haute technologie sécuritaire…

 

Nouvel Ordre Mondial: Erik Prince (Blackwater), mercenariat, Chine, Trump et mascarade géopolitique…

Posted in actualité, altermondialisme, chine colonialisme, colonialisme, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, militantisme alternatif, N.O.M, neoliberalisme et fascisme, police politique et totalitarisme, politique et lobbyisme, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , on 22 février 2017 by Résistance 71

Lire notre dossier: « La Chine et le Nouvel Ordre Mondial » … Cette information que nous avons traduite ci-dessous ne fait que confirmer plus avant la mascarade qui se joue devant nos yeux. L’histoire nous le dit: Wall Street (par Rockefeller) a fait normaliser les relations avec la Chine « communiste » via le couple infernal Kissinger/Nixon en 1971-73, Mao fut financé (tout comme Lénine, Trotski et Hitler) par Wall Street et la maison mère de la City de Londres. Ce que nous vivons aujourd’hui n’est que le prolongement d’accords passés de longue date… Le « pivot vers l’Asie » amorcé sous le criminel Obama ne se réfère pas à une attitude belliqueuse de l’empire contre la Chine (l’apparence de conflit est une mascarade) mais à l’intégration de la Chine dans le nouvel empire, celui qui voit le Bernard l’Ermite impérialiste changer de coquille sous nos yeux insouciants pour mieux se protéger…

~ Résistance 71 ~

 

Blackwater en route pour la Chine

 

James Corbett

 

21 février 2017

 

url de l’article original:

https://www.corbettreport.com/blackwater-heads-to-china/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

OK, OK, pas Blackwater. Cette force mercenaire criminelle condamnée pour crime de guerre, fondée par Erik Prince et qui ne pourra jamais aller plus vite que l’infâmie qui la poursuit et ce nonobstant le nombre de fois où elle change de nom (NdT: Xe puis Academi…)

Non, non non ! Pas Blackwater ! Mais Frontier Services Group (FSG), un groupe mercenaire complètement différent présidé par le même Erik Prince et qui lui, se rend en Chine ! Et ils ne vont pas là-bas pour vendre du service mercenaire… Absolument pas !… Ils ne font qu’aller y ouvrir quelques “bases opératrices d’avant-garde” afin d’entraîner des anciens bidasses de l’armée populaire de libération (APL) sur le comment devenir des mercenaires ! Complètement différent n’est-il pas ?…

Maintenant que ceci est bien clair, un peu de mise en contexte: Erik Prince, le mercenaire notoire qui croit être le descendant moderne de “Wild Bill” Donovan (NdT: Après la transformation de l’OSS après la seconde guerre mondiale en CIA, Donovan est considéré par l’agence de renseignement comme un de ses fondateurs.), Prince a même nommé son plus jeune fils Charles Donovan Prince, après lui. La carrière de Prince comme assassin contractant fut descendue en flamme en 2009 après qu’il fut révélé que Blackwater, l’entreprise qu’il créa, n’était qu’une façade de la CIA pour un de ses programmes d’assassinats perpétrés dans le monde entier. Prince a ensuite admis que “Blackwater était devenue une virtuelle extension de la CIA” et qu’il a reçu des ordres directs de l’agence de renseignement, mais à ce moment là, les feux de la rampe de l’info étaient passés sur autre chose.

Note de R71: Il convient ici de rappeler que la CIA est le bras armé de Wall Street. Il suffit du reste d’analyser les portes tourniquets de derrière la scène entre la CIA et les bureaux exécutifs des grandes entités financières et entrepreneuriales de Wall Street pour se rendre compte de la collusion évidente. Combien d’anciens directeurs de la CIA ont siégé dans les conseils d’administration d’entités de Wall Street et inversement?

Comme je l’ai rapporté l’an dernier, ce ne fut certainement pas la fin des machinations de Prince. Il est réapparu sur les radars en 2016 après avoir révélé qu’il était de nouveau l’objet d’une enquête fédérale, cette fois-ci pour avoir essayer de nouer des services mercenaires avec des gouvernements étrangers et avoir blanchi de l’argent des officiels libyens au travers d’une banque chinoise.

Les choses sont devenues encore plus bizarre lorsque Prince s’est embarqué dans le train en marche Trump en faisant un don de 150 000 dollars à la PAC de Trump (campagne présidentielle), devenant également un invité régulier de Steven Bannon sur son programme radio de Breibart où il se fit l’avocat de la résurrection du programme Phœnix, cette campagne d’enlèvement, de torture et de disparition du gouvernement américain au Vietnam, programme officieux du rôdage des escadrons de la mort, testés au Vietnam donc avant d’être appliqué dans le monde entier (sous la houlette de la CIA) et aux Etats-Unis sous celle du DHS (NdT: Ministère de la Sécurité de la Patrie, la Stasi yankee). En retour d’ascenceur, Trump a nommé la sœur de Prince comme secrétaire à l’éducation (Betsy Devos) et a pris Erik Prince lui-même comme conseiller officieux.

Et comme si tout cela n’était pas suffisant, voici les dernières nouvelles: la nouvelle entreprise d’Erik Prince “est en train de mettre en place une armée privée pour la Chine”. Voici ce que nous savons:

Erik Prince est maintenant le président du conseil de Frontier Services Group, uen entreprise publiquement enregistrée à Hong Kong et qui y est quotée en bourse et qui s’annonce comme prestataire de “services de logistique et de sécurité”.

A la fin de l’année dernière, le FSG a émis une note de presse dans laquelle ils se réjouissaient de leur nouvelle stratégie d’affaire: engranger du fric sur le pari du gouvernement chinois et de ses milliers de milliards de dollars d’investissement sur sa “nouvelle route de la soie”.

La nouvelle stratégie inclut de développer des bases opérationnelles dans la province chinoise du Yunnan et dans la région autonome du Xinjiang sujette à des troubles ethniques, afin ostensiblement de fournir “entrainement, communications, évaluation et gestion de risques, collecte d’information, évacuation sanitaire” ainsi que des “services de sécurité, de logistique et de transferts aériens” aux “entreprises des pays environnants”.

Des sources multiples au sein de l’entreprise sont maintenant en train de lancer l’alerte sur la proposition, tout en supputant néanmoins que Prince “a travaillé très dur afin que la Chine achète les services du nouveau Blackwater” et qu’il “est bien décidé à retrouver la tête du hit-parade des plus importants prestataires de services para-militaires privés de la planète.

FSG a nié les alégations de “nouveaun Blackwater”, disant que “Les services de FSG n’impliquent pas de personnels armés ni l’entrainement de personnels armés” ajoutant que les nouvelles bases seraient seulement utilisées pour “aider le personnel non-militaire à rendre des services de sécurité de protection rapprochée sans l’utilisation d’armes”, mais c’est la même entreprise qui a nié les rapports en 2016 disant que Prince courtisait le gouvernement chinois pour des “services de sécurité” en première instance. D’après le nouveau rapport:

“Quand Frontier a dit plus tard à son comité directeur qu’elle se changeait en services de sécurité, dans les grandes largeurs pour assister la politique de développement internatonale de la Chine, ce nouveau jour dégoûta profondément deux exécutifs américains de l’entreprise de Prince à Hong Kong.
Gregg Smith l’ancien CEO de Frontier a dit qu’il était prêt à partir en mars dernier si Erik Prince n’était pas sorti de l’entreprise. Puis, à une réunion du comité directeur à la fin du mois dernier, il a dit qu’un officiel de l’entreprise avait clairifié que Frontier fournirait des services de sécurité en vue du soutien des objectifs du gouvernement chinois.”

Le rapport révèle que l’ancien amiral en retraite américain William Fallon a démissionné avec Smith après que cette nouvelle stratégie fut dévoilée au comité directeur: “Ceci ne correspnd pas du tout ce pour quoi j’étais à bord de cette entreprise.”

Nonobstant ce que le comité directeur de FSG pensait avoir signé pour, il est en fait très peu surprenant qu’une entreprise présidée par Erik “nous avons besoin d’un nouveau programme Phœnix”, “contractant de la CIA”, “Conseiller officieux de Trump”, Prince pousse pour commencer une relation contractuelle (para)militaire avec une puissance étrangère majeure. Bien entendu, il est absolument illégal pour toute entreprise américaine de fournir “des articles ou des services de défense” à la Chine, mais depuis quand de simples lois ont-elle arrêté Erik Prince et ses entreprises de faire ce qu’ils veulent à l’étranger ? De plus, c’est pourquoi l’idée de “la base opérationnelle avancée” a été dite fournir des services aux entreprises des “pays voisins” alors que la base elle-même est en Chine. C’est aussi pourquoi l’entreprise contractera des portes-flingue de l’ex-APL plutôt que l’armée chinoise elle-même.

Mais attendez un peu… Je pensais qu’Ocenaia était supposée être en guerre contre Eastasia ? (NdT: clin d’œil ici à “1984” d’Orwell..). Pourquoi un conseiller de Trump aiderait-il “l’ennemi” principal ? C’est un peu comme si tout le conflit est une mascarade ayant de puissants marionnettistes derrière le rideau en tant que partie d’une guerre froide 2.0 afin de conserver les masses dans une stupeur et une peur constante de ce nouveau croquemitaine (secrètement soutenu par l’empire). Mais ce n’est pas possible n’est-ce pas ?…

Ah oui c’est vrai, j’oubliais: le plus gros actionnaire de l’entreprise Frontier Services Group est CITIC ou la China International Trust Investment Corporation (NdT: le fond d’investissement du gouvernement chinois !!…) et pour ceux qui sont déjà au courant de la relation entre la Chine et le Nouvel Ordre Mondial, la boucle est bouclée…

Il vaut mieux s’habituer à voir Erik Prince et à se familiariser avec le Frontier Services Group car, bien malheureusement, vous allez les voir tous deux bien plus dans les 4 à 8 ans à venir.

Nouvel Ordre Mondial: Les armées privées envahissent l’Amérique du Sud et bientôt le monde…

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Nous l’avons dit ici à maintes reprises… Le but ultime est le remplacement des armées et des polices étatiques par des services privés de mercenaires aux ordres des entreprises transnationales. Cela commence par la privatisation de la sécurité des aéroports par exemple, puis les citoyens se rendront compte qu’il y a de plus en plus d7Uniformes dans les rues et lieux publics, uniformes inconnus des entreprises de mercenaires privées… La crise économique pilotée par l’oligarchie met les états à genoux, sans budget, devant opérer des coupes drastiques dans les financements, la solution ?.. Le tout privé !! Fini police et gendarmerie, place à DynCorp Police et à Black Water (Xe ou Academi)… Cela nous est présenté comme l’avenir, car inévitable, inéluctable comme tout ce que l’oligarchie nous fait ingurgiter… Tout ceci n’est que fadaise pour lobotomisés, il suffit de leur dire merde en masse et le pus tôt sera le mieux…

— Résistance 71 —

 

Les entreprises militaires privées envahissent l’Amérique Latine

 

Ricardo Martinez (RT)

 

31 Octobre 2013

 

url de l’article:

http://www.mondialisation.ca/les-societes-militaires-privees-envahissent-lamerique-latine/5356293

 

 

Les services militaires de compagnies privées s’offrent et se demandent d’une manière croissante en Amérique Latine.

Selon les organisations civiles des droits humains et du milieu ambiant colombiennes, péruviennes et mexicaines, les corporations militaires d’origines étasunienne, anglaise, israélienne maintiennent des filiales et des entreprises affiliées dans la région, dédiées à promouvoir une gamme d’activité de sécurité, entraînement, appui logistique, formation de combat et vente d’armes légères et lourdes.

Des entreprises comme SY Coleman Corporation, Risk Incorporated, Dyncorp, XeServices (ex BlackWater), Global CST, entre autres, dominent ce rentable marché sous la tutelle et le contrôle des organes de sécurité des Etats-Unis et des pays alliés dans la dite « lutte contre le terrorisme », dans le cadre de la nouvelle doctrine de sécurité hémisphérique.

Ces jours-ci, la Commission Fiscale du Congrès du Pérou a rendu publique l’enquête menée sur trois ex ministres du pays Sud-Américain impliqués dans des contrats secrets avec la firme israélienne Global CST, à partir d’un décret adopté en 2009, sous le second gouvernement de l’ex-président Alan Garcia, qui consiste en « achat de services » d’entraînement des forces spéciales d’élite, de sécurité et d’équipements pour une valeur de 16 millions de dollars.

Sont également impliqués 20 autres ex fonctionnaires civils et militaires, dont on présume qu’ils ont fait partie du réseau de gestionnaires et consultants des services d’entraînement liés à la corporation militaire privée, après des années d’enquêtes légales, c’est en 2013 que surgit enfin au grand jour la toile des entreprises privées de la mort.

Global CST a des antécédents de vente de matériel et de services de type militaire dans les pays de la région. En Colombie, par exemple elle a prodigué ses entraînements en contre-insurrection aux troupes de l’Armée pendant la gestion de l’actuel président, Juan Manuel Santos, alors qu’il était Ministre de la Défense (2009) et chargé de la lutte contre la guérilla des Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC).

D’autres entreprises israéliennes comme Alfacom, entreprise de radiocommunication et de renseignement et Sécurity and Intelligence Advising , entreprise de capacitation en sécurité, maintiennent des opérations en Colombie offrant leurs produits au Gouvernement pour son processus de restructuration du renseignement et des corps de sécurité conventionnels.

Ce type de services correspond à un processus de transformation de l’état de quelques pays latino-américain avec une plus grande aliénation aux politiques de libre marché et une dérégulation des Armées et Polices mais sous un contrôle rigide des ressorts du pouvoir politique. Il s’agit de la pénétration du privé, progressive, à usage du monopole de la force exercé par les Etats.

En Colombie, les services d’autres entreprises similaires se déploient dans des domaines comme la dite “lutte anti narcotiques”, de la même manière que dans la protection des entreprises extractives, par-dessus tout, minières et pétrolières. L’étasunienne DynCorp maintient des bases opératives dans le pays andin et reçoit des directives depuis sa base centrale en Floride.

Elle se dédie à la recherche et à la destruction de culture de stupéfiants dans des opérations sous couvertures. Elle développe des stratégies de couverture militaire et apporte un support technique aux mobilisations des troupes en louant ses propres hélicoptères et avions.

En février de l’année en cours, la firme a été confrontée à une action en justice – pour des tortures et violations de droits humains – menée par les familles des victimes, qui s’étaient opposées aux entreprises minières et à l’exploitation pétrolière dans des zones naturelles du pays ayant le cinquième rang parmi ceux qui vendent le plus de ressources énergétiques aux Etats-Unis.

Le contrôle de sites stratégiques d’entreprises multinationales fait partie des objectifs des firmes de la branche “nouvelle sécurité et développement”. Il va de pair avec le harcèlement des opposants sociaux, comme les syndicalistes, les défenseurs du milieu ambiant et les paysans.

Au Mexique, le Centre d’Etude du la Sécurité Publique dénonce la mise en route d’opérations de Sy Coleman Corporation, ouvrant un appel d’offre a des ex militaire étasuniens pour l’accomplissement de travaux de surveillance aérienne dans la zone pétrolière de l’état de Veracruz, dans le golfe du Mexique.

L’organisation civile enregistre également des actions d’entraînement de la police du groupe spécial tactique de la municipalité de Léon, dans l’état de Guanajuato, zone centrale du pays aztèque, de la part de la compagnie Risk Incoporated dont le siège est à Miami.

Selon l’organisation des Etats Américains (OEA) en Amérique Latine le marché des biens et services de sécurité privé atteint 11% du total estatal et d’autre part, sans calcul exact, en contrat de “outsourcing” (logistique), armement, systèmes technologiques de pointe et intelligence opérative et cybernétique.

Pendant que cela se produit en Amérique Latine, les cas les plus notables dans le monde, de crimes de lèse humanité récents, commis par ces compagnies sous couverture de l’état, par dessus tout des Etats-Unis, restent impunis en Irak et en Afghanistan.

Les corporations militaires privées fournirent leurs services avant, pendant et après les invasions en 2001 et 2003 des pays asiatiques. Là, fut employé environs 1 contractant privé pour chaque soldat étasunien. En réalité, il s’agissait d’une armée d’invasion à deux têtes, une privée et l’autre de l’état, les mêmes qui sévissent aujourd’hui dans l’hémisphère américain.

Ricardo Martinez

Source en espagnol : Alternativa Latinoamericana: Las empresas militares privadas penetran Latinoamérica

Traduction Anne Wolff

Texte complet en espagnol :

http://actualidad.rt.com/blogueros/ricardo-martinez/view/109320-empresas-militares-privadas-penetran-latinoamerica

 

Note de la traductrice

Ce texte prend place parmi une série d’autres décrivant les modes actuels de la militarisation de l’Amérique Latine qui font apparaître toujours plus clairement

1) Que les dits « intérêts et sécurité des Etats-Unis » se confondent toujours d’avantage avec ceux de méga transnationales qui instrumentalisent autant le régime de Washington qu’un Pentagone doté de toujours plus de pouvoirs sans nécessité de recours à l’aval des élus de la « démocratie », président inclus.

Que les dites « lutte contre le narco trafic et contre le terrorisme » se confondent toujours d’avantage avec la répression des résistants à la main mise des transnationales sur les ressources de leur pays, avec la complicité des oligarchies locales et de certains gouvernements de la région.

2) Que les armées privées et celles de plusieurs états – à commencer par les Etats-Unis sont  et Israël, sont toujours plus imbriquées l’une dans l’autre, du personnel circulant des unes aux autres qui fréquentent également les mêmes clubs de loisirs ou d’entraînement, des entraînements conjoints étant pratiqués aussi officiellement par des troupes disposant de matériel similaire fourni par les mêmes marchands d’armes, étasuniens et israéliens en tête.

Pour faire le lien entre la Palestine, laboratoire d’un nouveau mode de génocide et d’un nouvel apartheid et les propos ci-dessus, pour mettre en évidence le type de mentalité dont sont victimes aujourd’hui en même temps que les Palestiniens, indigènes et résistants en Amérique Latine, quelques extraits d’un texte dont je vous recommande vivement la lecture : Comment Israël fait de l’argent avec du sang,  surtout à ceux qui n’auraient par encore compris quel sorte d’état criminel est l’état d’Israël,

[…] Le mastodonte de l’armement israélien a un chiffre d’affaires de plus de 7 milliards de $ et comme le révèle Feldman, ce succès phénoménal est dû à l’expérience, acquise en testant l’armement sur la population palestinienne dans les laboratoires militaires israéliens que sont Gaza et la Cisjordanie.

« Je pense que le principal produit que vendent les Israéliens, en particulier au cours de la dernière décennie, c’est l’expérience … le fait que les produits ont été testés, l’expérience : c’est la chose essentielle qu’ils [les clients] viennent acheter.Ils veulent le missile qui a été tiré dans la dernière opération à Gaza, ou le fusil utilisé lors du dernier raid en Cisjordanie ». […]

[…]Général (retr.) Amiran Levin : « Je voudrais mentionner un point, parlant de Gaza, parlant du Liban et d’autres endroits que nous occuperons dans le futur. Puisque nous voulons maintenir l’équilibre, comme un pays développé, le châtiment comme stratégie devrait être l’élément majeur … C’est la chose la plus importante, la quantité est plus importante que la qualité. La faute que l’armée commet, c’est de juger chaque cas individuellement, que la personne mérite de mourir ou non. La plupart de ces gens sont nés pour mourir, nous avons juste à les aider ».