Mascarade des élections 2017: Quand des marxistes refusent le vote !…

Il est bon de sentir le vent du changement, même chez les marxistes… Encore un petit effort et bon nombre rejoindront l’idée anarchiste. Comme on s’accorde à dire que l’état doit partir, qu’il parte ici et maintenant et non pas dans un hypothétique futur. Rappelons-nous que l’économique est assujetti au politique et non pas l’inverse, même si la perversion actuelle de la société peut faire croire le contraire… La division majeure de la société est la division  verticale entre la base et le sommet, créée par la division politique de la société, cette division est mère de toutes les autres. La « lutte des classes » est une conséquence de la division politique, celle-ci a engendré la formation de l’État, dans lequel sévit une lutte de classes. C’est l’État qui détermine l’apparition des classes ; l’économique est assujetti au politique. Ainsi, le remède est politique, c’est celui du REFUS du consentement au statu quo oligarchique.

Certains marxistes semblent se rapprocher de cette évidence historique et refusent de cautionner plus avant la supercherie étatico-électorale. On progresse…

~ Résistance 71 ~

 

Elections françaises… On ne vote pas !!

 

Organisation Communiste de France

 

4 mars 2017

 

Source:

http://www.les7duquebec.com/7-dailleurs/elections-francaises-on-ne-vote-pas/

 

Le choix du « meilleur » serviteur par et pour le capital.

Avril 2017, les français sont appelés à élire un président. Cette nouvelle élection revêt, cette année,
un caractère exceptionnel. Depuis des dizaines d’années, tout ronronnait. Gauche – droite –
l’alternance était bien réglée. A tour de rôle la bourgeoisie choisissait son employé. Giscard,
Mitterrand, Chirac, Sarkosy, Hollande.
.

Nous disons bien « la bourgeoisie choisissait ». En effet depuis 1789, et l’instauration chaotique de
la forme républicaine de l’Etat, seuls les possédants (soit de la terre, soit des usines, soit de la
banque) ont décidé qui devait représenter leurs intérêts à la tête de cette machine à réprimer et
 tromper qu’est l’Etat.
.

Au début cela était évident pour tous. Le suffrage n’était pas universel (la bourgeoisie est prudente et
n’accorde des « droits » qu’en fonction de circonstances précises) et le résultat des élections
apparaissait pour ce qu’il était : une mascarade de démocratie. Puis vint le « suffrage universel » (1944).

.
La bourgeoisie (Bouygues, Bolloré, Dassault, Pinault …) maitrisant tous les médias de masses :
journaux, télévision, radios… n’avait plus de problème pour « fabriquer l’opinion ». Et sa grande
force fut de convaincre idéologiquement la grande masse de la population que : voter était l’essence
même de la démocratie. Cette mortelle illusion reçut le concours et l’approbation des partis de
« gauche ». Socialistes et communistes participèrent au « jeu », y gagnant, pour un temps, quelques 
postes et fonctions. Aujourd’hui encore on entend ces mots « des gens sont morts pour le droit de vote », mais que l’on cherche dans l’histoire QUI est mort pour jeter un bulletin dans une urne … Des gens sont morts 
pour la liberté, contre l’esclavagisme, pour le droit de grève, pour des conquêtes et des idéaux bien
précis. Pas pour que leurs maîtres leur donnent de temps à autre le « droit » de choisir des employés
au service des banques ou des industriels.
.

Mais revenons à 2017. La bourgeoisie française (impérialiste : c’est à dire qui ne se limite pas qu’à exploiter
 des gens sur le sol national) a mis du temps à choisir son représentant. Il y avait beaucoup de 
prétendants, mais ne devient pas « employé en chef » (Président) qui veut. Il faut que la bourgeoisie,
ces gens qu’on ne voit que très peu et que les anglo-saxons appellent le « deep state » (l’Etat
 profond), DESIGNE son candidat. La bourgeoisie ne doit pas agir à l’aveuglette et en tout cas elle doit fixer son choix – EN FONCTION DU CONTEXTE – sur celui et ou celle qui semble le (la) plus apte à serrer la vis en
évitant la révolte.

La particularité des élections 2017

Depuis les années Pompidou, (qui correspondent à la période ou Nixon, Président des U$A a
 désindexé le cours du dollar papier par rapport à celui de l’or physique) jamais la crise du 
capitalisme n’avait atteint cette ampleur. Ce qu’on appelle mondialisation – qui n’est que le verbiage 
petit-bourgeois qui permet d’éviter de nommer l’impérialisme tel qu’il fut analysé et défini par 
Lénine – a fait exploser les états-nations, et modifié considérablement la répartition du capital dans le
 monde entier. Les usines délocalisées de l’Europe vers l’Asie, ce qui signifia, plus concrètement, des
 millions de chômeurs ici et des millions de nouveaux prolétaires pauvres arrachés à la paysannerie,
là-bas ; cette « mondialisation » donc impose de nouvelles règles du jeu entre les prolétaires 
producteurs et la classe bourgeoise. Détruire des emplois ici (créer des chômeurs) et fabriquer des pauvres là-bas pose un problème. Sur le court terme la bourgeoisie fait du bénéfice, mais aussi et surtout à moyen et long terme : qui va acheter et avec quel argent cette masse de produits destinés à être … vendus ? 
(voir K. Marx : Baisse tendancielle du taux de profit).
.

Depuis plusieurs années nous en sommes à ce point. Jusqu’à présent la bourgeoisie avait laissé une
 certaine latitude à ses employés de premier rang (Présidents). Il faut dire qu’ils firent parfaitement
 leur « travail ». Sarkosy puis Hollande, avec la complicité des syndicats et des partis de « gauche »
ont réussi en quelques années à faire passer un ensemble de lois qui ont détruit ce qui avait fondé les 
rapports entre classes dans la période dite des « trente glorieuses ». Retraites, sécurité sociale,
salaires, droit du travail (Lois sur l’ANI, El Khomri), lois liberticides sur la liberté d’expression, état
d’urgence ….. Mais, rien n’y fait, la crise ne fait que s’aggraver. Alors que faire ? La politique de la classe 
bourgeoise doit désormais être prise en mains (comme en 1969-1974 avec Pompidou) par un
employé DIRECT du capital. La bourgeoisie a besoin d’un homme fidèle, sorti de son sérail et
 qu’elle a introduit grâce à Hollande dans l’appareil de l’Etat (ministre de finances) : Macron.
 Comme Pompidou il sort de chez Rothschild, mais qu’importe pour Hollande. Hollande n’est pas là
 pour réfléchir mais pour obéir ! Et puis c’est oublier qu’Henri Emmanuelli, aujourd’hui à la gauche
 du PS, a lui aussi passé neuf ans à la Compagnie financière Edmond de Rothschild. « J’étais
 directeur adjoint, salarié, lui associé gérant. La paye n’est pas la même », se défend le député des 
Landes.

Le soir même de sa nomination, Manuel Valls avait tenté de couper court aux polémiques : « Il y a
 des années qu’on crève de débats idéologiques et d’étiquettes surannées. » En écho, Jean-Christophe 
Cambadélis, rue de Solférino, insiste : « Comme tous les symboles, celui de la banque Rothschild
 doit être dépassé. ». Donc : qui se ressemble s’assemble et Rothschild est un symbole !
La bourgeoisie a désormais besoin d’un contrôle direct sur l’Etat. Elle a trouvé son employé rêvé.
 Mais beaucoup d’autres se poussent au portillon. Fillon, Mélenchon, Hamon et pleins d’autres, verts
, rouges, bleus ….. Alors il va falloir dégager le terrain. Les chéris d’hier ne font plus rêver dans les chaumières et la bourgeoisie le sait. Sarkosy, Juppé, et la clique sont discrédités, et ils puent la corruption et le mensonge. Fillon avance, naïf et sûr de lui et, vlan !, la presse révèle un politicien comme les autres (qui a donné les informations ?). Malgré tout Fillon s’accroche encore (à l’heure où nous écrivons !). Cet homme qui fut le larbin de Sarkosy croit vraiment qu’il est autre chose qu’un pion, mais ce n’est qu’un employé il est viré par ses maîtres. Pas d’hommes providentiels pour la bourgeoisie REELLE !
.

Hamon et les socialistes pensent ils eux aussi que les licenciés d’Alsthom ou de Caterpillar, les
 matraqués de Notre Dame des Landes ou du barrage Sivens les ont oublié ? Au demeurant nous
 savons bien que les sections socialistes basculent actuellement majoritairement chez Macron. Car, la 
cause est perdue, alors si on veut encore avoir des postes aux législatives, autant aller du coté d’où le 
vent de l’opportunisme souffle.
.

Mélenchon, ce vieux routier de la politique. Trotskyste en 1970, sénateur en 1986, membre de
plusieurs cabinets ministériels. Sans lui et les voix raclées aux « indécis », Hollande ne serait pas
 passé en 2012 tellement le dégout du PS était déjà grand. Mais Mélenchon joue le tribun d’extrême
 gauche, le rempart contre l’extrême droite. Mélenchon séduit les anciens « soixante huit tards »,
devenus petits bourgeois et qui sont dans l’émotion. Aucun danger pour la bourgeoisie ! Au
 deuxième tour : faire barrage à l’extrême droite (avec l’option : sans consigne de vote). On se 
rappelle le coup fantastique de 2002 ou toute la « gauche » a voté pour …… Chirac ! (Merci Jospin, celui-là même qui avait pour ministre de l’enseignement … Mélenchon.).
.

Et puis il y a le cortège des idiots utiles qui, quelques soient leurs « programmes » laissent planer
l’idée que « voter c’est peser », que participer à cette farce c’est ça la « démocratiiiie) !
.

Et Lepen ? Tout a été fait depuis des années pour recycler les idées de l’extrême droite. Peu à peu le
 FN a gravi les échelons. L’électorat est populaire nous dit-on. Oui dans beaucoup de secteur c’est la
 vérité (Nord). Mais comment cela se peut-il ? Comment nait l’extrême droite ? Nous le savons
 parfaitement. Il faut d’abord liquider tout idéal révolutionnaire dans la tête des gens (et en Allemagne 
des années 20-30 ce fut même l’assassinat pur et simple des dirigeants syndicaux et politiques par le
s socialistes !) – Dès lors que le parti dit communiste a choisi la voie électorale (années 50), dès lors
qu’il abandonna les quartiers et ses habitants peu à peu isolés et marginalisés, dès lors que les
 ouvriers furent écrasés par la destruction des outils de production (mines, aciéries, industrie lourde –
Dans le Nord, espérance de vie 58 ans, revenu moyen 800 euros/mois !) et bien le terrain fut prêt
 pour le travail (efficace) de l’extrême droite et des religieux. Dans d’autres zones, c’est sur d’autres couches déclassées de la petite bourgeoisie que le FN fait son beurre (anciens pieds noirs, commerçants ou artisans conduits à la faillite). Et tout cela ça fait beaucoup de monde, électoralement parlant.
.

Qui la Bourgeoisie va-t-elle choisir au final ?

Macron semble bénéficier de tous les atouts. La presse
 lui est tout entière acquise. Tous les bobos, tous ceux qu’ont fait saliver au seul nom de Lepen seront
 présents au deuxième tour pour le soutenir (comme en 2002). Mais tout cela fait-il vraiment un choix ? Macron ou Lepen ? la crise doit être gérée au mieux ! Dans ce suffrage universel il y a toujours une courte incertitude. Qui que ce soit qui accède au poste envié de premier larbin de France (Président) il (ou elle) devra se soumettre aux diktats de la bourgeoisie.

.
Si c’est Macron ce sera tout de suite, si c’est Lepen au bout de quelques mois, tout rentrera dans
l’ordre (capitaliste). L’intérêt du Capital est actuellement en grand danger et les amateurs ou les politicards classiques ont fait leur temps. Les capitalistes ne vont pas faire dans la dentelle. Macron ou Lepen seront des
exécutants.

Qu’on ne nous demande pas de choisir qui va nous tondre !

34 Réponses to “Mascarade des élections 2017: Quand des marxistes refusent le vote !…”

  1. Cela rappelle furieusement l’assertion de Mohawk Nation News ; Quiconque vote ou a voté dans ce Système, et selon les règles du système ; Vote pour que celui-ci continue ! OCF fait une bonne analyse, la plus lucide, contrairement à Chouard, par exemple, qui affirme qu’il n’a jamais dit « qu’il ne fallait pas voter ! » Non… Cela ne sera à rien de voter, même ça ne change rien, mais pour autant il va voter ! Alors FA ou JLM il ne sait pas encore… Et ce qui est sûr, c’est qu’il va ainsi choisir qui va le tondre et au plus près… JBL

  2. Pastèque Says:

    pff, ils n’ont pas honte de falsifier l’histoire ces *communistes*? entre le 21 septembre 1792 et le 28 juillet 1794, il y a une pratique du pouvoir qui a sans doute été la plus démocratique dans l’histoire de france, en dehors de la Commune de paris en 1871.
    suffrage universel, seulement masculin certes, renouvellement tous les mois des membres du comité de salut public.
    c’est surtout le fonctionnement qui est intéressant: des délégations du pays montent à paris pour faire part de leur situation aux députés de la convention, et les députés décident immédiatement une réponse.
    connexions directes entre les élus de la convention et les clubs où les citoyens, même les femmes, interpellent les citoyens élus.

    la nature du pouvoir politique est restée oligarchique, uniquement parce que la constitution des français du 24 juin 1793 n’a jamais été appliquée..

    • et pourquoi n’a t’elle jamais été appliquée ? Le mouvement des sections communales fut le seul moment révolutionnaire de la période. Chose que nous avons souligné ici-même à maintes reprises, notamment avec les écrits de Varlet et de Roux.
      Si la nature du pouvoir politique demeure oligarchique, ce qui est très juste, c’est parce que le modèle adopté l’est par essence, par construction: l’État ne peut être que despotique, parce qu’il est la résultante de la division de la société et le mécanisme de préservation de la relation dominant/dominé.
      On peut prendre l’affaire du bout qu’on veut, on en revient toujours à çà… 😉

      • Pastèque Says:

        1. Jacques Roux a été impatient avec la déchristiannisation, ce n’était pas le moment en 1793.
        2. Robespierre s’est coupé des sections parisienne au moment où il a fait assassiner les leaders d’extreme gauche: Jacques Roux et compagnie.

        3.1. en juin 1794 la Révolution est sauvée
        b. Robespierre part à la campagne, il est malade. pendant ce temps les conspirateurs complotent contre lui. mi juillet Saint Just réussit à concilier comité de salut public et comité de sureté général, sauf que
        c. Robespierre revient fin juillet et dénonce un complot contre la République, à raison! sauf qu’il ne donne pas les noms et il tombe, *démocratiquement* par un vote des députés de la convention à la quasi unanimité.

        là, les sections parisiennes et les fédérés le libèrent, puis il est re-emprisonné, le peuple se réunit encore place de la grève mais n’arrete pas les députés scélérats.

        et là, le Mouvement Révolutionnaire s’éteint. il restera des braises mais rien qui n’ait pu renverser le cours de l’histoire à ce moment..

  3. […] le précise R71 sur son blog en préambule d’introduction de ce même communiqué de l’Organisation […]

  4. Pour ma part c’est communiqué croisé, celui de l’OCF et de l’EZLN qui nous conduit à réaffirmer que NON c’est NON, et que c’est possible ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2017/03/08/barnum-2017-on-ne-vote-plus/

  5. Pastèque Says:

    en 1945 la sécurité sociale a été votée par les députés. ambroise croizat.
    en 1970 Salvador Allende est élu démocratiquement. c’est pour l’instant l’expérience socialiste *démocratique qui respecte les droits et libertés* qui est allée la plus loin dans la démarchandisation, jusqu’à l’intervention de la CIA..
    à partir des années 1990, en amérique du sud, des mouvements sociaux montent en puissance et la *gauche* prend le pouvoir dans plusieurs pays, notamment le Vénézuéla. et là je choisis de croire qu’avoir voter Hugo Chavez a amélioré les conditions de vie des vénézuéliens les plus pauvres. il y a de la corruption, l’argent du pétrole n’a pas été utilisé de façon *optimale*
    sauf:
    1. les états-unis ont lancé 2? 3? 4? 5? coups d’état contre Chavez
    2. Chavez a toujours gagné les référendums révocatoires contre son mandat.

    est-ce que 1936 est le contre-exemple? cf. la révolution manqué de daniel guérin. si les ouvriers ne s’étaient pas mis en grève à la suite des élections, ils n’auraient jamais rien *gagné* comme droits sociaux. et encore ils n’étaient pas forcément appliqués.

    • le vote ne sert à rien, il ne fait que pseudo-légitimer un système d’usurpation de pouvoir. Il est une validation de l’oligarchie. Chavez a loupé le coche de rendre le pouvoir au peuple de rediluer le pouvoir dans celui-ci, il s’est accroché au pouvoir et à l’état, dommage…
      On ne peut pas faire un « coup d’état » contre le peuple, seulement contre un ou quelques hommes et une structure centralisée…
      La grève et les élections sont deux choses différentes. La grève peut toujours fonctionner à la condition qu’elle soit:
      -Générale
      -Illimitée
      -Expropriatrice
      S’il manque un de ces trois éléments, ce n’est que pisser dans un violon.
      Le but n’est pas la « réforme », mais le changement radical du système politique et l’abolition de l’État, de l’argent et du salariat. Ceci avait été brièvement certes, fait en Espagne en 1936-7 et avec succès.

      • Un passant Says:

        « le vote ne sert à rien » et vs savez combien je partage cette assertion. Mais vous savez aussi, et l’avez déjà écrit, que le non-vote ne sert à pas grand chose non plus s’il n’est pas accompagné d’un certains nombre d’actions. On ne vote pas? Ok, c’est entendu, mais ça ne va pas empêcher la mise au pouvoir d’un nouveau « tondeur en chef », et comme la situation devient franchement alarmante à tous les niveaux (1 exemple parmi 1000: le fichage biométrique du cheptel ne va plus tarder), qu’est-ce qu’on fait?

        • et alors ? rien ne se fait en notre nom. On peut continuer à préparer la société de demain en refusant ce qui doit l’être. La préparation est locale, en connexion, en boycotts, en soutien d’initiatives politiques, économiques locales, en continuant sans cesse de parler, discuter, gentiment faire passer le message, jusqu’à ce que des associations libres commencent à voir le jour, s’associent etc… s’adapter localement, agir en parallèle, ignorer la fange systémique et créer. Un grand mouvement partira de la terre. La reconquête sera une reconquête d’abord de la terre, une réappropriation des espaces ruraux, la connexion avec les paysans doit commencer, la vaste majorité sont des larbins qui ne sont même plus propriétaires de leurs terres, qui vivent sous hypothèque et surnagent à peine dans la dette… Ces gens n’ont plus rien à perdre, un gros coup de trafalgar économique va se produire de nouveau… Nous devrons nous reconnecter avec la terre, ce sera primordial !
          La question aujourd’hui pour l’indécrottable veautard est: « est-ce ok si je suis complice des crimes de toutes ces ordures au pouvoir ? » Parce que voter c’est çà: je cautionne, je valide le système je ferme ma gueule et j’accepte d’être complice des crimes des larbins de la City de Londres mis au « pouvoir » de façade pour mener le troupeau !
          Nous disons NON ! Jamais ! et nous suivons de nos efforts, individuels et collectifs pour faire avancer le schmilblick dans la bonne direction émancipatrice.
          Tout le reste n’est que pisser dans un violon ! 😉 😀

        • Un passant Says:

          Ds l’ensemble, et je pourrais m’en contenter, je ne puis répondre que +1… Mais tu m’connais, je suis un peu obsédé par le concret, le réaliste, les pieds sur terre (que perso j’ai tendance à ne pas avoir d’ailleurs 😀 mais c’est pas grave)… Et donc:
          « La reconquête sera une reconquête d’abord de la terre »…
          Mais pour avoir sillonné la campagne française un peu ds tous les sens, je peux te dire que y’en a un paquet d’agriculteurs au bout du rouleau qui sont prêts à aller voter Le Pen… Ça n’enlève rien au +1 du reste de ta réponse mais c’est pour dire qu’il y a du boulot, qu’on n’est pas sorti de l’auberge… et que, comme dirait Jo, ça urge un peu quand même… enfin, perso je serais plutôt fataliste en fait, pas cynique mais prêt à voir la vraie cata en me disant qu’on verra après ou pas, et qu’en tout cas le temps est une notion très relative… Bref, je viens de dire blanc puis noir mais c’est bien cette confusion, ce désenchantement, cette profonde inquiétude, parfois ce désabusement que je sens dans l’air (notamment sur les réseaux sociaux) européen occidental.

          • oui on n’a jamais dit que ce serait facile, mais à un moment nous serons aidé par des circonstances politico-sociales propices à l’accélération des évènements. Le repli « nationaliste » paysan est induit, circonstanciel et donc temporaire et réversible. La pire des choses est l’impatience, qui à terme, chez les gens conscients, peut mener au cynisme et au désintérêt. L’action révolutionnaire est un méga-marathon, pas un sprint. Faut gérer effort et motivation… 😉

        • Pastèque Says:

          les réseaux sociaux sont le meilleur moyen pour que la *Cariatide* prenne conscience de la nature de notre situation, de la domination. par cercles concentriques. et je suis bien conscient que ce sont mes connaissances qui façonnent ma conscience, alors je te dis pas le moment où tu *découvres* ce qu’il en est des attaques du 11 septembre, de la guerre en Syrie, en Yougoslavie 🙂

          et en venant ici, tu apprends d’autres falsifications historiques: sionisme, sutton..

          quel a été l’impact des réseaux sociaux pour le brexit, la victoire de trumpix, les primaires de la droite? quel sera l’impact de ces réseaux sociaux (twitter) pour la campagne électorale?

        • Un passant Says:

          J’ai envie d’être lyrique… juste pour le fun. Un impact énorme, phénoménal, astronomique… Rappelons que l’ancêtre du Brexit et de Trump c’était le NON au référendum de 2005. Avec Chouard déjà… Un impact qui ne va aller qu’en s’accentuant… L’étincelle qui fera embraser l’empire (comme dirait Zénon) viendra peut-être de l’internet… L’em… pire ou l’an pire?
          On va tout raser les gars… et ce sera pas gratis… (Fin de la parenthèse lyrique ;-D )

  6. Pastèque Says:

    un léger hors-sujet, mais lorsque vous louez le combat des kurdes, et notamment ceux de Syrie:
    http://russia-insider.com/en/yanks-are-coming-us-expanding-airstrip-northern-syria-accommodate-larger-aircraft/ri19142

    le *Rojava* est incompatible avec des bases militaires U.S.

    qui a commandité la destruction de la Syrie?

    usual suspects! U.S.

  7. Quand les Anglais ont voté pour le Brexit, et la sortie de l’UE, on avait dit que jamais l’oligarchie européiste de ce N.O.M. ne laissera partir la Grande Bretagne de l’UE. Et même que pour sortir cette info des radars merdiatiques, y z’étaient prêts à tout, même malheureusement, avec un attentat. Et on a eu Nice. Et donc, la Fleur de May tente de faire diversion ► http://www.liberation.fr/planete/2017/03/08/brexit-les-lords-infligent-un-nouveau-camouflet-a-may_1554234

    Cela démontre bien que voter ne sert à rien du tout !
    Tenez, en appui de l’excellent Greg Tabibian, mon analyse de l’époque qui trouve sa confirmation avec cette info du jour ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2016/06/26/et-vlog/

  8. […] le précise R71 sur son blog en préambule d’introduction de ce même communiqué de l’Organisation Communiste […]

  9. […] un intervenant qui posait la question suivante à R71 sur l’implantation des bases US au Nord-Est de la […]

  10. […] le précise R71 sur son blog en préambule d’introduction de ce même communiqué de l’Organisation Communiste […]

  11. […] un intervenant qui posait la question suivante à R71 sur l’implantation des bases US au Nord-Est de la Syrie […]

Répondre à jo Busta Lally Annuler la réponse.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.