Guerre par procuration en Syrie: L’ex-adjoint à la sécurité d’Obama reconnaît l’implication yankee avec Daesh !…
Question de R71: Qu’est-ce que le monde, la soi-disante « communauté internationale », va faire de cet aveu ?…
Dans un entretien détonnant, Ben Rhodes admet qu’Obama armait les djihadistes en Syrie
Tyler Durden
26 juin 2018
Source: http://www.informationclearinghouse.info/49714.htm
~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~
Quelqu’un a finalement demandé à des hauts-fonctionnaires de l’administration Obama de prendre en compte le développement de l’EIIL/Daesh et l’armement des djihadistes en Syrie.
Dans un entretien a bâton rompu intitulé « Confronting the Consequences of Obama’s Foreign Policy » le journaliste de The Intercept Mehdi Hasan a posé la question à Ben Rhodes qui a servi longtemps comme adjoint au conseiller national à la sécurité à la Maison Blanche sous la présidence de Barack Obama et qui fait maintenant la promotion de son nouveau livre, The World As It Is: Inside the Obama White House.
Rhodes a été décrit comme étant tellement dans la confidence d’Obama qu’il était “dans la pièce” lors de pratiquement toutes les décisions importantes en politique étrangère prises par Obama lors de ses 8 années au pouvoir. Bien que l’entretien accordé à The Intercept vaut la peine d’être écouté dans sa totalité, c’est le segment sur la Syrie qui a capté notre attention.
Malgré le fait que Rhodes essaya de littéralement danser autour de l’affaire, il répond docilement par l’affirmative lorsque Mehdi Hasan lui pose les questions suivantes au sujet du soutien des djihadistes en Syrie:
“Êtes-vous trop intervenus en Syrie ? Parce que la CIA a dépensé des centaines de millions de dollars à financer et à armer les rebelles anti-Assad et beaucoup de ces armes comme vous le savez, ont terminé aux mains des groupes djihadistes, certaines même aux mains de l’EIIL.
Vos critiques diraient que vous avez exacerbé la guerre par procuration en Syrie ; que vous avez prolongé ce conflit et que ce faisant vous avez favorisé et poussé les djihadistes.
Rhodes dans un premier temps monologue au sujet de son livre et fait une “évaluation secondaire” de la politique sur la Syrie dans une tentative d’éluder la question, mais Hasan le ramène sur le cap à suivre en disant: “Allez enfin, vous coordonniez beaucoup de leurs armes.”
Les deux hommes argumentent sur l’accusation de Hasan de “pousser les djihadistes” dans la section suivante de l’entretien, à la fin de laquelle Rhodes lâche en traînant les pieds un “ouais…” tout en essayant de faire passer le blâme sur les alliés américains que sont la Turquie, le Qatar et l’Arabie Saoudite (de manière similaire sur ce que fit le vice-président Joe Biden dans un discours datant de 2014)
MH: Allez quoi, vous coordonniez beaucoup de leurs armes. Vous savez que les Etats-Unis étaient lourdement impliqués dans cette guerre ainsi que les Saoudiens, les Qataris et les Turcs.
BR: Et bien j’allais dire: la Turquie, l’Arabie Saoudite, le Qatar…
MH: Vous y étiez aussi…
BR: Ouais, mais en fait une fois que cela eut dégénéré en une sorte de guerre civile sectaire ayant des parties combattant pour ce qu’elles percevaient être leur propre survie, je pense que nous, en la capacité de mettre fin à ce type de situation, et une partie de ce avec quoi j’ai lutté avec le livre, sont les limites de notre capacité de tirer un levier et de faire qu’une telle tuerie s’arrête une fois qu’elle est déclenchée.
A notre connaissance, il s’agit de la seule et unique fois qu’une organisation médiatique importante a directement demandé à un haut-conseiller en politique étrangère de l’administration Obama de reconnaître les longues années de soutien des djihadistes en Syrie par la Maison Blanche.
Bien que l’entretien fut publié vendredi dernier, son importance n’a pas été relevée ni commenté dans les médias le week-end dernier et ce peut-être de manière bien prévisible. Ce qui a circulé en revanche fut un article du magazine Newsweek se moquant des “théories du complot” entourant la montée rapide de l’EIIL/Daesh, incluant ceci:
“Le président Trump a peu fait pour dissiper le mythe d’un soutien direct américain à l’EIIL depuis qu’il a pris ses fonctions. Lors de sa campagne électorale en 2016, Trump affirma, sans donner aucune preuve, que le président Obama et la ministre des AE d’alors Hillary Clinton, avaient co-fondé le groupe et que l’EIIL “honore” l’ancien président.”
Bien sûr, la vérité est un peu plus nuancée que ça, alors que Trump lui-même, ailleurs, semblait le reconnaître, ce qui amena le président un peu plus tard à mettre un terme à l’assistance de la CIA et à son programme de changement de régime en Syrie à l’été 2017 tout en se plaignant à ses aides de la brutalité choquante des soi-disants “rebelles” entraînés par la CIA.
Dans le même temps, les médias ont été satisfaits de diffuser la fausse information que l’héritage du président Obama est “qu’il est resté en dehors de Syrie” tout en approuvant à un niveau négligeable quelques aides à de soi-disants “rebelles modérés” qui combattaient à la fois Assad et de manière supposée l’État Islamique. Rhodes avait lui-même tenté, dans des entretiens précédents,, de faire le portrait d’un sage Obama qui était “resté sur le touche en Syrie”.
Mais, comme nous l’avons fait remarqué à maintes reprises ces dernières années, ce narratif ignore et cherche même à blanchir ce qui est probablement le plus grand programme secret de la CIA de son histoire, commencé par Obama, qui a armé et financé une insurrection djihadiste dans le but de renverser Al Assad et qui a coûté au contribuable américain de l’ordre d’un milliard de dollars par an (1/15 du budget publiquement connu de la CIA, d’après les documents fuités par Edward Snowden et révélés par le Washington Post).
Ceci ignore également le fait bien établi, documenté à la fois dans les rapport du renseignement américain et authentifié par les prises de vue sur les champs de batailles, que l’EIIL et l’Armée Syrienne Libre (ASL) ont combattu sous un commandement unifié géré par les Américains pendant les premières années de la guerre en Syrie et ce jusqu’à la fin 2013, chose qui a été confirmée par le professeur Joshua Landis, de l’université de l’Oklahoma, l’expert mondial sur la Syrie.
28 juin 2018 à 6:30
damage control? ou alors comme avec colin powell, dès qu’ils ne sont plus *au pouvoir* ils peuvent enfin dire la *vérité*?
(powell avait avoué avoir menti juste après avoir quitté son poste de ministre de la guerre. en 2005?)
Lieutenant-Général Michael Flynn? directeur de la DIA, Defense Intelligence Agency, le renseignement militaire nord-américain.
isis n’était qu’ISI (alqaeda en Iraq) en 2012:
Cliquer pour accéder à Pg.-291-Pgs.-287-293-JW-v-DOD-and-State-14-812-DOD-Release-2015-04-10-final-version11.pdf
les vidéos ajoutées sur l’article originel de zerohedge:
28 juin 2018 à 8:32
oui, c’est bien de reconfirmer tout ça officiellement, parce que pour les médias alternatifs, tout ça c’est du réchauffé, ça fait combien d’années qu’on le dit et qu’on se fait traiter, bien entendu et comme d’habitude, de « complotistes »… Une fois de plus Schopenhauer avait raison en disant que la vérité est d’abord ignorée, puis combattue avant d’être acceptée comme évidence.
Cela s’est produit à moultes reprises et se reproduira sans cesse tant qu’on ne mette pas ce système étatico-capitaliste à bas une fois pour toute et mettions en place la « société des sociétés ».
Tout le reste bien malheureusement n’est que pisser dans un violon… 😉
28 juin 2018 à 6:31
il n’y a que quand ils sont à la retraite qu’ils font des révélations.
pareil, les médecins qui font des révélations sur les vaccins, sont aussi des médecins à la retraite aussi.
Quand ils ont fini de récolter l’argent du NVO, alors ils essayent d’aiser leur conscience.
28 juin 2018 à 8:26
c’est effectivement souvent le cas…
28 juin 2018 à 8:54
J’ai aidé à créer l’EIIL…
Après 14 années de “guerre contre le terrorisme”, l’Occident est excellent à fomenter la barbarie et à créer des états défaillants.
Ces dernières années les gens du monde entier ont demandé “d’où vient cet EIIL/EI/Daesh ?” Les explications varient, mais se concentrent largement sur des origines géopolitiques (l’hégémonie américaine), religieuses (opposition sunnites-chi’ites), idéologiques (wahabbisme) ou écologiques (réfugiés climatiques). Pas mal de commentateurs et même quelques anciens officiels militaires ont correctement suggéré que la guerre en Irak est essentiellement responsable du déchaînement de forces que nous connaissons aujourd’hui sous le nom de l’EIIL ou EI ou Daesh. J’espère ici pouvoir apporté quelques utiles réflexions et anecdotes sur le sujet.
https://jbl1960blog.wordpress.com/2015/12/27/moi-vincent-e-veteran-de-guerre-jai-aide-a-creer-leiildaesh/
Confession argumentée de Vincent Emanuele, fin 2015…
28 juin 2018 à 11:39
« réfugiés climatiques » ?… 😉 😀
28 juin 2018 à 11:42
C’est son propos, et votre traduction.
28 juin 2018 à 9:03
Cependant qu’il y a eu bien mieux, en 2008, avec Mike Prysner qui dans une vidéo appelait ces concitoyens à refuser la guerre contre la terreur, et démontrait que c’est eux les Zuniens qui l’avaient créé mais surtout, de manière inédite exhortait ces concitoyens à cesser de se considérer supérieur au reste du monde !
La vidéo de Mike Prysner, jeune vétéran de la guerre d’Irak, lors d’un colloque organisé (NdJBL : en 2008 ; Ici) par l’association « Vétérans d’Irak contre la guerre » (IVAW) appelant la population à la lucidité. Celle de reconnaître qui sont les véritables instigateurs de cette guerre, de ces guerres, initiées et entretenues sur base de motifs fallacieux, au mépris de toute dignité humaine et dans l’hypocrisie générale ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2016/09/18/un-soldat-contre-la-guerre-mike-prysner-en-video-vostfr-maj-du-21-05-2018-mike-prysner-en-video-vostfr/
Nous le voyons bien, ces appels ont été totalement minimisés et étouffés. C’est donc effectivement à nous de tous faire afin d’ouvrir les yeux des indécis, des endormis, même si on constate en ce moment combien ça roupille sévère…
28 juin 2018 à 9:14
Tenez, cette info m’a tirée l’œil ce matin ; https://www.20minutes.fr/monde/2297871-20180628-etats-unis-cour-supreme-perd-juge-occasion-trump-nommer-conservateur
Il avait été nommé par Ronald Reagan en 1987. Anthony Kennedy, l’un des neuf juges de la Cour suprême des Etats-Unis, a annoncé mercredi son départ à la retraite, ouvrant la possibilité pour Donald Trump d’ancrer dans le conservatisme cette institution clé.
=*=
Il y a un schéma simple à mettre en place, tout de suite afin de développer et pratiquer les 3 choses essentielles au niveau local puis en associations libres et volontaires ;
Prise de conscience individuelle => prise de conscience collective => boycott et organisation parallèle => désobéissance civile => réorganisation politico-sociale => changement de paradigme.
1) l’autosuffisance ; Contrôle des ressources pour défier les institutions.
2) La réorganisation ; Canaliser les énergies.
3) Le repositionnement ; Comprendre qu’il est vain et futile de coopérer avec toute autorité institutionnelle. L’État et les institutions font parties du problème et non pas de la solution.
Tout le reste comme vous le dites si bien, c’est comme pisser dans un violon (et pour nous les filles, franchement c’est pas simple)…
28 juin 2018 à 11:44
Ah faut plier les jambes hein ?… 😉
Mais le résultat est exactement le même ! 😉
28 juin 2018 à 11:47
Absolument !
28 juin 2018 à 10:35
[…] Guerre par procuration en Syrie : L’ex-adjoint à la sécurité d’Obama reconnaît l’implication yankee avec Daesh !… […]
28 juin 2018 à 10:45
Tenez, j’ai réintégré la vidéo en VOSTFR de Mike Prysner en préambule, ainsi que la confession de V. Emanuele ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2018/06/28/ben-rhodes-admet-quobama-armait-les-djihadistes-en-syrie/
Et conclu en invitant les Zuniens de papier et les peuples occidentaux à se tourner vers les peuples autochtones de tous les continents sur la base de votre MP pour la société des sociétés, qui pour ma part, prend une dimension encore supérieure (mais dans le bon sens) après mes toutes dernières lectures !
J’ai choisi le dessin de Ben Garrison d’Oblabla de 2011, mais ils le sont tous, des Supermenteurs…
28 juin 2018 à 11:46
oui le menteur en chef passe toujours la main, parfois à encore plus menteur que lui.. c’est devenu une compétition institutionnalisée. Un sport national quoi…
28 juin 2018 à 11:50
C’est en appuyant la démonstration, je pense, qu’on peut en cela créer le déclic, car preuve là est faite qu’il n’y a aucune solution au sein de ce système.
Enfin il me semble, car on a aussi pu voir qu’on ne faisait pas boire un âne qui n’a pas soif…
28 juin 2018 à 3:41
Ce que les gens doivent comprendre pour agir de manière décisive est que non seulement il n’y a pas de solution au sein du système mais qu’il n’y en a jamais eu et QU’IL NE PEUT PAS Y EN AVOIR. C’est une impossibilité inhérente au système lui-même. Il faut une fois pour toute faire face à la REALITE. Ce n’est pas en remplaçant Bozo par Kiri qu’on avancera, ce n’est pas en changeant le mode de fonctionnement économique non plus.
A bas l’État, à bas l’argent, à bas le travail et le salariat pour que vive la société des sociétés.
28 juin 2018 à 4:31
Oui, exact.
Mais ça roupille à poing fermé.
Heureusement que la majorité n’est pas à convaincre.
Plongée dans VDC c’est on ne peut plus évident pourtant…
28 juin 2018 à 5:06
😉
29 juin 2018 à 7:21
[…] Rhodes a été décrit comme étant tellement dans la confidence d’Obama qu’il était “dans la pièce” lors de pratiquement toutes les décisions importantes en politique étrangère prises par Obama lors de ses 8 années au pouvoir. Bien que l’entretien accordé à The Intercept vaut la peine d’être écouté dans sa totalité, c’est le segment sur la Syrie qui a capté notre attention. Malgré le fait que Rhodes essaya de littéralement danser autour de l’affaire, il répond docilement par l’affirmative lorsque Mehdi Hasan lui pose les questions suivantes au sujet du soutien des djihadistes en Syrie:“Êtes-vous trop intervenus en Syrie ? Parce que la CIA a dépensé des centaines de millions de dollars à financer et à armer les rebelles anti-Assad et beaucoup de ces armes comme vous le savez, ont terminé aux mains des groupes djihadistes, certaines même aux mains de l’EIIL/DAECH Vos critiques diraient que vous avez exacerbé la guerre par procuration en Syrie ; que vous avez prolongé ce conflit et que ce faisant vous avez favorisé et poussé les djihadistes. Rhodes dans un premier temps monologue au sujet de son livre et fait une “évaluation secondaire” de la politique sur la Syrie dans une tentative d’éluder la question, mais Hasan le ramène sur le cap à suivre en disant: “Allez enfin, vous coordonniez beaucoup de leurs armes.” Les deux hommes argumentent sur l’accusation de Hasan de “pousser les djihadistes” dans la section suivante de l’entretien, à la fin de laquelle Rhodes lâche en traînant les pieds un “ouais…” tout en essayant de faire passer le blâme sur les alliés américains que sont la Turquie, le Qatar et l’Arabie Saoudite (de manière similaire sur ce que fit le vice-président Joe Biden dans un discours datant de 2014)MH: Allez quoi, vous coordonniez beaucoup de leurs armes. Vous savez que les Etats-Unis étaient lourdement impliqués dans cette guerre ainsi que les Saoudiens, les Qataris et les Turcs.BR: Et bien j’allais dire: la Turquie, l’Arabie Saoudite, le Qatar…MH: Vous y étiez aussi…BR: Ouais, mais en fait une fois que cela eut dégénéré en une sorte de guerre civile sectaire ayant des parties combattant pour ce qu’elles percevaient être leur propre survie, je pense que nous, en la capacité de mettre fin à ce type de situation, et une partie de ce avec quoi j’ai lutté avec le livre, sont les limites de notre capacité de tirer un levier et de faire qu’une telle tuerie s’arrête une fois qu’elle est déclenchée. A notre connaissance, il s’agit de la seule et unique fois qu’une organisation médiatique importante a directement demandé à un haut-conseiller en politique étrangère de l’administration Obama de reconnaître les longues années de soutien aux djihadistes en Syrie par la Maison Blanche. Bien que l’entretien fut publié vendredi dernier, son importance n’a pas été relevée ni commentée dans les médias le week-end dernier et ce peut-être de manière bien prévisible. Ce qui a circulé en revanche fut un article du magazine Newsweek se moquant des “théories du complot” entourant la montée rapide de l’EIIL/Daesh, incluant ceci:“Le président Trump a peu fait pour dissiper le mythe d’un soutien direct américain à l’EIIL depuis qu’il a pris ses fonctions. Lors de sa campagne électorale en 2016, Trump affirma, sans donner aucune preuve, que le président Obama et la ministre des AE d’alors Hillary Clinton, avaient co-fondé le groupe et que l’EIIL “honore” l’ancien président.” Bien sûr, la vérité est un peu plus nuancée que ça, alors que Trump lui-même, ailleurs, semblait le reconnaître, ce qui amena le président un peu plus tard à mettre un terme à l’assistance de la CIA et à son programme de changement de régime en Syrie à l’été 2017 tout en se plaignant à ses aides de la brutalité choquante des soi-disant “rebelles” entraînés par la CIA. Dans le même temps, les médias ont été satisfaits de diffuser la fausse information que l’héritage du président Obama est “qu’il est resté en dehors de Syrie” tout en approuvant à un niveau négligeable quelques aides à de soi-disant “rebelles modérés” qui combattaient à la fois Assad et de manière supposée l’État Islamique. Rhodes avait lui-même tenté, dans des entretiens précédents,, de faire le portrait d’un sage Obama qui était “resté sur le touche en Syrie”. Mais, comme nous l’avons fait remarqué à maintes reprises ces dernières années, ce narratif ignore et cherche même à blanchir ce qui est probablement le plus grand programme secret de la CIA de son histoire, commencé par Obama, qui a armé et financé une insurrection djihadiste dans le but de renverser Al Assad et qui a coûté au contribuable américain de l’ordre d’un milliard de dollars par an (1/15 du budget publiquement connu de la CIA, d’après les documents fuités par Edward Snowden et révélés par le Washington Post).Ceci ignore également le fait bien établi, documenté à la fois dans les rapport du renseignement américain et authentifié par les prises de vue sur les champs de batailles, que l’EIIL/DAECH et l’Armée Syrienne Libre (ASL) ont combattu sous un commandement unifié géré par les Américains pendant les premières années de la guerre en Syrie et ce jusqu’à la fin 2013, chose qui a été confirmée par le professeur Joshua Landis, de l’université de l’Oklahoma, l’expert mondial sur la Syrie. Source: Zero Hedge Traduction: Resistance71 […]
30 juin 2018 à 2:37
[…] A gauche, l’ambassadeur américain en Syrie Robert Ford avec le commandant de l’ASL Abdel Jabbar Al-Okaidi.A droite, Okaidi avec Abu Jandal, commandant de daesh…on les voient poser ensemble suite à une victoire commune sur les champs de bataille syrien dans cette vidéo. Quelqu’un a finalement demandé à des hauts-fonctionnaires de l’administration Obama de prendre en compte le développement de l’EIIL/Daesh et l’armement des djihadistes en Syrie.Dans un entretien a bâton rompu intitulé « Confronting the Consequences of Obama’s Foreign Policy » le journaliste de The Intercept Mehdi Hasan a posé la question à Ben Rhodes qui a servi longtemps comme adjoint au conseiller national à la sécurité à la Maison Blanche sous la présidence de Barack Obama et qui fait maintenant la promotion de son nouveau livre, The World As It Is: Inside the Obama White House. Rhodes a été décrit comme étant tellement dans la confidence d’Obama qu’il était “dans la pièce” lors de pratiquement toutes les décisions importantes en politique étrangère prises par Obama lors de ses 8 années au pouvoir. Bien que l’entretien accordé à The Intercept vaut la peine d’être écouté dans sa totalité, c’est le segment sur la Syrie qui a capté notre attention.Malgré le fait que Rhodes essaya de littéralement danser autour de l’affaire, il répond docilement par l’affirmative lorsque Mehdi Hasan lui pose les questions suivantes au sujet du soutien des djihadistes en Syrie:“Êtes-vous trop intervenus en Syrie ? Parce que la CIA a dépensé des centaines de millions de dollars à financer et à armer les rebelles anti-Assad et beaucoup de ces armes comme vous le savez, ont terminé aux mains des groupes djihadistes, certaines même aux mains de l’EIIL.Vos critiques diraient que vous avez exacerbé la guerre par procuration en Syrie ; que vous avez prolongé ce conflit et que ce faisant vous avez favorisé et poussé les djihadistes.Rhodes dans un premier temps monologue au sujet de son livre et fait une “évaluation secondaire” de la politique sur la Syrie dans une tentative d’éluder la question, mais Hasan le ramène sur le cap à suivre en disant: “Allez enfin, vous coordonniez beaucoup de leurs armes.”Les deux hommes argumentent sur l’accusation de Hasan de “pousser les djihadistes” dans la section suivante de l’entretien, à la fin de laquelle Rhodes lâche en traînant les pieds un “ouais…” tout en essayant de faire passer le blâme sur les alliés américains que sont la Turquie, le Qatar et l’Arabie Saoudite (de manière similaire sur ce que fit le vice-président Joe Biden dans un discours datant de 2014)MH: Allez quoi, vous coordonniez beaucoup de leurs armes. Vous savez que les Etats-Unis étaient lourdement impliqués dans cette guerre ainsi que les Saoudiens, les Qataris et les Turcs.BR: Et bien j’allais dire: la Turquie, l’Arabie Saoudite, le Qatar…MH: Vous y étiez aussi…BR: Ouais, mais en fait une fois que cela eut dégénéré en une sorte de guerre civile sectaire ayant des parties combattant pour ce qu’elles percevaient être leur propre survie, je pense que nous, en la capacité de mettre fin à ce type de situation, et une partie de ce avec quoi j’ai lutté avec le livre, sont les limites de notre capacité de tirer un levier et de faire qu’une telle tuerie s’arrête une fois qu’elle est déclenchée.A notre connaissance, il s’agit de la seule et unique fois qu’une organisation médiatique importante a directement demandé à un haut-conseiller en politique étrangère de l’administration Obamade reconnaître les longues années de soutien des djihadistes en Syrie par la Maison Blanche.Bien que l’entretien fut publié vendredi dernier, son importance n’a pas été relevée ni commenté dans les médias le week-end dernier et ce peut-être de manière bien prévisible. Ce qui a circulé en revanche fut un article du magazine Newsweek se moquant des “théories du complot” entourant la montée rapide de l’EIIL/Daesh, incluant ceci:“Le président Trump a peu fait pour dissiper le mythe d’un soutien direct américain à l’EIIL depuis qu’il a pris ses fonctions. Lors de sa campagne électorale en 2016, Trump affirma, sans donner aucune preuve, que le président Obama et la ministre des AE d’alors Hillary Clinton, avaient co-fondé le groupe et que l’EIIL “honore” l’ancien président.”Bien sûr, la vérité est un peu plus nuancée que ça, alors que Trump lui-même, ailleurs, semblait le reconnaître, ce qui amena le président un peu plus tard à mettre un terme à l’assistance de la CIA et à son programme de changement de régime en Syrie à l’été 2017 tout en se plaignant à ses aides de la brutalité choquante des soi-disants “rebelles” entraînés par la CIA.Dans le même temps, les médias ont été satisfaits de diffuser la fausse information que l’héritage du président Obama est “qu’il est resté en dehors de Syrie” tout en approuvant à un niveau négligeable quelques aides à de soi-disants “rebelles modérés” qui combattaient à la fois Assad et de manière supposée l’État Islamique. Rhodes avait lui-même tenté, dans des entretiens précédents,, de faire le portrait d’un sage Obama qui était “resté sur le touche en Syrie”.Mais, comme nous l’avons fait remarqué à maintes reprises ces dernières années, ce narratif ignore et cherche même à blanchir ce qui est probablement le plus grand programme secret de la CIA de son histoire, commencé par Obama, qui a armé et financé une insurrection djihadiste dans le but de renverser Al Assad et qui a coûté au contribuable américain de l’ordre d’un milliard de dollars par an (1/15 du budget publiquement connu de la CIA, d’après les documents fuités par Edward Snowden et révélés par le Washington Post).Ceci ignore également le fait bien établi, documenté à la fois dans les rapport du renseignement américain et authentifié par les prises de vue sur les champs de batailles, que l’EIIL et l’Armée Syrienne Libre (ASL) ont combattu sous un commandement unifié géré par les Américains pendant les premières années de la guerre en Syrie et ce jusqu’à la fin 2013, chose qui a été confirmée par le professeur Joshua Landis, de l’université de l’Oklahoma, l’expert mondial sur la Syrie. Source: Zero Hedge Traduction: Resistance71 […]
30 juin 2018 à 6:43
Hé hé, avez-vous lu cette info ?
La Russie refuse l’asile à dix Syriens car « il n’y a pas de guerre en Syrie »
La décision de la Cour suprême russe devrait faire jurisprudence, et les Syriens sont désormais passibles d’expulsion ► https://www.lemonde.fr/europe/article/2018/06/30/la-russie-refuse-l-asile-a-dix-syriens-car-il-n-y-a-pas-de-guerre-en-syrie_5323596_3214.html
Mais puisqu’on vous dit qu’il n’y a pas de guerre en Syrie !
Pffffiou… C’est incroyable non ?
30 juin 2018 à 7:42
d’où que tu lis l’im-monde? 🙂
encore une occasion pour l’immonde de cracher sur la Russie!
quel est le profil de ces Syriens?
30 juin 2018 à 10:10
Oui, l’imMonde est immonde, mais tout est dans l’article…
30 juin 2018 à 6:45
Tenez, ce billet du 12/12/2015 MàJ en janvier 2018 notamment avec vous dans : Politique impérialiste hégémonique de l’occident : Daesh a été crée par l’empire pour être « l’ennemi parfait », comme l’armée mercenaire d’Exxon-Mobil et d’Aramco…
Mais tout ça n’était qu’un rêve hein ?
https://jbl1960blog.wordpress.com/2015/12/12/cest-la-guerre-quils-avaient-dit-maj-du-9-janvier-2018/
30 juin 2018 à 6:46
Et une hallu collective, une !
30 juin 2018 à 6:47
Et une seconde, au diable les varices !
30 juin 2018 à 11:00
Pour cela que Jacques Attali veut supprimer les retraités. Pour que les ex-quelque chose ne puissent plus parler.