De l’imbécilité imposée…
“Il faut tout un village pour élever un enfant.”
~ Proverbe africain ~
“Tout ce qui se fait par amour est au delà du bien et du mal.”
~ Friedrich Nietzsche ~
L’imbécilité imposée
Rob Los Ricos
1999
~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~
Janvier 2023
Un des plus grands obstacles à renverser lors de la lutte contre le capitalisme est le sens de dépendance que ses méthodes de production ont forcé sur nous. En forçant les gens à passer le plus clair de leur temps à faire un travail productif répétitif et à faible niveau de qualification, les gens doivent dépendre de la production spécialisée des autres ouvriers et travailleurs pour leur fournir de la nourriture, des vêtements, des abris et un nombre incalculable de gadgets consuméristes pour lesquels nos cerveaux sont façonnés de désirer.
Avant l’ère de l’esclavage industriel, la plupart des foyers et des familles étaient considérés comme fonctionnels, ou pas, selon la capacité du foyer d’être plus ou moins autonome. Ceci a été vrai des sociétés nomades au travers des âges des communautés rurales. La dislocation des populations paysannes par les états divers, pendant la période toujours en cours des expropriations et des enclos, a forcé les gens dans une pauvreté désespérée, un exode rural, une renaissance dans une vie ouvrière et dans l’immigration vers de nouvelles colonies conquises par delà les mers. A la fois la montée du capitalisme industriel et de la conquête européenne d’un nouveau monde n’auraient pas été possibles si ce ne fut pour l’éviscération systématique des foyers paysans. Après tout, pourquoi se risquer à aller par delà montagnes et océans pour rechercher la fortune, pourquoi acheter des produits de masse de basse qualité, lorsque les gens sont capables de faire tout ce dont ils ont besoin par eux-mêmes et que la quasi totalité de ce dont ils ont besoin est disponible chez eux ou près de chez eux ?
Vivre, du temps d’avant la mise en esclavage industriel, était ce que faisaient les gens quotidiennement ; préparant la nourriture et les choses qui seraient nécessaires pour le confort et la survie de chacun dans le futur. Ceci était souvent fait sous la supervision d’un membre de la famille et tout le monde apprenait la base pour pouvoir subvenir aux besoins de tous. Mais maintenant, le gens ne font que “gagner leur vie”. On nous a forcé à travailler pour le profit des entreprises et obligé à gérer nos vies autour de ces activités de travail aliénantes. Là où la vie jadis coulait de ses rythmes doux de lumière et d’obscurité, maintenant nous devons répondre sans cesse aux diktats de la pendule, chaque moment du jour mesuré et calculé en accord avec la demande de quelque obscur patron. Notre société tourne maintenant au rythme des usines, de l’école et autres institutions maintenant en place l’état et le capital.
La plupart des gens acceptent cela sans aucune question. La plupart des gens non seulement ne veulent pas regarder tout cela de manière critique, observer avec détachement toutes ces impositions sur leur vie, mais pour la plupart, ils en sont même incapables. Toutes les institutions de pouvoir et de privilège servent ce but de forcer sur les masses ce sentiment d’incapacité et d’auto-négation. Le coup de maître a consisté à convaincre les gens d’embrasser leur dépendance au système comme étant en fait leur pouvoir de décision. Même les personnes les plus intelligentes et les plus capables de nos sociétés ont fini par tomber dans ce piège. Ils n’y peuvent rien. Ils ont été formés à devenir des imbéciles s’auto-réprimant depuis le moment de leur naissance.
Le noyau familial comme incubateur de l’imbécilité
Chacun de nous est né être libre dans un monde dynamique d’abondance. La totalité du grand banquet de la nature est nôtre, pour le partager, pour le chérir. Mais ceci doit être nié à tout prix, par les forces de l’état et du capital. Si nous devions nous éveiller à ce fait et demander notre droit naturel, toutes les industries et les états-nations disparaîtraient et deviendraient inutiles par notre refus collectif d’accepter leurs limites imposées.
Malheureusement, les machinations de l’industrie sont si ancrées dans nos vies que la négation de notre droit naturel de naissance commence dès notre naissance. Nous sommes immédiatement soumis à la réglementation des nombres, chiffres, numéros, nous sommes pesés, mesurés, enregistrés, documentés, classifiées, estampillés.
Une fois dans le carcan du noyau familial, nous sommes enchaînés au rôle que l’on attend de nous dans notre vie future, celui que nous devrons jouer toute notre existence, celui d’un idiot bavant et vulnérable. Quelqu’un qui doit toujours être contrôlé, vérifiée, pourri, toléré, calmé et activement distrait. La camisole appelée enfance, nous ligote et bien peu d’entre nous peuvent échapper à ses liens et marques durant nos vies.
Avant l’époque de l’enfance planifiée, les jeunes passaient leur temps en compagne de leurs familles, essentiellement leurs parents et la famille proche. Les tous jeunes enfants étaient observateurs et intelligents. Ils pouvaient voir ce que leurs parents faisaient durant la journée : la cuisine, le nettoyage, la création de choses, le travail dans les potagers. Au moment où ils sont en âge de marcher, ils sont aussi capables d’aider leurs familles, même de manière minimale. Plus l’enfant grandissait et plus il devenait capable de se joindre aux taches quotidiennes et au bien-être de tous.
Ceci devenait une source de fierté chez la jeune personne et n’était jamais découragé. La famille allait même encourager l’enfant à acquérir de nouvelles techniques pour pouvoir aider toujours mieux et le jeune grandissait en talent et en expérience. Impliqué dans la famille plus éloignée et la communauté, la jeune personne n’aurait plus besoin que d’opportunités sociales pour se développer plus avant et découvrir ses intérêts et ses talents particuliers, ainsi que de trouver des anciens capables de façonner ces nouveaux talents en partageant ressources et expériences. Est-il étonnant donc qu’une personne élevée de cette manière soit capable de commencer sa propre famille à l’âge de 13, 14 ou 15 ans ? Ayant rencontrés très peu de limites à leurs développements autres que physiques, ces jeunes personnes pouvaient reconnaître quand elles étaient prêtes à avancer dans l’âge adulte.
Dans la prison conceptuelle contemporaine de l’enfance, l’enfant est totalement protégé des demandes du monde réel. Mis de côté, ignorés et négligés, les enfants sont empêchés de devenir des personnes autonomes et sont souvent traités comme des imbéciles. On leur enseigne d’être calmes, obéissants, diligents et soumis, ils demeurent dépendants de leurs familles et aussi souvent d’étrangers, qui prennent bien soin de ne pas permettre à l’enfant de grandir, de comprendre ses capacités et potentiels, d’affirmer leur juste place en tant qu’êtres humains vivant dans un monde d’abondance.
Le noyau familial est juste la première méthode de répression des expériences des jeunes personnes. Plus tard, les attentes de la société sont rendues manifestes au travers du système scolaire dit “éducatif”. Ceci n’est juste que le terrain d’entrainement pour cette vie de non sens et de soumission fades qui va s’ensuivre.
Dans le troupeau !
L’enfant est forcé de participer à des années et des années de formation imbécile. Des gens totalement étrangers à son environnement (instituteurs et profs) sont chargés d’empêcher l’enfant de développer ses opinions, de penser de manière indépendante, de penser de manière critique. On enseigne aux enfants de se taire, de ne pas bouger, de rester dans un moule créé de manière factice, de répéter ce qu’on leur dit, d’obéir sans questionner l’autorité, de ne prendre la parole que si on leur demande de le faire. Mais toute jeune personne est pleine de fougue, d’énergie et de curiosité. Demeurer tranquille et ne pas poser de questions est anti-naturel, répulsif même. En ayant la discipline de l’école les dominer, les jeunes apprennent la plus importante des leçons de l’autorité : ceux qui se comportent bien de la manière la plus passive et disciplinée sont ceux qui sont récompensés, félicités et que le système verra parvenir au “succès”.
Ils apprennent aussi une autre leçon : toutes déviations de l’attitude attendue seront tolérées d’aussi loin qu’on donne l’apparence de remplir les attentes de l’autorité. C’est peut-être la plus importante des leçons. De cette manière, l’action normale énergétique propre à l’enfance est chosifiée comme rébellion, comme attitude dérangeante et anormale. Lorsque les enfants passent le point où, dans une autre époque, ils auraient passer le point de passage à l’âge adulte, ces mêmes pulsions enfantines sont toujours vues comme attitude rebelle : parler sans demander la parole, faire ce que les adultes font mais interdisent aux enfants de faire, ne pas faire ce qu’on dit de faire, faire des choses considérées comme mauvaises ou tabous. La rébellion imbécile est tolérée aussi loin que le supposé rebelle demeure dans les clous et fait ce que la société attend de lui.
Ce n’est un problème pour quasiment personne. Leur niveau élevé d’imbécilité les empêche de défier la poigne de fer que la société a sur eux et de remplir leurs droits naturels.
Après avoir subi leur peine, les plus vieux des enfants sont libérés pour bonne conduite vers le monde extérieur. Là, ils mettront en pratique ce qu’ils ont appris, obéir sans réfléchir et surtout ne jamais défier l’autorité. Une attitude déviante est punie par envoyer l’enfant dans un centre de rééducation appelé prison. Là, les bonnes vieilles règles sont de nouveau inculquées : fais ce qu’on te dit, parle quand on te le demande, extinction des feux, au lit ! Les règles de l’imbécilité sont somme toute assez simple.
La rébellion imbécile est punie modérément. De plus sévères punitions sont mises en place pour ceux qui dépassent les règles de l’imbécilité, en ignorant les règles et en se rendant plus imbécile, bien que ce soit toléré et puni modestement si les violations sont commises pour maintenir le rôle de l’imbécilité. La pénalité est plus sévère pour ceux qui affirment que l’existence de chacun ne se doit pas d’être imbécile. Les véritables rebelles sont un réel danger pour les forces des nations-états industrielles. Non seulement les imbéciles hors des clous doivent payer pour leurs pensées déviantes de leur liberté ou de leur vie, mais ils doivent aussi endurer d’être balancés par les autres imbéciles, qui leur feront subir abus et humiliation dans le processus,
Plus intéressés de lécher le cul qui leur chie dessus, plutôt que d’essayer de stopper le flot de merde déversé sur eux, les imbéciles geignent et grincent des dents à la pensée que quiconque, quelque personne que ce soit, où que ce soit, à quelque moment que ce soit, oserait vivre en dehors des structures de domination qui définissent la vie de l’imbécile. Les véritables rebelles à l’imbécilité ambiante sont étiquetés comme fainéants ou arrogants. On dit d’eux qu’ils se pensent “meilleurs que les autres”, que les vrais imbéciles.
Les récompenses de l’imbécilité sont une augmentation de l’incapacité et du désespoir du croyant. Les membres les plus privilégiés du troupeau doivent être protégés, retirés derrière des barrières protectrices. Incapables de faire la plus simple des taches, les imbéciles les plus privilégiés bénéficient souvent de pseudo-mères pour arranger leurs conneries, leurs affaires, pour leur fournir et préparer des repas, pour planifier leurs activités. Ces imbéciles de la plus haute incompétence sont vénérés par les autres imbéciles, qui fétichisent et jalousent ceux qui sont parvenus à l’état supérieur de l’imbécilité institutionnalisée. Ceci, immanquablement, donne aux privilégiés un sentiment de puissance.
Cette puissance, ce pouvoir impliqué, est sanctifiée par le troupeau dont bien des membres aspirent à prendre part à cet état avancé d’imbécilité. Pour prouver leur valeur, les imbéciles doivent démontrer leur idiotie au travers une obéissance, une soumission sans partage à tout ce qui avilie l’existence humaine. La compassion et l’amour sont vus comme des faiblesses. L’amour est une affaire de propriété. L’annihilation est appelée progrès. Tout ce qui peut être fait pour générer plus de profit est justifiable. Des montagnes sont aplanies, des rivières bétonnées et barrées, des forêts assassinées, des espèces végétales et animales de toutes sortes sont annihilées, juste pour fournir leurs privilèges aux imbéciles.
Rappelez-vous que les imbéciles ne peuvent survivre que s’ils forcent les non-initiés, les sous-privilégiés, même les quelques humains libres demeurant, à les servir et à leur fournir leur pitance. Leurs vies réduites à la destitution, les marginalisés peuvent être corrompus à devenir le bras armé de l’imbécilité, assurant le confort et la sécurité des imbéciles du monde, et en supprimant quoi que ce soit ou qui que ce soit qui ne soient pas utilisés pour les demandes intarissables de l’imbécilité et de son expansion insatiable.
La veillée aux morts de l’imbécile
Une vie de bons et loyaux services à la continuité de l’imbécilité est récompensée par la misère de mourir graduellement avec une douleur croissante. Leurs corps ont été ruinés par une vie de labeur, par l’exposition à une industrie mortelle et ses processus de fabrication et les contacts avec ses déchets. Les imbéciles se sont empoisonnés eux-mêmes avec des cigarettes, de l’alcool, des produits pharmaceutiques, une malbouffe, de l’air pollué, du stress, de la colère et de la haine des autres. Les plus fortunés peuvent payer pour des médicaments, des opérations chirurgicales et l’intervention de la technologie médicale (NdT : elle-même totalement corrompue et mortifère…). Ces gens épuisés ne demandent jamais que ceux responsables de leur condition par leurs méthodes de production cessent de continuer à infliger les mêmes dégâts à leur descendance et au monde en général. Ils sont après tout des imbéciles. De fait, l’existence continue du grand nombre de ces personnes dépend de la continuation du processus industriel qui a ruiné leurs corps et leurs vies.
Que peut-on faire pour ces imbéciles ? Ceux d’entre nous qui ne veulent pas perpétuer la domination de l’imbécilité doivent s’émanciper de son étreinte. Nous devons apprendre à nous soucier de nous-mêmes et de nous occuper de nous-mêmes et aussi inviter les autres à partager nos aventure d’auto-découverte. De cette façon, nous pouvons créer un nouveau cycle d’existence expansif et vital, un courant d’arrachement de libération pour faire se retirer la marée de gestion de la mort des états industriels.
Rejetons l’imbécilité en embrassant notre propre capacité de satisfaire nos besoins vitaux en dehors de l’incapacité sanctifiée de l’imbécile. Affirmez votre place en tant que personne née dans un monde d’abondance, liez-vous avec d’autres qui ressentent comme vous et libérez-vous de la domination et du contrôle d’une fange de riches qui dépendent de votre soumission pour pouvoir vivre leurs vies d’extraordinaires excès.
= = =
Lectures complémentaires :
“Gustav Landauer et le changement relationnel” (Anarqxista Goldman)
Le penseur qui a le plus critiquement réfléchi sur la question : Gustav Landauer
Et n’oublions jamais…
Il n’y a pas de solution au sein du système ! (Résistance 71)
Comprendre et transformer sa réalité, le texte:
Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »
+
4 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:
Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être
Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche
Manifeste pour la Société des Sociétés
Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie
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12 Réponses vers “De l’imbécilité imposée…”
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9 janvier 2023 à 6:45
« est-il étonnant donc qu’une personne élevée de cette manière soit capable de commencer sa propre famille à l’âge de 13, 14 ou 15 ans ? »
non ce n’est pas sain de commencer sa famille avant 20 ans.
le corps de la femme se forme complètement qu’à 20 ans.
Les grossesses adolescentes peuvent entrainer des déformations de la vessie pas encore pleinement formée , et causer des fuites urinaires continues ce qui est le cas aussi pour les femmes adultes qui ont les muscles fragiles
https://www.healthybladderclub.com/how-to-fix-bladder-leakage-after-pregnancy/
Certaines ados qui ont accouché ou ont fait fausse couche, doivent porter des couches urinaires en permanence.
https://edition.cnn.com/2013/05/23/health/end-obstetric-fistula-day/index.html
En plus la femme peut grandir jusqu’à 20 ans
être enceinte c’est moins grandir et être petit
bon je n’ai rien contre les petites femmes, mais c’est dommage de perdre 10 cm pour avoir voulu faire son enfant 5 ans plus tôt que prévu.
les femmes restent séduisantes jusqu’à 50 ans.
Ou faut il faire comme en Chine, et considérer qu’une femme est vieille dès l’âge de 30 ans?
https://www.telegraph.co.uk/women/life/chinas-leftover-women-what-its-really-like-being-unmarried-at-30/
9 janvier 2023 à 7:22
Un enfant tous les 7 ans dans les sociétés amérindiennes. La jeune femme commençait vers 17 ans, puis 24 et 31 ans pour 3 enfants.
Vers 6-7 ans l’enfant devient mûr pour une vie sociale plus élargie que le cercle familial immédiat, cela évite aussi les jalousies inutiles et la mère et son entourage peuvent se consacrer à un enfant à la fois, plusieurs s’il y a plusieurs filles ben entendu… La jeune femme ne pouvait pas se marier dans son clan et son mari venait habiter dans le clan de son épouse (et pouvait en être viré à tout moment… les « divorces » étaient courants…). Cela évitait les problèmes de consanguinité. Ce système s’appliquait au grand nombre à l’échelle de confédérations de nations telles que les Haudenosaunee Iroquois), Sioux, Cheyennes, Arapahos, Apaches. Il en fut essentiellement de même chez les Celtes qui occupèrent l’Europe du Danube à l’Irlande en passant par le sud de l’Espagne pendant 800 ans.
9 janvier 2023 à 8:17
et il n’y avait pas femme qui commençait à 31 ans si elle n’a pas connu l’âme soeur?
On dirait qu’ils veulent être sur que la femme puisse se reproduire et donc commence toujours avant 20 ans, pour avoir au moins un gosse, au cas où plus tard, elle ne puisse plus pondre pour assurer la longévité du clan.
ils n’avaient pourtant pas de produits chimiques qui vieillissent prématurément le corps pourtant.
9 janvier 2023 à 9:14
peu probable, la procréation était une responsabilité sociale, l’espacement des naissances garantissait aussi une non-prolifération, un équilibre des cycles du vivant, dont la mort fait partie… 😉
9 janvier 2023 à 1:15
il y a des femmes qui ont des enfants après 31 ans
je connais une femme qui a connu l’amour tard et eu son premier gosse à 35 ans
bref ils n’ont pas de liberté sur l’âge du mariage ni sur le conjoint qui doit servir à des marriages arrangés entre tribus pour garantir la paix
les intérêts de la société priment sur l’individu
9 janvier 2023 à 1:59
chaque temps, chaque segment de la vie a sa fonction, sans doute que des femmes plus âgées avaient des enfants pour compenser une perte, mais dans l’ensemble c’était le schéma, les mariages n’étaient pas tous arrangés, le femme était très respectée et avait une grande autonomie, le « divorce » se faisait à l’initiative de la femme le plus souvent, la mari déchu devait retourner dans son clan. Les cas de divorce étaient soit parce que le mari était un mauvais pourvoyeur ou un piètre amant… 😀
10 janvier 2023 à 1:57
si les mariages n’étaient pas arrangés, alors pourquoi la forcer à se marier avec un homme d’un clan X,Y, Z?
et si les divorces étaient courants, c’est normal dans les marriages arrangés
au final le/la gosse finit par être élevé par la famille
s’il/elle tombe amoureux, la donzelle/monsieur devra d’abord plaire à la famille
cela ressemble à ces dramas coréens, où toute la famille chasse le/la partenaire parce qu’il n’est pas du bon « clan »
et ce mariage forcé à 17 ans, les personnes devraient être libre de se marier ou non
ma grandmère est tombée amoureuse, mais ne s’est jamais marié, elle avait toujours peur de finir comme les héroines dans les dramas chinois, où la femme finit attaqué par son mari et sa maitresse qui lui piquent tous ses biens
l’amour on ne sait jamais combien de temps cela dure
voilà pourquoi, il y a des contrats prénuptiales de séparation de biens avant le mariage au cas où
10 janvier 2023 à 5:41
ces peuples suivaient le cours naturel des choses, les règles de clans étaient des règles de prevention d’inceste/de consanguinité,
Les jeunes gens se rencontraient naturellement, un camp indien comportait des personnes de tous les clans, tous les clans étaient représentés et tout le monde savait qui est qui… Les choses coulaient de source, les « divorces » étaient rares. Il faut comparer ce qui est comparable. Tout raisonnement est ethnocentrique, tu dénigres par rapport à ce que tu crois être mieux ou plus « juste » sans connaître l’autre société.. Tu aurais fait un bon colon… 😉 😀
9 janvier 2023 à 8:16
et si la plus grande peur du NWO, c’est qu’on puisse respirer profondément et donc pratiquer le Chi?
voilà pourquoi ils nous bombardent de stress (qui cause des problèmes respiratoires), désinfectants (qui causent des plaies dans les poumons), masques (qui intoxiquent les poumons)
https://fr.wikihow.com/d%C3%A9velopper-votre-Chi
et un mec a fait l’hypothèse que le chi est l’énergie du vide qui permet de faire l’énergie libre électricité gratuite infinie par des machines qui sachent l’attirer et l’utiliser
« depuis beaucoup de temps je lis plein de chose au sujet du ” Chi ” qui est dans les cultures asiatiques une énergie qu’on a en nous et qu’on peut développer. Pour faire court il faut apprendre à la sentir avant de pouvoir la manipuler, mais il est dit que cette énergie est partout, en nous, autour etc… Et en lisant des articles sur l’énergie libre, j’apprends que ces machines ne fabriquent pas d’énergie à partir de rien mais elle le tire du vide puis le transforme en courant électrique si je ne me trompe pas.
Le Chi et l’energie libre de Tesla ne sont-elles pas la même chose au final ? Une énergie naturel qui est dans tout les espaces ? »
https://lumieresurgaia.com/lenergie-libre-et-les-moteurs-surnumeraire/
9 janvier 2023 à 9:11
Trivial, ceci est plus intéressant : Quelle est l’origine du Chi / Ki ? Peut-il provenir du néant ? Le néant existe t’il ou n’est-il que Chi en repos ? Si c’est le cas, qu’est-ce qui l’active ? Ex nihilo nihil est dit-on, qu’en est-il du chi ? 😉
9 janvier 2023 à 1:18
j’ai vu un lien qui disait que l’énergie libre était tiré de l’énergie vide du cosmos
si un astronaute tombait de sa fusée, il tomberait dans un vide infini
la puissance du vide qui entoure et englobe la terre
http://rexresearch.com/feg/feg1.htm#amman
https://arc-ethic.com/tout-les-articles/energie-du-vide-energie-de-latome/
11 janvier 2023 à 9:21
[…] De l’imbécilité imposée… […]