Archive pour biodiversité et OGM

Organismes Génétiquement Modifiés pour un contrôle totalitaire planétaire

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Ou la métamorphose chinoise de l’empire anglo-américain

 

Résistance 71

 

26 août 2016

 

“Si vous contrôlez le pétrole, vous contrôlez les nations ; si vous contrôlez la nourriture, vous contrôlez les peuples.”

~ Henry Kissinger ~

 

“Nous possédons environ 50% de la richesse mondiale, mais nous ne représentons que 6,3% de la population… Notre véritable tâche dans la période à venir est de mettre en place un système de relation qui nous permettra de maintenir cette position de disparité sans détriment à notre sécurité nationale. Pour ce faire nous devrons nous départir de tout sentimentalisme et de tout rêve éveillé et nous devrons concentrer toute notre attention sur nos objectifs nationaux. Nous ne devons pas nous tromper et penser que nous pouvons nous permettre aujourd’hui le luxe de l’altruisme et de faire bénéficier le monde.”

~ George Kennan, planificateur en chef du ministère des affaires étrangères des Etats-Unis, 1948 ~

 “En fait, l’histoire des OGM est celle de l’évolution du pouvoir aux mains d’une élite déterminée quel qu’en soit le prix, à amener le monde sous sa coupe.”

~ F. William Engdahl ~

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Les choses ces derniers mois, se sont particulièrement accélérées en faveur de l’oligarchie mondialiste en quête d’avènement de son Nouvel Ordre Mondial fasciste supra-national ; de sa grille de contrôle gérée via la structure (provisoire) existante de l’ONU et de l’OTAN, pour une fusion des états impérialistes (USA, UE et affiliés) avec la grande entreprise transnationale (industrielle et financière), remplissant ainsi la pure définition du fascisme édictée par Mussolini.

Nous avons publié en détail le cheminement de la doctrine eugéniste depuis plus d’un siècle à plusieurs reprises et surtout à l’occasion de cet exposé (publié en premier lieu sur le blog du “Gaulois Déchaîné” en Avril 2010): “L’élite globaliste, l’eugénisme et le contrôle des populations”. Cet article fournit un grand nombre de détails et nous encourageons nos lecteurs à lire ou relire cette analyse pour mieux comprendre ce qui suit. Nous n’entrerons plus ici dans les détails, mais dans le vif du sujet.

La génétique est le nouveau terme de l’eugénisme et il devrait-être alarmant pour tout le monde de voir que ce secteur particulier de la science est totalement sous contrôle d’une clique de milliardaires qui jouent en ce moment au très dangereux jeu de l’apprenti sorcier. Que des Rockefeller, Bill Gates, et autres fondations, banques et grosses entreprises industrielles de l’agro-business et de la chimie, issues des crimes de capitalistes monopolistes forcenés au fil du temps, puissent contrôler le patrimoine génétique de la planète, devrait être quelque chose placardé en une de tous les journaux possibles et imaginables, les peuples demandant de sérieux comptes à ces psychopathes mégalomaniaques aux mains sales et… bien trop libres.

L’eugénisme, domaine appliquée de “l’amélioration génétique de l’espèce humaine et le contrôle de la population” (sous des critères le plus souvent totalement arbitraires édictés par une pseudo-élite qui a acheté la science pas à pas depuis le début du XXême siècle) n’est pas une chose récente. Il a toujours existé depuis qu’une soi-disante élite (auto-proclamée) sévit, mais il a pris un essort particulier depuis la seconde moitié du XIXème siècle et l’avènement du darwinisme-social mâtiné de malthusianisme, deux doctrines pseudo-scientifiques fondamentalement erronées.

Ainsi donc, au travers de la recherche génétique s’est établi un nouveau dogme de “perfectionnement” du vivant dans l’intérêt particulier du plus petit nombre.

Dans cette course effrenée au contrôle du vivant par sa génétique, course au profit et par delà, à la main mise sur les ressources alimentaires de l’humanité pour une mise sous tutelle des plus totalitaires du vaste nombre, l’empire hégémonique qui a émergé de la seconde guerre mondiale pour devenir l’empire anglo-américain, pesant sur le terrain de tout son poids coercitif pour ses maîtres banquiers de la City de Londres et de sa banque d’Angletrre/Vatican, est en train de fusionner avec son modèle structurel de contrôle: la Chine, supposée “communiste”, marxiste et donc capitaliste d’état.

L’empire donne accès à la Chine à de vastes zones géographiques d’exploitation minière, énergétique (1er élément de la doctrine Rockefeller/Kissinger) en Afrique et au Canada par exemple et maintenant met en place une convergence d’intérêt sur le contrôle des ressources alimentaires chimériques et mortifères que sont les OGM.

Les Fondations Rockefeller, Gates, Carnegie, Ford possèdent des stocks de graines naturelles planqués dans des dépôts en zones froides et de gros investissements dans les géants des OGM, de la chimie et de l’agro-business tels Monsanto, Dow Chemical, Dupont de Nemours et viennent de permettre une collaboration avec la Chine, dont la vaste entreprise capitaliste d’état China Chem, vient d’acquérir en début d’année, le géant suisse des OGM: Syngenta pour plus de 43 milliards de dollars.

Tout comme l’industrie de l’énergie pétrolière et gazière est partagée entre quatre cavaliers de l’apocalypse (Exxon-Mobil, Chevron-Texaco, intérêts Rockefeller, BP-Amoco, Rockefeller/Rothschild et Royal Dutch-Shell, intérêts Rothschild), l’apocalypse des OGM possède aussi ses quatre cavaliers de la désolation:

  • Monsanto de St Louis dans le Missouri est le leader mondial des semences génétiquement modifiées et producteur du poison herbicide universellement répandu dans le monde, le glyphosate, appelé commercialement le RoundUp. Le PDG de Monsanto a établi une stratégie globale en 1999 qui est de fusionner les trois plus grosses industries au monde: l’agriculture, l’alimentaire et la chimie, qui jusque là opérait en trois entités séparées. Monsanto, fondée en 1901, manufacturier de produits chimiques comme l’acide sulfurique à échelle industrielle, a produit la quasi totalité des Polychlorinated Biphenyls ou PCBs, responsables de dégâts cérébraux multiples, d’infirmités de naissance et de cancers. Bardé de ces exploits criminels, comme son association dans la productin du tristement célèbre “Agent Orange”, défoliant utilisé durant la guerre du Vietnam, Monsanto est entré dans l’ère de la transformation génétique et se moque comme d’une guigne de la santé humaine et publique…
  • DuPont (de Nemours) Pioneer Hi-Bred International Inc. a émergé à la fin des années 1990 dans le monde de la génétique. DuPont à cet effet, fusionna avec un protégé des Rockefeller: Pioneer Hi-Bred, fondé dans les années 1930 par Henry Wallace, qui devint un collaborateur des Rockefeller et leur fondation dans la criminelle “révolution verte” des années 1960. Pioneer Hi-Bred fut racheté par DuPont (Delaware) en 1999. A cette époque, Pioneer Hi-Bred était propriétaire de la plus grande banque de graines au monde. L’entreprise se spécialisait dans les graines de maïs. Pioneer s’engagea dans la recherche génétique dans les années 1980. Dès 1999, DuPont créa un complexe industriel chimique de graines investissant dans la recherche génétique.
  • Dow AgroSciences est le 3ème géant de la génétique, conglomérat à la valeur de 3,5 milliards de dollars actif dans 66 pays du monde. Créé en 1997 après l’achat par Dow Chemical du labo pharmaceutique Dow Elanco. Dow Chemical est la seconde industrie chimique au monde au chiffre d’affaire modial de 24 milliards de dollars (chiffre du début des années 2000) et opérant dans 168 pays.
    A l’instar de ses alliés dans le crime planétaire Monsanto et DuPont, Dow possède une triste réputation en ce qui concerne la santé publique. Dow est le responsable de nombreuses pollutions et intoxications à la dioxine, un des pires composants chimiques jamais utilisé pas l’Homme. La dioxine est présente en grande quantité dans l’agent orange (défoliant) utilisé en quantité industrielle lors de la guerre du Vietnam. Dow est à l’origine de la création du napalm, utilisé à profusion contre des populations civiles au Vietnam et pour la première fois dans l’histoire dans le bombardement de la ville de Royan en France par les alliés (et oui) en 1945 (cf le témoignage de l’historien Howard Zinn qui fut un des personnels navigant des bombardiers durant la guerre en mission au dessus de la ville..).
    Dow AgroSciences a pour mission avec les OGM de “protéger les cultures de manière innovative, ainsi que les semences et d’apporter des solutions biotechnologiques au service de la croissance de la population mondiale…
  • Enfin, le 4ème cavalier de l’apocalypse génétique est le géant suisse de Bâle Syngenta, qui s’est développé à partir de la fusion en 2000 des divisions agricoles de la firme Novartis et d’AstraZeneca, pour devenir un complexe agro-chimique de 7 milliards de dollars. En 2005, Syngenta était la plus grosse entreprise agrochimique et la 3ème entreprise semencière au monde. Bien que basée en Suisse, Syngenta était en bien des aspects comtrôlée depuis le Royaume-Uni, son PDG et ses directeurs exécutifs venant de ce pays. Syngenta est devenue tristement célèbre suite à l’affaire en 2004 du maïs génétiquement modifié Bt-176, qui fut inventé pour produire une toxine du Bacille thuringiensis (Bt), avéré mortel pour bien des insectes (dont les abeilles). Le maïs Syngenta Bt-176 fut responsable de la contamination de bétail en Allemagne à partir de 1997. Une longue procédure judicaire s’en est suivie.
    En 2005, Syngenta commença à développer des semences dites “terminator”, empêchant les agriculteurs de collecter les graines pour semences alors que celles-ci s’auto-détruisaient par induction génétique. Syngenta est impliqué dans la production OGM des riz dits “riz dorés” et Syngenta siège comme membre consultant du Consultative Group on International Agricultural Research (CGIAR).
    [Source: “Seeds of Destruction”, F. William Engdahl, Global Research, 2007]

En mars 2016 donc, China Chem a acheté Syngenta pour un peu plus de 40 milliards de dollars… La Chine est donc entrée de plein pied dans la production et le contrôle des OGM en devenant propriétaire du second semencier OGM au monde, d’aucuns disent aujourd’hui, le premier.

Ainsi, l’industrie des OGM, contrôlée mondialement par quelques entreprises multi-milliardaires, œuvrant la main dans la main avec leurs commanditaires tout aussi milliardaires des fondations de tout poil, et maintenant de l’entreprise capitaliste d’état chinoise China Chem/Syngenta, a pour mission eugéniste extrême, le contrôle de la population mondiale, par l’orchestration de famines, le pouvoir de décision du plus petit nombre de qui mangera et qui ne mangera pas, c’est à dire de qui vivra et qui mourra. De ceux qui seront autorisés à vivre, ce ne sera que pour remplir les fonctions assignés par les “maîtres” de céant et au prix d’une lente agonie dûe aux ingestions répétées de produits génétiquement modifiées hautement toxiques et carcinogènes à terme. Ceci est un autre sujet, mais il est intéressant de noter la courbe exponentielle galopante de la pandémie mondiale de cancers en relation avec la malbouffe générée par l’agro-business dopé aux OGM.

Si nous devions gérer le danger de l’intérieur du monde occidental en mettant sous pression les géants criminels de l’agro-génétiques les plus connus, aujourd ‘hui donc, un des cavaliers de l’apocalypse OGM est chinois avec Syngenta, c’est à dire que cela échappe totalement au relatif contrôle encore en possession des peuples occidentaux en la matière. Une fois les traités criminels oligarchiques et monopolistes transatlantique et transpacifique signés et mis en application, China Chem-Syngenta et Monsanto vont inonder de plus belle et sans restriction désormais, le marché mondial de leurs saloperies transgéniques mortifères, sans que nous n’ayons plus aucun recours légal tant les corporations dicteront leur loi dans les tribunaux administratifs prévus à cet effet et contrôlés par elles-mêmes, éradiquant de facto tout pouvoir légal des états-nations devenus définitivement obsolètes.

Pour terminer cette analyse des plus alarmantes s’il en est, laissons la parole à l’excellent William Engdahl qui écrivait en 2007 déjà:

La poursuite sans relâche du contrôle global sur le pétrole a été la marque de fabrique du gouvernement Bush-Cheney. Peu ont réalisé que la poursuite du second objectif de la doctrine Kissinger, le contrôle sur la nourriture, était déjà bien avancé et à un point devenu dangereux pour le futur de la population mondiale. Peut-être que l’outil le plus efficace dans l’effort de cette élite arrogante derriere l’expansion des OGM par l’agro-business , était leur calcul du mythe dangereux que la “science” dans l’absolu, est toujours un “progrès”. La croyance populaire naïve dans l’idée du progrès scientifique comme axiome du progrès en général, a été un des outils essentiels dans le processus de prendre le contrôle sur la nourriture mondiale alors que la première décennie de ce nouveau millénaire touche à sa fin… La réduction de la population et les cultures génétiquement modifiées font partie de la même large stratégie: une réduction drastique de la population mondiale comme objectif principal, un génocide, l’élimination systématique de groupes entiers de la population, ceci est le résultat d’une politique volontariste, promulguée sous le vocable de la ‘résolution du problème de la faim dans le monde.’… Rappelons-nous des mots de Kissinger: ‘contrôlez le pétrole et vous contrôlez une terre, contrôlez la nourriture et vous contrôlez les peuples.”…

Monsanto/USA + Syngenta/Chine = Grand Bond en Avant

Vraiment ? Qui peut-y croire ? Surtout quand on nous fait miroiter la “rivalité” entre les USA et la Chine. Poudre aux yeux et mascarade. Copains comme cochons…

En 1980, à Elbert County dans l’état de Georgie aux Etats-Unis, à 140km à l’Est de la ville d’Atlanta, furent érigées par un ou des anonymes, des pierres guides sur lesquelles 10 commandements furent gravés. Le premier de ces commandements lit:

Maintenir l’humanité à une population de moins de 500 millions de personnes en état d’équilibre avec la nature.

Ceci représente une réduction de plus de 90% de la population mondiale actuelle… De là à penser aux OGM comme arme de destruction super-massive, il n’y a qu’un pas.

Y a t’il un psychopathe dans la salle ?

… de nombreuses mains se lèvent…

(Rideau)

=*=*=

“Quel que soit le prix de la révolution chinoise, elle a été manifestement remplie de succès pas seulement en produisant une administration plus efficace et plus motivée, mais aussi en poussant haut le moral et en accomplissant un objectif de communauté. L’expérience sociale en Chine sous la conduite du président Mao est une des plus importantes et réussies de l’histoire de l’humanité.

~ David Rockefeller, New York Times, 1973 ~

 

Note de Résistance 71: David Rockefeller envoya son protégé et homme de terrain géopolitique Henry Kissinger dès 1971 en Chine pour préparer la reconnaissance officielle de la RPC par l’admnistration Nixon. Cet évènement (la visite officielle de Nixon en Chine) vint à point pour entériner ce que l’empire avait aidé à créer, puisque les Etats-Unis larguèrent les nationalistes de Chang Kaï Chek (Kuomintang) en rase campagne vers 1946, lui laissèrent Formose (Taïwan) pour refuge et le fric du traffic de drogue dont le Kuomintang était responsable pour l’OSS (prédécesseur de la CIA), les Etats-Unis soutinrent Mao et la révolution d’état, voyant un plus grand potentiel pour le futur impérialiste. Ceci ne devrait surprendre personne, car étant dans la continuité du financement de la révolution bolchévique en Russie (Lénine et Trotsky) par la City de Londres et sa succursale de Wall Street (cf. les recherches de l’historien Antony Sutton).

La réalité, que bon nombre refuse toujours aujourd’hui par dissonnace cognitive, est la suivante: les banquiers, les grandes familles de la finance ont toujours financé les régimes dictatoriaux et les dictateurs, des monarques européens au XVIIIème siècle aux pires dictateurs du XXème siècle (Lénine, Trotsky, Staline, Mussolini, Hitler, Mao, Pinochet, Videla, Pol Pot, monarchies rétrogrades du Golfe, en passant par l’entité sioniste, nos pseudo-démocraties libérales, dictatures douces, se durcissant à volonté pour faire place au totalitarisme monopoliste étatico-industrio-financier, le véritable fascisme répondant à la définition même émise par Mussolini.

La Chine ne fait que suivre le cursus que lui a imposé la City de Londres depuis les deux guerres de l’opium du XIXème siècle, qui l’ont dévastée. Elle a été érigée en modèle pour l’infrastructure de contrôle des populations à étrendre à l’humanité. L’ingénierie sociale élitiste et eugéniste est une fois encore à l’œuvre derrière le “modèle” chinois.

Cela ne veut bien évidemment pas dire que l’ensemble du peuple chinois est derrière ce projet comme l’ensemble du peuple américain n’est pas derrière le projet du Nouvel Ordre Mondial hégémonique ; mais l’ensemble de ces populations est suffisamment distrait, suffisamment endoctriné, pour ne pas vraiment se rendre compte de ce qui se passe et de ne réagir que par “patriotisme” pavlovien..

Espérons pour l’humanité que la Chine finisse par s’éveiller… dans le bon sens…

Agriculture, semences et Nouvel Ordre Mondial… Vol organisé et mise hors-la-loi des semences paysannes…

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« Il n’y a plus d’agriculture, il n’y a plus que de la gestion de pathologie végétale… »
~ Claude Bourguignon ~

Nous paierons très cher les ignominies que nous laissons commettre envers la Nature et notre terre-mère. Le fric, physique ou virtuel, ne se mange pas. Les générations non nées ont besoin que nous disions ¡Ya Basta! ici et maintenant, ensemble, ce n’est plus une option, c’est un devoir !

~ Résistance 71 ~

 

Avec de nouveaux accords commerciaux, le vol organisé par les multinationales est légalisé et les semences paysannes deviennent illégales

GRAIN

16 août 2016

url de l’article original:

https://www.grain.org/fr/article/entries/5523-avec-de-nouveaux-accords-commerciaux-le-vol-organise-par-les-multinationales-est-legalise-et-les-semences-paysannes-deviennent-illegales

Depuis 2001, GRAIN assure un suivi des méthodes employées par les soi-disant accords de libre-échange (ALE), le plus souvent négociés dans le secret hors de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), sont utilisés pour aller au-delà des normes internationales existantes en matière de brevetabilité du vivant. Nous fournissons dans ce rapport des informations actualisées sur les ALE qui sont en train de légaliser le vol organisé par les entreprises et de menacer la possibilité pour les agriculteurs de conserver, produire et échanger des semences dans le monde entier.

Signé en 1994, l’Accord de l’OMC sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC) a été le premier traité à imposer des normes mondiales sur la propriété intellectuelle ou la propriété juridique des végétaux, des animaux ou des micro-organismes en s’appuyant sur un mécanisme d’application. Des représentants de l’industrie américaine des semences et des biotechnologies ont soulevé la question dans le cadre des discussions commerciales. Leur objectif ? Obtenir que des entreprises comme Monsanto, Dow et Pioneer, qui dépensent de l’argent dans la sélection végétale pour mettre de nouvelles semences sur le marché, puissent rentabiliser leur investissement et faire des profits en empêchant les agriculteurs de réutiliser ces semences et en les obligeant à acheter chaque année des semences auprès de ces entreprises.

La brevetabilité du vivant est âprement contestée depuis des décennies. Pour les agriculteurs, les brevets augmentent le coût des semences et du bétail et leur retirent le droit de les reproduire librement. Ils ramènent aussi la vie et la culture au statu de marchandise que les entreprises peuvent posséder et contrôler. Si l’accord de l’OMC a autorisé les pays à exclure les végétaux et les animaux autres que les micro-organismes de leurs lois sur les brevets, il exige qu’ils assurent une certaine forme de protection de la propriété intellectuelle sur les variétés végétales (les semences que sèment les agriculteurs) sans spécifier la façon de le faire. Selon les représentants de l’industrie qui ont participé à la rédaction de ce texte, les entreprises américaines ont obtenu 95 % de ce qu’elles voulaient dans le cadre de cet accord ADPIC.[1]

Télécharger les nouvelles bases de données (mises à jour de juin 2016) :

Les accords commerciaux qui privatisent la biodiversité en dehors de l’OMC et Situation des pays vis-à-vis des divers accords relatifs aux semences

Un vol légalisé

Les ALE négociés en dehors du cadre de l’OMC vont même plus loin et aident les entreprises américaines et européennes à obtenir ce qu’elles n’ont pas pu avoir avec l’ADPIC. Ces accords exigent souvent que les pays :

1) permettent aux entreprises de déposer des brevets sur les végétaux et les animaux ;

2) adoptent les règles de l’Union internationale pour la protection des obtentions végétales (UPOV) qui accordent aux obtenteurs des droits similaires à ceux des brevets, et

3) adhèrent au Traité de Budapest sur la reconnaissance des dépôts de micro-organismes en vue d’une protection par brevet. Ces mesures donnent des pouvoirs monopolistiques à l’agro-industrie, aux dépens des petites communautés agricoles autochtones. Par exemple, l’UPOV et les lois sur les brevets rendent illégal pour les agriculteurs le fait de conserver, échanger ou modifier les semences des soi-disant variétés protégées. Il s’agit d’une terrible injustice dans la mesure où les agriculteurs et les populations autochtones sont à l’origine de ces semences. Les entreprises prennent les semences dans les champs des agriculteurs, les bricolent un peu et revendiquent ensuite des droits de propriété sur ces « nouvelles » variétés.

Et surtout, les variétés vantées par les entreprises comme plus « modernes » que les semences traditionnelles, finissent par remplacer la diversité présente dans les champs des agriculteurs. Cette uniformité génétique rend extrêmement vulnérable l’approvisionnement alimentaire mondial, tout particulièrement dans le contexte d’un chaos climatique en progression constante.

Les principaux pays qui font pression en faveur de ces mesures grâce à des accords commerciaux bilatéraux et régionaux sont l’Australie, l’Europe, le Japon et les États-Unis, l’Europe et les États-Unis étant de loin les plus offensifs. Cette situation est logique, puisqu’ils accueillent les plus grandes multinationales semencières du monde. À elles seules, les entreprises américaines représentent plus de 51 % des ventes de semences commerciales dans le monde.[2] Washington défend la ligne la plus dure : la brevetabilité quand et où elle peut être obtenue, l’UPOV en deuxième choix. L’Union européenne, l’Association européenne du libre échange, l’Australie et le Japon poussent les pays à rejoindre l’UPOV. De ce fait, notre liste (voir Annexe 1) de ceux qui ont été forcés de rejoindre l’UPOV ou d’autoriser des brevets sur le vivant dans le cadre d’accords commerciaux hors OMC est en train de s’allonger.

Dernières nouvelles

Une quantité d’accords de commerce et d’investissement bilatéraux et régionaux ont été signés l’année dernière, et un certain nombre d’autres sont actuellement en cours de négociation.

L’Accord économique et commercial global (AECG) entre l’Union européenne et le Canada a été signé en septembre 2015 et il doit maintenant être ratifié par les parlements canadien et européens. La version finale de l’AECG ne change finalement pas le niveau des droits pour les entreprises semencières au Canada ou dans l’Union européenne, mais elle leur donne des outils plus puissants pour faire appliquer leurs droits contre les agriculteurs, grâce à des saisies et des injonctions basées sur de simples soupçons d’infraction, y compris pour la conservation des semences. Préoccupés par les restrictions croissantes qui portent sur les semences de ferme, des groupes des deux côtés de l’Atlantique, dont l’Union nationale des fermiers du Canada et les membres européens de la Vía Campesina, se battent résolument contre la ratification de l’AECG.[3]

Au Chili, des étudiants, des agriculteurs et des consommateurs ont réussi à empêcher le sénat d’adopter une « Loi Monsanto » qui obligerait le pays à adhérer à l’UPOV 1991, ce que le TPP rendrait obligatoire. (Photo : Biodiversidadla.org)

Au cours de l’année dernière, l’Union européenne a réussi à parapher ou signer des accords de libre échange « provisoires » avec la plupart des pays africains. Aujourd’hui, ces nouveaux Accords de partenariat économiques (APE) ne permettent pas aux entreprises semencières européennes d’obtenir ce qu’elles veulent, c’est-à-dire la conformité obligatoire avec l’UPOV 1991. Mais ils engagent tous les signataires à une clause de « rendez-vous » stipulant qu’ils se rencontreront à nouveau dans un proche avenir pour s’entendre sur des normes sur la propriété intellectuelle qui devraient inclure la privatisation des semences.

Le gouvernement des États-Unis, dans le même temps, fait régulièrement pression sur ses partenaires commerciaux pour qu’ils respectent leurs engagements en matière de propriété intellectuelle. Dans son dernier Rapport spécial 301 (un rapport préparé chaque année par le Représentant américain au commerce (USTR) en application de la Section 301 de la Loi sur le commerce de 1974), le Représentant critique le Chili et la Colombie de n’avoir pas adopté l’UPOV 1991 comme ils avaient accepté de le faire dans le cadre de leurs accords commerciaux bilatéraux de 2003 et 2006 avec Washington.[4]

En ce qui concerne le Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement entre les États-Unis et l’Union européenne, le public n’a pas accès au texte de négociation et aucune fuite concernant le chapitre portant sur la propriété intellectuelle n’a permis à la société civile de l’examiner de façon détaillée.

Le TPP et le RCEP sont les deux menaces les plus importantes

Actuellement, les deux menaces les plus importantes pour la maîtrise des petits agriculteurs sur leurs semences sont le Partenariat transpacifique (TPP) et le Partenariat économique global régional (RCEP).

Le TPP a été signé en février 2016 par 12 pays : l’Australie, le Brunei, le Canada, le Chili, les États-Unis, le Japon, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, Singapour et le Vietnam. Le TPP stipule que toutes les parties signataires doivent adhérer à l’UPOV 1991. Cela signifie que le Brunei, le Chili, la Malaisie, le Mexique et la Nouvelle-Zélande devront changer leurs lois actuelles.[5] Ces changements réduiront la possibilité pour les agriculteurs de conserver les semences de variétés protégées, élargiront les droits des obtenteurs à toutes les espèces et étendront la mainmise des entreprises sur des variétés similaires ainsi que sur la récolte. Même si les législateurs des pays membres du TPP décident d’autoriser les agriculteurs à conserver des semences de variétés contrôlées par les semenciers, les agriculteurs devront maintenant payer pour ce « privilège » chaque année.

Le TPP exige aussi que tous ses membres autorisent les brevets sur les inventions « dérivées des végétaux ». Cette formulation n’est pas très explicite et ce flou est certainement délibéré.[6] Au minimum, cela semblerait signifier que les gènes des végétaux et les cultures cellulaires, et tous les produits qui en sont dérivés, y compris les végétaux, seront brevetables dans tous les pays du TPP. L’industrie américaine des semences et des biotechnologies pense ainsi ouvrir la porte aux brevets sur les végétaux de façon plus générale.[7] Il n’est donc pas surprenant que le Représentant américain au commerce qualifie le TPP de « plus grand outils » pour imposer des normes plus élevées de propriété intellectuelle non seulement en Asie mais dans le monde entier.[8]

En Malaisie, des organisations comme l’Association des consommateurs de Penang et des membres de la Société nationale des droits de l’homme demandent instamment au gouvernement d’empêcher la mise en place de ces changements.[9] Ces groupes ne veulent pas que la loi nationale sur la Protection des variétés végétales (PVP), qui protège les droits des agriculteurs à reproduire les semences, soit touchée. Au Chili, la poursuite de la privatisation des semences dans le cadre du TPP est un problème majeur pour les mouvements sociaux qui se battent contre la ratification de l’accord. Au cours des dernières années, des étudiants, des agriculteurs et des consommateurs ont réussi à empêcher le sénat d’adopter ce qu’ils appellent une « Loi Monsanto » qui obligerait le Chili à adhérer à l’UPOV 1991, ce que le TPP rendrait obligatoire. Un certain nombre de campagnes nationales visent actuellement à ce que les parlements rejettent la ratification du TPP.[10]

Les agriculteurs thaïlandais et philippins sont aussi inquiets de la perspective d’accorder un plus grand pouvoir sur les systèmes semenciers locaux à des multinationales agrochimiques comme Monsanto. Les gouvernements de ces deux pays ont manifesté un vif intérêt en faveur d’une adhésion au TPP, ce qui signifierait adhérer à l’UPOV. Comme la Malaisie, les deux pays possèdent des lois sur la protection des variétés végétales qui assurent actuellement une plus grande protection que l’UPOV 1991 aux droits des agriculteurs d’échanger et de vendre des semences. En Thaïlande, des agriculteurs, des chercheurs, des anciens responsables gouvernementaux et des défenseurs des droits de l’homme ont dénoncé les implications du TPP pour les semences, notamment l’augmentation de leurs prix. Selon BioThai, un groupe de la société civile, et le Conseil national des agriculteurs, les prix des semences en Thaïlande augmenteraient de 60 à 100 % si le pays adhérait à l’UPOV.[11]  Le mouvement paysan philippin KMP qualifie à juste titre les changements politiques sur lesquels le TPP déboucherait – pas seulement pour les semences mais aussi les terres et d’autres ressources – de « fin du monde tel que nous le connaissons ».[12]

Outre la Thaïlande et les Philippines, les gouvernements de Corée du Sud, de Taïwan, de Colombie et d’Indonésie essayent aussi de rejoindre le TPP. Un grand nombre d’autres pays, du Sri Lanka jusqu’à l’Argentine, envisageraient également d’y adhérer. En Amérique latine, beaucoup voient dans la nouvelle « Alliance du Pacifique », d’inspiration néolibérale, un tremplin vers l’intégration dans le TPP.[13] S’il est ratifié, le TPP pourra effectivement beaucoup contribuer au renforcement du pouvoir des grandes entreprises sur les semences et l’approvisionnement alimentaire.

Alors que la lutte contre le TPP fait rage, un nouveau combat s’ouvre contre le RCEP, un nouveau méga-accord commercial régional entre l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est et six de ses partenaires commerciaux : l’Inde, la Chine, la Corée, le Japon, l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Du point de vue du nombre des personnes affectées, le RCEP aura une plus grande ampleur que le TPP. Et comme il inclut plusieurs pays signataires du TPP, on peut s’attendre à ce qu’il y ait des pressions en faveur d’une harmonisation du RCEP avec le TPP, au moins sur certaines questions comme les brevets sur les semences.[14] Bien que les textes de négociation soient secrets, les dernières fuites montrent que la Corée et le Japon préconisent que le RCEP exige que tous les pays membres adhèrent à l’UPOV 1991.[15] Cela signifie que les agriculteurs et les mouvements sociaux d’Asie doivent se battre sur deux fronts : le TPP et le RCEP.

Où en est-on maintenant ?

Deux tableaux figurent en annexes de ce rapport. L’Annexe 1 fournit des éléments sur ce que ces accords commerciaux imposent aux pays en termes de brevetabilité du vivant. Il est clair que la pression visant à mettre en place de nouveaux pouvoirs pour l’industrie des semences et des biotechnologies provient principalement d’un petit groupe de pays (États-Unis, Europe, Japon) et concerne un petit groupe de bénéficiaires (les grandes entreprises de plus en plus concentrées basées dans ces pays). Le tableau de l’Annexe 2 donne une liste indiquant où en sont les pays en terme d’adhésion aux différents traités liés aux semences.[16] Même si la stratégie des multinationales gagne clairement du terrain, il n’est pas trop tard pour stopper un certain nombre de ces méga-accords avant qu’ils ne causent des dégâts.

Télécharger le rapport

Télécharger l’Annexe 1: Les accords commerciaux qui privatisent la biodiversité en dehors de l’OMC (Mise à jour de juin 2016)

Télécharger l’Annexe 2: Situation des pays vis-à-vis des divers accords relatifs aux semence (Mise à jour de juin 2016)

[Note de R71: les téléchargements des documents en anglais peuvent s’effectuer sur l7article original en anglais]

 

[1] Cité dans : Susan K. Sell, Private power, public law : the globalization of intellectual property rights, Cambridge University Press, 2003, p. 55.

[2] ETC Group, « Breaking bad », décembre 2015, http://www.etcgroup.org/sites/www.etcgroup.org/files/files/etc_breakbad_23dec15.pdf

[3] Voir : NFU, « Six points about CETA », http://www.nfu.ca/issue/six-points-about-ceta et Gallen Simmons, « NFU hosts European farmers in Brodhagen », Mitchell Advocate, 1er mars 2016, http://www.mitchelladvocate.com/2016/02/29/nfu-hosts-european-farmers-in-brodhagen

[4] USTR, « Special 301 Report », Washington DC, 27 avril 2016, https://ustr.gov/issue-areas/intellectual-property/Special-301

[5] Le Chili, le Mexique et la Nouvelle-Zélande sont membres d’une version précédente de l’UPOV (1978) qui n’est pas aussi pénalisante pour les agriculteurs. La Malaisie n’est pas membre de l’UPOV. Le Brunei ne dispose même pas d’une loi sur la protection des variétés végétales.

[6] Voir : Alex Press, « The Trans-Pacific Partnership will hurt farmers and make seed companies richer », The Nation, 10 juin 2016, https://www.thenation.com/article/the-trans-pacific-partnership-will-hurt-farmers-and-make-seed-companies-richer/

[7] Voir : « Report of the Industry Trade Advisory Committee on Intellectual Property Rights (ITAC-15) », Washington DC, 3 décembre 2015, https://ustr.gov/sites/default/files/ITAC-15-Intellectual-Property.pdf, p. 10.

[8] Michael Froman, Représentant américain au commerce, intervenant devant le Conseil américain des relations extérieures, 20 juin 2016, http://www.cfr.org/trade/future-us-trade-trans-pacific-partnership-conversation-michael-froman/p37973

[9] Voir : Mohammed Idriss, « Save our seeds from corporate control », Malaysiakini, 15 octobre 2015, https://www.malaysiakini.com/letters/314296 et Karina Yong, « The TPPA : trading human rights ? », Malay Mail, 20 décembre 2015, http://www.themalaymailonline.com/malaysia/article/the-tppa-trading-human-rights.

[10] Voir : « Chile : Miles en las calles rechazan TPP y Ley Monsanto », Servindi, 26 janvier 2016, http://www.biodiversidadla.org/Principal/Secciones/Noticias/Chile_Miles_en_las_calles_rechazan_TPP_y_Ley_Monsanto et Lucía Sepúlveda Ruiz, « El TPP, un acuerdo de las transnacionales contra los movimientos sociales », Diario U Chile, 27 mai 2016, http://radio.uchile.cl/2016/05/27/el-tpp-un-acuerdo-de-las-transnacionales-contra-los-movimientos-sociales

[11] Witoon Lianchamroon, communication personnelle, 21 juin 2016.

[12] KMP, « Farmers’ ‘October Protests’ to highlight broad people’s opposition to global land grabbing and plunder », Quezon City, 7 octobre 2015, http://kilusangmagbubukidngpilipinas.com/?p=1004

[13] L’Alliance du Pacifique est une communauté économique composée du Chili, de la Colombie, du Mexique et du Pérou, avec le Costa Rica et le Panama qui sont en cours d’adhésion. L’Argentine est l’observateur officiel le plus récent.

[14] Voir : GRAIN, « New leaked chapter of Asia trade deal shows RCEP will undercut farmers’ control over seeds », 24 mai 2016, https://www.grain.org/e/5498.

[15] La Corée n’est pas membre du TPP mais elle est membre de l’UPOV 1991. Le gouvernement souhaite effectivement rejoindre le TPP.

[16]. Ces bases de données sont un travail en cours de réalisation. Si vous souhaitez proposer des ajouts ou des corrections, veuillez nous contacter à l’adresse grain@grain.org.

Santé et Nouvel Ordre Mondial: Nous sommes ce que nous mangeons…

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L’agriculteur, le premier acteur de notre santé

La Lettre du Professeur Henri Joyeux

 

25 Août 2015

 

(par distribution courrier électronique)

 

C’est gravissime, les agriculteurs ne parviennent plus à vivre de leur travail. Chaque été, on voit ainsi se développer un mécontentement qui se traduit par des manifestations bruyantes sur les routes ou les lieux de vacances.

Cette année le ras le bol est à son comble. Producteurs de lait, de viande, céréaliers, viticulteurs, arboriculteurs… sont en colère. Alors, tel un emplâtre sur une jambe de bois, le Président tout puissant débloque 600 millions d’euros pour calmer le monde agricole. L’Etat démuni en est à recommander que les cantines scolaires s’approvisionnent en viande fraîche « française » (20 % des débouchés de la filière) et pas en Argentine, comme le font certains restaurants étoilés. Pour apaiser les esprits, on annonce aussi que la viande française sera choisie en priorité dans les restaurations collectives de l’Etat.

La confiance n’existe plus. Les promesses du ministre de l’Agriculture comme celles du Président ne sont que du vent. Personne n’est dupe : les réunions ministérielles ne servent à rien.

Et en attendant, la concurrence continue de faire rage entre les pays de la zone euro, la Pologne, l’Allemagne, l’Angleterre… La viande française est trop chère pour les budgets serrés des hôpitaux où l’on mange si mal, des écoles et même de l’armée. C’est la grande distribution, lobby puissant, protégé des politiques, qui fait ses choux gras sur le dos des agriculteurs.

Pendant ce temps-là, à Milan…

En pleine crise agricole, on fanfaronne à Milan où les visiteurs de l’exposition universelle ont découvert dans le Pavillon France un grand jardin potager, vitrine d’une agriculture écologiquement intensive. Ont-ils été convaincus ? J’en doute, vu les retours que j’ai eus d’amis qui ont passé du temps à Milan pour les vacances. Ils ont surtout le souvenir de leur porte-monnaie qui a bien fondu à cette occasion.

Face à la situation actuelle de l’agriculture française, comment peut-on ainsi se vanter de nourrir la planète ? Oser écrire : « La capacité de production française et sa contribution pour l’équilibre des marchés mondiaux, ses modèles agricoles et alimentaires, sa capacité d’innovation et de transfert technologique, ses établissements d’enseignement et son ouverture internationale, sans oublier la dimension gastronomique »…

Oui, oser écrire cela, c’est se moquer du monde… Car le modèle français est aujourd’hui obsolète. Il a fait son temps. Seuls les agriculteurs et les consommateurs peuvent, ensemble, l’orienter autrement.

Le slogan international des lobbies de l’agro-alimentaire

On connaît bien Monsanto et autres semenciers internationaux, leurs OGM et PGM (organismes et plantes génétiquement modifiés) que veulent implanter les ingénieurs agro et les experts des ministères. Leur credo, qui a été choisi pour slogan de l’exposition universelle de Milan, c’est cela : « Nourrir la planète, Énergie pour la vie ». Ils croient nourrir la planète en arguant de leur (fausse) générosité, le cœur sur la main, produisant des produits de moindre qualité pour un plus grand nombre, nous faisant croire que leur agriculture productiviste est la solution pour supprimer la famine dans les pays très pauvres.

En réalité, ces semenciers s’enrichissent sur le dos des paysans qu’ils ont dépossédés de leur droit de produire et d’utiliser leurs propres semences en leur vendant des grains incapables de se reproduire.

Nous oublions d’où provient ce qui arrive dans notre assiette…

S’enrichir, ce n’est pas ce que cherchent les agriculteurs de terrain. Ils veulent vivre dignement de leur travail. Ils ont les mains dans la terre, sont au plus près des animaux, les nettoient, les aident à mettre bas, les nourrissent, suivent leur croissance et décident de leur avenir pour nous, les humains consommateurs. Nous oublions souvent d’où provient ce qui arrive dans notre assiette, où a poussé et où a été élevé ce qui arrive dans notre « palais des saveurs ». De quel travail admirable, de quelles sueurs d’hommes et de femmes sont issus ces légumes et fruits, ces morceaux de viandes savoureuses, ces poissons des mers qui nous entourent…

Le gaspillage alimentaire doit être réduit car il traduit le non-respect des aliments que la Terre nous procure. Il traduit aussi la surproduction et donc la qualité incertaine de certains aliments préparés par les industriels qui n’hésitent pas à ajouter conservateurs, colorants, exhausteurs de goûts, arômes artificiels qui nous éloignent de la nature et sont souvent responsables d’allergies, d’intolérance, de maladies auto-immunes de plus en plus nombreuses.

Notre santé dépend largement de ce que nous mangeons

Qui est à l’origine de tout ce que nous apportons à notre organisme pour le faire croître, le maintenir dans le meilleur état de santé ? C’est l’agriculteur ! Il peut être le premier acteur de notre bonne ou de notre mauvaise santé.

C’est démontré aujourd‘hui, les perturbateurs endocriniens, les pesticides et insecticides abiment la construction de l’enfant dans sa vie intra-utérine. Anomalies congénitales, infertilité, cancers des enfants mais aussi perturbations immunitaires conduisant à des lymphomes trouvent leur source dans l’agriculture productiviste.

Les OGM et PGM n’apportent rien de plus à notre santé, contrairement à ce qu’on nous chante, comme nous le verrons dans une prochaine pétition. Nous demanderons la transparence totale sur les produits issus de ce type d’agriculture, afin que les consommateurs ne soient pas trompés et puissent choisir en connaissance de cause.

On vient de démontrer que les moustiques résistent par simple sélection naturelle aux insecticides, ce qui permet de voir apparaître en métropole des cas de Dengue ou de Chikungunya, et bientôt de fièvre jaune. L’avenir est aux bio-insecticides qui seraient des toxines bactériennes inoffensives pour l’homme et très toxiques pour les larves de moustiques. À voir. Car on doit maintenant penser à protéger les abeilles. Elles souffrent tellement de l’agriculture productiviste que certains en viennent à évoquer leur disparition et, bien au-delà, en raison des difficultés de pollinisation, la fin de notre humanité.

La révolution agro-écologique est en marche !

Face à ces menaces, ce sont les agriculteurs et les consommateurs qui peuvent ensemble développer les solutions : la révolution agro-écologique est en marche !

D’ailleurs, les rares agriculteurs qui s’en sortent aujourd’hui vendent à la ferme, savent fidéliser leur clientèle avec des produits du terroir, issus d’une agriculture raisonnée ou raisonnable, mieux encore biologique ou biodynamique.

Nous ne pouvons mieux dire que résumer les 8 propositions de notre très cher ami Pierre Rabhi pour vivre en prenant soin de la vie. Elles peuvent paraître utopiques à certains. Je ne le crois pas, car elles rejoignent la dernière lettre du Pape François « Loué sois-tu… », que je conseille de lire et méditer. Elles proposent aussi la vraie écologie, celle qui n’a pas de bannière idéologique, celle qui croit en l’homme et se bat pour son avenir : cet avenir a un sens tant pour les croyants que pour les incroyants.

es propositions qui suivent sont extraites de La Charte Internationale pour la Terre et l’Humanisme, écrite par Pierre Rabhi pour le mouvement Colibris, issue de son livre « Vers la Sobriété Heureuse », paru en 2010 aux éditions Actes Sud.

Ces propositions réinventent « un modèle de société pour proposer une alternative au monde d’aujourd’hui. Pour que le temps arrête de n’être que de l’argent, pour que le silence redevienne merveilleux, pour que la logique du profit sans limites cède face à celle du vivant, pour que les battements de nos cœurs ne sonnent pas comme des moteurs à explosion, et enfin pour vivre et prendre soin de la vie. »

1 – L’agro-écologie, pour une agriculture biologique et éthique

De toutes les activités humaines, l’agriculture est la plus indispensable, car aucun être humain ne peut se passer de nourriture. L’agro-écologie que nous préconisons comme éthique de vie et technique agricole permet aux populations de regagner leur autonomie, leur sécurité et leur salubrité alimentaires, tout en régénérant et préservant leurs patrimoines nourriciers.

2 – Relocaliser l’économie pour lui redonner un sens

Produire et consommer localement s’impose comme une nécessité absolue pour la sécurité des populations à l’égard de leurs besoins élémentaires et légitimes. Sans se fermer aux échanges complémentaires, les territoires deviendraient alors des berceaux autonomes valorisant et soignant leurs ressources locales. Agriculture à taille humaine, artisanat, petits commerces…, devraient être réhabilités afin que le maximum de citoyens puissent redevenir acteurs de l’économie.

3 – Le féminin au cœur du changement

La subordination du féminin à un monde masculin outrancier et violent demeure l’un des grands handicaps à l’évolution positive du genre humain. Les femmes sont plus enclines à protéger la vie qu’à la détruire. Il nous faut rendre hommage aux femmes, gardiennes de la vie, et écouter le féminin qui existe en chacun d’entre nous.

4 – La sobriété heureuse contre le « toujours plus »

Face au « toujours plus » indéfini qui ruine la planète au profit d’une minorité, la sobriété est un choix conscient inspiré par la raison. Elle est un art et une éthique de vie, source de satisfaction et de bien-être profond. Elle représente un positionnement politique et un acte de résistance en faveur de la terre, du partage et de l’équité.

5 – Une autre éducation pour apprendre en s’émerveillant

Nous souhaitons de toute notre raison et de tout notre cœur une éducation qui ne se fonde pas sur l’angoisse de l’échec mais sur l’enthousiasme d’apprendre. Qui abolisse le « chacun pour soi » pour exalter la puissance de la solidarité et de la complémentarité. Qui mette les talents de chacun au service de tous. Une éducation qui équilibre l’ouverture de l’esprit aux connaissances abstraites avec l’intelligence des mains et la créativité concrète. Qui relie l’enfant à la nature, à laquelle il doit et devra toujours sa survie, et qui l’éveille à la beauté et à sa responsabilité à l’égard de la vie. Car tout cela est essentiel à l’élévation de sa conscience.

6 – Incarner l’utopie

L’utopie n’est pas la chimère mais le « non-lieu » de tous les possibles. Face aux limites et aux impasses de notre modèle d’existence, elle est une pulsion de vie, capable de rendre possible ce que nous considérons comme impossible. C’est dans les utopies d’aujourd’hui que sont les solutions de demain. La première utopie est à incarner en nous-mêmes, car la mutation sociale ne se fera pas sans le changement des humains.

7 – La terre et l’humanisme

Nous reconnaissons en la terre, bien commun de l’humanité, l’unique garante de notre vie et de notre survie. Nous nous engageons en conscience, sous l’inspiration d’un humanisme actif, à contribuer au respect de toute forme de vie et au bien-être et à l’accomplissement de tous les êtres humains. Enfin, nous considérons la beauté, la sobriété, l’équité, la gratitude, la compassion, la solidarité comme des valeurs indispensables à la construction d’un monde viable et vivable pour tous.

8 – La logique du vivant comme base de raisonnement

Nous considérons que le modèle dominant actuel n’est pas aménageable et qu’un changement de paradigme est indispensable. Il est urgent de placer l’humain et la nature au cœur de nos préoccupations et de mettre tous nos moyens et compétences à leur service.

J’ajoute à ces propositions humanistes que nous devons revisiter nos comportements alimentaires et les distancier des produits industriels : nous devons choisir plus de végétal que de produits animaux, sans les excès des végétaliens (végans), le plus possible bio, de saison et de proximité.

Ainsi, contrairement à ce que pensent et disent les semenciers internationaux, l’agriculture biologique peut nourrir le monde.

Résistance politique: Pour virer les OGM, virons le capitalisme et son support… l’État !

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Article complèmentaire du précédent « La bio piratée »

— Résistance 71 —

 

Pour se débarrasser des OGM, débarrassons-nous du capitalisme

 

Anar56

 

28 Mai 2015

 

url de l’article original:

http://anars56.over-blog.org/2015/05/pour-se-debarrasser-des-ogm-debarrassons-nous-du-capitalisme.html?utm_source=flux&utm_medium=flux-rss&utm_campaign=politics

 

Non, les OGM ne sont pas en mesure de « relever les défis alimentaires et environnementaux« . Ils n’ont pas permis de réduire les quantités de pesticides. Mais aurait-il fallu croire Monsanto sensible à l’écologie quand on sait que c’est cette firme qui, dans les années 70, a fourni à l’armée américaine l’Agent Orange qui a permis aux États-Unis de concrétiser leur tactique de la terre brûlée au Vietnam ? Quant au problème de la faim, il faut savoir que l’agriculture mondiale qui fournit aujourd’hui au moins 150 % des besoins de l’humanité, en détourne une grande partie :

– pour l’alimentation animale puisqu’il faut 7 g de protéines végétales pour produire 1 g de protéine animale ;
  – pour les agro-carburants ;
  – pour la spéculation (constitution de stocks pour faire monter les prix).

Il ne s’agit donc pas d’augmenter la production, mais d’en assurer la distribution, c’est-à-dire de sortir du capitalisme fondé sur la concentration !

Les OGM sont à la fois une réponse que l’agriculture capitaliste tente de trouver aux problèmes qu’elle a elle-même créés (pesticides, fragilité des animaux d’élevages industriels…) et qui lui permettra de poursuivre ses pratiques aberrantes, sa fuite en avant, et un nouvel instrument destiné à augmenter la dépendance des agriculteurs et des consommateurs, permettant le contrôle total de la chaîne alimentaire, du laboratoire à notre assiette.

Les firmes biotechnologiques visent en effet le monopole de la production de semences en lançant sur le marché des espèces dont elles détiennent les brevets. C’est la détention de ces brevets qui permet notamment au complexe génético-industriel d’empêcher la souveraineté alimentaire des peuples, d’imposer une technologie dont, visiblement, les populations ne veulent pas. Les OGM ne se justifient que par l’existence des droits de propriété intellectuelle.

Cette course au brevet est l’aboutissement d’un processus qui a débuté il y a cinq siècles, lors de l’appropriation et de la privatisation des grands écosystèmes. De la propriété privée des moyens de production à celle des moyens de reproduction, la boucle est bouclée !

Outre le fait qu’il comporte des risques pour la santé, ce « commerce illégal du colonialisme moderne« , cette « biopiraterie« , ce « hold-up sur le vivant » a déjà des conséquences dramatiques pour les agriculteurs. En Inde, ce sont 40 000 paysans pauvres qui, ne pouvant payer les royalties réclamés par Monsanto, se sont suicidés. Des économies risquent d’être ruinées du fait du remplacement des produits naturels par des produits fabriqués par des transgéniques. Ces conséquences légitiment totalement les actions de désobéissance civile comme le fauchage de parcelles ensemencées en OGM. Mais ces opérations resteront sans effet (comme d’ailleurs la demande d’un moratoire ou l’étiquetage des produits) si elles ne s’inscrivent pas clairement dans une lutte anticapitaliste.

En éliminant 30 000 exploitations agricoles par an depuis près d’un demi-siècle, le capitalisme reconstitue le même schéma que celui du féodalisme. La seule réponse adaptée est la mise en commun des terres, et leur gestion collective ; c’est ce qu’une partie du peuple espagnol avait osé pendant la Révolution de 1936-39. C’est ainsi que de nombreuses tribus indiennes d’Amérique s’organisent aujourd’hui, notamment les Zapatistes du Chiapas (Mexique), les compagnons et compagnes de la Red Puna (Argentine), etc… En Europe, durant de nombreux siècles il a existé des terres et forêts communales sans titre de propriété et exploitées librement par les paysannes et paysans.

Partout dans le monde, cette question de l’accès à la terre et de sa mise en commun est la pierre angulaire d’un changement social profond pour construire l’autonomie et vivre libres entre égaux.

Science détournée et chimère génétique: Monsanto reprend une claque et recule…

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Il faut empêcher ces ordures du quasi-monopole de la biotechnologie de nuire et de détruire le monde naturel.

De plus en plus de monde s’éveille aux crimes des apprentis sorciers et disent non ! Ne relâchons pas notre prise, car l’objectif des oligarques et de contrôler à 100% les systèmes énergétiques et l’agro-alimentaire. Nous devons les en empêcher coût que coûte et les peuples du monde y parviendront. Il faudra ensuite, dans le même temps en fait, remplacer ce système politico-économique mortifère par la confédération démocratique des communes libres. L’humanité y viendra, c’est la seule solution viable politiquement et économiquement pour une humanité libre et émancipée. Cela passe naturellement par la liberté alimentaire et énergétique…

— Résistance 71 —

 

Nouvelle dimension chimérique: Monsanto essaie de faire breveter des tomates naturelles

Le géant de la biotechnologie essaie de posséder la biosphère

 

Christina Sarich

 

29 décembre 2014

 

url de l’article:

http://www.infowars.com/new-level-monsanto-tries-patenting-natural-tomatoes/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Bien des personnes sont au courant que l’industrie de la biotechnologie a développé un monopole sur les semences largement en faisant breveter des organismes génétiquement modifiés (OGM), mais pas tout le monde réalise que Monsanto a essayé de faire breveter une tomate qui n’a aucune caractéristique biotechnologique. Maintenant le Bureau Européen des Patentes (EPO en anglais), avec l’aide d’une coalition internationale, No Patents on Seeds!, a revoqué le brevet frauduleux de Monsanto et son affirmation de patente sur des tomates qui sont naturellemet résistantes à une maladie dûe à des champignons (fungus) appelée botrytis.

Ces tomates naturelles non-OGM, comme beaucoup de plantes en bonne santé, ont une résistance naturelle à certaines pestilences. Dans ce cas précis, à une maladie provoquée par un champignon, mais ceci n’est pas du tout un phénomène nouveau. Pourquoi Monsanto essaierait il de clâmer qu’ils l’ont créé est aussi crédible que si Syngenta ou Dow Chemical disait qu’ils ont inventé le soleil.

Il est vrai que des botanistes peuvent aider les plantes à développer cette résistance naturelle aux pestilences, qui est innée pour la majeure partie, tout comme notre propre système immunitaire. Lorsque des plantes se reproduisent, elles passent leurs combinaisons de gènes à leurs pousses. Un environnement changeant et varié (froid, sec, humide ou venteux) favorise certains individus qui ont des caractéristiques physiques différentes. Les plantes avec des gènes qui améliorent leur survie auront plus de chances de les passer comparées au reste de leur population.

Bien sûr, si le sol est rechargé avec des nutrients non-industriels et organiques, les plantes peuvent développer un système immunitaire bien meilleur et devenir bien plus résistantes, passant mieux leurs caractéristiques à leur progéniture.

Bien que Monsanto n’ait absolument rien à voir avec ce processus de culture d’une tomate spécifique, ils furent capables d’obtenir la patente EP1812575 ( Patent EP1812575 ) qui a maintenant été révoquée. Les tomates utilisées pour obtenir ce “monopole” sur une autre semence furent obtenues d’une banque génétique à Gatersleben en Allemagne et il était déjà connu que ces tomates étaient particulièrement résistantes à la maladie botrytis.

Les avocats de Monsanto, particulièrement malins, ont créé un phrasé de patente donnant l’impression que la graine était génétiquement modifiée afin de produire cette qualité. Ils ont fait paraître que la tomate était leur “invention”. Ceci n’est qu’un piratage biotechnologique.

La révocation de cette patente est particulièrement importante parce que cela annonce à Monsanto and co des autres entreprises de la biotechnologie que le monde ne va pas se coucher devant leurs abus des lois sur les patentes. Ceci va aussi permettre à ceux qui font pousser ces plantes et aux jardiniers particuliers d’avoir accès à une plus large variété de plantes naturellement résistantes.

Christoph Then, coordinateur avec l’association No Patents on Seeds! déclare:

“La résistance tentée est fondée sur les conditions génétiques complexes qui ne sont pas connues dans le détail. Ansi l’ingénierie génétique n’est clairement pas une option dans cette affaire.”

La coalition de No Patents on Seeds! a enregistré plus d’oppositions contre des patentes tenues par des entreprises américaines sur des broccoli qui peuvent être récoltés mécanniquement (EP 1597965), des melons résistants à des virus de plantes (EP1962578), et une sélection de plantes pour élever du soja adapté aux changements climatiques (EP 2134870).

Des activistes appellent le gouvernement européen à la révision sur la façon dont les brevets sont obtenus par l’industrie de la biotechnologie et de s’assurer que les interdictions existantes sur le brevetage des plantes soient observées. Ceci, à terme, devrait faire que ceux qui font pousser notre nourriture deviennent moins dépendants des créations de la biotechnologie et plus indépendants, alors que des semences plus diversifiées deviennent accessibles pour leurs semis.

Des centaines de variétés de plantes et d’animaux résultant du processus biologique et non pas de la manipulation génétique ont reçu des patentes par l’EPO et plus de 2400 brevets/patentes pour des semences mofifiées génétiquement ont été donné au seul Monsanto. Cette entreprise contrôle plus de 25% de la production de semence au monde, et leur but est d’en contrôler toujours plus. Nous ne pouvons simplement pas laisser ceci se produire.

OGM et Nouvel Ordre Mondial: La Commission Européenne va autoriser un maïs transgénique malgré l’opposition de 19 nations membres…

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La farce européenne continue. Le but étant la contamination des terres agricoles par pollinisation des OGM sur les cultures traditionnelles comme cela a été fait au pays du goulag levant et ses satellites du Canada et du Mexique. Le procédé est simple: cultiver des OGM et… laisser faire la nature. Vent, abeilles, divers insectes se chargent de la pollinisation et de l’hybridation des cultures environnantes, contaminant de manière irréversible les cultures saines tout en donnant une fenêtre légale à Monsanto, Syngenta, Dow Chemical, DuPont and co de mener des procédures légales contre les fermiers opposants pour avoir « enfreint » les « droits » de patente, les menant ainsi à la ruine et souvent au suicide.

Autoriser ces saloperies, même partiellement et c’est le suicide collectif. Les politiciens s’en foutent: ils passent à la caisse des lobbies et mangent bio.

Les OGM c’est la mort lente des populations. C’est l’utilisation d’une arme de destruction et de stérilisation massive contre les populations. La génétique ne l’oublions jamais n’est que le recyclage post-seconde guerre mondiale de l’eugénisme si cher aux dégénérés aux commandes du bateau ivre…

— Résistance 71 —

 

L’Union Européenne va autoriser une nouvelle culture de maïs génétiquement modifiée, ignorant la majorité de ses membres qui s’y oppose.

 

RT

 

12 février 2014

 

url de l’article original:

http://rt.com/news/eu-approve-gm-crop-608/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

La Commission Européenne est en train d’autoriser la culture d’un maïs transgénique sur le sol européen et ce malgré que 19 états membres aient voté contre, mettant ainsi plus en relief les règles “absurdes” des votes dans l’UE.

Dans un débat mardi, 19 membres de l’UE ont indiqué qu’ils voteraient contre l’autorisation de culture d’un maïs génétiquement modifié à cause de préoccupation à la fois pour la santé et pour l’environnement et de l’opposition au parlement européen. Mais à cause de cette soi-disante règle de comitologie de l’UE, leurs votes seront insuffisant pour renverser la décision des plus gros états membres qui soutiennent l’introduction de ce maïs résistant aux insectes “Pioneer 1507”. La GB et l’Espagne sont tous deux en faveur des cultures OGM, tandis que l’Allemagne s’est abstenue et la France est absolument contre l’introduction de la culture.

Le commissaire européen pour la santé Tonio Borg a dit mardi que la commission est maintenant liée pour approuver la culture. Borg a insisté que des recherches extensives depuis 2001 ont montré que la culture était saine. La GB a argumenté que sans les cultures OGM, l’Europe risque de devenir “le musée de monde de l’agriculture” et qu’il y a un avantage scientifique pour l’agriculture GM, tandis que l’Espagne a dit que ses paysans avaient besoin d’être capables de concurrencer les agriculteurs hors-UE qui peuvent eux faire pousser des cultures GM. DuPont, qui a conjointement développé la maïs Pioneer 1507 avec Dow Chemical, a dit dans une déclaration officielle que l’UE a “une obligation légale envers elle-même, envers ses agriculteurs et ses scientifiques ainsi que ses partenaires commerciaux” afin de soutenir l’avance pour une nouvelle agriculture. Néanmoins, la France a prévenu que si la Commission Européenne autorisait la culture de ce maïs GM, que ceci risquait d’alimenter encore plus d’euro-scepticisme en donnant l’autorisation à l’encontre d’une opposition décidée à son interdiction.

“Nous avons la majorité contre, alors je ne vois vraiment pas comment on peut approuver cela. Encore moins avant des élections européennes, ceci est très dangereux pour l’image des institutions européennes, cela va renforcer l’idée que l’Europe ne fonctione pas ou fonctionne très mal”, a dit Thierry Repentin, ministre des affaires étrangères de l’UE. Tandis que le collègue italien de Repentin appelait le résultat “d’indigeste” et son homologue hongrois une démonstration de “l’absurdité européenne”. Le groupe des Verts de l’assemblée européenne a dit qu’il n’y avait maintenant aucun mandat démocratique pour donner le feu vert à ce maïs transgénique.

Les groupes de Greenpeace et de Friends of the Earth ont dit que ce maïs Pioneer 1507 est nuisible aux papillons et est fait pour être résistant à un herbicide qui est en train d’être mis hors du marché à cause de ses effets néfastes. “Une autorisation de la commission serait irresponsable à cause des risques élevés pour l’environnement, intenable à cause de l’opposition politique et populaire à cette inroduction et compromise de manière légale parce que la CE l’a forcé sans une consultation obligatoire”, a dit Marco Contiero, directeur de la politique agricole  chez Greenpeace. Mais il est plus que problable que la CE cherche un compromis. Borg a dit qu’il ramènerait une proposition séparée qui permettrait les membres individuels de banir la culture tandis que d’autres pourraient l’accepter. Il est aussi apparu moins chaud quant à faire approuver le projet mercredi. “Ce dossier a mis 13 ans pour arriver à ses fins, je suis très prudent en ce qui concerne tout délai”, a t’il dit. Les cultures GM sont en général très impopulaires en Europe où le public est en grande majorité contre elles et les environnementalistes continuent de soulever des préoccupations au sujet de leur impact sur la santé humaine et la biodiversité. Ces cultures sont pour autant très largement cultivées aux Etats-Unis (au Canada) et en Asie et ce malgré une très forte opposition des mouvements environnementalistes et des fermiers locaux.

OGM et eugénisme… L’éradication planifiée de la vaste majorité de la race humaine…

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Empoisonnement et stérilisation sur le long terme au programme des réjouissances agro-alimentaires de l’humanité. Reprendre le contrôle de la chaîne alimentaire est un IMPERATIF vital pour les peuples.

— Résistance 71 —

 

Les Organismes Génétiquement Modifiés ou OGM, ultimes machines à tuer

 

Stéphanie Relfe

 

25 janvier 2014

 

url de l’article:

http://dprogram.net/2014/01/25/the-ultimate-killing-machine-gmos/#more-148718

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Cela ressemble à la même chose, le pain, les tartes, les sodas, même les épis de maïs ; tant ce que nous mangeons aujourd’hui ressemble à ce que c’était il y a plus de 20 ans. Mais quelque chose de profondément différent s’est passé sans notre connaissance ou même notre accord et d’après certains prominents médecins, ce que nous ne savons pas est déjà en train de nous endommager sévèrement.

Que sont les Organismes Génétiquement Modifiés (OGM), parfois les initiales GM pour Génétiquement Modifé sont utilisées. L’ingénierie génétique est très différente de la création naturelle parce que cela implique de prendre des gènes d’espèces complètement différentes et de les insérer dans l’ADN d’autres espèces, plantes ou même animaux.

Pour la première fois dans l’histoire, bactéries, plantes et animaux peuvent être complètement mélangés ensemble. Par exemple aujourd’hui, l’ADN de bactéries est mise dans des plantes alimentaires.

Les deux raisons principales pour lesquelles les plantes sont modifiées génétiquement sont pour leur permettre de:

  1. Boire et résister au poison ou
  2. Produire du poison

Les buveuses de poison sont transformées avec des gènes de bactéries qui leur permettent de survivre à des doses autrement mortelles de pesticides. Le poison principal utilisé est le Glyphosate, le poison qui se trouve dans l’herbicide RoundUp de Monsanto. Les entreprises de la biotechnologie vendent les graines et l’herbicide en package et les fermiers peuvent alors utiliser des centaines de millions de litre en plus d’herbicide qu’il serait possible d’utiliser sans que les plantes ne meurent.

Les plantes productrices de poison sont appelées cultures Bt. Des gènes insérés de bactérie produisent un pesticide (poison) dans chaque cellule de la plante. Ce qui tue les insectes, nous tue également. Ceci est un pesticide qui se trouve DANS la plante elle-même. Vous ne pouvez pas le laver !!

Plus de 70% de la nourriture qui se trouve sur les étagères des supermarchees contient des produits alimentaires génétiquement modifiés. Prenez une loupe et lisez la liste des ingrédients. Sauf si les mots qui suivent sont étiqueté “Bio”, ne les mangez pas !

  • Maïs
  • Soja
  • Colza (huile de colza. Ceci est toxique et ne devrait pas être mangé de toute façon)
  • Graines de coton (toxique, impropre à la consommation)
  • Sucre (la béterave sucrière est OGM, la cane à sucre jusqu’ici est OK.)
  • Papaye hawaiienne
  • Zucchini & potiron

Certaine pays ont ou importent du riz et des pommes de terre OGM.

Mais il y a pire. Comme il y a maintenant de la luzerne OGM et que la luzerne, le maïs et le soja sont donnés à manger au bétail, à moins que ce ne soit certifié bio, vous ne devriez pas manger:

  • Produits laitiers
  • Viande
  • œufs
  • Poissons ou fruits de mer provenant de l’aquaculture.

Du glyphosate (poison du RoundUp) a été trouvé dans les corps de vaches laitières au Danemark, parce que l’Europe importe de la nourriture animalière OGM !! Ainsi nous savons que cela sera dans le lait !

Voici pourquoi nous ne mangeons plus jamais nulle part à l’extérieur. Aucun restaurant n’utilise de la nourriture 100% Bio et sans OGM, ou vous donne la liste des ingrédients de ce qui se trouve dans la nourriture qu’ils vous servent, vous serez quasiment obligés de manger du poison dans virtuellement tous les restaurants où vous irez, dans les chaînes fastfood et les cantines d’école.

La nourriture Bio est faite pour être sans OGM, mais nous nous rendons de plus en plus compte que même cela n’offre plus de garantie. C’est bien trop facile de tricher. Il y a eu jusqu’ici deux cas où des OGM ont été trouvés dans de la nourriture certifiée Bio. Dans les deux cas, la découverte n’a pas été faite par les organisations qui devraient vous protéger, comme la FDA (aux Etats-Unis). Ils furent découverts par des organismes indépendants. La nourriture pour bébé fut un des cas, ce qui fait vraiment peur. La seule nourriture qu’un nourisson devrait avoir est le lait maternel et quand il est prêt pour la nourriture solide, une nourriture faite maison avec des ingrédients contrôlés en utilisant une eau filtrée par osmose inversée, doit être utilisée.

Les céréales Kashi “Bio” furent un autre cas. Le Cornucopia Institute trouva que ces céréales avaient un haut taux d’OGM dans ses céréales “Bio”. On sera peut-être moins surpris de cela en sachant que Kashi n’est pas propriété d’amoureux de la nature mais de Kellogg’s (NdT: intérêts Rockefeller)

Des animaux nourris au maïs transgénique pendant deux ans ont développé des TUMEURS MASSIVES.

Dans la toute première étude de long terme sur les OGM (NdT: celle du professeur Séralini), des rats furent nourris leur vie durant avec un des maïs génétiquement modifié et développèrent des tumeurs, subirent de graves disfonctionnement organiques du foie, des reins et organes reproducteurs.

Le maïs est supposé être nourrissant, pas fait pour ceci

(Voir photos sur article original)

Les animaux qui ont été nourris au maïs transgénique ont eu des petits-enfants stériles.

Lorsque les OGM furent créés, certaines personnes savaient qu’ils étaient mauvais pour la santé, mais personne ne savait à quel point ils l’étaient. Nous le savons maintenant. En fait, non seulement ils tuent les gens parce qu’ils sont hautement toxiques, mais ils ont aussi quelque chose de fondamentalement différent de la nourriture naturelle normale, ils éliminent la race humaine sur le long terme. Parce que les animaux nourris aux OGM n’ont plus de petits-enfants féconds. Aucune autre nourriture toxique ne fait cela ! Ceci est la preuve que nous avons à faire avec quelque chose de radicalement différent. Un mal pur, en voici quelques preuves:

Concernant une expérience conduite conjointement avec la National Association for Gene Security et l’Institute of Ecological and Evolutionary Problems, voici ce que le Dr. Alexei Surov a eu à dire:

“Nous avons sélectionné plusieurs groupes de hamsters et les avons gardé en couples et en cage en leur donnant de la nourriture ordinaire”, dit Alexei Surov, “Nous n’avons rien ajouté pour un groupe mais l’autre a été nourri avec du soja ne comportant aucun composant GM, tandis que le troisième groupe avait des composants GM dans la nourriture et la quatrième groupe avait une quantité acrue d’OGM. Nous avons surveillé leur comportement, leur gain de poids et leur reproduction. Au départ, tout se déroula gentiment. Nous avons noté quelques effets sérieux lorsque nous avons sélectionné de nouveaux couples au sein de leurs enfants et avons continué à les nourrir comme avant. La croissance de ces couples (du 4ème groupe) fut altérée et se ralentît, ils arrivèrent à maturité sexuelle plus tard. Quand nous sélectionnèrent de nouveaux couples de leur progéniture de la troisième génération, nous n’avons pas pu faire se reproduire ceux qui étaient nourris avec la nourriture OGM. Il fut prouvé que ces couples avaient perdu leur capacité de reproduction.” A dit le Dr Surov.

Une autre surprise fut découverte par les scientifiques dans des hansters de troisième génération. Des poils de mirent à pousser dans la bouche des animaux qui prirent part à l’expérience.

Les OGM demeurent en nous.

La seule étude publiée sur la nourriture humaine a révélé un des plus dangereux problème concernant la nourriture transgénique. Le gène inserté dans le soja GM se tranfère dans l’ADN des bactéries vivant dans nos intestins et continue de fonctionner. Ce qui veut dire que même longtemps après avoir arrêté de manger des OGM, nous pouvons toujours avoir des protéines potentiellement dangereuses à l’intérieur de nous.

Plus directement, manger du maïs provemant d’une source GM Bt peut transformer notre flore intestinale en une usine vivante de pesticides, et ce potentiellement pour le reste de nos vies.

SVP, diffusez cette information à toute votre famille et amis !!

Les OGM détruisent les organes

Si les OGM ne font rien, alors les organes des animaux nourris aux OGM devraient être exactement les mêmes que ceux des animaux nourris normalement. Mais ils sont radicalement différents comme vous pouvez le constater sur ces photos. Si cela ne vous convainct toujours pas que ceci est très, très sérieux que vous soyez préoccupés par les OGM dans votre alimentation, voici une autre photo qui vous montre l’altération du corps par la nourriture GM. Cette photo est la comparaison des testicules de rat:

Voir photos sur l’article original

Les gens meurent jeunes, et nous savons en regardant ces photos d’organes totalement changés, que les OGM sont un facteur, si non la cause MAJEURE derrière tout cela. Vous n’entendrez pas parler de cela dans les médias, parce que le pouvoir de Monsanto est tentaculaire. Ce qui suit sont justes quelques exemples de ce que j’ai pu collecter:

Ma cousine de 40 ans est décédée d’un cancer du sein cette nuit…

Note du traducteur: La suite de l’article explique l’agonie de cette personne et plusieurs autres cas de décès de personnes dans la “fleur de l’âge”… A lire dans l’article original (en anglais).

[…]

Plus d’info sur les OGM:

  1. GMOs in Beer
  2. GMOs by Country
  3. GMO genes are jumping species!
  4. Boycott these Companies that are Pro-GMO
  5. Scientists get Fired for Finding that GMOs are Really Bad for us
  6. Kevlar Tires now required to Traverse “Spear-like” GMO crops
  7. GMO Bananas, Rice, Potatoes, Sugar Cane are on the wayThe Non-GMO Project

 

Stephanie Relfe was born in Sydney, Australia in 1960. She has a Bachelor of Science degree from Sydney University where she majored in Histology (the study of cells) and Zoology. Stephanie has had over 200 hours in training in Specialized Kinesiology and over 100 hours training in Clearing, a technology which helps a person to improve their thoughts and actions using a biofeedback meter. She has worked as a professional Specialized Kinesiologist since 1993, both in Australia and the USA. Stephanie has developed her own method of Specialized Kinesiology called Synergistic Kinesiology. She is married to Michael Relfe from the USA and has a son.

OGM, semences et nécro-agriculture: La bataille pour la survie de l’humanité est engagée…

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Ante-scriptum : je profite de cette mise au point pour affirmer, avec force, que l’Association Kokopelli ne cautionne strictement pas la page « Kokopelli » sur Facebook. Facebook, et autres « réseaux sociaux » virtuels, constituent des instruments privilégiés pour la CIA et autres agences de surveillance globalistes: les citoyens se livrent aux psychopathes en toute complaisance, de fausses révolutions sont impulsées sous contrôle occidental, des centaines de millions d’êtres humains passent une partie de leur vie à non-communiquer plutôt que de se connecter aux forces vives de la Terre-Mère… Et nous ne cautionnons pas plus la page Wikipedia sur Kokopelli: un chef d’oeuvre de désinformation, de mensonges, de références à de pseudo-journalistes au service de la mafia de l’agro-chimie… et de fautes d’orthographe.

 *  *  *

Les Pétitions : les psychopathes prédateurs

s’en torchent leur barbecul

 

par Dominique Guillet

 

le 22 Juillet 2012

 

url de l’article original:

http://kokopelli-semences.fr/juridique/les_petitions

 

 

Suite au jugement scandaleux de la Cour Européenne de Justice — qui prouve une fois de plus que ces institutions Européennes sont complètement corrompues et à la botte des banskters, du Cartel de la Chimie, des multinationales biocidaires et autres marionnettes politiques — certains amis de Kokopelli ont pensé qu’il était adéquat de relancer des énièmes pétitions pour la défense des semences libres.

Qu’il soit, donc, bien clair que l’Association Kokopelli ne cautionne, en aucune manière, la pétition lancée par Cyberacteurs et, cent mille fois moins, celle lancée par Avaaz. J’ai déjà exprimé — dans l’un de mes articles sur l’arnaque du réchauffement climatique anthropique — ce que je pensais de cette organisation bien ancrée dans la mouvance de l’opposition contrôlée et créée par Ricken Patel qui fut consultant pour l’ONU, la Fondation Rockefeller, la Fondation Bill Gates…

N’est-il pas évident, après tant d’années de lutte, que les pétitions, les psychopathes prédateurs s’en torchent leur barbecul sur leurs pelouses transgéniques ?

Le jugement de la Cour Européenne de Justice est totalement en phase avec les délires génocidaires de la clique criminelle du complexe militaro-industriel qui ruine les peuples par des dettes nationales générées ex-nihilo, fomente des guerres « libératrices », détruit l’intégralité de la biosphère et assassine l’humanité.

Vandana Shiva — qui sera présente lors de notre Festival Kokopelli/Pachamama au Pérou — a récemment évoqué l’offensive généralisée des multinationales de l’agro-chimie dans les pays dits « émergents ». Aux USA, Monsanto et les multinationales biotechs, tentent de faire passer, au Congrès, un décret qui les mettrait au-dessus de toutes les lois. Quant à l’Europe, elle continue de se transformer en poubelle cancérigène sous l’assaut de l’agriculture toxique et du Cartel Nucléaire.

Et pour ne pas évoquer un sujet tabou — la contamination radioactive de toute la chaine alimentaire planétaire — une première ferme bio, en Oregon, selon l’expert nucléaire Arnie Gundersen, a fermé ses portes en raison de la contamination radioactive de ses sols. Et le Japon se meurt inexorablement de Fukushima, l’oubliée des médias à la solde de la mafia. Tout comme les citoyens de la côte ouest US, tout comme les peuples de la planète…, mourront inexorablement de Fukushima le jour où son réacteur 4 s’effondrera.

Très chères Amies et Amis de Kokopelli et de la Vie, pensez-vous vraiment que nous allons neutraliser les criminels psychopathes et prédateurs avec de mignonnettes pétitions ?

Les Peuples de cette belle Planète, notre Terre-Mère, apprendront-ils un jour qu’une société qui ne peut pas discerner et éliminer, par tous les moyens possibles, la psychopathie, en son sein, n’est tout simplement pas digne de survivre ?

Il est vrai que la Rage monte, que certains Peuples se réveillent (en Islande, les banquiers mafieux sont en prison) mais il ne reste que peu de temps. L’Humanité est dans une situation critique de légitime défense car les psychopathes dégénérés ont déclaré la guerre à la Vie — une guerre totale et terminale — et ils iront jusqu’au bout de leur démence meurtrière.

Quant à Kokopelli, ce n’est ni la Cour Européenne de Justice, ni le GNIS, ni Baumaux, ni la clique génocidaire qui s’est donné comme mission d’éradiquer la Vie de notre belle Planète, qui nous empêcheront de continuer notre travail de protection de la biodiversité alimentaire : un travail de 20 années dans le non-respect total de leur illégalité mortifère.

 

Dominique Guillet. Le 22 juillet 2012.

 

Source:

http://kokopelli-semences.fr/juridique/proces_perdu_2012

Biodiversité, droit de reproduction naturelle et le délire psychopathe des alchimistes des OGM

Posted in actualité, écologie & climat, santé, science et nouvel ordre mondial with tags , , , on 4 février 2011 by Résistance 71

En finir avec la gratuité

Par Jean-Pierre Berlan, Directeur de Recherche Inra.

En 1845, le lobby des Fabricants de Chandelles, Bougies, Lampes, Chandeliers, Réverbères, Mouchettes, Éteignoirs, et des Producteurs de Suif, Huile, Résine, Alcool, et généralement de tout ce qui concerne l’Éclairage avaient pétitionné les députés dans les termes suivants :

… Nous subissons l’intolérable concurrence d’un rival étranger placé, à ce qu’il paraît, dans des conditions tellement supérieures aux nôtres, pour la production de la lumière, qu’il en inonde notre marché national à un prix fabuleusement réduit; car, aussitôt qu’il se montre, notre vente cesse, tous les consommateurs s’adressent à lui, et une branche d’industrie française, dont les ramifications sont innombrables, est tout à coup frappée de la stagnation la plus complète. Ce rival, qui n’est autre que le soleil, nous fait une guerre (si) acharnée … 

Nous demandons qu’il vous plaise de faire une loi qui ordonne la fermeture de toutes fenêtres, lucarnes, abat-jour, contre-vents, volets, rideaux, vasistas, oeils-de-bœuf, stores, en un mot, de toutes ouvertures, trous, fentes et fissures par lesquelles la lumière du soleil a coutume de pénétrer dans les maisons, au préjudice des belles industries dont nous nous flattons d’avoir doté le pays, qui ne saurait sans ingratitude nous abandonner aujourd’hui à une lutte si inégale. 

… Et d’abord, si vous fermez, autant que possible tout accès à la lumière naturelle, si vous créez ainsi le besoin de lumière artificielle, quelle est en France l’industrie qui, de proche en proche, ne sera pas encouragée ?  »

Le lecteur aura reconnu des extraits du pamphlet célèbre de Frédéric Bastiat, qui ferraillait contre les protectionnistes de son temps. Ce libéral conséquent avait pressenti le principe économique de notre modernité néo-libérale, la croissance illimitée, quelqu’en soit le coût : toute activité gratuite, parce qu’elle lèse le secteur marchand correspondant, devra être soit interdite soit taxée à son profit. 

Les êtres vivants commettent un crime impardonnable: ils se reproduisent et se multiplient gratuitement. Certains en éprouvent même du plaisir.

Depuis plus de deux siècles, notre société livre à cette gratuité une guerre longtemps secrète dont la dernière bataille est en cours. 

En 1961, la convention de l’Union pour la Protection des Obtentions Végétales (UPOV) signée par les six pays fondateurs du Marché Commun cherche à stimuler la sélection clonale (le remplacement de variétés par un modèle ou génotype unique produit en autant de copies que nécessaire, un clone par conséquent) de plantes conservant leurs caractères héréditaires individuels d’une génération à la suivante (blé, orge, etc.). Dans ce cas, le facteur génétique n’a pas de prix au double sens paradoxal que sa valeur marchande est nulle car l’agriculteur le multiplie à satiété dans son champ, alors que sa valeur sociale est inestimable. Par exemple, le blé Etoile de Choisy, un clone de l’Inra, a, après la guerre, révolutionné la culture du blé en France. Cette convention laisse l’agriculteur libre de semer le grain récolté et tout clone (appelé à tort “ variété ”) reste une ressource génétique disponible pour poursuivre le travail de sélection. 

La version originale de l’UPOV satisfaisait les sélectionneurs de l’époque, de grands agronomes agriculteurs passionnés par la plante et travaillant avec les généticiens/sélectionneurs de l’Inra.

Ce système fonctionnait bien. L’Inra pouvait faire respecter ce qu’il jugeait être l’intérêt public. Mais maintenant qu’un cartel de fabricants d’agrotoxiques contrôle les semences, l’Inra ne pèse pas lourd. De plus, les gouvernements successifs ont mis directement les chercheurs au service de transnationales qui n’entendent pas se contenter des profits, somme toute modestes, que la redevance UPOV et la règlementation administrative offrait aux agronomes-sélectionneurs. Le cartel exige maintenant d’en finir avec cette injustice de la reproduction gratuite des êtres vivants d’autant plus vite qu’il se heurte à une résistance populaire mondiale.

Son but est de les stériliser par un moyen quelconque, administratif, règlementaire, biologique, ou légal. En 2001, le gouvernement Jospin a pris une mesure inédite de lutte contre la gratuité de la nature, la « Cotisation Volontaire Obligatoire » (George Orwell aurait aimé cette expression) pour les semences de blé tendre. Que l’agriculteur sème le grain qu’il récolte ou qu’il achète des semences, il doit payer une redevance à l’obtenteur ! Ce dispositif sera étendu à d’autres espèces. Une commission estimera le prix de cette marchandise nouvelle, le “droit à semer ».

Comment, puisqu’il y a pléthore et donc pas de marché ? Pourquoi pas un “ droit à respirer ” ? On ne pourra plus dire comme Mme du Deffants au temps de Louis XV : “ On taxe tout, hormis l’air que nous respirons ”. 

On connaît la technique emblématique des industriels des “sciences de la vie”, Terminator, la production de semences transgéniques dont la descendance est stérile – le triomphe de la loi du profit sur la loi de la vie.

En 1998, Terminator avait soulevé une vague d’indignation telle que Monsanto avait dû annoncer qu’il abandonnait cette technique de stérilisation. En octobre 2005, l’Office Européen du Brevet a accordé le brevet Terminator dans l’indifférence. Monsanto et ses concurrents/alliés travaillent d’arrache-pied à cette méthode jamais abandonnée – c’est l’arme absolu contre la Vie – qui cible en priorité les paysans du Tiers-Monde – pour les soulager de la faim, nous affirment le cartel et ses affidés. 

En novembre 2004, l’Assemblée Nationale unanime (sauf le groupe communiste) avait transposé la Directive Européenne 98/44 de soi disant “brevetabilité des inventions biotechnologiques”.

Tout ce qui transgénique est brevetable (article 4), ce qui, comme le montre l’exemple nord-américain mettra fin à la pratique fondatrice de l’agriculture, semer le grain récolté. Il est piquant que les communistes défendent maintenant les valeurs libérales – et significatif qu’ils soient seuls à le faire. 

La version 1991 du traité de l’UPOV confère à l’obtenteur le “ droit exclusif de produire, reproduire, conditionner au fins de la reproduction ou de la multiplication, offrir à la vente sous toute autre forme, exporter, importer, détenir à une des fins ci-dessus mentionnées du matériel de reproduction et de multiplication de la variété protégée. ” Par dérogation accordée par le Conseil d’Etat, l’agriculteur pourra semer le grain récolté. 

L’Assemblée Nationale discutera prochainement de la ratification de l’UPOV 1991 adoptée le 23 février par le Sénat. L’Union Européenne, le lobby des agrotoxiques et le gouvernement font passer pour une opération de routine technique la stérilisation légale et gratuite du vivant au profit d’un cartel de fabricants d’agrotoxiques exemptés dans les pays industriels des coûts de la mise au point de techniques biologiques aléatoires de stérilisation comme Terminator ou les Gurts – les méthodes de restriction de l’utilisation des gènes, la fabrication non pas de plantes stériles mais des plantes handicapées.

En somme, le gouvernement demande au législateur de créer un privilège sur la reproduction des êtres vivants. Contre l’intérêt public. Contre celui des agriculteurs Au profit de producteurs de poisons. Au nom du libéralisme! Un privilège incite ceux qu’il lèse à tricher. La prochaine étape sera donc de créer une police génétique pour le faire respecter. En Amérique du Nord, Monsanto engage des entreprises de détectives privés pour débusquer les éventuels “pirates” et offre aux agriculteurs qui voudraient dénoncer leurs voisins une ligne téléphonique gratuite ( !).

En Europe, la police génétique sera-t-elle privée ou publique ? C’est le choix que la Commission Européenne et le gouvernement imposeront au législateur. Est-ce un choix honorable ? 

Dans le même temps, la création d’un catalogue alternatif pour les variétés paysannes dites  » de conservation  » qui les protégerait de l’expropriation par le cartel, est au point mort.

Dernière pierre du dispositif gouvernemental, le projet de loi sur la coexistence entre clones chimériques brevetés et clones traditionnels organise la pollution génétique. Il s’agit de créer le fait accompli en accélérant encore la destruction déjà catastrophique de la biodiversité. Il s’agit d’euthanasier l’agriculture biologique dont le seul tort est d’utiliser la gratuité de la Nature plutôt que des pétro-intrants marchands ruineux pour les humains, les sols, l’eau, bref, notre milieu de vie, au moment même où se ferme la parenthèse d’une pétro-agriculture industrielle obsolète fondée sur la thermodynamique du XIXè siècle !

Une société totalitaire de délation est en gestation. De vote en vote, de règlement en règlement, de mesure en mesure, insensiblement, le législateur est aspiré dans une spirale funeste et détestable dont il ne voudrait à aucun prix si la propagande du cartel des chandelles transgénique ne le trompait pas. 

Messieurs les Députés, ouvrez les yeux ! Nos libertés sont en danger. Ne confiez pas l’avenir biologique de nos enfants et de notre planète aux fabricants d’agrotoxiques !

Jean-Pierre Berlan, Directeur de Recherche Inra.