Archive pour janvier, 2022

Dictature sanitaire : Appel à témoins concernant l’expulsion de logements HLM des non-injectés ARNm expérimental

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, coronavirus CoV19, crise mondiale, politique et lobbyisme, politique et social, politique française, résistance politique, santé et vaccins, terrorisme d'état with tags , , , , , , , on 31 janvier 2022 by Résistance 71

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Nous nous faisons le relais de cet appel à témoin. Si cela s’avère correct, nous monterons un dossier que nous publierons à toute fin utile. Il va sans dire que nous ne serions en rien surpris de la véracité de cette affaire de menace d’expulsion. Nous le disons et le répèterons sans cesse : les peuples sont en état de légitime défense permanent en tous points. Il faut donc le reconnaître et agir en conséquence.
Merci à ceux et celles qui désireront témoigner. Rendre les affaires publiques met la pression sur toutes ces ordures et donne un bon levier pour la lutte.
~ Résistance 71 ~

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Misa à jour : reçu il y a quelques minutes ce 31/1/22 de notre correspondant, cette question:

« il parait qu’à Sartrouville, les immeubles 3F ont une grande affiche dans le hall menaçant d’expulsion ceux qui n’ont pas de pass sanitaire. Quelqu’un connait-il quelqu’un sur place pour prendre des photos des affiches comme preuve? » Merci d’envoyer la photo à l’adresse mail mentionnée ci-dessous…

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Je cherche la preuve (lettre de 3F ou HLM numérisé) que les gens sont menacés d’être expulsés des immeubles HLM et 3F s’ils n’ont pas le pass sanitaire

Anonyme

31 janvier 2022

C’est mon Appel à témoigner qui consiste à numériser votre lettres de menace d’expulsion si vous n’avez pas de pass sanitaire  (vous mettez un blanco sur votre nom bien sur pour conserver votre anonymat sur le document avant de le numériser)

Je lance cet appel car j’ai reçu le témoignage d’une vieille personne disant qu’elle allait être viré de son logement de 3F car elle n’a pas le pass sanitaire. Cette personne m’a dit qu’elle connait des familles qui ont déjà été chassés de l’immeuble 3F pour avoir refusé le pass sanitaire.

Voici comment elle me dit que  cela se passe: les gens reçoivent dans leur boite aux lettres, une lettre de menace d’expulsion leur annonçant qu’ils ont 1 mois pour que tous les membres habitant l’appartement ait leur pass sanitaire à jour d’ici la fin du mois et le présente au gardien de leurs immeubles sinon expulsion de leur logement et black listé ensuite pour qu’ils ne puissent pas non plus aller dans un autre logement 3F.

La personne m’a aussi dit qu’elle connait des gens d’HLM qui ont été aussi expulsés pour n’avoir pas pu présenté de pass sanitaire et qu’ils sont black listés pour ne pas avoir de logements dans les autres HLMs non plus.

Donc en gros, 3F et HLM ont profité du projet de loi pass vaccinal pour faire leur nouveau règlement interne secret là dessus (car non publié sur leur site) , afin de chasser ceux qui n’ont pas le pass sanitaire dans le plus GRAND SECRET. 

Pour l’instant, ils visent les grandes villes avec les gros pâtés de 3F et HLM, et s’attaqueront ensuite aux autres.

J’ai regardé sur les sites officiels de 3F et HLM, leur règlement interne date de 2017, ils ne l’ont pas mis à jour, et je soupçonne qu’ils souhaitent garder secrète leurs expulsions des anti pass sanitaires afin d’éviter les troubles et les révoltes toutes justifiés.

J’en ai parlé dans des forums, mais on m’a accusé de répandre de fausses rumeurs pour affoler les gens. les gens croient encore que le projet de pass vaccinal n’est qu’une illusion et vivent dans le monde de confort.

C’est là donc que j’en appelle à vous, si vous êtes victimes d’une lettre de menace d’expulsion pour ne pas avoir de pass sanitaire, numérisez la lettre de menace d’expulsion, mettez le blanco (effaceur qui fait des tâches blanches) sur votre nom pour rester anonyme  et envoyer le à des blogs de résistance comme Résistance 71 ( commune1871@yandex.com) ou d’autres , qui me l’enverra, et je referai un article montrant la preuve qu’on expulse bien les anti pass sanitaires des logements 3F et HLM, et que ce n’était pas de fausses rumeurs, et de transformer le SECRET ( car ils souhaitent secrètement expulser les anti pass sanitaires dans les camps nazis de la piqouze forcé qui accueilleront les SDF)

Ne les laissez pas nous détruire un par un dans le plus grand secret. Car c’est cela qu’ils veulent tout faire dans le secret absolu.

Ne souffrez pas en silence. 

Partagez et publiez vos souffrances, car vos souffrances sont les nôtres, et ce n’est qu’en partageant nos souffrances les uns avec les autres, en les faisant connaître à la lumière du jour, avec les preuves, qu’on arrivera à combattre ceux qui veulent nous anéantir dans le plus grand secret avec cette attaque éclair surprise Blitzkrieg qu’appréciait tant Hitler et qu’il a utilisé pour envahir la France.

Voilà, ensemble, nous vaincrons, s’ils n’osent pas mettre sur leur site qu’ils expulsent les gens pour non présentation du pass sanitaire, c’est qu’il y a bien une raison, c’est que c’est uniquement en attaquant les gens sournoisement dans le plus grand secret qu’ils comptent arriver à vaincre morceau par morceau toute la population, car en faisant tout d’un coup en le faisant savoir à tout le monde à l’avance, ils n’y arriveraient pas à cause des mobilisations qui se présenteraient d’un coup, et qu’ils souhaiteraient à tout prix éviter.

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(R)évolution : « Levez-vous lions endormis en nombre invincible… »

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Levez-vous lions endormis
En nombre invincible
Ébrouez-vous de vos chaînes comme de la rosée
Qui, dans votre torpeur vous a couvert
Vous êtes nombreux ; ils sont peu.

Percy Bysshe Shelley, extrait du poème « The Masque of Anarchie » publié en 1819

Mise à jour 30 janvier (R71) :

Pour l’imbécile Trudeau, mignon de l’oligarchie, aujourd’hui en fuite, planqué par ses patrons en un endroit tenu secret (pour combien de temps ?…) et pour qui il ne s’agissait que du mouvement « d’un petit groupe de marginaux »… Ah bon ?…
Le mouvement du Convoi de la Liberté se généralise au Canada dans toutes les grandes villes, vidéo d’il y a quelques heures :

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Soutien au Convoi de la Liberté – Ottawa 2022

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Résistance 71

29 janvier 2022

Les routiers canadiens sont arrivés à Ottawa !
Un convoi de plus de 70km de long, des milliers et milliers de camions, un soutien le long de la route incroyable et une solidarité de tous les instants…
Les revendications des truckers / routiers sont simples et au nombre de 2 :

1- Arrêt immédiat de l’obligation vaccinale
2- Arrêt immédiat du passe vaccinal

Le mot d’ordre : ils ne quitteront pas la capitale du Canada tant que ces deux exigences ne seront pas satisfaites. Le bras de fer est engagé. La lopette Trudeau s’est faite porter pâle et ne pourra pas rencontrer les manifestants avant « plusieurs jours »… Les rats vont commencer à quitter le navire qui prend l’eau de toutes parts.

Les agriculteurs commencent également à converger.
Un mouvement similaire est en train de se mettre en place en Australie, en Nouvelle-Zélande et dans certains pays européens.

Quid de la France ? Ressortir les Gilets Jaunes du placard, que les routiers se joignent à un mouvement de masse !

Cette infamie des injections OGM à ARNm mortelles est un crime contre l’humanité en bande organisée. L’heure de la rébellion et de la reprise en main des affaires par et pour le peuple, sans intermédiaires, n’est plus une vague option mais est une nécessité absolue. Il en va de notre survie à tous !

Tant que les mouvements demeurent populaires et ne sont pas récupérés politiquement par des partis ou des factions, SOUTIEN TOTAL au mouvement des Convois de la Liberté ! Qu’il s’étende à la planète entière !

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Le peuple en soutien sur le passage du convoi

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Poooooooon !!!

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OTAN : de la crise programmée au suicide énergétique (F. William Engdahl)

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Pourquoi les Etats de l’OTAN commettent-ils un suicide énergétique ?

F. William Engdahl

18 janvier 2022

Source :
https://www.mondialisation.ca/pourquoi-les-etats-de-lotan-commettent-ils-un-suicide-energetique/5664260 

Il y a un grand paradoxe dans la position militaire de plus en plus agressive des États-Unis et de l’OTAN à l’égard de la Russie et de la Chine, lorsqu’on la compare aux politiques économiques nationales clairement suicidaires de l’Agenda vert des États-Unis et des États de l’UE et de l’OTAN. Une transformation étonnante des économies des pays industriels les plus avancés du monde est en cours et prend de l’ampleur. Le cœur de cette transformation est l’énergie, et l’exigence absurde d’une énergie « zéro carbone » d’ici 2050 ou avant. Éliminer le carbone de l’industrie énergétique n’est pas possible à l’heure actuelle, ni peut-être jamais. Mais si l’on cherche à l’atteindre, cela signifie que les économies les plus productives du monde seront mises en pièces. Sans une base énergétique industrielle viable, les pays de l’OTAN deviennent une plaisanterie militaire. Nous ne pouvons pas parler d’énergie « renouvelable » pour le solaire, l’éolien et le stockage sur batterie. Nous devons parler d’énergie non fiable. C’est l’un des délires scientifiques les plus colossaux de l’histoire.

Le 31 décembre, le nouveau gouvernement de coalition allemand a fermé définitivement trois des six centrales nucléaires restantes. Ils l’ont fait à un moment où les réserves de gaz naturel étaient extrêmement basses à l’aube d’un hiver difficile, et où tout front froid sévère pouvait entraîner des pannes d’électricité. En raison du refus allemand d’autoriser l’importation d’un deuxième gazoduc russe, Nord Stream 2, l’Allemagne est confrontée à une augmentation de 500% du prix au comptant de l’électricité par rapport à janvier 2021.

La crise énergétique de l’UE était prévue

En 2011, lorsque la chancelière Merkel a déclaré la fin anticipée de l’énergie nucléaire, sa tristement célèbre Energiewende, pour sortir du nucléaire et passer aux sources renouvelables, 17 centrales nucléaires ont fourni de manière fiable 25% de toute l’énergie électrique du pays. Les trois centrales restantes doivent maintenant fermer d’ici fin 2022. Dans le même temps, le programme d’énergie verte du gouvernement depuis 2016 a entraîné l’arrêt de la production de 15,8 GigaWatts par des centrales à charbon à partir de janvier 2022. Pour compenser le fait que le solaire et l’éolien, malgré une propagande élogieuse, ne comblent pas le vide, le réseau électrique allemand doit importer une quantité importante d’électricité des voisins de l’UE, la France et la République tchèque, ironiquement en grande partie de leurs centrales nucléaires. L’Allemagne a aujourd’hui le coût de l’électricité le plus élevé de tous les pays industrialisés en raison de l’Energiewende.

L’approvisionnement en électricité nucléaire en provenance de France pose désormais un problème. En décembre, EDF, l’agence nucléaire française, a annoncé la fermeture de quatre réacteurs pour inspection et réparation, suite à la découverte de dommages dus à la corrosion. Le président Macron, confronté aux élections d’avril, tente de jouer les champions du nucléaire dans l’UE en s’opposant à la forte position antinucléaire de l’Allemagne. Mais le pont nucléaire est vulnérable et il est peu probable que la France fasse de nouveaux investissements majeurs dans le nucléaire, malgré les déclarations récentes, avec des plans pour fermer douze réacteurs dans les prochaines années, ainsi que le charbon, laissant la France et l’Allemagne vulnérables aux futures pénuries d’énergie. Le programme France 2030 de Macron prévoit d’investir la bagatelle de 1,2 milliard de dollars dans la technologie nucléaire des petites centrales.

Mais la question du nucléaire n’est pas la seule mouche dans la soupe énergétique de l’UE. Chaque aspect du plan énergétique actuel de l’UE est conçu pour anéantir une économie industrielle moderne, et les architectes qui financent généreusement les groupes de réflexion verts comme l’Institut de Potsdam en Allemagne le savent. Amener l’éolien et le solaire, les deux seules options sérieuses mises en œuvre, à remplacer le charbon, le gaz et le nucléaire, est tout simplement dit, impossible.

Moulins à vent et folie des foules

Pour l’Allemagne, un pays dont l’ensoleillement n’est pas optimal, l’éolien est la principale alternative. Le problème de l’éolien, comme l’a montré l’hiver 2021, est qu’il ne souffle pas toujours, et de manière imprévisible. Cela signifie des pannes d’électricité ou un système de secours fiable, ce qui signifie du charbon ou du gaz naturel, car le nucléaire est évincé. Les éoliennes sont évaluées de manière trompeuse en termes de capacité théorique brute lorsque des États comme l’Allemagne veulent se vanter des progrès réalisés dans le domaine des énergies renouvelables.

En réalité, ce qui compte, c’est l’électricité effectivement produite au fil du temps ou ce que l’on appelle le facteur de capacité ou le facteur de charge. Pour le solaire, le facteur de capacité n’est généralement que de 25% environ. Dans le nord de l’Europe ou en Amérique du Nord, le soleil ne brille pas 24 heures sur 24. Le ciel n’est pas non plus toujours sans nuages. De même, le vent ne souffle pas toujours et n’est guère fiable. L’Allemagne se targue de produire 45% d’énergie renouvelable brute, mais cela cache la réalité. Dans une étude réalisée en 2021, l’Institut Frauenhofer estime que l’Allemagne doit installer au moins six à huit fois plus d’énergie solaire qu’aujourd’hui pour atteindre l’objectif de zéro émission de carbone en 2045, ce pour quoi le gouvernement refuse d’estimer les coûts, mais les estimations privées se chiffrent en billions. Le rapport indique que la capacité solaire brute actuelle de 54 GW doit atteindre 544 GW d’ici 2045. Cela signifierait un espace terrestre de 1,4 million d’hectares, soit plus de 16 000 kilomètres carrés de panneaux solaires solides à travers le pays. Ajoutez à cela de grandes stations éoliennes. C’est une recette suicidaire.

La fraude de l’éolien et du solaire en tant qu’option raisonnable sans carbone commence à être réalisée. Le 5 janvier dernier, dans l’Alberta (Canada), où le gouvernement construit furieusement des sites éoliens et solaires, par une journée de grand froid avec des températures proches de -40°, les 13 installations solaires de l’Alberta connectées au réseau, d’une capacité nominale de 736 mégawatts, fournissaient 58 mégawatts au réseau. Les 26 parcs éoliens, d’une capacité nominale combinée de 2269 mégawatts, ont fourni 18 mégawatts au réseau. Le total des énergies renouvelables n’était que de 76 mégawatts sur un total théorique de 3005 mégawatts d’énergie supposée verte et renouvelable. Le Texas, lors des fortes chutes de neige de février 2021, a connu les mêmes problèmes avec l’énergie solaire et éolienne que l’Allemagne. De plus, lorsqu’il neige, les fermes solaires ne valent rien.

De même, pour atteindre le niveau zéro carbone à partir de sources renouvelables, d’énormes surfaces de terre doivent être recouvertes de réflecteurs solaires ou consacrées à des parcs éoliens. Selon une estimation, la superficie nécessaire pour accueillir les 46 480 centrales photovoltaïques envisagées aux États-Unis est de 650 720 miles carrés, soit près de 20% des 48 premiers territoires américains. Cela correspond à la superficie du Texas, de la Californie, de l’Arizona et du Nevada réunis. Rien qu’aux États-Unis, dans l’État de Virginie, une nouvelle loi verte, la Virginia Clean Economy Act (VCEA), a entraîné une augmentation considérable des demandes de projets solaires, qui représentent à ce jour 780 miles carrés de panneaux solaires. Comme le souligne David Wojick, cela représente environ 500 000 acres de campagne, de terres agricoles ou de forêts détruites et pavées, avec quelque 500 projets distincts couvrant une grande partie de la Virginie rurale, qui nécessiteront un nombre stupéfiant de 160 millions de panneaux solaires, provenant pour la plupart de Chine et tous destinés à devenir des centaines de tonnes de déchets toxiques.

Des millions d’emplois ?

L’administration Biden et le tsar des énergies renouvelables John Kerry ont faussement prétendu que leur programme vert ou « Build Back Better » se traduirait par des millions de nouveaux emplois. Ils omettent de dire que ces emplois seront créés en Chine, qui produit la plupart des panneaux solaires, un quasi-monopole après avoir détruit la concurrence américaine et européenne il y a dix ans avec des panneaux bon marché subventionnés fabriqués en Chine. De même, la majeure partie de l’énergie éolienne est produite en Chine par des entreprises chinoises. Pendant ce temps, la Chine utilise des volumes records de charbon et reporte à 2060 sa promesse d’atteindre l’objectif « zéro carbone » dix ans après l’UE et les États-Unis. Elle ne veut pas mettre en péril sa domination industrielle au profit d’une théorie climatique fondée sur des données fausses et des mensonges selon lesquels le CO2 est sur le point de détruire la planète. La fédération syndicale allemande DGB a récemment estimé que depuis 2011, ce pays avait perdu quelque 150 000 emplois dans le seul secteur des énergies renouvelables, principalement parce que les panneaux solaires fabriqués en Chine ont détruit les principales entreprises solaires allemandes. Et l’Allemagne est le pays de l’UE le plus écolo. Parce que, par définition, les énergies renouvelables moins denses en énergie que sont l’éolien et le solaire font grimper les coûts de base de l’électricité, elles suppriment plus d’emplois dans l’économie globale qu’elles n’en créent.

L’effondrement industriel de l’OTAN

Parce que l’énergie solaire et l’énergie éolienne sont en réalité beaucoup plus coûteuses que les hydrocarbures conventionnels ou l’électricité nucléaire, elles font augmenter le coût global de l’énergie électrique pour l’industrie, ce qui oblige de nombreuses entreprises à fermer ou à déménager. Seule la fraude statistique officielle masque ce phénomène. L’Europe et les États-Unis auront besoin d’énormes volumes d’acier et de béton pour construire les millions de panneaux solaires ou de parcs éoliens attendus. Cela nécessite d’énormes quantités de charbon conventionnel ou d’énergie nucléaire. Combien de stations de recharge de voitures électriques seront nécessaires pour recharger à domicile 47 millions de voitures électriques allemandes ? Quelle demande d’électricité supplémentaire ?

Un important groupe de réflexion sur l’énergie verte aux États-Unis, RethinkX, a publié une étude de propagande pour les énergies renouvelables en 2021 intitulée « Repenser l’énergie 2020-2030 : 100% de solaire, d’éolien et de batteries, ce n’est que le début ». Leur réponse aux problèmes de faible capacité pour l’éolien et le solaire est de construire 500% ou même 1000% de plus que prévu pour compenser le faible facteur de capacité de 25%. Ils affirment de manière absurde, sans aucune preuve concrète, que « Notre analyse montre que l’électricité 100% propre issue de la combinaison du solaire, de l’éolien et des batteries (SWB) est à la fois physiquement possible et économiquement abordable sur l’ensemble du territoire continental des États-Unis ainsi que dans l’écrasante majorité des autres régions peuplées du monde d’ici 2030… cette surabondance de production d’énergie propre – que nous appelons super puissance – sera disponible à un coût marginal proche de zéro pendant la majeure partie de l’année… ». Cette déclaration est présentée sans un iota de données ou d’analyse de faisabilité scientifique concrète, simplement une affirmation dogmatique.

L’architecte canadien défunt de l’Agenda 21 des Nations unies, Maurice Strong, un ami pétrolier milliardaire de David Rockefeller, était sous-secrétaire des Nations unies et secrétaire général de la conférence du Jour de la Terre organisée à Stockholm en juin 1972. Il était également membre du conseil d’administration de la Fondation Rockefeller. Plus que quiconque, il est responsable de l’agenda de désindustrialisation de « l’économie durable » sans carbone. Lors du Sommet de la Terre de l’ONU à Rio en 1992, il a ouvertement énoncé le programme brutal des partisans de l’eugénisme radical tels que Gates et Schwab : « Le seul espoir pour la planète n’est-il pas que les civilisations industrialisées s’effondrent ? N’est-il pas de notre responsabilité de le provoquer ? » Ce programme est en grande partie la grande réinitialisation d’aujourd’hui.

La guerre maintenant ?

Si les économies autrefois avancées et à forte intensité énergétique des pays membres de l’OTAN en Europe et aux États-Unis continuent sur cette voie suicidaire, leur capacité à organiser une défense ou une attaque militaire convaincante deviendra un mirage. Récemment, la présidente corrompue de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré que l’industrie de la défense allemande de haute technologie et ses fournisseurs ne devraient pas recevoir de crédit bancaire parce qu’ils ne sont pas assez « verts » ou « durables ». Il semblerait que les banques aient déjà compris le message. Avec le pétrole et le gaz, la production de défense est désormais visée. Von der Leyen, en tant que ministre allemande de la Défense, avait été largement blâmée pour avoir laissé la défense allemande s’effondrer jusqu’à un état catastrophique.

Dans leur poursuite unilatérale de l’Agenda 2030 et du programme « zéro carbone », l’administration Biden et l’UE mettent leur industrie sur la voie de la destruction bien avant la fin de cette décennie. Est-ce que cela conduit à son tour l’agenda actuel de l’OTAN vers la Russie en Ukraine, en Biélorussie, en Arménie et maintenant au Kazakhstan ? Si les puissances de l’OTAN savent qu’elles ne disposeront pas de l’infrastructure industrielle militaire de base dans un avenir proche, pensent-elles qu’il est préférable de provoquer une éventuelle guerre avec la Russie maintenant, afin d’éliminer une résistance potentielle à leur programme de désindustrialisation ? Outre la Chine, la Russie est le seul pays capable de porter un coup dévastateur à l’OTAN en cas de provocation.

Psychose de la formation des masses ou folie des foules

En 1852, l’historien anglais Charles Mackay a écrit un classique intitulé « Mémoires sur les délires populaires extraordinaires et la folie des foules », qui donne un aperçu peu connu de l’hystérie de masse à l’origine des grandes croisades religieuses du XIIe siècle, de la chasse aux sorcières ou de la folie des tulipes hollandaise et de nombreux autres délires populaires. Il est pertinent de comprendre la ruée irrationnelle mondiale vers le suicide économique et politique.

Les mêmes acteurs clés qui sont à l’origine des mandats de vaccination de masse anti-covid pour un vaccin expérimental modifiant la génétique et des verrouillages qui s’ensuivent dans le monde entier, notamment Bill Gates et le pape François, sont à l’origine de la grande réinitialisation du Forum économique mondial de Klaus Schwab et de sa folie verte zéro carbone de l’Agenda 2030 des Nations unies, afin de faire accepter au monde des mesures économiques draconiennes sans précédent.

Pour ce faire, il faudra que la population soit docile et physiquement faible, ce que le professeur de psychologie belge Mattias Desmet et le Dr Robert Malone appellent la psychose de formation de masse, une psychose de foule, une sorte d’hypnose de masse qui ignore la raison. Il est clair que le mythe du réchauffement climatique et l’agenda de la pandémie de coronavirus nécessitent tous deux une telle hypnose de masse – un « délire populaire extraordinaire ». Sans l’hystérie de peur du Covid, nous n’aurions jamais permis à l’agenda vert d’aller si loin que nos réseaux électriques sont au bord du black-out et nos économies au bord de l’effondrement. Le but ultime de la pandémie de Covid de l’OMS et de l’Agenda vert est une marche vers la Grande Réinitialisation dystopique de Schwab de l’ensemble de l’économie mondiale au profit d’une dictature d’une poignée de sociétés mondiales comme BlackRock ou Google-Alphabet.

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Il n’y a pas de solution au sein du système, n’y en a jamais eu et ne saurait y en avoir ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

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4 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

NOFX_IATO

otan-terroriste

Canada : la révolution des camions ?…

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lionresistant

Résistance 71

28 janvier 2022

Aujourd’hui vont se retrouver à Ottawa les convois de chauffeurs routiers en provenance de l’ouest est de l’Est canadiens et les marcheurs tous contre l’obligation « vaccinale » aux injections OGM à ARNm mortifères anti-COVID.
En ce 28 janvier 2022 des centaines de milliers de personnes vont se retrouver devant le parlement d’Ottawa et y rester jusqu’à satisfaction de leurs demandes. Le bras de fer est engagé outre -Atlantique.
L’heure d’un mouvement Gilets Jaunes 2.0 a sonné afin de foutre toute cette tyrannie étatico-marchande par dessus bord et reprendre notre capacité décisionnaire. Le pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple. Tout le reste n’est que pisser dans un violon ! Qu’on se le dise et agisse !

Une vidéo parmi d’autres des routiers canadiens en route, soutenus par le peuple :

Hoka Hey !
Vive la Commune Universelle de notre humanité enfin réalisée

orgueil

Organiser la société des sociétés… Un exemple historique : les conseils ouvriers (Anton Pannekoek)

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Ce texte de Pannekoek date de 1936 et prit une dimension en Espagne et sa révolution sociale, ceci fut appliqué également auparavant en Russie, en Italie (1920), puis le sera de nouveau à Budapest en 1956 et en 1968 lors des grèves sauvages ouvrières, véritable révolution sociale qui fut étouffée par l’appareil d’état qui utilisa la gauchiasse de partis et estudiantine sous contrôle. Apprenons de l’histoire en remettant ces conseils au goût du jour ou l’initiative sera, une fois de plus, vouée à l’échec. Il n’y a pas de solution au sein du système, n’y en a jamais eu et ne saurait y en avoir !… C’est pourtant bien visible à l’œil nu et depuis longtemps !… L’heure est venue de voir clair, de comprendre et d’agir.
~ Résistance 71 ~

Les conseils ouvriers

Anton Pannekoek

1936

La classe ouvrière en lutte a besoin d’une organisation qui lui permette de comprendre et de discuter, à travers laquelle elle puisse prendre des décisions et les faire aboutir et grâce à laquelle elle puisse faire connaître les actions qu’elle entreprend et les buts qu’elle se propose d’atteindre.

Certes, cela ne signifie pas que toutes les grandes actions et les grèves générales doivent être dirigées à partir d’un bureau central, ni qu’elles doivent être menées dans une atmosphère de discipline militaire. De tels cas peuvent se produire, mais le plus souvent les grèves générales éclatent spontanément, dans un climat de combativité, de solidarité et de passion, pour répondre à quelque mauvais coup du système capitaliste ou pour soutenir des camarades. De telles grèves se répandent comme un feu dans la plaine.

Pendant la première Révolution russe, les mouvements de grève connurent une succession de hauts et de bas. Les plus réussis furent souvent ceux qui n’avaient pas été décidés à l’avance, alors que ceux qui avaient été déclenchés par les comités centraux étaient en général voués à l’échec.

Pour s’unir en une force organisée, les grévistes en action ont besoin d’un terrain d’entente. Ils ne peuvent s’attaquer à la puissante organisation du pouvoir capitaliste s’ils ne présentent pas à leur tour une organisation fortement structurée, s’ils ne forment pas un bloc solide en unissant leurs forces et leurs volontés, s’ils n’agissent pas de concert. Là est la difficulté. Car lorsque des milliers et des millions d’ouvriers ne forment plus qu’un corps uni, ils ne peuvent être dirigés que par des fonctionnaires qui agissent en leur nom. Et nous avons vu que ces représentants deviennent alors les maîtres de l’organisation et cessent d’incarner les intérêts révolutionnaires des travailleurs.

Comment la classe ouvrière peut-elle, dans ses luttes révolutionnaires, rassembler ses forces dans une puissante organisation sans s’enliser dans le bourbier de la bureaucratie ? Nous répondrons à cette question en en posant une autre : lorsque les ouvriers se bornent à payer leurs cotisations et à obéir aux dirigeants, peut-on dire qu’ils se battent véritablement pour leur liberté ?

Se battre pour la liberté, ce n’est pas laisser les dirigeants décider pour soi, ni les suivre avec obéissance, quitte à les réprimander de temps en temps. Se battre pour la liberté, c’est participer dans toute la mesure de ses moyens, c’est penser et décider par soi-même, c’est prendre toutes les responsabilités en tant que personne, parmi des camarades égaux. Il est vrai que penser par soi-même, décider de ce qui est vrai et de ce qui est juste, constitue pour le travailleur dont l’esprit est fatigué par le labeur quotidien la tâche la plus ardue et la plus difficile ; bien plus exigeante que s’il se borne à payer et à obéir. Mais c’est l’unique vole vers la liberté. Se faire libérer par d’autres, qui font de cette libération un instrument de domination, c’est simplement remplacer les anciens maîtres par de nouveaux.

Pour atteindre leur but – la liberté – les travailleurs devront pouvoir diriger le monde ; ils devront savoir utiliser les richesses de la terre de manière à la rendre accueillante pour tous. Et ils ne pourront le faire tant qu’ils ne sauront se battre par eux-mêmes.

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La révolution prolétarienne ne consiste pas seulement à détruire le pouvoir capitaliste. Elle exige aussi que l’ensemble de la classe ouvrière émerge de sa situation de dépendance et d’ignorance pour accéder à l’indépendance et pour bâtir un monde nouveau.

La véritable organisation dont ont besoin les ouvriers dans le processus révolutionnaire est une organisation dans laquelle chacun participe, corps et âme, dans l’action comme dans la direction, dans laquelle chacun pense, décide et agit en mobilisant toutes ses facultés – un bloc uni de personnes pleinement responsables. Les dirigeants professionnels n’ont pas place dans une telle organisation. Bien entendu, il faudra obéir : chacun devra se conformer aux décisions qu’il a lui-même contribué à formuler. Mais la totalité du pouvoir se concentrera toujours entre les mains des ouvriers eux-mêmes.

Pourra-t-on jamais réaliser une telle organisation ? Quelle en sera la structure ? Il n’est point nécessaire de tenter d’en définir la forme, car l’histoire l’a déjà produite : elle est née de la pratique de la lutte des classes. Les comités de grève en sont la première expression, le prototype. Lorsque les grèves atteignent une certaine importance, il devient impossible que tous les ouvriers participent à la même assemblée. Ils choisissent donc des délégués qui se regroupent en un comité. Ce comité n’est que le corps exécutif des grévistes ; il est constamment en liaison avec eux et doit exécuter les décisions des ouvriers. Chaque délégué est révocable à tout instant et le comité ne peut jamais devenir un pouvoir indépendant. De cette façon, l’ensemble des grévistes est assuré d’être uni dans l’action tout en conservant le privilège des décisions. En règle générale, les syndicats et leurs dirigeants s’emparent de la direction des comités.

Pendant la révolution russe lorsque les grèves éclataient de façon intermittente dans les usines les grévistes choisissaient des délégués qui s’assemblaient au nom de toute une ville, ou encore de l’industrie ou des chemins de fer de toute une province, afin d’apporter une unité au combat. Leur première tâche était de discuter des questions politiques et d’assumer des fonctions politiques, car les grèves étaient essentiellement dirigées contre le tsarisme. Ces comités étaient appelés soviets, ou conseils. On y discutait en détail de la situation présente, des intérêts de tous les travailleurs et des événements politiques. Les délégués faisaient constamment la navette entre l’assemblée et leurs usines. Pour leur part, les ouvriers participaient à des assemblées générales dans lesquelles ils discutaient des mêmes questions, prenaient des décisions et souvent désignaient de nouveaux délégués. Des socialistes capables étaient choisis comme secrétaires ; leur rôle était de conseiller en se servant de leurs connaissances plus étendues. Ces soviets faisaient souvent office de forces politiques, sorte de gouvernement primitif, chaque fois que le pouvoir tsariste se trouvait paralysé et que les dirigeants désorientés leur laissaient le champ libre. Ils devinrent ainsi le centre permanent de la révolution ; ils étaient composés des délégués de toutes les usines, qu’elles soient en grève ou en fonctionnement. Ils ne pouvaient envisager de devenir jamais un pouvoir indépendant, car les membres y étalent souvent changés ; parfois même le soviet entier était remplacé. Ils savaient en outre que tout leur pouvoir était aux mains des travailleurs ; ils ne pouvaient les obliger à se mettre en grève et leurs appels n’étaient pas suivis s’ils ne coïncidaient pas avec les sentiments instinctifs des ouvriers qui savaient spontanément s’ils étaient en situation de force ou de faiblesse, si l’heure était à la passion ou à la prudence. C’est ainsi que le système des soviets a montré qu’il était la forme d’organisation la plus appropriée pour la classe ouvrière révolutionnaire. Ce modèle devait être immédiatement adopté en 1917 ; les soviets de soldats et d’ouvriers se constituèrent à travers tout le pays et furent la véritable force motrice de la révolution.

L’importance révolutionnaire des soviets se vérifia à nouveau en Allemagne, lorsqu’en 1918, après la décomposition de l’armée, des soviets d’ouvriers et de soldats furent créés sur le modèle russe. Mais les ouvriers allemands, qui avaient été habitués à la discipline de parti et de syndicat et dont les buts politiques immédiats étaient modelés d’après les idéaux sociaux-démocrates de république et de réforme, désignèrent leurs dirigeants syndicaux et leurs leaders de parti à la tête de ces conseils. Ils avaient su se battre et agir correctement par eux-mêmes, mais ils manquèrent d’assurance et se choisirent des chefs remplis d’idéaux capitalistes – ce qui gâche toujours les choses. Il n’est donc pas surprenant qu’un « congrès des conseils » décida d’abdiquer en faveur d’un nouveau parlement, dont l’élection devait suivre aussitôt que possible.

Nous voyons clairement comment le système des conseils ne peut fonctionner que lorsque l’on se trouve en présence d’une classe ouvrière révolutionnaire. Tant que les ouvriers n’ont pas l’intention de poursuivre la révolution, ils n’ont que faire des soviets. Si les ouvriers ne sont pas suffisamment avancés pour découvrir la voie de la révolution, s’ils se contentent de voir leurs dirigeants se charger de tous les discours, de toutes les médiations et de toutes les négociations visant à l’obtention de réformes à l’intérieur du système capitaliste, les parlements, les partis et les congrès syndicaux – encore appelés parlements ouvriers parce qu’ils fonctionnent d’après le même principe – leur suffisent amplement. Par contre, s’ils mettent toutes leurs énergies au service de la révolution, s’ils participent avec enthousiasme et passion à tous les événements, s’ils pensent et décident pour eux-mêmes de tous les détails de la lutte parce qu’elle sera leur oeuvre, dans ce cas, les conseils ouvriers sont la forme d’organisation dont ils ont besoin.

Ceci implique également que les conseils ouvriers ne peuvent être constitués par des groupes révolutionnaires. Ces derniers ne peuvent qu’en propager l’idée, en expliquant à leurs camarades ouvriers que la classe ouvrière en lutte doit s’organiser en conseils. La naissance des conseils ouvriers prend place avec la première action de caractère révolutionnaire ; leur importance et leurs fonctions croissent à mesure que se développe la révolution. Dans un premier temps ils peuvent n’être que de simples comités de grève, constitués pour lutter contre les dirigeants syndicalistes, lorsque les grèves vont au-delà des intentions de ces derniers et que les grévistes refusent de les suivre plus longtemps.

Les fonctions de ces comités prennent plus d’ampleur avec les grèves générales. Les délégués de toutes les usines sont alors chargés de discuter et de décider de toutes les conditions de la lutte ; ils doivent tenter de transformer les forces combatives des ouvriers en des actions réfléchies, et voir comment elles pourront réagir contre les mesures gouvernementales et les agissements de l’armée et des cliques capitalistes. Tout au long de la grève, les décisions seront ainsi prises par les ouvriers eux-mêmes. Toutes les opinions, les volontés, les disponibilités, et les hésitations des masses ne font plus qu’un tout à l’intérieur de l’organisation conseilliste. Celle-ci devient le symbole, l’interprète du pouvoir des travailleurs ; mais elle n’est aussi que le porte-parole qui peut être révoqué à tout moment. D’organisation illégale de la société capitaliste, elle devient une force véritable, dont le gouvernement doit désormais tenir compte.

A partir du moment où le mouvement révolutionnaire acquiert un pouvoir tel que le gouvernement en est sérieusement affecté, les conseils ouvriers deviennent des organes politiques. Dans une révolution politique, ils incarnent le pouvoir ouvrier et doivent prendre toutes les mesures nécessaires pour affaiblir et pour vaincre l’adversaire. Tels une puissance en guerre, il leur faut monter la garde sur l’ensemble du pays, afin de ne pas perdre de vue les efforts entrepris par la classe capitaliste pour rassembler ses forces et vaincre les travailleurs. Ils doivent en outre s’occuper de certaines affaires publiques qui étaient autrefois gérées par l’Etat : la santé et la sécurité publique, de même que le cours interrompu de la vie sociale. Ils ont enfin à prendre la production en main, ce qui représente la tâche la plus importante et la plus ardue de la classe ouvrière en situation révolutionnaire.

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Aucune révolution sociale n’a jamais commencé comme un simple changement de dirigeants politiques qui, après avoir conquis le pouvoir, procèdent aux changements sociaux nécessaires à l’aide de nouvelles lois. La classe montante a toujours bâti, avant et pendant la lutte, les nouvelles organisations qui ont émergé des anciennes tels des bourgeons sur un tronc mort. Pendant la révolution française, la nouvelle classe capitaliste, les citoyens, les hommes d’affaire, les artisans, construisirent dans chaque ville et village des assemblées communales et des cours de justice qui étaient illégales à l’époque et ne faisaient qu’usurper les fonctions des fonctionnaires royaux devenus impuissants. Et tandis qu’à Paris les délégués de ces assemblées élaboraient la nouvelle constitution, les citoyens à travers tout le pays œuvraient à la véritable constitution en tenant des réunions politiques et en mettant sur pied des organisations politiques qui devaient par la suite être légalisées.

Et de même, dans la révolution prolétarienne, la nouvelle classe montante doit-elle créer ses nouvelles formes d’organisation qui, petit à petit, au cours du processus révolutionnaire, viendront remplacer l’ancienne organisation étatique. En tant que nouvelle forme d’organisation politique, le conseil ouvrier prend finalement la place du parlementarisme, forme politique du régime capitaliste.

Théoriciens capitalistes et sociaux-démocrates s’entendent à voir dans la démocratie parlementaire le parfait modèle de la démocratie, conforme aux principes de justice et d’égalité. En réalité, ce n’est là qu’une manière de déguiser la domination capitaliste qui fait fi de toute justice et de toute égalité. Seul le système conseilliste constitue la véritable démocratie ouvrière.

La démocratie parlementaire est une démocratie abjecte. Le peuple ne peut choisir ses délégués et voter qu’une fois tous les quatre ou cinq ans ; et gare à lui s’il ne choisit pas l’homme qu’il faut ! Les électeurs ne peuvent exercer leur pouvoir qu’au moment du vote ; le reste du temps, ils sont impuissants. Les délégués désignés deviennent les dirigeants du peuple ; ils décrètent les lois, forment les gouvernements, et le peuple n’a plus qu’à obéir. En règle générale, la machine électorale est conçue de telle façon que seuls les grands partis capitalistes, puissamment équipés, ont une chance de gagner. Il est très rare que des groupes de véritables opposants du régime obtiennent quelques sièges.

Avec le système des soviets, chaque délégué peut être révoqué à tout instant. Les ouvriers ne sont pas seulement constamment en contact avec leurs délégués, participant aux discussions et aux décisions, mais ceux-ci ne sont encore que les porte-parole temporaires des assemblées conseillistes. Les politiciens capitalistes ont beau jeu de dénoncer le rôle « dépourvu de caractère » du délégué qui est parfois obligé d’émettre des opinions qui ne sont pas les siennes. Ils oublient que c’est précisément parce qu’il n’y a pas de délégué à vie que seuls sont désignés à ce poste les individus dont les opinions sont conformes à celles des travailleurs.

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La représentation parlementaire part du principe que le délégué au parlement doit agir et voter selon sa propre conscience et sa propre conviction. S’il lui arrive de demander l’avis de ses électeurs, c’est uniquement parce qu’il fait montre de prudence. C’est à lui et non au peuple qu’incombe la responsabilité des décisions. Le système des soviets fonctionne sur le principe inverse : les délégués se bornent à exprimer les opinions des travailleurs.

Les élections parlementaires regroupent les citoyens d’après leur circonscription électorale – c’est-à-dire d’après leurs lieux d’habitation. Ainsi des individus de métiers ou de classes différentes et qui n’ont rien en commun si ce n’est qu’ils sont voisins, sont rassemblés artificiellement dans un groupe et représentés par un seul délégué.

Dans les conseils, les ouvriers sont représentés dans leurs groupes d’origine d’après l’usine, l’atelier ou le complexe industriel dans lequel ils travaillent. Les ouvriers d’une usine constituent une unité de production ; ils forment un tout de par leur travail collectif. En période révolutionnaire, ils se trouvent donc immédiatement en contact pour échanger leurs points de vue : ils vivent dans les mêmes conditions et possèdent des intérêts communs. Ils doivent agir de concert ; c’est à eux de décider si l’usine, en tant qu’unité, doit être en grève ou en fonctionnement. L’organisation et la délégation des travailleurs dans les usines et les ateliers est donc la seule forme possible.

Les conseils sont en même temps le garant de la montée du communisme dans le processus révolutionnaire. La société est fondée sur la production, ou, plus correctement, la production est l’essence même de la société, et par conséquent, la marche de la production détermine la marche de la société. Les usines sont des unités de travail, des cellules qui constituent la société. La principale tâche des organismes politiques (organismes dont dépend la marche de la société) est étroitement liée au travail productif de la société. Il va par conséquent de soi que les travailleurs, dans leurs conseils, discutent de ces questions et choisissent leurs délégués dans leurs unités de production.

Toutefois, il ne serait pas exact de dire que le parlementarisme, forme politique du capitalisme, n’est pas fondé sur la production. En fait, l’organisation politique est toujours modelée selon le caractère de la production, assise de la société. La représentation parlementaire qui se décide en fonction du lieu d’habitation appartient au système de la petite production capitaliste, dans lequel chaque homme est censé posséder sa petite entreprise. Dans ce cas, il existe un rapport entre tous les hommes d’affaires d’une circonscription : ils commercent entre eux, vivent en voisins, se connaissent les uns les autres et par conséquent désignent un délégué parlementaire commun. Tel est le principe du régime parlementaire. Nous avons vu que par la suite ce système s’est avéré le meilleur pour représenter les intérêts de classe à l’intérieur du capitalisme.

D’un autre côté, nous voyons clairement aujourd’hui pourquoi les délégués parlementaires devaient s’emparer du pouvoir politique. Leur tâche politique n’était qu’une part infime de l’œuvre de la société. La plus importante, le travail productif, incombait à tous les producteurs séparés, citoyens comme hommes d’affaires ; elle exigeait quasiment toute leur énergie et tous leurs soins. Lorsque chaque individu s’occupait de ses propres petites affaires, la société se portait bien. Les lois générales, conditions nécessaires mais de faible portée, pouvaient être laissées à la charge d’un groupe (ou profession) spécialisé, les politiciens. L’inverse est vrai en ce qui concerne la production communiste. Le travail productif collectif devient la tâche de la société tout entière, et concerne tous les travailleurs. Toute leur énergie et tous leurs soins ne sont pas au service de travaux personnels, mais de l’œuvre collective de la société. Quant aux règlements qui régissent cette œuvre collective, ils ne peuvent être laissés entre les mains de groupes spécialisés ; car il en va de l’intérêt vital de l’ensemble des travailleurs.

Il existe une autre différence entre les systèmes parlementaire et conseilliste. La démocratie parlementaire accorde une voix à chaque homme adulte – et parfois à chaque femme – en invoquant le droit suprême et inviolable de tout individu à appartenir à la race humaine – comme le disent si bien les discours cérémoniels. Dans les soviets au contraire, seuls les ouvriers sont représentés. Faut-il en conclure que le système conseilliste n’est pas réellement démocratique puisqu’il exclut les autres classes de la société ?

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L’organisation conseilliste incarne la dictature du prolétariat. Il y a plus d’un demi-siècle, Marx et Engels ont expliqué comment la révolution sociale devait amener la dictature du prolétariat et comment cette nouvelle expression politique était indispensable à l’introduction de changements nécessaires dans la société. Les socialistes qui ne pensent qu’en termes de représentation parlementaire, ont cherché à excuser ou à critiquer cette infraction à la démocratie et l’injustice qui consiste selon eux à refuser le droit de vote à certaines personnes sous prétexte qu’elles appartiennent à des classes différentes. Nous pouvons voir aujourd’hui comment le processus de la lutte de classes engendre naturellement les organes de cette dictature : les soviets.

Il n’y a rien d’injuste à ce que les conseils, organes de lutte d’une classe ouvrière révolutionnaire, ne comprennent pas de représentants de la classe ennemie. Dans une société communiste naissante il n’y a pas de place pour les capitalistes ; ils doivent disparaître et ils disparaîtront. Quiconque participe au travail collectif est membre de la collectivité et participe aux décisions. Les individus qui se tiennent à l’écart du processus collectif de production sont, de par la structure même du système conseilliste, automatiquement exclus des décisions. Ce qui reste des anciens exploiteurs et voleurs n’a pas de voix dans le contrôle de la production.

Il existe d’autres classes de la société qui ne peuvent être rangées ni avec les travailleurs, ni avec les capitalistes. Ce sont les petits fermiers, les artisans indépendants, les intellectuels. Dans les luttes révolutionnaires, ils oscillent de droite et de gauche, mais dans l’ensemble ils ne sont guère importants car ils ont peu de pouvoir. Ce sont essentiellement leurs formes d’organisation et leurs buts qui sont différents. La tâche de la classe ouvrière en lutte sera de sympathiser avec eux ou de les neutraliser – si cela est possible sans se détourner des buts véritables – ou encore, si nécessaire, de les combattre résolument ; elle devra décider de la meilleure façon de les traiter, avec fermeté mais aussi avec équité. Dans la mesure où leur travail est utile et nécessaire, ils trouveront leur place dans le système de production et pourront ainsi exercer leur influence d’après le principe que tout travailleur a une voix dans le contrôle du travail.

Engels avait écrit que l’Etat disparaîtrait avec la révolution prolétarienne ; qu’au gouvernement des hommes succéderait l’administration des choses. A l’époque, il n’était guère possible d’envisager clairement comment la classe ouvrière prendrait le pouvoir. Mais nous avons aujourd’hui la preuve de la justesse de cette vue. Dans le processus révolutionnaire, l’ancien pouvoir étatique sera détruit et les organes qui viendront le remplacer, les conseils ouvriers, auront certainement pour quelque temps encore des pouvoirs politiques importants afin de combattre les vestiges du système capitaliste. Toutefois, leur fonction politique se réduira graduellement en une simple fonction économique : l’organisation du processus de production collective des biens nécessaires à la société.

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Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

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4 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

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Paroles d’un grand résistant : discours de Hassan Nasrallah à l’occasion du second anniversaire de l’assassinat par l’empire de Qassem Soleimani

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, colonialisme, crise mondiale, guerre iran, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, militantisme alternatif, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, politique et social, résistance politique, technologie et totalitarisme, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , on 26 janvier 2022 by Résistance 71

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“J’appartiens à l’armée qui ne dort jamais et ne doit pas dormir de façon à ce que les autres dorment en paix. Que ma paix soit sacrifiée pour leur paix et qu’ils dorment paisiblement.”
~ Gen. Qassem Soleimani ~

Conclusion du discours du Secrétaire Général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah, le 3 janvier 2022, à l’occasion de la commémoration du deuxième anniversaire de l’assassinat de Qassem Soleimani et d’Abu Mahdi al-Muhandis

Source : video.moqawama.org

Traduction : lecridespeuples.fr

9 janvier 2022

Transcription :

[…] La leçon sur laquelle je veux m’arrêter dans ce discours consacré à l’identification des assassins [les Etats-Unis] et des martyrs [Soleimani et al-Muhandis] est que le sang du martyr Qassem Soleimani, le grand et noble dirigeant, et le sang du martyr Abu Mahdi al-Muhandis, le grand et noble dirigeant, et le sang des martyrs qui ont été tués à leurs côtés, ce sang opprimé et combattant, les principes et les forces que représentent ces martyrs, tout ce qui fait leur identité en tant qu’hommes de Dieu, sincères, honnêtes, façonneurs de victoires, porteurs d’éveil, de conscience et d’enthousiasme dans cette Nation (arabo-musulmane), appellent avec force toutes les consciences, tous les cœurs et toutes les intelligences, dans tout le monde arabo-musulman, et s’écrient face aux peuples, aux élites, aux personnalités culturelles, aux hommes politiques, au commun des gens : « O les gens, notre sang versé vous déclare que votre véritable ennemi, le véritable tyran, le véritable despote arrogant, le véritable oppresseur, le véritable corrupteur, le cœur de l’agression, la base de l’occupation, l’origine de la corruption et de la tyrannie dans notre région est les États-Unis d’Amérique. C’est notre ennemi à tous, donc considérez-le comme un ennemi. » Tel est le message du sang pur versé à l’aéroport de Bagdad il y a deux ans. Et l’erreur stratégique fatale est de prendre l’ennemi pour un ami et de se précipiter vers lui (pour lui demander de l’aide), de se complaire à sa présence, et de mettre pour ainsi dire entre les mains de ces loups son épouse, ses enfants et ses nourrissons. Y a-t-il quelqu’un de raisonnable qui ferait une telle chose ? Le message vous invite à connaître vos ennemis et à les démasquer (pour ce qu’ils sont), à leur faire face et à ne pas se livrer à eux, à ne pas faire appel à eux mais à les combattre, à leur faire la guerre, à lutter contre eux de toutes les manières.

O mes frères et sœurs, ce sang nous affirme que tant que les États-Unis feront peser leur hégémonie sur notre région et que nous continuerons à les considérer comme des amis, l’oppression, la tyrannie et l’exploitation continueront, de même que l’occupation et les lignes rouges qui empêcheront la libération de nos terres, de nos lieux saints, de nos ressources, de nos choix et de nos richesses. Une partie de cette bataille est la bataille de la conscientisation (des masses), la bataille des médias et des réseaux sociaux. Il ne faut pas sous-estimer l’importance de cette bataille, qui transforme le combattant djihadiste honorable qui défend (ses terres, ses proches et ses biens) en terroriste, en bandit, en corrompu, en criminel, en voleur, en dealeur de drogue. Et l’absence de preuves (pour soutenir ces accusations calomnieuses contre les mouvements de résistance et les pays qui les soutiennent) ne leur pose aucun problème, pas plus que la contradiction avec les faits avérés. Ils n’ont aucun scrupule à mentir, mentir, mentir, mentir, mentir, même si leurs propos sont ridicules, grotesques et ont été révélés comme tels. Leur principe bien connu est de mentir, mentir, mentir, mentir, jusqu’à ce qu’on finisse par les croire.

MalcomX

A en croire les médias et les réseaux sociaux, l’ambassadeur américain à Bagdad est une colombe de paix, un partisan de la réconciliation, un défenseur de l’unité, et un facteur de stabilité en Irak. Et selon ces mêmes sources, Qassem Soleimani serait un criminel et un assassin dont la photo doit être brûlée. Bien sûr, ceux qui répandent ces mensonges sont très peu nombreux et leur présence est limitée, car ce sont des agents de l’ambassade américaine qui ne représentent en rien la volonté du peuple irakien. La volonté du peuple irakien a été exprimée (par les manifestations massives) après le martyre (de Soleimani et d’al-Muhandis), durant les deux dernières années et durant ces derniers jours. Mais en fin de compte, oui, il y a des efforts, il y a des armées électroniques (stipendiées). Ne croyez pas un mot lorsqu’on vous affirme qu’il y a des réactions massives sur les réseaux sociaux (en faveur de telle ou telle position pro-américaine) : ce ne sont que des mensonges ! En vérité, il n’y a que deux ou trois personnes derrière ces mouvements, qui lancent des armées (de bots) électroniques et manipulent les réseaux sociaux pour influencer (l’opinion) et impressionner les foules (avec des tendances fabriquées de toutes pièces). Ils ne représentent ni des centaines de milliers de personnes, ni des millions de personnes contrairement à ce qu’ils prétendent (alors qu’on peut tous voir des millions de personnes dans les manifestations dénonçant l’assassinat de Soleimani et al-Muhandis).

Jusqu’à présent, il faut rechercher les opinions et la volonté véritables des peuples, de la Nation (musulmane) et des gens (du quotidien) en dépassant les manipulations et les illusions. Beaucoup de données qui nous sont présentées dans les sondages, les estimations et les chiffres (publiés ici ou là) ne sont que des mensonges, et font partie de la guerre psychologique qui vise à égarer, accabler et désespérer (les opposants au projet américain). Certes, les croyants (véritables) en Dieu le Très-Haut et l’Exalté se moquent bien des nombres, et peu importe à leurs yeux s’ils sont une poignée ou beaucoup ; mais la plupart des gens se laissent influencer. Tout cela fait partie de la bataille que nous devons mener, médiatiquement, politiquement, sur le terrain, économiquement, sur les plans sécuritaire et militaire, etc. Telle est la véritable bataille qu’a imposée l’ennemi, avant et après le martyre (de Soleimani et al-Muhandis). Ce n’est pas nous qui avons imposé cette bataille.

Aujourd’hui, lorsque certaines personnes viennent nous dire « Vous, le Hezbollah, vous détruisez les relations du Liban avec les pays arabes et à l’international ». Nous serions la cause de la détérioration des relations du Liban avec d’autres pays. Mais de quels pays parle-t-on ? Des Etats-Unis, au sujet desquels j’ai rappelé, démontré et expliqué maintes fois (qu’ils sont notre plus grand ennemi, et la cause de la majorité de nos maux) ? Je ne remonte pas à l’histoire d’il y a plusieurs décennies, mais je parle de faits que les Libanais contemporains ont vécus, qu’il s’agisse des martyrs, des familles de martyrs, des prisonniers qui ont été libérés des prisons (israéliennes), des blessés, des maisons détruites, etc. Les traces des crimes américains et israéliens sont encore présents sous nos yeux, et les générations actuelles peuvent les constater. Ce sont les relations du Liban avec cet ennemi que vous nous accusez de détériorer ?

Permettez-moi de m’adresser spécifiquement aux Libanais. Tous les Libanais, ou plutôt la grande majorité des Libanais sont unanimes pour dire que Daech et les groupes takfiris représentaient un grand danger pour le Liban. Et tous les Libanais, ou du moins une grande majorité, savent quel aurait été le destin du Liban si Daech et les groupes takfiris s’étaient emparés de la Syrie. Certains Libanais prétendent que nous (le Hezbollah) avons certes pris l’initiative de combattre Daech, mais que si les terroristes étaient arrivés au Liban, ils les auraient combattus eux-mêmes. Très bien. C’est quand même tant mieux qu’ils ne soient jamais arrivés jusqu’au Liban, et que vous n’ayez pas dû faire face à ce défi, n’est-ce pas ? Mais il y a quand même une quasi-unanimité pour dire que Daech représentait un grand danger pour l’existence du Liban, pour son identité, pour sa dignité, pour sa survie, pour le sang, l’honneur, les mosquées et les églises, les husseiniyats, les grands et les petits au Liban, n’est-ce pas ? N’est-ce pas la vérité ?

Qui se tenait derrière Daech et les groupes takfiris en Syrie ? Qui a soutenu ces groupes terroristes qui, s’ils avaient réussi et triomphé, auraient plongé le Liban dans une catastrophe historique ? Les États-Unis sont-ils les seuls à avoir soutenus ces groupes armés ? Aucunement. Qu’en est-il de l’Arabie Saoudite ? Qu’en est-il de l’Arabie Saoudite ? Certains vont encore s’écrier : « O Sayed [Nasrallah], tu détériores nos relations avec l’Arabie Saoudite. » Non, je ne fais que décrire la réalité ! Les Libanais doivent dire la vérité, et agir en se basant sur la vérité. Si quelqu’un me dit : « Oui, l’Arabie Saoudite est complice de la mort (de Libanais), du blocus et de la destruction (contre le Liban), et des massacres perpétrés (au Liban et en Syrie), mais nous sommes contraints d’avoir des relations avec eux », c’est un autre propos. Mais ne prétendez pas qu’ils sont nos frères, nos amis, nos très-chers, et que nous voulons avoir des relations avec eux. Il faut commencer par les décrire tels qu’ils sont. Durant les 10 ans de guerre en Syrie, et dans le Jurd d’Ersal, dans le Jurd de la Bekaa, la Résistance et l’armée (libanaises) ont combattu (les groupes terroristes), de même qu’en Syrie. Qui soutenait ces groupes takfiris qui, s’ils avaient triomphé, auraient mis le Liban à feu et à sang ? Ces pays sont bien connus (pays occidentaux, Turquie, Qatar…), et l’Arabie Saoudite est à leur tête. Ce n’est pas nous qui avons attaqué l’Arabie Saoudite et l’avons agressée, mais c’est bien l’Arabie Saoudite qui était complice du grand complot de guerre totale visant à détruire la région. Et nous avons eu l’honneur de combattre ces assassins qui complotaient contre nos pays, nos peuples, et contre le sang et l’honneur des hommes et des femmes au Liban. Ce n’est pas nous qui avons détérioré les relations (entre le Liban et l’Arabie Saoudite). Qui est l’agresseur ? Qui a commencé les hostilités ? Qui a lancé la guerre et a comploté contre qui ?

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Droiture et fourberie en une photo

Dans le dernier discours du roi saoudien, au sujet duquel il se dit que c’est un important discours annuel, le roi Salmane s’est adressé aux Libanais et aux dirigeants libanais et leur a demandé de « faire face à l’hégémonie du Hezbollah terroriste ». Si, dans ce pays, il y a des gens qui ont peur d’ouvrir la bouche, ce n’est pas notre cas. Nous avons notre dignité. Monsieur le roi, le terroriste est celui qui est à l’origine de la pensée wahhabite et daechiste et qui l’a propagée dans le monde, et c’est vous. Le terroriste est celui qui a envoyé des milliers de Saoudiens réaliser des opérations kamikazes en Irak et en Syrie, et c’est vous. Le terroriste est celui qui mène une guerre de 7 ans contre le peuple opprimé du Yémen, tuant femmes et enfants et tuant indistinctement les êtres humains et rasant les édifices, et c’est vous. Le terroriste est celui qui se tient aux côtés des États-Unis d’Amérique dans toutes leurs guerres et met à leur disposition son territoire et ses bases militaires pour qu’ils puissent perpétrer leurs crimes contre l’humanité, et c’est vous. Le terroriste est celui qui finance tous les groupes séditieux de guerre civile au Liban et dans la région, et c’est vous.

Quant au Hezbollah, il n’est pas terroriste. Le Hezbollah est un mouvement de Résistance, qui se défend, un mouvement national, humanitaire, digne, qui protège son pays, sa Nation (musulmane), sa famille, son peuple et ses lieux saints. Le Hezbollah est le compagnon de Qassem Soleimani qui façonne les victoires face aux terroristes. Tel est le Hezbollah.

Et je veux ajouter, car je sais que demain va retentir le jour du jugement dernier [les personnalités & médias pro-saoudiens vont faire éclater leur indignation face à ces déclarations] et que les accusations de détériorer les relations du Liban avec l’Arabie Saoudite (vont fuser de toutes parts). Le terroriste, ô Libanais, écoutez-moi un peu : le terroriste est celui qui prend en otage des dizaines de milliers, ou des centaines de milliers de Libanais (selon les diverses estimations) présents en Arabie Saoudite et dans les pays du Golfe, et menace le Liban et l’État libanais en instrumentalisant quotidiennement (ces civils innocents), et en menaçant de les expulser et de les exproprier si quiconque au Liban s’exprime conte l’Arabie Saoudite. Menacer de jeter ces Libanais expatriés en prison si (le Hezbollah) s’exprime contre l’Arabie Saoudite, n’est-ce pas du terrorisme ? Sur quel principe se base un tel comportement ? Est-ce que la religion, est-ce que les lois célestes ou terrestres le permettent ? Même les lois tribales et celles de l’Age de l’ignorance anté-islamique n’avaient rien de si barbare ! Tel est le terroriste. Et ce n’est pas nouveau ! Dès les années 1960, l’Arabie Saoudite se comportait ainsi avec le Liban ! Et ils font cela tous les jours avec le Liban !

Et si quelqu’un s’imagine que faire pression sur un ministre pour qu’il démissionne, se taire, avaler les couleuvres et accepter les injures pourra modifier quoi que ce soir aux décisions et actions de l’Arabie Saoudite, il se fait des illusions ! Ça ne changera rien ! Car le vrai problème de l’Arabie Saoudite est clair : ils n’acceptent pas que le Liban n’ait pas été transformé en émirat saoudien après la (révolution de couleur de) 2005. Leur problème est ceux qui font face sérieusement à l’Accord du Siècle dont les trois piliers étaient Trump, Netanyahou et Muhammad b. Salmane. Leur problème est ceux qui ont vaincu leur projet en Syrie et en Irak qui, s’il avait triomphé, aurait mis le Liban, ses régions, ses mosquées et ses églises à feu et à sang ! Ce problème persiste, et ne sera résolu ni par des déclarations positives et élogieuses (à l’égard de l’Arabie Saoudite), ni par le silence, ni par les illusions. Parlons vrai et soyons réalistes.

Quoi qu’il en soit, aujourd’hui, nous au Hezbollah, en cette deuxième commémoration annuelle des dirigeants martyrs de la Résistance et de l’Axe de la Résistance, les façonneurs des victoires (contre Daech et les projets américano-israéliens), à savoir le Hajj Qassem Soleimani et le Hajj Abu Mahdi al-Muhandis, nous confirmons notre attachement à cette conscience, à cette ligne, à cette voie. Nous appelons les peuples (arabo-musulmans) et nos chers Libanais sinon à rejoindre cet Axe, du moins à bien identifier l’ennemi et à le considérer comme tel, et à ne pas faire l’erreur de le prendre pour un ami qui les poignarderait dans le dos et comploterait contre eux. Tel est le message du jour. Et ce sang continuera à vibrer dans nos veines, dans celles de nos enfants et de nos petits-enfants, jusqu’à la Libération complète de nos terres, de la Palestine et du Moyen-Orient de toute occupation américaine et israélienne, avec la grâce de Dieu.

Que la paix soit sur vous, ainsi que la Miséricorde de Dieu et ses bénédictions.

= = =

Lecture complémentaire :

“Le Hezbollah, son histoire de l’intérieur”, Naïm Qassem

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Reprenons nos affaires en main… sans intermédiaires et guignols « petits-chefs » autoproclamés…

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rebelles

Contre les gérants de la révolte

Noche

2020

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

Janvier 2022

Le 23 septembre 2020, j’ai marché avec quelques camarades dans une manif’ à Los Angeles en réponse à un verdict de grand jury sur le meurtre par la police de Breonna Taylor. Comme beaucoup de ces marches se déroulant après une évènement enrageant, cette marche / manif’ n’avait aucun leadership ni claire organisation derrière elle. C’est le genre d’évènement que je préfère car cela permet toujours plus de spontanéité, d’initiatives personnelles et de créativité de la part de ceux qui viennent pour exprimer leur colère et leur rage de ce monde anti-noir. Nous nous sommes réunis dans un parc jusqu’au départ de la manif’, menée par quelques personnes avec un haut-parleur dans un pick-up. A partir de là commença à émerger clairement un leadership durant la marche.

“Ralentissez !”
“Resserrez les rangs !”
“Gardez une ligne de front !”

Ceci furent quelques commandements éructés par quelques individus qui jamais ne se présentèrent à nous, ni jamais ne nous décrivirent ce qu’ils tentaient de faire. Et à cause de la nature même de l’action de rue et du besoin d’un anonymat relatif, c’est toujours difficile de s’arrêter et de dire : “eh les gars… merde vous êtes qui vous ? Qu’est-ce que vous faites ? Pourquoi devrions-nous vous écouter ?…

Je n’ai pas été dans toutes les actions de rue cet été, mais mon assomption est qu’une certaine dynamique s’est mise en place autour de ces gars, mais ce soir là, moi et mes potes, on a commencé à être ennuyé par tout ça, par ces commandements et cette idée sous-jacente que nous devions écouter et obéir à ces leaders auto-proclamés…

En tant qu’anarchiste, je m’érige contre toute autorité auto-attribuée et spécialement dans une manif’ qui est contre le flicage et l’autorité !.. A un moment donné, on a juste ignoré ces leaders auto-proclamés. Au départ, on marchait pour marcher sans but précis et ils semblait à ces leaders que c’était suffisant. Il n’y avait pas de véritable conflit. Lorsque ces leaders nous ont mené à côté d’une rampe de voie rapide avec un grand espace vide, on a commencé à comprendre que quelque chose n’allait pas. Ils n’étaient plus seulement “leaders”, mais aussi des “managers”, des “gérants” du truc.

Je me rappelle de quelques dires des marcheurs noirs cette soirée là : “Yo ! On n’a rien fait que de marcher !” / “Bon putain d’exercice, mais rien d’autre !”

Bon résumé de mes pensées ce soir-là. Mes potes décidèrent de quitter la scène en voyant que cela ne mènerait à rien d’autre qu’une parade de plus. J’ai continué afin de pouvoir retrouver mon transport. La marche retourna vers le QG du LAPD et à ce moment là j’ai compris qu’il était temps pour moi aussi de rentrer. Le seul point positif fut le fait qu’on ait pu pas mal taguer, mais la plupart des tags furent salis, brouillés, dès le lendemain.

Je ne suis en rien contre l’auto-organisation dans une marche de façon à ce que nous puissions nous garder en sécurité et que nous ayons une idée de ce que nous y faisons, mais quand ces leaders mènent ce qui est largement une marche non conflictuelle, pacifiste, alors nous devons réévaluer ce qu’il s’est passé. Le jour d’après quelqu’un dans un camion a foncé dans une marche à Hollywood, renversant deux marcheurs. Nous devons avoir des vigiles et trouver le moyen de garder nos activités de rues sécurisées, pas seulement des flics mais aussi de ces vigilantes extra-légaux qui n’ont aucun problème à faire de leurs véhicules des armes par destination, mais nous devons aussi avoir de sérieux espaces pour que les gens puissent exprimer leur colère comme ils le désirent.

Ce que ces journées passées dans les rues devraient nous instiller est la capacité de prendre nos actions (et nos vies) entre nos propres mains et non pas en suivant un leadership spécialisé nous disant ce qu’on doit faire ou pas. La passivité est déjà le problème de nos vies quotidiennes, pourquoi ne devrions-nous pas laisser nos actions de rues allumer l’envie de lutter ? Je m’en tape de faire une photo, des selfies dans des marches stériles, quelle que soit leur taille pour simplement dire et montrer que “j’y étais !” Ce que je veux c’est affecter directement le fonctionnement de la cité. Comme quelqu’un l’a si bien crié dans la marche : “Merde les gars ! C’est pas un putain de jeu !!”

Contre les gérants, au boulot et dans la rue !…

= = =

Il n’y a pas de solution au sein du système, n’y en a jamais eu et ne saurait y en avoir ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

+

4 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

GR4

« Le véritable Anthony Fauci, Bill Gates, Big Pharma et la guerre globale contre la démocratie et la santé publique » Robert F. Kennedy Jr (chapitre 7)

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RFK_RealFauci

Note des traducteurs :
Âmes sensibles s’abstenir… L’information contenue dans ce chapitre sur les expériences sur les enfants orphelins, cobayes humains aux Etats-Unis et en Ouganda, est à la fois atroce et enrageante. La charge émotionnelle fut à son comble lors de la traduction des passages vitaux de ce chapitre. Néanmoins, cette information se doit d’être connue et diffusée. Fauci est une ordure de la pire espèce. Plus personne n’en doutera après la lecture de ce chapitre… Ceci dit, des gens comme Fauci existent parce que le système non seulement le permet mais l’encourage pour sa bonne fonctionnalité. Il ne suffira pas de traduire Fauci et ses sbires devant des tribunaux populaires, il faudra abattre le système pour que tout s’arrête vraiment, car si les hommes créent le système, celui-ci à terme, crée aussi les hommes pour le servir. C’est une voie à double sens et ne s’occuper que d’un segment ne sera jamais suffisant.

Le véritable Anthony Fauci, Bill Gates, Big Pharma et la guerre globale contre la démocratie et la santé publique

Larges extraits

Robert F. Kennedy Jr

Skyhorse Publishing, novembre 2021, 450 pages

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

Janvier 2022

La présentation de ce projet de traduction (Résistance 71)

Introduction

Chapitre 1

Chapitre 2

Chapitre 3

Chapitre 4

Chapitre 5

Chapitre 6

Chapitre 8

Chapitre 9

Chapitre 10

Chapitre 11

Chapitre 12

Chapitre 7 Dr Fauci et Mr Hyde : Les expériences barbares et illégales du NIAID sur des enfants

“La science avance une funérailles à la fois.”
~ Max Planck ~

Durant ces quelques quatre décennies durant lesquelles le dr Fauci a tenu la barre du NIAID, l’institut a souvent traité les enfants les plus vulnérables aux Etats-Unis comme des dégâts collatéraux pour l’esprit à sens unique de son directeur, toujours à la poursuite de solutions pharmacologiques profitables pour une santé publique constamment en chute libre.

[…]

Le ministère américain de la santé et des services humains (Health and Human Services ou HHS) et son prédécesseur du Public Health Service (PHS), ont déjà une longue histoire d’expériences répugnantes sur des sujets vulnérables incluant des prisonniers de droit commun, des adultes internés en institution ayant des handicaps mentaux et sur des orphelins internés dans de véritables enfers comme l’institut Willowbrook de Staten Island et l’école de Fernald dans le Massachussetts. En 1973, le Dr Stanley Plotkin a écrit une lettre au New England Journal of Medicine (NEJM) dans laquelle il justifiait de ses expériences sur des enfants handicapés mentaux en disant qu’ “ils étaient humains de forme mais pas en potentiel social.

[…]

En 2019, le British Medical Journal (BMJ) a appelé Plotkin le “parrain des vaccins”. Ces docteurs Mengele américains ont le plus souvent ciblé des individus socialement défavorisés, Amérindiens, noirs en Afrique, dans les Caraïbes et aux Etats-Unis et s’en sont servis comme des rats de laboratoire. Je suis très fier du fait que mon oncle, le sénateur Edward Kennedy, ait joué un rôle déterminant dans l’arrêt définitif de l’expérience gouvernementale d’une durée de 40 ans : La Tuskegee Syphilis Experiment (commencée en 1952), un autre assaut notoire de la recherche médicale sur une population vulnérable, lorsqu’il l’apprit en 1972 de la bouche d’un lanceur d’alerte du CDC.

[…]

Aussi tard qu’en 1989, le CDC conduisit des expériences létales avec un vaccin contre la rougeole des plus dangereux sur des enfants noirs au Cameroun, en Haïti et dans la région centrale sud de Los Angeles, tuant des douzaines de petites filles avant que d’arrêter le programme. Le CDC ne fit pas part aux “volontaires” qu’ils faisaient partie d’une expérience. En 2014, une autre lanceur d’alerte du CDC, le scientifique le plus expérimenté de leur département de sécurité des vaccins, le Dr William Thompson, révéla que des hauts-fonctionnaires du CDC l’avaient forcé lui et quatre autres chercheurs, de mentir au public et de détruire des données montrant des blessures disproportionnées liées aux vaccins, incluant un risque plus élevé de 340% d’autisme, chez les enfants mâles noirs qui avaient reçu le vaccin MMR (Measles, Mumps, Rubella / Rougeole, Oreillons, Rubéole) programmé. Ainsi était-il naturel que le dr Fauci et ses associés de Big Pharma n’emploient que des enfants noirs et hispaniques hébergés en institutions (NdT : équivalent de la DASS en France) pour des traitements médicaux cruels et barbares dans leurs efforts de développer leurs vaccins chimériques anti-VIH et antiviraux de seconde génération, qui avaient fourni la toute première marche de marque de sa carrière.

[…]

D’après un exposé de l’agence Associated Press, “En tout, 916 actuels et anciens chercheurs du NIH reçoivent des paiements de droits de brevets sur des médicaments ou autres inventions qu’ils ont développés tout en travaillant pour le gouvernement.” Cette enquête a conclu que les scientifiques et administrateurs du NIH avaient bafoué les requis éthiques et légaux de manière flagrante en ce qui concerne la déclaration de leur situation financière.

Les conflits d’intérêts avec les entreprises pharmaceutiques sont devenus la caractéristique définissant le style de gouvernance de Fauci.

[…]

Tout cet argent frais du NIH et du NIAID a fait des essais cliniques une vaste et lucrative industrie. La survivante de l’holocauste Vera Sharav a passé sa longue carrière à enquêter sur les expériences abusives du NIAID et autres agences gouvernementales. Sharav m’a dit, “A commencer vers 1990, les essais cliniques sont devenus un centre de profit pour la communauté médicale. Les compagnies d’assurance et HMO mettaient la pression sur les médecins de façon à ce que cela devienne de plus en plus difficile de gagner de l’argent en pratiquant la médecine. Les médecins les plus ambitieux quittèrent le domaine de la médecine thérapeutique de terrain et commencèrent à graviter autour des essais cliniques. Tous ceux qui étaient impliqués gagnaient de l’argent sauf les cobayes humains des expériences. Au centre de tout se trouvaient le NIH et le NIAID. Alors que personne n’y prêtait attention, les agences gouvernementales sont discrètement devenues des associées intimes de l’industrie pharmaceutique.

[…]

En 2004, le journaliste d’investigation Liam Scheff fit la chronique des expériences secrètes du dr Fauci sur des centaines d’enfants placés, positifs au VIH, à l’Incarnation Children’s Center (ICC) de la ville de New York et dans d’autres institutions jumelles à New York et six autres états entre 1988 et 2002. Ces expériences furent l’essentiel, le cœur, de l’effort définissant la carrière du dr Fauci pour développer une seconde génération lucrative de médicaments anti-SIDA en plus de l’AZT.

Scheff décrivit comment le NIAID de Fauci et ses associés de Big Pharma, transformèrent des enfants noirs et hispaniques sous tutelle en de véritables rats de laboratoire, les soumettant à des tortures et à des abus au cours de recherches délirantes et non-supervisées sur des médicaments et des vaccins. “Ces anciens couvents devinrent des écuries actives pour des enfants qui furent retirés de leur foyer par l’Agence des Services de l’Enfance (ACS). Ces enfants sont afro-américains, hispaniques et pauvres. Beaucoup de leurs mères avaient un historique d’utilisation de drogues et étaient décédées. Une fois amenés à l’ICC, les enfants devenaient les sujets d’essais médicamenteux sponsorisés par le NIAID du dr Fauci, une division du NIH, le NICHD, en conjonction avec les plus grands laboratoires pharmaceutiques comme GSK, Pfizer, Genetech, Chiron/Biocine et autres.

[…]

Scheff continua : “Les médicaments administrés aux enfants sont toxiques, connus pour causer des mutations génétiques, des défaillances d’organes, la mort de la moelle osseuse, des déformations corporelles, des dégâts cérébraux et des maladies de peau fatales.

Si les enfants refusent les médicaments, ils sont attachés et administrés de force. Si les enfants continuent de résister, ils sont envoyés à l’hôpital presbytérien de Colombia où un chirurgien leur introduit un tube de plastique au travers de la paroi abdominale allant directement dans leur estomac. Dès lors, les médicaments leur sont directement injectés par cette voie.

En 2003, deux enfants de 6 et 12 ans eurent des défaillances incapacitantes à cause de la toxicité des médicaments. L’enfant de six ans devint aveugle. Ils sont tous deux décédés peu de temp après. Un autre enfant est mort récemment [NdT: rappelons-nous que cet écrit date de 2004…] Un petit garçon de huit ans a eu deux opérations pour lui retirer de grosses tumeurs adipeuses induites par les médicaments à l’arrière de son cou.

Ceci n’est pas de la science fiction, c’est de la recherche sur le SIDA.

[…]

Vera Sharav a passé des années à enquêter sur les chambres de torture du dr Fauci, ceci comme partie de sa mission de mettre un terme aux expériences cruelles menées sur les enfants. Sharav m’a dit : “Fauci a juste balayé tous ces bébés morts sous le paillasson. Ils ne furent que des dégâts collatéraux de ses ambitions de carrière. Ils n’étaient que denrées périssables.” Sharav a dit qu’au moins 80 enfants étaient morts dans le camp de concentration de Manhattan du dr Fauci et a accusé le NIAID et ses associés de planquer les cadavres des enfants dans des charniers.

Le poignant documentaire de la BBC de 2004 “Les enfants cobayes”, fait la chronique de la barbarie sans nom des projets scientifiques du dr Fauci, ce de la perspective des enfants affectés.

Cette année là, la BBC a loué les services de la journaliste d’investigation Celia Farber pour faire une enquête de terrain sur le sujet, qui met au grand jour le grand côté obscur de Big Pharma pour créer de nouveaux médicaments pour le marché très lucratif du SIDA. “J’ai trouvé le charnier au cimetière de Gate of Heaven (Porte du Paradis) à Hawthorne, New York,” m’a t’elle dit. “Je n’en ai pas cru mes yeux. C’était une grande fosse avec un Astroturf jeté par dessus qu’on pouvait soulever. Dessous, on pouvait y voir des douzaines de cercueils en bois, empilés ce manière désordonnée. Il y en avait peut-être une centaine. J’ai appris qu’il y avait plus d’un cadavre d’enfant dans chaque. Autour de la fosse, il y avait un demi-cercle de plusieurs grosses pierres tombales sur lesquelles quelques 1000 noms d’enfants avaient été gravés. J’ai recopié chaque nom. Je me demande toujours qui étaient le reste de ces enfants. Aussi loin que je sache, personne n’a jamais posé au dr Fauci cette question qui hante.

Je me rappelle des ours en peluche et des cœurs empilés autour de la fosse et je me souviens du bourdonnement des mouches. Le travail de documenter et recopier tous ces noms a pris une journée entière. Le NIAID, New York, et tous les PI des hôpitaux nous donnaient le traitement du mur du silence. Nous ne pouvions pas obtenir une estimation précise du nombre d’enfants morts dans les expériences du NIAID et qui ils étaient. J’ai confronté les noms des pierres tombales avec les certificats de décès du département de la santé publique de New York, chose que vous pouviez toujours faire à cette époque. La BBC voulait faire coïncider les noms des cercueils avec les enfants connus pour avoir été pensionnaires de l’ICC. Ce fut un projet byzantin de très longue haleine faisant face à une extrême résistance institutionnelle, mais nous avons réussi à faire coïncider quelques noms…

[…]

Mais l’enquête de l’AHRP a révélé que bon nombre de ces enfants, que le NIAID avaient soumis aux expériences du dr Fauci, étaient en parfaite santé et n’étaient sans doute pas infectés du VIH. Ces enquêtes se concentrèrent sur 36 de ces essais. Pour des raisons évidentes, les essais cliniques se déroulent presque toujours dans des hôpitaux ayant des personnels médicaux qualifiés, des médecins, des infirmières toujours présents. Mais l’ICC n’était en aucun cas une institution médicale. La décision de permettre des expériences impliquant des médicaments hautement toxiques dans un orphelinat dénué de tout personnel médical était déjà en soi, un acte incroyable de mauvaise pratique médicale. Des évènements postérieurs suggèrent que ce fut une décision délibérée, calculée pour éviter toute objection scientifique et éthique qui aurait pu mettre les PI de Big Pharma en porte-à-faux avec les personnels médicaux entraînés. Publiquement, le NIAID a prétendu qu’il permettrait les labos pharmaceutiques de faire leurs expériences avec de dangereux dosages que sur des enfants en phase terminale de SIDA, ceux-ci étant quasiment déjà certains de mourir. Mais, l’AHRP trouva que le NIAID permettait en catimini ses associés de Pharma de conduire des expériences non seulement sur des enfants confirmés par les labos d’être positifs au VIH, mais aussi sur ceux “présumés” êtres infectés. En d’autres termes, le NIAID ne demandait aucune preuve démontrant que ces enfants étaient infectés du VIH. L’AHRP accusa le NIAID d’exposer des enfants qui n’auraient sans doute jamais développé le SIDA à des risques mortels et aux horribles effets secondaires de médicaments hautement toxiques, ce pour des buts non thérapeutiques mais purement expérimentaux.

[…]

L’AP identifia au moins 48 expériences sur le SIDA conduites par le NIAID sur des enfants saisis et placés par les services sociaux dans sept états, la plupart en violation de la loi fédérale obligeant le NIAID de fournir un avocat à ces enfants. En plus de l’essai clinique sur le Dapsone qui coûta la vie à au moins dix enfants, le NIAID finança une autre étude testant la combinaison de médicaments anti-viraux pour adultes. l’Associated Press rapporta que sur les 52 enfants dans l’essai, 26, c’est à dire 50%, eurent des réactions modérés à sévères, pratiquement toutes chez des nourrissons Les effets secondaires incluaient des éruptions cutanées, de la fièvre et une chute sévère de la production de globules blanc immunitaires dans le corps.

Dès le départ, les expériences du dr Fauci ont servi sa veule obsession de développer un vaccin contre le VIH. Malgré ces dépenses de dizaines de milliards de dollars, il a échoué, pendant 40 ans, à développer un vaccin sain et efficace contre le VIH, qui pourrait être utilisé sur les humains.

[…]

Entre 1985 et 2005, le NIAID et ses associés de Big Pharma ont conscrit au moins 532 enfants et nourrissons des services sociaux de la ville de New York comme cobayes humains d’essais cliniques testant les médicaments et les vaccins expérimentaux du NIAID contre le SIDA. L’ICC et les centres de recherche médicale qui ont conduit ces essais reçurent de subséquents financements pour héberger ces expériences, à la fois du NIH et des producteurs de médicaments. Se trouvent parmi ces entreprises : Merck, Bristol Myers Squibb, Micro-Genesys, Biocine, GSK, Wellcome et Pfizer.

[…]

Durant les décennies de règne du dr Fauci sur le NIAID, il a accordé le droit aux labos pharmaceutiques de tester et d’expérimenter sur au moins 14 000 enfants orphelins, beaucoup d’entre eux d’origine afro-américaine et hispanique, vivant dans des foyers où ils furent placés par les services sociaux. Il a permis à ces entreprises d’opérer sans aucune supervision et en toute impunité. Sous la rubrique du laissez-faire de Fauci, ces entreprises ont systématiquement abusé des enfants et les ont tué occasionnellement.

Le dr Fauci a présidé à toutes ces atrocités, collaborant avec les chercheurs des labos pharmaceutiques et acceptant leurs si faibles définitions de “consentement informé” et de “volontariat”. Au lieu de voir le meilleur intérêt des enfants, le dr Fauci accorda à des fabricants de médicaments hors-la-loi, carte blanche pour torturer des enfants vulnérables, à huis-clos, sans autorisation parentale ni aucune supervision requise des autorités des services sociaux compétents.

[…]

****

En 1965, mon père [NdT : Robert F. “Bobby” Kennedy] a défoncé la porte de cette Willowbrook State School de Staten Island, où les labos pharmaceutiques  conduisaient des expériences médicales cruelles et souvent fatales sur les vaccins, se servant des enfants qui y étaient incarcérés comme cobayes humains. Robert Kennedy déclara Willowbrook “nid de vipères” et promut la législation pour faire fermer l’institution et mettre fin à l’exploitation des enfants. 55 ans plus tard, les médias nationaux et les sachems du parti démocrate ont béatifié, canonisé un homme qui a présidé sur des atrocités similaires, l’élevant à une sorte de sainteté séculière.

[…]

De tous les besoins en santé publique en Amérique, de toute la douleur qui pourrait être soulagée par 2 millions de dollars bien dépensés, le dr Fauci et son gouvernement confédéré ont jugé que ces expériences démentes et inhumaines était la meilleure façon de dépenser l’argent du contribuable américain.

Toutes ces révélations amènent bien d’autres questions : de quelle moralité sauvage les monstres qui ont mis au point et conduit ces expériences descendent-ils ? Comment ont-ils pu récemment exercer un tel pouvoir tyrannique sur nos citoyens ? Quelle nation sommes-nous si nous laissons cela se perpétuer ? De manière plus notoire, ne serait-il pas logique que de concevoir ces esprits malveillants, cette éthique élastique, ce jugement pathétique, cette arrogance, cette sauvagerie qui a accordé ce droit à la brutalisation barbare d’enfants de l’ICC et la torture d’animaux pour des bénéfices industriels, pourraient tout aussi bien concocter une justification morale pour supprimer les remèdes sauveurs de vies et ainsi prolonger une épidémie mortelle ? de tels sombres alchimistes pourraient-ils justifier d’une stratégie pour donner la priorité à un projet de vaccination de 48 milliards de dollars par rapport à la santé publique et à la vie humaine ? Une telle arrogance, cette impulsion humaine mortifère de jouer à dieu, pave t’elle le chemin de Wuhan et alimente t’elle l’irresponsable décision de détourner les codes de la création et de fabriquer de nouvelles formes de vie diaboliques, des superbugs pandémiques, dans un labo délabré avec des scientifiques liés à l’armée chinoise ?

Le jour de mon anniversaire de janvier 1961, trois jours avant que je vois mon oncle John F. Kennedy être intronisé président des Etats-Unis, le président sortant Dwight Eisenhower, dans son discours d’adieu à la fonction, avertissait notre pays au sujet de l’émergence d’un complexe militaro-industriel qui anéantirait notre démocratie. Dans ce discours, Eisenhower émit un avertissement également urgent bien que moins célébré et reconnu, contre l’émergence d’une bureaucratie fédérale, qui, croyait-il, posait une menace équivalente à la constitution de l’Amérique et à ses valeurs.

[…]

Eisenhower demandait que nous nous gardions contre cette espèce insipide de tyrannie, en confiant à notre gouvernement la tache de mettre en place des fonctionnaires toujours vigilants contre les lourdeurs mortelles du pouvoir technocrate et l’argent de l’industrie qui tireraient immanquablement notre nation loin de la démocratie et de l’humanité et dans une sauvagerie dystopique diabolique…

Durant son demi-siècle comme haut-fonctionnaire du gouvernement, le dr Fauci a échoué sur toute la ligne en cet aspect. Comme nous le verrons, il a utilisé son contrôle sur des milliards de dollars pour manipuler et contrôler la recherche scientifique afin de promouvoir son intérêt particulier ainsi que celui du NIAID et les bénéfices privés de ses associés de Big Pharma, au détriment des valeurs de l’Amérique, de sa santé publique et de ses libertés.. Récemment, il a joué un rôle central dans la chute dramatique de la santé publique et la subversion de la démocratie et de la gouvernance constitutionnelle dans le monde. tout en transferrant notre gouvernance civile vers un totalitarisme médical. Tout juste comme le président Eisenhower l’avait prédit. La réponse au COVID du dr Fauci a continué sur la lancée de la déconstruction de notre démocratie et a élevé et fait progresser les pouvoirs tyranniques de la technocratie médicale.

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L’État contre l’autonomie des institutions, une analyse sur les zones autonomes zapatistes du Chiapas et les communes libres du Rojava avec Pierre Bance (PDF)

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Résistance 71

22 janvier 2022

Il y a quelques jours nous publiions ce texte essentiel d’Errico Malatesta « Les deux routes » dans lequel l’anarchiste italien, en 1921, année de la répression sanglante de la commune de Cronstadt par le pouvoir capitaliste d’état bolchévique et en prémisse de ce qui arriverait aux communes libres espagnoles 15 ans plus tard, expliquait les deux chemins empruntés par le socialisme et pourquoi le chemin vers l’anarchie était la seule possibilité émancipatrice pour la société humaine.
En complément de ce texte, nous publions ci-dessous sous sa forme pdf mise en page par l’auteur, Pierre Bance, une excellente analyse moderne de mise en parallèle de deux sociétés actuelles tentant de mettre en place l’émancipation de l’imposture étatico-marchande qui nous est imposée depuis des siècles. Ces deux sociétés en question sont la société zapatiste du Chiapas et la société du confédéralisme démocratique (CD) de la région du Rojava, cette zone sous stress géopolitique impérialiste depuis 2011 comprise entre les entités étatiques syrienne et turque et soumise à une guerre de contrôle territorial depuis plus de 10 ans.
A Résistance 71, depuis le départ, nous soutenons les Zapatistes du Chiapas et avons soutenu et soutenons encore le CD tel que préconisé et envisionné par Abdullah Öcalan à la fin des années 90, début des années 2000. Depuis 2016, bien des choses se sont produites au Rojava qui font questionner son évolution et nous avons émis bien des réserves sur le projet dès lors qu’il a été manifestement approprié par l’empire anglo-américano-sioniste dans sa mise en place de terrain du « contrat social du Rojava », sorte d’entité proto-étatique n’ayant plus, en apparence, grand chose à voir avec le CD d’Öcalan et la confédération des communes libres.
Pierre Bance dans le texte ci-dessous, fait une remarquable analyse-synthèse de cette évolution, et remet certaines pendules à l’heure en replaçant l’affaire dans son contexte géopolitique et en faisant un parallèle avec la société zapatiste du Chiapas dans le sud-est mexicain. Une excellente analyse à lire, relire et à faire circuler au grand large pour nous aider à comprendre le chemin à suivre par delà les aléas géopolitiques du moment. Ce texte est le meilleur que nous ayons lu sur le sujet depuis un bien long moment. Merci à Pierre pour ce superbe effort de synthèse tout à fait réussie.
Définitivement un texte à lire et diffuser parmi les Gilets Jaunes !

Le texte de Pierre Bance « Autonomie des institutions Chiapas, Rojava »
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Autonomie des institutions Chiapas-Rojava – Fédéchose n° 190 – page 31-35

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Gardons toujours présent à l’esprit ceci :

Il n’y a pas de solution au sein du système, n’y en a jamais eu et ne saurait y en avoir ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

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4 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

solidarite_CIR

ZapatistasMujeres

Marcos1b