Archive pour janvier, 2019

Enfin officiellement en dictature !…

Posted in actualité, gilets jaunes, guerres hégémoniques, militantisme alternatif, néo-libéralisme et paupérisation, neoliberalisme et fascisme, police politique et totalitarisme, politique et lobbyisme, politique et social, politique française, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , on 31 janvier 2019 by Résistance 71


C’est officiel !
La France est en dictature…

 

« La machine de l’État est oppressive par sa nature même, ses rouages ne peuvent fonctionner sans broyer les citoyens, aucune bonne volonté ne peut en faire un instrument du bien public ; on ne peut l’empêcher d’opprimer qu’en le brisant. »
~ Simone Weil ~

 

Résistance 71

 

31 janvier 2019

 

Enfin! Enfin !… C’est officiel ! Plus besoin de spéculer, plus besoin de tergiverser, plus besoin de passer pour des « complotistes »… Merci à tous les larbins et les serpillières de la finance oligarchique transnationale que sont les traîtres de députés qui ont voté cette « loi anti-casseurs », qui de facto met un terme au droit de manifester en France et va générer du prisonnier politique à pleins fourgons. A quand le stade de france et le parc des princes en centres de détention « à la Pinochet » où officieront les gestapistes de service ? Gageons que ça ne saurait plus tarder !

La France est officiellement estampillée république bananière, plus besoin de se cacher, la dictature s’affiche au grand jour ! Ouf ! On respire ! Y en avait marre des théories du complot.
Qu’attendre de l’État si ce n’est toujours plus de violence et de répression ? L’État est incapable de compassion, il n’est de par sa fonction même et celle des gens qui l’animent, ces marionnettes du pouvoir coercitif, qu’une fonction policière et répressive. Il n’y a aucune surprise à attendre… En situation de stress, l’État ne sait et ne peut que frapper. Au moins il est fini le temps où les marioles se pliaient en quatre pour donner somme toute le change aux gueux quant à l’illusion démocratique de cette mascarade qui se joue 7/7 et 24/24.

Nous avons dit depuis des années déjà qu’il n’y a de fait aucune différence fondamentale entre la république française, les états fédéraux yankee, canadien ou allemand et les régimes hitlérien, mussolinien, stalinien, maoïste ou des républiques bannières sud et centrales américaines, TOUT N’EST QU’UNE QUESTION DE DEGRE ! Tout n’est qu’une simple question de curseur sur le thermostat de la violence étatique. Ce curseur est déplacé du plus froid au plus chaud selon les besoins de l’oligarchie aux commandes du grand cirque étatico-capitaliste réputée si frileuse. Le thermostat (métaphorique) principal se trouve dans un endroit unique sous contrôle, à la City de Londres.
Ainsi les gueux en révolte font peur aux margoulins de service, il a donc fallu remonter d’un bon coup le curseur du thermostat « violence », ce qui est d’autant plus facile à faire que l’outil répressif qu’est l’État, a le monopole de la violence devenue par usurpation, soi-disant « légitime ».

Reste maintenant à savoir ce que nous, les gueux, les Gilets Jaunes, ferons…
Le temps est sans doute venu d’un bottage de cul façon Gaulois Réfractaires… Tout le pouvoir aux Ronds-Points et… potion magique pour tous !

Dérive sécuritaire

Loi anticasseurs et interdictions administratives de manifester

Résistance et solidarité: Avec le Rojava contre la guerre de la Turquie (Commune Internationaliste du Rojava)

Posted in actualité, altermondialisme, écologie & climat, colonialisme, démocratie participative, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, militantisme alternatif, pédagogie libération, politique et social, société des sociétés, société libertaire, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , on 31 janvier 2019 by Résistance 71


Réseau Résistance Rébellion International

 

Avec le Rojava contre la guerre de la Turquie

 

Commune Internationaliste du Rojava

 

24 janvier 2019

 

url de l’article:

http://internationalistcommune.com/stand-with-rojava-oppose-turkeys-war/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistsance 71 ~

 

Une fois de plus, la menace d’une autre guerre pointe son nez sur le nord de la Syrie. Les troupes turques et leurs mercenaires islamistes se massent aux frontières de la Fédération Démocratique du Nord de la Syrie qui s’auto-gouverne ; ces régions à prédominance kurde aussi connues sous le nom de Rojava. Les Turcs et leurs sbires se préparent à une invasion qui causera de nombreux morts et le déplacement, la migration, de dizaines voire de centaines de milliers de personnes civiles.

La situation sur le terrain est extrêmement tendue. Les populations de Mandjib et de Kobané ont formé un bouclier humain afin de protester contre l’invasion turque et se sont préparées à la guerre. Les Unités de Défense Populaires et Féminines (YPG et YPJ), tout comme les milices locales ne font pas que défendre leurs terres, mais elles défendent l’espoir. L’espoir d’une vie meilleure qui s’étend bien au-delà de la Syrie du nord. Un espoir qui a inspiré un bon nombre d’internationalistes du monde entier de venir ici au Rojava et de se joindre à la lutte.

Le week-end à venir, ils appelleront pour des journées mondiales d’action commune pour parler et manifester contre la menace de l’invasion turque.

“Sable et mort”

Peu de temps avant Noël, le président Trump a annoncé qu’il ordonnait le retrait des troupes américaines de Syrie, laissant la route libre à une invasion anticipée de longue date du Rojava par la Turquie et ses sbires mercenaires islamistes par procuration. Pourquoi ce changement si soudain de direction ? Depuis l’effondrement de l’URSS, les préoccupations principales des Etats-Unis et de ses alliés de l’OTAN au Moyen-Orient ont été d’affirmer leur contrôle et leur influence et d’affaiblir les positions de la Russie et de l’Iran dans la région. En œuvrant à ces objectifs, les états de l’OTAN ont mené une guerre partout dans la région, ont aidé les groupes terroristes islamistes, ont établi des milices et ont soutenu des régimes dictatoriaux.

Aujourd’hui, cette stratégie est en lambeaux, tandis que la Russie et l’Iran ont réussi à étendre leur influence dans la région. A l’exception d’Israël et de l’Arabie Saoudite, les Etats-Unis sont relativement seuls maintenant que l’allié de l’OTAN Turquie, elle aussi, tourne le dos à la coalition et recherche activement un rapprochement avec la Russie et l’Iran. A cet égard, il serait logique pour Washington d’essayer d’obtenir un accord avec Ankara pour les ramener dans le moule, sacrifiant la Syrie du Nord dans le processus. D’après Trump, il n’y a pas grand chose à y gagner pour les Etats-Unis de toute façon, mis à part du “sable et la mort”. De manière admise, beaucoup de personnes au sein de l’establishment américain ne voient pas les choses de cette façon., ils ne veulent pas laisser le champ libre à l’Iran ni à la Russie et ils ne veulent pas dépendre exclusivement de la Turquie.

Dès que Trump eut fini d’appeler Erdogan au téléphone, il se retrouva dans la ligne de mire de sévères critiques et a dû rapidement faire marche arrière. Le scenario suivant ne fut pas pour rien dans ce revirement: Bachar al Assad annonça que l’armée syrienne prendrait la place des Etats-Unis, bien entendu avec le soutien de la Russie et de l’Iran.

En réponse à l’annonce surprise de Trump, la France déclara que ses troupes demeureront en Syrie et rapidement, Trump revint sur ses décisions précédentes, disant qu’il était d’accord pour ralentir le processus. Après un attentat suicide revendiqué par l’EIIL/EI, qui tua plusieurs militaires américains à Mandjib le 16 janvier, l’affirmation non vérifiée de Trump disant que l’EI/Daesh avait été vaincu fut encore une fois prouvée fausse. Il apparaît pour l’heure, que les forces de la coalition maintiendront une présence sur le terrain à la fois pour continuer le combat contre l’EIIL et aussi pour protéger leurs alliés kurdes d’une attaque de la Turquie.


Confédéralisme Démocratique

Remonter le temps ?

Est-ce que cela veut dire que le peuple du Rojava et sa révolution sont maintenant en sécurité ? Pas du tout. Ni Assad, ni la Russie, ni aucune des puissances occidentales ne sont concernés par la protection de la population de la Syrie du Nord, ni de la sécurité des Kurdes ou de quelque autre minorité de la région que ce soit et certainement pas préoccupés par la sécurité et la libération des femmes et de la révolution démocratique en cours dans la région du Rojava. Ceci est devenu on ne peut plus évident l’an dernier après l’invasion de la région d’Afrin par l’armée turque et ses alliés des groupes djihadistes, ce avec le consentement à la fois de la Russie et de l’occident.

Cette fois encore, c’est la Russie qui a les cartes en main. S’il devait y avoir un accord entre Moscou et Ankara, alors Poutine pourra ordonner à Assad de se retirer et donner le feu vert à Erdogan pour l’invasion. Cet accord concernerait la situation à Idlib, une des dernières régions de Syrie qui n’a pas encore été ramenée sous le contrôle du régime. Erdogan pourrait être d’accord pour retirer ses groupes islamistes du Front de Libération National (Jabhat al-Wataniya lil-Tahrir) de la région d’Idlib, permettant ainsi une offensive des forces gouvernementales syriennes contre la forteresse islamiste. En retour, Assad offrirait le Rojava à la Turquie.

Bref, le Rojava demeure en très grand danger. Pour imaginer ce qu’une nouvelle guerre ferait aux gens d’ici, il n’y a qu’à regarder la situation dans les régions kurdes du sud-est de la Turquie ou dans la région d’Afrin occupée. Spécifiquement pour les femmes, une occupation par les forces cléricales fascistes serait un vrai désastre. Quant à Afrin, ce serait un retour en arrière et annulerait tout ce qui a été obtenu en termes de libération des femmes.

De nombreux appels contre la guerre ont été lancés ces dernières semaines. La demande est faite pour que les états et les entreprises impliqués dans la guerre en Syrie arrêtent Erdogan et arrêtent de vendre des armes à la Turquie. D’autres demandes suggérèrent d’établir une zone de contrôle aérien contre les avions de guerre turcs. Ces appels sont urgents, mais il est douteux qu’ils soient entendus par les états et les entreprises. S’ils sont entendus, rien ne se fera par gentillesse, mais seulement parce qu’ils seront forcés de le faire. et cela ne se produira pas sans une certaine mise sous pression par la base.

Protéger l’écologie mésopotamienne

“Nous aussi allons défendre le Rojava !” explique un internationaliste français dans une de nos vidéos publiées par la Commune Internationaliste #resistancediaries. La résistance contre le fascisme turque ne se fait pas seulement au Rojava. Quelques douzaines de Kurdes et leurs alliés se sont mis en grève de la faim, en rotation, demandant la fin de la mise à l’isolement du leader du PKK Abdullah Ocalan. Des actions solidaires avec des grèves de la faim ont été organisées dans le monde entier, impliquant à la fois des militants kurdes et des prisonniers politiques turcs, avec en premier lieu la députée HDP Leyla Güven, qui en est à sa 78ème journée de grève de la faim.

Dimanche et lundi prochains sont prévues des actions de solidarité dans des pays autour du monde en plus de la Commune Internationaliste et au groupe activiste féministe allemand Gemeinsam Kämpfen, beaucoup de groupes écologistes ont répondu à l’appel de la campagne du “Rendre le Rojava Vert de Nouveau” et du mouvement écologiste de Mésopotamie, ainsi que d’activistes écologistes du Canada, de groupes anti-chasse britanniques et du mouvement anti-charbon allemand Ende Gelände.

Ces dernières années, un mouvement écologiste divers, coloré et parfois radical a pris racine en Mésopotamie. Ce mouvement a pris naissance suite à la dévastation écologique ayant cours dans toute la région en résultat des guerres impérialistes qui y sont menées, de la négligence environnementale de la politique régionale. La production pétrolière, la construction de barrage hydro-électrique, la déforestation, la désertification et l’énorme chaos écologique dû aux puits de pétrole en feu, du bombardement des usines et de l’utilisation d’armes à munition à l’uranium appauvri pendant les guerres de ces dernières décennies, ne sont juste que quelques exemples de ce marasme écologique.

Ce mouvement est toujours petit, mais il pose des questions très importantes. Les gens de la région ont aussi trouvé des réponses. Dès le début, la révolution sociale du Rojava fut aussi conçue comme une révolution écologique en poursuivant le but d’une société décentralisée auto-gouvernée et en harmonie avec la nature. Le but est de parvenir à établir un système municipal ayant une agriculture, une source d’énergie et unité de recyclage décentralisées. Une vision sociale déjà conçue par des éco-socialistes comme Murray Bookchin.

Révolution et reboisement

Malheureusement, dans bien des cas, ces idéaux ne demeurent que cela: des idéaux. A cause de la terrible situation économique, les embargos et la guerre, les initiatives écologiques sont le plus souvent mises sur la touche. Mais il y a de gros progrès au Rojava, spécifiquement dans le domaine du reboisement. Ces dernières décennies, le gouvernement syrien a coupé dans la région, le peu de forêt qui y restait. Ceci mena à une désertification accrue et à un sévère manque de retenues d’eau. Mais avec la révolution, petit à petit les arbres reviennent.

Ce processus est soutenu par la campagne internationaliste du “Rendre le Rojava Vert de Nouveau”, qui construit une ferme arboricole sur le site de la Commune Internationaliste du Rojava (CIR). Les internationalistes ont déjà replanté des milliers d’arbres et sont construites des stations d’épuration pour l’eau et des centres de traitement des déchets. Des modèles pour le recyclage de l’eau sont en train d’être développés pour les municipalités locales.

Par dessus tout doit-être résolu le problème de manque d’eau, c’est un problème urgent dans tout le nord de la Syrie et au Moyen-Orient au sens large. La guerre du pouvoir dans la région est toujours au sujet de l’eau. Le manque d’eau est devenu un gros problème pour bien des gens. Les paysans ont toujours été dépendants de l’eau des rivières pour l’irrigation, eau qui provient de rivières ayant leurs sources dans le nord de la Turquie avant de redescendre à travers la Syrie et l’Irak.

Erdogan le sait: quiconque contrôle l’eau, contrôle la vie. L’état turc a, depuis bien des années, construit des super barrages hydro-électriques dans le sud-est du pays, comme celui de Hasyankeyf. C’est pourquoi le niveau de l’eau des rivières les plus importantes de la région: l’Euphrate, le Tigris et la Xabur, décroit tout le temps. Des régions entières se désertifient, pas seulement au Rojava mais aussi en Irak.

Il y a quoi qu’il en soit, une solution partielle à ce problème: le reboisement peut singulièrement inverser l’assèchement des sols. Il y a aussi le système de filtrage qui empêche l’eau de se polluer et d’être perdue. La CIR fat aussi des recherches en ce domaine avec le développement d’un système aquifère noir et gris.

Renforcer la résistance

Mais maintenant, même la fragile graine du réveil écologique du Rojava est menacée par la guerre d’Erdogan. Cette guerre pourrait non seulement provoquer de bien grandes misères et souffrances humaines et de destructions matérielles, mais elle pourrait aussi détruire le mode de vie écologique des gens. A Afrin, l’armée turque a mis le feu à des oliveraies pendant son invasion il y a un an.

Non seulement la guerre en Syrie, mais aussi la guerre Iran-Irak et les deux invasions de l’Irak ont causé d’énormes dégâts. Les fumées des brasiers des puits pétroliers allumés lors de l’invasion militaire américaine de l’Irak contenaient des milliers de tonnes de dioxide de soufre, d’oxydes d’azote et  de monoxyde de carbone. De plus, se répandirent des métaux lourds cancérigènes comme le cadmium, le chromium et le plomb. Les bombardements ont touché les usines irakiennes, les raffineries, les oléoducs, les usines d’engrais et chimiques, les barrages et les centrales énergétiques. En résultat, des milliers et des milliers de moutons, de dromadaires moururent de la pollution de l’eau et de l’air.

Dernier cas et non des moindres, les tonnes d’uranium appauvri résultant des munitions tirées et jonchant le territoire continuent de polluer la terre et l’eau aujourd’hui. Jusqu’à aujourd’hui, des milliers d’enfants souffrant de cancers et autres maladies causées par les radiations doivent être hospitalisés en Irak. Tout cela est causé par l’uranium appauvri qui demeure sur place.

Une image similaire semble émerger en Syrie: ces dernières années, des champs pétroliers ont été incendiés encore et encore, des factions belligérantes ont utilisé des agents chimiques comme le sarin ou des agents chimiques incendiaires comme le phosphore blanc. La lutte pour l’eau et la destruction guerrière de la nature nous montrent clairement pourquoi l’écologie et la lutte contre la guerre et l’impérialisme sont inter-reliées. C’est pourquoi tant de groupes soutiennent les actions des 27 et 28 janvier. La guerre d’Erdogan doit être empêchée afin de sauver bien des vies, pour protéger la révolution et pour stopper toujours plus de destruction de l’environnement.

Notre réponse à la menace de la guerre doit être le renforcement de la résistance et les jours d’actions communes montrent dans quelles directions la résistance doit se développer. Cela doit être clair: le nord de la Syrie est l’affaire de toutes et tous. Le Rojava n’est pas seulement une affaire pour le mouvement anti-guerre et pacifiste ou pour les initiatives solidaires autour du Kurdistan. Il concerne tout le monde. Si nous nous comportons intelligemment, nous pouvons retourner les menaces d’Erdogan en des forces progressistes offensives et ainsi connecter entre elles les forces féministes, écologistes, socialistes et libertaires.

= = =

Lectures complémentaires:

Paulo_Freire_La_pedagogie_des_opprimes

Pierre_Bance_Lheure_de_la_commune_des_communes_a_sonne

Chiapas-Feu-et-Parole-dun-Peuple-qui-Dirige-et-dun-Gouvernement-qui-Obeit

James-C-Scott-Contre-le-Grain-une-histoire-profonde-des-premiers-etats

James_C_Scott_L’art_de_ne_pas_être_gouverné

Louise-Michel_De-la-commune-a-la-pratique-anarchiste

Manifeste pour la Société des Sociétés

Abdullah-Ocalan-Confederalisme-democratique

David Graber Fragments Anthropologiques pour Changer l’histoire de l’humanité

L’anarchisme-africain-histoire-dun-mouvement-par-sam-mbah-et-ie-igariwey

Effondrer le colonialisme

6ème_déclaration_forêt.lacandon

Appel au Socialisme Gustav Landauer

 

Guerre impérialiste au Moyen-Orient: Les terroristes sionistes terrorisés…

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, colonialisme, guerre iran, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, N.O.M, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , on 31 janvier 2019 by Résistance 71

Le SG du Hezbollah a mobilisé les colons israéliens contre Netanyahou

 

Press TV

 

29 janvier 2019

 

url de l’article:
https://www.presstv.com/DetailFr/2019/01/29/587085/Nasrallah-a-mobilis-les-Israliens-contre-Netanyahu

Le secrétaire général du Hezbollah a prouvé qu’il n’est pas seulement un leader de la Résistance mais aussi un maître en guerre psychologique dans la mesure où son tout récent discours a mobilisé des milliers de colons contre Netanyahu au moment où ce dernier fait feu de tout bois pour se faire réélire à la tête de la primature. 

Le rédacteur en chef du quotidien Rai al-Youm s’est attardé sur l’interview diffusée, le samedi 27 janvier, par la chaîne libanaise Al-Mayadeen, pour en sortir quelques éléments de réflexion.

« Sayyed Hassan Nasrallah a prouvé qu’il n’est pas seulement le leader de la Résistance, mais aussi un grand maître de la guerre psychologique, car ses propos ont semé la grande panique parmi les Israéliens au point de les mobiliser contre Benyamin Netanyahu. Cet homme est dénoncé pour être un Premier ministre qui leur ment et qui veut se lancer dans un aventurisme militaire à l’issue incertaine dans le strict objectif de servir ses intérêts personnels et de remporter les futures élections. Or cet aventurisme, disent les colons, « c’est à nous d’en payer le prix ».

Et l’auteur d’ajouter :

« Parmi les points très importants du discours de Nasrallah, ceux qui ont attiré l’attention des Israéliens et de leurs alliés arabes, ceux qui tracent un avenir pas trop prometteur pour Israël, il faut retenir les suivants :

Nasrallah a insisté sur le fait que le Hezbollah dispose de suffisamment de missiles de haute précision pouvant atteindre les cibles militaires et civiles en Israël, à savoir les aéroports, militaires ou civils, les centrales en eau et en électricité, les réservoirs d’ammoniac à Haïfa et voire Dimona.

Le secrétaire général du Hezbollah a pour la première fois, parlé de la poursuite des attaques contre la Galilée et de sa libération comme une partie importante de la stratégie de la Résistance, précisant que les attaques ne s’effectueraient pas comme Netanyahu et ses services secrets le prétendent, c’est-à-dire, via quatre tunnels, mais depuis toutes les frontières.

Le Leader de la Résistance libanaise a, également, averti que tout le territoire palestinien serait le champ d’une future guerre et que les missiles de la Résistance viseraient toutes les villes et même la plus importante, Tel-Aviv.

 » L’axe de la Résistance, y compris la Syrie, peut changer, à tout moment, de stratégie face aux agressions israéliennes. Il peut, entre autres, décider de viser Tel-Aviv. L’axe de la Résistance qui donnait, auparavant, la priorité à la crise intérieure en se focalisant sur la lutte contre les terroristes qui opéraient sur le terrain contre les intérêts syriens, peut, désormais, opter pour une confrontation directe avec Israël d’autant plus qu’il est, actuellement, plus puissant que jamais. L’ère du silence et de l’inertie est bel et bien révolue « , a-t-il précisé.

Le rédacteur en chef de Rai al-Youm n’a pas manqué de louer le secrétaire général du Hezbollah pour avoir souligné l’aveu d’échec de Donald Trump et de ses alliés arabes vis-à-vis de la Syrie : « Trump a reconnu son échec en Syrie et a décidé d’en retirer les troupes US, conduisant ainsi ses alliés arabes à se précipiter pour demander à Damas la normalisation de leurs relations… le président syrien n’a pas accepté la lettre que son homologue soudanais lui a présenté de la part de l’Arabie saoudite et des autres pays du golfe Persique…Ça c’est la Syrie que nous connaissions d’avant, digne et dotée de valeurs et principes, qui a su d’ailleurs les préserver, même dans les moments les plus difficiles ».

Gilets Jaunes: CR de l’Assemblée des Assemblées de Commercy

Posted in actualité, altermondialisme, autogestion, démocratie participative, gilets jaunes, militantisme alternatif, pédagogie libération, politique et social, politique française, résistance politique, société des sociétés, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , on 30 janvier 2019 by Résistance 71


Tout le pouvoir aux Ronds-Points !!…

 

Gilets Jaunes: Commercy était motivant, structurant et porteur de perspectives

 

Manif-Est Info

 

29 janvier 2019

 

url de l’article:

https://manif-est.info/Gilets-jaunes-Commercy-etait-motivant-structurant-porteur-de-perspectives-924.html

 

A lire + vidéo: « Appel de l’Assemblée des Assemblées de Commercy »

La première AG des AG du mouvement des gilets jaunes à Sorcy-Saint-Martin (Meuse), les 26 et 27 janvier, a rencontré un vrai succès. Le groupe des gilets jaunes de Commercy avait mis le paquet pour un accueil qui a été largement salué. Bravo donc pour cette construction par le bas d’un cadre de structuration, légitimé par le nombre de mandaté.es, et qui a dégagé des perspectives pour cette lutte inédite.

Ce sont 75 groupes locaux de gilets jaunes, représentés par plusieurs centaines de délégué.es – pour certain.es mandaté.es en tandem homme-femme –, qui se sont réunis dans une ambiance chaleureuse. L’après-midi du 26 janvier a été consacré à la présentation des groupes, reflétant la diversité des situations locales mais aussi les points communs.

Les valeurs communes contre toute forme de discriminations (racisme, sexisme, homophobie, validisme) sont appuyées majoritairement, prenant à contre-pied l’image fascisante du mouvement que tente de faire passer le gouvernement, sans toutefois fermer les yeux sur les difficultés à faire vivre ces valeurs, notamment quand il s’agit de dénoncer clairement les groupuscules d’extrême droite qui tentent de récupérer le mouvement.

La majorité des groupes se structurent autour des ronds-points ; souvent les cabanes constituent des QG d’organisation de la lutte et de prise des décisions collectives. On peut noter la particularité du groupe de Saint-Nazaire qui occupe un ancien bâtiment Pôle Emploi rebaptisé « Maison du peuple ». Souvent les militantes et militants construisent un lieu collectif, les forces répressives le détruisent, il est reconstruit dès le lendemain, démontrant ainsi le haut degré de détermination.

La féroce répression policière contre le mouvement est une constante, et elle s’accompagne de son cortège de blessé.es, éborgné.es, mutilé.es. Les outils de résistance développés sont divers, allant des cagnottes de soutien aux inculpé.es et mutilé.es à l’auto-organisation d’équipes de street-médics (médecins de rue), en passant des legal-teams pour le soutien juridique.

À noter : la forte représentation des femmes, qui sont les premières touchées par la précarité et subissent les violences patriarcales.

Des liens avec les salarié.es en lutte

Les liens entre gilets jaunes et salarié.es en lutte sont très divers, mais la méfiance justifiée envers « les bureaucraties syndicales qui trahissent » n’empêche pas que des liens se tissent, comme avec les postiers à Poitiers (86), avec les chauffeuses et chauffeurs VTC à Rungis (91), avec les salarié.es de STMicroelectronics à Crolles (38) luttant pour l’obtention d’une « prime Macron » ou encore avec l’appel unitaire Colère 44-FSU-CGT-Solidaires à Nantes (44).

Un groupe de gilets jaunes spécifique aux enseignantes et enseignants en lutte contre les projets de Blanquer (réforme des bacs général et pro, Parcoursup, statuts) s’est présenté. Une démarche intéressante se construit aussi à Paris autour de l’idée de créer des « ZAD des services publics » dans les quartiers populaires.

Les situations à Paris et à Marseille ont le point commun d’être très marquées par la question de l’accès au logement, de leur insalubrité, ainsi qu’au soutien aux migrantes et migrants. On notera qu’une tentative individuelle par un non-mandaté de porter la parole du confusionniste Étienne Chouard a été écartée.

Revendications sociales et fiscales au premier plan

Un questionnaire lancé en amont a permis de recueillir un panel de revendications, et compte tenu d’une collecte encore incomplète, les mandaté.es n’ont pu qu’évoquer les grands thèmes, sans les détailler, ceci pour éviter d’imposer des revendications aux différents groupes qui n’ont pas pu s’exprimer. Les questions sociales et fiscales sont les plus récurrentes, avec la redistribution des richesses : augmentation des salaires, des pensions et des allocations, baisse des taxes, etc.

Les revendications démocratiques sont également mises en avant avec la question des prises de décisions collectives, en horizontalité, parfois en assemblées pratiquant la démocratie directe. La question du référendum d’initiative citoyenne (RIC) ne semble pas faire consensus, certains groupes jugeant que c’est une simple proposition parmi d’autres.

La volonté est forte de ne pas laisser le pouvoir reprendre la main, notamment avec l’illusoire « grand débat » proposé par Macron. La dynamique est claire : promouvoir l’auto-organisation sous forme d’AG plutôt que sous forme d’animation Facebook, destituant ainsi les petites et petits chefs médiatiques autoproclamés, à l’image d’Éric Drouet ou du confusionniste Fly Rider.

La liste Gilets jaunes aux élections européennes est massivement dénoncée car elle fourvoie le mouvement dans une voie institutionnelle qui n’est pas partagée. Toutefois cela n’apparaîtra pas dans la déclaration finale pour ne pas s’enferrer dans des dénonciations peu utiles à la massification du mouvement.

L’assemblée a appris en pleine après-midi du samedi l’attaque de la manifestation des gilets jaunes de Paris par une cinquantaine de militants d’extrême droite, ce qui devrait engendrer des débats sur la volonté de les expulser de la mobilisation.

La structuration avance

L’AG des AG a été traversée par un questionnement : est-elle légitime pour lancer un appel ? La décision a été longue à prendre. On a pu être frustré par cette lenteur, mais aussi y voir le respect d’un processus démocratique en construction. À la sortie du week-end, les mandaté.es ont finalement pu rédiger un appel à destination de tous les gilets jaunes dans lequel il est mentionné qu’il devra être discuté et voté dans les différentes AG locales.

Cet appel peut servir d’ailleurs à construire un socle d’unification à l’échelon national – voire à l’échelon européen, au niveau duquel cette lutte devrait se porter de notre point de vue.

Plusieurs questions sont restées en débat : l’appel à la grève générale avec ou pas la date du 5 février, dont les gilets jaunes semblent s’emparer ; le boycott ou la perturbation du « grand débat » ; le refus de se présenter aux élections ; l’autodéfense face aux violences policières, en bloquant par exemple les usines fabricants les armes policières, d’autant plus que le gouvernement compte faire passer sa loi liberticide dite « anticasseurs ».

Ce week-end a été riche et apprécié par l’ensemble des mandaté.es, mais également des observatrices et observateurs qui ont pu s’exprimer le dimanche 27 janvier. Il a d’ores et déjà été décidé de poursuivre l’organisation d’autres AG des AG. Une chose est sûre, c’est que la structuration avance et que la détermination est au plus haut ! Il nous semble important que les militantes et militants révolutionnaires s’impliquent dans ce mouvement inédit, notamment en aidant à développer les liens avec les salarié.es pour ancrer la tendance lutte de classe, en faveur d’une révolution sociale !

Des militantes et militants libertaires, dont des membres d’AL, présent.es à Commercy

= = =

Six textes fondamentaux pour nous aider à  y parvenir, ensemble, à  lire, relire et diffuser sans aucune modération:

 

Yellow Vests : Call of the first Assembly of Assemblies in Commercy (Meuse, France)

Posted in actualité, gilets jaunes, militantisme alternatif, résistance politique with tags , on 30 janvier 2019 by Résistance 71


Some delegates at the Assembly of Assemblies
For diffusion of vital information in English
concerning theYellow Vests movement in France
Since November 17th 2018

 

Call of the First Assembly of Assemblies in Commercy

 

January 27th 2019

 

~ Translated from the French by Resistance 71 ~

 

We, Yellow Vests of the roundabouts, parking lots, squares, assemblies, demonstrations, gathered on January 26th and 27th 2019 in an “Assembly of Assemblies”, which united members of over a hundred Yellow Vests delegations from across France, all answering the call of the Commercy’s Yellow Vests.

(https://www.youtube.com/watch?v=GB1-S…).

Since November 17th 2018, from the smallest of the villages deep in the country side to the biggest cities of France, we rose against this deeply violent, unjust and unbearable society.

We shall no longer be treated that way ! We revolt against the cost of life, poverty, instability and misery. We wish for our relatives, friends, families and children, that they all will be able to live in dignity. Nowadays, 26 billionaires possess as much as half of the world population, this is totally unacceptable.

Let’s share wealth and not misery ! Down with the social inequalities ! We demand the immediate increase of the wages, of the social allowances, of the subsidies and pensions ; we demand the unconditional right for lodging, health, education and free public services for all !

It is for all these rights that we daily occupy the roundabouts across the country, that we organise direct actions, demonstrations and arrange public debates, from everywhere. With our yellow vests, we are taking back the power of speaking as we never have it.

And then, what is the answer from the government ? Repression, hubris, denial. Deaths, thousands of wounded, the massive use of weapons designed to maim, poke the eyes out, wound and traumatise. Over 1000 persons have been arbitrarily arrested, sentenced and jailed. Now the new law, so-called “anti-arson law”, is just designed to deny us the right of demonstration. We condemn all violence against the demonstrators, be it from the police forces or from violent groups. None of this will stop us ! To manifest one discontent is a fundamental right. Down with the impunity of the police forces ! Amnesty for all the victims of the repression !

And what a sham also is this idea of “Grand National Debate”. It is just a huge communication and PR campaign from the government, using and hijacking our will to debate and decide for ourselves !

The true democracy is in practice within our popular and public assemblies, on the roundabouts. It is not on the stage of television sets nor is it in the so-called political round table organised by Macron.

After insulting us and treating us like we are nothing more than scum, they are now presenting us as a heinous, racist and fascist crowd. But we are the total opposite: neither racist nor sexist nor homophobic, we are simply proud to be together with all our differences to build a society in solidarity.

We are as strong as the diversity of our talks, at this very moment, hundreds of assemblies are elaborating and proposing their own demands. These assemblies are what democracy really is, they are approaching social justice, tax issues, working conditions, ecological justice and the end of all discriminations. Among the most strategical demands and proposals debated we find: the end of misery in all its forms, the transformation of the institutions (with projects like the Citizen Initiated Referendum, constituant assembly, the end of the privileges of the elected representents), the ecological transition (energetic scarcity, industrial pollution), equality and the recognition of anyone no matter what nationality (handicapped people, gender issues, an end to the isolation of the populous suburbs, neighbourhoods, rural areas and overseas territories).

We, Yellow Vests, are inviting anyone with his/her own abilities and capacities to join us. We call to pursue the actions with Act 12 against police violence in front of the police stations and the Acts 13, 14 etc… We call for the continuation of the occupation of the roundabouts and the blockage of the economy, to engage in a massive unlimited general strike starting on February 5th 2019. We call for the creation of popular committees in the workplaces, in study places and everywhere else in order that this strike could be conducted from the grassroots by the strikers themselves and not by the unions. Let’s take the matter in our own hands ! Don’t stay alone, join us !

Let’s organise ourselves democratically, independently and autonomously ! This assembly of assemblies is a very important milestone which allows us to discuss about our demands and our means of action. Let’s federate to transform the society !

We propose that all the Yellow Vests circulate this call and if, as a Yellow Vest and group, it resonates with you, send your signature of agreement in Commercy at (assembleedesassemblees@gmail.com). Don’t hesitate to discuss and formulate some proposals for the next “Assembly of Assemblies” which we already are preparing.

Macron Resignation ! Power to the people, for and by the people.

Call proposed by the Assembly of Assemblies in Commercy.

This call will then be proposed for agreement in every local assemblies.

= = =

Text in French

 

 

Défense de la cabane des Gilets Jaunes de Commercy contre le pouvoir institutionnel coercitif

Posted in actualité, altermondialisme, autogestion, démocratie participative, gilets jaunes, militantisme alternatif, politique et social, politique française, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , on 30 janvier 2019 by Résistance 71

RASSEMBLONS NOUS POUR DÉFENDRE LA CABANE DES GILETS JAUNES DE COMMERCY SAMEDI 2 FÉVRIER À 14H

Le Maire de Commercy dit : « Ce ne sont pas les commerciens qui décident! »

Voilà les paroles prononcées lundi 28 janvier par Jérôme Lefevre, le « premier magistrat » de notre commune !  Alors que nous, gilets jaunes de Commercy, lui avons simplement proposé d’organiser une grande assemblée avec les habitants pour savoir s’il fallait détruire ou garder notre cabane solidaire installée Place Charles de Gaulle depuis deux mois ! 

Mais le Maire nous a annoncé que nous étions désormais « « hors la loi » » pour « occupation illégale du domaine public » et que nous devions démonter notre cabane. Sinon celle-ci serait détruite sur ses ordres mercredi 30 ou jeudi 31 au plus tard. Il a prétendu qu’elle gênait les commerciens. Et quand on a proposé de consulter les habitants à ce sujet, il a montré son vrai visage : c’est moi qui décide et l’opinion des habitants n’y changera rien.

Que voilà de la belle démocratie !

Dans ces conditions, nous refusons de détruire ce « chalet de la solidarité ». Nous l’avons construit sur la place dés le début du mouvement des gilets jaunes justement pour ne pas gêner la circulation des commerciens. C’est un symbole local de la lutte contre les injustices mais aussi de la solidarité retrouvée. Nous avons eu beau expliquer que de nombreuses personnes de Commercy et environs y viennent régulièrement pour y trouver écoute, échange et entraide, rien n’y a fait. Le Maire a maintenu sa décision.

Alors que les gilets jaunes de Commercy et leur cabane sont désormais connus dans toute la France, montrés en exemple pour leur volonté constructive de démocratie, d’échange, de réflexion.

Alors que des délégués des gilets jaunes de 75 villes et rond-points de France ont participé samedi 26 janvier, à une grande rencontre nationale organisée par les gilets jaunes de Commercy, qui a fait la Une de nombreux médias,

Alors que notre seul but est de nous battre pour une meilleure société plus solidaire pour tous et pour nos enfants,

La seule réponse de l’autorité locale, c’est une application aveugle de la loi qui permet au maire d’interdire d’occuper le domaine public.

A cela nous répondons une seule chose  : nous défendrons notre cabane ! Le domaine public doit être un espace où la solidarité et l’échange peuvent s’exprimer !

C’est pour cela que nous lançons un appel à la population locale pour:

1) Signer massivement la pétition pour le maintien de la cabane des gilets jaunes

2) Venir nous aider à protéger la cabane dès que possible

3) Participer à un GRAND RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN  ce samedi 2 février à 14 h place Charles de Gaulle

C’est aux commerciens de décider de ce qui les concerne ! Pour nous aider vous pouvez aussi envoyer un mail pour affirmer votre soutien à mairie@commercy.fr et appeler au 03 29 91 02 18 !

Notre cabane et nos idées vivront ! Vive la vraie démocratie ! Vive le pouvoir au peuple, par le peuple, pour le peuple !

 

Gilets Jaunes: Pourquoi la grève générale illimitée doit se faire hors des centrales syndicales foies jaunes !… (Organisation Socialiste Révolutionnaire)

Posted in actualité, altermondialisme, autogestion, démocratie participative, gilets jaunes, militantisme alternatif, néo-libéralisme et paupérisation, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, politique et social, politique française, résistance politique, société des sociétés, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , on 29 janvier 2019 by Résistance 71

Les syndicats tout comme les partis politiques font partis des problèmes et non pas des solutions au marasme ambiant. Tous les syndicats sont réformistes, tous bouffent au râtelier de l’État et du patronat. N’oublions jamais que c’est avec la manne étatico-capitaliste que les syndicats (et les partis politiques) existent et peuvent subsister, surtout leurs hiérarchies corrompues.
Si la base demeure sans doute sincère, elle est trahie systématiquement par sa hiérarchie qui n’est qu’une courroie de transmission de la domestication de la contestation au profit de l’oligarchie et de ses rouages oppresseurs et exploiteurs.
Gilets Jaunes ! Non aux syndicats foies jaunes ! Confiance Zéro !
Reprenons le contrôle de nos destinées sur les lieux de travail, dans les voisinages. 
Tout le pouvoir aux Ronds-Points et aux assemblées populaires…

Vive les Assemblées des Assemblées ! Vive la Commune libre ! Pour que vienne la Société des Sociétés !

~ Résistance 71 ~

 


« Notre problème n’est pas la désobéissance
civile… C’est l’obéissance civile. »
~ Howard Zinn ~

 

Les syndicats face aux Gilets Jaunes

 

Louis Alexandre

 

18 janvier 201

 

Source: http://rebellion-sre.fr/les-syndicats-face-aux-gilets-jaunes/

 

Depuis les années 1990, nous vivons une transformation sociale sans précédente. Le glissement progressif vers le modèle libéral mondialisé a transformé les structures de l’économie et les équilibres sociaux. Cela a eu une répercutions directe sur l’environnement syndical ; la baisse régulière des effectifs des grandes centrales et de la participation aux élections professionnelles donne une idée du naufrage. Avec un des taux de syndicalisation les plus bas d’Europe (à peine 11% des employés sont syndiqués selon les sources officielles), les syndicats ne représentent plus une large majorité de travailleurs précaires et en voie « d’uberisation ». A peine 1% des intérimaires et 2% des CDD sont syndiqués, alors que 20 % des fonctionnaires le sont (cette forte représentativité est largement due aux enseignants qui utilisent les syndicats de manière très pratique dans leur évolution de carrière). Le gros des bataillons se regroupant dans le public ou les grandes entreprises, on ne les retrouve pas forcément sur les terrains sociaux chauds.

Les directions syndicales ont compris cette faiblesse et cherchent désormais à maintenir leur rôle de « partenaires sociaux représentatifs ». Le repli sur la cogestion des organismes de la protection sociale garantie par le système paritaire (État, patronats et syndicats étant représentés dans la direction des principales administrations de l’aide sociale) est pour eux le moyen de conserver cette armada de « permanents » et de « détachés » qui offrent des troupes mobilisables alors que les effectifs décroissent. Ce rôle de partenaire s’incarne dans le renforcement des négociations collectives au niveau de l’entreprise voulu dans le cadre de la réforme du Code du Travail. On demande d’avantage l’avis des syndicats, même si on a bien l’intention de ne surtout pas le suivre. Cette démocratie dans l’entreprise est clairement aux mains du patronat qui s’en sert juste pour valider au niveau de la forme ses pires plans sociaux.

La « base » des principaux syndicats doit faire face à une situation paradoxale dans la plupart des récents conflits. Alors que la combativité des travailleurs est forte, elle doit convaincre les directions de la suivre et de la soutenir. Jamais la rupture n’a été aussi profonde entre le sommet des syndicats et la masse des syndicalistes du quotidien. On constate même que les conflits se durcissent quand la présence syndicale est la moins forte. Les syndicats bureaucratiques mettent l’accent sur le maintien des acquis sociaux et non pas sur la conquête de nouveaux droits mais surtout ne proposent pas de sortir du système économique actuel. Ils ont eu d’ailleurs des positions défaitistes voire ont totalement capitulé dans de nombreuses conflits. ArcelorMittal ou Whirlpool à Amiens sont des cas d’école : leurs incapacité à résister a conduit à leur échec dans la mobilisation.

« Touchez pas au grisbi » !

Cela est triste à dire, mais les directions des principaux syndicats sont devenues des partenaire de la restructuration capitaliste dans sa phase mondialiste. Quand le mouvement des Gilets Jaunes apparaît, il est tout immédiatement considéré comme un trouble-fête dans le subtil jeu de donnant-donnant entre les partenaires du « gâteau social ». Même ceux qui ne ramassent que les miettes veulent les garder à tous prix. « Touchez pas au grisbi » est le cri du cœur des dirigeants syndicaux aux gilets jaunes !

Alors que de nombreux syndiqués de « base » se retrouvaient naturellement sur les ronds-points sans afficher leurs couleurs, les directions se sont acharnées à faire passer le mouvement naissant pour une émanation fasciste de l’extrême droite. Les appels à la vigilance de SUD ou de la direction de la CGT étaient d’une bêtise inégalée. Alors que la CFDT, ralliée depuis longtemps au gouvernement, proposait ses services et se voyer congédiée, le monde syndical voyait le monopole de l’expression populaire lui échapper.

La CGT a beaucoup perdu dans cette affaire en crédibilité. Les Gilets Jaunes « inorganisés » ont réussi là où une centrale centenaire à totalement échoué. Ils incarnent l’opposition extra-parlementaire et populaire à un gouvernement la plus forte de l’histoire contemporaine française, alors que la mobilisation contre la Loi Travail ou la réforme du code du travail avaient été des échecs.

La défiance des travailleurs est naturelle envers les syndicats et le refus des « gilets jaunes » de trouver un terrain d’action commun est sans appel pour beaucoup. Les gens ont la mémoire longue dans de nombreux endroits. Après avoir participé à la désintégration de l’économie française (fin des mines, des chantiers navals et de la sidérurgie « made in France »), les syndicats refusent de s’engager dans la vraie lutte pour la dignité du travail représentée par la France des Gilets Jaunes. Toutes les tentatives de récupération du mouvement par les directions syndicales doivent être combattues !

Quel rôle pour les syndicats maintenant ?

Que faire des syndicats dans le contexte actuel ? Peuvent-ils nous être utiles dans l’extension du mouvement radical né des Gilets Jaunes ? Devons-nous reprendre en main les syndicats par la base ? Organiser des coordinations ou des conseils en dehors ? Imposer l’autonomie des luttes ?

Désolé, nous n’avons pas de réponse miracle ou dogmatique pour vous. Mais nous pensons qu’une forme combinée des différents modes d’action va naturellement s’imposer sur le terrain. Que les bases syndicales vont rejoindre naturellement les combats des Gilets Jaunes.

Nous refusons toutes formes d’entrisme à Rébellion depuis l’origine, mais nous constatons que des voix « radicales » s’affirment à la base des grandes centrales pour contester l’étatisme des directions. Certaines sont orientées par des tendances très politiques ( les lambertistes du POI ou la France Insoumise par exemple), mais elles permettent à d’authentiques tenants d’un syndicalisme de combat de s’exprimer. La bureaucratie syndicale étant bien faite, elles auront du mal à se faire entendre dans les appareils verrouillés, mais risquent d’être entendues à leur niveau professionnel. Si elles savent s’adresser aussi aux éléments extérieurs à leur milieu, l’impact de ces voix sera surement un des éléments d’appui des Gilets Jaunes. Amis syndiqués (et vous êtes nombreux parmi nos lecteurs), soutenez-les pour faire bouger les lignes.

Les coordinations et les conseils ouvriers, impliquent un cadre précis qui a relativement disparu (les grands bassins industriels du XXème siècle) mais ce principe de démocratie populaire directe est bon. Il trouve son sens s’il converge en dehors de l’entreprise et touche tous les aspects de la vie.

A l’échelle de la France Périphérique, les conflits sociaux doivent devenir horizontaux. Il n’y a rien à attendre des directions syndicales, mais tout de ses voisins ou collègues d’autres secteurs. Les Gilets Jaunes sont la preuve de la réussite d’une action de solidarité et d’entraide enracinée dans un « terroir ». Les zones ravagées par les plans sociaux doivent s’unir et résister. C’est la convergence des luttes au niveau du peuple qui doit entrainer une sécession de vastes territoires du cadre du système. L’auto-organisation et l’union des luttes est le scénario que craint le plus le gouvernement. Faisons en sorte qu’il se réalise partout !

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Six textes fondamentaux pour nous aider à  y parvenir, ensemble, à  lire, relire et diffuser sans aucune modération:

 

Gilets jaunes: Appel de la première assemblée des assemblées de Commercy le 27 janvier 2019

Posted in actualité, altermondialisme, autogestion, crise mondiale, démocratie participative, gilets jaunes, militantisme alternatif, néo-libéralisme et paupérisation, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, politique et social, politique française, résistance politique, société des sociétés, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , on 28 janvier 2019 by Résistance 71


Pour la Société des sociétés

 

27 janvier 2019

 

 

Nous, Gilets Jaunes des ronds-points, des parkings, des places, des assemblées, des manifs, nous sommes réunis ces 26 et 27 janvier 2019 en « Assemblée des assemblées », réunissant une centaine de délégations, répondant à l’appel des Gilets Jaunes de Commercy

Depuis le 17 novembre, du plus petit village, du monde rural à la plus grande ville, nous nous sommes soulevés contre cette société profondément violente, injuste et insupportable.

Nous ne nous laisserons plus faire ! Nous nous révoltons contre la vie chère, la précarité et la misère. Nous voulons, pour nos proches, nos familles et nos enfants, vivre dans la dignité. 26 milliardaires possèdent autant que la moitié de l’humanité, c’est inacceptable.

Partageons la richesse et pas la misère ! Finissons-en avec les inégalités sociales ! Nous exigeons l’augmentation immédiate des salaires, des minimas sociaux, des allocations et des pensions, le droit inconditionnel au logement et à la santé, à l’éducation, des services publics gratuits et pour tous.

C’est pour tous ces droits que nous occupons quotidiennement des ronds-points, que nous organisons des actions, des manifestations et que nous débattons partout. Avec nos gilets jaunes, nous reprenons la parole, nous qui ne l’avons jamais.

Et quelle est la réponse du gouvernement ? La répression, le mépris, le dénigrement. Des morts et des milliers de blessés, l’utilisation massive d’armes par tirs tendus qui mutilent, éborgnent, blessent et traumatisent. Plus de 1000 personnes ont été arbitrairement condamnées et emprisonnées. Et maintenant la nouvelle loi dite « anti-casseur » vise tout simplement à nous empêcher de manifester. Nous condamnons toutes les violences contre les manifestants qu’elles viennent des forces de l’ordre ou des groupuscules violents. Rien de tout cela ne nous arrêtera ! Manifester est un droit fondamental. Fin de l’impunité pour les forces de l’ordre ! Amnistie pour toutes les victimes de la répression !

Et quelle entourloupe que ce grand débat national qui est en fait une campagne de communication du gouvernement, qui instrumentalise nos volontés de débattre et décider !

La vraie démocratie, nous la pratiquons dans nos assemblées, sur nos ronds-points, elle n’est ni sur les plateaux télé ni dans les pseudos tables rondes organisées par Macron.

Après nous avoir insultés et traités de moins que rien, voilà maintenant qu’il nous présente comme une foule haineuse fascisante et xénophobe. Mais nous, nous sommes tout le contraire : ni raciste, ni sexiste, ni homophobe, nous sommes fiers d’être ensemble avec nos différences pour construire une société solidaire.

Nous sommes forts de la diversité de nos discussions, en ce moment même des centaines d’assemblées élaborent et proposent leurs propres revendications. Elles touchent à la démocratie réelle, à la justice sociale et fiscale, aux conditions de travail, à la justice écologique et climatique, à la fin des discriminations. Parmi les revendications et propositions stratégiques les plus débattues, nous trouvons : l’éradication de la misère sous toutes ses formes, la transformation des institutions (RIC, constituante, fin des privilèges

des élus…), la transition écologique (précarité énergétique, pollutions industrielles…), l’égalité et la prise en compte de toutes et tous quelle que soit sa nationalité (personnes en situation de handicap, égalité hommes-femmes, fin de l’abandon des quartiers populaires,

du monde rural et des outres-mers…).

Nous, Gilets Jaunes, invitons chacun avec ses moyens, à sa mesure, à nous rejoindre. Nous appelons à poursuivre les actes (acte 12 contre les violences policières devant les commissariats, actes 13, 14…), à continuer les occupations des ronds-points et le blocage de l’économie, à construire une grève massive et reconductible à partir du 5 février. Nous appelons à former des comités sur les lieux de travail, d’études et partout ailleurs pour que cette grève puisse être construite à la base par les grévistes eux-mêmes.

Prenons nos affaires en main ! Ne restez pas seuls, rejoignez-nous !

Organisons-nous de façon démocratique, autonome et indépendante ! Cette assemblée des assemblées est une étape importante qui nous permet de discuter de nos revendications et de nos moyens d’actions. Fédérons-nous pour transformer la société !

Nous proposons à l’ensemble des Gilets Jaunes de faire circuler cet appel. Si, en tant que groupe gilets jaunes, il vous convient, envoyez votre signature à Commercy (assembleedesassemblees@gmail.com). N’hésitez pas à discuter et formuler des propositions pour les prochaines « Assemblées des assemblées », que nous préparons d’ores et déjà.

Macron Démission ! Vive le pouvoir au peuple, pour le peuple et par le peuple.

Appel proposé par l’Assemblée des assemblées à Commercy.

Il sera ensuite proposé pour adoption dans chacune des assemblées locales.

= = =

Commentaire de Résistance 71:

Le point de détail sur lequel nous ne sommes pas d’accord est cette foutaise de RIC, mais nous soutenons le reste et donc dans l’optique de la solidarité et de l’union nous adhérons avec cet appel de l’assemblée des assemblées de Commercy, surtout celle-ci montre le chemin de ce qui doit et devra se faire PARTOUT SUR LE TERRITOIRE !
De plus il va falloir sérieusement envisager la mise en place de la grève générale illimitée et expropriatrice comme moyen de pression et d’action directe vraiment efficaces. A un moment donné, il suffit de déambuler dans les rues si rien ne bouge ni ne change.

Solidarité et Union par les Assemblées Populaires. Tout le pouvoir aux Ronds-Points !

A bas l’État, à bas la société marchande, à bas l’argent, à bas le salariat

Pour que vienne une société des sociétés fondée sur les Communes Libres !

= = =

English translation of this text

Six textes fondamentaux pour nous aider à  y parvenir, ensemble, à  lire, relire et diffuser sans aucune modération:

 


Text in English

La guerre de Rockefeller contre le Vénézuela continue… Une brève histoire du pays de 1914 à nos jours (Dean Henderson)

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, altermondialisme, colonialisme, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, militantisme alternatif, N.O.M, néo-libéralisme et paupérisation, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , , on 27 janvier 2019 by Résistance 71

En France, le petit soldat rothschildien Macron a bien entendu emboîté le pas de ses maîtres et a menacé Maduro et le peuple vénézuélien. La ligne de scission géopolitique (fictive répétons-le) se dessine toujours mieux avec la Russie et la Chine soutenant Maduro et le peuple vénézuélien. Tout est en place pour la phase 2 de l’opération Condor 2.0 en Amérique du sud et dans les Caraïbes avec toujours bien entendu les criminels de la finance pétrolière aux manettes, entité dont le quartier général est la City de Londres.

Là réside le cœur de l’hydre, ses têtes elles s’étendent dans le monde entier y compris en Chine.

Du reste la Banque d’Angleterre (reine de la City de Londres, gérée depuis bien longtemps par la famille Rothschild) vient de refuser de rendre au Vénézuéla son or à hauteur de 1,2 milliards de dollars ! Le blocus financier contre le peuple vénézuélien se met en place. (https://www.bloomberg.com/news/articles/2019-01-25/u-k-said-to-deny-maduro-s-bid-to-pull-1-2-billion-of-gold )

Il n’y a pas de solutions au sein du système et ne saurait y en avoir. Chavez et Maduro peinent parce qu’ils tentent des réformes à terme IMPOSSIBLES, il ne faut pas chercher à rendre le système plus “vertueux” il faut s’en DEBARRASSER et créer la société des sociétés sur la base des communes libres. Chavez aurait pu mettre en place tout cela et rediluer le pouvoir dans le peuple totalement, rendre l’état totalement obsolète, il ne l’a pas fait par manque de vision ultime au bout du compte et malgré son charisme et ses bonnes intentions, il n’a fait que gérer la merdasse systémique étatico-capitaliste qui doit être abolie et non pas réformée. Maduro lui a emboîté le pas, mais à sa décharge, il n’avait pas/plus le choix. Notons à preuve de cela le nombre de fois dans l’article ci-dessous où Dean Henderson emploie le mot “réforme” ou “réformer”… Avec un esprit programmé “réforme”, on ne fait que le jeu de l’oligarchie qui peut tout corrompre à souhait, ce n’est qu’une question de temps.

Il est évident qu’il faille soutenir le peuple vénézuélien, mais il faut aussi reconnaître les erreurs commises pour cesser de les commettre. Le peuple vénézuélien, tous les peuples du monde ont un exemple à adapter à leurs besoins et leurs cultures, celui qui nous est montré depuis 1994 au Chiapas mexicain avec cette expérience zapatiste, qui ne demande qu’à être étendue dans le principe à travers le monde. C’est à nous de jouer.

Quoi qu’il en soit nous faisons tous partis d’un vaste réseau planétaire de résistance et de rébellion international. En cela nous sommes tous inter-reliés !

A bas l’État, à bas la marchandise, à bas l’argent, à bas le salariat (esclavage moderne).  Tout le reste, à terme, n’est que pisser dans un violon !

Solidarité ! Union ! Persévérance ! Réflexion ! Action !

Pour une humanité SUPRA humaine.

~ Résistance 71 ~

 


La NED et associés derrière la guerre contre le Vénézuéla

 

La guerre de Rockefeller contre le Vénézuéla continue

 

Dean Henderson

 

24 janvier 2019

 

url de l’article original:

https://hendersonlefthook.wordpress.com/2019/01/24/rockefeller-war-on-venezuela-continues/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Hier, quelques heures après que le président Trump ait reconnu le leader de l’opposition vénézuélienne Juan Guaido comme le nouveau président du pays, le président élu dans son second mandat Nicolas Maduro a rompu toute relation diplomatique avec les Etats-Unis les accusant de soutenir un coup d’état contre son gouvernement et a donné à tout le personnel américain 72 heures pour quitter le pays. Maduro n’a été investi à la présidence qu’il y a à peine deux semaines.

La Russie a prévenu que la tentative de coup d’état américaine, qui sera par la suite soutenue par les gouvernements de droite de la Colombie, du Brésil et du Canada, résulterait en une effusion de sang si elle était poursuivie. Le porte-parole du Kremlin Dimitri Peskov a déclaré que toute interférence extérieure au pays est “inacceptable” et que parler d’intervention militaire américaine est “dangereux”.

Eduqué à l’université Georges Washington, nid d’espion de la CIA, Guaido n’est devenu que le président de l’assemblée nationale du Vénézuéla le 5 janvier courant. Il a immédiatement déclaré que Maduro n’était pas le président du pays et a incité à la rébellion au sein de l’armée.


Nicolas Maduro de chauffeur de bus à président

Maria Iris Vadela Rangel, une leader du parti politique de Maduro du Parti Socialiste Unifié a tweeté au sujet de la sédition: “Guaido, j’ai déjà préparé ta cellule avec le bon uniforme et j’espère que tu nommeras ton cabinet rapidement afin de savoir qui te tiendra compagnie, imbécile de sale gosse.

Des hauts-fonctionnaires américains ont dit au New York Times (NdT: une des voix de la CIA de longue date…) qu’ils voyaient en Guaido un “nouveau visage” et le vice-président Pence l’a déjà publiquement soutenu. Madura a déclaré dans une adresse télévisée: “Qui choisit le président su Vénézuéla ? Mike Pence ? Je suis le seul président légitime du Vénézuéla. Nous ne voulons pas retourner au XXème siècle, période de l’intervention gringo et des coups d’état.

En 2017, Maduro a fait organiser des élections pour une assemblée constituante. Plus de 8 millions de personnes participèrent, créant un rampart de protection pour la révolution socialiste bolivarienne contre la violence constante de l’oligarchie vénézuélienne basée à Miami en Floride. (NdT: tout comme l’opposition terroriste cubaine…).

Le 9 octobre 2012, le président vénézuélien Hugo Chavez avait été réélu pour la 3ème fois en 14 ans, battant le champion de l’opposition Henrique Capriles avec 54% des voix. Le bouillant Chavez, qui venait de critiquer sévèrement le harcèlement de l’OTAN sur le gouvernement syrien d’Assad, devait servir un autre terme présidentiel de six ans.

Mais le 25 mars 2013, Chavez décéda d’un “cancer” ultra rapide, plus que probablement administré par des agents des banquiers de la City de Londres.

 (https://hendersonlefthook.wordpress.com/2014/08/28/did-the-cia-poison-hugo-chavez/)

La réélection de Chavez fut remarquable considérant le fait que moins de deux ans auparavant, l’oligarchie vénézuélienne et ses soutiens de la CIA/Big Oil propageaient des manifestations à Caracas sous le terme “d’opération Vénézuéla”. Ces évènements qui furent bien contrés par les supporteurs de Chavez, marquèrent l’anniversaire du remplacement de Marcos Perez Jimenez au Vénézuéla en 1958.

Mais, comme avec toutes les révolutions orange/de velours/du cèdre fomentées par la CIA, la contradiction se situe dans le livre d’histoire. Jimenez voyez-vous, était un dictateur d’extrême droite, à l’opposé de ce qu’était Chavez le socialiste.

En 1914, la succursale de la compagnie pétrolière de la Royal Dutch Shell: Caribbean Petroleum, découvrit le vaste champ pétrolier du Mena Grande au Vénézuéla. Les compagnies pétrolières étrangères commencèrent à affluer dans la région. Lorsque fut découvert du pétrole au lac Maracaibo en 1922, le dictateur local Juan Vincente Gomez autorisa les Etats-Unis à écrire les lois pétrolières pour le Vénézuéla.

Le 27 novembre 1948, le premier président vénézuélien démocratiquement élu Romulo Gallegos fut renversé par un coup d’état mené par des sbires de Jimenez. La démocratie ne fut pas restauré avant 1958 lorsque Jimenez fut renversé. Le président Romulo Ernesto Betancourt Bello remporta l’élection cette année là. Le populiste Betancourt avait été président de 1945 à 1948. Il avait transféré le pouvoir au romancier Gallegos peu de temps avant le coup d’état fasciste.

Jimenez a privatisé l’économie du Vénézuéla tout en ruinant Caracas avec les grattes-ciel des multinationales et des banques. Il était en termes très étroits avec l’homme le plus riche du pays, Gustavo Cisneros et Creole Petroleum. Cisneros est un lieutenant des Rockefeller qui siège à la banque Nova Scotia (Banque de Nouvelle-Ecosse, canadienne), une des 5 plus grosses banques canadiennes. Cette banque a possédé quelques 200 tonnes d’or qui furent exfiltrées des sous-sols du WTC  après les attentats du 11 septembre.

Creole Petroleum est une succursale d’ExxonMobil (Rockefeller) et fut fondée par la CIA. Creole Petroleum et la CIA partagent le même espace de bureaux à Caracas. L’entreprise ExxonMobil des intérêts Rockefeller EST la CIA au Vénézuéla (NdT: et au Qatar, petit pays qui est un protectorat ExxonMobil, mieux même: ExxonMobil est le propriétaire du Qatar). L’entreprise Bechtel a construit l’oléoduc Mena Grande pour servir les intérêts pétroliers de Creole Petroleum du lac Maracaibo.

Peu de temps après les élections de 1958, le vice-président Richard Nixon visita le Vénézuéla pour tenter de conserver Betancourt dans le giron de Big Oil et du FMI. Nixon fut accuelli par des millions de manifestants en colère. Betancourt, qui avait déjà tiré au forceps un partage des bénéfices 50-50 avec Big Oil lors de son premier mandat, prit alors un autre virage à gauche. Il commença à financer les révolutionnaires de Castro à Cuba et tenta de nationaliser complètement le pétrole vénézuélien.

Betancourt s’embarqua dans un programme ambitieux de réforme agraire et parla de soutenir les rebelles de gauche des FARC en Colombie voisine. Plus tard en 1960, il survécut à une tentative d’assassinat par des agents de Rafael Trujillo, le dictateur de la République Dominicaine installé par la CIA. Il est très probable que l’agence elle-même fut impliquée.

Le président américain Dwight Eisenhower répondit en introduisant des quotas sur le pétrole vénézuélien tout en donnant la préférence au pétrole brut mexicain et canadien. Betancourt contra cela en septembre 1960 lorsque le Vénézuéla rejoignit l’Iran, l’Irak et l’Arabie Saoudite et le Koweit dans une réunion à Baghdad qui lança l’organisation de l’OPEP en tant que cartel des producteurs de pétrole pour contrer la main mise globale sur l’économie des 4 cavaliers de l’apocalypse pétrolière (NdT: ExxonMobil – Royal Dutch Shell – Texaco et BP Amoco) et leurs tentacules variées.

Dans les quatre décennies qui s’ensuivirent, le Vénézuéla entreprit une re-privatisation de son secteur pétrolier et de son expansion, devenant la source principale du pétrole des 4 cavaliers à destination des Etats-Unis. Lorsque le cours des prix du pétrole s’effondra dans les années 90,  le Vénézuéla, un temps la nation la plus moderne de l’Amérique du Sud, souffrit d’un effondrement économique. Sa classe moyenne auparavant si aisée fut largement prolétarisée. Ce fut un pénible réveil.

En 1998, le candidat de la 5ème république Hugo Chavez fut élu président avec le soutien des ouvriers et des paysans vénézuéliens. Il fustigea l’hégémonie américaine sur le pays, annonça qu’il vendrait du pétrole à son ami Fidel Castro de Cuba en des termes favorables et établirait des relations diplomatiques avec l’Irak. Il annonça un programme de réforme agraire et installa des économistes marxistes à la tête de PDVSA, la compagnie pétrolière nationale vénézuélienne. Chavez parla de détourner la richesse issue du pétrole vénézuélien hors de portée des grandes banques occidentales et vers le développement d’un grand programme pour l’Amérique du Sud. Le talentueux et érudit secrétaire général de l’OPEP jusqu’en 2002 fut le ministre vénézuélien du pétrole, Ali Rodriguez.

Au début 2002, l’élite dominante du Vénézuéla, emmenée par le sbire des Rockefeller Gustavo Cisneros et la clique de la banque of Nova Scotia, tentèrent de renverser Chavez. Il y eut des rapports d’une implication navale et aérienne américaine. En avril, Chavez partit. En quelques jours, après des manifestations massives de la classe travailleuse du pays, il revint au pouvoir. Le général pro-américain qui mena cette tentative de coup fut accusé de trahison.

El jeffe se sauva en Colombie où il fut accueilli par le gouvernement du narco-terroriste Uribe, soutenu par les Etats-Unis. En octobre, l’oligarchie vénézuélienne attaqua de nouveau Chavez. Une fois de plus le putsch échoua. Le 5 décembre 2002, Chavez déclara que les troubles au Vénézuéla faisaient partie d’un complot “pour s’accaparer les richesses et l’industrie pétrolières du pays”.

Le 16 janvier 2003, Chavez quitta le Vénézuéla au milieu d’une grève par l’oligarchie des exécutifs du pétrole. Il demanda de l’aide à l’ONU où il rendit le leadership du groupe radical des G-77 des pays en voie de développement au Maroc. Fin février, après avoir tenu durant la grève, Chavez, sachant parfaitement qui était derrière elle et les grévistes, demanda au gouvernement américain de “cesser toute influence néfaste”.

Le 17 avril 2003, le directeur général de l’armée Melvin Lopez proclama dans le journal USA Today, que le gouvernement des Etats-Unis avait été directement impliqué dans la tentative du putsch manqué de février et qu’il avait la preuve que trois hélicoptères Faucons Noirs américains furent aperçu dans l’espace aérien vénézuélien durant cette période.

Le jour de Noël 2005, Chavez fit un discours à la nation dans lequel il dit alors: “… minorités, des descendants de ceux qui ont tué Jesus Christ, contrôlent les richesses du monde”. Il y proclama également que les attentats du 11 septembre 2001 à New York étaient un boulot, une trahison de l’intérieur.

En juin 2007, Chavez ordonna à Big Oil d’accepter le rôle d’associés mineurs dans l’entreprise PDVSA ou alors de quitter le Vénézuéla. ExxonMobil et Conoco Philipps partirent toutes deux. Il devint l’ami de l’Iran et une vague d’amis présidents de gauche arrivèrent au pouvoir en Amérique du Sud. Les plus radicaux furent Evo Morales en Bolivie, Rafael Correa en Equateur et le sandiniste Daniel Ortega au Nicaragua. Ensemble, ils utilisèrent la manne du pétrole vénézuélien pour lancer la tant attendue Banco del Sur en tant que contre-mesure à l’hégémonie du FMI sur leur continent.

Alors que l’attitude de Chavez devint de plus en plus frontale envers les banquiers internationaux, les 4 cavaliers commencèrent à acheter du pétrole de nations plus facilement corruptibles comme le Mexique et la Colombie. En 1990, Exxon obtenait quelques 16% de son pétrole de Colombie, tandis que Chevron produisait 26% de son pétrole brut à destination des USA du Mexique.

Un rapport datant de mai 2010 documentant une assistance étrangère à des groupes politiques au Vénézuéla, commissionnés par la tristement célèbre NED ou National Endowment for Democracy (NdT: une façade connue de la CIA…) a révélé que plus de 40 millions de dollars étaient envoyés à des groupes anti-Chavez d’agences américaines. Le fondateur de la NED Allen Weinstein se vanta dans le Washington Post: “Ce que nous faisons aujourd’hui [avec la NED] était fait secrètement par la CIA il y a 25 ans…

En janvier 2011 l’administration Obama révoqua le visa diplomatique de l’ambassadeur à Washington après que Chavez eut rejeté la nomination de Larry Palmer comme ambassadeur américain à Caracas. Palmer était ouvertement critique de Chavez et avait un CV pour le moins barbouzard.

Il avait travaillé avec celui qui devait être l’assassin de Betancourt Rafael Trujillo en république dominicaine et était comme cul et chemise avec des dictateurs uruguayens, paraguayens, du Sierra leone, de Corée du Sud et du Honduras. Palmer devait remplacer Patrick Duddy qui était impliqué dans la tentative de coup d’état sur Chavez en 2002.

Le pierre suivante du programme “du socialisme du XXIème siècle” de Chavez fut de réformer le secteur financier, depuis longtemps dominé par le cartel des banques transnationales. L’assemblée nationale vénézuélienne avait passé une loi qui définissait le secteur banquier comme un service public.

La loi requiert que les banques au Vénézuéla contribuent plus aux programmes sociaux, aux efforts de construction de l’habitat et autres besoins sociaux. Elle protège les dépositaires en imposant aux institutions superintendantes de la finance de travailler dans l’intérêt des clients des banques plutôt que de celui des actionnaires.

Dans une tentative de contrôler la spéculation, la loi limite à un maximum de 20% de capital que les banques peuvent avoir en crédit. La loi aussi limite la formation des groupes financiers et interdit aux banques d’avoir un quelconque intérêt dans les entreprises boursières et les compagnies d’assurance. La loi Glass-Steagal datant de la grande dépression (1929) avait fait la même chose jusqu’à ce que le président Clinton ne la révoque en 1995.

La loi vénézuélienne stipule également que 5% des bénéfices des banques vont aux projets approuvés par les conseils communaux tandis que 10% du capital des banques doivent être investis dans un fond pour payer les salaires et les retraites en cas de banqueroute.

D’après le Wall Street Journal “Chavez a menacé d’exproprier les grandes banques dans le passé si elles n’augmentaient pas les prêts aux petites affaires et aux gens désirant devenir propriétaires de leur maison, cette fois-ci il augmente la pression publiquement pour montrer sa préoccupation concernant le manque  d’habitation pour les 28 millions de Vénézuéliens.

Avant sa mort, Chavez était devenu bien plus vocal dans son opposition à l’intervention de l’occident au Moyen-Orient, s’alliant avec l’Iran et la Syrie tout en faisant l’éloge du socialisme arabe. Il appela le président syrien Assad “un humaniste et un frère” et décrivit le président socialiste libyen Mouammar Kadhafi comme étant “un ami”.

Quant aux banksters, Chavez confirma la plus grande peur de leur porte-voix du WSJ en disant: “Toute banque qui dérape… Je vais l’exproprier…Les banquiers ont tué Hugo Chavez et ont essayé d’empêcher l’élection de Maduro en 2013 et la mise en œuvre en 2017 d’une assemblée constituante populaire.


La City de Londres aux commandes…

En désespoir de réinstaller leur monopole pétrolier sur la nation par l’axe Rockefeller/Rothschild via la filière ExxonMobil / Royal Dutch Shell, la reconnaissance par Trump du bon écolier Guaido comme président n’est juste que la dernière manœuvre en date à cet effet.

Mais ces sbires des Rockefeller et consort continuent de sous-estimer le peuple vénézuélien, qui continuera sa lutte (r)évolutionnaire et demeurera le phare de l’espoir pour le reste du monde.

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Lecture complémentaire:

Dean Henderson NOM 4 cavaliers apocalypse pétrolière et familles banquières de l’oligarchie

 


Vénézuela et Opération Condor 2.0


Solidarité avec le peuple vénézuélien

Gilets Jaunes 11ème round avec nuit jaune…

Posted in actualité, altermondialisme, gilets jaunes, militantisme alternatif, politique et social, politique française, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , on 26 janvier 2019 by Résistance 71

 

Acte XI: Nuit Jaune debout Nestor Makhno

 

Paris-Luttes Info

 

25 janvier 2019

 

url de l’article:

https://paris-luttes.info/acte-xi-nuit-jaune-debout-nestor-11557?lang=fr

 

Depuis quelques temps, les appels se multiplient pour proposer, à chaque Acte des Gilets Jaunes, des rassemblements nocturnes, en plus des manifs planplan de la journée. Pour l’Acte XI, Samedi 26 Janvier, on ne sera pas loin de République, à la nuit tombante, dès 18h, pour une Nuit Jaune Debout Nestor Makhno !

  • # Mise à jour : aujourd’hui à 12h45
    De nombreux rendez-vous aujourd’hui

    Comme chaque samedi, Démosphère recense les nombreux rendez-vous de la journée. 
  • Plusieurs centaines de personnes sont déjà rassemblées Cours de Vincennes, on nous signale des fouilles avec palpation à la sortie du RER Nation.

Comme le faisait remarquer cet appel Pour une marée jaune qui déborde. Vraiment., on ne sait pas trop comment qualifier l’Acte X… est-ce une victoire des Gilets Jaunes car la mobilisation n’a pas baissé ou celle du gouvernement car les manifestations se sont normalisées ?

Des tentatives d’organisation de rassemblements de Gilets Jaunes déter, en début de soirée, ont bien été proposées comme dans le Protocole de l’Acte Indéfini, mais le rendez-vous, trop loin du lieu d’arrivée du parcours autorisé, n’a pas réuni les foules escomptées.

Un Récit partiel de l’Acte X résumait ainsi : « Nous, nous sommes manqués à Châtelet, peut être a cause de l’étendue du périmètre géographique, de notre retard, ou de la fatigue ? »

Pour sortir de l’impasse, certains semblent voir De la nécessité de restaurer l’existence d’un cortège de tête et d’un Black Bloc dès les actes XI et XII…, bref sortent les vieilles ficelles qui nous ont si bien réunis lors des précédents mouvements sociaux.

Il semble que, bien au delà de la constellation anticapitaliste autonome, ce soit la force de mobilisation de certains groupes de Gilets Jaunes, bien organisés et visibilisés via Facebook, qui pourrait trancher la question. L’Acte XI signera le retour des rassemblements nocturnes. Une bonne occasion de redynamiser le mouvement tout en se préparant à un printemps 2019 qui s’annonce plus chaud que jamais !

Samedi 26 Janvier 2019, on aura donc le droit à une étrange mixture, entre Nuit Debout et Gilets Jaunes, appelée « Nuit Jaune Debout Nestor Makhno ».

Si on ne sait pas où on sera exactement, à moins d’un gros changement de dernière minute, il y a cependant de fortes chances pour que, Samedi 26 Janvier 2019, on ne soit pas loin de République, à la tombée de la nuit, dès 18h.

Paris ! Debout ! Soulève-toi !

Des Gilets Jaunes.