Nouvel Ordre Mondial: État policier en surmultipliée… La fin programmée de la vie privée

Et surtout ne faites pas l’erreur classique de balayer cette info du revers de la main en pensant: « Bah ! C’est chez les yankees, rien à voir avec nous… » Si vus croyez vivre en « démocratie » aujourd’hui, si vous avez cru vivre en « démocratie » hier, et pensez que rien ne changera demain, vous êtes dans le déni total de réalité. La NSA yankee travaille main dans a mains avec Google, Yahoo et Amazon, c’est a dire.. Google.fr, yahoo.fr et amazon.fr… L’entité entrepreneuriale impérialiste planétaire œuvre pour l’avènement dus Nouvel Ordre Mondial et son état corporatif global de contrôle et de répression. Le goulag électronique via les gadgets aussi inutiles que liberticides est déjà sur nous. La grille n’est pas encore verrouillée, ils y travaillent, mais il ne tient qu’à nous de les empêcher de nous la fermer en pleine tronche.

Qu’on se le dise !

~ Résistance 71 ~

Lectures connexes:

« Que faire ? Comment sortir de la marche vers la tyrannie globale ? » (R71, 2010)

« Eugénisme et contrôle de la population » (R71, 2010)

« fascisme global et nouvel ordre mondial » (R71, 2010)

« La révolution des médias alternatifs et le fuselage de la toile » (R71, 2012)

« Les 4 piliers de la résistance au Nouvel Ordre Mondial » (R71, 2014)

 

L’ère de la fin de la vie privée: L’état policier passe la surmultipliée

 

John W. Whitehead

 

27 juin 2017

 

url de l’article original:

http://www.informationclearinghouse.info/47338.htm

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Le gouvernement est devenu expert pour trouver des moyens d’éviter ce qu’il considère comme des “lois gênantes” faites pour assurer la responsabilité et donc par là-même amener (NdT: un semblant de) transparence et protection à la vie privée des citoyens. En fait, il a maîtrisé l’art de la manœuvre furtive de la magouille autour de la constitution.

Il sait parfaitement bien comment planquer ses activités néfastes et clandestines derrière le langage classifié de la sécurité nationale / raison d’état et du terrorisme. Et quand cela ne suffit pas, il complique, obscurcit  et simplement enfume le public afin de le maintenir dans le noir et l’ignorance.

Point important: L’Agence Nationale de la Sécurité ou NSA a détourné “le trafic internet qui est normalement sous la protection de la constitution, vers l’étranger afin de pouvoir extraire toutes les données informatiques possibles, sans retenues, sur les citoyens américains.”

C’est une nouvelle fois un programme de rendition extraordinaire, sauf que cette fois-ci, ce n’est plus la torture qui est sous-traitée à l’étranger pour l’empire, mais c’est la surveillance des citoyens.

De la même manière que le gouvernement avait transféré son programme de torture hors du pays afin de contourner la loi interdisant cette méthode sur le sol américain, il fait exactement la même chose avec ses programmes de surveillance. Il doit juste pousser les données au-delà de la frontière afin de “contourner les garde-fous statutaires et constitutionnels protégeant la vie privée des citoyens américains.”

Le crédit pour cette chose revient à l’administration Obama, qui a sorti le décret 12333 autorisant la collecte des données informatiques des Américains par des systèmes de surveillance établis en sol étranger.

Utilisant cette logique, le gouvernement a justifié le hacking de données d’environ 180 millions d’utilisateurs depuis les centres de données de Google et de Yahoo chaque mois, simplement parce que les données voyagent internationalement au moyen de câbles de fibre optique. Le programme de la NSA, au nom de code MUSCULAR, est mené de concert avec le renseignement britannique (NdT: MI6, GCHQ).

Pas surprenant que la NSA semble se moquer de la loi sur la liberté des USA (Freedom Act), qui était supposé mettre un terme à la collecte pour le moins controversive par la NSA des meta-données des communications des Américains.

La NSA avait déjà trouvé un moyen de parvenir au même résultat (espionner les communications des Américains) sans être enchaînée par les branches législative ou judiciaire du gouvernement.

Le USA Freedom Act n’était juste qu’un placebo ayant pour fonction d’amadouer les citoyens et de laisser les politiiciens prendre un peu de crédit pour avoir réformer la surveillance de masse qui avait lieu. En d’autres termes, c’était une escroquerie, un bâillon politique appliqué sur un public bien naïf si désespéré de continuer à croire qu’il vivait toujours dans une république constitutionnelle plutôt que dans un trou, une république bananière hors de contrôle, contrôlée par les entités entrepreneuriales, économiquement appauvrie, corrompue, va t’en guerre et militarisée à outrance.

En fait, plus d’un an avant que les politiciens ne tentent de rapiécier nos droits privés déjà mortellement blessés avec ce sparadrap législatif qu’est la loi sur la liberté (Freedom Act), des chercheurs de l’université de Harvard et de celle de Boston avaient documenté les vides juridiques secrets qui permettaient aux agents du gouvernement de contourner, de court-circuiter les protections relatives au 4ème amendement de la constitution et de perpétrer une surveillance domestique de masse sur les citoyens américains.

Parce que, cette collecte de données informatiques qui se déroule maintenant depuis l’étranger, n’est en fait qu’une toute petite pièce du gros gâteau qu’est la surveillance.

Le gouvernement et ses associés privés des entreprises idoines ont un véritable arsenal de programmes de surveillance qui vont continuer à fonctionner essentiellement de manière secrète, continuant la collecte de données et la mise sous surveillance illégale de centaines de millions de coups de téléphones et de communications des Américains, de courriels, de textos etc et ce loin de l’observation du congrès et des contribuables qui eux sont forcés de financer ce vaste business engrangeant des milliards de dollars, ainsi que des budgets d’opérations secrètes.

En d’autres termes, l’état policier de la surveillance est bel et bien en vie et est en train de réduire en miette l’idée même d’avoir une vie privée aux Etats-Unis.

Chaque jour qui passe, le citoyen américain lambda vaquant à ses occupations quotidiennes est surveillé, espionné et tracé de plus de 20 façons différentes à la fois par le gouvernement mais aussi par les yeux et les grandes oreilles du monde de l’entreprise.

Que vous marchiez dans une galerie marchande, conduisiez votre véhicule, lisiez vos courriels ou parliez au téléphone avec des amis ou votre famille, vous pouvez être certain qu’une agence gouvernementale, que ce soit la NSA ou une autre entité du renseignement, vous écoute et traque vos comportements. Ceci ne touche même pas aux traceurs du monde du business qui traquent vos achats, votre comportement sur la toile, vos posts Facebook et Twitter et autres activités qui se déroulent dans la sphère cybernétique.

Nous sommes maintenant parties d’un état policier totalement achevé qui est en train de rapidement sauter des vitesses sous les auspices de l’état de surveillance généralisée.

Non content de transformer la police locale en des extensions de l’armée, le DHS, le ministère de la justice et le FBI travaillent afin de transformer les policiers de la nation en techno-guerriers, à la panoplie complète, possédant des scanners de l’iris de l’œil, des scanners corporels, des engins à imagerie thermique, effet doppler, des programmes de reconnaissance faciale, lecteurs de plaque d’immatriculation “intelligente”, des outils stingray pour les cellulaires et bien plus encore…

Ajoutez à cela les centres de fusion (NdT: gigantesques centres de centralisation de données qui gèrent le territoire américain par zones…), les réseaux de surveillance intégrés des municipalités, les “nuages”/clouds de données stationnés de manière très utile à l’étranger par Amazon et Google, des drones équipés de systèmes d’imagerie thermique et les banques de données biométriques et vous avez là un monde ou la vie privée n’est plus réservée qu’aux agences de gouvernement.

Ainsi, la “techno-tyrannie” de la NSA devient la cadet de nos soucis. Un gouvernement qui ment, triche, vole, contourne la loi et s’absout lui-même de toute faute, ne peut pas/plus être réformé de l’intérieur (NdT: ce qui rejoint ce que nous disons depuis des années déjà: Il n’y a pas de solutions au sein du système, il n’y en a jamais eu et n’y en aura jamais…) .

Bien des présidents et des gouvernements sont passés dans le cours des 60 années d’existence de la NSA, mais aucun d’eux n’est parvenu, n’a voulu fermer le système de surveillance sur les communications des Américains.

Même avec des restrictions sur sa capacité à collecter des quantités énormes de meta-données téléphoniques et informatiques, le gouvernement et ses agences de renseignement variées, de la NSA au FBI, peut toujours employer un nombre infini de méthodes pour surveiller illégalement les Américains, toutes étant plus invasives que le programme de collecte de données.

Pratiquement toutes les branches du gouvernement, de la poste au fisc et chaque agence entre eux, possèdent leur propre secteur de surveillance, autorisé à espionner les citoyens américains. On ne touche même pas là à la complicité du secteur privé qui nous achète et nous vend du berceau à la tombe, jusqu’à ce que nous n’ayons plus aucune données valables à collecter. De fait, Facebook, Amazon et Google sont les principaux concurrents du gouvernement en ce qui concerne la surveillance des citoyens, lisant vos courriels, traquant vos achats, exploitant vos commentaires sur les réseaux sociaux et remettant ces informations au gouvernement.

Peu de consommateurs comprennent quelles données sont partagées, avec qui, et comment l’information est utilisée”, rapporte le quotidien du Los Angeles Times. “La plupart des Américains émet un filet d’échappement de données personnelles numériques, ce qu’ils recherchent, ce qu’ils achètent, avec qui ils communiquent, où sont-ils, tout ceci est capturé et exploité de manière pratiquement régulée.”

Ce n’est pas seulement ce que nous disons, où nous allons et ce que nous achetons qui est traqué. On nous surveille jusqu’au plus profond de nos gênes, grâce à une combinaison de logiciels particulièrement efficace avec du hardware et des collecteurs de données qui analysent nos caractéristiques biométriques, nos visages, nos iris, nos voix, notre matériel génétique, même notre corpulence, les passent dans des programmes informatiques qui vont ramener les données à un “identifiant” unique, puis ils vont les offrir au gouvernement et à ses associés en affaire pour utilisation idoine.

Tous ces gadgets électroniques connectés sur internet que nous devons posséder (le magazine Forbes se réfère à ces gizmos comme des “conduits de processus de données corporelles intimes”), les montres intelligentes qui peuvent mesurer votre pression sanguine et les smart phones qui nous laissent payer nos achats avec des scans de l’iris ou de nos empreintes digitales, sont en train de nous enfermer dans un meilleur des mondes duquel on ne peut échapper ni se cacher.

Par exemple, imaginez ce que la NSA pourrait faire (et fait sûrement déjà) avec la technologie de la reconnaissance vocale, qui a été comparée aux empreintes digitales. Décrite comme “le prochaine bataille contre la surveillance publique devenue trop confiante”, la collecte d’empreintes vocales est devenue une industrie porteuse à la fois pour le gouvernement et le secteur privé.

Comme le dit le journal britannique du Guardian “Les données vocales biométriques pourraient être utilisées pour localiser précisément un individu. Il y a déjà des discussions avancées sur le fait de placer des détecteurs et enregistreurs vocaux dans les espaces publics… de multiples récepteurs pourraient trianguler la voix de quelqu’un pour identification et révéler leur position dans de tous petits endroits.”

Soudainement, le programme de collecte de meta-données téléphoniques de la NSA devient de la petite bière comparé à ce qui se profile à l’horizon.

C’est bien entendu, tout le nœud de l’affaire.

La NSA n’est qu’une petite partie ombrageuse de l’état profond qui comprend des bureaucrates non élus qui sont au lit avec des entreprises privées qui gèrent Washington DC et qui travaillent pour nous maintenir tous sous étroite surveillance et donc sous contrôle.

Par exemple, Google travaille et coopère ouvertement avec la NSA, Amazon a construit une énorme base de données valant 600 millions de dollars pour la CIA et les industries de la communication gagnent un paquet de fric sur notre dos en nous espionnant pour le gouvernement. En d’autres termes, Corporate America se remplit les poches en aidant le gouvernement dans ses efforts de surveillance domestique des citoyens.

Nous avons été bloqué à chaque virage dans notre quête de transparence, de responsabilité et de gouvernement représentatif par la culture du secret de nos gouvernements, par les budgets secrets et les décisions de justice secrètes, tout cela existant totalement hors de notre contrôle, fonctionne hors de notre connaissance et ne répond en rien aux demandes de “nous, le peuple.”

De manière incroyable, il y a toujours des individus qui insistent sur le fait de n’avoir rien à craindre de la police, de l’état policier et qu’ils n’ont rien à cacher à la surveillance d’état, parce qu’ils n’ont rien fait de mal. Pour ces quelques ceux, sécurisés dans leurs délires, que ceci soit un avertissement. Il n’y a pas d’endroit sûr ni d’alibi infaillible.

Le danger que pose l’état policier et de surveillance américain s’applique à nous tous de manière égale: hors-la-loi et citoyens tranquilles de la même manière, noirs et blancs, riches et pauvres, libéraux et conservateurs, cols bleus-cols blancs et toute autre différence à laquelle vous pourriez penser.

Comme clarifié dans mon livre: Battlefield America: The War on the American People, dans une ère du trop plein de lois, de trop de prisons, de trop d’espions gouvernementaux et de trop d’entreprises avides de gagner du fric abondamment et rapidement aux dépends des contribuables, nous sommes tous coupables de déroger à quelque chose d’une manière ou d’une autre.

Eventuellement, nous en souffrirons tous les mêmes conséquences dans les camps de concentration électroniques qui nous entourent.

Juriste constitutionnel et écrivain John W. Whitehead est le fondateur et président du Rutherford Institute.

38 Réponses vers “Nouvel Ordre Mondial: État policier en surmultipliée… La fin programmée de la vie privée”

  1. Excellent article et très juste au demeurant. Bien regrettable qu’il n’interpelle pas plus les Blogger…

  2. Cela confirme ce que vous disiez depuis le début, et auquel j’ai souvent mêler ma voix juste après la mise en place du Patriot Act à la française par la Bush d’Hollandouille : Noël et le Nouvel An 2015 se feront sous la loi martiale et sous une dictature qui sort du bois. Noël 2016 sera-t-il au Goulag ? Méditez bien là-dessus avant de vous empiffrer durant les fêtes et commencez sérieusement à penser à ce que vous allez faire pour que ça change vraiment.

    Et nous voici à la veille, quasi, du 14 Juillet sous le règne de Jupiter 1er qui se veut le Maitre des Horloges… Tic… Tac… Klang, Slang…
    La grille totalitaire est en train de se refermer sur nos tronches oui… Avec MacDeRoth aux manettes pour exécuter Le Plan l’oligarchie se marre.
    Reste à affuter notre réflexion afin qu’elle soit aussi tranchante qu’un couteau et à chopper le cul du Bernard et ne plus le lâcher. Et dans le même temps, enclencher un nouveau paradigme en lien avec les Natifs…
    C’est Paul Craig Roberts sur ce sujet, précisément qui avait fait un article confondant en 2015 décrivant l’État policier (c’est un sujet qu’il connait bien) à l’œuvre. 2 ans plus tard, c’est pire, comme prévu. Vu que pour le Zunien moyen, comme le mougeons de base, c’est « wait and see », soit attendre pour voir.
    Alors qu’il n’y a rien à attendre, et encore moins à voir, parce que c’est tout vu !

  3. Tenez, vous aviez relayé cet article de PCR du 30/01/2015 : sur l’état de l’Amérique d’aujourd’hui !
    Dans l’état policier d’Amérique, les autorités peuvent entrer dans votre maison sur la base d’un “renseignement anonyme” disant que vous êtes ou pourriez être de quelque manière que ce soit, un abuseur de vos enfants, ou les exposer à des médicaments qui ne sont pas dans des boîtes sécures pour les enfants ou que votre eau de javel n’est pas sous clef et elles peuvent venir saisir vos enfants et les mettre sous tutelle de l’état sur la simple base que vous, parents, représentez un danger pour vos enfants. Le gouvernement n’est pas tenu de vous dire qui vous accuse ; cela peut-être votre pire ennemi, un employé aigri et l’indicateur est protégé, par contre, vous et votre famille ne l’êtes pas.

    Que j’avais intégré et préambulé dans mon style ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2015/12/13/etat-durgence-mode-demploi/

    J’avais mis la vidéo de la Nathalie Saint-Cricq appelant à la téloche à repérer tous ceux qui n’étaient pas Charlie, pour les traiter, puis, une fois rééduquer pour les réintégrer dans la République… YT me l’a supprimé partout où je l’avais mise…
    Elle est toujours sur YT, je vais la mettre en section com en relayant ce billet car elle prouve que ceux qui estiment ne pas être concernés parce qu’ils n’ont rien à cacher ou ne font rien de mal, bah se fourrent le doigt dans l’œil, non ?

  4. https://jbl1960blog.wordpress.com/2017/07/02/nattendons-pas-dentendre-le-bruit-de-la-grille-se-fermer-sur-nos-tronches/

    J’ai rajouté mon grain de sel en préambule et en conclusion et jusqu’en section commentaire…

    Ni wait ni see ; Demain est en nous…

  5. Hervé Hum Says:

    En démocratie, il n’y a pas de gouvernement possible détenant un pouvoir quelconque. Cela dit, il ne peut y avoir non plus de « vie privé » qui tienne, car la notion de « vie privé » a de sens que dans un Etat policier, une dictature, pas en démocratie, c’est absolument contradictoire.

    Pourquoi cela ?

    bien que cela relève de l’évidence, de la tautologie, il faut le dire tant les esprits sont totalement manipulés à prendre des vessies pour des lanternes.

    Parce qu’en démocratie, si tant est que la liberté personnelle des citoyens est assurée par définition, nul a besoin de se cacher d’autrui. La vie privé a de raison d’être que pour dissimuler ce qui est interdit, que ce soit au niveau de la loi ou des moeurs.

    Chacun à droit à une intimité, mais parler de vie privé, n’a de sens que pour les affaires dont on ne veut pas qu’elles soient connues du public. D’ailleurs, ce que vous écrivez le confirme, car ici, il s’agit de traquer tous ceux et celles qui présentent un danger pour le système et certainement pas parce qu’ils ou elles auraient des comportements déviants mais n’impliquant pas la sécurité du système en place. Pour cela, ils vous garantissent une totale discrétion et droit à la vie privé, même si vous êtes un pédophile voir un criminel. Sauf si vous devenez une menace pour le système, dans ce cas là, vos comportements déviants seront utilisés contre vous.

    La vie privé, seuls les escrocs, les pédophiles, les dictateurs en font leur cheval de bataille, mais le citoyen qui réclame le droit à la vie privé tout en prétendant défendre la démocratie, n’aura fatalement ni l’un, ni l’autre. Autrement dit, si vous voulez la démocratie, militez contre la vie privé sur tout le domaine public et affichez votre transparence pour exiger celle des autres.

    La vie privé est une nécessité pour l’homosexuel qui vit dans un pays persécutant ou simplement discriminant ces derniers, pas dans un pays où c’est une liberté individuelle reconnue. Le même devra faire appel à sa vie privé face à sa propre famille, si cette dernière discrimine l’homosexualité, mais c’est toujours par manque de liberté, jamais l’inverse.

    La liberté, par définition, c’est tout le contraire de la vie privé, c’est la publicité, celle de pouvoir afficher sa nature d’être (qui n’attente pas à celle d’autrui !) sans risque d’être persécuté.

    • Hervé Hum Says:

      Petite correction, il faut parler de pédopervers plutôt que de pédophile, et puis, un pédopervers est un criminel par définition.

      Sinon, encore faut t’il distinguer liberté de moeurs et liberté économique, cette dernière reposant entièrement sur la responsabilité en lieu et place de la propriété économique.

    • On est assez proche de ton raisonnement. Tu parles de « démocratie », pour nous c’est l’anarchie. Seule l’anarchie est « démocratie », tout le reste n’est qu’ersatz.
      Quand tu dis: « si vous voulez la démocratie, militez contre la vie privé sur tout le domaine public et affichez votre transparence pour exiger celle des autres. » C’est impossible, car « afficher sa transparence » sachant que l’État lui ne le fera JAMAIS est un suicide individuel et collectif.
      Il faut lutter contre l’État (qui est en train de fusionner globalement avec l’entreprise transnationale, créant ainsi le fascisme parfait), l’éradiquer et ainsi ramener le pouvoir. En anarchie, nous te rejoignons, plus de « vie privée », que de l’intimité, car plus de répression possible, plus de privilégiés aspirant au contrôle, barricadés dans leur tour d’ivoire surveillant le reste de peur d’être déboulonnés du sommet de la pyramide. Ce qu’on appelle « vie privée » dans le jargon socio-économique actuel n’est que la contre-mesure, la force équivalente en réaction de la force dictatoriale des oppresseurs.
      En anarchie, tout c eta sera relégué au musée des horreurs du passé étatico-capitaliste.

      L’article que nous avons traduit n’apporte pas de solutions, il ne fait que décrire le processus en cours. Il serait même possible de soupçonner l’auteur, de par son style, d’être un (subtil) propagandiste de N.O.M, car son texte chez beaucoup, peut insuffler la résignation, c’est à double tranchant… 😉

      • Hervé Hum Says:

        D’accord avec vous, selon l’étymologie du mot démocratie, cela aboutit à l’anarchie et même le libéralisme économique au sens de la liberté de tout un chacun et non seulement celle des propriétaires économiques comme avec le système capitaliste.

        Nous ne sommes toujours pas d’accord en ce qui concerne l’Etat en tant qu’outil, qui dépend de ceux qui en ont le contrôle et non de lui même. Mais laissons cela !

        Savourons le fait d’être d’accord sur la notion de vie privé qui n’a de sens qu’en dictature. Sauf ,vous ne voyez pas que c’est pour cette même raison que la vie privé est impossible pour les citoyens lambda, mais uniquement un argument pour ceux qui détiennent les rênes du pouvoir et que le citoyens défendant sa vie privé, ne fait que défendre celle de ses oppresseurs. Car c’est ainsi que ceux qui détiennent le pouvoir justifient le principe du secret d’Etat, du secret des affaires, du secret des conseils des ministres, etc…

        Ne voyez vous pas l’absurdité de réclamer une vie privé dans un système qui l’interdit de lui même ?

        Au contraire, prendre à revers la dictature en place, c’est de la prendre à son propre piège en exigeant la même transparence du pouvoir, cad, la suppression pure et simple de tout secret de quelque nature que ce soit et pour quelque motif que ce soit, car il s’agit de la souveraineté du peuple et que par définition, rien ne peut être caché à son regard sans violer, détruire sa souveraineté. Sans que cela soit, par définition, une conspiration, un complot permanent contre le pouvoir du peuple.

        Quand les citoyens cesseront de réagir bêtement, ils cesseront de se faire mener par le bout du nez et alors, s’en sera fait des maîtres du système actuel, mais jusque là, ils peuvent rirent des réactionnaires réagissant comme ils le veulent eux, c’est à dire, défendre leurs intérêts en prenant leur raisonnement et non en le démontant.

        • si on voit bien le raisonnement dans l’absolu, mais ce que nous avons dit est que c’est impossible parce le jeu est truqué, les dés sont pipés et le seront toujours par la nature même du jeu politique imposé. Les forces oligarchiques ne pourront jamais être forcées à la « transparence » car ce sont elles, via l’outil étatique, qui détiennent le « monopole de la violence légitime ». Les gens n’ont absolument aucun moyen d’obliger institutions étatiques et privées (toutes obsolètes et oppressives) d’être « transparentes », cela ne pourraient se produire que parce que d’un seul coup, ces entités décideraient de le faire, pour nos beaux yeux… Utopie totale.
          Le seul moyen est l’éradication de l’État et de tout le sytème économique pervers, corrompus et bien au-delà de toute rédemption (réforme…)
          On est d’accord sur ton dernier paragraphe, Le changement ne peut venir que d’un changement d’attitude. Celui-ci viendra, le verrons-nous ? pas sûr, peut-être en verrons-nous quelques prémices.

          • Hervé Hum Says:

            Mais je ne dis pas qu’il faille persuader les maîtres actuels de l’économie et de la société de devenir gentil et de partager avec les autres, ni même de ne plus rien dissimuler.

            Sauf que partant de ce fait établit qu’on ne saurait demander la transparence à une dictature parce que cela n’a aucun sens puisque cela voudrait dire que ce n’est plus une dictature, on ne saurait demander à cette même dictature qu’elle vous garantisse le droit à la vie privé pour la même raison. Or, c’est ce que font les gens, ils demandent à cette même dictature, parce qu’ils la voient comme une dictature de leur garantir ce qui est contraire à sa nature d’être, à sa volonté. Je vous le redis, c’est pas une utopie, c’est une aberration, un déni de raison. C’est comme une gazelle demandant à un lion sur le point de la manger, de faire comme elle, de brouter l’herbe. C’est contre ce genre de raisonnement que parle mon dernier paragraphe, le fait que les gens cogitent comme les shaddoks.

            Vous pouvez ainsi énumérer tout le mal qui est fait via l’outil étatique depuis quelques milliers d’années comme le fait entre autres Kropotkine, cela ne change rien au fait que s’il en est ainsi, c’est que depuis tout ce temps, ce sont toujours les mêmes maîtres qui en ont le contrôle. Mais la constitution iroquoise prouve que si les conditions changent, le rôle de l’Etat change aussi. L’outil dépend de celui qui en a la maîtrise et si l’utilisateur change, l’usage de l’outil change obligatoirement. Parler d’éradiquer l’état parce qu’il est mal utilisé revient à ‘accuser la voiture de celui qui vous à renversé et non son conducteur. A ce compte là, on finit par dire qu’il faut tout éradiquer.

            Un outil ne peut être l’ennemi d’un être vivant, on peut s’en passer lorsqu’on renonce à ce pour quoi il est fait, mais il ne peut pas être considéré comme un être vivant, même un robot.

            • Ton raisonnement peut tenir dans l’hypothèse où l’État serait à la base un outil neutre ou un outil visant à faire le bien qui aurait mal tourné car mal employé. Or on ne peut pas comparer l’État à une voiture, objet « neutre » comme tu le fais, mais à un outil fait pour le contrôle, par exemple à un carcan. On peut discuter de savoir si le carcan est bien ou mal employé, mais au bout du compte il demeure un carcan dont la fonction est la restriction du mouvement de celui qui le porte et son humiliation. Un pistolet posé sur une table n’est pas dangereux, c’est l’usage qu’on va en faire qui l’est. Le pistolet sera t’il bien employé ? le débat fera rage, mais a bout du compte sa fonction est de donner la mort quand on s’en sert. Ta comparaison n’est pas représentative, la notre l’est.
              L’état n’est pas « neutre », c’est un outil de contrôle et de répression, après tout ce n’est qu’une question de degré. On l’a dit et on le répète, il n’y a pas de différence conceptuelle entre la république française actuelle et l’état hitlérien, stalinien ou maoïste, ce n’est qu’une question de degré et parce que les peuples sont opprimés et écrasés dans le rapport fictif (en tant que concept mais bien réel dans le quotidien pratique…) de dominant/dominé, il n’en sont que les victimes parce que le thermostat contrôlant la température de la dictature étatique est toujours aux mains de la même clique oligarchique, qui ne peut conserver ce contrôle que par les rouages de l’État. Rendre le thermostat au peuple ne changera pas grand-chose, car le système fait que d’autres personnes éventuellement s’en empareront pour recommencer l’affaire. Il faut prendre le mal à la racine. L’État a été créé suite à la division politique de la société, en cela oui, ce n’est pas tant l’État que sa condition d’existence qu’il faut éradiquer.
              Penser que l’outil étatique est neutre et qu’il suffit de mettre les bonnes personnes aux commandes pour en faire un outil « vertueux » (ce qui est l’exact mode de pensée réformiste) est totalement utopique. L’exercice étatique du pouvoir est oppressif par nature car il nie jusqu’à l’existence même du peuple qu’il opprime par ses rouages au profit du petit nombre. Rien ne peut changer cela, parce que c’ est le résultat de la division politique de la société, celle-ci n’étant pas une « ´évolution », mais une tare contre-nature, l’anarchie étant le mode de fonctionnement naturel de la société humaine.
              A notre sens, ton erreur vient du fait que tu considères l’État comme un outil « neutre », comme une voiture. Ce n’est pas le cas. Ce n’est pas un outil créé pour améliorer la vie de l’humanité, mais un outil créé pour contrôler l’humanité afin d’en privilégier un petit nombre, celui exerçant le pouvoir politique d’abord, puis économique et de nos jours bien plus économique parce que la fonction spéculatrice du capitalisme a rendu possible dans le temps et pour le plus petit nombre d’assujettir le politique à l’économique dans une société spectacle marchande outrancière et décadente.
              Quand on dit éradiquer l’État, cela veut bien évidemment dire: éradiquer sa condition d’existence, c’est à dire la division politique de la société humaine, qui crée et maintient le rapport dominant/dominé, maître/sujet. Il faut rediluer le pouvoir dans le peuple de façon à ce que le pouvoir ne soit plus et ne puisse plus se séparer du corps social. Tout autre action n’est que réformisme futile et voué à l’échec.
              Après, l’humanité en sera t’elle capable ? Pourra t’elle opérer la renverse politique avant qu’une gigantesque catastrophe ne la force à sérieusement y réfléchir ? Bref peut-elle anticiper la « nakba » planétaire à venir ? On ne sait pas. Personne ne le sait. Nous avons confiance dans l’humain en tant qu’entité du vivant. La seule certitude est celle-ci: l’émancipation totale de l’humanité se fera par et pour l’humanité ou ne sera pas.
              Fraternellement

  6. Hervé Hum Says:

    De même, il ne faut pas confondre entre ce qui est dû à une impossibilité technique, de ce qui est dû à une volonté politique.

    Ainsi, si tant est que nous vivons depuis quelques milliers d’années en dictature, cela veut dire que l’ère de la vie privée au sens du droit n’existe plus depuis lors.

    La seule chose qui prend fin n’est donc pas l’ère de la vie privé, mais la capacité d’échapper à la police de la pensée en raison de moyens techniques permettant à cette même police d’augmenter son pouvoir de contrôle, au sein même des foyers et d’écouter les conversations sans avoir quelqu’un dédié à ce travail, mais à l’aide de machines où une personne humaine peut alors contrôler à elle seule 10 000 citoyens, quand avant il en fallait 1 pour 1 ou 10.

    Le titre « l’ère de la fin de la vie privé… » est donc soit le fait d’un manipulateur soit d’un manipulé, mais c’est un titre trompeur.

    C’est ce genre de tromperie qui maintient le plus sûrement les esprits dans la confusions et la sidération, les interdisant de cogiter correctement. De continuer à être si facilement manipulé.

    • oui, pour nous pas seulement le titre, mais e texte entier pourrait bien être manipulateur comme on l’a expliqué précédememnt, mais il en explique suffisamment bien les rouages, ce qui lui manque, comme 90% ou plus des « critiques alternatifs », c’est de proposer des solutions…
      Tout à pratiquement été dit sur le totalitarisme passé, présent et à venir, sur ce qui est appelé le N.O.M et la volonté de « l’élite » auto-proclamée de parvenir à ce qu’ils ont étiqueté la « full spectrum dominance »… Mais bien peu sont ceux qui travaillent aux solutions.. au que faire pour radicalement en sortir ?

  7. Les preuves que l’État est « l’ennemi du peuple » par nature ont été donnés par Marat dès 1789 qui lui était un véritable ami du peuple et pourquoi il fut assassiné. Nous l’avions décortiqué grâce à une compilation de textes et œuvres maitresses de Marat ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2016/10/29/aucun-gouvernement-nest-un-ami/
    Mais surtout nous avons pu établir que l’État était une Machine à Tuer dans les mains des Zélites racistes, eugénistes, aux manettes avec Meurtre Par Décret. Car ce contre-rapport établi que ce Plan est patiemment mis en place depuis près de 500 ans et a passé la surmultipliée avec la doctrine chrétienne de la découverte, depuis 1776 au moins dans les faits, dans la Loi même.
    Je pense, tout comme vous, qu’il faut absolument extraire ses racines du mal, de nos cortex. Creuser large, cureter profond même afin qu’elles ne repoussent jamais.
    Car comme le dit très souvent le mouvement Zapatiste « le capitalisme reviendra nous chercher » et comme vous l’avez spécifié très souvent ; La Société des sociétés que nous souhaitons initier ne pourra être QUE mondiale si elle doit réussir car l’État ne laissera jamais en paix des poches de bonheur et de succès politico-social pour montrer à quel point il est futile et obsolète.
    Je me suis appuyée sur cette idée dans ce billet pour la sortie du tome 2 de « 56 » de Jean-Loup Izambert ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2017/06/28/56-mensonges-crimes-detat-tome-2-jean-loup-izambert/

    C’est aussi Russell Means dans son livre-testament que vous avez partiellement traduit « Si vous avez oublié le nom des nuages vous avez perdu votre chemin » et que j’ai réunifié dans un PDF intitulé « Introduction à la philosophie et la pensée amérindiennes » que l’on comprend que si l’on se place sous la Loi naturelle, rien de mauvais de malsain n’en découlera… La loi humaine est par définition mortifère.
    Et je l’ai prouvé en retranscrivant le Deuteronomy 7: 1-2, 5-6 de l’ancien testament sur lequel se sont appuyé les 1ers colons envahisseurs exterminateurs pour envahir, traquer, capturer, tuer les païens, dès 1492 ;
    Lorsque l’Éternel, ton dieu, t’auras fait entrer dans le pays dont tu vas prendre possession et qu’il chassera devant toi beaucoup de nations et que tu les auras battues alors tu devras les détruire entièrement.

    Tu ne traiteras point d’alliance avec elles, et tu ne leur feras point grâce, tu ne laisseras la vie sauve à aucun d’entre eux.

    Voici au contraire comment tu agiras à leur égard : tu renverseras leurs autels, tu briseras leurs statues, tu abattras leurs idoles et leurs arbres et tu les brûleras au feu.

    Car tu es un peuple choisi par l’Éternel, ton dieu, entre tous les peuples qui sont sur la face de la terre.

    Cela prouve que tout était prédéterminé, et voilà pourquoi aujourd’hui Kissinger peut affirmer que « l’idée de dominer le monde est presque dans l’ADN des Zunies »… Et surtout pour l’Amérique moderne en est là où elle est aujourd’hui, non ?
    Je me permets de vous remettre le lien vers ce billet, en appui de MNN ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2017/07/01/1er-juillet-1867-1er-juillet-2017-les-festoyeurs-de-genocide/

    Parce que les preuves sont sous nos yeux et qu’une fois mises à jour, nous pouvons agir et modifier notre attitude et de processus mental non pour tout réinventer mais pour vaincre l’inertie de départ et enclencher un nouveau paradigme.
    Ce déclenchement constituant les prémices de ce que nous pourrons peut-être voir de notre vivant, non ?

  8. Hervé Hum Says:

    Bonjour,

    Il est évident qu’un pistolet est, par destination, une arme faite pour tuer. C’est une arme d’attaque et elle n’est une arme défensive que par réaction à sa première destination. A sa raison d’être. L’arme est neutre en elle même, mais existe pour un objectif qui ne l’est pas, celui de tuer. Dans la relation entre l’être vivant et l’objet, si le premier décide de l’intention, c’est la réalité physique qui décide des moyens. Autrement dit, si l’être décide de tuer, il devra se doter d’une arme pour se faire. L’animal se doter de canines, griffes, venins et l’humain de développer des moyens au delà de ces simples appendices pour en augmenter l’efficacité;

    Mais peut on faire le même procès pour l’Etat ? Son objectif est t’il de permettre la domination et l’exploitation humaine ?

    C’est effectivement notre point de désaccord. La raison que je suit, me dit que non, que l’objectif premier de l’Etat, sa raison d’être, est lié au niveau de complexité de la structure sociale et que renoncer à l’Etat, c’est renoncer à cette même structure sociale.

    Ce qui a pour seul et unique objectif de permettre la domination et l’exploitation d’autrui, c’est la propriété économique qui s’applique sur tout le domaine public. Sur tous les espaces communs et qui part de l’esprit en passant par l’artisanat et jusqu’à la terre. Ainsi, le clérical s’est présenté le propriétaire de l’esprit, le bourgeois de l’artisanat et le noble de la terre, où le prolétaire est toujours celui qui doit se soumettre, accepter la domination de ces trois castes.

    Que ce n’est pas l’Etat qu’il faut combattre en tant que tel, mais la propriété économique et c’est cette dernière qu’il faut abolir, mais qui passe obligatoirement par la capacité à convaincre les peuples que c’est la propriété en tant que telle, dans sa nature d’être, qui est le moyen d’asservissement de la minorité propriétaire et qui se sert de l’Etat en tant qu’outil permettant la cohésion sociale au delà du niveau local et la division du travail (comment pourriez vous produire des biens nécessitant des matières premières diverses et des compétences techniques élevés sans la division du travail ? Comment pouvez vous penser convaincre les peuples de se passer de la technique ?).

    Les chiens de gardes du système se rient de ceux qui attaquent l’Etat en tant que tel, mais attaquent tout ceux qui, de près ou de loin, remettent en cause la propriété économique et la plus-valu, condition absolue pour permettre le profit.

    L’arme fatale utilisé par les propriétaires économiques, mais c’est aussi la dernière arme dont ils disposent, c’est de faire croire aux prolétaires économiques qu’ils sont eux aussi des propriétaires. Sauf que la manipulation consiste à faire confondre propriété économique et propriété d’usage. Epargne économique et épargne d’usage. Pour cette dernière, c’est comme dire que le casino et le petit joueur sont sur le même pied d’égalité, que c’est la même chose. Mais l’Etat, sert toujours à permettre la cohésion sociale, que ce soit pour dominer ou interdire la domination comme nous l’ont montré les iroquois.

    Pour convaincre les prolétaires économiques de renoncer à une propriété qu’ils ne possèdent pas (ce qui est donc absurde en lui même) et qui est le moyen de leur propre aliénation, il faut lui trouver obligatoirement un substitut au moins égal en valeur et il n’y a que la responsabilité, car celle ci repose sur la loi fondamentale de l’Univers et non dans une des ses dynamiques qu’est le capitalisme. C’est à dire, sur l’équilibre entre ce qu’on donne et ce qu’on reçoit, base de toute justice, équité sociale ou de la réalité physique.

    Pour conclure, vous pouvez éradiquer l’Etat, si vous n’avez pas éradiqué la propriété économique, vous n’aurez pas éradiquer le rapport dominant/dominé. Dans le système iroquois, la propriété économique est secondaire car ce qui est premier, c’est la constitution à laquelle les 5 nations acceptent de se soumettre.

    Si vous êtes intéressé, je vous donnerai de plus amples explications…

    • Salut Hervé,

      C’est là qu’on devrait avoir cette discussion, on aurait voulu le faire exprès qu’on n’y serait pas arrivé !
      https://resistance71.wordpress.com/2017/07/04/pierre-clastres-1977-2017-40-ans-apres-sa-mort-lheritage-dun-anthropologue-politique-anarchiste-3eme-partie/
      Clastres y repond (par anticipation chronologique… 😉 ) à ton objection que nous comprenons parfaitement, du reste Proudhon avait déjà dit dès 1840 que « la propriété c’est le vol ! »
      Nous sommes d’accord avec ton raisonnement, là où on diffère est sur le fait que la résolution de ce problème (celui de la propriété exploiteuse par essence) N’EST PAS ECONOMIQUE, mais politique ! Pourquoi ? Parce que c’est originellement parce que la société humaine (de manière générique) s’est politiquement divisée que la propriété a pu voir le jour. Comme le démontre très bien Clastres, l’économique suit le politique et non pas l’inverse ! C’est une fois que le pouvoir politique est sorti de solution du peuple et forme une entité séparée du corps social, que s’opère le « renversement de la dette », qui renforce le rapport dominant/dominé. En clair, ce rapport dominant/dominé n’est pas un rapport économique, c’est avant tout un rapport politique.
      L’éradication de l’État viendra de l’annihilation de ce rapport qui ne pourra subvenir qu’en rediluant le pouvoir dans le corps social, d’où il n’aurait jamais dû sortir et là où il est particulièrement soluble parce que c’est sa nature profonde.
      Quant à la « complexité » de la société qui nécessiterait alors l’État, nous pensons que tu prends le problème à l’envers… L’État ne naît pas de la complexité accrue d’une société, mais c’est parce que la division politique engendre l’État, à terme pour contrôler et maintenir à moindre mal et coût une « élite » auto-proclamée au pouvoir, que la société se complique, l’aspect économique venant s’additionner à la complexité induite.
      Lis cette 3ème partie de notre hommage compilateur à Clastres, il est pile poil sur l’affaire en question.
      Fraternellement

      • Hervé Hum Says:

        Je vais lire le pdf mis en lien sur ce que dit Clastre, mais encore une fois, on ne saurait séparer l’économie du politique, les deux ont un lien direct de causalité. Sans la question économique, la question politique n’existe pas au sens de définir les règles communes, condition absolue pour parler de société. Comme je l’ai écrit et qui peut être démontré, l’humain choisi uniquement l’intention c’est à dire la cause, mais pas des moyens qui sont conséquences et où ces derniers sont imposés par la réalité physique.

        Ainsi, il n’y a pas de différence entre société sans propriété et société avec propriété sur le fait que ce qui fonde la société en elle même, sa raison d’être, est l’économie au sens d’assurer d’abord la survie des membres par l’union et ensuite son essor ou développement. C’est à dire, que l’objectif particulier de chaque membre est économique et où le politique en tant que moyen pour définir les règles communes est la conséquence. La difficulté de suivre la raison, c’est que la société primitive s’établit d’abord par une volonté particulière de chaque membre de s’unir pour augmenter ses propres chances de survie et donc où l’économie est la cause et la politique la conséquence. Ce n’est qu’une fois établit la société, donc, où les membres ont accepté le fait social, que la conséquence devient cause et la cause devient conséquence. Autrement dit, où le politique devient cause et l’économie conséquence, mais seulement une fois établit le fait social. Pour le principe de relation de causalité, il s’agit d’une division fractale ou changement d’échelle ou de dimension de conscience d’être. Bien entendu, on peut faire remonter ce fait social pour toute société, humaine ou animale.

        Ce que je veux surtout insister, c’est sur l’intrication absolue entre politique et économie pour parler de société.

        Ici, la notion d’Etat arrive après, est une conséquence de la relation première entre l’économie et le politique. En ce sens, l’Etat n »est pas indispensable à la société, sauf lorsqu’on change d’échelle.

        Je veux dire que si vous ne regardez que le politique sans l’économie, cela n’a pas plus de sens que de regarder l’économie sans le politique, car on ne peut séparer une relation de causalité sans la détruire. en d’autres termes, il n’y a pas de « rapport politique/politique », il y a seulement un rapport « politique/économie », car parler de rapport politique/politique consiste à ne pas tenir compte de l’économie comme pendant de la politique. Le résultat est une impasse conceptuelle !

        Donc, oui, le rôle du politique étant de définir les règles communes, on ne peut pas modifier l’économie sans d’abord modifier le politique, MAIS, et c’est là une subtilité difficile à suivre car on entre dans le processus itératif de la relation de causalité, c’est qu’il faut une évolution de l’aspect économique pour permettre un changement politique. Aujourd’hui, cette évolution économique a lieu sur plusieurs aspect qui converge vers une économie non plus fondé sur la propriété, mais sur la responsabilité. Encore faut t-il en faire prendre conscience aux citoyens !

        Toutefois, cela ne dit pas la place de l’Etat !

        Je vais donc lire le pdf, et posterai mon commentaire sur ce que nous dit Clastre directement sous l’article.

        • oui on est d’accord sur l’intrication de l’économique avec le politique, mais originellement, la société primordiale refuse l’économique, refuse le développement du mode de production, elle se satisfait de son abondance achevée parce qu’elle sait instinctivement que le bris de son unité viendra de la division. _elle exerce son pouvoir sur le chef, l’empêche de « faire le chef » c’est à dire de commander et construit des mécanismes pour rendre impossible toute accumulation de pouvoir et de richesses.
          La société primitive est anti-économique par essence. La division n’est donc pas économique, elle est d’abord politique, l’économique suit et fini par être étroitement imbriqué nous sommes bien d’accord. D’aucun pourrait dire: « qu’est-ce que çà peut bien faire ? » Au premier abord, as grand chose… mais c’est quand on cherche une solution au marasme actuel que cela titille, parce qu’il faut faire une sorte de reverse engineering social pour concevoir cet espèce de « big bang » sociétal et c’est là qu’on comprend que la solution ultime ne peut pas être économique mais politique et que l’économique, une fois de plus, suivra…
          merci de lire Clastres. Il y a encore une partie à venir. On se retrouve sur cet article.

        • on sera off jusqu’à dimanche, te formalise pas si y a pas de réponse immédiate… 😉

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