Résistance au colonialisme: Le raciste Trump en nouveau Andrew Jackson pour une solution finale contre les Indiens… (Mohawk Nation News)
Le héros et modèle de Donald Trump, qu’il a maintes fois cité et vanté est le président américain Andrew Jackson, deux mandats entre 1829 et 1837. Voici ce qu’en dit l’Historien des Etats-Unis, Howard Zinn:
« C’était Andrew Jackson. Il fut un spéculateur foncier, un marchand, un marchand d’esclaves et l’ennemi le plus agressif des Indiens de toute la jeune histoire des Etats-Unis. Il devint le héros de la guerre de 1812, qui ne fut pas comme le disent les livres d’histoire, seulement une guerre contre l’Angleterre pour la survie de la nation américaine, mais une guerre expansionniste d’une nouvelle nation, vers la Floride, le Canada et dans les territoires indiens. […] Si vous lisez les manuels d’histoire, vous y trouverez Jackson l’homme de l’expansion vers l’Ouest, Jackson le soldat, le démocrate et l’homme du peuple, mais jamais Jackson le spéculateur foncier, le bourreau des soldats dissidents ou l’exterminateur d’Indiens… »
Jackson est l’instigateur de l’Indian Removal Act ou loi sur la déportation des Indiens, qu’il fit voter et qui vit dans le temps, des centaines de milliers de membres des nations Seminole, Choctaw, Chicasaw, Cherokee, Black Hawk, être coercitivement déportés vers l’ouest du Mississippi, afin de s’emparer de leurs terres pour les colons voleurs et pilleurs de terres et de ressources. C’est çà l’héritage des Etats-Unis, c’est çà la toile de fond de l’empire !
« Derrière chaque grande fortune se cache un crime » faisait dire Balzac à son père Goriot, l’empire actuel en est la preuve par 9…
~ Résistance 71 ~
Prédateurs
Mohawk Nation News
25 mai 2017
url de l’article original:
http://mohawknationnews.com/blog/2017/05/25/predators/
~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~
Le président américain Trump habitue les gens à toujours avoir le plus petit bout du bâton. Il pense qu’un bon président domine et que tout le monde se soumet.
Il y a plusieurs années, quelques ouvriers des grattes-ciel mohawks (NdT: ces ouvriers de construction spécialisés dans la construction et l’assemblage des poutrelles d’acier à des hauteurs vertigineuses) l’ont amené à Kahnawake pour qu’il se fasse ausculter par un de nos hommes médecine pour qu’il soigne ses problèmes récurrents de dos. En trois jours, il fut guéri. A New York, il se heurta aux ouvriers des grattes-ciel mohawks qui travaillaient pour lui, et les insulta.
Il ne montra alors aucune gratitude, aucune empathie, aucune générosité, aucune introspection ni bonne conscience, ni même un sens interne du bien et du mal. Mais il se montra véritablement raciste envers ses tous meilleurs ouvriers de l’acier: les Mohawks.
Il pète les plombs. Il n’est intéressé que par lui-même, par la domination, le mensonge, l’adulation et le contrôle. Les accrocs du pouvoir fantasment sur la possession du pouvoir ultime, celui de posséder le droit de vie ou de mort sur chaque individu qu’ils sont amenés à confronter.
Il ne peut pas blairer les Mohawks parce qu’ils n’ont montré absolument aucune crainte de lui. Historiquement, son seul pouvoir fut d’avoir contrôlé quelques porte-feuilles. Il continue ainsi sur sa voie dans le théâtre des opérations du monde en tant que président de l’entreprise coloniale appelée USA. Comme l’avait si bien dit Albert Einstein: “Lorsque vous faites les mêmes choses erronées encore et toujours et que vous en attendez des résultats différents, vous répondez à la définition de l’insanité.”
Il veut réviser la loi sur la déportation des Indiens afin de pouvoir se débarrasser à tout jamais des INDIENS. Son idole politique est un des pire assassins d’Indiens qu’aient connu les Etats-Unis: le président Andrew Jackson.
L’existence entrepreneuriale (coloniale) des Etats-Unis est un mensonge, une illusion. La plus grande peur de la pyramide est le cercle, qui est naturel. Pour maintenair en place la pyramide du pouvoir, il va s’évertuer à nous tuer, en empoisonnant délibérément nos lacs et nos rivières au moyen de déchets nucléaires et d’oléoducs.
Les Américains font confiance et croient en Trump. Ils disent: “Qui d’autre pourrions-nous avoir [comme président] ?” En bons moutons, ils suivent leurs leaders, ceux qui ont le plus de fric.
Nous, onkwe’honweh, peuples originels de ce continent, avons étudié la pyramide, en tournant autour afin d’en observer tous les angles possibles. Le cercle entourant la pyramide du pouvoir va créer ce que les gens veulent, la paix sur la terre.
La guerre ne prendra jamais fin si les gens, les peuples, ne se tiennent pas par les coudes dans le cercle (NdT: ce que nous disons depuis un bon moment… Lâcher-prise, prendre la tangente, sortir de la verticalité coercitive pour embrasser l’horizontalité égalitaire et salvatrice de l’humanité représentée par la société des sociétés, la société des associations libres confédérées).
La supercherie pyramidale est utilisée partout dans le monde afin de dominer les gens. Les pauvres sont trompés afin qu’ils achètent des produits et des services dont ils n’ont absolument pas besoin, en leur inculquant le faux espoir qu’ils pourront devenir riches comme leur maîtres. Aussi longtemps qu’ils refuseront de se tenir par les mains dans le cercle, ils demeureront dans une pauvreté abjecte.
Le monde occidental découle et est porté sur le dos des esclaves. Trump essaie désespérément de renforcer le système pyramidal. Les fainéants veulent une personne en haut qu’ils peuvent blâmer pour tout ce qui ne va pas.
Trump veut des félicitations. Il est entraîné pour se couper émotionnellement de façon à ce que quand il se sent menacé, son adrénaline s’active et prend le dessus. Il devient irrationnel, réactionnaire, impulsif et désespéré. Il apparaît être à la merci de forces qu’il ne peut pas contrôler. Personne ne peut être en désaccord avec lui. (NdT: N’est-ce pas là la description du parfait sociopathe ?…)
This entry was posted on 28 mai 2017 at 2:44 and is filed under actualité, altermondialisme, canada USA états coloniaux, colonialisme, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, militantisme alternatif, neoliberalisme et fascisme, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags amérindiens contre colonialisme, canada colonialisme terrorisme d'état, canada terrorisme d'état, colonialisme canada états-unis, crimes de guerre, désobéissance civile, dissidence a l'oligarchie, guerre contre le terrorisme d'état, guerres imperialistes, oligarchie financiere, résistance politique, terrorisme d'état, USA terrorisme d'état. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0 feed. You can leave a response, or trackback from your own site.
25 Réponses vers “Résistance au colonialisme: Le raciste Trump en nouveau Andrew Jackson pour une solution finale contre les Indiens… (Mohawk Nation News)”
Votre commentaire Annuler la réponse.
Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.
28 mai 2017 à 3:14
Non seulement c’est la description du parfait sociopathe, mais elle me rappelle quelqu’un… Un jeune gars qui s’est fait mettre en tête de gondole, le 7 mai dernier…
Bien entendu je le relaie, tant je suis en plein accord avec ce qui est dit car c’est exactement ce que nous disons depuis un bail, oui ; à savoir que Donald a trumpé tout le monde (enfin, ceux qui voulaient être trompés) et pour ma part, cela m’a valu d’être souvent moquée. On m’a même traitée « d’aboyeur compulsif » alors que je suis une fille… Et donc, on a le même à la maison maintenant ! C’est malin.
MNN trouve encore à se renouveler, et on comprend pourquoi, tant l’enjeu est de taille, car Trump est parfaitement ingérable et vu qu’il a pulvérisé un site en Syrie pour montrer que c’était lui le boss et alors qu’il mangeait du gâteau au chocolat avec Xi, çà ça fout les j’tons…
28 mai 2017 à 8:23
[…] URL de l’article R71 ► https://resistance71.wordpress.com/2017/05/28/resistance-au-colonialisme-le-raciste-trump-en-nouveau… […]
28 mai 2017 à 8:38
Tenez, j’ai complété, le plus utilement possible, je l’espère cet excellent article de MNN ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2017/05/28/predateurs-mohawk-nation-news-traduction-r71/
Notamment en rappelant l’article dans Les InRocks via LME des activistes indigènes qui viennent en France, là en l’occurrence à la Société Générale, dénoncer l’implication des banques françaises dans le DAPL…
J’ai intégré le PDF de La Grande Loi de la Paix, et proposé en lecture miroir la Charte confédérale de Bakounine. Et fait référence au Prédateur suprême, l’homme en jupe ; le père François…
J’estime, pour ma part, que ce billet est un billet majeur, tant encore une fois ce sont les Natifs qui nous poussent à l’excellence.
Merci pour cette traduction majeure, également !
Jo
29 mai 2017 à 2:35
😉
28 mai 2017 à 11:28
ce texte va certainement vous intéresser.
http://kurdishquestion.com/article/3920-ypg-and-ypj-revolutionists-or-pawns-of-the-empire
traduction par les idiots-utiles de l’impérialisme nord-américain de ballast : )
https://www.revue-ballast.fr/rojava-revolutionnaires-pions-de-lempire/
*le révolutionnarisme et la solidarité de fauteuil, uniquement conditionnés par les notions de « pureté » n’ont aucun sens dans le monde réel*
j’espère bien qu’il parle des gars de ballast, contretemps.eu, lundi.am et autres idiots utiles de l’impérialisme nord-américain,
et non pas de gens moi et tous les autres plus ou moins *conspirationnistes* (oh non, nous nous en tenons aux faits..) qui croyons d’abord que la guerre concerne le peuple Syrien défendu par les soldats de l’Armée Arabe Syrienne et ses alliés du Hezbollah, Iran et Russie : )
29 mai 2017 à 2:46
bon article, ce passage en dit long sur le fait que la révolution sociale kurde au Rojava est prise entre le marteau et l’enclume… Ne pas oublier que le confédéralisme démocratique est mis en place au Rojava depuis 2012, que les kurdes de la région furent les seuls à lutter contre daesh pendant longtemps et oubliés, ignorés de tous. Que les Yanks viennent foutre la merde là-dedans est évident, c’est dans leur intérêt géostratégique, il faut espérer que les Kurdes ne se fassent pas phagocyter comme c’est souvent le cas en pareille circonstance.
« It was in the final stages of the push of the YPG and YPJ in Kobane in early 2015 that the U.S.-led coalition finally – under tremendous international pressure – agreed to support the Kurdish forces with airstrikes to push back the so-called Islamic State. To this day, the U.S. is never shy about asserting how important it views its role as having been in the liberation of Kobane, though my encounters with YPG/J fighters in that city recently taught me they don’t exactly view it the same way. Their overall sentiment expressed to me about the U.S. role was one of anger for not having intervened sooner and turning a blind eye to the suffering of the people at the hands of Daesh. This was enough to convince them that their intervention was only made for their own geostrategic objectives, and not out of genuine support for the YPG/J.
The words of Kurdish activist and academic Dilar Dirik are important to digest. She recently wrote an article in ROAR Magazine entitled ‘Radical Democracy: The Frontline Against Fascism’ that took up the question of the inability of substantial parts of the western left to lend support to the YPG/J, especially in the aftermath of U.S. air support during the siege of Kobane: ‘’The public image of the armed forces of Rojava shifted abruptly in the eyes of sections of the left after the liberation of Kobane. While this was undeniably a historic battle, won by an organized community and the power of free women, the widespread sympathy crumbled the very moment that forces on the ground received aerial support from the US-led coalition. Having long been among the most aggrieved victims of imperialism in the Middle East, the Kurds and their neighbors did not require any further enlightenment about the evils of empire. The genocides and massacres committed against them through collaborations of imperialist forces are still in living memory. Dogmatic, binary worldviews and narrow-minded criticisms do not propose any viable alternatives for people fighting for their lives on the ground. More importantly, they do not save lives.’’ […] «
28 mai 2017 à 11:43
je réponds à mon propre message.
c’est simple, si cela avait été les Russes qui avaient aidé les Kurds Syriens, il n’y aurait pas de problème,
surtout pour les Kurdes Syriens puisqu’ils ne seraient menacés par un retournement d’alliance des nord-américains.
cela eut été gagnant-gagnant, et aussi pour leur histoire révolutionnaire..
Castro a été aidé, livré en armes par la CIA, cela ne l’a pas empêché de mener une politique d’indépendance nationale juste après sa prise de pouvoir..
mais, la Russie a possiblement voulu ménagé erdogi-erdogu, alors que les US en ont rien à faire des états d’âme turcs..
29 mai 2017 à 2:51
le projet de « zones tampons » afin de morceler la Syrie est une idée impérialiste et non russe. Jusqu’à fin 2015, 2016, les Yanks s’en foutaient des Kurdes du Rojava, soudainement il est dans leur intérêt d’en faire des alliés (temporaires, tout est toujours temporaire avec l’empire et la trahison est toujours au coin de la rue…).
Pour les Kurdes du Rojava, tout état est un ennemi qu’il soit syrien, turc, yankee, russe.
Ils marchent sur des œufs pour leur survie…
29 mai 2017 à 12:01
réflexion: si on est accusé, nous les révolutionnaires de clavier (sic), de critiquer l’alliance contre-nature il faut bien le dire, entre kurdes syriens et nord-américains,
c’est un procédé classique: l’inversion accusatoire.
dans le fond des choses, la fin aura justifié le moyens, pour reprendre l’idée de machiavel (qui n’est pas la fin justifie les moyens..)
à savoir que ces kurdes syriens vivent dans la société de leur choix.
les moyens:
– opportunisme de par la guerre occidentale contre la République Arabe Syrienne. les Communards en 1871 et Rosa Luxembourg en 1918 ont aussi été opportunites: ce sont les conditions du moment, la situation qui a rendu possible l’insurrection du peuple en 1871 et des socialistes allemands en 1918
– alliance militaire avec les terroristes modérés en 2012 et 2013, les documents existent..
– proxy des nord-américains depuis 2014 et la *bataille de Kobané*
d’ailleurs, les kurdes syriens sont toujours utilisés comme proxy par les nord-américains:
1. pour conquérir toujours plus de territoire aux dépends de la République Arabe Syrienne, donc cela satisfait les objectifs de guerre des nord-américains
2. les US ont installé des bases militaires en tout illégalité dans le nord-est de la Syrie.
et pour les US, ces bases militaires sont importantes et ont l’avantage de ne pas être menacées par une attaque militaire de l’Armée Arabe Syrienne.
quoique si l’Armée Arabe Syrienne attaquait directement les nord-américains, cela légitimerait, aux yeux des US, l’envoi de milliers de soldats et le bombardement sans plus aucune discretion de la Syrie -ce qu’ils ont fait en Libye mais n’ont jamais pu faire en Syrie à cause/grace à la Russie.
29 mai 2017 à 2:57
oui c’est bien ce qu’on a aussi dit: le compromis avec les Yanks mènent à la trahison et à la destruction futures. A un moment donné, les Kurdes du Rojava enverront un message aux Yanks leur disant « Fuck off our land » et la répression commencera…
Pactiser avec les Yanks, c’est se détruire à plus ou moins brève échéance. Les Kurdes le savent, ils l’écrivent, comment sauveront-ils leur révolution sociale ?
29 mai 2017 à 12:05
du coup j’ai oublié la fin:
ce n’est pas nous en france qui nous nous réclamons, qui proclamons une révolution selon une certaine idéologie,
et qui sur le terrain s’allions avec les proxy terroristes modérés des occidentaux et l’État le plus criminel qui soit, l’indispensable nation nord-américaine : )
c’est donc la double-pensée du partisans du rojava qui fait tiquer. au fond des choses, c’est une très bonne nouvelle qu’une société réellement démocratique et sans appareil d’État voie le jour..
29 mai 2017 à 3:09
oui, mais nous ne sommes pas dans une situation de terrain si complexe. Même les Espagnols de 1936 n’ont pas eu à faire face à cette complexité et ils ont commis de lourdes erreurs. Tant que l’empire se tamponnait des Kurdes syriens et les laissaient se démerder contre sa création de Daesh et les Turcs, la révolution sociale a pu gagner localement. Maintenant, la région est soumise à de gros enjeux géopolitiques et tout se complique. Toute alliance doit se faire contre un ennemi avéré ou potentiel car tout allié est une entité étatique coercitive et aliénatoire… C’est pour cela que les Kurdes syriens du Rojava doivent avoir tout le soutien extérieur possible afin de montrer au monde qu’ils existent et luttent pour une cause émancipatrice universelle, Les Kurdes du Rojava, à l’instar des Zapatistes du Chiapas, des Mapuches du Chili, des Sioux contre le DAPL/Keystone XL, de tous les peuples et nations autochtones des états-nations coloniaux toujours actifs aujourd’hui, luttent pour l’humanité entière.
C’est à nous, peuples coloniaux, de refuser l’adhésion à l’idéologie coloniale déshumanisante et de nous tenir debout, main dans la main, avec ces peuples en lutte pour l’avenir de l’humanité. Il est là le combat contre l’empire. Il commence par faire exister les luttes de résurgence sur la carte du monde et à faire comprendre au plus de gens possible que là réside notre futur. Là et certainement pas dans l’illusion démocratique du vote et de la réforme d’un système inique, criminel et bien au-delà de toute rédemption !
Fraternellement
30 mai 2017 à 8:47
Voilà, tout est dit en quelques phrases…
Suivant de près l’action des activistes qui sont venus en France pour dénoncer les banques françaises qui financent la colonisation et ici le DAPL après Les InRocKs, on a pu lire cela, hier ► https://www.marianne.net/societe/les-banques-francaises-ne-doivent-plus-financer-les-projets-d-energies-fossiles-aux-etats Six Amérindiens sont venus assister aux assemblées générales de quatre grandes banques françaises les 23 et 24 mai. Leur but : les convaincre de ne plus financer le gazoduc relancé par Donald Trump et qui doit traverser quatre états du nord des Etats-Unis. Entretien avec Lucie Pinson, membre des Amis de la Terre, l’ONG à l’origine de l’action.
Bien sur ce n’est pas aussi tranchant que les mots de MNN, les vôtres ou encore les miens, mais il est notable que ces actions auraient été impensable il y a encore 1 ou 2 ans ! Comme quoi il y a une accélération dans tout ! J’ai retravailler mon billet « Tranchons la tête du serpent noir » avec cette info ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2017/01/10/tranchons-la-tete-du-serpent-noir/
Pourtant parfois, au vu de l’atonie générale dans cette campagne des législatives, des nombreuses affaires dégueus qui rappellent juste que rien ne change dans ce Système là, comme on le dénonce assez, et bien je ressens, quand même une forme de découragement… Jo
30 mai 2017 à 10:38
C’est parce que tu es encore « attachée » à une forme de résultat immédiat. Essaie de faire les choses sans rien attendre.. zéro, nada, zilch ! pas un merci rien.
Quand un journaliste avait demandé à Edmund Hillary (le NZ premier homme au sommet de l’Everest) pourquoi il avait grimpé l’Everest. Il avait eu cette réponse sublime d’une force de détachement rare pour un occidental: « … parce qu’il est là ! »
pourquoi fait-on ce qu’on fait ? Parce qu’il faut le faire, comme ramasser les poubelles, pareil !
On le dit et on le répète ce que nous faisons est un boulot d’homme/femme de ménage. On dépoussière ce qui a été mis au placard et on lave les vitres pour que qui que ce soit que çà intéresse puisse voir de l’autre côté.
C’est tout. 😉
30 mai 2017 à 2:00
Ouais, tout à fait juste… J’y travaille, à ce détachement total pourtant, chaque jour. Mais il est vrai que des trucs, parfois, insignifiant m’atteignent, et c’est parce que je me laisse atteindre.
Je suis en train de remettre à jour le CR Meurtre Par Décret en ce moment même, pour moi, car je ne l’avais pas retouché depuis déc dernier. Et je mettrais cette nouvelle version en relayant le billet de Newcomb, qui est d’une force encore… Et grâce auquel on comprend ce que veut dire, lâcher-prise, et faire le ménage, comme l’avait d’ailleurs dit Kahentinetha en nous invitant à retrousser ses manches : Nous pouvons toujours blâmer dieu, le rififi dans nos communautés ou l’économie pour ne pas faire attention et prendre soin de nos enfants et de notre terre-mère.
Retroussons nos manches et faisons un bon ménage ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2016/12/12/les-2-pieds-sur-terre-mere/
Bien sûr, je n’espère rien pour moi-même, mais c’est vrai que j’ai à cœur d’être « utile » quand même tant que j’y suis ; sur cette Terre-Mère…
30 mai 2017 à 2:27
« Ce que vous ferez sera probablement insignifiant, mais il est important que vous le fassiez, » avait dit Gandhi… 😉
On peut toujours penser être une « goutte d’eau dans la mer » et donc se sentir futile et impuissant, mais on peut aussi penser que sans gouttes… pas de mer… c’est toute la puissance de la goutte… 😉
30 mai 2017 à 2:46
Ouais ! Fort juste…
30 mai 2017 à 3:06
je reviens à la charge, tant que la guerre en Syrie n’est pas finie, *on* ne saura pas ce qu’il en est.
entre une République arabe unie et forte,
et un rojava qui *autorise* les nord-américains à installer des bases militaires dans le nord-est de la Syrie,
le choix est instantané.. ce n’est pas nous qui décidons, même l’État français n’a plus aucun mot à dire..
donc, on en est là sur le terrain: les kurdes continuent de grappiller du territoire à l’État Syrien et pourrait bien empêcher l’Armée Arabe Syrienne de continuer sa reconquête de *son* territoire, de sa nation.
je sais bien que vous n’aimez pas bien les structures étatiques, sauf que si l’on considère la situation actuelle, pour les Syriens, l’État, l’Armée Arabe Syrienne, ses alliés du Hezbollah, l’Iran et la Russie sont ses meilleurs protecteurs face aux mercenaires anglo-américains.
la carte.

30 mai 2017 à 4:15
et c’est pour cela que le confédéralisme démocratique (ou toute forme d’organisation non-étatique, non coercitive et non hiérarchique) est la solution pour la région, ses problèmes et au-delà, les Kurdes du Rojava tiennent le bon bout. Tiendront ils longtemps ?… c’est une autre histoire.
De fait, la Syrie est partie de l’antique empire assyrien, elle fut partie de l’empire Ottoman entre le début du XVIème siècle et 1918, puis protectorat français avant de devenir indépendante en l’état actuel (plus le Golan…) en 1946. Les fluctuations migratoires furent très importantes, la constante de cette région… c’est les Kurdes qui sont là depuis des temps très reculés. La terre ancestrale kurde est divisée artificiellement entre 4 pays et Leurs « arrangements » territoriaux modernes au gré de la volonté impérialiste occidentale: la Turquie, la Syrie, l’Irak et une petite partie en Iran.
On peut comparer les Kurdes aux Iroquois par exemple, partagés ARTIFICIELLEMENT entre les USA et le Canada, tous deux des entités coloniales de la « couronne » de la City de Londres…
Bref les Kurdes ne sont pas plus syriens (assyriens) que turcs (ottomans), irakiens (mésopotamiens) ou iraniens (perses). Ils sont… kurdes, peuple autochtone autonome originellement libre et souverain… Le reste n’est que considération étatico-impérialiste.
Telle est la réalité historique. Ocalan a très bien retracé et recadré l’affaire, pour en faire un pilier du confédéralisme démocratique.
Notons au passage que le CD est en place au Rojava depuis 2005, c’est bien antérieur à l’agression par proxy de l’empire sur la Syrie désobéissante en 2011. N’oublions pas non plus que la Syrie de Bachar al Assad a fait partie des destinations du fameux programme de « rendition » de la CIA qui faisait sous-traiter la torture des « suspects » de terrorisme dans des pays vassaux ou « sympathisants ». Les tristement célèbres « black sites » furent établis en Lithuanie, en Pologne, en Thaïlande, en Syrie, en Libye (sous Kadhafi). 54 pays furent impliqués !
Tous les états ont du sang sur les mains. L’État possède le monopole de la coercition, alors oui la Syrie est agressée et il faut le dire, mais la Syrie n’échappe pas à la règle étatique, loin s’en faut… Il ne faut pas non plus être dupe, La Syrie actuelle est une construction impérialiste occidental.
30 mai 2017 à 3:11
à propos de l’article dont on a discuté, sur les kurdes. c’est en lien avec le colonialisme.
je vous retranscris la réponse que j’ai eue sur twitter.
Author appears to be wholly and naively committed to the view that Ocalan’s screwball libertarian socialism is *genuinely revolutionary*, and this colors the entire piece, which romanticizes YPG and strikes me as fairly typical apology for unsavory forces in embarrassingly open collusion with US imperialism.
Socialist Worker, for one, specializes in this style of special pleading. There will be and can be no revolution under occupation by US Marines. YPG could have fought in alliance with SAA and chose instead to carry water for the most brutal and destructive military force on the planet.
Best assumption is that YPG leadership is aiming for the Barzani model – highly profitable vassalage under perpetual US/Israeli military protection and control.
30 mai 2017 à 3:50
c’est une possibilité à ne pas écarter, même s’il n’y a aucune entente entre le mafieux Barzani d’Irak et les Kurdes syriens. Comme nous l’avons dit, la complexité géopolitique de terrain défie très certainement les meilleures volontés confédéralistes démocratiques.
On raconte bien des choses au sujet du Rojava, les seules certitudes:
1- Il y a eu (a toujours) une révolution sociale entreprise par les Kurdes du nord de la Syrie.
2- Cette révolution a fait de gros progrès entre 2012 et 2015
3- Les puissances étrangères sont très actives dans cette région
4- Toutes les entités présentes représentent des états qui tous, à terme, voudront abattre la révolution entreprise au Rojava
Si le YPG s’est laissé diviser et a ses petits et grands chefs maintenant, l’affaire sera pliée à court terme. Si le mode de fonctionnement et le pouvoir demeure avec les localités et les assemblées confédérées, la seule façon de défaire la révolution sera le bain de sang et la répression à tout va, les Yanks veulent en faire une zone « tampon » sous contrôle turc où ils auraient leurs bases militaires. Les Yanks laisseront les Turcs faire le sale boulot du nettoyage ethnique.
Quoi qu’il en soit, le confédéralisme démocratique se doit d’être connu et est sans doute une partie de la voie du changement dans la région… et ailleurs.
31 mai 2017 à 3:39
je reviens, encore, à la charge.
je ne connais pas le degré de véracité des intentions attribuées aux kurdes syriens proxy des nord-américains,
mais,
si ce sont bien les intentions des kurdes syriens..
https://southfront.org/sdf-vows-to-prevent-corridor-between-iran-and-syrian-regime-media/?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter
31 mai 2017 à 4:03
Le confédéralisme démocratique du Rojava vu de l’intérieur, reportage d’avril 2017:
2 juin 2017 à 2:11
[…] https://resistance71.wordpress.com/2017/05/28/resistance-au-colonialisme-le-raciste-trump-en-nouveau… […]
14 juillet 2019 à 6:00
[…] URL de l’article R71 ► https://resistance71.wordpress.com/2017/05/28/resistance-au-colonialisme-le-raciste-trump-en-nouveau… […]